Des milliards gaspillés par l’ONU dans ses programmes climat

[Article de The Guardian, pourtant d'habitude gardien du temple du climatiquement correct]

Les producteurs d'énergie abusent régulièrement des fonds de compensation d'émissions de carbone, selon une des études américaines

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Des milliards d'euros sont gaspillés à payer les industries de pays en développement à réduire les émissions responsables du réchauffement climatique, selon deux analyses du programme de compensation de carbone de l'ONU.

Des universitaires et groupes de surveillance affirment que le fond de compensation principal de l'ONU est systématiquement abusé par les compagnies de produits chimiques, de gaz et les producteurs d'énergie éolienne et hydroélectrique qui demandent des crédits de réduction des émissions pour les projets qui ne le devraient pas. Selon les chercheurs, le résultat est qu'il n'y a pas eu de véritable réduction de pollution, ce qui remet en cause l'assurance donnée par le gouvernement britannique et d'autres que les marchés du carbone pourraient réduire de manière spectaculaire les gaz à effet de serre.

Le marché des crédits
MDP vaut de près de
20 milliards de $/an

La critique est centrée sur le mécanisme de développement propre (MDP) de l'ONU, un système international établi par le protocole de Kyoto qui permet aux pays riches d'atteindre les objectifs d'émissions en finançant des projets d'énergie propre dans les pays en développement.

Les crédits d'un projet sont achetés par des entreprises européennes et les gouvernements qui n'arrivent pas à répondre en interne à leurs objectifs de réduction de carbone.

Le marché des crédits MDP est en pleine croissance. À l'heure actuelle, il vaut de près de 20 milliards de $/an, mais ce chiffre devrait passer à plus de 100 Md$ dans les quatre ans. Plus de 1.000 projets ont jusqu'à présent été approuvés et plus de 2.000 font leur chemin à travers le processus.

Une étude par deux universitaires de haut rang de l'Université de Stanford a examiné plus de 3.000 projets en cours d'application ou déjà approuvés d'un montant de 10 Mrd $ de crédits du fonds MDP de l'ONU au cours des quatre prochaines années et a conclu que la majorité n'aurait pas dû être approuvé. "Ces projets auraient été construits de toute façon", affirme David Victor, professeur de droit à l'université de Californie. "Il semble que entre un et deux tiers de toutes les compensations MDP ne correspondent pas à des vraies réductions d'émissions."

Il semble que entre un et
deux tiers de toutes les
compensations MDP ne
correspondent pas à des
vraies réductions d'émission

Les gouvernements considèrent que le MDP est indispensable à la réduction des émissions mondiales selon les termes du traité de Kyoto. Pour obtenir des crédits dans le cadre du mécanisme, les réductions d'émissions doivent s'ajouter à celles qui auraient eu lieu sans le projet. Mais les critiques font valoir que cette "additionnalité" est impossible à prouver et facile à contourner. Le document de Stanford, par Victor et son collègue Michael Wara, a constaté que presque toutes les nouvelles installations hydroélectrique, éolienne et au gaz naturel à construire en Chine au cours des quatre prochaines années se portent candidats aux crédits MDP, alors que la Chine elle-même encourage le développement de ces industries.

"Les opérateurs trouvent des moyens d'obtenir des crédits qu'ils n'auraient jamais eus avant. Vous ne le saurez jamais avec précision, mais les pays riches sont clairement en train de payer des sommes colossales", a déclaré Victor.

Une autre étude publiée cette semaine par le watchdog américain International Rivers fait valoir que près des trois quarts des projets relevant du MDP étaient financés au moment de l'approbation, ce qui suggère que l'argent du MDP ne serait pas nécessaire pour les financer.

"Il semble évident qu'un projet qui est déjà construit ne peut pas avoir besoin de plus d'argent pour être construit," a déclaré Patrick McCully, directeur d'un cercle réflexion en Californie. "L'évaluation des additionnalités s'est révélée invérifiale et impraticable. Il ne peut jamais être définitivement prouvé que, si un promoteur ou propriétaire d'usine ou le titulaire n'avait pas la compensation CDM, n'aurait pas construit quand même son projet."

Hier, un porte-parole pour le MDP à Bonn a déclaré que le fonds a permis de réduire sensiblement les émissions et d'offrir des incitations aux entreprises à employer des technologies propres : "Il y a un niveau de contrôle responsable. Le processus est en réforme continuelle. Tous les projets sont examinés indépendamment et sont ensuite certifiés par des tierces parties. Il existe de nombreux contrôles et contrepoids et nous pouvons démontrer à quel point tous les projets ont été examinés de près."

Nous pensons que le MDP est
essentiellement transparent et
robuste, bien que nous continuerons
à faire pression pour l'intégrité
environnementale des projetsCO2

Le gouvernement britannique a défendu hier soir le MDP. "Nous rejetons totalement toute affirmation selon laquelle [le MDP] serait fondamentalement vicié", a déclaré un porte-parole. "Nous avons travaillé sans relâche et avons constaté des améliorations dans les procédures du MDP au cours des dernières années de son fonctionnement. Nous pensons que le MDP est essentiellement transparent et robuste, bien que nous continuerons à faire pression pour l'intégrité environnementale des projets."

Source

51.  Abitbol | 31/05/2008 @ 13:59 Répondre à ce commentaire

On m’aurait dit que l’eau dans un seau en fer était réchauffé sur le pont des navires par les rayons du soleil, le temps qu’on y plonge un thermomètre : j’aurai trouvé ça tiré par les cheveux…
Mais l’eau de l’Atlantique Nord refroidie par l’évaporation… il faut être un FARCEUR complètement aux abois pour sortir un truc pareil.
Nature vient de se disqualifié en publiant pareille ânerie.

52.  laurent | 31/05/2008 @ 14:29 Répondre à ce commentaire

#48

Toutefois l’évaporation de l’eau est connue pour être fortement endothermique. Il n’y a rien de ridicule dans l’idée initiale

Au contraire, c’est totalement ridicule.
L’évaporation ne commence pas quand on retire l’eau dans le seau… la température de surface des océans dépend de l’évaporation pendant tout le cycle diurne.
… il est fort probable, que bien au contraire de ce qui est décrit, la surface de l’eau dans le seau d’eau ne se trouve pas exposé en plein soleil une fois qu’il est remonté… et que donc l’apport de chaleur soit moins important, et l’évaporation moindre.

Quand aux mesures de la marine américaine, plus la prise d’eau pour le refroidissement du moteur se trouve en-dessous de la surface de l’eau, plus la mesure sera non représentative de la température de surface (qui est pourtant ce qu’on cherche à mesurer……. bien que pour une bonne compatibilité avec les mesures terrestres, c’est plutôt la température à 1m au-dessus des océans qui serait utile… )

Dans tous les cas de figure, les courbes de température « globales » ne pondèrent pas les mesures par les surfaces représentées (heureusement d’ailleurs… vu l’échantillonnage tellement faible et non représentative de ces mesures), et la représentation des températures océaniques dans ces courbes pour la période 45-70 est tout à fait minoritaire. Le faible biais dont elles pourraient être affectées auraient un impact tout à fait négligeable sur le résultat total.

Bref… si cet article n’est pas une mauvaise blague (possible… il y a aussi de grands farceurs dans les labos… j’en connait quelques uns, qui ne se sont pas privés de présenter des fausses études, y compris dans des colloques, juste pour en rire…) alors je pense que les soit-disant « scientifiques » qui ont pondu ces bêtises devraient se recycler.

L’autre chose amusante (mais révélatrice) est la citation de la phrase de Le Treut…
Ils sont étalonnés sur quoi les modèles?…. sur du vent?
En fait, ce qu’il veut dire c’est que les modèles ne sont pas « pré-calibrés », mais « contrôlés » puis « revus » sur des données réelles, dans un cycle itératif.
Ce qui veut dire que in-fine, que les données réelles servent finalement d’étalonnage uniquement, et qu’il n’y a aucun jeu indépendant de validation.
(ce qui a été largement démontré par les quelques essais de prévisions à moyen terme de Reading…. qui se sont révélés totalement non pertinents)

53.  cocaaladioxine | 31/05/2008 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

A propos de l’article, que je viens de parcourir en vitesse :

les auteurs ont commencé par séparer les composantes terrestres et océaniques. Ils ont ensuite retiré le contributions liées aux phénomènes nino, nina, PDO et cycles solaires.

Les données indiquent pour les t terrestres une légère montée des T jusque dans les années 50, puis une accélération jusqu’à arriver à environ 0.6 deg/siècle (ce qui n’est pas négligeable)

les températures océaniques font de même, si ce n’est qu’il y a une discontinuité en 1945. Une nouvelle discontinuité apparaît vers les années 70, puis les t réaugmentent en parallème avec celles prises sur terre.

PS : le « bucket effect » est connu depuis longtemps. Il suffit que 0,02 % de l’eau s’évapore pour que la température mesurée soit inférieure de 0,1 deg à celle de l’eau prélevée (sous la surface évidemment)

54.  Abitbol | 31/05/2008 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

le “bucket effect” est connu depuis longtemps.

Mais c’est en 2008 qu’il a été découvert, hahaha…

55.  laurent | 31/05/2008 @ 15:33 Répondre à ce commentaire

Les données indiquent pour les t terrestres une légère montée des T jusque dans les années 50, puis une accélération jusqu’à arriver à environ 0.6 deg/siècle (ce qui n’est pas négligeable)

Me demande quel jeu de données « terrestres » ils utilisent…. pas ceux que j’ai vu jusqu’à maintenant…

56.  laurent | 31/05/2008 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

@coca

Voila les données officielles de la NASA en ce qui concerne l’évolution des températures terrestres et océaniques (et leur comparaison)… les données en question ont la bénédiction de Hansen… (elles sont donc totalement « GIEC casher »)

Il me semble que le refroidissement 40-70 est clair (y compris pour les tortureurs de drosophiles)… et qu’il est d’ailleurs nettement plus marqué que celui des océans.

Bref… il semble de plus en plus que le monde a été abusé par une bande de vilains farceurs…

57.  jnoel70 | 1/06/2008 @ 12:16 Répondre à ce commentaire

Il semble aussi que ces milliards de dollards profitent aussi a la propagande des escrologistes et leur prophète al gore

58.  cocaaladioxine | 2/06/2008 @ 7:14 Répondre à ce commentaire

Bonjour !

savez-vous comment ont été mesurées ces températures ?

Dans l’article de Nature, ils ont utilisé HADSST2. La discontuinité est flagrante pour les eaux de mer et absente pour les températures de l’air au niveau du sol http://www.nature.com/nature/j.....82_F3.html

Concernant le bucket effect, voici quelques références :

Folland, C. K. & Parker, D. E. Correction of instrumental biases in historical sea surface temperature data. Q. J. R. Meteorol. Soc. 121, 319–367 (1995)

Kent, E. C. & Taylor, P. K. Toward estimating climatic trends in SST. Part I: Methods of measurement. J. Atmos. Ocean. Technol. 23, 464–475 (2006)

Smith, T. M. & Reynolds, R. W. Bias corrections for historical sea surface temperatures based on marine air temperatures. J. Clim. 15, 73–87 (2002)

Rayner, N. A. et al. Improved analyses of changes and uncertainties in sea surface temperature measured in situ since the mid-nineteenth century: The HadSST2 data set. J. Clim. 19, 446–469 (2006)

Le bucket effect en lui-même n’est pas neuf. Ce qui avait échappé dans la construction de la base de données, c’est qu’il y a eu un changement de méthodologie en 1945 après la guerre qui n’était pas répertorié.

Les mesures de T au niveau de l’entrée des cycles de refroidissement sont aussi biaisées, vers le haut cette fois, à cause de la proximité des moteurs. Cet effet a déjà été inclus dans les données de HadSST2.

Des commentaires ?

59.  laurent | 2/06/2008 @ 22:34 Répondre à ce commentaire

Déjà commenté en ce qui me concerne.
Le refroidissement de entre 45 et 75 est tout aussi indéniable que les réchauffements qui ont précédé et succédé (voir courbe des températures terrestres au-dessus).
Cette tentative de nier la réalité pour faire coller les modèles est pitoyable, et signe d’un manque total d’argumentaire qui pourrait tenir la route.

Un autre commentaire intéressant est celui de Yves Lenoir (climatologue).

60.  cocaaladioxine | 3/06/2008 @ 6:31 Répondre à ce commentaire

Et pourtant, il s’agit bien d’une correction qui diminue légèrement l’estimation de la vitesse d’augmentation des températures dans la deuxième moitié du 20ème siècle ! Je pensais que ça vous ferait plaisir.

Les températures que vous montrez là-dessus sont-elles des températures globales ?

61.  Abitbol | 3/06/2008 @ 6:55 Répondre à ce commentaire

@ Coca
0,7 degré pour le 20e siècle (et non par siècle, ce qui signifie autre chose [soyons sérieux] …) est bien entendu sujet à caution.
Les données de température de part le monde du 20e siècle sont sujet à caution, ne vous en déplaise.
1) Ces données sont incomplètes, il y a des surfaces de 1000 x 1000 km2 où il n’y a aucune donnée jusque dans les années 70 (il suffit de regarder une carte du GISS sur la location historique des stations).
2) Ces données sont de plus très mal réparties (quand elles existent) sur le globe avant la fin de WWII. Les données sont abondantes en Europe Occidental, aux USA et dans quelques autres pays industrialisés. Les données sont rares en continuité au cours du siècle en Afrique, en Orient et aux deux pôles. Les données sont quasiment inexistantes en surface océanique en dehors des routes maritimes. Elles sont pratiquement inexistantes dans les profondeurs océaniques (les océans représentants 70% de la surface du globe) et en haute atmosphère pour avoir une quelconque signification globale.
3) La diversité des instruments de mesure, leur fiabilité et les différents procédures de collecte des données induisent une part d’erreur qu’il est difficile de quantifier.
4) On peut discuter longtemps de la part d’erreur sur l’effet d’îlot urbain qui réchauffe artificiellement les cités où sont implantées la plupart des stations terrestres.
Rien que ces 4 points entraînent un biais d’une autre importance que celui du « bucket »…
Enfin, cette nouvelle affaire à propos du refroidissement du milieu du 20e siècle, aujourd’hui contesté par certains, démontre surtout la non robustesse des données et de leur traitement.
Si une erreur est possible, deux le sont aussi et trois également, etc.
Il serait donc justifié, en parlant de la température globale de notre planète (si cette notion a une valeur) et scientifique d’y adjoindre, pour le moins, une notion d’approximation.
0,7 degré de plus pour le 20e siècle est sujet à caution.

62.  jnoel70 | 3/06/2008 @ 13:03 Répondre à ce commentaire

Il s’agit surtout d’une erreur d’interpretation d’un journaleux:

l’article paru dans Nature concerne seulement les températures
océaniques et ne remet absolument pas en cause la tendance au
refroidissement observée sur les continents dans les années 60.

Ce qui est montré dans cet article c’est que la moyenne des
températures océaniques globales sont anormalement chaudes
entre janvier 1942 et aout 1945 ou seules les mesures des
navires US sont disponibles, et qu’il se produit un brusque
refroidissement de 0.3 ° vers la fin de 1945 lorsque les mesures
des navires britanniques sont réintroduites. L’article du Monde est
trop succint pour expliquer tout cela en détail comme il aurait été
nécessaire. »

63.  cocaaladioxine | 3/06/2008 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

61 : oui, et les auteurs de l’analyse du bucket effect font justement référence au fait que d’autres « erreurs » liées à des changements de méthodologie devraient être corrigées.

Je voulais simplement attirer l’attention sur l’idée que c’est le monde scientifique qui se remet lui-même en question ici. Il n’est donc pas question de pensée unique… CF le lien température-cyclones, la remise en question de certaines méthodologies, etc.

Sinon, concernant les données de températures globales, nous n’avons hélas pour le moment pas mieux que ce qui existe (belle lapalissade). Mais il vaut mieux des données partielles que pas de données du tout. On ne jette pas le bébé avec l’eau du bain :0)

Et puis, il n’y a pas que ces températures globales qui indiquent une augmentation de T. Il y aussi les mesures de dilatation océanique, entre autres.

64.  Abitbol | 3/06/2008 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

@63

Là, je suis déçu !! Un lieu commun en guise de conclusion pour Coca…
Le soucis, c’est qu’avec des données partielles, on a pas du tout l’assurance de faire de la bonne science. Plus grave, avec des données partielles, on pèse fortement sur l’opinion publique mondiale par idéalisme. On prend de mauvaises décisions : comme mettre des subventions sur l’agriculture en direction des carburants et on affame des millions de pauvres à travers le monde.

Euh, les mesures de dilatation océanique ? Vous parlez donc des mesures du niveau des océans… RIRES… à côté, les mesures de températures sont pléthoriques.

Un certain monde scientifique, les zélotes du GIEC pour être précis, a drôlement intérêt à se remettre en question…
Et je vous conseille d’ouvrir votre esprit, d’avoir un sens critique plus prononcé, en un mot d’être un peu plus sceptique.

65.  cocaaladioxine | 3/06/2008 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

concernant l’évolution du niveau des mers,

A 20th century acceleration of sea-level rise in New Zealand Context
Author(s): Gehrels WR (Gehrels, W. Roland), Hayward B (Hayward, BruceW.), Newnham RM (Newnham, Rewi M.), Southall KE (Southall, Katherine E.)
GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS Volume: 35 Issue: 2 Article Number: L02717 Published: JAN 30 2008

arrive par exemple à la conclusion que

« Ages for ten sea- level index points are established from AMS C-14, Pb concentrations, stable Pb isotopes, pollen markers, charcoal concentrations and Cs-137. Sea level was rising slowly ( 0.3 +/- 0.3mm yr(-1)) from AD 1500 to AD1900, but during the 20th century the rate increased to 2.8 +/- 0.5 mm yr(-1), in agreement with instrumental measurements commencing in 1924. »

C’est une des accélérations les plus rapides observées dans l’hémisphère sud, dois-je dire.

66.  Abitbol | 3/06/2008 @ 21:14 Répondre à ce commentaire

@65
Ça ne veut strictement rien dire !
Les mesures dont vous parlez ne concernent que la Nouvelle Zélande.
On ne sait donc rien de se qui se passe ailleurs et notamment dans l’hémisphère nord.
Pas de mesures directes avant 1924, et des proxis passés au shaker : on reste dans le flou et l’approximation.

Vos publications n’y changent rien, d’autres chercheurs changeraient de méthodes, ou de curseurs et obtiendraient d’autres résultats… On reste dans l’incantation.
C’est bien d’avoir la foi et de se raccrocher à des icônes, mais cela a ses limites…

67.  laurent | 3/06/2008 @ 22:15 Répondre à ce commentaire

@Cocaa

Les températures que vous montrez là-dessus sont-elles des températures globales ?
Oui, et 100% « climat casher », j’avais donné la source.
Cela vous ennuierait de vérifier de temps en temps par vous-même au lieu de poser des questions dont la réponse a déjà été donnée?

Pour le reste, oui, sur la durée du XXième siècle, le climat s’est réchauffé, et le niveau des océans à globalement monté (d’environ 10cm à 20 cm suivant les méthodes de corrections)
Ce n’est pas un scoop.

68.  DM | 4/06/2008 @ 7:11 Répondre à ce commentaire

#64

Le soucis, c’est qu’avec des données partielles, on a pas du tout l’assurance de faire de la bonne science.

Et pourtant ca se passe comme ca pour l’Evolution !

69.  Curieux | 4/06/2008 @ 7:22 Répondre à ce commentaire

Tiens, on a un créationiste sur le site ?

70.  DM | 4/06/2008 @ 7:33 Répondre à ce commentaire

#69
A lire les raisonnements comme celui juste au dessus, on croit retrouver l’argumentaire créationiste.
Puisque nous n’avons forcément que des données partielles sur notre passé.

71.  cocaaladioxine | 4/06/2008 @ 7:50 Répondre à ce commentaire

Cher laurent,

ce n’est pas pour vous que j’ai rajouté ce lien, mais pour certaines personnes qui soutiennent ici mordicus qu’il n’y a pas eu de réchauffement ni de montée des eaux au 20ème. J’essaye simplement d’obtenir une base commune sur laquelle plusieurs personnes s’accordent pour pouvoir lancer un débat.

Pour abitbol : ce n’est pas, et de loin, la seule publication sur le sujet mais simplement la plus récente que je connaisse. Dans l’hémisphère nord aussi l’eau monte (entre nous, je me demande bien comment il aurait peu en être autrement)

72.  mécréant | 4/06/2008 @ 8:06 Répondre à ce commentaire

L’eau monte : depuis l’installation d’un marégraphe à Brest, en 1806, on a constaté une hausse d’environ 15 cm par siècle. Il n’y a en ce moment aucune accélération de la hausse du niveau de la mer, et il n’y en a aucun indice sur les côtes françaises.

73.  cocaaladioxine | 4/06/2008 @ 8:36 Répondre à ce commentaire

Non, mais sur les côtes de nouvelle zélande, oui (entre autres).

74.  Curieux | 4/06/2008 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

Non, mais sur les côtes de nouvelle zélande, oui

Donc ça pas être phénomène global, quoi donc faire ça alors ICI ?

75.  cocaaladioxine | 4/06/2008 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

La montée des eaux est globale, l’accélération récemmen observée ne l’a pas encore été partout dans le monde. Mais comme je disais : je vois mal le niveau de l’eau augmenter plus rapidement dans le pacifique sud, par exemple, que dans le pacifique nord.

76.  Curieux | 4/06/2008 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

Mais comme je disais : je vois mal le niveau de l’eau augmenter plus rapidement dans le pacifique sud, par exemple, que dans le pacifique nord

Voilà enfin notre future climatologue : surtout pas d’observation, juste son opinion (d’expert bien entendu 😉 ) qui vaut vérité !

77.  DM | 4/06/2008 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

Des opinions sans preuve il y en a à la pelle ici !

78.  cocaaladioxine | 4/06/2008 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

Hé, j’ai donné mon opinion, c’est tout ! Je n’ai pas dit que c’était la vérité absolue…

Mais c’est promis, je vais chercher des références concernant la montée des eaux dans l’hémisphère nord.

79.  jnoel70 | 4/06/2008 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

tu peux toujours chercher, les eaux des oceans sont tres stables…

80.  cocaaladioxine | 4/06/2008 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

Voili voulou,

Title: Decadal sea level changes in the 50-year GECCO ocean synthesis
Author(s): Kohl, A; Stammer, D
Source: JOURNAL OF CLIMATE Volume: 21 Issue: 9 Pages: 1876-1890 Published: 2008

81.  Abitbol | 5/06/2008 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

Puisque Coca à l’air gourmand d’études et de références :

Il faut savoir que la hausse du niveau des mers n’est pas une chose nouvelle puisque depuis la dernière glaciation, il y a 21000 ans, le niveau des océans a augmenté de 120 m. Cette hausse semble s’être ralentie ces 2000 dernières années (0,1mm) pour reprendre de plus belle il y a peu (1 mm par an).

Soit plus de 6 mm par an en moyenne, si on prend en compte le ralentissement des 2000 dernières années. Plus de 5 fois plus que l’élévation annuelle dont on parle aujourd’hui. Tu penses toujours que le rythme de l’élévation actuelle est dramatique Coca ?

source : Clark, P.U., and Mix, A.C., Ice sheets and sea level of the Last Glacial Maximum, vol. 21, pp. 1-7, Quaternary Science Reviews, 2002.

Dérives du niveau de la mer entre 1993 et 2000, d’après TOPEX/POSEIDON. L’élévation du niveau des océans est loin d’être uniforme. En fait, si, dans certaines régions océaniques, la mer a effectivement monté (jusqu’à 20 millimètres par an par endroits), dans d’autres elle a baissé d’une quantité équivalente. Ces « dérives » régionales, observées par TOPEX/POSEIDON depuis 1993, reflètent principalement des fluctuations sur plusieurs années du niveau de la mer.

Cette étude réalisée grâce aux mesures du satellite TOPEX / POSEIDON montre une élévation globale du niveau des océans pour la période concernée de 1 à 1,7 mm par an. Soit une élévation très raisonnable, tu ne trouves pas Coca ? De plus, ça monte pas mal en certains endroits et ça baisse ailleurs : c’est pas tout le contraire de ce tu pensais Coca ?

source : GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 28, NO. 1, PAGES 9–12, 2001.

82.  cocaaladioxine | 5/06/2008 @ 7:54 Répondre à ce commentaire

Oui, alors je n’ai jamais dit que le niveau de l’eau n’a jamais augmenté dans le passé, je dis simplement qu’on observe une accélération de la montée des eaux pour le moment.

Concernant la montée des eaux océaniques, ok, je ne faisais que donner mon opinion. Remarquez bien que, comme le disent les auteurs, l’eau est montée de 20 mm par ans en certains endroits du globe. Alors, ok 1,5 mm par an globalement (en oyenne, semble-t-il) c’est raisonnable, mais pensez un peu aux gens habitant (s’il y en a) près des endroits où la montée est de 20mm par an…

83.  Curieux | 5/06/2008 @ 8:42 Répondre à ce commentaire

Quand on écrit ça à coco

84.  Curieux | 5/06/2008 @ 8:46 Répondre à ce commentaire

Quand on écrit ça à coco,

si, dans certaines régions océaniques, la mer a effectivement monté (jusqu’à 20 millimètres par an par endroits), dans d’autres elle a baissé d’une quantité équivalente

Il répond ça,

je dis simplement qu’on observe une accélération de la montée des eaux pour le moment

M’est avis qu’après avoir fumé son tapis de souris, il sttaque à la moquette et qu’il est déjà dans le couloir.

Tu nous préviens quand t’attaque l’étage du dessus ?

85.  cocaaladioxine | 5/06/2008 @ 9:04 Répondre à ce commentaire

Ne soyez pas vexé curieux, mais je ne me base pas uniquement sur vos dires pour répondre… L’étude que je cite est une collection des données des 50 dernières années (pas sur 7 ans, désolé). Voici ce qu’elle dit :

Over the period 1992 through 2001, the increase in thermosteric sea level rise on average amounts to 1.2 mm yr(-1) over the top 750 m and 1.8 mm yr(-1) over the total water column. This corresponds to an increase in upper-ocean heat content of 1.5×10(22) J yr(-1) and is in agreement with the estimates of Willis et al. However, over the period 1962 through 2001 the global net thermosteric sea level rise is estimated as 0.66 mm yr-1 over the top 750 m

. Si vous lisez bien, la montée océanique est de 1.2 mm par an entre 1992 et 2001 et la moyenne depuis 1962 est de 0.66. Notons encore

The horizontal advection of heat due to an increase in wind stress curl is found to explain a major fraction of the estimated regional sea level trends over the last 40 years. However, the mechanisms appear different during the last decade when in some regions changes in surface heat flux may explain as much as 50% of the sea level changes.

Sinon c’est sympa, pour ceux qui suivent le fil : on est passé de « le niveau des eaux est globalement très stable et ne monte pas » à « l’augmentation du niveau des eaux est relativement modérée ». Plus qu’une étape… :0)

86.  Curieux | 5/06/2008 @ 9:21 Répondre à ce commentaire

Donc coco,

over the period 1962 through 2001 the global net thermosteric sea level rise is estimated as 0.66 mm yr-1

vous fait conclure

je dis simplement qu’on observe une accélération de la montée des eaux pour le moment

Vous avez réellement fumé déjà tout le couloir ?

87.  cocaaladioxine | 5/06/2008 @ 9:36 Répondre à ce commentaire

Oulà, mon cher curieux, ca va mal.

Si une moyenne sur 40 ans est de 0.66 et que sur les 10 dernières années le taux était de 1.5, c’est bien qu’il y a eu accélération… Vous confondez vitesse et accélération maintenant ?

88.  Curieux | 5/06/2008 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

Oulà, mon cher coco, ça c’est de l’accélération, c’est faire un distingo entre aller chercher une bière dans le frigo et aller s’affaler devant la télé.

89.  Abitbol | 5/06/2008 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

Cher Coca, vous regardez le doigt quand on vous montre la lune !

Je vous cite :

Si une moyenne sur 40 ans est de 0.66 et que sur les 10 dernières années le taux était de 1.5, c’est bien qu’il y a eu accélération… Vous confondez vitesse et accélération maintenant ?

Alors qu’il faudrait dire : Si une moyenne est de 6 mm sur les 21000 dernières années et que sur les dix dernières années le taux est de 1,5, c’est bien qu’il y a eu une très forte décélération…

mais pensez un peu aux gens habitant (s’il y en a) près des endroits où la montée est de 20mm par an…

Consternant en effet…

Mais bon, vous êtes de mauvaise foi. Et pas si intéressant que cela finalement. Vous ne juriez que par les études publiées, mais quand on en vous donne, elle ne semble pas vous convenir. Je suppose que quand la théorie du RCA sera enterrée, vous la défendrez toujours. Grand bien vous fasse. Mais comme vous le signalez vous-même, il ne s’agit que d’une théorie.
Comme résumé dans ce site, et que vous le vouliez ou non, cette théorie ne réunit pas un concensus scientifique ; aucune preuve indiscutable ne vient la confirmer. La science climatologique en est à ses balbutiements, les mécanismes climatiques sont encore mal connus et mal compris, il reste énormément d’incertitudes et il n’est pas dit qu’on puisse faire un jour de quelconques prévisions à long terme. Le futur nous est inconnu, et je trouve personnellement que c’est très bien comme ça.

Je pense que vous déjà dépassé les limites de votre contribution à ce site, et vous vous mordez la queue tel un serpent. Donc, pour ma part, je ne nourrirais plus la bête… Ciao Coca.

90.  Curieux | 5/06/2008 @ 19:46 Répondre à ce commentaire

@ Abitbol

quand la théorie du RCA sera enterrée, vous la défendrez toujours

Ben non, à mon avis il rejoindra, et au trot, le nouveau courant dominant.
A défaut d’idée il suivra la mode.

91.  cocaaladioxine | 6/06/2008 @ 6:31 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

un point important pour tout dialogue est de lire et de comprendre les autres. Par exemple, lorsque je dis

l’accélération récemment observée

ou

je dis simplement qu’on observe une accélération de la montée des eaux pour le moment.

quel est l’intérêt de rapporter des chiffres sur la vitesse d’augmentation d’il y a 2000 ans ?

Les études dont vous parlez me plaisent bien, mais encore faut-il les lire et en reconnaître les limites – comme celles que je cite of course. L’article mentionne bien une augmentation des eaux de 1 mm/an, ce qui est bien plus que celle observée au milieu du siècle. C’est totu ce que j’ai dit et le reste n’est que le fruit de votre imagination.

Sinon, je suis blasé du discours « vous rirez moins quand le RC s’effondrera dans quelques mois », vu que ça fait 5 ans qu’on me le fournit à toutes les sauces…

92.  Curieux | 6/06/2008 @ 9:54 Répondre à ce commentaire

quel est l’intérêt de rapporter des chiffres sur la vitesse d’augmentation d’il y a 2000 ans

Autant que de te lire et te répondre.

93.  Curieux | 6/06/2008 @ 10:01 Répondre à ce commentaire

Et pour info, « maintenant » et « ici » tient de la « météo » pas du climat.

Une paille…
Au fait t’as l’air d’avoir déjà fini l’étage du dessus, non ?

94.  cocaaladioxine | 6/06/2008 @ 10:13 Répondre à ce commentaire

Désolé de polémiquer sur de si bas étages, mais « il y a 50 ans » et « de 1992 à 2001 » ce n’est pas « ici et maintenant ». Parfois j’ai l’impression de parler à un mur…

95.  miniTAX | 10/12/2008 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

Pour revenir aux échanges carbone, le prix de la tonne en bourse se dirige vers le sud: divisé par 2 en 6 mois. Après Poznan, ça ira droit vers le centime comme en 2007. Et un gros opérateur qui vend de l’air des quotas vient d’être suspendu.

L’arnaque planétaire du RCA est en train de partir en sucette.

96.  Araucan | 10/12/2008 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

J’ai eu un choc en revoyant le nom de C… !

J’ai encore du mal à comprendre comment faire une bourse d’échanges avec des quotas et surtout des dates limites : cela ne peut qu’entrainer des yoyos vertigineux.

Quant à la révocations d’auditeurs c’était déjà dans le Times il y a quelques jours

Voir cet article où l’on apprend que 20 % des soi-disant réductions sont du pipeau et comment faire du bénéf sur le dos des Euroépens http://www.timesonline.co.uk/t.....257602.ece

Traduction partielle là :

http://skyfal.free.fr/?p=285#comment-12000

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