Dans des travaux non encore publiés mais dont une version de travail a été mise en ligne, lundi 7 avril, sur le serveur ArXiv, le directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS) et ses coauteurs évaluent le seuil de danger à 350 ppm environ. Or ce niveau a été atteint en 1990. Il se situe aujourd'hui à 385 ppm. Et il augmente à raison d'une à deux unités chaque année.
Le dépassement du seuil de 350 ppm n'est, bien sûr, pas immédiatement dangereux. Selon les auteurs, il l'est sur le long terme. "Si le CO2 est maintenu pendant une longue période à un niveau supérieur à cette limite, il y a un risque de se placer sur une trajectoire menant à un dérèglement climatique dangereux et irréversible", décrypte la climatologue Valérie Masson-Delmotte (Commissariat à l'énergie atomique, CEA), coauteur de ces travaux. "Il est possible de revenir à un taux de 350 ppm, assure M. Hansen. Il faut un moratoire sur les centrales à charbon puis supprimer progressivement tous les usages de la houille d'ici à 2020-2030. Il faut aussi revoir nos pratiques agricoles et forestières de façon à séquestrer du carbone."
Pour le climatologue américain James Hansen –
ici, le 6 avril 2008 – la sensibilité de la planète
au dioxyde de carbone est bien réelle
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont analysé les séries de données retraçant les grandes évolutions climatiques de la planète sur plus de 50 millions d'années. Pour déterminer un seuil limite, "nous avons examiné la vitesse de déplacement des isothermes, le retrait des glaciers – qui sont très importants pour l'alimentation en eau -, la vitesse d'élévation du niveau des mers, la déstabilisation des calottes glaciaires et la réaction des récifs coralliens", précise Valérie Masson-Delmotte.
Les chercheurs ont également recalculé la "sensibilité du climat" au gaz carbonique. Celle-ci se traduit par le réchauffement moyen que provoquerait un doublement du CO2 par rapport à son niveau préindustriel (entre 270 et 280 ppm). Les modèles utilisés par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) la situent autour de 3 °C. Mais ces calculs ne tiennent pas compte de ce que les climatologues appellent les "rétroactions lentes".
Comme, par exemple, la réduction progressive des calottes glaciaires. Lorsque l'effet de serre augmente, la température augmente : les calottes de glace se réduisent. La Terre perd donc progressivement une part de sa capacité à réfléchir le rayonnement solaire : elle absorbe plus d'énergie lumineuse. Les températures croissent donc plus vite, ce qui accélère la réduction des calottes glaciaires, etc.
"En tenant compte de ce type de rétroactions, la sensibilité climatique n'est plus de 3 °C, comme l'estiment les modèles utilisés par le GIEC : elle est de 6 °C, dit M. Hansen. Mais la question de savoir combien de temps ces rétroactions mettront pour entrer en action demeure ouverte." Pour voir ces "cercles vicieux" se mettre en place et emballer la machine climatique, faudra-t-il attendre la fin de ce siècle ? La fin du suivant ?
Les incertitudes des modèles sont importantes. Ainsi, de récentes analyses sédimentaires publiées par une équipe allemande ont montré qu'une calotte glaciaire antarctique importante (estimée à environ 60 % de la calotte actuelle) avait pu subsister, même brièvement, au cours du crétacé, une période très chaude où la température de l'océan tropical était de plus de 10 °C supérieure à la valeur actuelle.
James Hansen, 67 ans, est un habitué des controverses. Il est le premier scientifique à avoir attiré, en 1988, l'attention des médias et des politiques sur le climat. Très engagé, il a lancé en 2007 une campagne pour demander aux gouvernements allemand et britannique d'interrompre tout programme de construction de centrales à charbon.
Au-delà de ces questions, ses travaux ouvrent une question profonde sans rapport avec la science ou la politique : jusqu'où les hommes du XXIe siècle doivent-ils chercher à prévoir les conséquences de leurs actions ? Evoquer le futur de la planète bien après 2100, comme le font M. Hansen et ses coauteurs, c'est devoir imaginer ce que le climatologue Stephen Pacala appelle "les monstres derrière la porte".
41 réponses à “La Terre pourrait déjà avoir dépassé le seuil dangereux de CO2”
Réjouissons-nous, les calottes glaciaires sont plus étendues de 1 million de km² que la moyenne des années 1978-2000.
Un argument de moins !
Plus sérieusement, cet article, non publié, mais le sera-t-il ? témoigne à mon avis d’une inquiétude légitime des tenants de «l’effet de serre moteur d’un réchauffement».
La période n’étant plus aux phénomènes chauds à montrer comme exemples, les auteurs en viennent à des « rétroactions lentes » relativement nouvelles et à des analyses sur un passé qui ne fait plus état de crosses de hockey.
Un des plus fervents alarmistes commence à revoir ses analyses et ses prévisions à la baisse. Voir cette article à propos du spécialiste des ouragans : Kerry Emanuel.
http://www.chron.com/disp/stor…..93436.html
Effectivement, « rétroaction lente », ça fait très venue-du-messie. On avait le réchauffement climatique, maintenant on a droit au réchauffement climystique qui a irréfutablement endommagé les neurones de Hansen.
Et puis il y a le paragraphe 3 où on apprend que l’auteur exhorte à abandonner les centrales au charbon et pendant que son coauteur travaille pour un labo du CEA (commissariat à l’énergie qui-émet-zéro-CO2). C’est vraiment à vomir !
« Emanuel’s work uses a new method of computer modeling »
Fidèle aux habitudes du milieu, il a baptisé cette nouvelle méthode d’un prénom féminin « Elisabeth Tessier » qui lui sied à merveille.
Hansen déclare que nous devons ramener les émissions de CO2 à 350 ppm si «l’humanité entend préserver une planète similaire à celle sur laquelle s’est développée la civilisation».
Ensuite Hansen ajoute qu’ « il faut mettre hors service d’ici à 2030 toutes les centrales à charbon et taxer leurs émissions d’ici là ».
Enfin il recommande d’interdire la construction de nouvelles centrales si celles-ci ne prévoient pas de système pour emprisonner leurs émissions de CO2.
Et le pays disposant de centrales aux charbons capables de stocker sous terre les émissions de CO2 s’appelle les Etats Unis d’Amérique. Le projet FutureGen a été initié en 2003 aux Etats-Unis et la mise au point d’une centrale au charbon ‘propre’ dans l’illinois est en cours de réalisation. Le programme Européen HypoGen a lui été lancé en 2004 et les USA ont peut être une longueur d’avance qu’ils comptent bien exploiter. Les USA seront bientôt prêt à commercialiser ces usines électriques d’un nouveau type notamment vers la Chine qui tire 70% de son électricité du charbon dont les ressources sont importantes.
Sans minimiser la dangerosité des centrales électriques au charbon, Hansen ne s’y prendrait pas autrement pour défendre les intérêts de l’industrie américaine.
Laurent,
FutureGen a été mis à la poubelle janvier dernier.
C’est juste une des chimères technologiques pour sauver le soldat Kyoto, pour encore quelques temps.
Puisque chacun y va de sa prédiction, ma boule de cristal me dit que les centrales à charbon à capture de CO2 seront construites en Chine quand les poules auront des dents. Les Chinois ne sont pas assez idiots pour gaspiller de l’argent à séquestrer un gaz fertilisant pour les plantes.
Pour info sur la séquestration du CO2 qui parait être acquise comme LA solution miracle.
Celle-ci pose de très gros problèmes, les expérience en cour montrent que le CO2 se transforme en acide et rend rapidement poreuse TOUTES les roches amenées à le séquestrer. Conséquences, les fuites sont à l’heure actuelle, certaines.
Je rappel que si le CO2 n’est pas un polluant, en cas de fuite importante, celui-ci remplacerais localement la majeure partie des gaz respirables et entraînerais le décès par manque d’oxygène des espèces vivantes alentour.
Après avoir affamé les plus pauvres, les écolos réchauffistes vont-ils rééditer leur coup en nous asphyxiant ?
Tordant cette histoire de séquestration de CO2.
Ca le serait encore plus si ça ne représentait pas un tel gaspillage d’argent. Je sens que les générations futures vont se marrer en voyant ces usines étranges qui « stockent » le CO2 en profondeur…
Pour n’avoir pas à chercher plus longtemps :
Le papier déposé dans ArXiv, 15 pages
http://arxiv.org/ftp/arxiv/pap…..4.1126.pdf
le matériel complémentaire, 21 pages
http://arxiv.org/ftp/arxiv/pap…..4.1135.pdf
Premières réflexions toutes personnelles :
1) Il est étrange de ne pas voir, ou bien ai-je mal lu, une analyse temporelle des «rétroactions lentes», pas la moindre convolution, uniquement des courbes d’amplitude. C’est pourtant l’affaire de fond ici. La seule qui en tiendrait lieu n’est pas rétrospective mais la reprise des résultats d’un modèle, figure S7 des compléments, page 6.
2) Deux observations ponctuelles :
a) Estimer l’albédo de la Terre au Pléistocène en ne prenant en compte que la surface englacée, elle-même déduite du niveau de la mer, lui-même estimé à partir des résultats d’une seule étude, celle de sédiments dans la mer rouge est osé (page 3 du papier principal).
b) Je comprends mal (!) l’affirmation du résumé :
Decreasing CO2 was the main cause of a cooling trend that began 50 million years ago, large scale glaciation occurring when CO2 fell to 425±75 ppm, a level that will be exceeded within decades, barring prompt policy changes.
Sommes-nous en période de glaciation à grande échelle ?
Soyez meilleurs lecteurs que moi svp.
Et Bling ! Encore un coup contre le « consensus » scientifique sur le RC Anthropique.
Une lettre ouverte au patron du GIEC par 4 éminents scientifiques dont un prix Nobel (et pas de la paix celui-ci)…
Ils demandent à la vénérable institution d’arrêter les frais concernant le CO2 et donc la cause anthropique des « changements » climatiques.
Désolé c’est in english, mais ça vaut son pesant de cacahuètes.
http://www.ilovemycarbondioxid…..pril08.pdf
« Soyez meilleurs lecteurs que moi svp. »
#9
Il n’y a rien à comprendre. Hansen débloque complètement, avec maintenant une nouvelle version de « sensibilité à l’équilibre lent » de 6°C sorti tout droit de son chapeau soit le double des 3°C +-1,5°C du GIEC qui n’ont déjà quasiment aucune chance de se réaliser.
Comble du ridicule, dans l’introduction et la conclusion de son « article », il se met à recommander aux gouvernements du monde la bonne manière de générer de l’électricité.
Ca n’a donc rien à voir avec la science, c’est juste un pamphlet d’un activiste hystérique qui est persuadé que l’apocalypse est proche qui est en train de se dire « c’est maintenant ou jamais ». Un Savonarole moderne qui va finir très très mal.
Quand son papier sera publié dans une vraie revue scientifique (et non un magazine), on en reparlera. Pour l’instant, c’est une disgrâce pour la science.
« 4 éminents scientifiques dont un prix Nobel (et pas de la paix celui-ci)… »
Bah si !
Bah mince alors !
Le paysage médiatique bouge un peu.
Laurent Cabrol vient de sortir un livre intitulé « Et si la Terre s’en sortait toute seule? » où, semble-t-il, il dénonce la pensée unique actuelle.
Il s’agit, comme il le dit, d’une simple enquête journalistique et non d’une oeuvre scientifique mais elle a le mérite de secouer un peu le cocotier de l’écologie profonde (voire creuse!).
Vous pouvez écouter son interview du 18 avril sur Europe 1ici :
http://www.europe1.fr/informat…..ement.html
Merci pour l’info Charles,
Searait-il sur le pas de prendre sa retraite? Sinon, come tu dis, le réchauffement climatique ne doit plus se vendre
Bof, aucun de ces 4 scientifiques (ca ne fait pas beaucoup) n’est spécialisé dans le climat, 1 seul s’en approche, 1 est HS avec son nobel de la paix (argument d’autorité..)
Oups je faisais référence à #10.
La nature ne se comporte pas comme le prévoient les modèles.
Les phytoplanctons profiteraient de l’augmentation de la concentration en Co2 de l’atmosphère pour améliorer leur développement.
Dans un monde soumis au libéralisme le plus débridé, comment s’étonner que de nouveaux profiteurs apparaissent ?
http://www.lemonde.fr/sciences….._id=853716
Rien de neuf !
La plupart des scientifiques pro-réchauffement l’avaient dit !
Dans un premier temps le CO2 sera profitable à une bonne partie de la flore et de la faune.
@ DM
Pas besoin d’être spécialiste du climat pour dire ce qu’ils disent…
Et dans le genre « argument d’autorité » les réchauffistes se posent un peu là… donc pas besoin de ton petit commentaire.
#20
On ne peut pas à la fois reprocher aux réchauffistes d’user de l’argument d’autorité et l’utiliser soi même..
Il faut être conséquent.
DM,
Là franchement, tu fais une affirmation ridicule. Il ne se passe pas un jour sans qu’on n’annonce une cata future à cause d’une hausse de CO2, allant de l’acidification des mers à la prolifération des ravageurs (c’est bien connue, dans l’évangile selon St Lucifer, le CO2 ne peut qu’être bon pour les mauvaises bêtes et mauvais pour les bonnes bêtes), sans parler du « point de non retour avant 10 ans » si on ne réduit pas le CO2 now.
Si tu n’en es toujours pas convaincu, tu n’as qu’à jeter un oeil sur le rapport du WG2 du Giec pour avoir une liste interminable des maux associés au CO2 (dépressif s’abstenir).
Je reviens sur ce que j’ai dit, à l’exception d’articles comme celui ci :
http://asso.objectif-sciences……lobal.html
J’ai trop vite généralisé car il avait été dit régulièrement que dans un premier temps l’augmentation de CO2 serait bénéfique à la végétation et par extention j’avais pensé au phytoplancton.
En cherchant on trouve beaucoup d’article alarmiste sur le stock de phytoplancton en baisse jusqu’en 2004, à cause de l’acidité.
L’étude publiée au dessus doit encore être confirmée ou infirmée par d’autres expériences.
A propos des phytoplanctons : d’après mes sources (y compris GIEC, désolé), les études actuelles prédisent principalement une augmentation forte de certains types de phyto par rapport à d’autres, disons un déséquilibre des populations lié à une captation différente du CO2 dissous et à une résistance plus-ou-moins forte aux variations d’acidité et de contenu en O2. Cette nouvelle sur les planctons n’en est pas vraiment une…
Ceci dit, la séquestration du CO2 pose en effet de gros problèmes de stabilité des roches par rapport à la formation d’HCO3-. De façon générale d’ailleurs, la porosité du sol permet une montée du CO2… Pas la solution idéale je trouve…
Bonjour.
Ceci est presque l’esprit de l’escalier, mais il vaut mieux ne pas se presser plutôt que manquer une marche.
Il y a cependant un lien fondamental entre entre ces points de la physique si mal traités: on fait partout n’importe quoi, aussi bien en relativité qu’en physique du CO² , si terre à terre soit-elle.
Origine de cette intervention ci.
Archive octobre 2007 . Titre article:
Protocole de Kyoto: le CO² a bon dos
jeudi 18 Octobre
Commentaire 33 de muetrich :
Pour changer un site intéressant sur l’effet de serre et le CO².
http://www.francisrey.com
Commentaire 34 de Laurent:
Ou là! encore un illuminé. Merci pour le lien. J’ai bien rigolé.
Mon commentaire.
Si Laurent veut du « rigolo » je lui propose une petite excursion dans Wikipedia, dans le chapitre ou l’on démontre la dilatation des temps et la contraction des longueurs relativistes. Il est probable que cela intéressera aussi d’autres internautes.
Je dis bien longueurs et temps relativistes, parce que ce sont des longueurs que l’on ne trouve qu’en relativité, ce sont les longueurs de Minkowski, qui ont la formidable propriété d’être toujours identiquement nulles.
En bleu les citations de Wikipedia.
Donc les curieux vont sur Wikipedia au chapitre Physique – Relativité et :
Calculs relativistes
Paragraphe au début duquel on nous donne les deux jeux des formules classiques de la relativité restreinte
x’ = γ ( x – vt ) et t’ = γ ( t – vx/c² )
x = γ ( x’ + vt’ ) et t = γ ( t’ – vx’/c² )
A partir de là l’auteur de l’article présente les calculs classiques de la relativité qui le conduisent aux formules
x’ = γ x et t’ = γ t
Pour y arriver l’auteur utilise la forme
ct = γ ( ct’ + vx’/c )
et il écrit : pour simplifier prenons t’ = 0 . alors :
ct = γ ( vx’/c )
Oui mais il oublie que si t’ = 0 alors x’ = ct’ = 0
Tout est NUL .
On est donc à l’origine des coordonnées, le référentiel mobile n’a pas encore bougé.
Remarquons qu’il n’a pas besoin de simplifier, à partir d’un mauvais argument.
En effet il est évident que pour obtenir les formules voulues
x’ = γ x et t’ = γ t
il faut impérativement prendre v = 0 ou t = 0 dans les formules fondamentales, c’est à dire que finalement tous les termes des équations sont nuls.
Donc ces magnifiques formules de dilatation des temps ou de contraction des longueurs n’ont jamais existé. SAUF POUR DES LONGUEURS ET DES TEMPS NULS.
Si vous lisez l’article vous verrez que la pseudonorme est aussi amusante, de même que les calculs qui suivent.
http://www.francisrey.com
La méritons nous cette Terre?
Je ne souhaite pas que nous laissions à nos enfants cette planète à notre future génération dans cet état, mais malheureusement mes parents me l’on déjà légué dans un été as suivie son cour jusqu’à aujourd’hui. L’homme en est responsable dans une certaine mesure, mais il faut se rendre à l’évidence qu’il y a d’autres facteurs qu’il faut mettre dans la balance, dont le soleil produira plus tôt, entre 2010 et 2011. » Les séries historiques montrent que les cycles solaires intenses montent en puissance plus rapidement que les petits » fait-il qui a été remarquer. » dès la fin 2006/2007, et le maximum atteindra entre 2010 et 2011 » soutenu par la Nasa. Qui a raison ? L’avenir nous le dira. Mais ce qui est certain, c’est qu’une tempête de grande ampleur se prépare. La Terre change à un rythme très rapide et la majorité de la race humaine continue à vivres au jour le jour.
Il reste une chose, c’est que depuis plusieurs années que je suis différents dossiers et je vous dis que 2012 seras l’année de passage pour l’humanité où si non y arrivons pas renversés le défie pour la race humaine, je dois vous dire que les Mayas auront vus justes, nous aurons manqués le bateau. L’extinction s’arrêtera là.
La terre est vivante et meurt et revive, tout comme elle a vécue ces périodes de glaciations avec ces différentes vies qu’elles a habités tout au long de son histoires depuis sa création (La Terre; Gaïa), Elle va mourir pour renaître encore.
Demandons-nous seulement cette question; « La méritons nous cette Terre? », La Terre ne nous appartiens pas, Nous appartenons à la Terre notre Mère (Gaïa).
Les Hydrates de Méthane :
Les hydrates de méthane: une réserve énergétique énorme,
Mais une bombe écologique en puissance
Les trois dernières décennies du XXème siècle ont vu des découvertes étonnantes sur les fonds océaniques : sources chaudes précipitant des sulfures massifs et soutenant une biomasse impressionnante, communautés chimiotrophes tirant leur énergie d’évents sulfureux, méthaniques ou ammoniaqués, hydrates de gaz, etc. Les hydrates de méthane, entre autres, constituent une réserve énorme d’énergie. On peut prévoir sans trop se tromper que l’Homme tentera d’exploiter cette réserve. Mais saura-t-il le faire sans dommages pour l’environnement planétaire?
On estime aujourd’hui que les hydrates de méthane des fonds océaniques contiennent deux fois plus en équivalent carbone que la totalité des gisements de gaz naturel, de pétrole et de charbon connus mondialement. Le long de la seule côte sud-est des USA, une zone de 26 000 kilomètres carrés contient 35 Gt (gigatonnes = milliards de tonnes) de carbone, soit 105 fois la consommation de gaz naturel des USA en 1996! La carte qui suit, extraite de Sues, Bohrmann, Greinert et Lausch (Pour la Science, octobre 1999), montre la répartition des gisements connus d’hydrates de méthane dans le monde.
Qu’est-ce qu’un hydrate de méthane?
Sous des conditions de température et de pression particulières, la glace (H2O) peut piéger des molécules de gaz, formant une sorte de cage emprisonnant les molécules de gaz. On appelle les composés résultants des hydrates de gaz ou encore des clathrates. Les gaz piégés sont variés, dont le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d’hydrogène (H2S) et le méthane (CH4). Ces cages cristallines peuvent stocker de très grandes quantités de gaz. Le cas qui nous intéresse ici est celui de l’hydrate de méthane, une glace qui contient une quantité énorme de gaz: la fonte de 1 centimètre cube de cette glace libère jusqu’à 164 centimètre cubes de méthane!
Une bombe écologique en puissance
Une déstabilisation massive des hydrates de méthane causée par exemple par une augmentation de 1 ou 2°C de la température des océans, ce qui est tout à fait compatible avec les modèles climatiques actuels, risque de produire une augmentation catastrophique des gaz atmosphériques à effet de serre. Une telle déstabilisation pourrait aussi causer d’immenses glissements de terrain sous-marins sur le talus continental, entraînant des tsunamis très importants qui affecteraient les populations riveraines. Ce pourrait être là deux des effets catastrophiques du réchauffement climatique actuel causé par une augmentation des gaz atmosphériques à effet de serre.
Avec ces 2 éléments, l’ozone apporterait des mutations et maladies de peau en quantité changeant la chimie de la faune et de la flore, les hydrates de méthane apporteraient un réchauffement terrible qui pourrait bien nous emporter dans la 6eme extinction créée par l’Humanité.
Référence: La Terre du Future
article ici
#26
Dong, dong, dong …
Les Mayas l’avaient prédit, c’est la fin du Monde …
Euh, #26, dingue, dingue, dingue… hein ?
#27. J Louis Gagné
Alors là, c’est bien l’augmentation de la température (de 1ou 2°C) qui risque de produire une augmentation catastrophique des gaz atmosphériques à effet de serre et non pas l’inverse? Si c’était bien l’homme qui fait augmenter la température, ce n’est donc pas à travers les GES (étant donné que c’est une conséquence), c’est à travers un autre processus, lequel? (ne pas oublier que c’est la température des océans!)
Le processus qui fait augmenter la temperature ou baisser la temperature c’est lactivité solaire et le couple ocean atmosphere avec ses infinies variations, qbo nao pdo amo enso nina k’en passe et des meilleurs.bref que des phenomènes naturels, l’homme rechauffe seulement son biotope, c’est à dire le centre des villes, les endroits ou il enle des haies, en remet, coupe des forets.Brefs que très localement finalement
30. jean-noel
Mais bien sûr, nous sommes bien d’accord, je m’en doute pas…
@ J Louis Gagné
Ça me rappelle une histoire de Tintin : « L’étoile mystérieuse », il y avait un illuminé qui parcourait les rues en clamant :
« C’est la fin du monde… C’est la fin du monde… repentez-vous…! »
Apparemment, rien n’a vraiment changé depuis les années 50… !!!
Pour info :
«Mise au point du 30 avril 2008 : L’oscillation pacifique multidécennale (PDO : pacific multidecadal oscillation) froide, semble avoir commencé nous annonce un communiqué de la NASA (…) Cela implique très probablement un refroidissement marqué de la planète pour les 20 ou 30 prochaines années…»
J’ai pioché sur ce site :
http://www.pensee-unique.fr/froid.html#pdoshift
Ils causent, ils philosophent et ils ignorent les propriétés et physique et chimiques des gaz concernés. UIls oublient aussi qu’e l’on affaire à des sciences expérimentales qui se vérifient derrière les paillasses des laboratoires er dans des ateliers où ils ne font que passer fort de l’enseignement au rabais qu’ils ont subit, de plus en plus dégradé, depuis 1968. Leurs arguments, limités aux insultes et aux verbiages dialectiques creux, traduisent bien leurs formations insuffuisantes dans les bases.
@34
Il me fait penser un peu à Hubert Reeves, non?
#33
Vous voulez parler de ces attentats contre l’intelligence que sont les diverses réformes de l’enseignement perpétrées depuis cette époque et dont la première, celle des mathématiques, a donné le ton en imposant un enseignement purement axiomatique?
@35 exactement, c’était à Hubert Reeves que je pensais en collant l’image.
Le terre est recouverte de 4km d’éapaisseur d’eau sur les 4/5ème de sa surface. Le soleil évapore en permanence des Km 3 d’eau pour nous livrer de l’eau douce sur les sommets des montagnes.
Quand on voit les conséquences des activités humaines sur le cycle de l’eau qui réduisent l’infiltration de l’eau et surexploitent les réserves souterraines partout dans le monde on se demande pourquoi personne de parle des conséquences climatiques de cet asséchement de certaines parties des continents.
Il existe pourtant une solution simple qui découle de ce constat et qui consiste à prélever les ruissellements excédentaires pour les réinfiltrer dans le sol grace à un réseau de canaux qui suivent les courbes de niveau pour répartir dans le temps et l’espace la ressource en eau de plus en plus ponctuelle.
Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que ce message passe?
Biefs du Pilat
Curieuse réaction ou mauvaise information ?
La réinjection d’eau dans la nappe phréatique est belle et bien utilisée depuis longtemps. Et avec une méthode bien plus astucieuse que vos canaux (gros et coûteux travaux doublé d’un risque important de pollution de la nappe, proportionnel à la longueur des canaux).
On établit des bassins de retenus dont le fond est constitué d’une sédimentation étudiée de matériaux destinés à purifier l’eau qui va rejoindre relativement rapidement la nappe phréatique.
… non seulement on se les gèle, mais y-s-ont pas de chaussures à ma taille.