Température globale

Un fidèle lecteur du blog, J. Demesure, nous envoie une série de graphiques intéressants sur l’évolution de la température globale récente (appelée par convention « anomalies ») des différents organismes.
Il en existe 5 listés ci-après – pour accéder aux données sources, cliquer sur les liens du tableau.
La température de l’hémisphère Nord est en rouge, de l’hémisphère Sud en vert. La température globale, en noir est à peu de chose près la moyenne de l’HN et de l’HS.
Dans les 3 derniers graphiques, la comparaison des 5 températures se fait avec un décalage zéro en 1990 pour toutes les courbes.

Source Température Fournisseur Type
GISS/NASA USA surface
HADCRUT3V GB surface
NOAA USA surface
RSS USA satellite/troposphère
UAH USA satellite/troposphère

Table 1 : Liste des cinq sources de température globale

Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique
Changement climatique

1.  Georg Hoffmann | 5/02/2008 @ 13:54 Répondre à ce commentaire

Bonjour
je ne comprends pas d’ou viens une courbe associée a une certain sensibilité? La response transitoire n’a a priori peu avoir avec la sensibilité. De toute facon une telle estimation n’a pas vraiment une date de depart/ Pourquoi 1990?

Fig 1.1 dans le AR4 montre les estimations de differents rapports IPCC . Il parait que la realité s’evolue le long la marge superieur estimé par les modeles.

2.  DM | 5/02/2008 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

« Il parait » est mauvaise conseillère.

3.  Georg Hoffmann | 5/02/2008 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

J’ai utilisé le mot « paraitre » plutot dans son sens literal: Ca se voit, quoi.
En cas qqu veut regarder la figure 1.1:
http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/R.....t_Ch01.pdf

4.  Georg Hoffmann | 5/02/2008 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

J’ai utilisé le mot « paraitre » plutot dans son sens litteral: Ca se voit, quoi.
En cas qqu veut regarder la figure 1.1:

5.  miniTAX | 5/02/2008 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

je ne comprends pas d’ou viens une courbe associée a une certain sensibilité? La response transitoire n’a a priori peu avoir avec la sensibilité. De toute facon une telle estimation n’a pas vraiment une date de depart/ Pourquoi 1990?

Dr Hoffmann,
La courbe vient du forçage selon la projection des émissions IS92E du FAR, forçage auquel on applique une sensibilité de 1,5°C ou de 4,5°C. La date de 1990 est une date de départ à peu près au moment où les prédictions du FAR sont établies. Ca donne une enveloppe dans le même style de ce qu’on voit dans votre figure 1.1 pour savoir, en comparant prédiction et réalité si on est en transitoire ou non ( 😈 :roll: ). Où serait le problème ?

Fig 1.1 dans le AR4 montre les estimations de differents rapports IPCC . Il parait que la realité s’evolue le long la marge superieur estimé par les modeles.

Bah non justement. Si on regarde le FAR en 1990 de votre figure, la réalité évolue le longue de la borne basse des projections. L’intérêt est de justement prendren une prédiction assez ancienne pour juger les modèles. S’il suffit de retoucher au fur et à mesure les modèles pour conclure que c’est prédictif, pas besoin de bacs +8 et des budgets de recherche de centaines de millions, n’importe quel élève de lycée avec une calculette qui sait tracer une régression linéaire peut faire pareil, voire mieux.

6.  Georg Hoffmann | 5/02/2008 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

Je crains que je dois aller a la bibliotheque et trouver le premier IPCC. Si c’est vrai ce que tu dis ils ont assume que la sensibilite transitoire = la sensibilite en equilibre. Pourtant les estimations recentes pour la response transitoire indiquent des valeur ca 2-3 fois plus petit que la sensibilité du climat. Dans ce cas la on devrait corriger les estimations des FAR par un facteur de 2-3. Hmm. Bizarre.
Je corriges alors: les observations se baladedent au limit des estimation depuis qu’il y a des modeles a la circulation generale.

7.  miniTAX | 7/02/2008 @ 11:58 Répondre à ce commentaire

UAH et RSS viennent tous deux de communiquer la température par satellite (basse troposphère) de Janvier 2008: baisse importante !
La plateau de température depuis 2002 est sans précédent depuis 100 ans. Or une température stable n’existe pas. Donc prochainement, ça ne peut que monter ou descendre.
Faites votre pari en pensant à la PDO en phase La Nina active actuellement (il y en a pour 30 ans!) et à l’absence d’éruptions volcaniques depuis presque 20 ans. Est ce que le début du cycle solaire 24 et les émissions humaines vont sauver la FARCE ?
Moi je parie un refroidissement pendant les 5 prochaines années.

8.  Abder | 7/02/2008 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

#7 miniTAX

La plateau de température depuis 2002 est sans précédent depuis 100 ans. Or une température stable n’existe pas. Donc prochainement, ça ne peut que monter ou descendre.

En fait, on peut l’admettre même depuis 1998, si l’on prend en considération une moyenne entre le réchauffement net dû à El Nino (1998) et le refroidissement des deux années suivantes… ça fait donc une belle décennie. D’autre part, ce graphique de T° mensuelle montre la réalité des fluctuations (saisonnières) (l’instabilité) mieux que ne le fait la T° annuelle moyenne qui n’a pas la même signification, car elle peut exprimer une moyenne entre un été frais et un hiver doux, tout en estompant la réalité mesurée.

9.  miniTAX | 7/02/2008 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

Effectivement, la moyenne annuelle, pire, une droite de tendance tracée sur 30, 50 ans, qu’on voit systématiquement dans la littérature alarmiste, ne montre pas correctement l’évolution du climat. Si on affiche la température mensuelle depuis que les mesures satellites existent, on voit bien que le RC s’est fait par deux paliers et un saut en 1998, une évolution que la théorie de l’effet de serre serait bien en peine d’expliquer.

10.  Georg Hoffmann | 8/02/2008 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

Hmm, et la theorie de l’effet de serre dit quoi apropos de temperature globale a ton avis (peutetre avec une citation?)? Qu’est-ce que tu veut parier que je vais trouver une simulation ici qui a un « plateau » de 5 ans quelques part entres les annees 90 et 2010? Et si je le trouve pourquoi cette simulation est en contraire de la theorie de l’effet de serre, pourtant toutes les previsions sont basees sur ces GCMs?

11.  Alexandre Noirtier | 8/02/2008 @ 8:19 Répondre à ce commentaire

Georg, On a un plateau de presque 10 ans et ca commence a baisser. Tu vas trouver une simulation qui fait de meme, aussi, bien sur…

12.  Georg Hoffmann | 8/02/2008 @ 10:18 Répondre à ce commentaire

@Alexandre
D’abord je tinvite de regarder ces simulations toi-meme (ce-que t’enleve la necessite de parler des speculations sur les modeles) et puis, oui, au moins les modeles qui reproduisent de ENSO d’une facon raisonable vont avoir ces genre de variabilité decennale. Depuis dix ans tu dis? Je crois c’est un peu exagere si on fait un analyse des series temporelles:
http://tamino.wordpress.com/2008/01/31/you-bet/

13.  the fritz | 18/02/2008 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

Georg, est-ce que les modèles ont besoin d’être confrontés aux données????
Sur un blog nouvellement créé , dans un article traitant de la paléoclimatologie du Crétacé, j’ai pu lire cette phrase qui m’a laissé rêveur: »Il peut être intéressant de rappeler que, par le passé, lorsque les données sont rentrées en conflit avec des modélisations robustes, les modèles ont eu raison et les données, tort.  »
Alors je soulève le problème des bonnes et des mauvaises données, et pose la question , qu’est-ce qu’une modélisation robuste et sur quoi se fonde-t-elle?

14.  laurent | 18/02/2008 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

La robustesse d’une modélisation n’a pas grand chose à voir avec son exactitude.
Une modélisation est réputée robuste quand ses prédictions sont peu sensibles au paramétrage (quand un faible écart de paramétrage n’entraine pas une divergence ou de gros écarts de résultats).

Les modélisation climatiques actuelles sont relativement peu robustes, en fait pour schématiser, plus elles se complexifient, et plus elles perdent en robustesse.

Cela ne dit pas grand chose sur leur exactitude. Le modélisations météorologiques sont très peu robustes et divergent rapidement, elles sont très sensibles aux données initiales… cela ne les empêchent pas d’être performantes pour les prédictions à très court terme (3-4 jours).

15.  the fritz | 18/02/2008 @ 19:45 Répondre à ce commentaire

Merci Laurent, cela me paraît clair, j’attends le commentaire de Georg qui va sans doute nous dire que les données aboutissant au « plateau » ont tort.

16.  Georg Hoffmann | 19/02/2008 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

@The fritz
Je suis desole. La question est pour moi au moins 2 ordre de grandeur trop generale. De toute facon la recherche fait un grand effort de comparer les resultats des modeles avec les donnees sur toutes les echelles du temps. Par example:http://pmip.lsce.ipsl.fr/
Est-ce que alors qqu a essaye ici de verifier si vraiment cette annee ou les derniers mois ne sont pas explicable dans le cadre de simulations CMIP3?

17.  the fritz | 19/02/2008 @ 13:01 Répondre à ce commentaire

Georg alias Wetterfrosch,
Je ne comprends rien à ce que tu dis : tes abréviations on n’en à rien à f..re, ta science tu peux l’étaler ailleurs, d’ailleurs rapelles-toi, c’est comme la confiture sur les tartines, moins on en a et plus on l’étale; et puis essaie de faire un effort pour écrire le Français, cela te permettra de te mettre à la portée de tout le monde sur ce forum, qui je pense ont un niveau d’éducation semblable au tien.
Alors si CMIP3 explique le refroidissement des derniers temps dis nous clairement comment

18.  Georg Hoffmann | 19/02/2008 @ 13:13 Répondre à ce commentaire

Mais the fritz
pourquoi tu t’enerves comme ca?
J’ai poste trois fois le site de CMIP3 ou tu trouves toutes les simulations faites pour le IPCC. C’est util en cas ou qqu ici voudrait verifier si un certain observation (froid en Afghanistan, Nino/Nina etc etc ) sort de la statistique des modeles. Si tu ne veut pas ou tu ne peux pas verifier c’est pas grave. Je voulais juste indiquer une maniere scientifique pour verifier certains affirmations. Moi par contre je n’ai rien ecrit sur ce point et je ne dois certainement pas expliquer quoi que ce soit.
D’ailleurs, oui , je voudrais vraiment avoir, helas, ton niveau d’education. Mai j’essaye, vraiment.

19.  laurent | 19/02/2008 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

Georg
On peut toujours arriver à prédire après-coup avec un modèle, avec un jeu de données initiales et un paramétrage, un évènement exceptionnel… et moins il est robuste, et plus il est possible de trouver un paramétrage qui permette de le faire (suffit d’avoir de la puissance de calcul pour exécuter suffisement de run en faisant varier le paramétrage pas à pas)
…. le problème… c’est que cela ne prouve rien…

Le jours ou une prédiction à court terme ou moyen terme d’un modèle climatologique sera vérifiée (comme l’intensité d’un épisode El-Niño à venir dans quelques années, ou l’intensité de la mousson Indienne une année à l’avance…. voir simplement la position du FIT 3 mois à l’avance…) ….. alors on aura peut-être avancé un peu, et on pourra peut-être espérer que ces modèles deviennent autre chose que des machines à fabriquer des stats pour alimenter des polémiques.

Malheureusement…. ce n’est encore jamais arrivé.
Et pourtant Reading continue à émettre tous les ans des prévisions climatiques à 6 mois qui se plantent régulièrement….

20.  Georg Hoffmann | 19/02/2008 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

@Laurent
« On peut toujours arriver à prédire après-coup avec un modèle, » A part que ce n’est pas vraie les simulations sur CMIP3 (encore une fois https://esg.llnl.gov:8443/) etaient faites en 2003/2005. C’est pas vraiment apres-coup. Tu peux regarder si le comportement statistique (biensur pas precisement le temps d’aujourd hui ou de cet hiver) des modeles est differentes des observations. Par example: Est-ce qu’il y a des tendances negatives ou zero sur une periode de 10 ans. Est-qu’il y a encore des hivers « records » en Afghanistan dans les annees 2010 etc. La question de forcast saisonnier est completement differente et depend surtout du qualite des tes techniques d’assimilation.
Mais regarde d’abord le site de CMIP3 et le comportement statistique simple (tendances, extremes) etc.

21.  laurent | 19/02/2008 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

Désolé…. je ne vais pas voir un site dont le certificat de sécurité est refusé par mon browser… simple bon sens d’internaute.
Si tu a un autre site qui passe… envoie le lien

22.  miniTAX | 19/02/2008 @ 21:56 Répondre à ce commentaire

#21, laurent, tu ne risques rien sur le site du llnl, ni à t’y connecter, ni à t’enregistrer (pour accéder à la database), la demande de certificat se produit juste parce que le site est mal fichu.

Mais tu ne risques pas non plus d’y trouver quoi que ce soit d’utile puisque qu’il fasse froid ou chaud, qu’il vente ou neige, qu’on ait +10°C ou -15°C, il y aura toujours une simulation qui « colle » parmi les dizaines de milliers générés.
C’est aussi utile qu’un bulletin météo qui prévoit une température entre -50 et +50°C pour demain. Ca Georg le sait très bien, ses histoires de « simulation sur CMIP3 », c’est just pour enfumer le pigeon.

23.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 8:23 Répondre à ce commentaire

@miniTax
Donc je resume: Cet hiver est le plus froid depuis l’empire romain (ou depuis a peu pres 15 ans) ce que parait etre en conflit avec la theorie du changement climatique. Mais malheureusement on ne peut pas verifier cette affirmation parce que
a) le site avec les modèles demande une certificat de securité
et
b) les simulations montrent de toute facon de saute de la temperature globale de +10 a -15°C et pour cela ne vaut rien. Affirmation qu’on pourrait d’ailleurs egalement verifier sur le site CMIP3.
Presque on aurait fait un peu de la science, mais helas….

24.  Curieux | 20/02/2008 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

…mais hélas… Monsieur Georg Hoffmann, vous faites du blabla et confondez modèle et science, voir même lecture et science.

25.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 13:23 Répondre à ce commentaire

@Curieux
Supposant les modeles sont ce que vous imaginez (biensur sans avoir regarde une seule fois dans le code, sans le faire tourner une seule fois et sans avoir lu les papiers de grands projets de comparaison de modeles comme CMIP ou AMIP) la question est comment pouvez-vous le prouver?
Je ne propose qu’ une methode possible. On a beaucoup de neige en Chine cette annee, les temperatures globales stagnent depuis qqu annees, il y a une tempete de neige en Grece etc). Est-ce que ca c’est en conflit avec la theorie du rechauffement globale formule par le IPCC? Pourquoi pas regarder les modeles de IPCC et analyser la statistique de tempete de neige dans l’est de mediterranee, les temperatures globales et les hivers en Asie?
Jusque a maintenant curieux, miniTax, laurent et The Fritz (petite question: l’anonymat c’est mieux vu ici?) m’ont explique pourquoi c’est pas possible ou pas necessaire ou que c’est moi qui devrait le faire. C’est quand meme un peu étonnant, non?

26.  miniTAX | 20/02/2008 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

Dis nous ce que tu veux qu’on regarde, ou plutôt ce que tu veux qu’on trouve dans les simulation de CMIP3 Georg.
Ou mieux, colle nous une capture d’écran qui montre que les modèles ont « prévu » l’évolution de la température de ces 5 dernières années.
Ou sinon cite nous une étude de synthèse intermodèle qui montrerait que les modèles ont un skill à expliquer et à prévoir le climat, ne serait que sur 5 ans.

Sans ça, on risquerait fort de croire que tu cherches juste à brasser du vent avec de vagues généralités qui n’ont rien de scientifique.

P.S. Oups, il n’y a aucun archivage de simulations d’il y a 5 ans qui ont prévu le climat actuel. Bien joué Georg mais tu as perdu.

27.  laurent | 20/02/2008 @ 15:00 Répondre à ce commentaire

Bah… sans même aller jusqu’à 5 ans, je consulte régulièrement les prédictions à 6 mois de l’ECMWF (Reading) et les compare à des climatologies classiques (utilisées actuellement comme modèles prédictifs simplistes)… jusqu’à aujourd’hui c’est encore la simple utilisation de la climatologie statistique qui gagne 😉

Et pourtant les grands experts modélisateurs de Reading nous bassinent régulièrement avec la qualité exceptionnelle du couplage océan/atmosphère de leur tout dernier modèle supra-génial, etc….

Je ne connais bien sur pas tous les modèles existants… mais les publications ne font pas état de différences d’approches significatives entre les différents modèles.

28.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 15:02 Répondre à ce commentaire

@miniTax
« Dis nous ce que tu veux qu’on regarde, »
Ben normalement c’est a celui qui fait une affirmation de savoir ce qui veut prouver. Bon je fais un effort.
Dans la liste des experiments vouz choisissez par exemple « Experiment: 1%/year CO2 increase experiment (to doubling) ». Je crois les experiments commencent 1990 et vous regarder dans les prochaines 30 ans jusque a 2020 combien des modeles montrent a un moment donne une tendence decennale positive, zero, negative. Chaque modele a fait a peu pres 5 simulations d’ensemble ce que donne a peu pres 400 simulations. Mais commencez avec peut etre une dizaine de simulations.

29.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 15:13 Répondre à ce commentaire

@laurent
Tu ne veux pas quand meme que les modeles reproduise le Janvier 2008 dans une simulation qui commence 1990? Les modeles sont faites pour reproduire la statistique du climat et pas le temps. Pour cela je propose de regarder des tendances decennales pour de conditions qui correspondent plus ou moins aux conditions recentes.

30.  miniTAX | 20/02/2008 @ 15:21 Répondre à ce commentaire

Pour ceux qui ne sont pas allé voir lien donné par Georg, voici le genre de « prévision » qu’on voit (pas exactement pareil mais dans le même style). Très « préditif » n’est ce pas.

D’ailleurs, une question me taraude, sur un simple plan de la falsifiabilité (ie le fondement de méthode scientifique selon Popper) : si les modèles sont capables de tout prévoir, qu’il fausse chaud ou froid, et qu’ils sont en permanence « améliorés », quel test ou observation, si jamais ça existe, permettrait de dire que les modèles ne sont pas prédictifs ?

31.  Curieux | 20/02/2008 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

Monsieur Georg Hoffmann est tout bonnement stupéfiant, ainsi à « (vous) confondez modèle et science » il répond « la question est comment pouvez-vous le prouver? »

Que répondre, que dire ? Abîme d’inculture ? mais est-ce suffisant ici ?

Soyons plus terre à terre :

Ho ! Georg, difficile sur ce site de dire n’importe quoi sous couvert de « scientisme », le boomerang revient vite et fort !

32.  Curieux | 20/02/2008 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

Agence France-Presse
BEIJING – About 100,000 migratory birds disappeared in recent fierce snow storms in eastern China, state media reported Sunday

Désolé, ne tenez pas compte de cette dépêche, ce n’est pas de la science, aucun modèle ne l’avait prédit.
GH.

33.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 16:28 Répondre à ce commentaire

@Curieux
J’abandonne devant la force argumentative des amateurs de boomerang (je crois c’etait un des invites dans le diner de cons?). Donc les modeles sont en contradictions flagrantes avec les observations, mais on ne touche pas les modeles, on ne regarde pas leurs resultats, on ne verifie pas et on ne fait surtout rien nous memes.
@Minitax
rien a voir. C’est une etude de sensibilite à la parametrisation (et d’ailleur les simulations sont pas evaluer selon leur climatology voir ici)
Pourquoi pas prendre les resultats de climateprediction (vous les trouvez aussi sur le site de CMIP3) et vous prennez la parametrisation que les climatologues ont decide comme meilleur.

34.  laurent | 20/02/2008 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

@Georg
Moi je ne veux rien…. c’est l’ECMFW qui propose des prévisions à 6 mois, basées justement sur les modèles climatologiques (et ces prévisions parlent pas de météo, mais bien de climat… soit moyennes mensuelles de minimas, moyennes et maximas, évapotranspiration mensuelle, pluviométrie mensuelles, position moyenne mensuelles du FIT, etc…)

Même si leurs prédictions climatiques se plantent avec la régularité d’un métronome… l’ECMFW a au moins le mérite de les publier régulièrement.

35.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 16:46 Répondre à ce commentaire

@Laurent
« c’est l’ECMFW qui propose des prévisions à 6 mois » C’est pas du climat pour moi. Les modeles estiment une certaine variabilite avec une certain resolution spatiale. Pour cela je propose de regarder de tendance decennale dans une periode de 30ans qui correspondent a peu près aux conditions recentes. Neanmoins vous pouvez regarder la qualite de previsions saisonnieres, seulement le lien avec le thema du changement du climat et surtout l’impact du CO2 (qui ne joue pratiquement aucun role sur les 6mois) n’est pas clair.

36.  miniTAX | 20/02/2008 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

[…]

37.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

@miniTAX
« il y a une éthique scientifique à respecter, » moi je suis chercheur avec une quarantaine de publications et physicien de formation et toi t’es qui exactement pour donner des lecons????
« à savoir répondre honnêtement et présenter honnêtement les faits. »
Je ne dois rien de tout ca. Je devrais peut etre le faire si je defendrais une certaine hypothese. Je vous explique seulement ce que vous devriez faire pour tester vos hypotheses. C’est tout.

38.  laurent | 20/02/2008 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

@Georg
La climatologie a une définition… ce qui est ou n’est pas du climat pour toi n’entre pas en ligne de compte.

Quand à l’impact du CO2… si un modèle n’est pas capable de prédire à peu prêt correctement le climat a 4 ou 6 mois (alors même que justement des éléments supposé l’influencer à plus longue échéance ont peu d’effet), il n’y a alors peu de chances d’avoir des prédictions valable à 10, 20 ou 30 ans.

En admettant même (ce que je ne fais pas) que l’influence du CO2 puisse être isolée dans le modèle (de façon purement mathématique, en faisant la différence entre runs avec augmentation de CO2 et sans)… cette influence ne peut pas être montrée expérimentalement si le modèle hors influence n’est pas réputé correct (si la qualité de ses prédictions hors influence n’a pas été vérifiée expérimentalement auparavant)
… et tant que cette influence ne pas pas être montrée expérimentalement, alors il ne peut pas y avoir de théorie, tout juste une hypothèse non démontrée.

39.  Frédéric, admin skyfall | 20/02/2008 @ 21:29 Répondre à ce commentaire

Bonjour,
A tous, un peu moins de virulence svp, merci ! Ne faites pas de la discussion une question de vie ou de mort, lol.

Dr Hoffmann, merci de votre participation. J’avoue que je trouve la démarche que vous proposez pour découvrir ce qui disent les modèles de l’évolution climatique de ces dernières années assez floue, surtout pour un non spécialiste. Avez-vous en tête un papier de synthèse qui en parle ? Je serais intéressé par une comparaison intermodèles notamment sur la manière d’expliquer la différence d’évolution entre les hémisphères Nord et Sud et de prendre en compte l’influence d’El Nino et La nina .

40.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 22:06 Répondre à ce commentaire

@Frederic
Tu peux laisser tomber des titres academiques (qui vient d’ou?). je me sens un peu vieux avec ca. Merci.
Je ne peux meme pas imaginer qqc plus directe comme comparaison. On a cette annee un hiver froid en Asie. Alors je prend les modeles et on regarde si vraiment les simulations pour une periodes entre 1990 et 2020 (augmentation 1% CO2 par an ce que correspond plus ou moins a la realite) ne produise que des hivers chauds sans simuler encore de deviations vers les hivers froids. Si oui (que les hivers chauds et chaque hiver plus chaud que les autres) on a un problem severe dans les modeles. Meme chose pour les tendances decennales. Pour moi c’est plutot etonnant de constater que qqu qui fait des suggestions sur les problemes avec l’hypothese du rechauffement globale ne veut absolument pas regarder ce que disent les modeles.
L’hemisphere Sud se rechauffe plus lentement parce que se couvert avec de l’eau. Donc tout changement climatique est attenue.

41.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 22:22 Répondre à ce commentaire

@laurent
« ce qui est ou n’est pas du climat pour toi n’entre pas en ligne de compte. »
Peut etre. Mais justement la definition du « climat » est la moyenne des differents temps sur une periode suffisamment longue. Le WMO prend 30 ans. Certainement pas 6 mois.
Les problemes avec les previsions saisonniers ont plutot avoir avec les conditions initiales, beaucoup moins avec les modeles. De toute facon prend ma parole qu’il n’y a pas des chercheurs qui croient que les modeles ne peuvent pas donner des resultats raisonables parce qu’il y a des problemes avec les previsions du temps sur la cote d’azur en 6 mois.

42.  Frédéric, admin skyfall | 20/02/2008 @ 22:25 Répondre à ce commentaire

L’hemisphere Sud se rechauffe plus lentement parce que se couvert avec de l’eau.

@Georg, si on regarde la température de l’hémisphère Sud, ça a même tendance à baisser ces dernières années. On l’explique par La Nina alors ? Que disent les modèles avec une dominance de La Nina comme dans les années 50-60 ?

43.  laurent | 20/02/2008 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

Un hivers froid en Asie ne prouve rien, ni dans un sens, ni dans l’autre. Il n’est pas nécessaire de regarder les simulations pour le savoir, c’est une évidence pour un climatologue.

Le fait que certains run de modèles, avec un paramétrage donnés puisse simuler un hivers froid, ne prouve pas plus quelque chose.
Un autre run de modèle peut tout aussi bien coller avec le plateau de température observé ces dernières années… la encore, cela ne prouve pas grand chose.
Enfin CMIP3 n’est pas le seul endroit ou l’on trouve des run de modèles.

Par contre, les rares tentatives d’utilisation opérationnelle des mêmes modèles (comme l’ECMFW) aboutissent pour le moment à des échecs…. il y a sans doute des tas de bonnes ou de mauvaises raisons… mais cela pose quand même des questions.

44.  Curieux | 20/02/2008 @ 23:11 Répondre à ce commentaire

Georg Hoffmann votre dédain pour tout autre que vous et bluffant.

Votre pedigree ainsi que votre discours me font immanquablement penser à ces « customiser » de voitures qui oublient que ce qu’il réalisent est seulement beau (à leurs yeux) mais plus du tout apte à rouler.

Tout votre discours, votre travail aussi vous font oublier qu’un modèle n’est, ne sera jamais la réalité.
Vous ne vous rendez même pas compte que la multiplication des modèles avec des résultats les plus diverse ne sont pas une preuve de leur qualité mais de leur faiblesse.

Au lieu de vous extasier sur le code de vos programmes vous devriez vous attacher à leurs pertinences (vous attacher à trouver un moyen de rendre les résultat des modèles vérifiables à l’échelle du temps humain puisqu’il faut tout vous expliquer).

Et si vous y parvenez, alors, vous ne serez plus le nième nom d’un très longue liste d’auteurs de publications qui n’intéressent qu’eux mêmes.

Et vous passerez à la télévision…

45.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 23:40 Répondre à ce commentaire

@Curieux
Quel courageux discours d’un autre anonyme fier d’avoir jamais publier dans une domaine ou il a une opinion claire, sure et fausse.
« Tout votre discours, votre travail aussi vous font oublier qu’un modèle n’est, ne sera jamais la réalité. »
Absurde que j’ai dit d’autre chose. J’ai dit par contre pour affirmer que les modeles ne sont pas en accord avec certaines observations il faut regarder les resultats des modeles et comprendre leur applicabilité. Apparement c’est deja trop.

46.  Abitbol | 20/02/2008 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

Pour fabriquer des modèles de température, il faut des données.
Or les données existent seulement depuis la fin du XIXe siècle et elles ne sont ni globales, ni mêmes représentatives de la globalité terrestre jusqu’aux données satellitaires…
Pour les données d’avant cette période, il existe des reconstructions de températures globales qui valent ce qu’elles valent : c’est à dire pas grand chose… les cernes des arbres, les coraux, les sédiments et autres carottes de glaces sont des outils plaisants, mais pas des thermomètres…
Ca n’empêche pas des courbes de température au dixième de degré près sur les 2000 dernières années.
Pour faire une comparaison : on pourrait fabriquer des modèles pour calculer le poids d’un homme tout au long de sa vie. Comme données, nous aurions son poids exact à l’instant T; on aurait aussi une radio de l’un ses fémurs et une mèche de ses cheveux; on aurait quelques addtions de restaurant de ses vacances au Portugal (pour calculer son apport énergétique); une vieille paires de chaussures lui ayant appartenu et enfin, sa carte de membre du club de volley pour les deux dernières années (pour calculer ses dépenses énergétiques). Avec ça, des « scientifiques » seraient sûrement capable de reconstituer son poids dans le passé, année par année, mois après mois, au gramme près… Et ils fabriquerait des modèles pour prévoir son poids à venir. Et notre cobaye s’en ficherait bien, il continuerait à manger ce qu’il veut, ferait des régimes, du sport, serait malade, etc… les modélisateurs aussi s’en ficheraient, ils pourraient toujours ergoter sur le fait que le cobaye est pesé habillé ou au mauvais moment de la journée… le principale c’est qu’ils continuent à être payés pour faire leurs calculs.

47.  miniTAX | 21/02/2008 @ 0:17 Répondre à ce commentaire

Pour fabriquer des modèles de température, il faut des données.

C’est pas utile les données puisque quoi qu’il arrive, on trouvera toujours une simulation qui colle.

Exemple: voici ce qu’on peut lire sur Realclimate, blog de « science climatique écrit par des climatologues » chargé de répandre la bonne parole de la FARCE (fraternité des alarmistes …): le refroidissement des mers du sud est observé et est bien prévu par les modèles
« Bottom line: A cold Antarctica and Southern Ocean do not contradict our models of global warming. For a long time the models have predicted just that. »

Et bang, voilà qu’on apprend aujourd’hui du service météo australien CSIRO que les mers du Sud se réchauffent et non se refroidissent:
« The longest continuous record of temperature changes in the Southern Ocean has found that Antarctic waters are warming and sea levels are rising, an Australian scientist said Monday. »

Quand on vous dit que les modèles peuvent tout prédire, c’est la stricte vérité ! Tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi 😉

48.  Abder | 21/02/2008 @ 0:31 Répondre à ce commentaire

#41. Georg Hoffmann

Mais justement la definition du “climat” est la moyenne des differents temps sur une periode suffisamment longue

Mais attention au mot « moyenne » qui ne doit s’appliquer qu’à un lieu donné et non pas au globe, d’où : le climat global n’existe pas; les tendances ne sont pas toujours les mêmes à travers les différentes régions voire à travers les différentes stations d’une même région. Cette régionalité des variations climatiques est également bien prouvée dans le passé enregistré dans les archives des modelés des reliefs et des formations superficielles. Dans les corrélations, on n’a pas forcément ces fameux parallélismes que laissent entendre les prévisions des modèles qui « globalisent » le changement climatique.
Si les modèles n’ont pas prévu la « non augmentation » des températures de la décennie en cours, c’est qu’ils ne le peuvent pas, tout simplement. Cela prouve du moins que la part du lion donnée aux GES dans le mécanisme du « réchauffement anthropique » présumé ne se justifie pas. Quelqu’un peut-il citer une prédiction d’un modèle « sans CO2 » qu’on peut comparer avec les observations ?

49.  Curieux | 21/02/2008 @ 0:38 Répondre à ce commentaire

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50.  Curieux | 21/02/2008 @ 0:51 Répondre à ce commentaire

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