Des nouvelles fraîches voire glaciales de l'hiver en cours :
- L'Afghanistan a eu son pire hiver de mémoire d'homme avec plus de 800 morts officiels selon un bilan encore partiel
- Hiver le plus sévère depuis 3 décennies au Tajikistan qui, selon l'ONU est sous la menace d'une grave crise humanitaire due au froid
- Température la plus froide pour un mois de Février jamais enregistrée à Mumbai (Bombay, Inde) et la plus froide depuis 45 ans (le précédent record se produisait pendant un mois de Janvier, le 22/01/62)
- Les 3 sources officielles de température globale (les 2 autres organismes CRU et NOAA n'ont pas encore communiqué leurs températures de pour Janvier) indiquent toutes une chute de température impressionnante en Janvier, même pour l'hémisphère Nord qui s'est réchauffé plus que l'hémisphère Sud (graphique fourni par J. Demesure).
Ces événements ne peuvent en aucun cas remettre en cause la réalité du changement climatique, par définition.
128 réponses à “Vagues de froid confirmant un changement climatique accéléré”
Si vous voulez être cohérent, vous devriez dire alors qu’il n’y a pas plus de preuves que le réchauffement actuel a déjà été observé dans le passé que l’inverse.
Ne trouvez-vous pas petrurbant que tous les indicateurs globaux, avec leurs erreurs, tendent tous dans la mêm direction ? Si les erreurs étaient aléatoires, nous devrions avoir autant de fluctuations vers le haut que vers le bas. Quelle est la probabilité que toutes les mesures aient efectué depuis 1850 systématiquement de surévaluations des T ?
#48 : Comme c’était formulé, le sens n’était pas vraiment celui-là. Pour nous mettre d’accord, je propose de dire ceci : il n’est pas contraire aux règles de la physique de moyenner des températures, mais cela ne signifie pas que le résultat obtenu produise quoi que ce soit de significatif.
En d’autres termes, 1) la physique m’autorise à moyenner la température de mon salon et celle de ma cave, et 2) le résultat me fera une belle jambe.
Chère cocaaladioxine, je vous le dit tout net : Wikipedia = auberge espagnole.
Source inadéquate.
Et la variabilité du climat ?
et les épisodes chauds ?
et les épisodes froids ?
et pourquoi il y a eu :
un réchauffement de 700 à 1200
un refroidissement de 1200 à 1450
un réchauffement de 1450 à 1500
un refroidissement de 1500 à 1550
un palier de 1550 à 1600
un refroidissement de 1600 à 1650
un réchauffement de 1650 à 1700
un refroidissement de 1700 à 1750 :
un palier de 1750 à 1860
un réchauffement de 1860 à 1930
un refroidissement à partir de 1940
un réchauffement à partir de 1980
oui, pourquoi ces yo-yos ?
courbe qui figurait dans le rapport GIEC de 1995.
Heureusement que les humains n’avaient pas de thermomètres parce que cela aurait fait 1100 ans d’angoisses quasi permanentes.
Les affolements actuels sont des affolements de nantis bien nourris.
Allez demander son « degré de conscience climatique » à un homme qui ne mange pas à sa faim.
@Guillaume
« Pour la mesure des températures par satellite (ET stations météos), celle que j’ai donné, est une moyenne de l’air au niveau du sol : …/… Donc, l’aspect émission, température radiative n’intervient absolument pas vu que je ne parle pas du pourquoi cette température. …/… »
Ok… c’est bien ce que je pensais…. tu ne sais absolument pas de quoi tu parle, comment un radiomètre fonctionne et ce qu’il mesure.
Je ne vais pas de faire un cours complet sur les bases physiques de la télédétection, mais ce que tu mesure avec la caméra thermique embarquée à bord du satellite, c’est la température radiative TOA
En admettant que tu puisse faire les corrections atmosphériques qui s’imposent à peu prêt correctement, tu remonte alors à la température radiative au sol
Si tu ne connais pas l’ émissivité du sol (pour l’eau c’est facile, c’est 1), alors tu ne peux pas en déduire la température vraie.
(et je ne parle même pas des aspects bi-directionnels de cette émissivité, qui dépendent de la rugosité et de tout un tas d’autres paramètres)
Comme il n’existe pas de cartographie mondiale de l’émissivité (à l’échelle du capteur), il n’existe aucun moyen de transformer les températures radiatives en températures vraies… il est impossible de mesurer la température du sol (hors océans) par satellite.
Conclusion: tu affirme des choses sans savoir si c’est vrai et sans rien connaître de la physique de base de la mesure.
Chez nous on dit: tu nous vend des saucisses….
Abitbol, ce que l’on dit a un sens, tout dépend de quoi on parle et ce que l’on compare. Ce que je veux dire, c’est qu’à l’heure actuelle, les instruments aux services des scientifiques leur permettent de mesurer toutes les températures que vous voulez, et ce, quelle que soit l’altitude dans l’atmosphère. Les thermomètre ne sont pas la seule manière d’obtenir ces mesures, heureusement! Evidemment, je suis d’accord pour dire que se limiter à la température moyenne au sol, pour parler de climat planétaire est un peu comme parler d’un arbre pour décrire une forêt.
Les stations dont vous parlez ne sont là que pour confirmer les mesures d’autres instruments et donner des valeurs LOCALES plus précises.
Par contre, je n’ai jamais dit qu’il était impossible de mesurer l’épaisseur de la croûte terrestre. Que du contraire! Et l’on connait même la température des entrailles de la Terre. On sait également que le noyau est constitué par du fer en fusion pour sa périphérie et de fer plus chaud mais solide en son coeur. Pourtant, personne n’y a jamais mis les pieds.
Pour les coraux, lorsque des récifs situés dans des régions opposées de globe subissent EN MEME TEMPS une poussée de chaleur et une acidification de leur eau, qu’en même temps d’autres écosystèmes subissent également des coups de chaleurs, que des espèces dites de climat chaud commencent à apparaître dans des régions d’ordinaire beaucoup trop froides pour elles, et que la communauté scientifique DANS SA TOUTE GRANDE MAJORITE a prévu un réchauffement, alors oui, on peut dire que ces phénomènes ont de grandes chances d’être liés.
En ce qui concerne les climats passés, il y a eu d’autres changements. De deux sortes :
-Les naturels issus des variations de la position et de l’angle de la Terre par rapport au soleil qui font partie de cycles (hypothèse écartée puisque d’après ces positions nous devrions être dans une période stable pendant encore quelques dizaines de milliers d’années), ceux ci ont toujours eu la bonne idée de se produire sur des périodes suffisamment longues que pour permettre aux différents biotopes de s’adapter.
-Les « moins naturels » issus de cataclysmes tels qu’une augmentation significative du volcanisme (lors du jeune âge de la Terre) ou des collisions entre la Terre et un astéroïde vaporisant les roches calcaires et donc, libérant de grandes quantités de CO2 (tiens, encore lui ;)), s’ensuivant des hivers dits nucléaires provoqués par la poussière stagnant pendant des siècles dans l’atmosphère. Ces derniers cas on tous eu un même impact : une disparition massive de la vie sur Terre, parce que installés dans un laps de temps beaucoup trop court pour une quelconque adaptation de la faune et de la flore.
On sait aussi qu’au jeune âge de la Terre, le soleil, beaucoup plus jeune était bien plus actif ET chaud (attention deux notions qui ne sont pas forcément liées). Puis il s’est stabilisé et ne bougera plus jusqu’à la fin de sa vie d’ici 5 milliards d’années, en dehors des cycles de onze ans et quelques légères sautes d’humeur durant quelques jours ou semaines grand maximum. Et encore, pas de quoi fouetter un chat, puisque bien moindre de ce qu’il faisait avant.
Mais il n’y a pas eu que des réchauffements. Il y a eu au moins deux glaciations générales de la Terre, appelées périodes de la planète blanche, puisque c’est à cela que la Terre devait ressembler. La plus ancienne connue remonte à 3 milliards 500 millions d’années (bien plus vieux que les glaces les plus anciennes de l’Antarctique), au tout début de la vie. Lorsque celle-ci n’était encore que photosynthétique et a absorbé partiquement tout le CO2 (encore lui)… résultat : disparition de 99% de la vie sur la surface du globe.
Ben, lorsque tu dis que la théorie est ce qui manque au modèles, je te rappellerai qu’un modèle est la phase de test suivant l’élaboration d’une théorie et permet de mettre à jour les failles de celle-ci.
Pour ton exemple de température au salon et à la cave, ça ne t’intéresse pas en effet, parce que tu n’en a pas l’utilité. Personnellement, j’ai un aquarium dans mon salon. Les plantes et les poissons que j’y maintiens sont particulièrement sensibles à la température (les plantes étant également sensibles au spectre de la lumière que je leur fournis). L’eau doit rester dans un intervalle de 3 degrés grand max. Donc, la température de mon salon est une donnée essentielle, puisqu’elle me permet de régler mes appareils. Pour la cave, idem, si j’y entrepose du vin.
Au sujet de Wikipedia, oui, il est à prendre avec des pincettes lorsqu’il s’agit de la seule source d’informations. Mais les articles dits fiables le sont parce qu’ils sont assortis de références sérieuses et accessibles facilement. Et s’ils recroisent d’autres sources, il s’agit d’un excellent outil d’aide mémoire, et évite de devoir retourner sa bibliothèque à la recherche d’un ouvrage précis. Evidemment, je te rejoins lorsque beaucoup prennent son contenu pour Evangile, et ne vont pas chercher plus loin.
Jmr, je suis totalement d’accord, je vois un plateau dans le graphique que tu montres. MAIS, j’en vois également 2 autres. Et lorsque l’on regarde bien, chaque plateau est situé plus haut que son prédécesseur…
Au sujet de l’information donnée aux extra terrestres, tout à fait d’accord, si on se contente de cette information. Mais si on l’assortit des maximums mesurés et des minimums, dans la mesure où toutes les gammes de températures entre les deux sont représentées, cette information sera déjà beaucoup plus pertinente pour eux
Euh désolé pour la tartine, mais j’ai eu du mal à faire plus court 😉
@cocaa
Il est effectivement impossible de mesure la température moyenne du globe…. si comme toi on entend par cela l’intégrale de la température sur la surface.
Ce qui est appelé partout (par le GIEC ou ailleurs) « température globale » est en fait la « température moyenne du réseau synoptique », ou du réseau de mesure si tu préfère…
Il est clair qu’en valeur absolue, la deuxième ne peut pas permettre de calculer la première… la distribution est trop faible pour la représentativité de la mesure… ou si tu préfère, le peigne de Dirak est trop mal échantillonné pour que la série de Fourier associée soit inversible.
par contre, la deuxième peut être utilisée comme un indicateur de la première…. et on peut sans doute considérer que les variations de la deuxième sont un bon indicateur des variations de la première
Cela donne au moins des informations…. même si la quantification exacte de ces informations n’a aucun sens.
Ce qui est beaucoup plus intéressant, pour la quantification, depuis 1981, avec le sondeur vertical, on dispose de très bon jeux de données, dont l’inversion n’est sans doute pas abusées…. mais cela ne concerne que les mesures de température atmosphériques (à différentes altitudes)
@Guillaume
Euh désolé pour la tartine, mais j’ai eu du mal à faire plus court
bah… que tu vende de la saucisse au décimètre ou au mètre….. cela reste de la saucisse…. 😉
Laurent, puisque tu deviens désagréable, je vais te répondre sur le même ton : SI ON CONNAIT L’EMISSIVITE DU SOL puique le TOA peut être déduit d’après l’albédo de la région que tu mesures!! Albédo : pouvoir réfléchissant, tu pourras l’ajouter à ton vocabulaire
A ton avis comment les programmes spatiaux connaissaient-ils la température qu’allaient subir leurs sondes lorsqu’ils les ont envoyées sur des astres tels que Titan ou Vénus qui de par leur atmosphère rendaient totalement impossible toute étude du sol avant l’atterrissage! D’autant plus que pour Titan, ils étaient totalement incapables de dire à l’avance si Titan allait chuter dans un océan et couler ou toucher la terre ferme!!!
Laurent, je regrette le ton que j’ai pris mais ton précédent message m’a mis en rogne, au temps pour moi 😳
#56 : Ici, les modèles ne suivent pas la théorie, ils la précèdent. À moins qu’une théorie générale du climat acceptée par tous soit disponible ? (Dans ce cas, pourquoi n’a-t-elle pas permis de prédire la stabilisation de la température globale depuis sept ans ?)
Pour le coup du salon et de la cave, je trouve la réponse hors de propos : la température de votre salon est une donnée importante pour vous, ainsi que celle de votre cave. La moyenne des deux, en revanche, n’intéresse ni vos poissons rouges, ni vos bouteilles de vin.
Par contre, je suis totalement d’accord avec toi, Laurent, pour le message 58. Tu as réussis là ou j’ai échoué : expliquer clairement ce que l’on disait lorsque l’on parlait des fameux 15°C et à quoi cette valeur pouvait servir, en plus de son niveau de fiabilité. 😉
#56 : Pardon, la première partie de ma réponse (#62) est à côté de la plaque (j’avais mal compris la phrase). En l’occurrence, je ne crois pas que le contexte soit favorable à l’émergence d’une théorie. Pour au moins deux raisons :
– Tout ce qu’on veut aujourd’hui, ce sont des prévisions (de catastrophes, si possible) ;
– Le climat est un système foutrement compliqué, si bien qu’en vrai, on n’a aucune idée de par quel bout le prendre.
Le premier point me semble le plus important dans l’affaire : tout le monde répète que « les modèles disent que… » : on n’entend jamais personne, en revanche, dire « les théories… ».
En ce moment, tout se passe comme si on n’essayait plus vraiment de comprendre, mais juste d’anticiper, au coup par coup. Celui qui a raison, c’est celui qui a fait tourner le plus gros ordinateur et avec le plus de données. Pas celui qui s’attaque aux problèmes de fond.
Ben, non, sans théorie à la base il n’y a pas de modèle, ce n’est pas plus compliqué que ça. D’ailleurs, il n’existe pas qu’un seul modèle parce qu’il n’y a pas qu’une seule théorie, chacune ayant ses particularités, et prendra en compte des données que d’autres n’ont pas.
Pour l’exemple du salon et de la cave, tout à fait d’accord, puisque la température globale de ma maison ne m’intéresse pas du tout, mais dans le cas de la tentative d’étude du climat global, il est plus que souhaitable de connaître les mesures d’un maximum de régions différentes, données, qui en dehors, n’ont aucun intérêt en soit. Si je veux connaître le temps (là je parle de météo et non de climatologie) qu’il fait dans mon pays, je ne vais pas me contenter de ce que je vois dans mon jardin, ce n’est pas parce qu’il y fait beau qu’il sera de même à 20-30 ou 100 km de là. Evidemment, si cette connaissance ne m’intéresse que pour savoir si je vais devoir arroser ou pas, là, d’accord, je n’ai pas besoin de voir à si grande échelle (en omettant le fait qu’une pluie peut arriver)… enfin, je me comprends 😉
Ben, pour le message 64, entièrement d’accord (tu l’as envoyé pendant que j’écrivais le 65 :))
@46 Ben,
Vous n’avez pas fait la moyenne de 2 températures mais de deux quantités de chaleur (puis reconverti en température). Faire une moyenne de 2 grandeurs intensives n’a PAS de sens, ça ne se fait pas !!!
Et justement, la température « globale » telle que c’est calculé n’est pas pondérée ! Pour qu’elle le soit, il faudrait travailler sur des flux de chaleur (cf par exemple Pielke Sr et même les modélisateurs alarmistes tels que Schmidt ou Trenberth sont d’accord avec lui).
Parce que si on fait la moyenne de 25°C sous les tropiques d’un air à presque 100% d’humidité avec -5°C au Groenland où le taux de vapeur est 1000x plus faible, vu que la capacité calorifique d’un même litre d’air n’est pas du tout la même, ça revient à ajouter des pommes aux poires. Et c’est pourtant ce qui se fait avec la température globale de surface (pour la température globale par satellite, le calcul est déjà bien plus rigoureux).
@Guillaume
« SI ON CONNAIT L’EMISSIVITE DU SOL puique le TOA peut être déduit d’après l’albédo de la région que tu mesures!! Albédo : pouvoir réfléchissant, tu pourras l’ajouter à ton vocabulaire »
… Abbysal… 😉
Je t’en prie… arrête de t’enfoncer, cela devient tout à fait ridicule.
Avant de raconter des conneries plus grosses que toi, va te renseigner sur les significations de « température radiative », « emissivité », « longueur d’onde », etc….
Tu ne sais absolument rien sur les bases physiques de la télédétection. Je peux si tu veux d’indiquer de bonne doc pour commencer…
Ben : les températures actuelles sont toutes dans les limites de confiance des modèles climatiques existants. Qui, je le répète, se basent pour la pupart sur les équations de l’hdrodynamique.
Pour le problème de T globale : vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il en était des mesures autres que les mesures synoptiques ?
Tiens avec Guillaume on a un deuxième coca à avaler, on dirait !
Je produis en réponse à ce mensonge une courbe avec un plateau (une pause) bien évidente.
Réponse du sus-nommé qui pourtant avait écrit du haut de ses Inuit « Quelle pause ? »
Notez bien le « lorsque l’on regarde bien », c’est important.
Et sutout le MAIS. Chez le coca-guillaume on assène quelque chose sans preuve, puis lorsque la preuve du contraire arrive on rajoute un MAIS, peu importe d’où il vient.
MAIS il fait chaud ce matin. MAIS le CO2 monte. MAIS il pleut sur Nantes. MAIS ma tante si elle en avait…
Conclusion : « Oui, vous avez raison, j’ai dit une bourde. MAIS vous avez tort. » Sauf que la première partie de la phrase tombe du clavier par terre, il ne reste que la deuxième qui est fausse MAIS on s’en fout.
Joyeux débat !
#67 : là, OK.
#69 : Alors même si ça ne se réchauffe plus, les modèles avaient raison ? ‘Doivent pas être si alarmants, que ça, les modèles, alors, quand on creuse. (Genre : la variation de température sera comprise entre -3 et 5 degrés. « En moyenne » : +2, donc… c’est quelque chose comme ça ?). NB : Evidemment qu’on se « base » sur l’hydrodynamique : c’est quand même bien le moins, mais ça ne prouve pas qu’on ne peut pas se tromper.
Si en 2000 on avait demandé à l’un de nos brillants modélisateurs les chances qu’il y avait pour que le réchauffement s’arrête entre 2001 et 2008, honnêtement, qu’aurait-il répondu ?
Chers amis,
pourquoi pensez-vous que le réchauffement s’est arrêté ? A chaque fois que je parle de 0.7 deg sur 150 ans, on me dit que ce n’est pas représentatif, que la variation est trop petite pour signifier quoi que ce soit, etc.
Pour la période 2001-2008, la température semble stagner. D’un seul coup, les mesures foireuses et non-fiables de variations de 0.7deg en 150 ans deviendraient des « preuves » d’un non-réchauffement (soit un DT proche de 0) sur à peine 8 ans ? Il faut rester cohérent.
En climatologie, 20 ans est un minimum pour pouvoir extraire une tendance. Disons 15 pour être optimistes. SI on porte ces moyennes en fonction du temps :
#29
Si je me pèse 10 fois, 7 fois ma balance précise à 1 kg près me donne 69 kg et 3 fois elle me donne 70 kg.
J’estime que je pèse 69.3 kg (donc perdu 700 g) en faisant une moyenne.
Oui, DM, il semble ici que personne ne sait que plus on fait de mesures, plus l’écart-type est petit.
#72 : Pour moi, la stagnation actuelle n’a pas été prévue, et on ne peut pas faire comme si ça n’avait pas d’importance. C’est vrai, 7 ans, c’est encore trop peu pour faire une tendance. En revanche, c’est trop pour faire comme si de rien n’était.
La façon actuelle de mesurer la température me semble en effet sujette à caution (pour être poli). J’avoue ne pas bien comprendre ce que cette température globale est censée signifier, d’ailleurs, mais le fait demeure : ceux qui y croient (ou y ont cru) se sont trompés sur son évolution des dernières années. En tirer quelques conséquences sur la fiabilité de ce qu’ils annoncent me semble légitime.
De nouveau Ben : les mesures actuelles de T sont largement dans les fourchettes des modèles. qui plus est, certaines données indiquent une stagnation des T et d’autres une augmentation de celles-ci.
Les températures fluctuent, c’est tout à fait normal. Il faut attendre plus de temps pour déterminer s’il s’agit réellement d’une tendance. Si vous regardez par exemple les T globales suivantes
Moyennées à 5 ans. Vous voyez que par périodes, la T « à l’air » de diminuer sérieusement, mais à long terme (20 ans p ex) il y a bel et bien une tendance. Qu’auriez-vous dit en 1984 par exemple ? Que le réchauffement global s’est arrêté ?
J’en conclu que ta balance n’est pas fiable (ou tu t’es fait escroquer par le marchand).
Une balance fiable te donneras en l’espèce la même mesure dont tu saura seulement que cette mesure est à 1 kilo près. Si c’est 70 ton poids et dans la fourchette 69-71 Kg.
Au cas ou tu ne pige pas, selon ton schéma, il suffirais de refaire n (grand) fois la mesure pour obtenir une précision aussi bonne que l’on veut, par exemple au millionième… avec une balance précise au… Kg prés.
Dépose vite le brevet tu vas gagner des sous !
A coco, tu disait scientifique ? non fumeur de moquette.
Tiens coco
Les données des 8 dernières années brutes et non moyennées.
Le lie ici
Tiens, le roi des stas est de retour. Je vous rappelle (?) que l’erreur type sur un échantillon de grande population est donnée par l’écart type divisé par la racine de la taille de l’échantillon.
Ensuite, merci pour cette superbe courbe qui, étant donné mes remarques sur la durée d’échantillonage en climatologie, n’a absolument aucun intérêt.
Tiens, le roi de la moquette est toujours gros fumeur.
Le problème reste : la balance n’est pas fiable et dés lors la mesure n’a aucun sens et donc les STATS n’ont AUCUN SENS. Mais c’est bien connu, mesurer un Kg ou un degrés avec un outil non calibré cela fait le bonheur de nos alarmistes élémentaires.
Et comme j’aime bien faire plaisir à mon petit fumeur, voilà 30 ans avec un sommet en 1998 et du quasi plat de part et d’autre.
@ coco
Je vois que tu aimes faire joujou avec les courbes, alors voilà le jeu :
trouver une corrélation entre :
– Le CO2
– Les températures
Have fun (ça vaut la moquette, sincèrement).
@73
N’importe quoi. Si ta balance a une résolution de 1 kg, tu peux te peser 100 de fois, tu n’auras pas ton poids à 100 g près. C’est ce que dit un simple calcul de l’intervalle d’incertitude niveau seconde cours de physique.
De toute façon pour la température, il ne s’agit même pas de mesurer plusieurs fois la même chose puisque qu’on mesure à chaque fois une température à un moment donné à un lieu donné. Faire une moyenne entre la température à 8h et à midi ne permet en aucun cas de réduire l’incertitude des mesures.
Mon cher curieux,
pour extraire des tendances, il faudrait que vous fassiez une régression ou alors que vous preniez les même courbes mais moyennées sur plusieurs années. Dans les deux cas, on obtient un réchauffement sur l’échantillon que vous proposez… Environ 0.2 deg en 30 ans, soit un peu plus de 0.6 deg par siècle. Ca me va, moi :0)
Pour voir la corrélation entre T et CO2, il suffit de les porter en même temps sur le même graphe (avec moyenne à 15 ans of course).
Surpris ?
@Curieux
J’ai trouvé la corrélation entre le CO2 et les températures:
http://www.woodfortrees.org/pl…../to:1998.5
http://www.woodfortrees.org/pl…../to:1998.5
C’est irréfutable, non? 😉
#77
La balance est imaginaire, disons que sa précision est de l’ordre du kilo et qu’elle n’est pas fixe (comme pour les thermomètres).
Prends les radars automatique, c’est 1% de précision (administrativement c’est 5%, d’où la possibilité de rouler un peu au dessus des limitations sans risque). Ca ne veut pas dire que la valeur sera systématiquement fausse. Parfois surestimée, parfois sousestimée.
Si les causes sont complexes, pratiquement aléatoires, alors sur un grand nombre l’imprécision moyenne sera faible et la vitesse moyenne de tous les mesurés (et flashés ) sera très proche de la vitesse moyenne réelle de toutes les voitures.
Sur d’autres valeurs :
http://forums.futura-sciences.com/thread43954.html
Plus simple :
http://www.maths-forum.com/ecart-type-t22798/
C’est hillarant, sans allez plus loin vous dites # 80 :
Je parlais de 8 ans et vous, vous en annoncez… 1,5 ans ! Comme c’est vous-même qui générais cette courbe, escroquerie vous conviens-t-il ?
# 86, vous vous relisez ? Par ce que comme raisonnement à 2 balles, c’est top.
#89
Je peux en dire autant de ton commentaire.
Des amis m’auraient plutot fait comprendre avec tact et gentillesse où mon raisonnement pêche.
Et pas forcément des amis, seulemnet des personnes pleine de bon sens et d’altruisme.
@Curieux
Vous me confondez avec cocaaladioxine . Pour ma part, c’était juste de la franche rigolade! 😉
@laurent #55
J’ai soumis ton post à quelqu’un qui travaille dans la télédetection (eurelio sur HFR) :
>ce que tu mesure avec la caméra thermique embarquée à bord
>du satellite, c’est la température radiative TOA
C’est plus ou moins vrai. Les capteurs fournissent plusieurs températures de brillance (BT), sur plusieurs fréquences et largeurs de leur spectre. Les restitutions ne s’appuient pas sur une seul température radiative.
>En admettant que tu puisse faire les corrections atmosphériques
>qui s’imposent à peu prêt correctement, tu remonte alors à la t
>empérature radiative au sol
>Si tu ne connais pas l’ émissivité du sol (pour l’eau c’est facile,
>c’est 1), alors tu ne peux pas en déduire la température vraie.
>(et je ne parle même pas des aspects bi-directionnels de cette
>émissivité, qui dépendent de la rugosité et de tout un tas
>d’autres paramètres)
C’est vrai, les BT dont les fréquences sont sensibles aux t° à 2m sont assez dépendants de l’émissivité de surface. Sans connaître l’emissivité (ou pouvoir approcher sa valeur), ces variables sont inatteignables.
>Comme il n’existe pas de cartographie mondiale de l’émissivité
>(à l’échelle du capteur), il n’existe aucun moyen de transformer
>les températures radiatives en températures vraies… il est
>impossible de mesurer la température du sol (hors océans) par
>satellite.
C’est complètement faux.
Pour l’océan: en utilisant les valeurs du vent, on simule les émissivités plutôt correctement.
Pour la terre: SSMI (entre autres) a déjà fourni les cartes des émissivités sur certaines fréquences.
On combine plusieurs fréquences pour obtenir des restitutions des variables à 2m. C’est vraiment pas une tambouille simple, mais les résultats sont fiables pour une grosse majorité des situations.
Mon cher curieux… je pensais vous faire plaisir avec ma courbe. Faites-le avec 15 ans et vous verrez que ça marche encore mieux :0)
Tiens pas de commentaires sur « l’impossible corrélation entre CO2 et T » ? hihihi
Par contre, la corrélation avec la PDO sur les 30 dernières années (moyenne à 5 ans) est fascinante…
@ Floyd,
Dommage que ce ne soit pas notre coco national, mais j’ai effectivement confondu.
Mais remarquez, il nous remet ça le bougre, il écrit 15 ans post 93 et nous en colle 150 sur son graphique (on lui passera le glissé de doigt) sans comprendre que c’est la corrélation T°/CO2 dont il est question et qu’il faut donc… 2 courbes.
A notre cher fumeur de moquette.
#94 Fascinante est le bon mot.
Mais encore ne faut-il pas bidouiller les données, escroquerie vous conviens-t-il ?
Curieux, on parlait de moyenne là, la MOYENNE a 15 ans.
Pour la corrélation T-CO2 : 1 allez voir mon post 84 où je donne le lien (Vous le faites exprès ou quoi ? ) 2 revenez avec des commentaires – je rigole déjà
Oh quelle laid procédé, moyenner sur 15 ans ! Vous auriez dû le faire sur 30, ça aurait-été encore plus lisse.
Escroquerie vous conviens-t-il ?
Vous vous fichez de moi ? Soit je moyenne sur de trop courtes durées, soit sur de tros longues. Allez, je tape au milieu avec 5 ans. Oh, ça alors, c’est toujours aussi corrélé
Et la corrélation avec la PDO ? « impressionnant », non ?