Des nouvelles du front polaire

Résumé d'autres conséquences, parfois dramatiques de cet hiver exceptionnellement froid dans l'hémisphère nord :

  • Le Tajikistan, après avoir souffert son pire hiver depuis 50 ans, appelle l'ONU à l'aide. Les semaines de froid intense ont détruit  les infrastructures et ramené l'économie plusieurs décennies en arrière. La vie est paralysée, les gens meurent faute d'électricité, de combustible de chauffage et d'eau. Même si le gouvernement ne veut pas officiellement reconnaître le bilan humain de la catastrophe, un membre d'ONG sur place affirme que le chaos est pire qu'au Sierra Leone en guerre
  • 180.000 personnes bloquées dans le sud de la Chine suite à un hiver le plus froid depuis 50 ans
  • Disparition de 100.000 oiseaux migrateurs dans une terrible tempête de neige dans l'Est de la Chine. C'est une des pires conditions météos depuis plusieurs décennies. Les dégâts économiques se chiffrent à plus de 15 milliards de $
  • D'après l'Institut Météorologique Danois, la glace entre le Canada et le Sud Ouest Groenland est à sa plus grande superficie depuis 15 ans
  • Des chutes de neiges sans précédent entraînent la fermeture de plus de 6 heures de l'Aéroport Kansas, ce qui ne s'est jamais produit depuis l'ouverture de celui-ci il y a 35 ans.
  • Une tempête de neige recouvre la Grèce et cloue les avions au sol

 

1.  floyd | 20/02/2008 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

Comme la théorie des gaz à effet de serre tient de moins en moins la route et que la tendance n’est plus au réchauffement, on commence à nous ressortir la pollution comme la cause des stagnations des températures. Un exemple:
http://tsr.blogs.com/pj/2008/0.....-fine.html

Dans les années 70, les aérosols étaient la cause du refroidissement, maintenant c’est les particules fines!

2.  scaletrans | 20/02/2008 @ 11:39 Répondre à ce commentaire

Bon, le soleil s’est calmé. Sais-t’on que le Comité Européen pour la Normalisation, dans un document intitulé « Ingénierie Spatiale – Environnement Spatial » notait, à la fin des années 90, le niveau anormalement élevé de l’activité solaire (sunspots), et la difficulté de prévoir les gros évènements (solar events). Or, qu’il n’y a pratiquement plus de taches. Ne pas faire la relation serait un péché contre l’esprit ne croyez-vous pas ?

3.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 13:31 Répondre à ce commentaire

@scaletrans
Dans quels de ce 7 paramètres solaires ou geomagnetiques tu vois le plus grand changement pendant les derniers 30 ans?

4.  scaletrans | 20/02/2008 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

@Georg Hoffmann
Je ne vois pas ce que tu veux dire exactement car les périodes de référence ne sont pas toujours les mêmes, au vu de ces relevés il est difficile de statuer. Cependant, la relation du climat aux taches solaires est évidente: on voit bien le minimum de Maunder qui correspond bien au « petit âge glaciaire » des 17 est 18ième siècles. Les relevés ne vont pas plus loin que 2000, or le fameux plateau de température commence en 2002. Ce serait intéressant d’avoir les relevés des 7 dernières années. Comme je l’ai dit sur un autre fil, maintenant il s’agit de connaitre le mécanisme. Svensmark avait déjà relevé un décalage (hysteresis). Enfin, les graphes des sunspots ne rendent pas compte des solar events considérables tels que ceux de 1972 et 1989. Est-ce qu’il s’agit des flux magnétiques de haute énergie, d’autre chose ou d’une combinaison d’éléments?

5.  Georg Hoffmann | 20/02/2008 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

@scaletrans
Je propose tu trouveras une seule indice solaire (peu importe lequel) qui a qqc a voir avec l’evolution du climat les derniers 30-50 ans. Les courbes en haut (6 pas 7) sont d’un review de Juerg Beer qui conclut comme pratiquement tout le monde il y a tres peu (voir aucun) lien entre le soleil et l’evolution du climat pendant la deuxieme moitie du 20eme siecle. Et ca c’est particulierement claire pour les sunspots.

6.  scaletrans | 20/02/2008 @ 22:31 Répondre à ce commentaire

Est-ce quelqu’un possède des relevés un peu plus lisibles? Tout le monde sait que l’activité solaire a été anormalement élevée entre 1970 et 2000, et ça ne concerne pas seulement les sunspots, mais également les solar events. Sur les relevés fournis par Georg on ne voit rien.

7.  Georg Hoffmann | 21/02/2008 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

@scaletrans
« Tout le monde sait que l’activité solaire a été anormalement élevée entre 1970 et 2000, et ça ne concerne pas seulement les sunspots, »
Tout le monde sauf ceux qui travaillent sur le sujet. Le problem est tres complex. Entre un proxy pour l’activite solaire comme 14C ou Be10 et l’acitivite il y a plusieurs pas a faire.
L’approche le plus elaboré jusque a aujourd hui pour reconstruire l’activite solaire pendant les derniers 1000 ans:
http://www.climate.unibe.ch/~j.....r07qsr.pdf
en particulier parce qu’il prennent en compte aussi les variations du champs geomagnetiques. Entre 1750-1800 l’activité solaire etait probablement plus eleve qu’aujourd hui.
De toute facon elle est stable voire en descente pendant les derniers 40 ans.
La figure en haut tu trouve dans son article sur scholar google:
http://scholar.google.fr/schol.....2634984093

8.  miniTAX | 21/02/2008 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

« il y a tres peu (voir aucun) lien entre le soleil et l’evolution du climat pendant la deuxieme moitie du 20eme siecle. »

Quand on regarde l’évolution des sunspots (avant dernière courbe en rouge), la seule qui soit mesurée de manière consistante, précise et sur une longue période, on voit très clairement que l’activité sur la deuxieme moitie du 20e siècle est la plus forte depuis 4 siècles.
Sur les 6 cycles les plus intenses qui existent, 4 se sont produits ces 50 dernières années.

Donc nier l’influence du soleil sur la deuxième moitié du siècle tout en déclarant qu’il faut ne faut pas se fier à la stabilisation de la température ces 5 dernières années mais plutôt au climat sur plusieurs décennies, c’est se cacher derrière son petit doigt pour défendre une théorie indéfendable.

Même Herschel avait vu il y a 2 siècles que le nombre de tâches solaires avait une influence sur le cours du blé par l’impact des cycles solaires sur le climat. Où est passé la bonne science et ses observateurs hors pairs ???

9.  Georg Hoffmann | 21/02/2008 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

@MiniTax
« la seule qui soit mesurée de manière consistante »
Ou est l’inconsitence des autres courbes?
« Quand on regarde l’évolution des sunspots »
Exact, et donc pas l’activite. Entre les sunspots et l’activité solaire il y a a plusieurs calculs a faire. A part ca il n’a y aucun modele (un vrai du climat ou un modele conceptuelle) qui pourrait etre forcé avec une courbe avec un maximum 1950 et un descente apres qui donnerait l’evolution des temperatures observée pendant les derniers 50 ans. Un forcage en decroissance ne produit jamais une courbe croissante comme celle des temperatures globales.
A part ca la baisse des temperatures stratospheriques est probablement le fait isolee le plus convaincant contre un role important du soleil pendant lles derniers 50 ans. Cette baisse ne peux que etre expliquée par les GES.

« Où est passé la bonne science et ses observateurs hors pairs ??? »

Moi je prefere largement la science du XXeme siecle qui nous donne des tonnes de preuves pour l’importance de GES et je suis tres content de ne pas etre oblige faire de correlation avec le prix du blé.
Voici par example l’image probablement le plus impressionant d’un effet de serre. Ce sont les images faites par le TES platform sur Mars. Les spectres observes peuvent etre reproduites par les modeles du transport radiative et il n’y a aucun d’autre explication pour ce spectre. Ceux qui se posent encore (ca existe apparemment) des questions fundamentaux sur l’existence de l’effet de serre devrait essayer expliquer ces observations.

Citation:
Smith, M.D., J.L. Bandfield, and P.R. Christensen (2000). Separation of atmospheric and surface spectral features in Mars Global Surveyor Thermal Emission Spectrometer (TES) spectra, J. Geophys. Res., 105, 9589-9608.

10.  miniTAX | 21/02/2008 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

@9

Ou est l’inconsitence des autres courbes?

Les autres courbes sont trop courtes et/ou trop imprécises pour dire quoi que ce soit par rapport à des changements de T de l’ordre du 1/10 °C.

Entre les sunspots et l’activité solaire il y a a plusieurs calculs a faire.

J’ai parlé justement de sunspot et non d’activité solaire car de toute façon, on n’a pas de mesure directe de l’activité solaire il y a 50 ans.
Et on SAIT que les sunspots sont corrélés à la température comme lors du minimum de Maunder, de Dalton, lors de la hausse de température 1900-1940, lors des refroidissements 1850-1900 et 1950-1975, etc, etc… Et comme on sait que la Terre n’a pas d’influencer sur les sunspots, on connaît avec certitude la causalité entre sunspot et climat terrestre. Peut-on en dire autant pour les GES ? Non !

D’ailleurs, l’activité solaire ne se résume pas qu’au spectre visible et l’influence des autres variables comme les UV, l’activité magnétique, l’influence sur le flux de rayon cosmique sont à peine étudiée avec des séries climatologiques trop courtes pour être concluantes.

Moi je prefere largement la science du XXeme siecle qui nous donne des tonnes de preuves pour l’importance de GES et je suis tres content de ne pas etre oblige faire de correlation avec le prix du blé.

C’est normal que préfère la « science » des modèles, ta paye en dépend. Quant aux « tonnes de preuves », merci pour la franche rigolade ! Elle concernent tout au plus 30 ans, soit une fraction de seconde du temps géologique, et encore, ça ne marche plus depuis 5 ans au point que les modélisateurs sont obligés de se réfugier derrière l’argument animiste de la « variabilité naturelle ». Malgré ces tonnes de preuves, le GIEC est incapable de quantifier la part de l’homme dans le réchauffement de 0,5°C ces 50 dernières années. Tu parles d’une « science ».

Quand on choisit un échantillonnage suffisamment limité, on peut trouver des tonnes de preuves pour n’importe quoi. Après tout, il y a des « tonnes de preuves » aussi sur l’existence de Dieu. Ma Grande Mère en voit des signes tous les jours.

11.  Georg Hoffmann | 21/02/2008 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

@Minitax
« Les autres courbes sont trop courtes et/ou trop imprécises pour dire quoi que ce soit par rapport à des changements de T de l’ordre du 1/10 °C. »
N’importe quoi.
La serie la plus longue c’est le Beryllium. Mesure dans un seul laboratoire avec des techniques tres precises. Sunspots sont mesures par des milliers des personnes avec differentes techniques.
« J’ai parlé justement de sunspot et non d’activité solaire »
Pas vraiment. Voici ce que t’as ecrit:
« Quand on regarde l’évolution des sunspots (avant dernière courbe en rouge) ….on voit très clairement que l’activité sur la deuxieme moitie du 20e siècle est la plus forte depuis 4 siècles ».
Donc tu confonds les deux.

« D’ailleurs, l’activité solaire ne se résume pas qu’au spectre visible et l’influence des autres variables comme les UV, l’activité magnétique, l’influence sur le flux de rayon cosmique sont à peine étudiée avec des séries climatologiques trop courtes pour être concluantes. »
Justement tu peux regarder exactement ces parametres. Par example 50 ans des mesures de neutrones cosmiques. Pas la moindre ressamblance avec les temperatures. Meme chose avec l’activite magnetique (index aa). Pourquoi tu penses j’ai poste cette figure?
« Elle concernent tout au plus 30 ans, soit une fraction de seconde du temps géologique, »
Ca s’est tres profond. La recherche sur les GES est plus courte que les echelles geologiques.
Je te propose tu continue avec les correlations avec le prix du ble et nous on continue avec de mesures isotopiques, analyses des donnees satellitaires, cla photo-hemie stratospherique, modelisation etc etc. On verra qui a/aura des resultats plus robustes.

12.  scaletrans | 21/02/2008 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Svensmark a suffisamment démontré l’influence des cycles solaires sur les flux de GCR. Il note cependant, dans une communication de 2006, que « bien qu’il y ait clairement une modulation du flux de rayons cosmiques par le cycle solaire, les amplitudes ne sont pas exactement corrélées. »
On peut considérer, malgré toutes les dénégations, que la corrélation est démontrée, mais que le mécanisme est loin d’en être connu. Je suis curieux de connaitre les résultats de « CLOUD », pas vous ?

13.  scaletrans | 21/02/2008 @ 15:06 Répondre à ce commentaire

J’ajouterai qu’on n’a peut-être pas assez pris en compte la puissance de certains évènements solaires.

14.  Georg Hoffmann | 21/02/2008 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

@scaletrans
« “bien qu’il y ait clairement une modulation du flux de rayons cosmiques par le cycle solaire, les amplitudes ne sont pas exactement corrélées.” And so what? Je peux reconnaitre ca en regardant la figure en haut sans lire un papier de Svensmark. les neutrons et donc les RCs varient avec le cycle de 11 ans et pour les deux il y a aucun tendance depuis que les neutrons sont mesures, ca veut dire depuis 50ans.
« Je suis curieux de connaitre les résultats de “CLOUD”, pas vous ? »
Ca va. Je pourrais imaginer des projets plus focalises et plus interessant autour des aerosols surtout. Mais bon, pourquoi pas. Sur la conclusion en haut cela ne change pas un jota. Pas de tendance, pas de lien avec le rechauffement.

15.  miniTAX | 21/02/2008 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

N’importe quoi.
La serie la plus longue c’est le Beryllium. Mesure dans un seul laboratoire avec des techniques tres precises. Sunspots sont mesures par des milliers des personnes avec differentes techniques.

@11
Le Be est un proxy sensé refléter l’intensité des rayons cosmiques mais aussi plein d’autre choses. C’est comme si tu regardes le proxy poids pour déterminer la quantité de féculent consommé ou le proxy cernes d’arbres pour déterminer la température (si tu vois ce que je veux dire): la précision sera ridicule. Donc son dosage ne permet pas une résolution et une précision nécessaire pour expliquer les évolutions climatiques de 5, 10 ans dont on est en train de parler, contrairement au comptage des tâches solaires qui est une mesure directe avec une résolution temporelle aussi courte que la journée.

Justement tu peux regarder exactement ces parametres. Par example 50 ans des mesures de neutrones cosmiques. Pas la moindre ressamblance avec les temperatures.

Ca c’est toi qui le dit. Ce n’est pas l’avis de Svensmark, Friis, Veizer, Shaviv qui eux, ont publié dans des revues peer reviewed pour montrer que la corrélation existe.

Entre ta réfutation péremptoire et des publications revues par des pairs dont la démo du lien rayons cosmiques – climat est suffisamment convaincante pour financer SKY et CLOUD et la participation du CERN, tu m’excuseras mais il te faudra plus pour convaincre que du simple hand waving.

16.  Georg Hoffmann | 21/02/2008 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

@miniTax
Les sunspots sont un proxy comme le 10BE. Ca depend plutot quelle mechanisme climatique tu prefere. Si tu preferes le forcage radiative prends les taches solaires, si, comme toi, penses beaucoup au rayons cosmiques mieux prendre le 10BE.
« Ce n’est pas l’avis de Svensmark, Friis, Veizer, Shaviv qui eux, ont publié dans des revues peer reviewed pour montrer que la corrélation existe. »
Correlation entre les mesures de scanneurs de neutrons et la temperatures?? T’as de citations? A l’oeuil il n’y a absolument rien.
« climat est suffisamment convaincante pour financer SKY et CLOUD et la participation du CERN »
Oui, ils etaient chez nous aussi et ils nous ont demandé d’ecrire une lettre de recommendations. Je crois qqu a ecrit qqc sympas. De la de croire leur idee sont acceptes dans la communauté …..

17.  miniTAX | 22/02/2008 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

Correlation entre les mesures de scanneurs de neutrons et la temperatures?? T’as de citations? A l’oeuil il n’y a absolument rien.

@16 par exemple cet article qui montre le lien GCR-> nuages bas -> Enso -> température: Galactic cosmic ray and El Niño-Southern Oscillation trends.

Ca nous change un peu de l’explication simpliste d’un système ultra complexe qu’est le climat par une variable dont la prédominance est déterminée politiquement 😈

18.  Georg Hoffmann | 23/02/2008 @ 0:21 Répondre à ce commentaire

@miniTAX
Bon ca a pris un moment que j’ai termine cet article
« @16 par exemple cet article qui montre le lien GCR-> nuages bas -> Enso -> température: Galactic cosmic ray and El Niño-Southern Oscillation trends. »
1) Tu vas connaitre certainement les commentaires sur la maniere comme Marsh et Svensmark traitent les donnees des nuages. Je ne peux pas contribuer qqc ici parce que je ne sais pas grand chose de traitement des donnees satellitaire. Il semble dans le papier en haut les auteurs sont contents avec les donnees quand il y a un (faible) corelation avec les CR mais des qu’il y a des problemes ce sont les nuages en haut qui obsurent la vue sur les nuage en bas et la qualite generale des donnees ISCCP.
2) EN particulier amusant est en Figure A3 ils constatent une bonne correlation avec les CR jusqu a 95 et apres il y a de problemes avec les satellite. Neanmoins la correlation avec ENSO est la meme avant et apres 95.
3) Tout ca n’est pas tres important. Ce que je voulais dire est que les papier ne dit absolument rien de ce que tu resumes. Au contraire ils constatent que ENSO et les CR sont orthogonales (donc GCR> nuages bas > ENSO certainement pas) et de toute facon il y a aucun mot sur la temperature dans le papier. Encore plus grave aucun de series dans le papier montre une tendance quelconque, donc (comme j’ai dit avant) aucune contrib au rechauffement.
4) Meme si il y avait ce lien (GCR> ENSO) je ne comprens pas encore ce que ca pourrait signifier pour les temperatures globales.
Franchement j’ai des doutes que t’as lu l’article.

19.  Rincewind | 25/02/2008 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

Georg,
Tu devrait regarder le lien rayon cosmisque -> temperature troposphere et pas la temperature de surface. Ca semble pas evident (graph superieur) mais si on enleve el nino et eruption volcan (detrend), le lien est impressionnant (graph inferieure). Graph de svensmark http://www.spacecenter.dk/publ....._No._3.pdf

20.  Georg Hoffmann | 25/02/2008 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

@Rincewind
Je vais regarder biensur aussi ce nouveau papier (fin, c’est pas vraiment un papier) que tu mentionnes. Parce que j’aime bien parler des choses tres precises: dans le papier cite en haut (Marsh / Svensmark) je ne vois pratiquement aucun remarque sur la temperature.
A suivre
Georg

21.  DM | 25/02/2008 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

@19
En néophyte, pour la corrélation, à l’oeil nu : bof.
Je suis certain qu’on doit trouver une courbe de fécondité des marsupiaux d’Australie ou un machin comme ca qui correspondrait tout autant laugh

22.  Abitbol | 25/02/2008 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

@21
Et cette même courbe de la fécondité des marsupiaux correspondrait également aux prévisions du GIEC, bien sûr…

23.  the fritz | 26/02/2008 @ 11:16 Répondre à ce commentaire

Je ne sais pas ce qu’il vous faut comme coef de corrélation, mais il me semble que c’est pas si mal; il faut quand même laisser aux autres facteurs (irradiation solaire, aérosols, GES….) leurs parts d’explication dans la variation de la température.
Ce qui me trouble un peu , c’est qu’en enlevant El Nino et les éruptions volcaniques (graphique du bas) on arrive en 2006 à une anomalie de température inférieure à 1960
Mais comme dit Georg, faut regarder un peu plus en détail ce papier

24.  Georg Hoffmann | 26/02/2008 @ 12:59 Répondre à ce commentaire

@The Fritz
Au moins ca je peux deja repondre. Ils ont enleve Nino, des volcans ET le rechauffement global (donc a priori une bonne partie GES avec une gradient de 0.14°/Decades). La question qui se pose n’est pas si le soleil contribue au rechauffement globale (parce que cette partie est deja enleve) mais si le soleil pourrait expliquer des amplitudes decennales de l’ordre 0.2°C. Ce que j’ai lu c’etait plutot de l’ordre 0.1°C.

25.  Abder | 26/02/2008 @ 13:32 Répondre à ce commentaire

#24
Es-ce qu’il y a vraiment une différence très significative entre 0.1°C et 0.2°C pour un paramètre instable tel que la température? Cette différence importante dans les calculs est -elle vraiment déterminante dans le fait naturel ?

26.  Georg Hoffmann | 26/02/2008 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

« Es-ce qu’il y a vraiment une différence très significative entre 0.1°C et 0.2°C pour un paramètre instable tel que la température? Cette différence importante dans les calculs est -elle vraiment déterminante dans le fait naturel ? »
Elle ne change pas la face du monde mais si tu regardes la deuxieme partie de la figure en haut (celle ou le rechauffement etait deje subtrahit) la seule chose qui m’as surpris un peu etait l’amplitude (que tu pourrait mathematiquement exact lie au cycle de 11 ans de rayons cosmiques ou activité solaire, d’ailleurs le role des rayons cosmiques n’est pas confirme par ce graphiquie simplement parce que toutes les parametres solaire covarient sur la meme echelle du temps). C’est plus ou moins accepte qu’il y a une influence de l’ordre 0.1°C par le cycle solaire.

27.  Abder | 26/02/2008 @ 21:39 Répondre à ce commentaire

#26. Georg Hoffmann

C’est plus ou moins accepte qu’il y a une influence de l’ordre 0.1°C par le cycle solaire

Justement c’est avec ce « plus ou moins » que le degré de précision précité (#24) est incompatible. Il est bien admis que certains changements paléoclimatiques dits « abrupts » se dérouleraient avec quelques degrés en quelques décennies seulement. Cette estimation courante chez de nombreux chercheurs de terrain en Sciences de la Terre et de l’Environnement est résumée comme suit « des réchauffements et des refroidissements de plusieurs degrés se sont produits naturellement en quelques décennies, dans un passé récent« , par Pierre Usselmann en présentant l’ouvrage de Jean-François DECONINCK, « Paléoclimats, l’enregistrement des variations climatiques » paru en 2006. Cela dit, l’estimation de la part « présumée » des GES reste toujours difficile à évaluer en se basant, entre autres, sur des valeurs constantes de la variabilité des paramètres solaires…

28.  floyd | 29/02/2008 @ 14:56 Répondre à ce commentaire

Futura-sciences, qui faisait le jeu jusqu’à présent du catatrophisme dans le domaine climatique, serait-il entrain de changer? J’en doute, mais c’est déjà mieux que rien.

Bientôt le… refroidissement climatique global ?
Le monde se préparerait-il à subir non pas un réchauffement climatique, mais une nouvelle glaciation ? C’est ce que n’hésitent pas à avancer certains chercheurs…

http://www.futura-sciences.com.....bal_14788/

29.  miniTAX | 29/02/2008 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Futura-sciences, qui faisait le jeu jusqu’à présent du catatrophisme dans le domaine climatique, serait-il entrain de changer?

En fait non, rien n’a changé, il s’agit toujours du catastrophisme climatique, mais dans l’autre sens 😉

Le climat n’a droit qu’à deux états aux yeux des journalistes: soit un réchauffement cataclysmique, soit une glaciation.
D’ailleurs on voit mal ce qu’ils auraient bien à dire avec un climat « normal ».

30.  the fritz | 1/03/2008 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

Faudra quand même réfléchir au comment est-ce qu’on pourra redresser l’image de marque des climatologues et des scientifiques en général (parce que le climatologue cela n’existe pas), des journalistes et des politiques quand cette climatomania sera oubliée et qu’on se sera aperçu des excès commis lors de cette hystérie. Mais bon; l’homme oubliera très vite, trop occupé avec son train de vie, son train train quotidien et celui de son président

31.  Abder | 1/03/2008 @ 21:40 Répondre à ce commentaire

… Encore des nouvelles du front polaires :

De nombreux animaux arctiques, dont les ours polaires et
certains types de phoques pourraient disparaître au cours des vingt
prochaines années en raison des effets du réchauffement climatique de la
planète. lien

Après « Knut » à Berlin et « Flocke » à Nuremberg, un nouvel ours polaire est né en Allemagne, cette fois à Stuttgart (sud), a annoncé jeudi la direction du zoo Wilhelma de la ville (…) le jeune ours est né le 10 décembre 2007. Il est donc plus vieux que Flocke, né le 11 décembre 2007. Mais la direction du zoo de Stuttgart a maintenu l’existence de « Wilbär » secrète jusqu’à maintenant. lien

On ne sait pas pourquoi cette naissance avait été tenue secrète ; serait-ce par crainte de conclure que la menace du RC ne pèse plus sur ces créatures froides ?

32.  the fritz | 2/03/2008 @ 10:30 Répondre à ce commentaire

Sans doute pour vérifier que ce n’est pas un mutant qui vire au brun trois jours après la naissance

33.  jeff hersson | 2/03/2008 @ 17:00 Répondre à ce commentaire

… ou bien pour être sûr que la peinture blanche tienne… smile

34.  miniTAX | 3/03/2008 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

On ne sait pas pourquoi cette naissance avait été tenue secrète

La vraie raison, et c’est une exclusivité ici, c’est parce que le vrai nom de l’ourson, c’est Wilbär Mitterand.

35.  Curieux | 3/03/2008 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Voilà une nouvelle intéressante qui montre combien la climatologie devrait se sortir la tête de ces modèles et aller respirer l’air du large :

Airborne Bacteria Make It Rain, Researchers Find

Pour les alarmistes ça leur plaira bien plus que le soleil : les bactéries ne pourraient-elles pas être d’origine humaine ? dû aux OGM et autres vandales industriels ?

36.  Curieux | 5/03/2008 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Par climatologie j’entend climatologie Giecienne évidement.

37.  Fabge | 7/03/2008 @ 13:05 Répondre à ce commentaire

Prédire le passé?

L’une des distinctions essentielles qu’on vous apprend quand vous vous intéressez à l’atmosphère, c’est que la météorologie est l’étude du temps présent à venir dans un avenir proche et la climatologie l’étude du temps passé.
Le Giec a donc le don extraordinaire de prédire le passé?

38.  Marot | 8/03/2008 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Les pôles

Aux dernières nouvelles le 7 mars :

..l’étendue de glace de l’hémisphère nord est de 500 000 km² supérieure à celle de l’an dernier et n’est plus qu’à 500 000 km² de la moyenne 1979-2000.

..l’étendue de glace de l’hémisphère sud est de 700 000 km² supérieure à celle de l’an dernier et est supérieure de 800 000 km² de la moyenne 1979-2000.

39.  Rincewind | 8/03/2008 @ 18:38 Répondre à ce commentaire

#37 “les modèles sont de bonne qualité, prédisent bien le climat actuel, prédisent bien le climat du passé, prédisent bien le rythme des saisons” (Jean Jouzel). http://skyfal.free.fr/?p=137

40.  DM | 10/03/2008 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

http://www.realclimate.org/ind.....a-is-cold/

Bottom line: A cold Antarctica and Southern Ocean do not contradict our models of global warming. For a long time the models have predicted just that.

41.  Curieux | 10/03/2008 @ 23:27 Répondre à ce commentaire

# 40 Les modèles ont tout prévu, le froid, le chaud et même le tiède.

Ça s’appelle une offre marketing complète, c’est normal, tant de jobs bien payés en dépendent.

42.  Abitbol | 10/03/2008 @ 23:43 Répondre à ce commentaire

@41
Et tant qu’il y a des DM pour acheter les yeux grands fermés…

43.  DM | 11/03/2008 @ 8:30 Répondre à ce commentaire

#41 si c’est prévu avant que ca n’arrive, alors oui il y a du crédit.
C’est comme une pub qui annonce que le produit fait telle performance, et que dans la pratique (avant d’acheter en passant par des sites de test sérieux ou des amis) c’est bien le cas, alors oui pourquoi ne pas acheter !

44.  Curieux | 11/03/2008 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

# 43 Heu… marketing et publicité n’ont rien à voir l’un avec l’autre.

45.  DM | 11/03/2008 @ 11:35 Répondre à ce commentaire

Tu prends quelle définition ?
« Le marketing est une conception de la politique commerciale qui part du principe que la fonction fondamentale des entreprises consiste à créer une clientèle et à la conserver, et qui permet aux entreprises d’exploiter au maximum toutes les ressources dont elles disposent » (Lewitt)

« Le marketing est l’effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est durablement supérieure à celle des concurrents » (Mercator, 8e édition, 2006).

La définition de Kotler : « Le marketing est l’ensemble des techniques et études d’applications qui ont pour but de prévoir, constater, susciter, renouveler ou stimuler les besoins des consommateurs et adapter de manière continue l’appareil productif et commercial aux besoins ainsi déterminés. ».

La publicité ne fait elle pas partie des « techniques » ?

46.  DM | 11/03/2008 @ 11:37 Répondre à ce commentaire

Ou encore :

MARKETING : Ensemble des techniques permettant de faire correspondre l?offre produit d?une entreprise avec les attentes des consommateurs pour optimiser leur vente

Les modèles qui prédisent la stabilisation ou le refroidissement en antarctique, n’ont pas été fait après coup.

47.  gorsky | 11/03/2008 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

Et l’on revient pour une énième fois au problème de la variabilité naturelle ainsi qu’ à la fiabilité des modèles informatiques.

48.  DM | 11/03/2008 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Dire que la recherche dans le public ne sert à rien ferait hérisser plus d’un prix nobel ou chercheur émérite.
On peut très bien rester dans le public pour 36 raisons, comme le confort de vie (horaires etc..)

49.  Curieux | 12/03/2008 @ 8:55 Répondre à ce commentaire

Je note que nos chers alarmistes semblent ne pas supporter la baisse des températures actuelles. Que ce soit ici ou sur le site d’à côté.

Et dire et qu’ils nous « vendent » (sans y gagner beaucoup pour certains) le refroidissement comme une médecine. Franchement maso.

Petite info intéressante piqué dans « Le Monde » le WWF lance un crie d’alarme « Des centaines de bébés phoques nés ces dernières semaines sur les côtes de la mer Baltique sont menacés de mourir de froid à cause du réchauffement climatique« . Il s’agit de 1500 bébés phoques.

La cause ? Le manque de glace.
Alors que l’Arctique à déjà regagné sa couverture de glace habituelle et risque de battre un record en fin d’hiver, voilà qu’un problème météo local devient un emblème de GW.

Ceci est à rapprocher de cet autre § du « Monde » ou « Le gouvernement (canadien) a ainsi décidé d’élever de 5 000 le « total admissible de captures des phoques du Groenland », qui était de 270 000 en 2007, »sur un troupeau de plus de 5,5 millions »« . Il faut savoir que la surpopulation des phoques est un problème pour les réserves halieutiques et donc la pêche.

De l’information réchauffiste ? non de la propagande…

50.  DM | 12/03/2008 @ 9:00 Répondre à ce commentaire

Pour la citation il faut noter le titre :
« Des centaines de bébés phoques  »
Ce n’est en rien alarmiste.

Oups, je viens de vérifier ton lien, il y avait une différence avec le mien sur Futura science. Le monde a effectivement un ton alarmiste.

la quantité de glace en cette époque de l’année n’a jamais été aussi faible depuis 300 ans

Contrairement à ce qu’on peut parfois entendre sur une glace qui s’étend, elle diminue bien dans cette zone.

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