Inondations en Afrique: la crise humanitaire s’aggrave

[La cause de ces désastres, que tout le monde aurait facilement devinée, est évoquée à la fin de l'article de l'AFP]
NAIROBI (AFP) – Des pluies continues et la lenteur des secours aggravent la crise humanitaire provoquée par les inondations catastrophiques qui frappent une vingtaine de pays africains, affectant plus de 1,5 million de personnes, ont averti les organisations humanitaires.Les pires inondations depuis plus de 30 ans touchent désormais 22 pays du continent africain d'ouest en est et ont causé la mort d'au moins 300 personnes, un bilan provisoire compte tenu de la difficulté d'accès aux zones sinistrées et qui pourrait s'alourdir au regard du risque croissant d'épidémies.

Crue de la rivière Aswa en Ouganda le 24 septembre 2007

Le nombre des sinistrés a augmenté en Ethiopie, au Niger et au Soudan, trois pays où ils sont désormais près de 800.000, a indiqué lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Le plus grand pays d'Afrique, le Soudan, balayé par plusieurs vagues de pluies torrentielles, paie le plus lourd tribut avec 100.000 nouveaux sinistrés recensés, portant le bilan total à 500.000, selon OCHA.

L'organisation onusienne a déploré que l'appel d'urgence de 20 millions de dollars lancé fin août pour une aide aux sinistrés soudanais avait été boudé par les donateurs. Un million de dollars seulement a été récolté.

En Ethiopie, de nouvelles précipitations ont touché la région de Gambella (ouest, frontalière du Soudan), inondant les villages et les champs, a rapporté à l'AFP la porte-parole d'OCHA, Elisabeth Byrs. "La rivière Wabishebelle a débordé et son niveau continue d'augmenter tous les jours", a-t-elle ajouté. Pour la deuxième fois depuis le début de la saison des pluies, la ville de Gambella a été inondée.

Les populations dont l'économie est directement liée à la rivière et celles qui possèdent du bétail, incapable de se nourrir dans les prés inondés, sont durement touchées par la catastrophe. Elle affecte désormais 226.000 personnes en Ethiopie, dont 70.860 déplacés.

En Ouganda, quelque 400.000 personnes nécessitent une aide humanitaire dans le nord du pays frontalier du Soudan, une aide entravée ces derniers jours par de nouvelles précipitations qui rendent les routes difficilement praticables.

Le Kenya a de son côté lancé un programme de travaux structurels de 97 millions de dollars, en partenariat avec la Banque mondiale, destiné à "créer des digues, canaux et voies d'eau afin de contrôler les courants qui se jettent dans la rivière Nzoia", responsables des inondations.

En Afrique de l'Ouest, région en majorité sahélo-saharienne plus habituée à la faiblesse des pluies, le bilan s'est également aggravé.

Au moins 33 personnes sont mortes au Burkina Faso depuis août, selon les autorités, tandis qu'au Bénin plus de 2.000 personnes ont été sinistrées et 80% des terres cultivées inondées dans le nord du pays depuis la mi-septembre. Les inondations qui ont détruit récoltes et provisions et endommagé les infrastructures font désormais craindre des pénuries alimentaires ainsi qu'une aggravation du risque d'épidémies.

Mardi, l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a assuré mobiliser toutes ses ressources pour "évaluer sur le champ les dégâts causés par les inondations aux agriculteurs (…) et pour mobiliser des ressources afin de les aider à reprendre leurs activités agricoles".

"La possibilité que les récentes inondations soient la conséquence du changement climatique me préoccupe au plus haut point", a ajouté à Rome le dirigeant de la FAO Jacques Diouf dans un communiqué. L'organisation estime qu'environ 12 millions de dollars sont nécessaires pour venir en aide aux communautés agricoles ayant souffert des inondations en Afrique de l'Ouest et en Afrique orientale

Source

1.  Curieux | 27/09/2007 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

La cause de ces désastres, que tout le monde aurait facilement devinée

Heu, tout le monde n’est pas d’accord ainsi in Le Monde, à la question :
Peut-on impliquer le réchauffement climatique dans cette situation ?
Serge Janicot ne distingue encore aucune « réponse cohérente des modèles climatiques » pour l’Afrique de l’Ouest.

Serge Janicot, climatologue et directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement

2.  jaduret | 27/09/2007 @ 21:53 Répondre à ce commentaire

IL existe une théorie qui lie la couverture nuageuse à l’intensité de l’activité solaire. Plus elle baisse, plus il y a de nuage. La théorie s’arrête là. On a cependant jamais vu de pluie sans nuages… Or il se trouve que l’indice IRS de mesure de l’activité solaire est à un point bas du cycle (http://www.hexagonemeteo.fr). Le résultat est simple: été pourri et humide, mousson violente, inondations en Afrique. Et si le soleil jouait un rôle clef dans le climat de la terre… J’aimerai savoir combien de modèles tiennent compte de ce type d’information. Déjà qu’ils ne modélisent pas le rôle des nuages…

3.  Curieux | 27/09/2007 @ 23:48 Répondre à ce commentaire

J’aimerai savoir combien de modèles tiennent compte de ce type d’information

Aucun ! les modélisateurs veulent passer à la télé !
Mais sans risque, alors il jouent les Madame Soleil 😆 avec des prévisions à 2100, date à laquelle même les nouveaux nés de l’année seront au minimum gâteux.

4.  miniTAX | 28/09/2007 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

#2 les cycles solaires durent 11 ans. La baisse dont tu parles concernes la fin du cycle 23. Mais les modèles considèrent que le haut et le bas d’un cycle se compensent et qu’en moyenne, les variations solaires sur une échelle de temps climatologique de 20 ou plus sont négligeables (de l’ordre de 0,1W/m2 sur 50 ans soit au moins 5x plus faible que l’influence du CO2). Les effets indirects du soleil tels que les variations d’UV ou de rayons cosmiques sont considérés comme spéculatifs et ne sont pas intégrés. On ne sait pas bien DONC ça n’existe pas.

Ca permet de maintenir que les émissions de GES seraient la cause principale du réchauffement. Mais pour combien de temps encore ?

5.  gorsky | 28/09/2007 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

Si quelqu’un avait l’adresse du dirigeant de la FAO, M.Diouf pour lui poster en urgence une synthèse de la théorie de la sélection naturelle de Darwin, dans sa version la plus brute. Merci d’avance.

6.  miniTAX | 28/09/2007 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

#5 Je ne sais pas ce qu’est la théorie darwienne dans sa version la plus brute mais on peut aussi poster à M. Diouf cette somptueuse citation:

« Autrefois les intérêts engagés étaient beaucoup moins importants qu’aujourd’hui ; les inondations étaient acceptées comme des fléaux envoyés par la providence et passaient à peu près inaperçus au milieu de guerres, de pestes et de famines incessantes. Les populations d’ailleurs se plaignaient moins, parce qu’on eut pas écouté leurs plaintes, ni surtout songé à les indemniser ; enfin la presse n’existait pas, et personne dans le nord, ne s’inquiétait des inondations qui pouvaient se produire dans le midi. »

Source : Monsieur de Mardigny (Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées dans l’Ardèche) écrit en… 1858

7.  gorsky | 28/09/2007 @ 13:59 Répondre à ce commentaire

@ 6 ; Comprendre « dans sa version la plus brute » comme une note d’humour…

8.  gorsky | 28/09/2007 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

Par ailleurs, laisser entendre que la cause de ces inondations serait le RC comme le fait M.Diouf, sans aucune preuve, mais surtout sans qu’il connaisse lui-même les mécanismes complexes difficilement compréhensibles par les scientifiques du climat, donc à savoir les tenants et les aboutissants, revient à dire que ma humble personne soit en mesure de juger incompétente une personne comme « laurent » ou « minitax » ou « curieux » dont les connaissances sur le climat ne sont plus à montrer…
Par sagesse, donc par connaissance, il aurait été préférable que M.Diouf se taise en vertu d’ignorance, mais aussi que le journaliste de l’AFP fasse correctement son travail plutôt que d’empiler du copier-coller, ce qui est à la portée de n’importe quel enfant de 10 ans….

9.  vilveq | 28/09/2007 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

je peux lire que : « Les pires inondations depuis plus de 30 ans » .
Donc il y a eu aussi des inondations terribles il y a 30ans.
Or il y a 30ans il y avait bien un consensus scientifique indiscutable sur un refroidissement climatique global…
Ce serait amusant de retrouver des coupures de presse et déclarations de grands scientifiques d’il y a 30ans qui feraient le lien entre refroidissement global et inondations… lol

10.  miniTAX | 28/09/2007 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

#9 Vous exagérez là! Il y avait 30 ans, on parlait bien des « pires innondations » mais pas en Afrique. Et la menace était toute trouvée: le refroidissement global.

In Africa, drought continues for the sixth consecutive year, adding terribly to the toll of famine victims. During 1972 record rains in parts of the U.S., Pakistan and Japan caused some of the worst flooding in centuries. In Canada’s wheat belt, a particularly chilly and rainy spring has delayed planting and may well bring a disappointingly small harvest. Rainy Britain, on the other hand, has suffered from uncharacteristic dry spells the past few springs. A series of unusually cold winters has gripped the American Far West, while New England and northern Europe have recently experienced the mildest winters within anyone’s recollection.

As they review the bizarre and unpredictable weather pattern of the past several years, a growing number of scientists are beginning to suspect that many seemingly contradictory meteorological fluctuations are actually part of a global climatic upheaval. However widely the weather varies from place to place and time to time, when meteorologists take an average of temperatures around the globe they find that the atmosphere has been growing gradually cooler for the past three decades. The trend shows no indication of reversing.
Climatological Cassandras are becoming increasingly apprehensive, for the weather aberrations they are studying may be the harbinger of another ice age.

Source : Time Magazine, 1974.

11.  laurent | 29/09/2007 @ 2:56 Répondre à ce commentaire

Ce qui est amusant, c’est que les mémoires sont courtes et les références pas très précises « Les pires inondations depuis plus de 30 ans » sont très comparables aux inondations de 1988 (soit il y a un peu moins de 20 ans), qui avaient fait des gros dégâts au Nigeria, inondés une grande partie du Soudan, fait monter le Nil a des cotes records, fait déborder sur plusieurs dizaines de Km le Logonne et le Chari (dont les inondations s’étaient rejointes) et fait monter le niveau du Lac Tchad jusqu’à ce qu’il déborde dans les vallées fossiles du nord.
On peut retrouver les références dans la presse de l’époque… et dans quelques articles publiés dans des revues de l’IRD (ORSTOM à l’époque…).
J’aime particulièrement le « Elle affecte désormais 226.000 personnes en Ethiopie, dont 70.860 déplacés »… Au milieu de toutes ces approximations, on s’est amusé à compter les déplacés en Ethiopie 1 par 1???…. j’aimerai connaitre la genèse de ce chiffre (mais je m’en doute un peu… j’ai une petite expérience de la fabrication de chiffres en conseil des ministres dans certains pays)

12.  DM | 1/10/2007 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Le Time Magazine, une revue scientifique de renom n’est ce pas ?

13.  Abitbol | 1/10/2007 @ 13:28 Répondre à ce commentaire

Autant que les dizaines de titres quotidiens, hebdomadaires ou mensuels qui affirment que nous allons nous tordre sur le gril d’ici quelques temps…

14.  Curieux | 1/10/2007 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

J’adore la réponse # 12 de DM elle nous indique clairement que le débat est clos, le RC anthropique n’existe pas car AUCUNE étude scientique ne le démontre seuls des journaux et une administration onusienne en parle comme d’une réalité.

15.  DM | 1/10/2007 @ 16:01 Répondre à ce commentaire

Rien de rien ?
Je ne suis pas sur.. Le GIEC, lui même, en fait-il pas référence à des études précises et référencées ?

16.  Curieux | 1/10/2007 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

Sauf erreur, Le Giec utilise DES études parcellaires pour faire UNE prévision globale.

17.  Marot | 1/10/2007 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

L’IPCC compile les seules études qui lui paraissent pertinentes dans ses documents qui sont publiés bien après leur résumé, comprenne qui pourra.

Et quand, exaspéré, un homme science qui ne craint pas pour son avenir dit fortement son opposition aux dires de ce résumé, il n’en est pas tenu compte et il démissionne.

Quant aux autres, soucieux de leur carrière, de leurs crédits et parfois de leur réputation, ils se taisent.

18.  Kévin | 6/10/2007 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

Le problème ici, c’est que pendant ce temps-là, l’Afrique meurt pour de vrai. Et le vrai scandale, c’est que les médias propagent une forme de fatalisme impuissant qui sous-tend que l’Afrique est condamnée à cause du vilain réchauffement climatique. Bien évidemment, ces « prêcheurs de l’apocalypse » n’imaginent pas une seule seconde qu’une révolution technologique puisse changer les règles du jeu en Afrique (nucléaire, barrages, transports, santé, etc. )

19.  rincewind | 6/10/2007 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

Kevin, tres bien dit !

20.  Abitbol | 6/10/2007 @ 15:23 Répondre à ce commentaire

Note du discours du président de la République Tchèque à la conférence de l’ONU sur le changement climatique.

Vaclav Klaus

Distingués collègues, Mesdames et Messieurs,

En tant qu’hommes politiques responsables, nous savons que nous devons agir quand cela est nécessaire. Nous savons que notre devoir est de donner des réponses d’ordre public aux questions qui pourraient constituer une menace au peuple de nos pays. Et nous savons que nous devons former des partenariats avec des collègues d’autres nations quand un problème ne peut pas être confiné aux frontières nationales. Nous aider à le faire est l’une des principales raisons de l’existence des institutions tels que les Nations Unis.

Cependant, les politiciens doivent s’assurer que les coûts d’ordres publics qu’ils organisent, ne seront pas plus grands que les avantages réalisés. Ils doivent soigneusement considérer et sérieusement analyser leurs projets et initiatives. Ils doivent le faire, même si cela peut être impopulaire et même si cela signifie aller à contre courant des modes et du politiquement correct. Je félicite le secrétaire générale BanKimoon pour l’organisation de cette conférence et le remercie de nous donner une occasion de discuter cet important, mais jusqu’ici, partial débat des changements climatiques. Les conséquences de reconnaître ces changements comme réels, grands, imminents et causés par l’Homme seraient si énormes que nous sommes obligés d’y penser à deux fois avant de prendre des décisions. J’ai peur que cela ne soit pas le cas aujourd’hui.

Laissez moi soulever plusieurs point pour remettre la question dans un contexte sain :

1. Contrairement à l’artificielle et injustifiable perception créée à travers le monde, l’augmentation des températures globales a été – ces derniers années, décennies et siècles – très limitée par comparaison historique et pratiquement négligeable par son impact actuel sur les êtres humains et leurs activités.

2. La menace hypothétique liée au futur réchauffement global dépend exclusivement de prévisions très spéculatives, et non pas de l’indéniable expérience antérieure et de ses courbes et tendances. Ces prévisions sont basées sur des séries relativement courtes de données variables et sur des modèles provisionnels qui ne correspondent pas quand on tente de les appliquer aux développements passés.

3. Contrairement à beaucoup de proclamations auto certifiées et auto approuvées, il n’y a pas de consensus scientifique à propos des récents changements climatiques. Un l’observateur impartial doit accepter le fait que les deux côtés du débat – les croyants du rôle dominant de l’homme dans les récents changements climatiques, aussi bien que les défenseurs de l’hypothèse de leurs origines pour la plupart naturelles – donnent chacun des arguments assez forts pour être écoutés par la communauté non scientifique. Proclamer prématurément la victoire de l’un des groupe sur l’autre serait une tragique erreur et j’ai peur que nous soyons en train de la faire.

4. Il résulte de ce débat scientifique, qu’il y a ceux qui réclament une action imminente et ceux qui mettent en garde contre elle. Un comportement rationnel devrait dépendre de la gravité et de la probabilité du risque et sur l’importance des coûts pour l’éviter. En tant que responsable politique, en tant qu’économiste et en tant qu’auteur d’un livre sur l’économie du changement climatique, avec toutes les données et arguments disponibles à l’esprit, je dois conclure que le risque est trop limité, les coûts pour l’éliminer trop importants et l’application d’une interprétation fondamentaliste du « principe de précaution » une mauvaise stratégie.

5. Les politiciens – dont je ne fais pas partie – qui croient en l’existence d’un réchauffement global significatif et particulièrement ceux qui croient en son origine anthropogène reste divisés : certains d’entre eux sont en faveur de la réduction, laquelle signifie le contrôle global des changements climatiques (et sont prêts à mettre d’énormes quantités de ressources pour ce faire), tandis que d’autres se fondent sur l’adaptation, sur la modernisation et le progrès technique, et en particulier sur une augmentation de la richesse et du bien-être (et préfèrent dépenser de l’argent public là). La seconde option est moins ambitieuse et promet bien davantage que la première.

6. L’intégralité du problème n’est pas seulement sa dimension dans le temps, mais est plus qu’important dans son aspect spatial (ou régional) également. Cela est hautement approprié particulièrement ici, à l’ONU. Différents niveaux de développement, revenu et richesse en différents endroits du monde font que les solutions globales, universelles et coûteuses, seront injustes et en grande partie discriminatoire. Les pays déjà développés n’en ont pas le droit d’imposer un fardeau supplémentaire sur les pays moins développés. Dicter des normes ambitieuses et complètement inadéquates pour ces derniers est mal et devrait être exclues du menu des décisions politiques recommandées.

Mes suggestions sont le suivantes :

1. L’ONU devrait organiser deux GIEC parallèles et éditer deux rapports concurrents. Se débarrasser de ce monopole partial est une condition sine qua non pour un débat efficace et rationnel. Fournir une même ou comparable aide financière aux deux groupes des scientifiques est un point de départ nécessaire.

2. Les pays devraient s’écouter les uns les autres, apprendre des erreurs et succès des autres, mais tout pays devrait pouvoir préparer son propre plan pour aborder ce problème et décider quelle priorité lui attribuer parmi ses autres objectifs.

Nous devrions croire dans la rationalité de l’homme et dans les résultats de l’évolution spontané de la société humaine, pas dans les vertus de l’activisme politique. Par conséquent, votons pour l’adaptation, pas pour les tentatives de diriger le climat global.

Traduction : Abitbol

21.  Abder | 6/10/2007 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

pour l’adaptation, pas pour les tentatives de diriger le climat global.

Effectivement, on peut bien se demander qui dirigeait le climat du passé, ne serait-ce que le passé proche; à l’Holocène quand les actions des hommes ne se distinguaient guère de celles des autres mammifères… loin de toute émission des GES.
Par ailleurs, la proposition d’un deuxième GIEC est géniale, alors qu’il existe déjà, pour ne pas citer le climatologue Marcel LEROUX auquel je fais allusion avec d’autres sceptiques; je cite l’un de ses textes sur les paléoclimats de l’Afrique pour comprendre pourquoi il ne faut pas s’affoler d’un « changement climatique » qui « réchauffe » alors qu’il humidifie un continent qui souffre habituellement d’aridité pendant les épisodes frais, et au contraire, la zone saharienne et son pourtour, et plus particulièrement l’Afrique du nord, bénéficie d’un climat plus humide avec l’augmentation des températures… Qui était donc responsable de toutes ces fluctuations paléoclimatiques si ce n’étaient pas les facteurs naturels ?

Texte de LEROUX :

1.1.1.3 Paléoenvironnement de l »Afrique lors de l’OCH (9 6 ka BP)

L’Optimum Climatique Holocène (fig. 83) s’étend grossièrement en Afrique de 9 ka à 6 ka BP, avec des différences bien marquées mais dans une tonalité climatique générale chaude, les écarts saisonniers étant plus accentués vers 9 ka, et la chaleur moyenne plus constante vers 6 ka. Au cours de cette période est enregistrée vers 9,5 ka la période la plus chaude dans les latitudes méridionales, les eaux de surface sub antarctiques atteignant leur température maximale vers 9,4 ka (Hays, 1978). Vers 6 ka intervient le maximum thermique en Europe (dit atlantique), les tempéra¬tures estivales étant alors dans les latitudes moyennes de 2 à 4 °C plus chaudes que l’actuel (COHMAP, 1988). L’océan autour de l’Afrique enregistre vers 8 ka le point culminant de la phase transgressive nouakchottienne qui dure jusqu’à 5,5 ka (Faure et Elouard, 1967). AU coeur de cette période se produit encore, vers 7,5 ka, une coupure brève mais intense qui divise l’OCH en deux parties souvent bien différen¬ciées, notamment sur l’Afrique au nord de l’équateur, tandis que l’OCH prend également fin par une rupture relativement brutale vers 5 ka.
Sur l’Afrique septentrionale les bordures nord et sud du Sahara enregistrent simultanément le retour à des conditions plus humides à partir de 14,5 ka (Gasse et al., 1990). Sur le Maghreb et les rivages de la Méditerranée les précipitations sont plus abondantes, surtout en début de période, notamment sur l’Atlas où les forêts de cèdres sont remplacées par des forêts décidues. Mais les conditions sont plus sèches sur le versant saharien où s’effectue le passage d’un climat humide et froid à un climat humide et chaud (Ballouche et al., 1987), avec toutefois des particularités régionales comme dans les Aurès où avant 6,3 ka règne une période aride avec des accumulations sableuses, tandis que de 6,3 à 4,3 ka s’installe l’humide néolithique (Ballais, 1985). Les paléolacs et les marécages au pied saharien de l’Atlas, par exemple au nord du Grand Erg Occidental (Algérie), « confirment l’existence d’une phase climatique plus humide qu’aujourd’hui à partir de 9,3 ka jusqu’à 3 ka », un lac permanent se forme rapidement, puis décline, le marécage s’assèche ensuite vers 7,2 ka, et un lac légèrement salé apparaît à nouveau à partir de 6,2 ka (Gasse et al., 1987). La végétation méditerranéenne migre vers le sud, d’environ 250 à 300 km, tandis que les chotts se transforment en lacs, notamment dans le sud tunisien. Dans l’ouest du désert libyen, entre 10 ka et au moins 7 ka (Pachur et Braun, 1980) sont observés des lacs, et des régions marécageuses étendues mais peu profondes avec une végétation clairsemée, la pluviométrie étant estimée entre 200 et 300 mm. Sur les versants des hauteurs de la mer Rouge l’activité des oueds est grande en hiver, principalement vers 11 8 ka, s’ajoutant aux inondations d’été du Nil (Butzer, 1980). A l’autre extrémité, les îles Canaries connaissent une période humide dont le maximum est situé entre 9 et 7 ka (Petit. Maire et al., 1986).
Le Sahara est nettement plus arrosé, la pluie pénétrant à la fois par le nord et par le sud, avec un caractère saisonnier marqué (en fonction de la latitude), réduisant considérablement l’étendue des régions encore arides. Les massifs centraux, Hoggar et Tibesti, sont particulièrement favorisés pendant la première partie de la période, bénéficiant de précipitations accrues. Dans le Serir Tibesti des mollusques et des boues calcaires ont été datées entre 8,9 et 7,5 ka (Pachur et Braun, 1980) (…)
(d’après Marcel LEROUX : La dynamique du temps et du climat, livre publié chez Dunod, p. 260)

22.  rincewind | 6/10/2007 @ 17:35 Répondre à ce commentaire

texte de Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau.
( http://www.lefigaro.fr/debats/.....tique.html )

En ce milieu d’été, l’Europe éternue ou suffoque. C’est selon. Inondations, feux de forêts, bourrasques, canicule. C’est selon, et parfois à l’inverse des logiques géographiques. Et de montrer du doigt, le responsable de tous nos maux : ce changement climatique dont on se demande bien pourquoi l’on a attendu le début de ce siècle pour crier si fort au loup.

Peut-être notre attention est-elle aussi bornée que notre égoïsme. Si peu dans les médias, ces derniers jours, concernant les 20 à 30 millions, peut-être plus, d’Indiens, de Bengalis, de Chinois et d’autres, noyés sous les trombes d’eau, jetés sur les routes, réfugiés dans leurs propres pays.

Mais là-bas, dira-t-on, on a l’habitude, les débordements du fleuve Jaune, la montée des eaux dans le delta du Gange, cela dure depuis des siècles. Alors que nous, pauvres Européens, nous seuls, sommes victimes du changement climatique, car c’est bien connu, la fonte des glaciers et l’élévation du niveau des océans n’atteindront que les pays riches…

Au risque d’aller à contre-courant (et c’est bien le mot qui convient) des thèses du moment, disons fortement que le climat a toujours eu de ces variations soudaines, de ces colères imprévisibles, et que l’homme les a subies, payant régulièrement un lourd tribut à ces écarts. Ceux qui le découvriraient liront avec intérêt, Emmanuel Le Roy Ladurie, le meilleur historien du climat, pour s’en convaincre.

Attention, il ne s’agit pas ici, de nier que le climat puisse s’emballer. C’est possible, mais nous n’en sommes pas certains non plus.

Il faut surtout clamer haut et fort que si nous devons, bien sûr, prémunir une partie de l’humanité contre des changements qui sont à venir, nous avons d’abord à nous soucier de la situation faite aujourd’hui à l’autre partie de la population planétaire. Celle des pauvres, celle des faibles, celle des oubliés, les naufragés du progrès, les exclus du développement.

Un milliard et plus qui ne savent pas ce qu’est un robinet, ou alors de loin. Le double à qui on n’accorde même pas la dignité que confère l’usage de sanitaires.

La situation, de surcroît, ne s’arrange pas, car la réalité d’aujourd’hui, et pour longtemps encore, c’est la croissance anarchique de mégacités assoiffées. C’est l’augmentation de pollutions effarantes des fleuves et des mers. Tout cela fait de ces concentrations urbaines de véritables bombes sanitaires dont les mèches sont déjà allumées.

Non, il est important de le dire, le climat, quelle que soit son évolution, ne doit pas servir de bouc émissaire à nos inconséquences.

Non, le réchauffement, quelle que soit son ampleur, ne peut être le paravent derrière lequel nous allons masquer l’incurie et l’insouciance de l’homme.

Et pourtant les solutions existent. Elles s’appellent réservoirs plus vastes, transferts plus importants, dessalement plus accessible, réutilisation d’eaux usées généralisée, fuites mieux détectées, énergies alternatives et d’autres encore. Le génie de nos chercheurs y pourvoit. La compétence de nos ingénieurs y contribue chaque jour un peu plus. Leur génie conjugué autorise des évolutions technologiques qui permettent à la fois de sécuriser les ressources et de les distribuer plus rationnellement.

Le problème n’est pas là. Il n’est plus là, il est tout simplement « politique ». Ah, le vilain mot ! Comment, tout cela ne serait que politique ? Et on ne le disait pas.

Oui, à cet instant, l’eau, son accès au plus grand nombre, souffre d’un grave déficit d’intérêt.

Oui, à cet instant, l’accès à l’eau souffre d’insuffisance de financements, de médiocre gouvernance, d’absence rationnelle de transferts de savoir-faire.

Toutes choses qui dépendent de ceux qui décident, de ceux qui gouvernent, à tous niveaux.

Oui, dans le monde entier, les budgets militaires continuent à augmenter et ceux de l’aide au développement à stagner.

C’est pour mieux informer du sort inacceptable fait à l’eau, c’est pour éclairer les choix qui s’y rapportent, c’est pour amener les gouvernants, les décideurs, à exercer les responsabilités pour lesquelles ils ont été élus ou désignés que le Conseil mondial de l’eau a créé les forums du même nom.

Le prochain, le 5e Forum, se tiendra dans un an et demi à Istanbul. Avec nos collègues turcs, nous avons décidé d’y convier les chefs d’État, et les responsables de gouvernement. Pour qu’ils viennent dire avec nous : oui, l’eau est un préalable à la survie de l’humanité et à son développement, et nous allons faire ce qu’il faut pour cela, qu’ils viennent avec nous dire ces choses simples aux médias et au grand public.

Ceux qui viendront auront fait leur devoir. Ceux qui ne viendraient pas, ne pourront pas dire : « Je ne savais pas. » Nous tous, nous saurons tout simplement qu’ils ne voulaient pas.

23.  gorsky | 9/10/2007 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

Selon les communistes de « Greenpeace » (autant appeler un chat un chat), près de 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre découlent de la disparition des forêts tropicales. http://www.lecommercedubois.fr.....stiere.pdf

24.  gorsky | 9/10/2007 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

Par ailleurs, afin de montrer réellement la perfidie des communistes totalitaires (appelons un chat un chat), veuillez lire attentivement ce qui suit :

Le rapport Greenpeace en question nomme quelques groupes industriels forestiers dont les pratiques sont pour le moins, dans certains cas, sans équivoques. Quelques recherches plus tard, j’apprends, sans aucun étonnement qu’ils sont Occidentaux
Puis, mes recherches me poussent à aussi regarder où en sont les autres pays producteurs et exportateurs de bois tropicaux comparativement avec le Congo (ex-Zaïre) dans l’aménagement durable. Tout d’abord, les pays tropicaux d’Afrique puis d’Asie et enfin d’Amérique du Sud. Seule l’Amérique du Sud témoigne d’un réel effort et de progrès dans l’aménagement forestier, les autres restent loin, très loin derrière.
Ensuite, je décide de faire des recherches sur les volumes d’importations/pays des bois tropicaux issus des continents africains et asiatiques, et là, voici ce que je trouve :
http://www.itto.or.jp/live/Liv.....06_HP2.xls

La Chine communiste, comparativement à la France, considérée comme l’un des 3 plus importants importateurs de bois tropicaux en Europe, importe, en volume 10 fois plus qu’une démocratie occidentale majeure.
Je n’ai pas pris la peine d’analyser les chiffres du continent américain, mais, selon mes informations (je travaille dans la filière bois), la Chine communiste sévit au tout premier rang.
Important est de savoir qu’une bonne partie de l’importation française est ensuite réexportée en Europe et dans les pays méditérranéens.

Je reviens sur le rapport greenpeace. Plus haut, je notais que les groupes forestiers incriminés par la secte totalitaire communiste étaient nommés et se dévoilaient comme issus de démocraties occidentales ; hors, quand on sait à la lumière froide des chiffres la réalité, la vérité, on se demande pourquoi les communistes de greenpeace accusent pour la plus grande part les démocraties occidentales des responsabilités de la déforestation et du RC…
Les démocraties occidentales sont … capitalistes.

Toute la méthode du communisme consiste à montrer du doigt les fautes des régimes démocratiques occidentaux et à leur faire porter les plus hautes responsabilités des drames ici-bas sur Terre, pendant que le communisme se fait l’apôtre des nobles causes (ici la « lutte » contre la déforestation et la « lutte » conte le RC), ce qui lui permet par une manipulation de l’information expérimentée depuis plus d’un siècle maintenant et qui passe, comme toujours inapperçue, de faire exactement le contraire de ce qu’ils prétendent , et surtout en faisant beaucoup plus de mal que les seules fautes des régimes démocratiques…L’intelligence de la méthode communiste n’est plus une nouveauté mais son dévoilement reste toujours et éternellement d’actualité malgré que d’autres, bien plus aptes que moi-même l’aient eu fait dans un passé proche.(cf. « Comment les démocraties finissent » de feu JF Revel).

Personnellement, plus rien, aujourd’hui, ne me fera croire que le communisme est mort, mais plutôt, en pleine force de l’âge…

25.  anthony | 9/10/2007 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

@ gorky
Ce qui se passe aujourd’hui ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qui etait ennocés dans le rapport la montagne de fer concernant les moyens ecologiques dés 1967. Info ou intox ? je n’en sais rien, mais force est de constater que ce rapport est bien plus clairvoyant que les simulations sophistiques de nos scientifiques en quête de reconnaissances et de budgets.

26.  anthony | 9/10/2007 @ 16:33 Répondre à ce commentaire

@ gorky
un commentaire trouver de ci de là sur le web.

« Le rapport, qui s’inscrit dans une optique résolument mondialiste, comporte des recommandations qui sont de toute actualité. Se préoccupant d’un seul problème global, la survie de l’humanité, « la seule solution qu’il propose est celle d’un fascisme écologique », c’est-à-dire une autorité mondiale sécrétant des normes sous-tendues par un seul principe, de nature écologique. Et cela, à l’exclusion de tout autre, à commencer par le principe fondateur de la civilisation occidentale contemporaine: la liberté et la dignité individuelles.

Un certain George Kennan, ancien ambassadeur des États-Unis en URSS, à l’origine de la politique américaine de containment de l’URSS, compte parmi les propagandistes du Rapport de la Montagne de fer. Dans un article paru dans Foreign Affairs (avril 1970, vol.48, N°3), Kennan écrit ainsi que, pour assurer la survie de l’humanité, « ce qui nous manque, c’est précisément cette institution – chargée de la veille et de l’alerte. Elle n’aurait pas à coeur les intérêts d’une nation […] mais seulement des intérêts de l’humanité en général – et ceci est un point d’importance – de ceux de nos compagnons les animaux et les végétaux. »

« Si la guerre, ou le risque de guerre, n’est plus en mesure de structurer la société captive, il faut inventer d’autres moyens. »

Kennan poursuit en véritable prophète: « Cette entité, qui serait créée et soutenue par des gouvernements, aurait à prendre des décisions importantes. Elle devrait y parvenir non par le biais de compromis entre représentants gouvernementaux, mais au moyen d’une collaboration entre intellectuels, scientifiques, experts et peut-être également d’hommes d’État et de diplomates dédiés à la cause environnementale et déliés de tout mandat national ou politique […] Il ne faudrait pas sous-estimer les sommes nécessaires. » Le programme des écolo-mondialistes, des anticapitalistes enragés ou élégants de Porto Allegre, de l’État mondial, ce programme est déjà écrit en 1970. « 

27.  gorsky | 9/10/2007 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

Il ne serait pas étonnant que cet ambassadeur fut un « agent » de l’idéologie communiste, bien qu’il s’ignorerait tel, ce qui est le propre de cette idéologie d’amener les occidentaux non-communistes à penser, dire et parler exactement comment elle le souhaite.

Ceci ne venant que confirmer que la science est l’otage d’une idéologie totalitaire.

Mais, je tiens à préciser ici que je n’y vois pas une seule seconde cette fumeuse théorie du complot, simplement la domination de l’idéologie totalitaire communiste, car les méthodes utilisées aujourd’hui sont les mêmes depuis plus de 100 ans malgré qu’elles aient été, entre-temps, décortiquées et dévoilées.

28.  Frédéric, admin skyfall | 9/10/2007 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Attention, pas de politique svp ! Merci.

29.  Frédéric, admin skyfall | 9/10/2007 @ 19:04 Répondre à ce commentaire

Attention, pas de politique svp ! Merci.

30.  anthony | 9/10/2007 @ 19:13 Répondre à ce commentaire

Perso, je n’y vois aucun complot puisque c’est du domaine publique. Il n’y a qu’à ecouter parler et lire les successeurs de l’administration Bush, pour s’en rendre comptes.
La politique utilise les moyens mis à disposition pour parvenir à ses fins, et la science n’est qu’un moyen parmis d’autres.
Jusqu’à present l’union des peuples etaient réaliser par la peur de la guerre et d’un ennemi surpuissant pouvant les detruires, et cela depuis la nuit des temps. Aujourd’hui on ne fait que changer de vecteur. L’arrivé prochaine des democrate à la maison blanche accelera ce processus.
Pour le meilleur ou pour le pire…. Je n’en sais rien. Mais quand la science est l’otage de la politique cela ne laisse augurer rien de bon pour l’avenir.

31.  anthony | 9/10/2007 @ 19:15 Répondre à ce commentaire

Excuse moi frederic, j’ai posté en même temps que toi

32.  gorsky | 9/10/2007 @ 22:00 Répondre à ce commentaire

Le vecteur n’a pas vraiment changé, il s’est enrichi ; car, la peur de la guerre est toujours d’actualité avec, par exemple, la future bombe nucléaire dont sera sans doute équipée, l’Iran.

Quand aux E-U et quelques autres (dont la Chine …) j’ai cru comprendre qu’ils proposaient une alternative.

Les Etats-Unis ont maintenant établi un pacte avec plusieurs pays Asiatique appelé l’Asian Pacific Partnership on Clean Development and Climate. Les participants veulent implanter une stratégie pour tacler le changement climatique. C’est une opération technologique pour rendre les combustibles fossiles plus propres en introduisant du charbon propre et la puissance nucléaire. Il favorise également l’application et l’introduction d’absorbeur de carbone pour réduire les émissions de dioxyde de carbone. Contrairement à Kyoto, il ne se concentre pas sur la réduction d’émission avec pour objectif un certain nombre d’années. L’alternative de Kyoto comprend maintenant les Etats-Unis, l’Australie, la Chine, le japon, l’Inde et la Corée du Sud.
Cette nouvelle stratégie des USA est en conformité avec ses commentaires plus tôt que sur le protocole de Kyoto, à savoir en combattant le réchauffement global par un effort volontaire et non par des réductions obligatoires d’émission. Le gouvernement américain note que l’investissement dans des technologies plus propres ne réduit pas seulement les émissions nationales, il réduit également la pauvreté et favorise le développement économique.

Cette nouvelle alternative à Kyoto est largement discutée parce que de nombreux pays pensent encore que le président Américain George W. Bush devrait ratifier le protocole de Kyoto. Ils pensent que rien ne peut être réaliser en ce qui concerne le changement climatique sans objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

33.  Jean de Bonneau | 12/10/2007 @ 0:50 Répondre à ce commentaire

Et allez donc : secheresse ? -rechauffement ! Pluie ? – rechauffement !

C’est pratique, quelle que soit la meteo, c’est le rechauffement ! 😈

Sorry, the comment form is closed at this time.