Un glacier immaculé en Alaska transformé en terrain vague tropical

(Frosty Cove*, Alaska) Peu d'endroit sur Terre a plus souffert des ravages du réchauffement global que l'Alaska. Alors que de nombreuses nouvelles récentes font état d'Inuits noyés avec leur motoneiges en roulant sur de la glace fragilisée, menace directe à leur mode de vie traditionnel, certains endroits isolés de l'Alaska ont été entièrement transformés par le réchauffement global.
réchauffement global 1988 : L'état original de Frosty Cove avec ses reliefs majestueux faits d'étendues de glace et de roches.
Sans doute l'exemple le plus effroyable du désastre climatique qui se déroule sous les yeux de l'humanité est le cas de Frosty Cove, Alaska. Autrefois dominé par une étendue de glace immaculée, avec un glacier avançant lentement dans la mer, la beauté originale de Frosty Cove est perdue à tout jamais.Désormais totalement dépourvu de la glace et des rochers surplombants qui décoraient autrefois son paysage, Frosty Cove est l'illustration parfaite des ravages du réchauffement global. Dans les 2 photos présentes, prises à seulement 20 ans d'intervalle, la dégradation écologique saute aux yeux. Une végétation entièrement étrangère à l'Alaska a envahi la région, bouleversant le délicat équilibre écologique qui exista autrefois. Des nuages de moustiques, jadis si abondant dans le climat froid humide de l'Alaska ont maintenant complètement disparu."Nous avons été ébahis par la dégradation écologique qui s'est produite ici à Frosty Cove", dit le Dr John Striker, directeur de l'Institut de Préservation du Froid de l'Alaska. "Cette vitesse de transformation en seulement 20 ans est effrayante — clairement, le réchauffement global a échappé à tout contrôle en Alaska et d'autres écosystèmes fragiles dans les régions polaires sont autant menacés".

Source : ecoEnquirer
* Frosty Cove signifie Crique Gelée.

réchauffement global 2008 : La beauté originelle de Frosty Cove est à tout jamais perdue, maintenant remplacée par des espèces animales et végétales invasives.
1.  Charles II | 1/04/2008 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

Effrayant effectivement.

Je comprends mieux maintenant la nouvelle campagne d’Al Gore destinée à nous faire prendre conscience des horreurs qui nous attendent.

http://canadianpress.google.co.....0msiLq39fA

Cet homme fait preuve d’un désintéressement total, voyez : il reverse tous ses droits d’auteurs à une association « l’Alliance pour la protection du climat ».

Ah … oui … comment … excusez-moi, ……… on me signale à l’instant que cette association a été fondée et est présidée par Al Gore lui-même.

Ou comment prendre dans sa poche gauche pour verser dans sa poche droite.

Il est fort ce Gore, non ?

Ah, au fait, une nouvelle preuve du réchauffement climatique, des perroquets multicolores,de race ara, ont été vus survolant l’antarctique le bec ouvert.
Un ornithologue dépêché sur place a confirmé qu’il s’agissait bien de volatiles de la sous-espèce des aras qui rient !

C’est la fin du monde !!!

2.  scaletrans | 1/04/2008 @ 9:58 Répondre à ce commentaire

On paye cher le droit de rigoler, mais c’est le seul qui nous reste…

3.  mécréant | 1/04/2008 @ 10:18 Répondre à ce commentaire

A la pêche aux moules moules moules …

4.  Curieux | 1/04/2008 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Visiblement les réchauffiste sont de bon gros mercantiles. Ainsi, Yann Arthus-Bertrand, grand bienfaiteur de l’humanité, c’est sur, c’est lui qui le dit, a exactement les mêmes pratiques que Gore.

5.  FNE | 1/04/2008 @ 13:24 Répondre à ce commentaire

Comme quoi il est plus facile d’utiliser un poisson d’avril contre la science que de la démonter…

6.  miniTAX | 1/04/2008 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Les Inuits, menacés dans « leur mode de vie traditionnel en motoneige », j’adore 😛

7.  Abder | 1/04/2008 @ 16:25 Répondre à ce commentaire

Ah ! Il est vraiment gros ce Pois(s)on d’Avril..! On nous fait croire au Père Noël… Les palmiers de ce paysage n’ont pas vingt ans, il ne s’agit pas de changement climatique, mais de changement de paysage, dû au changement d’endroit pour la prise de vue. Le pauvre photographe, s’il est le même, a dû bien voyager du cercle pôlaire aux tropiques ! Qui dit mieux ?

8.  Murps | 1/04/2008 @ 20:28 Répondre à ce commentaire

Si on peut plus rigoler…
C’était juste un peu hénaurme…

Murps

9.  floyd | 8/06/2010 @ 16:45 Répondre à ce commentaire


Fonte des glaciers: l’homme à moitié responsable

La fonte des glaciers n’est pas causée seulement par l’homme. La moitié environ est à mettre sur le compte de variations climatiques naturelles, selon une étude de l’EPFZ et de l’Université de Fribourg.
Il ne s’agit en aucun cas de nier que le changement climatique provoqué par l’homme soit un problème sérieux, également pour les glaciers, a indiqué le glaciologue Matthias Huss, de l’Université de Fribourg. Mais l’étude montre que leur rapide recul actuel est encore renforcé par des variations climatiques naturelles.

Avec des collègues de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Matthias Huss a étudié les changements de volume annuels d’une trentaine de glaciers suisses, utilisant des mesures directes, des anciennes cartes, des photos aériennes et des données d’écoulement des eaux. C’est la première fois que de tels travaux sont menés sur une telle durée et sur une sélection représentative d’une chaîne de montagnes entière, précise le spécialiste.

Mystérieuse oscillation atlantique
Au total, les 30 glaciers étudiés ont perdu depuis 1910 quelque 13 kilomètres cubes de glace. Cela représente environ 30% de leur volume de l’époque, selon ces travaux publiés dans la revue Geophysical Research Letters. Tous sont plus petits qu’il y a 100 ans, mais la vitesse de leur perte de masse varie jusqu’à un facteur trois.

« Les variations dans le temps sont semblables pour tous les glaciers », explique Matthias Huss. Dans les années 1910 et vers la fin des années 1970, il y a eu de brèves périodes au cours desquelles la masse glaciaire a augmenté. A l’inverse, dans les années 1940 et depuis 1980, leur fonte est supérieure à la moyenne. Matthias Huss et ses collègues ont comparé ces données avec l’oscillation atlantique multidécennale.

Ce phénomène climatique naturel s’exprime par une variation de la température de surface dans le Nord de l’océan Atlantique, avec un rythme de 60 ans environ. L’origine de cette oscillation n’est pas claire, précise Matthias Huss. On part du principe que la circulation des océans est en cause. Les chercheurs supposent que l’oscillation influence différents facteurs climatiques, par exemple la pluviosité en Europe ou les ouragans en Amérique du Nord.

Inversion peu probable
Or selon Matthias Huss, les courbes de variations des glaciers et celles de l’oscillation atlantique concordent bien. C’est également valable pour les variations de longueur du Bas-glacier de Grindelwald (BE), comparées sur 250 ans avec des reconstitutions de l’indice d’oscillation atlantique. Cette dernière a donc influencé l’évolution des glaciers suisses, déduisent les scientifiques.

En ce moment, les conditions dans l’Atlantique accélèrent la fonte des glaciers. Les chercheurs estiment que depuis l’an 2000, environ la moitié de la perte de volume peut être attribuée à ce phénomène. Dans les 30 prochaines années, la situation pourrait à nouveau s’inverser sur l’Atlantique. Cela signifierait que l’oscillation à elle seule permettrait une augmentation de la masse des glaciers. Mais ce ne sera pas le cas, prédit Matthias Huss. On assistera au mieux à un ralentissement de leur fonte, car l’influence de l’homme sur le climat se renforce.

ats/dk

http://www.tsr.ch/info/science.....sable.html

Evidemment, comme le réchauffement catastrophique dû à l’homme est devenu un dogme, il est nécessaire de rappeler dans tous les cas, quelque soit les observations, que le ‘changement climatique’ provoqué par l’homme est un ‘problème sérieux’! :roll:
J’imagine que le budget des chercheurs en dépens.

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