Climat: l’Allemagne montre l’exemple en adoptant un programme de choc

[Les journalistes n'ont plus de scrupule à utiliser abondamment la curieuse notion de "protection du climat]
BERLIN (AFP) – Le gouvernement allemand a décidé mercredi d'une série de mesures de protection du climat des plus ambitieuses, montrant l'exemple aux Nations réunis à Bali pour une conférence décisive sur le climat.

Angela Merkel et son ministre de
l'environnement Sigmar Gabriel
Photo AFP

"Nous voulons livrer des modèles, et, si nous le faisons maintenant, c'est pour envoyer un message à Bali et montrer que le gouvernement allemand, qui se pose comme précurseur, prend aussi les mesures appropriées", a dit le ministre de l'Economie Michael Glos lors d'une conférence de presse commune avec son collègue de l'Environnement Sigmar Gabriel.

A Bali, des représentants du monde entier sont réunis pour s'entendre sur une feuille de route de négociations en vue d'un accord international de réduction des gaz à effet de serre destiné à entrer en vigueur à expiration du protocole de Kyoto en 2012.

Mercredi matin, le conseil des ministres allemand a approuvé un programme comprenant 14 projets de loi et décrets, dans le but d'atteindre l'objectif qu'il s'est fixé de réduire de 40% les émissions de CO2 d'ici 2020 par rapport à 1990, contre 20 à 30% pour l'UE. Il a décidé de consacrer 2,6 milliards d'euros du budget 2008 à la protection du climat, soit une hausse de 200% par rapport à 2005.

Plusieurs associations d'écologistes ont salué un "premier pas" tout en dénonçant "l'insuffisance" des mesures, notamment dans les transports.

L'idée est d'agir du côté du producteur comme du consommateur, à la fois par la contrainte et par le soutien financier.

Au coeur du dispositif, les énergies renouvelables. Une loi va être révisée de manière à viser une part de 25 à 30% de la production d'électricité d'ici 2020, ce qui se traduira par une hausse des coûts pour les consommateurs. Ceux-ci vont être encouragés à y recourir pour se chauffer, via un programme de subventions de 500 millions d'euros par an dès 2009 pour le bâtiment ancien.

Concernant les énergies traditionnelles, le programme exige des centrales qu'elles adoptent un mode de fonctionnement plus propre, tandis qu'il prévoit de multiplier par deux l'utilisation du système de chaleur et d'énergie combinées (CEC), très efficace énergétiquement.

Autre volet important, les économies d'électricité, que l'Allemagne vise en subventionnant la rénovation de l'ancien et la construction du neuf selon des modes écologiques, ainsi qu'en favorisant les appareils et installations électriques peu gourmands.

Dans le transport, la taxe sur les véhicules sera établie en fonction du taux de carbone émis et les carburants devront comporter 10% de biocarburants d'ici 2020.

"C'est à l'échelle mondiale le seul programme qui prévoit de mettre en pratique de manière aussi concrète les objectifs fixés. Nous espérons que d'autres suivront", a affirmé M. Gabriel.

Cette ambition fait craindre aux milieux économiques allemands des coûts d'investissements dangereux pour leur compétitivité.

"L'Allemagne veut montrer qu'un pays développé peut concilier croissance et protection du climat," a rassuré Sigmar Gabriel.

L'Institut de recherche sur l'innovation Fraunhofer estime les coûts des investissements cumulés jusqu'en 2020 à 31 milliards d'euros, contre 36 milliards d'euros d'économies d'énergie réalisées.

Ces investissements permettront en outre de créer des emplois dans le bâtiment et de doubler leur nombre à 400.000 dans le secteur des énergies renouvelables qui de plus est un champion à l'exportation, ont relevé les ministres.

Par ailleurs, "nous devons vaincre notre dépendance de l'exportation d'une énergie de plus en plus chère", a-t-il ajouté.

L'Allemagne a déjà quasiment atteint son engagement de Kyoto avec 18,4% de réduction sur 21%. Mais, a averti M. Gabriel, "le plus difficile est à venir, chaque gramme de CO2 en moins coûtant de plus en plus cher.

1.  Jeff Hersson | 6/12/2007 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

hé bien ils vont être contents, les Allemands : Ils vont vite savoir pourquoi ils payent des impôts !
2,6 milliards d’euros en 2008, alors que cette somme contenterait volontiers les chercheurs, sur le SIDA ( au hasard… )

2.  floyd | 6/12/2007 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

En parlant d’énergies renouvelables, voici un passage édifiant du livre de Christian Gerondeau : ‘Ecologie, la grande arnaque’, sur les éoliennes:

Les éoliennes

A priori, quoi de plus logique que de fabriquer de l’électricité avec du vent ? Voilà bien une énergie qui paraît gratuite et inépuisable, et qui n’affecte pas les cycles de la nature. On comprend donc qu’elle figure en tête de celles dont la plupart des écologistes réclament à cor et à cri le développement, et qu’elle jouisse dans l’opinion et parmi les décideurs d’un préjugé largement favorable.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si un examen quelque peu approfondi des choses ne mettait en évidence un bilan catastrophique. Qu’on en juge plutôt : l’électricité qu’elles produisent est tout d’abord très chère. Mais surtout, et contrairement aux apparences, les éoliennes accroissent le volume des re-jets de gaz carbonique dans l’atmosphère au lieu de les réduire, aussi surprenant que cela puisse paraître !
Les éoliennes possèdent en effet une caractéristique qui réduit à néant tous les avantages qu’on est instinctivement porté à leur attribuer : comme aurait pu le déclarer monsieur de la Palice, elles ne fonctionnent que lorsqu’il y a du vent, et non pas lorsqu’il est trop faible, ou trop fort pour qu’elles puissent tourner sans danger.
Or, la majeure partie du temps, le vent ne souffle pas, ou trop peu pour qu’elles soient productives. Certes, la situation varie d’un endroit à l’autre, mais dans notre pays, le nombre heures où les éoliennes sont utilisables varie entre 1 700 et 2 000 par an, soit de 20 % à 25 % du total annuel. On conçoit que, dans de telles conditions, leur rendement soit faible et que le coût de l’électricité produite soit important, car l’investissement est peu utilisé, contrairement par exemple à celui de nombreuses chutes d’eau au fil du courant.
Le prix de revient du kilowatt-heure produit est alors nettement plus élevé que celui qui peut être obtenu à partir de centrales thermiques classiques ou nucléaires, de telle sorte que si EDF ne s’était pas vu imposer par les gouvernements successifs de racheter l’électricité d’origine éolienne à un tarif prohibitif, il n’y aurait pas en France un seul de ces moulins à vent des temps modernes.
Mais là n’est pas l’essentiel. Du point de vue de l’effet de serre, il y a pire, et les éoliennes sont un désastre. À partir du moment où le vent ne souffle qu’une partie très minoritaire de l’année et peut s’arrêter d’un moment à l’autre, il faut que le parc des éoliennes soit doublé de centrales classiques de puissance équivalente afin de prendre instantanément le relais en cas de nécessité, c’est-à-dire les trois quarts du temps au moins. On imagine mal une ville qui ne serait éclairée et dont les usines ne fonctionneraient que lorsqu’il y a du vent !
Or ce parc de centrales prêtes à se substituer à tout moment aux éoliennes ne peut guère être constitué que d’unités fonctionnant au charbon ou au gaz, les usines nucléaires n’ayant pas la souplesse voulue pour s’adapter à des fluctuations qui peuvent être d’une grande brutalité lorsque le vent se met d’un seul coup à souffler, ou à s’arrêter.
Autrement dit, plus le parc des éoliennes se développe, plus il faut accroître celui des centrales classiques à charbon ou à gaz, et donc augmenter les rejets de gaz carbonique !

3.  miniTAX | 6/12/2007 @ 19:09 Répondre à ce commentaire

Voilà qu’on apprend qu’il est possible de « protéger le climat » 😯
A quand la « protection de l’été » et la « protection de l’hiver » ??

4.  floyd | 6/12/2007 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

Même livre, mais sur l’énergie solaire:

L’électricité solaire

La fabrication d’électricité par des éoliennes se révèle donc une opération catastrophique. S’il est possible, le résultat est pire encore lorsqu’on essaie de produire du courant avec des panneaux solaires. Ceux-ci n’ont de justification que lorsqu’il s’agit d’alimenter des équipements non reliés à un réseau, tels que des bornes autoroutières, ou des villages situés dans des pays très pauvres et ensoleillés, pour des usages ponctuels tels que la sauvegarde de médicaments qui doivent être conservés dans des réfrigérateurs qu’il faut alimenter en électricité. Mais vouloir fabriquer du courant à grande échelle pour alimenter les réseaux électriques des pays développés ne résiste pas à l’analyse, du fait de deux inconvénients majeurs qui sont les mêmes que ceux auxquels est confrontée l’électricité éolienne.
Les panneaux solaires ne fournissent tout d’abord du courant que le jour, et avec une puissance qui varie en fonction de l’éclairement. Il faut donc, comme les éoliennes, les suppléer avec des centrales classiques.
En outre, le prix de revient du kilowatt-heure ainsi produit est pour l’instant prohibitif. C’est ainsi que l’Allemagne construit une centrale de 550 000 panneaux solaires près de Leipzig, qui couvrira l’équivalent de 200 terrains de football. Le montant prévisionnel de l’opération est estimé à 130 millions d’euros, et le coût de revient prévisionnel du kilowatt-heure à près de dix fois plus cher encore que lorsqu’il s’agit d’électricité d’origine éolienne , celle-ci étant déjà deux à trois fois plus chère que lorsqu’elle est produite par d’autres sources ! C’est ce que confirme Anne Lauvergeon lorsqu’elle déclare : « Toutes les sources d’énergie ne produisent pas au même prix. L’idée qui consiste à croire que le prix du kilowatt-heure dépend de l’argent investi dans chaque source est une idée répandue. Hélas, ce n’est pas le cas. Les deux sources les moins chères pour faire de l’électricité sont l’hydraulique et le nucléaire. Le prix mondial moyen est de l’ordre de 3 centimes d’euro le kilowatt-heure, alors qu’il est de 6 pour l’éolien et qu’il est dix fois plus cher pour le solaire. »
Quant à l’impact sur les émissions de CO2, qui est censé être le but poursuivi, le bilan est tout aussi désastreux. Les économies annuelles de la centrale solaire allemande sont estimées à 25 000 tonnes de gaz carbonique, ce qui porte le coût de la tonne épargnée à 500 euros environ, soit vingt-cinq fois le plafond recommandé par l’Agence internationale de l’énergie ! Autrement dit, pour une même somme, il serait possible d’être vingt-cinq fois plus efficace ailleurs pour lutter contre l’effet de serre…
Quant aux 10 000 foyers de la ville de Leipzig que cette centrale est censée alimenter, il faudrait qu’ils renoncent à s’éclairer la nuit s’ils ne pouvaient compter que sur cette installation solaire qui ne fonctionnera évidemment que le jour !
En définitive, l’idée d’alimenter des réseaux électriques à l’aide de l’énergie solaire ne résiste pas à une analyse un tant soit peu sérieuse et il ne faut pas s’étonner que l’électricité d’origine solaire ne représente que 0,05 % de la production mondiale de courant.
Il faut se rendre à l’évidence. Les dépenses considérables et injustifiées de la plupart des pays européens en faveur des énergies éolienne et solaire ont pour seul objet de leur donner bonne conscience face à leur refus de construire des centrales nucléaires, et pour seule conséquence de multiplier les centrales classiques à gaz ou à charbon, premières causes de gaz à effet de serre.
C’est là le mythe des « énergies renouvelables ».

5.  Fabge | 6/12/2007 @ 22:23 Répondre à ce commentaire

Je trouve M. Gerondeau injuste. Les éoliennes ont pour avantage de procurer des royalties aux communes de montagne menacées de disparition. Si leur impact sur les GES est faible, leur impact social n’est pas négligeable.
Disant cela, je ne suis qu’à moitié ironique

6.  floyd | 6/12/2007 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

@fabge
Gerondeau est bien conscient de ses avantages:

Lorsque les éoliennes peuvent tourner, elles sont donc en concurrence avec une électricité nucléaire surabondante dont le prix de revient est de l’ordre de 5 (cinq) euros pour 1 000 kilowatt-heures, toujours d’après l’Agence internationale de l’énergie, puisque les centrales sont amorties depuis longtemps. Cinq euros, c’est seize fois moins que le prix d’achat garanti aux firmes qui investissent dans les éoliennes.
Et l’on ne peut pas compter sur le marché international pour absorber la production. Dans les périodes où le vent souffle, les cours internationaux s’effondrent le plus souvent, car nos voisins disposent également d’excédents. Autrement dit, les 82 euros pour 1 000 kilowatt-heures garantis aux producteurs d’électricité d’origine éolienne sont pour l’essentiel un cadeau pur et simple qui leur est consenti sur le dos de notre facture d’électricité.
Compte tenu de la différence entre ce prix garanti et le coût de revient estimé par les experts internationaux, on conçoit que la création de « fermes » éoliennes soit une excellente affaire pour leurs promoteurs, et que ceux-ci se précipitent pour en couvrir nos paysages, en les défigurant bien plus gravement et sûrement que ne le font les lignes à haute tension qui suscitent des oppositions farouches de la part des mêmes écologistes qui prônent le développement des éoliennes.
Dans ces conditions, la rentabilité financière des installations éoliennes est donc excellente. Selon un dicton bien connu dans la profession, elles s’installent là où il y a des subventions nationales, plutôt que là où il y a du vent. La Commission de régulation de l’électricité, organisme officiel chargé de donner un avis objectif, avait pourtant expressément affirmé que : « Le tarif de 82 euros occasionne une rentabilité des capitaux propres trop importante au regard de ce qui serait nécessaire pour susciter l’investissement, même dans l’hypothèse des coûts la plus défavorable, ceci conduisant à des taux de rendement de 20 à 40 % par an après impôt, garantis sur quinze ans, pour des sites moyennement ventés. »
Le rêve pour tout investisseur ! Le surcoût pour le service public, c’est-à-dire le consommateur, a été estimé par le même organisme entre 1 et 2,5 milliards d’euros par an, chiffre « disproportionné au service attendu ».

7.  Frédéric, admin skyfall | 7/12/2007 @ 0:54 Répondre à ce commentaire

#5, bonjour,
Je crois savoir que la géothermie est bien adaptée dans certaines régions montagneuses pour générer l’électricité ou l’eau chaude: énergie continue, peu d’impact visible, bonne densité énergétique. Mais tout comme le vent ou le solaire, ce n’est pas adapté partout et la compétitivité économique, entre autres, de la solution est à prendre en compte.

8.  Curieux | 7/12/2007 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

On ne devrait jamais laisser les politiques (même Allemande) prendre de décisions sérieuses :

In La Recherche, selon Paul Crutzen Nobel de chimie 1995, les agrocarburants émettraient plus de GES que leurs homologues fossiles. La faute au protoxyde d’azote* (300 fois plus « réchauffant que le CO2) issu de la dégradation des engrais dans le sol.

Sans compter la décision de construire 20 nouvelles centrales électrique au charbon, propres bien sur (sans production de CO2 ? 😆smile

* hilarante nouvelle laugh

9.  miniTAX | 7/12/2007 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

Sans compter la décision de construire 20 nouvelles centrales électrique au charbon, propres bien sur (sans production de CO2 ?

Tu dois sûrement fantasmer. La techno du charbon propre n’existe pas, à part sur un petit prototype.
Ce qu’a fait l’Allemagne, c’est de faire une loi qui décide de ne PAS compter les émissions de CO2 de ses futures centrales au charbon dans le total national. C’est propre… ment scandaleux, tu veux dire sans doute ?

10.  Curieux | 7/12/2007 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

@ miniTax, c’est la raison de mes deux 😆

11.  rageous | 8/12/2007 @ 0:38 Répondre à ce commentaire

@Fabge
« leur impact social n’est pas négligeable »…c’est rien de l’dire avec le génie de nos élus…crétins.fr
La geothermie a l’avantage sur l’éolien d’être constant et la compétitivité économique est un brin biaisé entre les subventions et le surcoût du KW éolien payé par EDF, non?

12.  thidgr | 10/12/2007 @ 11:06 Répondre à ce commentaire

« L’Allemagne a déjà quasiment atteint son engagement de Kyoto avec 18,4% de réduction sur 21% ».

Cela me semble très surprenant.

13.  floyd | 10/12/2007 @ 11:07 Répondre à ce commentaire

@miniTax

Ce qu’a fait l’Allemagne, c’est de faire une loi qui décide de ne PAS compter les émissions de CO2 de ses futures centrales au charbon dans le total national.

Est-ce possible d’avoir une référence ou un lien sur cette loi? Cela m’intéresserait beaucoup. Je n’ai pas trouvé d’infos a ce sujet sur internet.

14.  Marot | 10/12/2007 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

@13

C’est assez compliqué et très technocratique. Je ne suis même pas certain que cela réponde à la question.

Voici ce que j’ai trouvé :

Les ONG environnementales déplorent l’allocation excessive des quotas de CO2 au profit de l’industrie du charbon – et aux dépends notamment de l’industrie du gaz (qui fournit 11,6% de l’électricité en Allemagne). « Lorsqu’un investisseur se décide pour une centrale au lignite parce qu’elle bénéficie de quotas de CO2 multipliés par 2, on ne peut que relever le manque de motivation pour choisir un combustible moins polluant » déplore Bärbel Höhn, du groupe parlementaire Bündnis90/Die Grüne, dans une interview au quotidien Frankfurter Rundschau.

Le plan d’allocation des quotas de gaz à effet de serre (PNAQ), qui définit les crédits alloués aux différents secteurs industriels, a fait récemment l’objet de critiques pour son manque de transparence, notamment. « Les consortiums des nouvelles centrales au charbon qui doivent opérer d’ici 2010/2012 obtiennent des certificats d’emission d’une valeur globale de 4,2 milliards d’euros. Pour une centrale fonctionnant au gaz, le fournisseur obtiendrait des certificats d’une valeur de 1,98 milliard d’euros. Cela signifie que les fournisseurs d’énergie, s’ils choisissent de construire une centrale au charbon au lieu d’une centrale au gaz, auront un bénéfice supplémentaire pouvant aller jusqu’à 2,3 milliards d’euros» relève encore l’organisation Bund.

A la question de savoir pourquoi le gouvernement allemand choisit de soutenir l’énergie au charbon, via le PNAQ, l’hebdomadaire Der Spiegel avance l’argument de l’emploi : la construction de nouvelles centrales s’avère être un gigantesque programme permettant de respecter le retrait graduel du nucléaire, signé par le gouvernement précédent…mais remis en question par l’actuelle coalition. Paramètres valables jusqu’à ce qu’une nouvelle majorité politique arrive pour changer la donne.

Soucre : http://www.novethic.fr/novethi.....?id=108878

15.  rageous | 10/12/2007 @ 20:04 Répondre à ce commentaire

Pour rire un peu, un reportage de télé matin…
http://www.ventdubocage.net/do.....031207.htm

16.  Marot | 10/12/2007 @ 22:18 Répondre à ce commentaire

#15
Merci pour ce bon moment.

L’éolien ne peut pas exister sans de l’hydraulique, ou des centrales au charbon.

Les allemands ont construit un piège, ils mettent les deux pieds dedans.

17.  floyd | 19/12/2007 @ 19:00 Répondre à ce commentaire

Quand les intérêts économiques de l’Allemagne sont en cause, elle semble ne plus vouloir suivre les préceptes qu’elle veut imposer aux autres:

La Commission européenne a proposé, mercredi 19 décembre, d’infliger des sanctions progressives à partir de 2012 aux constructeurs automobiles n’atteignant pas leurs objectifs en matière de réduction d’émissions de CO2. Bruxelles a proposé de fixer des objectifs différenciés

« On fait là une politique industrielle au préjudice de l’Allemagne (…). Nous ne sommes pas satisfaits de ce résultat », a déclaré la chancelière Angela Merkel. Quant au porte-parole adjoint du gouvernement, Thomas Steg, il a parlé d’une proposition « totalement inappropriée » et »déséquilibrée ». Cette proposition « empêche l’innovation de l’industrie automobile, menace des emplois et ne représente pas d’instrument efficace en matière de protection climatique », a-t-il ajouté.

« Avec la proposition actuelle (…), on ne rend service ni à la protection de l’environnement ni à la raison économique », a ainsi affirmé Matthias Wissmann, le président de la Fédération allemande des constructeurs. « Le projet exige des constructeurs de plus grosses voitures une baisse disproportionnée des émissions de CO2 », a-t-il ajouté.

http://www.lemonde.fr/web/arti.....629,0.html

Sans parler de la constructions des centrales à charbon.

18.  Curieux | 19/12/2007 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

En détail, Angela Merckel grande pourfendeuse de Bush et de CO2 considère écologique une politique fondée sur l’automobile de grosse cylindrée rapide et le charbon dans la production d’électricité.

Mort de Rire !

Et quand on pense à nos écolos qui préconisent encore et encore les « biocarburants » qui on fait culminer le prix des céréales et autres aliments à des niveau jamais atteint. Très dur pour les populations les plus pauvres.

Mort de faim !

19.  DM | 20/12/2007 @ 14:29 Répondre à ce commentaire

#18
Les écolos ne sont pas pour les biocarburants, pas tous en tout cas.
Et il y a un bémol au sujet de la conccurence et de la hausse des céréales. Tout mettre sur le dos de l’Ethanol est une erreur.
Il y a également une question de gestion.

20.  Curieux | 20/12/2007 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

Il y a également une question de gestion

Et qui, comme par hasard, arrive juste au moment ou l’éthanol pousse à coup de subvention ?

21.  DM | 20/12/2007 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

Le Brésil n’a pas attendu, mais hélas ils ont fait souffrir la forêt.

22.  Curieux | 20/12/2007 @ 19:47 Répondre à ce commentaire

Le brésil n’a pas attendu, pour subventionner l’éthanol (la canne à sucre chez eux)

23.  Abitbol | 25/12/2007 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Cascade de procès en perspectives à cause de la théorie du RCA !
On ose pas demander ce que cela va coûter aux diverses administrations…
Des « scientifiques » vont se spécialiser dans le pénal, faut bien vivre…

Les 27 retardent la mise en place de quotas de CO2 pour le transport aérien
Les ministres de l’Environnement des 27 sont tombés d’accord jeudi pour que les compagnies aériennes ne se voient imposer des quotas d’émissions de CO2 qu’en 2012, alors que le Parlement européen réclame lui la date de 2011 dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, a indiqué la présidence portugaise de l’UE.

Selon le compromis retenu jeudi après de longues discussions, les compagnies aériennes se verront imposer à partir de 2012 des quotas d’émissions de C02, non seulement pour les vols intra-européens mais aussi pour tous les vols partant ou arrivant dans l’UE.

Ce dernier point est contesté par les Etats-Unis et d’autres pays tiers qui menacent de poursuivre l’UE devant l’Organisation mondiale du commerce. Fin septembre, l’UE a ainsi échoué à convaincre les autres pays membres de l’Organisation internationale de l’aviation civile d’accepter ce mécanisme.

Les 27 vont maintenant essayer de trouver un accord avec le Parlement européen, avant le vote en seconde lecture.

http://news.fr.msn.com/environ.....id=7056248

Sofia saisit la Cour de Justice de l’UE sur ses quotas d’émissions de CO2
Le gouvernement bulgare a décidé jeudi de saisir la Cour européenne de Justice pour protester contre la décision de la Commission européenne de réduire les quotas d’émissions de gaz à effet de serre fixés pour 2008 à 2012.

« Le gouvernement a décidé de porter plainte auprès de la Cour européenne de justice concernant les décisions de la Commission européenne du 26 octobre sur le plan national de distribution des quotas d’émissions de gaz à effet de serre », selon le communiqué gouvernemental.

La Commission a notamment décidé une réduction des émissions de dioxyde de carbone de 34,4% à 42,3 millions de tonnes.

La Bulgarie estime que la Commission n’a pas pris en compte le fait que les Bulgares sont contraints de produire davantage d’électricité dans les centrales au charbon après avoir été obligés de fermer, sous la pression de l’UE, deux des réacteurs de l’unique centrale nucléaire à Kozlodoui fin 2006.

Sofia avait déjà demandé à renégocier ses quotas d’émissions de gaz à effet de serre, mais n’a pas reçu de réponse de la Commission, a indiqué à l’AFP le ministre de l’Environnement Djevdet Tchakarov.

Il a expliqué la décision gouvernementale de saisir la Cour de justice par un souci de respecter un délai expirant à la fin de l’année.

« Si entre temps nous recevions une réponse positive de la part de la Commission, nous retirerions notre plainte », a indiqué le ministre.

http://news.fr.msn.com/environ.....id=7057325

Automobiles/Pollution: Schwarzenegger prêt à attaquer l’administration Bush
Le gouverneur Arnold Schwarzenegger a indiqué jeudi que la Californie allait attaquer en justice la décision de l’agence fédérale de l’Environnement ne l’autorisant pas à appliquer des normes plus strictes pour les émissions polluantes des automobiles d’ici 2016.

Le gouverneur républicain a qualifié de « légalement indéfendable » la décision de l’EPA annoncée mercredi par son directeur Stephen Johnson, et annoncé que les autorités de Californie allaient « engager une action en justice d’ici trois semaines ». « Je ne doute pas que nous gagnions parce que la loi, la science et la demande de leadership du public sont de notre côté », a-t-il ajouté dans un communiqué.

La Californie (ouest) a voté en 2002 une loi imposant aux constructeurs automobiles de réduire de 30% d’ici 2016 les émissions polluantes des véhicules, pour revenir à un niveau comparable à celui de 1990.

Mais selon la loi américaine, la Californie devait recevoir une dérogation de l’Agence fédérale de l’environnement avant de pouvoir mettre en application ces nouvelles normes.

Dix-sept autres Etats se sont engagés dans une démarche similaire ou ont annoncé leur intention de le faire.

« Le refus de l’EPA de nous accorder une dérogation pour mettre en place les normes les plus propres du pays pour les émissions des véhicules est légalement indéfendable et un autre exemple de l’échec à traiter le changement climatique avec le sérieux qu’il requiert », a poursuivi M. Schwarzenegger.

Pour expliquer sa décision, le directeur de l’EPA Stephen Johnson a mis en avant la loi sur l’Energie, promulguée mercredi par le président Bush, qui selon lui va fournir « une solution nationale claire » et non « un patchwork confus de lois au niveau des Etats » pour réduire les émissions polluantes des véhicules.

http://news.fr.msn.com/environ.....id=7058305

24.  Curieux | 25/12/2007 @ 20:17 Répondre à ce commentaire

Oui, Abitbol c’est ça la nouvelle méthode pour contrer le RC, les procès et leurs (sur)productions de papier, qui vient des arbres qui sont du CO2 recyclé !
Alléluia !

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