[Finalement la température du globe n'est pas celle qu'on croit]
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Selon les travaux de chercheurs britanniques et américains, parus, jeudi 29 mai, dans la revue Nature, le brusque refroidissement global commence au sortir de la seconde guerre mondiale pour perdurer jusque dans les années 1970 refroidissement n'a simplement pas eu lieu.
Qui a déjà eu sous les yeux une courbe de la température moyenne de la Terre au XXe siècle s'est forcément posé la question : pourquoi, au sortir de la seconde guerre mondiale, observe-t-on un brusque refroidissement global qui semble perdurer jusque dans les années 1970 ? En plein réchauffement, voilà une question piège. Faute de mieux, une part des climatologues invoquaient les particules émises pendant le regain d'activité industrielle d'après-1945 : en réfléchissant une part du rayonnement solaire, ces "aérosols" émis par la combustion du charbon auraient brièvement masqué les effets du CO².
Ils avaient tort. Mais, à leur décharge, la question n'avait pas lieu d'être. Car, selon les travaux de chercheurs britanniques et américains, parus, jeudi 29 mai, dans la revue Nature, ce bref refroidissement n'a simplement pas eu lieu. Il n'est rien d'autre qu'un mirage, une illusion due aux méthodes de mesure des températures de l'océan – qui entrent en ligne de compte dans le calcul de la température moyenne terrestre.
Au milieu du siècle passé, décrypte Jean-Claude André, du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique, "en l'absence de bouées et de satellites, les seules mesures de la température des mers sont celles relevées par bateau".
Entre 1939 et 1945, seule la marine américaine effectue ces mesures, en utilisant la température de l'eau à son entrée dans le circuit de refroidissement des navires. Dès août 1945, les marins britanniques reprennent leurs activités océanographiques. Avec une autre méthode : ils puisent l'eau dans un seau, avant d'en mesurer la température. "Or cette méthode introduit un biais froid'' dû à l'évaporation", explique Jean-François Royer, du Centre national de recherches météorologiques.
En retrouvant son rang, la marine britannique a donc biaisé la base de données internationale des températures de surface de la mer. Et a fait "baisser" les températures jusqu'à l'arrivée des instruments de mesure modernes.
Les prévisions du réchauffement pour la fin du siècle s'en trouvent-elles changées? "Non, répond Hervé Le Treut, du Laboratoire de météorologie dynamique. Car, contrairement à une opinion répandue, aucun modèle n'est calé sur les données du XXe siècle." Ces simulations numériques s'en trouvent même renforcées : l'une de leurs imperfections était qu'elles sont incapables d'expliquer la "pause" de l'après-guerre. Et pour cause !
59 réponses à “Comment la marine britannique a « refroidi » le climat du XXe siècle”
Désolé. Voici la source manquante à RAPPEL @50: http://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_plus_ou_moins
La fonction « lien URL » ne marche pas et je ne sais pas pourquoi.
#44
« Un certain temps » (Fernand Raynaud)
ERRATUM @40
Je me suis bourré. J’aurais dû écrire : « Je sais que la température est la mesure de la chaleur, qui est du mouvement moléculaire. »
hein ?
soit
xi +- dxi
pour chaque mesure, la moyenne s’écrit
xm = 1/N * sum_i (x_i +- dxi)
en admettant que toutes les erreurs dxi = dx soient les mêmes (votre approximation)
xm = 1/N * sum_i xi +- dx
l’erreur absolue reste donc la même… Dans ce cas un peu simple
Un article intéressant sur le sujet :
Je répète :
un article intéressant sur le sujet :
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html
Interessant.
Noter au passage dans la page source
http://www.pensee-unique.fr/sources.html
Je ne sais plus qui disait que ces revues ne valaient rien..
#53.
Je me suis bourré. J’aurais dû écrire : “Je sais que la température est la mesure de la chaleur, qui est du mouvement moléculaire.”
Sirius, cela peut arriver à tout le monde; mais quand on est dans cet état , on ne se met pas devant un ordinateur; on risque de l’abimer à tout jamais!!!!!
@58_the Fritz
Tu as vu juste!