Le réchauffement est très probablement dû à l’homme, dit le Giec

VIENNE (Reuters) – Les hommes sont responsables du changement climatique et le temps presse pour ralentir les dégâts commis par des phénomènes qui, comme la montée des eaux, dureront plusieurs siècles, souligne un projet de rapport du Giec.Ce document pessimiste de 21 pages résume le dossier de 3.000 pages produit par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui traite des données scientifiques, des effets probables du réchauffement et du coût de la lutte contre ce phénomène.

Le résumé, dont Reuters s'est procuré une copie, doit être rendu public à Valence (Espagne) le 17 novembre après avoir été relu par les gouvernements.

Le texte commence par affirmer que le changement climatique est désormais sans équivoque, les mesures montrant l'élévation des températures moyennes de l'air et de la mer n'étant pas contestables.

La fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que la hausse du niveau moyen des océans du monde entier, sont également des faits établis, poursuit l'introduction du projet de rapport.

L'objet du document, qui doit faire autorité, est de servir de guide aux gouvernements dans la lutte contre le réchauffement et ses effets.

Tout en réaffirmant la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques, le texte assure que des technologies "propres" existent et permettront d'éviter le pire sans perturber excessivement l'activité économique.

Considérée comme "très probable" (soit à 90%), la responsabilité humaine était, lors d'un précédent rapport du Giec en 2001, simplement jugée "probable" (soit à 66%).

Le Giec, qui dépend de l'Onu, s'appuie sur les travaux de 2.500 chercheurs.

Selon le texte, 89% des changements climatiques observés corroborent la thèse d'un réchauffement mondial, notamment le blanchiment des récifs coralliens, les inondations de régions côtières, l'alourdissement du traitement de certaines maladies, les décès liés à la chaleur et les risques d'extinction d'espèces animales et végétales.

JUSQU'À 3,70 MÈTRES DE HAUSSE DES MERS

Les estimations les plus précises sur le niveau du réchauffement sont également réaffirmées, et s'établissent dans une fourchette allant de 1,8 à 4,0 °C pour le XXIe siècle.

Le niveau des mers devrait quant à lui s'élever de 18 à 59 cm, mais se poursuivra vraisemblablement durant plusieurs siècles même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent.

En effet, la chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera.

À cause de ce seul phénomène, le niveau des mers pourrait monter de 40 cm à 3m70 au cours des prochains siècles, cette estimation ne tenant pas compte de la fonte des glaciers et des banquises polaires.

Il y a toutefois des raisons d'espérer, ajoute le rapport, selon lequel de nombreux effets peuvent être évités en réduisant les émissions avec des technologies déjà disponibles, comme l'énergie solaire ou éolienne, pour des coûts abordables.

Le scénario le plus strict, qui prévoit d'atteindre le pic des émissions mondiales dans les 15 prochaines années, n'entraînerait que 3% de baisse du PIB mondial, estime le Giec.

Toutefois, l'objectif de l'Union européenne de limiter la hausse des températures mondiales à 2 °C au-dessus de son niveau pré-industriel est presque hors d'atteinte, préviennent les chercheurs.

À Vienne, un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012.

L'enjeu déterminant sera la participation des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite, qui sera débattu en décembre à Bali, en Indonésie.

Source

1.  Domi | 30/08/2007 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous,

Je dois tout d’abord m’adresser à Frederic pour lui prier de m’excuser de « polluer » son blog en évoquant un problème qui ne concerne pas directement le sujet en cours.

En effet, un autre blog sceptique du web, a publié l’article suivant :http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html qui mentionne une étude de physiciens allemands critiquants les principes physiques de l’effet de serre. Malheureusement, je n’ai trouvé aucune discussion sur internet à propos de ces questions. N’étant pas vraiment qualifié pour me faire une opinion sur la base des faits et des arguments présentés, qui paraissent en effet « couler de source », je viens solliciter l’opinion des contributeurs habituels du blog de frederic.

Comme le sujet concerne ici les vaticinations du GIEC, je voulais savoir si et comment il était possible de répondre à ma demande ?

A propos du texte ci-dessus résumant le résumé du GIEC, il est amusant de noter que l’on proclame que les mesures montrant l’élévation des températures moyennes de l’air et de la mer ne sont pas contestables au moment où une erreur importante dans le calcul de la moyenne des températures aux etats-unis a été révélée… Qui a dit que le GIEC manquait d’humour ??

2.  laurent | 31/08/2007 @ 4:47 Répondre à ce commentaire

pas eu le temps de décortiquer le volumineux article allemand… par contre l’auteur du blog ne comprend manifestement pas grand chose (ses commentaires regorgent d’énormités)
si tu veux te faire une idée… tu ne peux malheureusement pas faire l’économie de télécharger et d’étudier l’article.
… quand j’aurais un peu de temps….

3.  orlando de rudder | 31/08/2007 @ 7:29 Répondre à ce commentaire

MAx Weber, en son temps, avait bien montré combien le discours scientifique peut n’être qu’idéologique et qu’il se sature souvent de symbolisme. Ce qui est science aujourd’hui sera foutaise demain et ce n’est pas nouveau. Il suffit de penser aux théories sur les races duXIXe.s, vérité incontestable alors. Ou à la thermodynamique distrayante prévoyant le refroidissement du monde au XIXe.s toujours… L’idée de dégénérescence a rejoint cele de décatdence et ce pauvre MAx Nordau s’et retrouvé en accord avec Spengler et Carrel, écologistes de fait!
L’épisémologie peut pallier l’idéologie. Certes. En même temps une simple analyse de discours peut surffr, avec une analyse de contenu: LE rapport du GIEC est faux. LEs prérequis sont idéologiques et l’argumentation aussi. La forme du discours est le discours lui-même!
Puisqu’on veut de la science, ou de l’apparence scientifique,il serait bon, aussi, de se livrer à une petite analyse lexicométrique de ce rapport. Rien qu’un petit sondage est implacable: Passons sur l’incantatoire et examinons le vocabulaire, en dehors des temes techniques… Amusez-vous à lister!
Effarant!
Bien sûr le « discours de la vérité » s’articule dans la stucture même des phrases, le « style »… On en arrive quasiment au slogan! Le tout nous amène à un esprit d’article « scientifique » pour magazine de salle d’attente avec un vernis plus pompeux.

La position du savoir est ailleurs: Si d’autres experts critiquent à juste titre ce rapport,la prertinence est de sortir du débat interne de la science et de ce qui y ressemble. Et d’observer sns être impliqué, en savant, justement. Et là, l’analyse de contenu, l’analyse sémantique, la lexicométrie et j’en passe montrent que tout se passe comme si toutes ces études partent d’un principe à priori (la nuisance de l’homme, la grandeur de la nature « souillée » par l’humain, l’pocalypse proche, la nécessité de la pébitence, si l’on veut aller jusqu’au symbolique) tandis que tout est fait pour le justifier coûte que coûte. L’idéologie est transparente et la peur de l’an mil n’et pas loin! Ceci se voit rien qu’à la forme qui semble n’ête que celle d’un rapport normé.
Nous sommes dans le religieux! Dans le regroupement des brebis sous le ciel d’orage. Dans la trouille et le « démon de la pureté ». Dès lors,on trouvera toujours une statisique, une expérience, une observation confirmant la croyance.
Seulement,à force, on a l’impression que la science est couillonnade!
De toute façon, dès qu’on vous dit « tous les experts sont unanimes », faites très attention! La Science, c’est le doute et la confrontation.
Nous sommes assaillis par des rapports « ad hoc » rcontant ce que le commanditaire veut. LE rapport du GIEC est de même nature que celui sur le racisme (1Franças sur 3 serai raciste!!!!!) dont Morice et ma soeur ont démontré l’inanité dans une étude unpeu moins idéologique et plus méthodique, scientifiqueet… honnête. Rappelons qu’il y a plus de dix ans Philipp Morris avait pubié, à grands frais dans les journaux,une étude « venant d’ulaboratoire indépendant » montrant et DEMONTRANT selon le formes du discours « scientifique » que le tabac est inoffensif ou presque!
C’est grave. Car n’importe qui peut se proclmer « laboatoire indépendant » et dire n’immorte quoi.Et l’on en arrive à discréditer la science, la rigueur, dans un fatras gloubiboulguesque de ressucées d’idéologies veules et criminelles.LE tout partant évidemment de quelques bases vérifiables…et d’interprétations!
Le style,la syntaxe même d’un rapport come celui du GIEC suffit à justifier de graves soupçons de carabistouille partisane et de coquecigrue mystico-cucul anti-humaniste…

4.  orlando de rudder | 31/08/2007 @ 7:38 Répondre à ce commentaire

J’oubliais! PAr chance l’humour pointe assez bien les travers de la société! Et, sur le discours scientifique formel utilisé pur justifier des coquecigrues,on a un site de pastiches fort réjouissant qui,parfois fait dans le grosse blague et pafois dans l’ « étude » scientifique hallucinante de vraisemblance! C’est:

http://scientistsofamerica.com/

Un peu de santé, de drôlerie, fort salutaires..Et qui incitent à se méfier des certitudes assénées par,prétndûment, « tous es experts unanimes »! Car là, aucun ne peut être d’accord! Hi! Hi!

5.  Murps | 31/08/2007 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

Parmi les effets liés au réchauffement, le Giec a oublié les ongles incarnés, les indigestions, les débarquements de belle-mère et les remaniements ministériels…
Quel manque de rigueur !
Plus le Giec fait de prévisions et donne des précisions, et plus il s’enferre.

En ce qui concerne le site http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html
il se trouve que j’y ai vu des choses pour le moins étranges. Mais certaines affirmations restent parfaitement exactes et de bons sens.
D’autres sont polémiques au sens du réchauffement.
D’autres encore, sont énormes…

Sinon, les considérations des chercheurs allemands sur les calculs de température et de rayonnement sont convaincantes pour moi.

Cordialement.
Murps

6.  Marot | 31/08/2007 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

À murps

Quelles sont les affirmations énormes ?

Je n’en ai pas trouvé.

Merci.

7.  laurent | 31/08/2007 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

#6 Un petit exemple pris au hasard parmis beaucoup d’autres
L’effet de serre exige que le CO2 réchauffé, réemette à son tour un rayonnement infrarouge (c’est le fameux forçage radiatif qui est censé réchauffer la planète), ce que, évidemment, cette expérience « bidon » ne démontre absolument pas !

Avec un graphique montrant une éprouvette dont le mélange gazeux est à 25° Celsius, soit dans la bande de température d’émission des infrarouges thermiques.
…. A défaut de démontrer que le l’émissivité du mélange est nulle (ce qui serait une grande première scientifique… ) la phrase quotée en italique ne démontre que l’ignorance complète de son auteur des bases et principes de la physique des rayonnements.

On peut trouver plein d’autres âneries de ce genres dans le blog.

En ce qui concerne l’article allemand. Il a l’air intéressant à première vue…. mais (en tout cas pour moi), une lecture seule ne suffit pas. Il faut le secouer sérieusement pour voir s’il résiste…

8.  nicolas | 31/08/2007 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

#7

« A défaut de démontrer que le l’émissivité du mélange est nulle »
Il me semble que ce n’est pas son propos, non?

9.  laurent | 31/08/2007 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

#8 c’est la seule condition qui pourrait faire que le CO2 réchauffé s’abstienne de réemettre à son tour un rayonnement infrarouge…
si l’émissivité est non-nulle (ce qui est bien sur le cas…) alors il y a émission de rayonnement. Et une température du mélange de 25° entraine un rayonnement dans la bande de fréquence de l’infrarouge thermique.

10.  Marot | 31/08/2007 @ 18:57 Répondre à ce commentaire

#9
C’est bien ce qu’il écrit une ligne plus bas :

Même si la physique fondamentale nous apprend que la fiole de droite émet un rayonnement infrarouge (tout comme celle de gauche d’ailleurs !), cette expérience ne le prouve pas. C’est pourtant ce qu’il faudrait démontrer

Je ne comprends donc pas la charge de #7

11.  laurent | 31/08/2007 @ 20:55 Répondre à ce commentaire

#10 a-tu bien lu la phrase que tu a quoté?

Pourquoi faudrait-il démontrer ce que l’on sait depuis longtemps (de par la physique du rayonnement)???

Cette phrase comme la précédente sont de belles illustrations de la confusion de l’auteur.

… et tout le reste est à l’avenant…

12.  Murps | 31/08/2007 @ 20:57 Répondre à ce commentaire

#6
Mille excuses.
A force de passer d’une fenêtre de navigateur à une autre, j’ai du lire en même temps le site
http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html
cité plus haut et celui ci :
http://perso.orange.fr/jeanfranraymond.rey/
qui est très bien tout de même, malgré ces « petites choses » surprenantes…

Cordialement.
Murps

13.  Marot | 31/08/2007 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

Vraiment extraordinaire, merci pour le rire qui m’a gagné.

murps signale par erreur (cf #12) un site disant qu’il y a trouvé des choses étranges. Ce n’était bien entendu pas dans celui-là.

et voici laurent qui y trouve ce que murps trouvait dans un autre.

Bonne soirée à tous.

14.  Marot | 31/08/2007 @ 22:09 Répondre à ce commentaire

Pour laurent #10
oui j’ai bien lu, mais j’ai surtout lu, moi le titre du § :
Une petite « manip bidon » censée prouver l’effet de serre !

L’auteur présente cette manip à contre emploi, ce qui est pour moi une méthode d’exposition comme une autre.

Pourquoi lui chercher des poux dans la tête alors que son but n’est de montrer quoi que ce soit en physique du rayonnement mais essentiellement que ce n’est pas probant en termes d’effet de serre.

J’en viens à croire que toute tentative de sortir de l’exposé plat est vouée à l’échec.

15.  laurent | 31/08/2007 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

#14… désolé… mais quelqu’un qui existe en substance que tout le monde se goure et est à coté de la plaque question physique…. et le fait avec des « démos » pour le moins confuses et à coté de la plaque… j’ai du mal.

Je veux bien qu’on tape sur les principes physiques de l’effet de serre… mais le minimum est de le faire avec un peu de rigueur.

16.  nicolas | 1/09/2007 @ 2:31 Répondre à ce commentaire

#15

Évidement ce n’est pas un article…
Cependant tu l’as dit toi même, faut se farcir le pdf de 120 pages en anglais, avec équations et tout le tralala. Et surtout je suis tout a fait d’accord

une lecture ne suffit pas

d’ailleurs notre ami aussi 😉 :

après avoir relu et relu l’article en question

Et perso, pour avoir parcouru l’article – je l’avoue – il me semble que sur les points précis que j’ai regarde, l’auteur du site résume bien les passages en question et notamment les expériences.

Mais oui ce n’est pas simple, va falloir attendre et voir.

17.  Marot | 2/09/2007 @ 0:25 Répondre à ce commentaire

#15 quelle d’allemand.

Il faut lire le reste aussi.

18.  Marot | 2/09/2007 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

Excuses : lire « querelle d’allemand » et non « quelle d’allemand ».

19.  Domi | 2/09/2007 @ 14:34 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

Merci à tous de m’avoir donné votre avis qui me sera utile pour me forger une opinion à propos de cette question qui ne me semble pas encore suffisamment traitée sur le Web francophone.

A noter : l’auteur du blog affirme dans sa page de présentation avoir été entre autre directeur de recherche au CNRS. Voyez ici : http://www.pensee-unique.fr/auteur.html

Il ajoute en bas de la page :

« Enfin, que ceux qui mettraient perfidement en doute mes capacités de jugement scientifique, sachent que je suis l’auteur de plus d’une centaine d’articles publiés dans des revues à comité de lecture (dont plusieurs Physical Review Letters), de dizaines de contributions dans des livres scientifiques et que j’ai publié, sous mon seul nom, cinq livres scientifiques en français, anglais, hollandais et japonais. J’ai été referee (arbitre) officiel d’une bonne douzaine de revues internationales dont Physical Review Letters, Physical Review B, New Journal of Physics (UK), Journal de Physique (Fr) etc . ainsi qu’expert à la NASA. J’ajoute que j’ai enseigné pendant plusieurs années en troisième cycle en Université. Je peux sans doute me tromper comme tous mes collègues mais qu’on me laisse, au moins, le bénéfice de la bonne foi !  »

Par ailleurs dans l’article que j’ai mis en lien au début, il ajoute, en je ne sais plus où, qu’il a travaillé précisément dans le domaine en
question, la spectroscopie.

A chacun de se former son opinion sur ce petit sujet – l’auteur du blog- qu’il vaut mieux délaisser ici au profit des questions posées par l’étude allemande.

Cordialement,
Domi

20.  DM | 4/09/2007 @ 15:02 Répondre à ce commentaire

Je peux sans doute me tromper comme tous mes collègues mais qu’on me laisse, au moins, le bénéfice de la bonne foi !

La bonne foi n’a rien à voir avec les capacités/performances/cursus d’un scientifique ou de qui que ce soit.

21.  miniTAX | 4/09/2007 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

#20 et inversement bien sûr.

22.  Bob Geldorf | 6/09/2007 @ 12:48 Répondre à ce commentaire

Et allez donc, le GIEC en repasse une couche… Combien de concerts sous la neige leur faudra-t-il pour qu’ils cessent de nous prendre pour des imbeciles ?

23.  gorsky | 7/09/2007 @ 15:47 Répondre à ce commentaire

Ce qu’il y a aussi d’étonnant au sujet de l’article sur la très forte probabilité de la responsabilité de l’homme pour le réchauffement climatique (90% de malchances (?)), selon le Giec, c’est l’absence totale du pourcentage ou du degré de la responsabilité de celui-ci.
Est-elle de 0,0008%, de 5%, de 20% de 75%, de 50%, non, rien à ce sujet.
Existe-il une mesure des responsabilités sur une échelle hiérarchique qui permettrait de se faire une idée approximative du degré de responsabilité de l’homme ? A ma connaissance, non !

Ainsi, des demi-intellectuels irresponsables alternant cette activité à celle d’agents V.I.P. représentant la soi-disante très honorable Science dans la branche climatologie, laissent consciemment et de manière perverse entendre, faussement, à des milliards d’humains que 90% du RC est du à l’homme…
Humour pervers étonnant et détonnant, non ?
Toutefois, rien ne nous est dit sur les 10% manquant.

Mais revenons à un peu de sérieux. Que faut-il comprendre dans cette article ?
Tout simplement que parmis les différentes responsabilités qui ont pour effet un réchauffement climatique, il est fort probable que l’homme (il y a 10% de chances que non) fasse parti d’un ensemble complexe dont le degré d’importance qui pourrait lui être dû, reste une inconnue majeure, jusqu’à plus ample informé.

24.  miniTAX | 7/09/2007 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

c’est l’absence totale du pourcentage ou du degré de la responsabilité de celui-ci.

Le GIEC dit la plus grande part (« most ») des changements est d’orgine humaine, donc le pourcentage serait >50%

De toute façon, être précis à 1% ou 50% dans une théorie fausse ne change pas beaucoup la donne.

25.  Murps | 8/09/2007 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

Tout ça, on dirait de l’actuariat.
C’est bien dans les méthodes actuelle d’évaluation industrielle des risques par les compagnies d’assurance.

Dommage que ce soit du droit, de la comptabilité et de la « com » politique.

Et non de la Science…

Cordialement
Murps

26.  gorsky | 8/09/2007 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

On trouve au fondement du raisonnement du GIEC, la doctrine du caractère manifeste de la vérité, cette conception optimiste qui veut que la vérité, dès lors qu’elle est dévoilée dans sa nudité, soit toujours reconnaissable comme telle. Par conséquent, si la vérité ne se révèle pas d’elle-même, il suffit de la dévoiler ou de la découvrir. Il n’y a pas lieu, ensuite, de poursuivre un quelconque débat. Nos yeux nous ont été donnés afin de contempler la véité, et la « lumière naturelle » de la raison pour nous permettre de l’apercevoir.
Cependant, cette épistémologie optimiste erronée a eu, a et aura encore, de terribles conséquences. La doctrine qui affirme la caractère manifeste de la vérité – que celle-ci est visible pour chacun pour peu qu’on veuille la voir – est au fondement de presque toutes les formes du fanatisme. Car seule la dépravation la plus perverse peut faire que l’on refuse de voir la vérité manifeste ; seuls ceux qui ont des raisons de craindre la vérité conspirent afin d’en empêcher la manifestation. Hors, comment sont considérés ceux (scientifiques, intellectuels, etc…) qui remettent en cause la théorie du GIEC ??? Et comment se comportent ceux qui accordent une confiance aveugle à la théorie du GIEC si ce n’est pas par une attitude fanatique ???
Cette doctrine, cependant, ne fait pas qu’engendrer des fanatiques – des individus habités par la conviction que tous ceux qui n’aperçoivent pas la vérité manifeste sont nécessairement possédés du démon -, elle peut aussi conduire à l’autoritarisme, même si elle le fait par des voies moins directes que ne le ferait l’épistémologie pessimiste. Il en est ainsi simplement parce que, en règle générale, la vérité n’est pas manifeste. Et cette vérité prétendument manifeste demande donc constamment à être produite par interprétation et affirmée; mais aussi à être toujours réinterprétée et réaffirmée. Il faut une autorité (le GIEC) qui prescrive et fixe régulièrement ce qui doit être tenu pour la vérité manifeste ; or celle-ci peut arriver à s’acquitter de cette tâche dans l’arbitraire et le cynisme. Dès lors, bien des épistémologues déçus se départiront de leur optimisme antérieur pour édifier une magnifique théorie autoritariste, inspirée par une épistémologie pessimiste. Platon, le plus éminenet d’entre eux, me paraît incarner ce type d’évolution tragique.
EXtraits de l’oeuvre de Popper.

27.  Murps | 8/09/2007 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

#26
Bravo, Gorsky.
Belle analyse.

Murps

28.  gorsky | 8/09/2007 @ 17:45 Répondre à ce commentaire

« Le GIEC dit la plus grande part (”most”) des changements est d’orgine humaine, donc le pourcentage serait >50% »
C’est du Kafka. Je m’explique.
Si l’on admet cette affirmation, celle-ci nous montre un problème d’une importance capitale.
Le manque flagrant de Logique.
En effet, si environ 49,99% ou même 1% des changements climatiques observés ne sont pas d’origine humaine, ils sont, à défaut d’une autre explication, d’origine naturelle.
Hors, comment une théorie basée sur une observation de la responsabilité d’origine humaine quant à une part des changements climatiques observés se peut-elle ETRE quand pour une autre part les changements observés ne sont pas imputable à l’homme mais aux variabilités naturelles, jusqu’à plus ample informé ?
Le raisonnement du GIEC se formule donc ainsi : d’une part il y a une théorie qui envisage la responsabilité humaine et d’autre part, fort involontairement (?), une autre théorie qui envisage la responsabilité des variations naturelles climatiques ; toutefois par déduction logique (qui est LE raisonnement scientifique), c’est intenable, car chacune des deux théories annule l’autre.
Or, le GIEC a fait sienne la théorie du changement climatique d’origine humaine, et de par son manque flagrant de logique, elle est fausse.
Admettre la théorie du GIEC implique non pas qu’une « part importante » non chiffrée soit réelle, mais que l’ensemble des changements climatiques observés soient d’origine humaine, ce qui n’est pas d’actualité. En l’état actuel des choses, elle est fausse de par le fait d’une équation irrésolue, voire insoluble, concernant la part du changement climatique dûe aux variations naturelles.

Soit le GIEC joue à un jeu dangereux en prenant les humains pour des idiots, soit le GIEC est composé d’une armée d’imbéciles ; et dire que 80% de la matière grise fait carrière dans la Science, selon Steiner.

Mais revenons un instant sur leur fumeuse théorie quant à l’origine humaine des changements climatiques. Si l’autre part des changements climatiques observés n’est pas d’origine humaine, le GIEC reste silencieux sur ses véritables origines, et pour cause…Car si le GIEC venait à s’exprimer sur ce sujet, il se verrait dans l’obligation de nous dire quelle(s) sont les origines de ces changements non-humain : variabilité naturelle ou encore équation irrésolue, voire insoluble. Hors, ceci impliquerait par conséquent la fausseté de leur théorie.
De ceci, je retiens que c’est au GIEC de montrer en substance l’approximation de leur théorie et non à leurs détracteurs de l’infirmer.

Enfin, j’aimerai soumettre un problème basé sur le fait que l’on admettrait que la théorie du GIEC soit celle qui se rapproche le plus de la vérité.
Comment résoudre le lien par déduction logique entre, d’une part, des changements climatiques observés dont l’origine humaine n’est pas montrée mais dont le postulat de la variation naturelle serait sans équivoque et, d’autre part, des changements climatiques anthropiques ???
Problème insensé ? idiot ? dépassant l’entendement humain et donc insoluble ? Ou simplement complètement hors-sujet ?

29.  Curieux | 8/09/2007 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

En effet, la chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera

Ainsi, la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère nétant plus un mensonge sûr (1 siècles selon la Bulle Giecenne, sans mesure ni preuve alors que jusque là sa durée était considérée comme éphémère de qlq mois à qlq années) le Giec change de formule et réinvente la physique. Et pas qu’un peu, on est à deux doigts du mouvement perpétuel :
Les quelques mètres d’eau chaude de surface auraient le pouvoir de réchauffer et dilater les milliers de mètres sous-jacent et sans se refroidir alors que la T° atmosphérique aurait baissée ! Noté donc que le réchauffement est une machine à cran, il ne va que dans un seul sens celui du réchauffemnet.

Adieu donc enthropie.

30.  Murps | 8/09/2007 @ 23:05 Répondre à ce commentaire

Bah ! D’après « M. Giec », un gaz qui représente 0.03 % de l’atmosphère en volume se tape à lui seul toutes les variations climatiques.

On est plus à ça près…

Cordialement.
Murps

31.  Wuethrich | 9/09/2007 @ 15:53 Répondre à ce commentaire

Voici quelques infos trouvées sur le site villemin.gerard.freee.fr/science/terre.htm

Effet de serre
 Le Soleil éclaire la Terre, en gros, dans le domaine des longueurs d’onde du visible
 Une moitié de ce rayonnement atteint le sol
 Le sol réchauffé émet un rayonnement infrarouge vers l’espace
 Celui-ci, pour l’essentiel, « rebondit » vers le sol en atteignant la basse atmosphère
 En bref, l’air réchauffé est prisonnier
 Le nom provient de l’analogie avec les serres en verre qui piège les rayons infrarouges à l’intérieur de l’espace vitré de la serre

Il nous dit aussi que le CO2 actuel est de 380 parts pour mille.

On n’est pas à qqes virgules près.
Salutations.
A.Wuethrich

32.  Murps | 9/09/2007 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

Le lien exact est http://villemin.gerard.free.fr/Science/Terre.htm

Je trouve amusant que l’auteur du site ait mentionné :

Livre : Ma vérité sur la planète – Claude Allègre – Plon Fayard – 2007

tout en bas de la page.

Peut-être n’a-t-il pas lu le livre…
Ceci dit, le reste de ces pages est plutôt sympa…

Cordialement.
Murps

33.  Charles II | 10/09/2007 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

Réduction des émissions de CO2 par les automobiles, il y a loin du diktat européen au réalisme des constructeurs :

http://www.boursorama.com/info.....ws=4588908

34.  DM | 10/09/2007 @ 13:34 Répondre à ce commentaire

Durée de vie du CO2 dans l’atmosphère ?
125 ans ici :
http://www.ifp.fr/IFP/fr/decou.....index.htm#
100 ans ici :
http://www.inra.fr/sia2003/effet-serre-CO2.html

On en parle ici avec meteor qui maitrise bien le sujet :
http://forums.infoclimat.fr/in.....8;start=60

35.  Laurent | 10/09/2007 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Je ne pense pas que meteor « maitrise » le sujet. Il soutient une théorie simple (voire simpliste)… qui en vaut une autre.
Le dernier Post (extrait de l’article de Pieter Tans) me parait mieux résumer la situation:… la encore on ne sait pas grand chose, et le concept même de « Durée de vie du CO2 dans l’atmosphère » ne reflète qu’une simplification hasardeuse dans un système de flux ou les échanges sont permanents (et très mal compris).
Tout ce débat est complètement inutile (scientifiquement), le seul vrai problème est l’orientation politique et économique « forcée » (voila un vrai forçage climatique….;) ) par la médiatisation du GIEC.

Nos arrières petits-enfants riront bien de notre ignorance et tous le bruit que l’on fait avec….. en attendant, il faudra se résoudre à voir une partie de nos impôts financer des choses d’importance secondaire (comme par exemple l’aide aux industriels pour tenir les engagements de Bruxelles…) au lieu d’être utilisées à résoudre les vrais problèmes.

36.  Curieux | 10/09/2007 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

sur ifp :

En effet, la durée de résidence dans l’atmosphère des principaux gaz à effet de serre est d’environ 150 à 200 ans

affirmation gratuite reprenant la litote Giecienne, comme tout le reste de la page d’ailleurs.

sur INRA :

Sa durée de vie dans l’atmosphère est d’environ 100 ans

Même commentaire que ci-dessus.

sur infoclimat (je vous épargne le blabla de météore puisqu’il cite la Bulle Giecienne elle-même :

Although an approximate value of 100 years may be
given for the adjustment time of CO2 in the atmosphere, the actual
adjustment is faster initially and slower later on

Donc c’est approximatif et pas le résultat de mesures et l’agravation prévisionnelle non argumentée qui suit laisse pantois.

DES PREUVES, DES MESURES, PAS DU BLABLA !

37.  Curieux | 10/09/2007 @ 16:36 Répondre à ce commentaire

@ DM

Pourquoi ne cites-tu pas la réponse de Minitax bien mieux argumenté (surtout sur la quantité de CO2 fossille mesué en comparaisons de celle caculée) ?

Parcequ’elle ne va pas dans ton sens ?
ou ne la comprends-tu pas ?

38.  Abitbol | 10/09/2007 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) estime par exemple la durée de vie du CO2 entre 5 et 200 ans, dans son inventaire des sources et puits de gaz a effet de serre aux USA .

Dans le genre approximation… on se croirait sur un marché, entre les vendeurs de fruits et légumes et des paniers en osiers.
A combien vous me la faites la durée du CO2 dans l’atmosphère ?
A la louche, au seau, en barrique ? C’est à vous de voir ma bonne dame !

On imagine un scientifique à qui un martien demanderait :
– c’est combien la durée de vie d’un terrien ?
– Oh ! entre 5 et 200 ans…
– Ah ouais, quand même !

39.  Abitbol | 10/09/2007 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

Pardon, le lien :
http://www.realclimate.org/index.php?p=134« 

40.  Curieux | 10/09/2007 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

@ DM

Pas mieux le nouveau lien, seulement une opinion étayé par des opinions.

Conclusion, DES PREUVES, DES MESURES, PAS DU BLABLA !

41.  Murps | 10/09/2007 @ 22:26 Répondre à ce commentaire

Peut être qu’en colorant en vert les « gentils » CO2 émis pas les plantes et en rouge les « méchants » émis pas la combustion d’énergie « non renouvelable » et en comptant tout systématiquement sur une longue période, on dit pouvoir résoudre le dilemme « 5 ou 200 ans » ?

Voila un protocole rigoureux permettant de répondre à cette question du temps de séjour du CO2 dans l’atmosphère.

Tous à vos pinceaux !
Et travaillez dans la finesse SVP, ne colorez pas les N2 et les 02 qui représentent environ 99.97 % de l’atmosphère, hein ?

Murps

42.  Curieux | 10/09/2007 @ 22:40 Répondre à ce commentaire

@ Abitbol

Dans le genre approximation… on se croirait sur un marché, entre les vendeurs de fruits et légumes

Je fais mon marché et je vous assure que l’écart de prix sur les fruits et légumes de même qualité se tient dans un mouchoir. Ces commerçant sont des gens sérieux eux.

43.  Abitbol | 11/09/2007 @ 7:34 Répondre à ce commentaire

2 articles intéressants :

Le « consensus » des scientifiques sur le RC anthropique serait de moins en moins consensuel.
http://www.dailytech.com/Surve.....le8641.htm

L’IRM nuance la responsabilité du CO2 dans le changement climatique.
http://news.fr.be.msn.com/gree.....id=5822948

44.  DM | 11/09/2007 @ 8:11 Répondre à ce commentaire

@Curieux
Je vois surtout un dialogue de sourd entre minitax et meteor.
Et ce dernier ne se contente pas de calcul simpliste de proportions, il sait répondre à minitax et argument : pas d’attaque ad hominem comme minitax aime faire.

Je suis d’accord que c’est un argument qui n’est pas une preuve, mais au moins il ne fait pas une affirmation sans donner d’explication logique.

Sinon, passer de 5 à 200 ans comme fourchette à 100-125 ans aujourd’hui n’a rien d’étonnant quand on progresse dans la compréhension du climat et des gaz qui le compose.
Dans le sens inverse ca serait plus inquiétant mais pas impossible : en découvrant des facteurs sous-estimés jusque là.

@Murps
L’O2 est un nouveau gaz à effet de serre ?

45.  DM | 11/09/2007 @ 8:13 Répondre à ce commentaire

@Abitbol
Effectivement c’est interessant.
Attendons d’avoir d’autres documents allant dans le même sens.

46.  Charles II | 11/09/2007 @ 9:26 Répondre à ce commentaire

Les bobos ont trouvé un nouvel endroit à la mode pour se montrer :

http://afp.google.com/article/.....NxI5Pvqm-Q

Si je n’étais pas certain de leur capacité à faire pire, je penserais qu’on atteint là les sommets du ridicule.

47.  miniTAX | 11/09/2007 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

#46 L’AFP dit:

Cette escapade de 24 heures sera jugée coûteuse en carbone par les défenseurs de l’environnement, compte tenu des émissions de CO2 (l’un des principaux gaz à effet de serre) dégagées par les vols de l’aviation civile. Le trajet de 7.000 km conduira à l’émission de 65 tonnes de CO2, que le ministère a prévu de compenser à travers une contribution à un projet écologique dans le cadre du protocole de Kyoto.

Non mais j’hallucine 😯 😯 😯 En clair, non seulement ils se baladent aux frais de la princesse à l’autre bout du monde, mais en plus ils se rachètent leur escapade par une dépense supplémentaire dans la compensation carbone… avec notre fric. Faut croire que la double peine n’a pas été supprimée.

48.  Curieux | 11/09/2007 @ 12:07 Répondre à ce commentaire

Le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo…

Vu la durabilité de Borloo récemnent il s’agit surement d’un oxymore.

49.  Curieux | 11/09/2007 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

DM #44,

Tes réponses à Murps et moi me font craindre que tu sache pas lire…

50.  gorsky | 11/09/2007 @ 12:38 Répondre à ce commentaire

@ DM.
Ce n’est pas aux adversaires du GIEC d’infirmer la ou les théories de ce dernier mais à lui de montrer que sa théorie est la plus proche de la vérité.
Malheureusement, le problème est inversé. Ce qui tend à fausser le débat scientifique.
En effet, des crétins se sont, tout d’abord, auto-attribués une autorité (GIEC) avant même qu’ils nous pondent leurs théories, bien malins qu’ils sont, puis ensuite, comme sans prévenir, ils ont eu le loisir d’afficher à la planète les résultats de leurs travaux sans aucune difficulté.
Enfin, par leur petit tour de passe-passe, leur autorité est d’ores et déja entérinée avant même que leur théorie soit valide.

Sorry, the comment form is closed at this time.