Requêtes au GIEC

Syun-Ichi Akasofu

Par Prof. Syun-Ichi Akasofu, Professeur Emérite de Physique, fondateur du Centre International de Recherche Arctique (IARC) de l'Université de Fairbanks Alaska, directeur de l'IARC entre 1998 et janvier 2007. Avant cela, Prof Akasofu a été Directeur de l'Institut de Géophysique (1986-1999) où il a concentré les efforts de l'Institut sur la recherche arctique.

 

Nous rencontrons des termes scientifiques tels que changement climatique, réchauffement global, effet de serre et dioxyde de carbone plus d'une fois chaque jour dans les journaux papiers, radio, télé ainsi qu'au fil des conversations. Cela doit être la première fois dans l'histoire des sciences qu'un sujet scientifique spécifique attire autant l'attention du grand public. En tant que scientifique, je me réjouis de cet intérêt du public pour la science. Malheureusement, j'ai bien peur que ce grand intérêt pour la climatologie est largement le résultat d'une prolifération de nouvelles confuses des médias basées sur une mauvaise interprétation des informations au sujet de l'effet de serre du CO2.

Si le GIEC veut représenter ce domaine scientifique particulier, il est de sa responsabilité de rectifier la grande confusion et la mauvaise interprétation des faits scientifiques dans l'esprit du public. Certains des points qui demandent des clarifications et des actions sont :

1. Définir changement climatique, réchauffement global, l'effet de serre d'origine humaine et demander au public de cesser d'utiliser ces termes comme des synonymes (ceux qui font cela ne savent pas de quoi ils parlent).

2. Demander aux médias d'arrêter d'utiliser les scènes de larges blocs de glace tombant à l'extrémité et la fonte printanière de l'Arctique pour illustrer l'effet prétendu de serre d'origine humaine. Les glaciers sont des "rivières de glace", donc leur ablation est normale et la fonte de printemps est un événement annuel normal ; ces deux phénomènes se sont produits depuis des temps géologiques.3. Demander aux médias de cesser de montrer des maisons s'effondrant sur le permafrost pour illustrer le résultat de l'effet de serre d'origine humaine. Cet effondrement est dû à une construction impropre qui laisse la chaleur de la maison fondre le permafrost dans la fondation.

4. Dire que la glace de l'Océan Arctique n'est pas un seul plateau de glace. L'Arctique est recouvert de la glace de mer qui change considérablement à cause du vent et des courants océaniques, pas seulement à cause de la fonte.

5. Attirer l'attention sur le fait que les phénomènes anormaux, extrêmes et inhabituels ne sont pas directement liés à l'effet de serre d'origine humaine. L'effet de serre d'origine humaine est représenté par une hausse lente de température à un rythme de 0,6°C/siècle.

6. Reconnaître que l'utilisation de la dite "crosse de hockey" dans le Résumé pour Décideurs de 2001 est inappropriée. Elle montre une hausse soudaine de température aux environs de 1900 après une baisse lente pendant 900 ans, en donnant l'impression d'un "changement climatique abrupt".

7. Reconnaître que le réchauffement actuel n'est pas inhabituel ou anormal par rapport aux changements de températures passées. Il y avait eu de nombreux périodes plus chaudes que l'actuelle, qui avaient duré des centaines d'années, pendant l'interglaciaire actuel qui a commencé il y a 10,000 ans.

8. Faire la distinction entre l'effet de serre d'origine humaine et une grande variété de destructions environnementales faites par l'homme qui sont souvent mis dans le même sac par les activistes de la théorie de l'effet de serre d'origine humaine. Sont inclus dans ces destructions la surexploitation des forêts et de la pêche, la pollution, l'extinction de certaines espèces.

9. Arrêter les nouvelles des médias qui disent que le niveau des océans a déjà augmenté de plusieurs mètres ces 50 dernières années. D'après le rapport 2007 du GIEC, la vitesse de la montée est de 1,8 mm/an donc le niveau des océans est monté de 9 cm pendant les 50 dernières années.

10. Les scientifiques qui étudient les données satellites ne doivent pas utiliser le terme de changement "sans précédent". Ils n'ont pas de données satellites avant les années 1970 et ne peuvent pas dire si un changement est "sans précédent", même comparé aux événements entre les années 1930 et 1940, car ils n'ont pas de données comparables.

11. Encourager les médias de masse à ne pas reprendre des annonces scientifiques sensationnelles qui pourraient ne représenter l'opinion d'un seul scientifique ou de quelques-uns uns. Les journalistes qui ne sont pas familiers avec les phénomènes arctiques ont tendance à rapporter les événements normaux comme anormaux.

12. Rappeler aux scientifiques de faire attention de ne pas suggérer des scénarios possibles de désastres liés à l'effet de serre sans avoir de bases scientifiques solides.

Je pense que ce sont des requêtes raisonnables, qui n'ont pas besoin d'être débattues. Le public est alarmé et donc se sent concerné par le changement climatique largement parce qu'il est dans la confusion à cause des points exposés ci-dessus et d'autres désinformation et mauvaises interprétations, pas parce qu'il est particulièrement intéressé par la climatologie. Les gens rappellent ces points et d'autres points non compris quand je discute avec eux au sujet du réchauffement actuel. Je suis inquiet d'un inévitable retour de flamme contre la science et les scientifiques, quand le public prendra connaissance des informations correctes au sujet du changement climatique. Même si le GIEC n'est pas directement responsable de cette confusion, il doit prendre ses responsabilités et entreprendre les actions nécessaires pour rectifier la situation.

Source

1.  fabge | 21/12/2007 @ 11:20 Répondre à ce commentaire

C’est bien ce que je crains. Je rencontre de plus en plus de gens qui me demandent (puisque je suis sensé « faire de la météo ») si le discours actuel n’est pas complètement exagéré, ce qui affaiblit complètement sa crédibilité.
A force de crier au loup…
C’est dommage. Il est normal qu’il y ait une réflexion sur le climat, ainsi que sur la part éventuelle de l’activité anthropique dans l’évolution de celui-ci. Cela peut sensibiliser à la notion de risque climatique, qui est la chose que les sociétés oublient le plus rapidement, et déterminer des politiques d’aménagement pour réduire la vulnérabilité future (actuelle, ce serait déjà bien).
Que cette réflexion se serve des arguments de la presse people ne peut que nuire.

2.  rageous | 21/12/2007 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

à Frédéric, admin skyfall
j’ai la colonne de droite (calendrier, derniers commentaires et les archives) à cheval sur le billet, ça vient de ma bécane ou bien?
Même si je ne peux lire la fin des lignes donc, je salut l’auteur de cette très raisonnable et salutaire déclaration! à diffuser en priorité auprès de nos dirigeants!

3.  Curieux | 21/12/2007 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

Hou-là, un homme raisonnable qui demande des choses raisonnables à des illuminés et des journalistes majoritairement incultes dont les revenus proviennent de « scoop », est-ce bien raisonnable ?

4.  Abitbol | 21/12/2007 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

@ Frédéric
Même soucis que Rageous…

5.  dem | 21/12/2007 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

@ Frédéric
Même soucis que Rageous, depuis quelques jours.

6.  Marot | 21/12/2007 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

À tous,

Il est hélas prévisible et pour moi quasiment certain que l’IPCC ne fera rien de ce qui lui est demandé et ceci pour plusieurs motifs.

1) L’IPCC n’est pas un organisme scientifique et n’a donc pas à se préoccuper de la perception de la science par le grand public.

2) L’IPCC est un organisme intergouvernemental de l’ONU qui n’a pas autorité vis-à-vis des médias.

3) La mission de l’IPCC est clairement énoncée :

for the purpose of assessing “the scientific, technical and socioeconomic information relevant for the understanding of the risk of human-induced climate change. It does not carry out new research nor does it monitor climate-related data.

Il ne s’intéresse donc qu’aux risques climatiques dûs aux humains et ne contrôle en rien les données et les recherches.

7.  rageous | 21/12/2007 @ 13:30 Répondre à ce commentaire

Ah, pour le blème chuis rassurée!
Marot, et quand on s’gaule une distinction telle que le prix Nobel de la Paix, faut pas déconner! sur un mensonge…

8.  dem | 21/12/2007 @ 14:39 Répondre à ce commentaire

Il ne s?intéresse donc qu?aux risques climatiques dûs aux humains et ne contrôle en rien les données et les recherches.

Accessoirement, il ne dit pas non plus que la T° augmente, ni même que le climat est en cours de modification, ou je me trompe ?

9.  Frédéric, admin skyfall | 21/12/2007 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

#2,4,5 Bonjour,
Merci pour le signalement. Ce problème ne se produit visiblement qu’avec Internet Explorer pas sous Firefox ou Opera.
Je vais essayer de résoudre le problème au plus tôt.
En attendant, pour voir le billet en entier, affichez en mode billet seul (en cliquant sur le titre).
Si le problème persiste, n’hésitez pas à me le signaler.

10.  rageous | 21/12/2007 @ 15:29 Répondre à ce commentaire

En clair il dit poliment que le GIEC ne raconte que des conneries! c’est très fin…
( le clic sur le titre tjs rien…)

11.  dem | 21/12/2007 @ 15:53 Répondre à ce commentaire

Alfred Nobel doit se retourner dans sa tombe…

12.  rageous | 21/12/2007 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

@ Frédéric
ce ne serait pas le lien de wuethrich qui fout la m… (pardon wuethrich) ça dépasche…

13.  Bob Geldorf | 22/12/2007 @ 0:19 Répondre à ce commentaire

Ouais, mais comme le « risque climatique », c’est du pipeau, il est parfaitement inutile de s’agiter pour « sensibiliser au risque climatique ».

14.  wuethrich | 22/12/2007 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

@rageous
Je n’y suis pour rien!!!

15.  fabge | 22/12/2007 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

@ Bob Geldorf

Par risque climatique j’entends le risque lié au climat. Le climat, ce peut être le beau temps qui permet à nos compagnes de porter de jolies tenues affriolantes aux beaux jours. C’est aussi toute une série d’évènements extrêmes et récurrents qui induisent des dégâts aux personnes et aux biens. On parle plutôt, à ce moment-là, d’aléa climatique. Selon la vulnérabilité des biens et des personnes, le risque est plus ou moins élevé.
Cet alea est encore mal connu. On a parfois l’impression, sur ce site, qu’il y a beaucoup d’imprécisions sur la mesure des températures. Que diriez-vous des précipitations? Personne n’est capable de dire en France quelle est la précipitation maximale possible en un laps de temps donné bien que la multiplication des points de mesures et des enregistreurs automatiques ait permis de progresser sur la question depuis 50 ans. A l’inverse, en Afrique, il y a des territoires considérables dépourvus du moindre pluviomètre et les satellites n’en sont pas encore à permettre de combler précisément ces lacunes.
Cet alea (et par conséquent le risque) est de plus considérablement ignoré du public. Les aménageurs savent que, après une catastrophe, il est possible de faire passer socialement des mesures de précaution pendant un à deux ans. Après, les gens oublient…
Si, donc, il était déjà possible de faire quelques progrès sur cette perception du public.. ce devrait être le travail des organismes comme le GIEC au lieu de faire des projections à partir de données encore mal maîtrisées.

16.  laurent | 22/12/2007 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

Fabge… tu oublie TRMM
Dans la zone +/- 45° de latitude, la mesure de la pluviométrie avec TRMM est assez précise, (avec en plus une bonne répartition spatiale, ce que les pluviomètres ne permettent pas), et ce depuis 10 ans.

Certe cela ne fonctionne que depuis 10 ans. Mais depuis que TRMM est lancé, la pluviométrie est bien mieux connue que….. les températures de surfaces, donc la mesure par satellite est biaisée par la méconnaissance de l’émissivité et la qualité moyenne des corrections atmosphérique.

17.  Fabge | 22/12/2007 @ 18:04 Répondre à ce commentaire

@ laurent

J’oubliais..
30 ans de manip de puviomètre, de thermomètres à minimum et maximum, d’enregistreur papier, on finit par prendre des habitudes..
Si je me souviens de ce que mes collègues ont essayé de me faire entendre, les mesures par satellite reposent sur la mesure de la température du haut des nuages, du potentiel précipitable par absorption de micro-ondes et de la variation des teneurs en eau du sol. C’est de la mesure indirecte.
Certes, même approchées, ces mesures sont plus utiles que celle d’un unique pluviomètre au milieu de 100.000 km2 de zone sahélienne.
Reste la question du « raccord » avec les mesures anciennes. Et là, avant de pouvoir conclure à des changements significatifs…
Bon! Les (jeunes) chercheurs ont encore du pain sur la planche, pourvu qu’on ne considère pas que « tout est plié ».

18.  klopinambour | 24/12/2007 @ 15:31 Répondre à ce commentaire

@fabge: dans le problème liés aux précipitations, il faut séparer ce qui relève du volume des précipitations elles mêmes, de ce qui relève de l’aménagement des sols qui entraine une vitesse de parcours de l’eau tombée au sol vers les rivières plus élevée qu’il y a cent ans (les spécialistes parlent de « temps de concentration », merci aux plaisantins de service d’éviter les jeux de mots laids…).

De nombreuses surfaces agricoles sont aujourd’hui drainées vers les fossés des routes, et la surface imperméabilisée qui draine l’eau vers les rivières, du fait de l’urbanisation, a bcp augmenté: avec une même précipitation, on peut obtenir des phénomènes d’inondations brutales bien plus spectaculaires qu’il y a 100 ans. Mettre la recrudescence de crues brutales sur le compte d’un éventuel réchauffement du climat serait donc particulèrement abusif. Quant aux crues spectaculaires « à large bassin hydrographique et de longue durée », façon Danube 2002, loire 1857 ou seine 1910, (crues pour lesquelles la problématique des temps de concentration à court terme ne change pas gd chose), rien n’indique qu’il y en ait plus aujourd’hui qu’il y a 100 ans ou 200 ans.

Sans doute l’amélioration de nos connaissances nous permettra de mieux gérer ces questions de crues brutales à l’avenir. L’urbanisation et le drainage étant inévitables (il faut bien nourrir et loger un nombre croissant d’humains), certains spécialistes étudient la possiblité d’utiliser les eaux en excès pour réalimenter les nappes phréatiques. Allègre en parle dans son avant-dernier bouquin. De même les réseaux d’AEP incluent ils de plus en plus souvent des bassins d’écrêtement d’orage enterrés.

Tout ça coute cher. Il faut donc, pour pouvoir se l’offrir, avoir bcp de croissance, surtout dans les PVD. Donc éviter l’hystérie « anti carboniste ». Et d’une façon générale, il semble plus facile de se protéger des conséquences de l’aléa climatique, de « réduire la vulnérabilité des biens et des personnes » comme vous le dites, que de vouloir maîtriser le climat.

@skyfall: bravo pour votre travail

19.  maurice | 7/01/2008 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Oui bof, de toutes façons le mal est fait: quand je cause du RC et GIEC avec mes amis, ils reconnaissent que l’alarmisme est certainement exagéré mais justifié pour une « prise de conscience ».

La fin justifie les moyens en quelque sorte

20.  the fritz | 8/01/2008 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

#19
On ne peut pas laisser clore un sujet comme cela sur une affirmation aussi lamentable; après avoir lu plein de posts de bon sens, affirmer que le mal est fait et que la fin justifie les moyens, c’est donner raison à tous les dictateurs, au GIEC et à tous ceux qui veulent se remplir les poches avec la question climatique

Bof, maurice, t’es bien le ventre mou auquel les medias peuvent inculquer ce qu’ils veulent

21.  maurice | 8/01/2008 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

#20

ooops ! tu as du mal comprendre mon post, ou je me suis mal exprimé.
Je disais au contraire que le matraquage « Al Gore-GIEC » a déjà tellement imprégné les esprits que le grand public dans sa majorité justifie ce catastrophisme pour « que les choses bougent ».

Alors que pour ma part ce mouvement réchauffiste est une injustifiable escroquerie politico-scientifique et un retour à l’obscurantisme.

22.  the fritz | 9/01/2008 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

#21
Excuses maurice; j’avais vraiment compris que « le mal est fait » voulait dire que le RC enclenché par l’homme est irréversible et que « la fin justifie les moyens  » donnait un blanc seing au GIEC et consor pour justifier toutes les exagérations catastrophistes dans le but de faire aboutir marcher du carbone et autres conneries de ce genre
N’empêche que le mal n’est pas fait; l’opinion public se manipule facilement et on peut la retourner avec une prise de conscience des scientifiques et une campagne mediatique bien orchestrée
Quant à « la fin justifie les moyens », c’est pour moi un slogan qui ne s’applique pas dans le domaine scientifique

23.  Fabge | 9/01/2008 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

@ klopinambour (joli pseudo, quelle imagination!)

Sur ces questions d’imperméabilisation, il faut mettre en perspective historique l’état d’occupation des sols. Il faut plutôt parler de déplacement. A l’apogée de la densité des campagnes et des moyennes montagnes, notamment celles du pourtour méditerranéen, mais également la Franche-Comté, la terre est nue comme le dessus de la main, il n’y a quasiment pas d’arbres et les patures sont aussi rases que possible. Le ruissellement s’y déclenche avec grande facilité provoquant des processus d’érosion de grande ampleur à l’échelle de grands bassins versants. C’est à la suite de grandes crues catastrophiques du milieu du XIXè siècle que l’état va favoriser le boisement. Depuis l’exode rural a laissé place à un reboisement spontané des moyennes montagnes, mais pas seulement là. C’est aussi vrai dans des régions de plaine.
Pour rejoindre un sujet qui a disparu du site (Lomborg à propos de la déforestation), la forêt a la vie dure…

24.  Becquereau | 15/03/2008 @ 19:49 Répondre à ce commentaire

Non scientifique bien qu’intéressé, je me permets de proposer un avis sur la tendance au retour de l’obscurantisme.
Un certain nombre d’évènements sont constatés par tout un chacun et appartiennent à la sphère du paranormal. Les scientifiques ayant pignon sur rue affirment que cette sphère est une illusion ou le produit de fraudes. Pour le commun des mortels, il faut le voir pour le croire, hors, on lui demande de nier ce qu’il voit pour croire des démonstrations qui sont du domaine de l’abstrait. Dans ces conditions, il est compréhensible que le rationalisme soit déconsidéré.
Si nous n’avons pas de structure morale à laquelle nous rattraper, il est facile aux démagogues de tous poils d’occuper la place.

Question en rapport avec votre sujet:
à supposer qu’un réchauffement soit effectif, comment estimer la proportion de vapeur d’eau supplémentaire restant dans l’atmosphère ? serait-elle plus ou moins importante ? augmenterait-elle l’effet de serre ou au contraire l’albédo de la planète et donc aurait-elle un effet de régulation ?

25.  miniTAX | 16/03/2008 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

à supposer qu’un réchauffement soit effectif, comment estimer la proportion de vapeur d’eau supplémentaire restant dans l’atmosphère ? serait-elle plus ou moins importante ? augmenterait-elle l’effet de serre ou au contraire l’albédo de la planète et donc aurait-elle un effet de régulation ?

1. les modèles prévoient plus de vapeur d’eau avec un réchauffement mais les mesures montrent que le taux de VE est … en baisse (saleté de réalité qui ne veut pas se mettre en boîte), cf graphique de la NOAA
2. Les modèles ne savent pas avec un réchauffement, il y a aura plus, ou moins de nuage. AUCUN modèle ne le sait et il n’y a aucun espoir que ce soit modélisé correctement un jour. Donc l’effet de régulation par les nuages dont on est sûr que ça existe sans quoi, le climat serait parti en sucette depuis longtemps, n’est PAS intégré dans les modèles. Faut donc pas s’étonner que les tenants de l’effet de serre n’annoncent que des catastrophes: leurs modèles sont conçus pour.

26.  scaletrans | 17/03/2008 @ 10:19 Répondre à ce commentaire

@minitax
Donc on en reviens toujours au même « éléphant dans le couloir » auquel vous faisiez allusion à propos du GIEC: le soleil. Plus ou moins de GCR = plus ou moins de nuages en BA et plus ou moins d’albédo. C’est pourquoi le programme CLOUD parait d’un grand intérêt.

27.  scaletrans | 19/03/2008 @ 10:08 Répondre à ce commentaire

@minitax
Mille excuses, mais je n’avais pas « percuté » avec ce graphique d’humidité. Mais alors, mais alors, si réellement ce sont des relevés globaux, il faudrait en conclure que nous aurions plutôt un refroidissement… Bon sang, mais c’est… bien sûr ! (droits d’auteur Raymond Souplex). Et, d’après certaines études sur les courants océaniques, un refroidissement dans l’Antarctique renforcerait plutôt le Gulf Stream, ce qui expliquerait le relatif réchauffement de sa zone d’influence. Bref, vous avez sans doute raison, on est pas près de pouvoir modéliser tout ça!

28.  balam | 20/03/2008 @ 3:30 Répondre à ce commentaire

Les mecs, vous êtes biens gentils à vous élever aussi fièrement et vaillament contre « l’establishment politico-scientifico-coco » (et j’en passe) qui déroute le pauvre abruti de citoyen inculte et manipulé; et on sait bien qu’à vous seuls vous rassemblez plus de savoir que toutes les données étudiées par le GIEC réunies; toutefois j’aimerais, en bon citoyen inculte que je suis, vous faire part à mon tour d’une réflexion:

-toutes ces données, projections et interprétations fondamentalement erronées diffusées à longueur de journal télé par ces infâmes médias tous au service du consortium sus-dénoncé n’ont elles pas pour principal effet une PRISE DE CONSCIENCE EFFECTIVE (bien que progressive et un peu confuse) du « grand public », qui se trouve ainsi de plus en plus sensibilisé au FAIT GENERAL que notre bonne vieille planète et ce qui la compose, notamment au niveau de la « biosphère » (oserai-je l’utilisation du terme, moi, un non-initié?), commence à se montrer « fatiguée » d’une surexploitation sans scrupules?
Est-il particulièrement dangereux que Clément C. , professeur d’histoire fraîchement émoulu de la fac, décide de temps en temps de causer à ses élèves des effets et causes probables du changement climatique, tout sensibilisé qu’il est par les manipulateurs du journal de France 2?
Faut-il à tout prix déconseiller à Josette B. de se laisser « intoxiquer » en réduisant la pression moyenne qu’elle exerce chaque jour sur la pédale d’accélérateur pour aller au travail, sous peine de grave récession économique?
Le « mouvement écolo » est-il trop radical dans ses imprécations à avoir plus recours à des éoliennes pour se fournir en énergie? Instille-t-il des idées malsaines dans le cerveau désinformé du pauvre citoyen lambda?

Car enfin, ces idées qui paraissent inoffensives de prime abord, finiront certainement par faire couler notre fleuron pétrolier (inter)national Total: le citoyen à la courte mémoire et à l’ingratitude monstrueuse, dévoyé qu’il est par ces incitations irresponsables, finira bien par couper l’herbe sous le pied de notre chère industrie pétrolière! Et ce juste au moment ou ils allaient enfin nous proposer une solution qui mettrait tout le monde d’accord! Un « bio-carburant » tout neuf :oops…

Enfin les gars, ce genre de discours de défiance à l’égard d’un mouvement de fond qui se propage dans la société met bien en valeur votre indépendance intellectuelle, d’accord, on a compris!

Mais enfin, vous croyez pas qu’au bout d’un moment, il vaut mieux ESSAYER D’AGIR, quitte à le faire de manière un peu confuse, plutôt que de continuer à discourir sur le fait que 67 météorologues sur 3500 ont refusé d’adhérer au consensus général d’un réchauffement dû en grande partie aux activités humaines, et que même, si ça se trouve, ne rien faire ou mettre un peu de scotch serait vachement plus profitable pour le monde entier?

Ok, faut pas être dupe, il y a aussi des histoires de gros sous du côté des « alarmistes », le commerce des droits d’émissions de CO2 en est l’un des principaux exemples. Ok, Steevie vous a fait sortir de vos gonds l’autre fois chez Ruquier quand il a soutenu mordicus à l’assemblée qu’ « à cause qu’on élève des porcs en Bretagne, on manque d’ozone dans l’air des pôles »… Mais au bout d’un moment, il me semble qu’il faut faire preuve d’un peu de pragmatisme, et être capable de concessions à l’ignorance du « vulgum pecus », qui, vous en faîtes pas pour lui, sait utiliser un bon sens salvateur lorsqu’il s’agit de décrypter les messages émis par les « instances officielles »! En bref, parler du réchauffement climatique en se montrant un peu alarmiste et en avançant deux ou trois outrageuses contre-vérités scientifiques, ça me semble pas être un drame quand on se rend compte du chemin qui reste à faire à l’humanité pour réaliser que ses actions à toutes les échelles sur l’environnement lui reviendront un jour à l’autre à la figure comme un boomerang!!

Un peu long, désolé;

Pierre, un jeune

29.  DM | 20/03/2008 @ 8:40 Répondre à ce commentaire

Exxon a également beaucoup d’intérêt dans les produits écolos, pas seulement dans les produits pétroliers.

30.  Curieux | 20/03/2008 @ 9:31 Répondre à ce commentaire

Les mecs, vous êtes biens gentils à vous élever aussi fièrement et vaillament contre “l’establishment politico-scientifico-coco” (et j’en passe) qui déroute le pauvre abruti de citoyen inculte et manipulé

Mais pourquoi tant de haine ? Vous vous faites mal et réduisait votre espérance de vie.

-toutes ces données, projections et interprétations fondamentalement erronées diffusées à longueur de journal télé par ces infâmes médias tous au service du consortium sus-dénoncé n’ont elles pas pour principal effet une PRISE DE CONSCIENCE EFFECTIVE (bien que progressive et un peu confuse) du “grand public”,

Pourquoi prenez-vous le « grand public » pour des idiots notoires qui ne comprennent que ce qui les épouvantes ?

le fait que 67 météorologues sur 3500 ont refusé d’adhérer au consensus général

Ceci est un chiffre exact non manipulé, il va sans dire, n’est-ce pas ?

il vaut mieux ESSAYER D’AGIR

Faut-il vous rappeler, vous êtes jeune, que la majorité des morts sur la route (et ailleurs) sont des jeunes qui ont « essayés d’agir » de façon confuse ?

Enfin ce site est consacré au… climat et n’a aucune ambition sur la « gouvernance » des vies de chacun. Il n’y a, ici, nul donneur de leçon, que des « visiteurs » de données qui croient (bêtement, selon vous) que l’exactitude et beaucoup de rigueur sont indispensable aux prises de décisions.

31.  Abder | 20/03/2008 @ 11:51 Répondre à ce commentaire

#28. balam

En bref, parler du réchauffement climatique en se montrant un peu alarmiste et en avançant deux ou trois outrageuses contre-vérités scientifiques, ça me semble pas être un drame

Qui a t-il de plus dramatique que d’avancer des contre-vérités scientifiques comme des vérités scientifiques ?
Entre science et autre « chose », il faut choisir…
Tu peux dire simplement au « pauvre abruti de citoyen inculte et manipulé » : ce que je vous raconte n’est pas scientifique, mais croyez moi, il faut y croire, c’est la vérité, je vous le jure… Mais que faut-il dire aux scientifiques ?

32.  DM | 20/03/2008 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Le citoyen lambda voit son portefeuille, son égo et pas grand chose d’autre..

33.  laurent | 20/03/2008 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

Surtout que c’est une attitude très élitiste et paternaliste…. « il faut mentir au masses pour leur bien ».
Toutes les dictatures ont commencé à peu prêt comme cela (et je ne me fais aucune illusion… il y aura des dictatures environnementalistes… cela ne fait aucun doute).

34.  gorsky | 21/03/2008 @ 11:37 Répondre à ce commentaire

@ laurent ; certains appelent cela le totalitarisme cool, ou vert. Et ça a déjà commencé, les formes n’étant pas tout à fait les mêmes que celles précédemment connues, ce qui peut entrainer une confusion de l’esprit. Ainsi, sous couvert de démocratie (ou pseudo-démocratie, c’est pareil) s’impose petit à petit ce totalitarisme cool l’air de rien, si je peux m’exprimer de la sorte.

35.  jeff hersson | 21/03/2008 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

quand on voit récemment Sarkozy et Gore appeler de leurs voeux un Grenelle de l’environnement mondial, on se dit que le pas vers le gouvernement mondial cool l’air de rien n’est pas bien loin…

36.  balam | 22/03/2008 @ 1:11 Répondre à ce commentaire

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Les mecs, vous êtes biens gentils à vous élever aussi fièrement et vaillament contre “l’establishment politico-scientifico-coco” (et j’en passe) qui déroute le pauvre abruti de citoyen inculte et manipulé

@ curieux, @ abder:

Mais pourquoi tant de haine ? Vous vous faites mal et réduisait votre espérance de vie.

C’est de l’ironie mes chers. C’est toute la considération que me semble avoir « Dr S-I A. » pour le grand public dans ses déclarations arrogantes et péremptoires: je ne suis pas un scientifique, mais je sais ce qu’est un bon scientifique: une personne humble, incapable de se montrer arbitraire et capable de remise en question, dont le discours (dans la forme, j’entend) serait aux antipodes de celui de ce cher « docteur »:

7. Reconnaître que le réchauffement actuel n’est pas inhabituel ou anormal par rapport aux changements de températures passées.

5. Attirer l’attention sur le fait que les phénomènes anormaux, extrêmes et inhabituels ne sont pas directement liés à l’effet de serre d’origine humaine. L’effet de serre d’origine humaine est représenté par une hausse lente de température à un rythme de 0,6°C/siècle.

Je pense que ce sont des requêtes raisonnables, qui n’ont pas besoin d’être débattues.

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Enfin ce site est consacré au… climat et n’a aucune ambition sur la “gouvernance” des vies de chacun. Il n’y a, ici, nul donneur de leçon, que des “visiteurs” de données qui croient (bêtement, selon vous) que l’exactitude et beaucoup de rigueur sont indispensable aux prises de décisions.

Dans ce cas, on se passe de l’introduction du « docteur »…

http://www.meteo.fr/meteonet/d...../eff.htm#1 : oups! Encore un coup de la mafia écolo

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Pourquoi prenez-vous le “grand public” pour des idiots notoires qui ne comprennent que ce qui les épouvante[s] ?

Surtout que c’est une attitude très élitiste et paternaliste…. “il faut mentir au masses pour leur bien”.

J’essaie ici de ne prendre personne pour un idiot; le fait est que les médias ont au moins le mérite de faire envisager, visualiser le résultat de comportements irresponsables dont on est tous capables au quotidien (appuyer sur le champignon, prendre la voiture pour faire 600 mètres, allumer un feu avec de l’huile de vidange, adopter, plus généralement des attitudes de « con »-sommateur, dont je fais régulièrement partie…). Quoi qu’il en soit, j’ai plutôt tendance à faire confiance au « grand public » quand à sa capacité à faire la part du lard et du cochon dans les « infos » dont on nous gave. Ce qui ne semble pas être le cas de beaucoup de gens ici.

37.  laurent | 22/03/2008 @ 16:12 Répondre à ce commentaire

Hahaha…

Et comment veux-tu que le « grand-public » trie entre une information assénée dans tous les médias et une information à laquelle il n’a quasiment pas accès?

J’ai cherché dans la presse française de l’info, la seule présentation à peu prêt honnête que j’ai eu, c’est dans le Hors-Série #4 de « Diplomatie » (qui présente les arguments des alarmistes et des septiques)…. c’est pas ce qu’on peut appeler une revue « grand-public ».
Partout ailleurs, quand on parle des septiques, c’est pour leur taper dessus et les accuser de toutes les manipulations.

Quand aux médias… compare la diffusion et la promotion faites autour de « An Inconvenient Truth » et « The Great Global Warning Swindle »….
Même quand tu es septique, tu a du mal à avoir de l’information (que tu recherche pourtant)… j’ai par exemple découvert récemment un reportage danois sur Svensmark, sa théorie et l’expérience SKY très intéressant… cela fait pourtant plusieurs années que ce documentaire a été tourné.

Pour trier, il faut avoir quelque chose à trier…. hors la… que nada…
Le consensus existe…. il n’est pas scientifique… il est médiatique.

38.  DM | 25/03/2008 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

Le dernier Hors Série de La Recherche, « Objectif terre 2050 » contient pas mal d’arguments interessant et laisse un avis sceptique s’exprimer en dernière page.

39.  scaletrans | 25/03/2008 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

« j’ai par exemple découvert récemment un reportage danois sur Svensmark, sa théorie et l’expérience SKY très intéressant… cela fait pourtant plusieurs années que ce documentaire a été tourné. »

Cela date de pas mal d’années en effet. Je l’avais enregistré sur ARTE et l’ai conservé. On y voit d’ailleurs Svensmark se faire insulter par un « scientifique » (à prébende ?) anglais.
Dans cette affaire de la soi-disant menace de réchauffement anthropique exponentiel, nous avons la preuve qu’il y a manipulation puisque les scientifiques de valeur qui mettent en doute cette menace n’ont pratiquement jamais accès aux médias grand public. Il est évident que les Comités de rédaction suivent des directives en la matière (et en bien d’autres d’ailleurs). Pour quelle raison ? Franchement je n’en sais rien.

40.  jeff hersson | 26/03/2008 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

#39

…les sous, cher ami, les sous…
je crois que nous imaginons à peine l’énorme business que représente cette mascarade désormais…

41.  DM | 26/03/2008 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

C’est un business pour les écolos et les pétroliers, qui peut freiner ?

42.  Abder | 27/03/2008 @ 21:42 Répondre à ce commentaire

Oui chers amis, c’est le business qui conjugue pétrole et autres choses, jusque même 11/9… Nous verrons bientôt des invasions de pays sous prétexte de possession d’armes de destruction massive … du climat..!

43.  gorsky | 28/03/2008 @ 13:52 Répondre à ce commentaire

il ne faut pas confondre armes de destruction massive et massives armes de destruction. Les armes de destructions massives contiennent dans quelques flacons et les villages kurdes ont fait l’expérience de ces armes chimiques grâce à Ali « le chimique », entre autres.

44.  Abder | 28/03/2008 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

Il nz s’a

45.  Abder | 28/03/2008 @ 20:11 Répondre à ce commentaire

Il ne s’agit pas d’une confusion, si les quelques flacons constituent le prétexte, le vrai justificatif de l’invasion est le business, le pétrole, les envahisseurs le démontrent et l’avouent. Guerre ou climat, même combat, business oblige…

46.  karl | 11/10/2008 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

effectivement, avoir des informations s’interogeant sur les causes humaines du rechauffement climatique sont rares,
voici un lien vers un groupe sur facebook qui s’adresse aux « heretiques », ou j’espere, des liens se partagerons.

http://www.facebook.com/group.php?gid=28851349785

47.  JLB29 | 11/10/2008 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Je cherche des données météo (sur Brest Guipavas 29 ou cette région)
Relevés des températures au sol heure par heure sur 10 ans (pas les mini-max quotidiens).
Travail d »amateur éventuellement, même partiel.

Bien entendu des valeurs numériques, pas une base de données qui ne soit interrogeable qu’à travers une animation comme sur le site Météo France ou une archive imprimée.
Merci à qui peut me mettre sur une piste, mes demandes aux stations de Météo France n’aboutissant pas.

48.  rincewind | 11/10/2008 @ 11:28 Répondre à ce commentaire

#47 http://www.infoclimat.fr/archi.....2005-09-02
pas de data avant 2005

49.  chria | 12/10/2008 @ 20:00 Répondre à ce commentaire

@JLB29
Cela m’étonnerait fortement que tu trouves une telle base de données. J’ai regardé sur la climathèque de Météo-France, cette série vaut 2700€…
Sinon il faut faire une convention avec eux, mais là si vous êtes un particulier ça va être dur…
C’est pour faire quoi si ce n’est pas indiscret ?

50.  JLB29 | 11/11/2008 @ 1:42 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce lien vers infoclimat.fr que j’avais aussi trouvé, je constitue laborieusement une base de données avec, faute de mieux.

Mon objectif: mieux réguler une PAC en accumulant davantage de chaleur aux heures chaudes et en l’inhibant aux heures les plus froides (heures auxquelles les PACs consomment davantage pour se dégivrer) et sont également moins rentables. Je tente de trouver un équilibre entre
– besoins
– températures (et dans une moindre mesure humidité)
– prix de l’électricité (heures creuses)
Ces matériels dits dernier cri sont bigrement archaïques ! et ne peuvent tenir aucun compte des variations prévisibles de température dans la journée et encore moins de l’évolution basée sur les prévisions météo. Il faut actuellement un humain pour ça (comme dans la plaisanterie du vieil indien qui prévoit un hivers rigoureux car le trappeur coupe beaucoup de bois et réciproquement…)
Exemple 1: pourquoi lancer un dégivrage automatique si la température extérieure est élevée et que l’on envisage pas de cycle de chauffage dans les xx minutes à venir, etc.
Exemple 2: pour réduire l’abonnement de 12kWH à 9kWH: interdire le fonctionnement simultané de la PAC (fort appel de courant au démarrage) et du gros électroménager qui, lui, est aussi rentable aux heures les plus froide de la nuit.
Si je parviens à un résultat acceptable sans faire une usine à gaz, cela peut déboucher sur la création d’un nouveau « gadget utile ».

Si un prof d’automatisme en IUT lit cela, cela peut constituer un thème de TP avec quelque chose d’utile au bout.

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