Cependant, les politiciens doivent s’assurer que les coûts de leur propositions ne seront pas plus grands que les bénéfices attendus. Ils doivent soigneusement considérer et sérieusement analyser leurs projets et initiatives. Ils doivent le faire, même si cela peut être impopulaire et même si cela signifie aller à contre-courant des modes et du politiquement correct. Je félicite le secrétaire général Ban Ki Moon pour l’organisation de cette conférence et le remercie de nous donner une occasion de discuter cet important, mais jusqu’ici partial, débat sur le changement climatique. Reconnaître ces changements comme réels, importants, imminents et causés par l’Homme a des conséquences si énormes que nous sommes obligés d’y penser à deux fois avant de prendre des décisions. J’ai peur que cela ne soit pas le cas aujourd’hui.
Laissez moi soulever plusieurs points pour remettre la question dans un contexte sain :
1. Contrairement à l’artificielle et injustifiée perception créée à travers le monde, l’augmentation de la température globale a été – ces derniers années, décennies et siècles – très limitée par comparaison historique et pratiquement négligeable par son impact actuel sur les êtres humains et leurs activités.
2. La menace hypothétique liée au futur réchauffement global dépend exclusivement de prévisions très spéculatives. Ces prévisions sont basées sur des séries relativement courtes de données et sur des modèles provisoires qui ne fonctionnent pas quand on tente de les utilliser pour reproduire les variations passés.
3. Contrairement à beaucoup de proclamations auto-certifiées et auto-approuvées, il n’y a pas de consensus scientifique à propos des récents changements climatiques. Un l’observateur impartial doit accepter le fait que les deux côtés du débat – les croyants du rôle dominant de l’homme dans les récents changements climatiques, aussi bien que les défenseurs de l’hypothèse de leurs origines pour la plupart naturelles – donnent chacun des arguments assez forts pour être écoutés par la communauté non scientifique. Proclamer prématurément la victoire de l’un des groupe sur l’autre serait une tragique erreur et j’ai peur que nous ne soyions en train de la faire.
4. Il résulte de ce débat scientifique qu’il y a ceux qui réclament une action imminente et ceux qui mettent en garde contre celle-ci. Un comportement rationnel suppose d'agir en fonction de la gravité et de la probabilité du risque et de l’importance des coûts pour l’éviter. En tant que responsable politique, en tant qu’économiste et en tant qu’auteur d’un livre sur l’économie du changement climatique, avec toutes les données et arguments disponibles à l’esprit, je dois conclure que le risque est trop limité, le coût pour l’éliminer trop important et l’application d’une interprétation fondamentaliste du « principe de précaution » mauvaise stratégiquement.
5. Les politiciens – dont je ne fais pas partie – qui croient en l’existence d’un réchauffement global significatif et particulièrement ceux qui croient en son origine anthropopique reste divisés : certains sont en faveur d'une réduction des émissions, laquelle signifie le contrôle global des changements climatiques (et sont prêts à mettre d’énormes moyens pour ce faire). D’autres se fondent sur l’adaptation, sur la modernisation et le progrès technique et en particulier sur une augmentation de la richesse et du bien-être (et préfèrent dépenser de l’argent public là). La seconde option est moins ambitieuse et promet bien davantage que la première.
6. Le problème n’est pas seulement d'ordre temporel mais aussi et surtouts spatial (ou régional). Cela est particulièrement vrai ici, à l’ONU. Différents niveaux de développement, revenu et richesse en différents endroits du monde font que les solutions globales, universelles et coûteuses, seront injustes et en grande partie discriminatoire. Les pays déjà développés n’ont pas le droit d’imposer un fardeau supplémentaire aux pays moins développés. Dicter des normes ambitieuses et complètement inadéquates pour ces derniers est mal et devrait être exclu du menu des recommandations politiques.
Mes suggestions sont les suivantes :
1. L’ONU devrait organiser deux GIEC parallèles et publier deux rapports concurrents. Se débarrasser d'un monopole partial est une condition sine qua non pour un débat fructueux et rationnel. Assurer un financement identique ou comparable de ces deux groupes scientifiques est un point de départ nécessaire.
2. Les pays devraient s’écouter les uns les autres, apprendre des erreurs et succès des autres mais tout pays devrait pouvoir préparer son propre plan pour aborder ce problème et décider quelle priorité lui attribuer parmi ses autres objectifs.
Nous devrions croire en la rationalité de l’homme et aux résultats de l’évolution spontanée de la société humaine, pas dans les vertus de l’activisme politique. Par conséquent, votons pour l’adaptation, pas pour les tentatives de diriger le climat global.
Traduction : Abitbol
86 réponses à “Discours de la Présidence Tchèque à l’ONU”
@ Jean-Pierre H #46
Bien sur il faut, mais une fois cette citation posté pose -t-elle (ou résoud-elle) un débat sur ce site ?
Le fond du débat tient dans ma réponse à Mohamed DELLAL, doit-on dépenser des sommes extravagantes pour un résultat quasi nul (Kyoto) ?
L’argent, même dans nos économies riches ne peut pas être dilapider, il doit aller ou c’est utile (Malaria, malnutrition, recherche fondammentale, etc.).
En dehors de ça, je me f… royalement des réchauffistes du giec, avec ou sans Nobel et de leur cohorte de béni oui-oui masochistes.
@ Curieux § 51 – Tout à fait d’accord, on ne peut mieux dire ! (à part peut-être que tous les membres du Giec ne sont pas des réchauffistes sans état d’âme, il ne faut peut-être pas généraliser, enfin je ne sais pas …).
@ Michel
Je viens de lire ton dernier Post (#50) je te fais la même réponse qu’a Jean-Pierre.
Le problème est bien qu’aujourd’hui il existe un mouvement qui tend (et réussi, certes marginalement) à mobiliser contre le RC. Je dis mouvement parceque ce n’est pas une théorie mais une modélisation. Pire, si tu regarde TOUT montre que c’est faux :
– Le concept de base, c’est le CO2 est coupable. Non le CO2 a toujours été une rétroaction de la montée des T°. Aujourd’hui, où l’homme injecte un surplus de CO2 à raison de 2% par an, les T° ont arrêtés de monter depuis 1999 – presque 10 ans.
– Les modèles et l’ « effet de serre ». Pour qu’il y ai « effet de serre » il faut un réchauffement de la troposphère. Tous les modèles le prévoient, c’est le « moteur » de l’effet de serre. Que constate-t-on sur les données satellites, il n’y a pas d’augmentation de la TLT pire on constate un refroidissement à l’équteur alors qe celui-ci devrait-être le cœur actif de l’effet de serre.
– La gravité de la situation. Il suffit de se reporter quelques siècles putôt pour constater que l’Optimum Médiéval était aussi chaud (voir plus) et est arrivé aussi vite il a duré 400 ans (nous n’en sommes qu’a 150) puis a cédé la place au Petit Age Glacière (1300 – 1850) qui a plusieur millions de morts à son actif.
A choisir, je préfère le chaud (au passage l’âge du Bronze, période chaude, l’âge du Fer, idem).
Vu comme ça, on est dans une discussion intelligente et constructive. Il est en effet difficile de contester tes assertions. Je crois que certains experts préfèrent parler de « dérèglement » plutôt que de « réchauffement » climatique. Je confirme ce que tu dis à propos de l’optimum médiéval, en reprenant un post de Cyrille sous une autre note, qui indique que « Groenland » veut dire « Terre verte », car les vikings l’ont découverte sans glace dessus pendant l’optimum médiéval ! Puisqu’il est difficile de contester tes remarques, la question est alors la suivante la suivante : pourquoi tant de gens (que je ne suspecte tout de même pas de faire partie d’un vaste complot mondial) pensent le contraire ? Je pense qu’on ne peut pas nier non plus ce que dit Edouard Bard sur le fait qu’il existe un réchauffement de 1.5 W/m2 d’origine anthropique, déduction faite de la variabilité naturelle du climat sur la période considérée. Pour ce qui est de la gravité de la situation, je considère qu’elle se trouve plus du côté de la répartition des ressources naturelles (et notamment fossiles) que du côté du dérèglement climatique éventuel. Certains experts considèrent que l’empreinte écologique de l’homme a triplé depuis 50 ans (ce qui n’est pas illogique puisque la population a plus que doublé depuis 50 ans). C’est ce qui faisait dire à un célèbre économiste, président de l’association des économistes américains, la chose suivante (que je trouve drôle !) : « Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. » Kenneth E. Boulding, président de l’American Economic Association, The Economics of the Coming Spaceship Earth, 1966
Remarque, qu’est l’oxygène, le bon air que nous respirons ?
Si on applique l’analyse écolo, un tas d’immondice parfaitement toxique pour le vivant excrété par les organismes chlorophiliens.
Et ils en ont émis pas qu’un peu, 16% de l’atmosphère (à comparer au 0,003% du CO2).
Et quand je dis toxique, c’est toxique , sans système aproprié d’anti-oxydant, c’est la mort assuré.
Et voilà, nous vivons dans ce bourbier heureux comme des enfants !
Alors aller m’expliquer l’importance méphitique de l’ « empreinte de l’homme » c’est risible.
Nous sommes une partie de la nature, pas à côté de la nature. Nous modifions notre biotope comme toute espèces vivante le fait. Seul un masochisme invétéré et une hypertrophie du Moi (assez chrétien somme toute, à l’image de dieu) peuvent nous faire croire que nous sommes extranaturel.
J’ai un peu l’impression que savoir si l’on est dans ou pas à côté de la nature relève du débat pur spéculatif. Ca ne me paraît pas très intéressant. En revanche, on sait que des cervidés en trop grand nombre dans une forêt abiment les arbres et finissent par détruire leur propre environnement. De même, certains virus détruisent le corps sur lequel ils se « greffent » et finissent par mourir eux-mêmes (voir Ebola par ex.). Enfin, certaines expèces ont totalement disparu de la surface comme chacun sait. C’est dire que l’homme peut aussi s’auto-détruire s’il modifie trop son environnement. Après tout, peut-être est-ce le destin de l’homme de proliférer, de consommer toutes les ressources naturelles disponibles puis de s’éteindre, laissant la place à d’autres espèces ?
Euh, une question de béotien : en quoi ce serait gênant si les activités humaines produisaient moins de gaz à effet de serre par ex. ?
Nous sommes donc divin ?
Ben ça alors je mange tout les jours sinon ça va pas, je … tout les jours et je … tout les jours.
Enfin quoi une vie faite de besoins à combler obligatoirement.
Je n’imaginais pas du tout que c’était ça les signes du divin !
Well, super !
Je ne comprend plus, on est divin ou non ?
Par ce qui si nous faisons parties de la nature, peut-être aussi que c’est dans la modification de notre biotope que nous vivrons longtemps, très longtemps.
Peut-être même que se sera ça qui sauvera notre planète, va savoir.
Mais peut-être laisserons nous notre place à notre successeur, faut pas être égoïste dans la vie.
@ Fred
un peu d’exégèse.
Si les observations montrent les TLT stablent ou en baissent à l’équateur (cf#53).
Si les modèles du Giec sont de bon modèles fiables dans leur fonctionnement (ce que je ne croit pas).
Alors les modèles du Giec démontrent que l’augmentation des T° n’est PAS dû à l’effet de serre.
En effet, les modèles du Giec ont BESOIN d’une TLT en augmentation pour générer le fameux effet de serre, que les relevés satellite depuis plus de vingt ans montrent une TLT stablent ou en en baissent à l’équateur et que les T° ont augmenté depuis 1850.
Donc c’est nécessairement un autre phénomène qui en est la cause.
CQFD !
Vérification, l’OPtimum Médiéval où les T° furent plus chaudes qu’aujourd’hui avec environ 280 ppm de CO2 (+ de 400 ppm aujourd’hui).
Je n’y connais rien, donc je ne sais pas quoi faire avec cette démonstration qui semble rigoureuse mais qui n’est pas écrite en français … Je ne vois pas de quoi penser que la majorité des scientifiques de la terre aurait tort, et que « Curieux » aurait raison ? Et puis quand bien même, j’en reviens à ma question initiale, qui n’a pas de réponse à ce stade : en quoi ce serait gênant si les activités humaines produisaient moins de gaz à effet de serre par ex. ? C’est si terrible que ça de concevoir une industrie qui rejette moins de gaz à effet de serre ? Faut-il absolument en rejeter ? Je ne comprends pas vraiment ce qui suscite une telle opposition ?
« Assurer un financement identique ou comparable de ces deux groupes scientifiques est un point de départ nécessaire. »
Tout a fait débile comme suggestion, laissant à penser que tout peut etre vrai. Tant qu’on y est, les atomistes et les equivalentistes devaient être financés à part égales….
@Fred
Euh, si tu parles du C02, en produire moins ce sera forcément au détriment des pays émergeants, je ne crois pas aux économies drastiques de nos moyens de prod. et de nos niveaux de vie consuméristes, mais évidemment POUR limiter le gaspillage…
Par contre on peut s’inquiéter des idées sulfureuses de certains ici
http://www.pensee-unique.fr/remedes.html
Aussi c’est grâce à ses liens que je m’retrouve ici, chez vous, merci à Abitbol pour la traduction de Vaclav Klaus, c’est réconfortant les avis discordants de la pensée unique, surtout émanant de dirigeants.
Mais par ce que le coût est extravagant ! Il n’y a rrien de gratuit sous le soleil.
@Fred:
Je ne vois pas de quoi penser que la majorité des scientifiques de la terre…
Ca c’est une image tout à fait erronée (on peut même dire un « mythe » colportée dans les médias.
Soyons clair; l’ensemble des signataires des publications reviewées et ensuite utilisées par le GIEC pour son rapport et son résumé à l’usage des politiques, en ce qui concerne l’AR4, est de 155 scientifiques.
Le nombre de scientifiques du comité de lecture est…77 (dont 76 aussi signataires des articles soumis à revue… soit à la foi juges et parties)
La liste des fameux 2500 scientifiques… est une liste de noms de participants à des études soumises… ou seulement citées par les 4 rapports (depuis la création du GIEC).
A coté de cela tu a des revues scientifiques tout à fait sérieuses (avec un vrai comité de lecture indépendant), comme JAM, Journal of Climate, etc… ou tu trouve maintenant à peu prêt à portion égale des articles confortant les thèses du GIEC, et des articles proposant d’autres thèses (sur le réchauffement climatique en cours)
… naturellement, aucun journaliste (à part quelques journalistes scientifiques) ne lis ces revues… trop compliqué… ils se fondent donc tous sur les résumés des rapports du GIEC (lesquels résumés ne sont même pas rédigés par les scientifiques ayant revus les publications…. mais par un panel de quelques scientifiques « élus » et des politiques nommés par certains gouvernements.
Sinon, pour répondre à ta question: en quoi ce serait gênant si les activités humaines produisaient moins de gaz à effet de serre
Je n’ai pas de réponse… je ne sais même pas si ça serait gênant que les activités humaines en produisent plus (après tout… il semble que l’activité chlorophyllienne mesurée soit en augmentation… que donc la végétation en profite. Les mesures en question (NOAA) sont approximées, il se peut que l’erreur de mesure ne permette pas vraiment de donner une signification à la tendance… bref, la encore, on ne sait pas grand chose…)
Dans tous, les cas, vu le niveau d’incertitude dans les sciences climatiques et dans la mesure des impacts d’une augmentation de CO2… tout $ dépensé dans la réduction des émissions (pour ce sujet particulier), est un $ gaspillé (et qui ne servira donc pas à faire des choses plus intéressantes).
Ce n’est évidement pas le cas des $ dépensés pour réduire la consommation d’énergie fossile (ou trouver des énergies alternatives): la tout le monde est conscient que la réduction des ressources en carbone fossile en augmente le cout et en fait un enjeu économique majeur….. mais cela n’a plus rien à voir avec le climat et le RC anthropique dont on nous rebat les oreilles sur tous les tons et dans tous les médias.
@Michel: Je ne vois pas en quoi répondre à ton quizz prouve ou infirme quoi que ce soit…. tout le monde peut trouver la réponse en 5′ sur Google sur n’importe quel site de vulgarisation.
Je note d’ailleurs que la réponse que tu fais à ta propre question est non-scientifique… puisqu’elle ne comporte aucune unité.
La vrai réponse est donc 1367+/-5 (et oui… la constante varie…) W/m2 (soit Watt par Mètre carré)
(Sans unité une mesure ne veux rien dire… sauf si bien sur c’est une valeur physique sans unité)
Aux corrections près ça c’est la vraie question !
Bien sur on voit bien les intérêts de chacun, mais je ne crois pas cela suffisant.
J’ai des pistes mais pas franchement nettes aujourd’hui. Et dans l’histoire ça n’est pas la première fois. De l’affaire st fiacre à celle de Dreyfus et de Galilée aux sorcières. Des soucoupes volantes au monstre du Loch Ness, pourquoi un engouement incroyable à propos de faits invraissemblables ou biaisés ?
Lol
Merci Laurent – C’est peut-être ça le fond du problème :
Ca expliquerait qu’on mette l’accent sur la question du climat dans la mesure où cela est plus concensuel que celle de la consommation d’énergies fossiles (pays arabes d’un côté, occidentaux de l’autre, et pays émergents essayant d’émerger enfin …). Car un final, en imposant une réduction de l’émission de GES, donc de CO2 (entre autres), on impose une réduction de la consommation d’énergie ce qui laisse du temps pour trouver des alternatives viables. Enfin je ne sais pas, ça pourrait être qq chose comme ça non ?
@ 64 – Je m’attendais à cette précision. Il s’agit bien de W/m2 et la constante varie effectivement (un peu en tout cas).
Avec des normes adaptés se sera sans problème.
En 1970 une voiture « suçait » ses 12 litres aux cents, en 2000 avec plus de confort et de performance, c’est tout juste 6 litres et en 2008-9 ce sera moins de 4 litres (hors hybride), soit 3 fois moins.
Et pour la première fois dans l’histoire les pays de l’OCDE ont consommés moins d’énergie primaire en 2006 qu’en 2005 !
# 53. Curieux. Merci, bien dit et à ajouter aussi à propos de
#57. Fred
Ce n’est pas le fait qui est gênant, mais c’est plutôt l’incrimination du CO2 comme responsable de l’effet de serre, alors que ce n’est point démontré. Cela reste encore une hypothèse ni vérifiée ni démontrée. Les émissions constituent une pollution. On peut s’alarmer contre, alors que le RC présumé n’y est pas étroitement attaché. Ce qui gêne vraiment ce sont les prophéties des modèles prévisionnels à long terme qui se basent sur des hypothèses alarmistes mal fondées, comme si le climat de la terre n’a jamais changé. Ce qu’on appelle les dérèglements sont en fait la règle du climat, vue l’histoire de ses oscillations loin de l’impact anthropique et donc du CO2 agro-industriel à qui on tente d’attribuer à lui seul la responsabilité.
On s’affole de la fonte des glaciers, initiée depuis 150 ans alors que le RC présumé avait débuté vers 1900, et la mer n’a pas encore envahi et submergé les iles et les littoraux déclarés menacés; où va donc l’eau de la fonte? On sait donc bien que la montée du niveau de la mer est encore insignifiante et l’augmentation des températures a cessé depuis bientôt une décennie. Les spécialistes disent même que les glaciers en question qui fondent sur leur marges s’engraissent à leur centre, et que si la blancheur sommitale du Kilimandjaro disparaitra, ce sera à cause du manque de précipitations neigeuses et non pas à cause du réchauffement (voir ces constatations et conclusions sur ce site). Ce que prévoient les modélisateurs alarmistes et leur supports médiatiques n’est pas encore vraisemblable. Il n’est pas encore prouvé que les canicules, les ouragans, inondations, sècheresses et autres catastrophes sont exclusivement liés au RC, ce n’est qu’une supposition qu’on croit vérité. D’ailleurs ces catastrophes ne sont pas inconnues là où elles surviennent; ce sont des récurrences des évènements référencés dans la mémoire des populations actuelles ou du passé plus ou moins proche.
#fred
De toute façon, l’Europe, le chantre de Kyoto n’arrive même pas à respecter Kyoto, alors ! Sur l’Europe des 15, seuls 4 pays (dont la France grâce à son parc nucléaire) arrive à réduire le CO2.
La diabolisation des autres pays, notamment les USA et la Chine, c’est vraiment le signe que les carottes sont cuites pour les défenseurs de Kyoto et ceux qui font croire qu’il suffit d’un claquement pour réduire le CO2.
Décembre prochain, il y aura une grande messe à Bali (comme par hasard, dans un endroit à 26°c de température moyenne lol) pour décider de la suite de Kyoto. On parie combien que ça partira en sucette avec comme d’hab, toujours les mêmes couplables désignés à savoir le péril jaune et Uncle Sam ?
Le communisme est mort: Vive l’écologie. L’oppression a de beaux jours devant elle.
BERLIN. Le Président Tchèque Vaclav Klaus a critiqué le Chancelier Angela Merkel pour ses efforts à combattre le changement climatique, affirmant que les politiciens, les journalistes et les scientifiques profitent d’une matière non prouvée pour servir leur intérêt propre.
http://www.planetark.org/daily…../story.htm
#71
Quel est ton point de vue, résumé, sur la croissance chinoise ?
Une grand messe à Bali…
Faut bien méler l’inutile à l’agréable !
Tout ceci aux frais des contribuables des pays contributeurs du GIEC…
On se fait baiser et en plus on paie la chambre.
DM doit être aux anges.
Abitbol : ca me passe au dessus de la tête toutes ces réunions des grands. Les paroles ne m’interessent guère quand elles ne sont pas suivies d’action.
Ca fait longtemps que je n’ai plus confiance dans grand monde..
Salut DM,
Tu ne devrais pas parce que ces palabres sont faites avec TON argent, pour rien !
A part ça, le jury ça s’est bien passé, tu as prononcé la comdamnation à mort ? 😉
#77
8 ans pour le premier et 18 ans pour le 2ème cas d’incendiaire.
Je n’ai pas eu à traiter de cas de pédophilie mais j’ai entendu le début d’un premier cas, dans un milieu plutot aisé.
J’ai été récusé 2 fois.
Dans le premier cas ca n’a pas été difficile, il y a eu 1 victime. L’accusé a bien pris les choses (il a même sourit, pourtant 7 ans avaient été requis au départ).
Dans le 2ème cas c’était plus difficile. Mais 3 morts, des traumatisés à vie etc..
Beaucoup de misère humaine et des accusés pas méchants mais au QI faible, ou l’alcool et le Temestat font des dégats.
L’ambiance en dehors des sessions est excellente.
Le président Vaclav Klaus à sorti l’année passée un livre qui s’intitule ‘Blue Planet in Green Shackles’ (Planète bleue dans chaines vertes). Ce livre analyse l’idéologie verte et le réchauffement climatique sous l’angle économique, politique et scientifique.
Pour une version électronique:
http://avaxhome.ws/ebooks/econ…..ckles.html
J’ai beaucoup de considération pour le seul président en fonction qui ose dénonce cette hystérie collective.
A ma connaissance, il n’y a malheureusement pas de version française, et je doute qu’il y en aura une bientôt, vu le peu d’originalité (pour ne pas utiliser un autre mot) des éditeurs français.
Autre e-book intéressant :
« Les scientifiques ont perdu le Nord » de Serge Galam, paru chez PLON
Version électronique :
http://rapidshare.com/files/24….._Nord.djvu
Avec la présentation, c’est mieux.
http://ebook30.com/cultures-la…..-nord.html
Franchement, aucun scientifique même malhonnête n’a dit que l’homme était le seul responsable du réchauffement. Où alors j’ai zappé ce fou. Même le Giec ne le dit pas.
Je pense plutôt que les scientifiques ont baissé leur froc face à une machine inexorable qui s’est imposée à eux. Reste effectivement quelques opportunistes, du style Le Treut, Jouzel, Janco en France.
Chria (#82),
90 % au CO2 et 10 % au reste….
Chria (#82),
Vous réagissez après avoir lu uniquement le sommaire.
Comment qualifier cette attitude ?
une attitude purement désabusée.
Sinon loin de moi de critiquer le bouquin puisque je ne l’ai pas lu, mais j’en ai marre des phrases d’accroche tordues que ce soit dans un camps ou dans l’autre.
Correction : il existe bien une version française du livre de Klaus Vaclav :
http://www.amazon.fr/dp/2357970006/
Comme il est pratiquement introuvable en librairie et qu’aucune publicité n’a été faite pour ce livre, j’étais persuadé qu’il n’y avait pas de version française. Mea culpa.