Une autre menace plane, dont on a peu entendu parlé. L’un des meilleurs moyens d’éviter le cancer est de consommer fruits et légumes en quantité. Or, les produits bio sont 10 % à 20 % plus chers que les autres produits ; on a donc tendance à acheter moins lorsqu’on passe au bio.
Si vous réduisez la consommation de fruits et légumes de votre enfant de seulement 0,03 grammes par jour (soit l’équivalent d’un demi grain de riz) en optant pour des produits bio plus coûteux, le risque global de cancer augmente. Achetez ne serait-ce qu’une pomme de moins tous les vingt ans parce que vous êtes passé au bio et la santé de votre enfant en pâtira.
Je n’ai pas l’intention de dissuader d’acheter bio. J’estime simplement qu’il est nécessaire de connaître les différentes versions d’une histoire.
Prenons un exemple qui a fait la couverture des plus grands magazines et journaux du monde : la situation désespérée de l’ours polaire. On nous dit que le réchauffement planétaire rayera cette animal majestueux de la surface de la terre. Or, on passe sous silence le fait que ces quarante dernières années – alors que les températures ont augmenté –, la population mondiale d’ours polaires est passée de 5.000 à 25.000 individus.
Pour sauver ces créatures, les militants et les médias exhortent à la réduction des émissions de dioxyde de carbone. Alors, faisons le calcul. Imaginons que tous les pays du monde – y compris les Etats-Unis et l’Australie – signent le Protocole de Kyoto et réduisent leurs émissions de CO2. Prenons par exemple la population de 1.000 ours la plus étudiée, qui vit dans la partie occidentale de la baie d’Hudson. Combien d’ours sauverions-nous par an ? Dix ? Vingt ? Cent ?
A l’heure actuelle, nous sauverions moins d’un dixième d’un individu.
Si nous tenons réellement à sauver des ours polaires, il y a plus simple et plus efficace : interdire de les chasser. Chaque année, 49 ours sont tués rien que dans l’ouest de la Baie d’Hudson. Alors, n’est-il pas plus judicieux d’empêcher la mort de 49 ours par an de cette façon que de dépenser des milliards de dollars pour un effet dix fois moindre ?
Entre la promotion de l’alimentation bio et les déclarations sur la disparition imminente des ours polaires, les médias nous bombardent d’avertissements peu objectifs. Le réchauffement mondial figure en tête de liste des préoccupations urgentes, suivi par le terrorisme, les pesticides et la disparition de la biodiversité – et la liste semble ne jamais finir. Pendant ce temps, nous sommes conscients des conditions terribles dans lesquelles vit la majorité de la population mondiale : on compte plus d’un milliard de pauvres, deux milliards de personnes sans électricité et trois milliards sans eau potable ni système sanitaire.
La majeure partie de mon travail consiste à donner du sens à ces avertissements planétaires. Je m’efforce de faire la part des choses et de déterminer quels signes sont inquiétants et à quel moment il convient d’agir.
Cela vous surprendra peut-être, mais je suis d’avis qu’il ne faut pas tout résoudre immédiatement. Si un problème donné ne trouve pas de solution satisfaisante, il vaut mieux dans un premier temps se pencher sur un autre problème. Après tout, quand on ne sait pas de quoi sera fait le jour même, il semble difficile de s’inquiéter des températures des décennies à venir.
La situation s’est grandement améliorée dans le monde en développement aussi bien que dans le monde développé. Ces cent dernières années, les scientifiques ont remporté de nombreuses batailles contre les maladies infectieuses, au point que c’est désormais la pauvreté qui explique l’absence de traitement. L’espérance de vie mondiale était de 30 ans en moyenne en 1900, contre 68 ans aujourd’hui.
De nos jours, les denrées alimentaires sont abondantes et abordables, en particulier dans le monde en développement où la disponibilité en calories a augmenté de 40 % par personne en 40 ans, et où le prix des aliments a été réduit de plus de moitié. Par conséquent, la proportion de personnes affamées dans le tiers-monde est passée de 50 % en 1950 à moins de 17 % aujourd’hui, tandis que les revenus ont plus que triplé partout dans le monde.
Peut-être plus important encore, on s’attend à ce que toutes ces tendances positives perdurent. Les Nations Unies estiment que l’espérance de vie moyenne atteindra 75 ans avant le milieu du siècle et que la proportion de ceux qui souffrent de la faim chutera en dessous de 4 %.
D’ici la fin du siècle, les revenus seront six fois plus importants dans les pays industrialisés et douze fois plus importants dans les pays en développement – en 2100, l’individu lambda du monde en développement sera plus riche que l’Américain ou l’Européen moyen d’aujourd’hui. Le nombre de pauvres chutera d’un milliard à moins de cinq millions.
Cela ne signifie pour autant que nous devons cesser de nous soucier du futur. Arrêtons plutôt de paniquer et mettons-nous à réfléchir calmement pour être sûrs de nous pencher sur les bonnes questions. Si les alertes entraînent chez les riches occidentaux une certaine culpabilité, elles ne nous permettent pas de comprendre correctement la situation. Il est donc nécessaire d’entendre tous les sons de cloche.
147 réponses à “Alertes planétaires”
A lire de toute urgence in Le Figaro :
Moins de mycotoxines dans le maïs OGM
Ou l’on découvre que le maïs OGM est moins cancérigène que maïs le « naturel » (si ce mot pour les productions humaines a un sens !).
Que M. Lomborg appelle à ne pas céder aux angoisses irrationnelles du moment est fort louable et je le suis bien volontiers dans cette voie.
Mais qu’il explique qu’une pomme de plus ou de moins en vingt ans pourrait être la cause d’une maladie essentiellement multi-factorielle, me semble être du même acabit que ce qu’il dénonce, c’est à dire : une ânerie.
Heureusement que, comme moi, vous avez noté scrupuleusement toutes les pommes que vous avez mangées depuis votre naissance, vous allez pouvoir vérifier et compenser. Ouf ! Sauvé !!!
#2 Pour moi il est clair que l’exemple de la pomme est une réponse en forme de caricature.
Surtout qu’il n’a rien dit de tel.
Ah si, il le dit :
Mais oui, évidemment il dit ça pour caricaturer, mais il laisse un point d’entrée à la critique.
Les prédictions des Nations Unies qu’il cite sur l’amélioration du bien-être des pauvres pour la fin du siècle restent des … prédictions bien orgueilleuse, car, la conjugaison des verbes au futur dans ses phrases, est une répétition studieuse et stupide de ce que lui dit l’autorité onusienne, même si l’avenir venait à lui confirmer ses visions.
Hors, cette technique du parler au futur est une des marques de fabrique, si ce n’est LA marque de fabrique des prophètes du GIEC, lesquels, sont, comme chacun le sait, dépendants de l’O.N.U.
Technique du parler qui, en vérité, induit en erreur le citoyen lambda, et ansi, transfère une information objectivement fausse dans son cerveau qu’il identifie pourtant comme vraie…
Quand la science love avec l’idéologie, elle montre qu’elle tend à se dépouiller petit à petit de son objectivité, et donc, de ce qui la définit en tant que science avec le véritable risque de devenir l’ombre de ce qu’elle fut, autrement dit, un fantôme qui errerait dans les décombres de ses productions présentes et futures.
Gorsky, quel charabia… redevient simple.
A lire dans la même veine que mon premier post :
Rapeseed biofuel ‘produces more greenhouse gas than oil or petrol’
Article du Times. Les écolos devront bientôt être transformer en combustible pour économiser le pétrole, les biocarburants ne faisant plus l’affaire (ce que tout le monde savaient sauf les écolos, bien sur).
@ curieux ; le problème que je tente de montrer est, selon moi, la « dénaturation » de la sémantique scientifique lorsque cette dernière vient à être influencée, indirectement ou directement, par une idéologie et plus particulièrement le positivisme.
Dans le même ordre d’idée que 8
http://www.netbois.com/info/info.php?artc=2905
@ gorsky,
contre :
Une seule méthode, des faits, encore des faits, toujours des faits.
C’est très efficace.
Un autre exemple parlant de Lomborg (transposé à la France): chaque année, plus 5.000 personnes meurent sur les routes (et des dizaines de milliers d’estrophiés). On réduit la vitesse max à 10km/h il n’y a aura pratiquement plus de mort.
Ce que veulent faire les écolos avec le CO2 revient au même: un raisonnement simpliste qui ne tient compte que des inconvénients, jamais des avantages.
Pour les morts sur les routes, tu es sérieux ?
A partir de 65 km/h tout choc est mortel.. Il suffit d’un face à face de 2 voitures à chacune 33 km/h pour que ca soit fatal.
En allemagne, malgré les autobahns illimitées (2/3 des autoroutes là bas) et une vitesse sur RN à 100 km/h, ils ont moins de victimes.
1/ Je ne comprend pas ou miniTax veut en venir.
2/ Aujourd’hui la France fait parti des « bons élèes » pour la sécurité routière.
3/ Ton exemple est faut : dans Un choc à 65 Kmh on passe de 65 km/h à zéro, dans ton exemple on passe de 33 km/h à zéro.
Avec E=1/2mv2, groooooos écart !
J’aurais du préciser : 33 = la vitesse au contact, les vitesses s’additionnent dans un face à face.
Sinon je suis d’accord avec la logique du texte de départ : chercher ce qu’il y a de plus efficace, ne pas se tromper de cible.
@ 13 et 14
Pour aller dans le sens de Minitax et même plus loin…
Si on passe la vitesse maxi à 0 km/h, il n’y a plus aucun mort.
Plus de CO2 non plus.
C’est super, ça s’appelle le XIXe siècle…
Ok bien vu !
Pour DM, non; dans un choc frontal tu passe bien de 33 Km/h à 0 Km/h, c’est l’équivalent de rentrer dans un mur à… 33 km/h, pas à 66 km/h.
@DM et Curieux…. tout dépend de la masse et de la déformation respective des véhicules lors du choc.
En supposant que les deux véhicules aient une masse identique, une structure déformante identique et que la surface de contact soit la même (et perpendiculaire au choc)… alors Curieux aurait raison.
Si c’est une deuch indéformable contre un 36T indéformable, alors la deuch va passer de 33 Km/h…. à -33 Km/h (ou presque…) 😉
Ceci dit, dire que lors d’un choc frontal les vitesse s’additionnent est évidement faux.
Il y a beaucoup d’idées simpliste qui circulent, et qui ne sont pas forcément vraies… comme par exemple que si l’on rajoute du CO2 dans l’atmosphère, l’effet de serre augmente proportionnellement…. 😉
… désolé…. ais pas pu résister…. 😉
Evidement, pour pouvoir faire simple et en 3 lignes, toutes conditions équivalentes.
J’aurais dû le rajouter 😉 !
#18 « Ceci dit, dire que lors d’un choc frontal les vitesse s’additionnent est évidement faux. »
Oh que si c’est exact cinématiquement !
A 65 km/h contre une voiture à l’arrêt, ou à 45 km/h contre la même voiture allant à 20 km/h, ou encore chacune à 32.5 KM/H c’est pareil cinématiquement.
L’énergie cinétique déployée sera plus faible si les vitesses sont égales dans le deuxième et troisième cas…
Il fallait préciser de quoi on parlait.
Vrai cinématiquement pour la composition des vitesses.
Faux dynamiquement pour les énergies (à cause du carré de la vitesse).
Maintenant ce qui est dangereux est l’accélération (enfin la déccélération brutale). C’est ça qui tue si la voiture ne se déforme pas pour absorber l’énergie cinétique.
Ce qui tue aussi, c’est d’avoir à payer une vignette verte pour luter contre un danger inexistant…
Ca, ça tue…
Non ?
Cordialement.
Murps
Même pas…(pour la cinématique) dans le cas qui nous intéresse, le seul référentiel qui compte est le référentiel terrestre…. et dans ce référentiel les deux véhicules sont bien à 33 km/h, et aucune addition de vitesse n’a de sens, choc frontal ou non…(en fait, dans le cas du choc frontal, le module de la composante des vecteurs vitesses des deux véhicules…. est égal à 0…. 😉 cette composante, sans grand sens, représenterait le mouvement d’un objet théorique composé des deux véhicules…)
Seulement si l’on prend pour référentiel l’une des voiture (qui est donc immobile dans ce référentiel….) alors l’autre véhicules aura une vitesse approximative de 66 Km/h (la correction relativiste étant quasi-nulle)… et le terrain se déplacera de 33 Km/h par rapport au véhicule immobile…
Amusant…. mais pas très utile…. 😉
On va dire que c’est la minute de récréation du docteur Cyclopède…. histoire d’alléger les débats…. 😉
cinématiquement quesaco ?
Par ce que quand tu passe de 66 km/h à 0 au lieu de de 33 km/h à 0, tu doit dissiper 4 fois plus d’énergie !
Alors cinématiquement parlant je ne monte pas dans ta voiture !
@ laurent,
Bien jolie même si c’est inutile…
#18 Euh pourquoi c’est faux stp? Deux voitures à 2km/h en choc frontal, c’est pareil qu’une voiture à 4 km/h contre un arbre.
2 et 2 ne font plus 4 maintenant ?
Where’s the bug ? (et ne me dis pas que tu appliques la cinématique relativiste hein 😉 ).
#24 parce que comme l’a expliqué Curieux, si tu suppose que tes 2 véhicules sont strictement identique (et sujets aux mêmes déformations) et se heurtent parfaitement en face… par exemple par le pare-choc…. les deux pare-chocs vont rester exactement au même endroit après le choc…. exactement comme si chacun des véhicules avait heurté un mur à la vitesse à laquelle il roulait (soit à 2 Km/h).
….. ce n’est donc pas du tout pareil à une voiture heurtant un arbre à 4 Km/h
les valeurs « 2 » que tu donne sont des modules de vecteur vitesse, dont l’addition n’a aucun sens (la composition de deux vecteurs ne se réduit pas à l’addition de leurs modules…. et il n’y a aucune raison physique particulière de composer les vecteurs vitesses de deux mobiles indépendants….).
J’ai peut être rapporté une idée non vérifiée.
Mais cela me semblait de bon sens de dire qu’un véhicule roulant à 100 rencontrant un mur aura le même effet qu’un véhicule roulant à 50 rencontrant un mur avancant en sens inverse à 50.
Les quantités de mouvement s’additionnent. Mais effectivement pas les énergies.
En fait ce 65 km/h vient des crashs tests.
Et c’est vrai qu’une voiture contre un mur ce n’est pas la même chose qu’une voiture contre une autre voiture..
http://www.msr.lu/mmp/online/w…..06_FR.html
L’explication complète :
http://www.cg67.fr/generique/t…..asp?id=214
Jolie est inutile avais-je dit ?
Pas si sur !
En même temps ca fait 14 ans que je n’ai pas fait de cinétique..
Même les idées simples amènent à des débats, alors l’effet de serre..
Pour relancer le débat sur le réchauffement, qui est somme toute l’objet de ce blog, je me suis posé la question suivante, à quoi sert (ou prouve) le rapport du Giec.
Ce rapport, contre tout attente démontre de manière quasi certaine que les réchauffements courts (de l’ordre de qlq centaines d’années) ne doivent rien à l’effet de serre (CO2 et H2O inclus) !
En effet ce que montre TOUTES les modélisations du Giec est que si un effet de serre existe, son médiateur et moteur sont les basses couches de l’atmosphère. Hors les faits sont têtus, aucune mesure ne montre un réchauffement de la troposphère et, plus significatif encore à l’équateur, qui devrait être sa partie la plus chaude, on constate un refroidissement de celle-ci.
C.Q.F.D.
#29
http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/R…..t_Ch03.pdf
Page 269 : les températures de la Troposphères sont clairement indiquées en hausse, y compris à l’équateur.
Quelles sont tes sources ?
Bah oui, c’est ce qu’on appelle un choc frontal. Pfff, il faut tout t’expliquer.
On parle en première approximation bien sûr parce que quand tu heurtes de face une autre voiture, pas besoin de faire polytechnique pour savoir qu’il vaut mieux être dans une frontera avec pare-buffle que dans une twingo. Même un vendeur de bagnole bac-3 le sait (il me l’a même expliqué quand j’ai voulu acheter une voiture pour ma femme 😉 ).
S’il faut donner la fiche technique détaillée de ce qu’on va heurter, entre un 10 tonnes et une deuche, entre un bouleau de 2 ans et un platane centenaire, entre un muret de pierraille et une façade en béton armé, on s’en sort pas.
#30, DM, ça fait presque 10 ans que la troposphère ne se réchauffe PLUS.
Comme démenti de l’effet de serre, ya pas mieux.
Une étude qui met en évidence la relation entre l’insolation estivale de l’hémisphère Nord et, quelques milliers d’années plus tard, le climat en Antartique, y compris la concentration en GES :
http://www.cea.fr/le_cea/actua…..ntarctique
Ah voilà qui est intéressant, les écolos auraient dû faire interdir les 4×4 il y a 360 000 ans pour sauver les ours blanc.
Well, on ne lève jamais assez tôt !
Rapport à #20 (ce que j’ai dit plus haut)
Et sans vouloir offenser qui que soit ni avoir l’air d’insister lourdement…
Je maintiens ce que j’ai dit (avec davantage de précisions qui étaient implicites dans #20) :
En considérant des mouvements rectilignes uniformes sur la même droite, et deux véhicules parfaitement identiques.
Je note Vitesse véhicule a par rapport au labo = Va/L
Vitesse véhicule b par rapport au labo = Vb/L
Vitesse véhicule a par rapport au véhicule b = Va/b
Si Va/L = 65 km/h et Vb/L = 0 Km/h
Alors Va/b = 65 Km/h
Si Va/L = 32,5 km/h et Vb/L = 32,5 Km/h
Alors Va/b = 65 Km/h également !(avec vectoriellement Va/L= – Vb/L of course)
Je précise 2 véhicules « parfaitement identiques » pour le choc qui viens après. Un choc contre un mur peu déformable n’est pas pareil que contre un véhicule fait pour se déformer et absorber l’énergie.
Par contre dynamiquement le deuxième choc (celui à 2 fois 32.5 km/h) est moins violent car moins énergetique.
Donc c’est pas équivalent énergétiquement, mais ça l’est cinématiquement (cinématiquement, c’est à dire en ne considérant que les vitesses, ce qui est la définition de la cinématique…).
C
Rapport à #20 (ce que j’ai dit plus haut)
Et sans vouloir offenser qui que soit ni avoir l’air d’insister lourdement…
Je maintiens ce que j’ai dit (avec davantage de précisions qui étaient implicites dans #20) :
En considérant des mouvements rectilignes uniformes sur la même droite, et deux véhicules parfaitement identiques.
Je note Vitesse véhicule a par rapport au labo = Va/L
Vitesse véhicule b par rapport au labo = Vb/L
Vitesse véhicule a par rapport au véhicule b = Va/b
Si Va/L = 65 km/h et Vb/L = 0 Km/h
Alors Va/b = 65 Km/h —–> choc à 65 km/h
Si Va/L = 32,5 km/h et Vb/L = 32,5 Km/h
Alors Va/b = 65 Km/h —–> choc à 65 km/h également !
(avec vectoriellement Va/L= – Vb/L of course)
Je précise 2 véhicules « parfaitement identiques » pour le choc qui viens après. Un choc contre un mur peu déformable n’est pas pareil que contre un véhicule fait pour se déformer et absorber l’énergie.
Par contre dynamiquement le deuxième choc (celui à 2 fois 32.5 km/h) est moins violent car moins énergetique.
Donc c’est pas équivalent énergétiquement, mais ça l’est cinématiquement (cinématiquement, c’est à dire en ne considérant que les vitesses, ce qui est la définition de la cinématique…).
Ca revient à ce que j’ai dit en #20, non ?
Mais nul part je ne vois l’utilité de la correction du gamma relativiste en « un-sur-racine-de-un-moins-vé-deux-sur-cé-deux », car les vitesses sont très inférieures à c.
Je ne veux pas provoquer un incident en cette fin de journée de travail (pareil pour tout le monde, il est vrai…) mais je vois pas ou je me suis planté dans ce raisonnement…
Cordialement, tous…
PS : promis j’arrête de polluer la le forum de climatologie avec de la méca Newtonienne, Msieu le modo, frappez pas…
Murps
Erreur de manip si on pouvait retirer le post #35 et celui ci.
Avec mes excuses.
Merci
Murps
Et tu a changé de référentiel (Le référenctiel L et les référentiels a et b sont différents), j’ai traité ce cas… relis mon commentaire…
On pourrait aussi trouver un référentiel ou la vitesse du véhicule a serait de 36367 Km/h et celle du véhicule b de 36301 Km/h… cela ne donnerait pas plus d’explications sur la violence du choc et serait tout aussi inutile…
Pour la correction relativiste… c’était bien entendu un trait d’humour… (désolé j’avais oublié le smiley de rigueur…)… bien que…. on peut aussi trouver un référentiel ou la vitesse des deux véhicules est relativiste…. 😉
En me relisant, je vois que je ne suis pas assez clair (sur ce que le changement de référentiel implique)
Pour mieux expliquer les choses, dans le référentiel du véhicule a, ou le laboratoire L se déplace à 32,5 km/h (ou inversement ou le référentiel se déplace suivant une vitesse constante de 32,5 Km/h par rapport au référentiel du labo)…. suivant l’exemple #36, le véhicule a est immobile, et le véhicule b se meut à 65 km/h, le choc fait passer le véhicule a de 0 Km/h…. à 32,5 Km/h (même vitesse que le labo L), son différentiel de vitesse avant et après le choc est de 32,5 Km/h (comme dans tout autre référentiel…)… ce QUI N’EST PAS DU TOUT équivalent, ni énergétiquement, NI CINEMATIQUEMENT a un différentiel de vitesse de 65 Km/h entre avant et après le choc. (cas du véhicule a qui heurte un mur à 65 km/h)
… j’espère, que c’est plus clair pour Murps…
#39 n’est pas clair. Vous auriez du préciser les référentiels auxquels vous faites allusion, il y en a 3 : voiture A, Voiture B, Labo.
Sinon, j’ai beau relire, je ne comprends pas…
Quand à #36, il n’y a aucune erreur sur mon explication cinématique.
Donner une vitesse n’a de sens que par rapport à un référentiel (qu’on suppose par ailleurs Galiléen, histoire de ne pas se prendre la tête…).
Il n’en est pas moins exact que dans les deux cas que je cite, un observateur situé dans le véhicule A, aura l’impression de se jeter sur le véhicule B à 65 Km/H.
On dira ce que l’on veut mais, dans les deux cas, le choc a lieu à 65 km/h !
Sinon, on ne respecte pas la loi vectorielle de composition des vitesses qui s’applique immédiatement ici.
Et je n’ai pas changé de référentiel : dans les deux cas, j’ai bien Va/b, soit la vitesse de A par rapport à celle de B.
Dans tous les cas, un observateur situé dans A ne saurait dire si :
– c’est lui qui roule vers B à 65Km/h avec B à l’arrêt
– ou si c’est B qui roule vers lui à 65 km/h avec A immobile.
Par contre là ou je me suis effectivement planté, dans l’enthousiasme de la discussion c’est que j’ai dit que les deux cas étaient différents dynamiquement.
En fait, c’est pareil !
Mon erreur a été de calculer l’énergie cinétique par rapport au laboratoire qui est supposé fixe dans les deux cas. Argh !
En réalité il faut calculer l’énergie cinétique par rapport à l’autre véhicule. Et dans les deux cas, cela fait 1/2mv2 !
L’énergie cinétique dissipée pendant le choc sera la même dans les deux cas.
Rigoureusement.
Il y a donc équivalence parfaite cinématiquement et dynamiquement des deux phénomènes et heureusement : sinon cela voudrait dire qu’on pourrait fabriquer de l’énergie simplement en changeant de référentiel !
Je suis absolument certain de mon coup.
A moins qu’on ne parle pas de la même chose…
Cordialement.
Murps
Tu est absolument certain de ton couP…. et tu te plante complètement….
Quelque soit le référentiel, en choc frontal c
Erreur de manip pour 41….. désolé….
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Tu est absolument certain de ton coup…. et tu te plante complètement….
Quelque soit le référentiel, en choc frontal, la différence de vitesse de chaque véhicule entre avant le choc et après le choc sera de…… 32,5 Km/h
– Si tu prend le labo comme référentiel…. c’est évident (les deux voitures à 32,5 Km/h avant le choc et à 0 Km/h après le choc…. et tu peux calculer l’énergie cinétique perdue en prime….)
– Si tu prend le véhicule a comme référentiel, le labo se déplace à 32,5 Km/h et le véhicule b à 65 Km/h avant le choc. Après le choc, les deux véhicules (ainsi que le labo) se déplaceront à 32,5 Km/h dans ce référentiel….. le vehicule a sera donc passé de 0 à 32,5 Km/h, et le véhicule b de 65 Km/h à 32,5 Km/h (comme le labo).
– Lycée de versaille si prend le véhicule b comme réfférentiel
Le fait que le vecteur différence des vecteurs vitesses des deux véhicules a pour module 65 Km/h ne change rien à l’affaire et à la justesse de ce qui est écrit au-dessus….
(et ça n’a aucune influence sur aucune énergie cinétique…. en fait l’énergie cinétique du complexe formé par les deux véhicules s’obtient en additionnant les deux vecteurs vitesse, pas en les soustrayant, ce qui donne une vitesse nulle, et donc une énergie nulle… et donc nous intéresse nullement… 😉
Tu peux faire la même chose avec un véhicule à 65 Km/h contre un mur, et tu verra que dans tous les cas (référentiel du véhicule ou du mur), la différence de vitesse du véhicule avant le choc sera différente de 65 Km/h à la vitesse après le choc…. et l’énergie cinétique dissipée donc 4 fois plus importante que pour le cas du choc frontal.
Je ne peux pas faire plus clair….. donc si tu ne comprend toujours pas…. j’abandonne… faudra revenir aux bases de la géométrie avant de te lancer dans la cinématique…
#32
Si on prend l’interval 1985-1995 sur le graphique dans ton lien, on retrouve la même chose, en plus prononcé pour les variations.
Ca ne prouve rien. Il faut voir ca sur une plus longue période.
Nous verrons bien d’ici 5 ans.
« Quelque soit le référentiel, en choc frontal, la différence de vitesse de chaque véhicule entre avant le choc et après le choc sera de…… 32,5 Km/h »
A va à 32.5 km/h vers le point de rencontre.
B idem.
A et B sont à équidistance de ce point, à x mètres.
Au bout de combien de temps vont -ils se recontrer ?
Le même temps que si 1 seul véhicule se déplacait vers l’autre fixe.
??????
#43
Pour ceux qui ne sont pas bien réveillé (moi y compris) :
On trouve la même stagnation apparente sur 10 ans entre 85 et 95 pourtant globalement la tendance est à la hausse.
Donc pour les 10 dernières années la stagnation apparente ne prouve rien.
#44
Je précise : Le même temps que si 1 seul véhicule se déplacait à 65 km/h vers l’autres restant immobile.
Murps & DM vous m’épatez…
Discuter à n’en plus finir sur une évidence, vous devez avoir de sérieux problèmes pour comprendre le (non) réchauffement climatique.
Dernière tentative.
Sur la Terre (en version compliqué, à ne pas utiliser, dans le référentiel Terre) l’énergie cinétique du véhicule A (33km/h) est de 1/2.m.118,8 m/s. Ni plus ni moins.
Que cette énergie cinétique soit dissipé dans un mur ou une autre auto n’a aucune importance.
#42 n’est pas clair.
La phrase « Quelque soit le référentiel, en choc frontal, la différence de vitesse de chaque véhicule entre avant le choc et après le choc sera de…… 32,5 Km/h »
n’a pas de sens !
On a la vitesse qu’on veut en choisissant son référentiel !
Et donc l’énergie cinétique que l’on veut également.
Pour que tout cela ait un sens, il faut calculer l’énergie cinétique du système complet (véhicule A + véhicule B) dans le référentiel barycentrique de ce système (que j’appelle « Rg »).
Si les véhicules sont à une distance « L » l’un de l’autre à l’instant t et se déplacent l’un par rapport à l’autre à la vitesse Va/b = V alors
le barycentre est à :
L.(Ma/(Ma+Mb)) du véhicule B et
L.(Mb/(Ma+Mb)) du véhicule A
Les vitesses sont :
Va/Rg = V.((Mb/(Ma+Mb)) et
Vb/Rg = V.((Ma/(Ma+Mb))
Les énergies cinétiques dans Rg sont :
Ea = 1/2 Ma (V.((Mb/(Ma+Mb))) ^2 et
Eb = 1/2 Mb (V.((Ma/(Ma+Mb))) ^2
L’énergie cinétique totale du système est donc dans Rg
E = 1/2 V^2 ( (Ma.Mb^2+Mb.Ma^2/(Ma+Mb))^2 )
Et il n’y a aucune erreur…
D’ailleurs si Ma>>Mb (cas d’une voiture B contre un mur, par exemple…)
On a
E = 1/2 Mb V^2
Si Ma = Mb = M (véhicules identiques)
E = 1/4 M V^2
Si comme vous le dites les énergies étaient nulles avec deux véhicules se télescopant, il n’y aurait jamais de morts, ça serait bien…
Dites mois dans quelle partie je me trompe, ce qui peut évidemment m’arriver, mais ça fait tout de même un moment que je pratique la méca classique.
Cordialement.
Murps
#47
Tu ne réponds pas à la question posée..
Fais le calcul et dis ce qui ne va pas !
20 km entre A et B
20 km/h chacun.
Ils se rencontre au milieu au bout de 30′.
40 km/h pour le véhicule A et 0 pour le B.
Ils se rencontrent au bout de 30′ également.
Quelle énergie a t-il fallu pour effectuer ce parcours des 2 manières ?
Oui DM… et alors?
En quoi le temps entre la situation initiale et le choc a-t-elle la moindre influence sur l’énergie dissipée?
Pour répondre à ta question, dans un monde sans frottements (ni dans l’air ni des pneus sur la route), l’énergie qu’il à fallu pour effectuer le parcours est nulle dans les deux cas (vitesse constante)…
La seule transformation d’énergie à lieu lors du choc ou l’énergie cinétique du véhicule (qui ne dépend que de la différence de SA vitesse entre avant et après le choc) est dissipée dans la déformation des véhicules et dans les frottements (avec la route et avec l’autre véhicule)
Pour une nième tentative de simplification (en me parjurant… donc…), et pour revenir à la cinématique…
Supposons un laboratoire dans le vide, et deux sphères A et B indéformables. Il n’y a aucune dissipation d’énergie par frottement ou déformation…. on est dans un cas de pure cinématique, et les quantitées de mouvements peuvent donc être utilisées.
1) Les deux sphères sont sur la même trajectoire linéaire en sens opposé, à 25 Km/h. Quelle est le module de la vitesse de la sphère A après le choc?
2) La sphère A est sur une trajectoire orthogonale à un mur (ou un objet de masse infinie… au choix…) a 25 Km/h. Quelle est le module de la vitesse de la sphère A après le choc?
Répondez à ces deux questions, et il sera alors évident que cinématiquement ET énergétiquement, la situation de deux voitures se rencontrant en choc frontal à 25 Km/h n’a rien à voir avec la situation d’une voiture rencontrant un mur à 50 Km/h.
Maintenant que je me suis parjuré…. il va me falloir un double armagnac pour expier…. puis-je espérer ne pas sombrer dans l’alcoolisme? 😉