La hausse des prix de l’alimentation pourrait assombrir les discussions sur le changement climatique

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D'après certains critiques, la hausse des prix de l'alimentation serait en partie causée par les mesures de lutte contre le changement climatique, de même que la hausse des prix de l'énergie. C'est pourquoi les discussions des Nations Unies sur le sujet qui ont débuté en Allemagne cette semaine pourraient être controversées par ces critiques.

Des discussions sur le climat organisées par les Nations Unies ont débuté lundi en Allemagne, les experts cherchant à élaborer un nouveau pacte mondial sur le changement climatique. Mais ces discussions doivent faire face à un nouveau défi lancé par des critiques qui disent que les mesures de lutte contre le changement climatique sont en partie responsables de l’augmentation des prix de l’alimentation et de l’énergie.


Yvo de Boer, le Secrétaire exécutif
de la Convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatique

Le meeting est le second du genre qui cherche à élaborer un pacte mondial sur le changement climatique d’ici la fin de l’année 2009, pacte qui remplacera le Protocole de Kyoto lors de son expiration en 2012.

Les discussions de Bonn en Allemagne se focalisent sur la « boîte à outils » de mesures qui pourrait réduire l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone.

Les responsables de plus de 160 pays sont cependant confrontés au fait que de telles mesures, qui comprennent des taxes sur le carbone ou le commerce de permis d’émissions, augmentent délibérément les coûts de l’énergie en pénalisant les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion d’énergies fossiles.

Ces mesures sont donc des options très controversées alors que les prix record du pétrole affectent les automobilistes et les consommateurs d’électricité dans le monde entier.

Cependant, les biocarburants qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre ont également contribué à l’augmentation des prix de l’alimentation en utilisant des cultures alimentaires pour fabriquer de l’éthanol, une alternative à l’essence.

Le directeur du Secrétariat des Nations Unies au changement climatique, Yvo de Boer, a indiqué dimanche qu’il ne fallait pas trop accuser les biocarburants de la crise actuelle des prix de l’énergie et de l’alimentation.

« Alors que l’augmentation des cultures pour les biocarburants a une certaine influence sur les prix de l’alimentation, d’autres facteurs tels que l’augmentation de la consommation de blé dans le monde jouent également un rôle significatif dans l’évolution des prix de l’alimentation » a-t-il indiqué.

Le meeting de Bonn en Allemagne, qui s’achèvera le 13 juin, s’inscrit dans la continuité d’un meeting qui avait eu lieu à Bangkok en mars-avril, et qui n’avait pas beaucoup contribué à l’élaboration d’un nouveau pacte, puisque très peu d’accords avaient été trouvés.

« Le défi est désormais d’avancer et de commencer à identifier ce qui pourrait être écrit ans l’accord de 2009 » a ajouté Yvo de Boer.

Une autre agence des Nations Unies, l’Organisation pour l’Alimentation et l’agriculture organise un sommet cette semaine à Rome pour discuter des prix record de l’alimentation.

Le Protocole de Kyoto engageait 37 nations industrialisées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais les deux principaux pollueurs, à savoir les Etats-Unis et la Chine, ne figuraient pas parmi ces nations.

Source

51.  scaletrans | 3/07/2008 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Déjà entre les deux guerres, les spéculations sur les blés avaient abouti, après quelques « levées de fourches », à la création de l’Office des Céreales. Donc, la spéculation n’est pas nouvelle, mais elle est renforcée par une tension réelle entre offre et demande. Les possibilités mondiales de production sont énormes (rien qu’en Ukraine…). Mais il y a toujours la peur de revenir à une surproduction dépassant les capacités de stockage.

52.  Abitbol | 3/07/2008 @ 18:13 Répondre à ce commentaire

@41

Les mesures du 20ème me semblent amplement suffisantes, car en plus des mesures au sol et des mesures par satellite, les mesures des températures en surface des mers, les mesures du contenu energétique des océan et les mesures des niveaux de la mer indiquent tous la présence d’un réchauffement.

Ce n’est pas en additionnant quelques grains de riz qu’on nourrit une famille…

Les mesures de température du 20e siècle ne commencent pas en 1970, j’excluais d’ailleurs cette période de ma question.
Les mesures terrestres dont tu parles ont été faites pour les 4/5 dans l’hémisphère nord et elles restent insuffisantes, même aujourd’hui puisque les stations au sol prises en compte ne cessent de diminuer. De plus, on observe aujourd’hui qu’il existe une différence plus qu’appréciable entre ces moyennes et celles des mesures par satellite. Mais ça n’a pas l’air de t’émouvoir.
A moins que tu ne considères que l’Afrique n’a pas besoin d’être sérieusement observée, que l’Amérique du Sud n’a pas besoin d’être observée, que les ¾ de l’Asie n’ont pas besoin d’être observés et que les deux continents polaires n’ont pas besoin d’être sérieusement observés… Les mesures pour ces continents sont plus qu’insuffisantes. Elles sont non représentatives pour une étude sérieuse. Mais comme on peut inventer des mesures, des « chercheurs » et autres « prédicateurs » ne se gênent pas pour les utiliser.
Pour les mesures maritimes, tu es pris en flagrant délit de mauvaise foi. Comme pour les mesures terrestres, les mesures maritimes sont concentrés dans l’hémisphère nord et sont circonscrites aux routes maritimes. Les canaux de Panama et Suez rendant inutiles les passages au sud. Sans parler des courants qui biaisent ces mesures, elles sont donc insignifiantes au regard des surfaces en question pour HN et pour d’autant plus pour HS. A moins que tu ne crois que les météorologues affrétaient des navires pour sillonner les mers à seule fin de faire des relevés de température.
J’ai gardé le plus savoureux pour la fin : les mesures sous-marines. Etant donné, les volumes concernés et l’historique pauvre de ces mesures, je ne vois même pas de quoi tu parles. C’est un peu comme si on étudiait les dix premiers centimètres du trajet Paris-Marseille, et qu’on en déduisait que le voyage se fera sur du parquet de chêne, parce que l’observateur commence sa mesure dans son appartement.
Je ne comprends pas cet aveuglement venant de la part de quelqu’un se disant scientifique. Trouver ces mesures suffisantes, c’est tout bonnement prendre parti dans ce qui relève plus d’une opinion ou une croyance que dans l’observation scientifique robuste.
En admettant, ce que je ne fais pas pour les ¾ du 20e siècle, que la température ait augmentée. Elle aurait donc augmenté par rapport à quoi ? Qui décide de ce qui est la bonne température ?La température mesurée en Europe de la fin du 19e siècle doit-elle être considéré comme la mesure étalon ? Et pourquoi ?

Puisque évidemment nous sommes d’accord pour dire qu’avant la fin du 19e siècle, il n’y a pas de mesures fiables :

étant donné que le thermomètre (fiable) est une invention relativement récente, nous ne pouvons évidemment nous baser sur des mesures de l’époque. Les seules estimations disponible se basent sur la dendrochronologie, les mesures dans les calottes glaciaires, etc. Avec toutes les imprécisions que vous pouvez imaginer.

Je ne sais pas pourquoi, des gens sur cette planète ont décidé que notre mode de vie était mauvais et que nous pouvions influencer notre climat global. Ils inventent donc des pseudos preuves pour obliger leurs comtemporains, par la peur et la culpabilité, à leur donner tout pouvoir pour réaliser leurs idéaux. Tu fais partie de ces gens caca… Tu es dangereux, parce que complice des falsificateurs ou, au mieux, des imbéciles incompétents.

53.  Marot | 3/07/2008 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

Abitbol, certes vous nourrisez le troll, mais grand Dieu, que votre texte est beau et bon à lire.

Sincères félicitations,

Il eut été navrant que vous ne nous le donniez pas.

54.  Abitbol | 4/07/2008 @ 7:03 Répondre à ce commentaire

Les effets des réchauffistes :

vendredi 4 juillet 2008, mis à jour à 07:41

Une étude de la Banque mondiale condamne les biocarburants
Reuters
Entre 2002 et février 2008, la production et l’utilisation de biocarburants ont contribué à une flambée des prix des denrées alimentaires, révèle une étude confidentielle de la Banque mondiale publiée par un quotidien britannique.
Selon le Guardian, l’étude a été conduite par un économiste de renom, Don Mitchell, et celle-ci n’a pas été rendue publique en raison de la charge polémique de ses conclusions.

Le résultat de cette enquête démontre en effet que les biocarburants sont responsables de la hausse des prix des denrées alimentaires de 75% sur la période étudiée, un chiffre très loin des estimations jusqu’ici avancées.

« Sans l’augmentation des biocarburants, les stocks mondiaux de blé et de maïs n’auraient jamais chuté aussi sensiblement et la hausse des prix due à d’autres facteurs aurait été modérée », peut-on lire dans le rapport rendu en avril aux responsables de la Banque mondiale.

La hausse généralisée des prix des denrées alimentaires a plongé depuis le début de l’année plus de 100 millions de personnes dans les rues à travers le monde.

Selon des experts, cette crise mondiale est le résultat d’un faisceau de phénomènes: sécheresse en Australie, flambée du prix du pétrole, utilisation croissante des terres pour la culture de biocarburants et spéculation sur le marché des matières premières.

Réunis à partir de lundi sur l’île d’Hokkaido, au Japon, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays industrialisés du G8 se pencheront sur cette question de la crise alimentaire, et tenteront d’y apporter une réponse globale.

source : http://www.lexpress.fr/actuali.....p?id=74330

55.  DM | 4/07/2008 @ 7:47 Répondre à ce commentaire

@52 un négationiste (sens large) qui traite l’autre de falsificateur..
Vous avez tous trop de certitudes, des suffisances.
Si ce sont vos meilleurs arguments alors les réchauffistes sont du bon coté.

56.  Marot | 4/07/2008 @ 7:55 Répondre à ce commentaire

#55
Ne pourriez-vous pas cesser d’utiliser ce mot.

Le goulag vous irait bien en réponse.

57.  cocaaladioxine | 4/07/2008 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

Abitbol : quel concentré de mauvaise foi et/ou de désinformation… Vus devriez vous renseigner plus avant sur l’estimation de l’erreur des dfférentes mesures.

Qui plus est, pourquoi toutes ces mesures, avec leurs faiblesses et leurs forces, tendent-elles toutes dans le même sens ? Ca ne vous perturbe pas dans votre certitude ? Pourquoi ne pas parler du niveau des eaux et des mesures satellitaires ?

La fin de votre post pourrait être un exemple de textbook sur les motivations des adeptes des théories du complot. Aucune « pseudo-preuve » n’a été inventée, et surtout, quelle puissance mondiale organisée sur les 50 dernières années aurait décidé de modifier le mode de vie de l’humanité ? Vous vous rendez compte de l’impossibilité d’une telle manipulation ?

58.  Curieux | 4/07/2008 @ 9:14 Répondre à ce commentaire

#52 vous pouvez pas être constructif ?

59.  Curieux | 4/07/2008 @ 9:15 Répondre à ce commentaire

Pardon #55 !

60.  Curieux | 4/07/2008 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

quel concentré de mauvaise foi et/ou de désinformation… Vus devriez vous renseigner plus avant sur l’estimation de l’erreur des dfférentes mesures

Et bien sur c’est un mec objectif qui vous le dit et qui cite TOUJOURS ces sources ! laugh laugh laugh laugh
Et je vais me répéter, mais quel charabia !

61.  DM | 4/07/2008 @ 12:58 Répondre à ce commentaire

#59 sisi c’était bien 52 laugh

62.  Curieux | 4/07/2008 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

sisi ? impératrice ?

63.  cocaaladioxine | 4/07/2008 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

Mais oui mon petit curieux, je cite toujours mes sources, même si c’est un concept qui vous dépasse.

64.  Curieux | 4/07/2008 @ 14:37 Répondre à ce commentaire

je cite toujours mes sources

Post 57 ???????
Tien il fait de la magie maintenant ? Mais non il vient d’attaquer son 4ème étage de moquette.

même si c’est un concept qui vous dépasse

« citer » est un concept ????? La moquette fait réellement des dégâts.

65.  cocaaladioxine | 4/07/2008 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

Cher amic urieux,

j’ai déjà donné ces références plusieurs fois – il ne faut pas pousser non plus.

Ce qui semble vous dépasser, c’est le concept de citer les sources d’informations, en effet. Mais à première vue, ça vous dépasse en effet complètement…

66.  Abitbol | 4/07/2008 @ 18:08 Répondre à ce commentaire

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Procédé de procureur d’un pays totalitaire que le tien…
J’ai fourni sur un autre fil, les cartes du GISS pour le 20e siècle de 1905 jusque 1945… après la seconde guerre mondiale le nombre de stations météo diminue et ça continue d’ailleurs de diminuer. Apparemment, il n’y a que toi qui ne le sait pas.
J’ai bien pris soin dans mes posts 40 et 52 d’exclure la période à partir de 1970 parce que justement l’arrivée des satellites me semble être, enfin, un gage de sérieux sur la répartition spatiale des mesures. Je parlais donc des 70 premières années du 20e siècle.
En regardant les cartes du GISS où l’on voit les stations de références pour la mesure des T, on observe qu’il existe sur plusieurs continents de nombreux trous de plus de 1000km x 1000km où il n’y a pas de mesures.
Pour le 20e siècle, il doit y avoir moins de 10 séries dans le monde de mesures marégraphiques. Renseignez vous. Mais tu dois considérer que le 20e siècle commence dans les années 50 ou 60, j’imagine…
Maintenant, on voit que tu n’as jamais mis le nez dans les graphiques des stations utilisées par le GISS. Sinon, tu aurais remarqué que pour un grand nombre de stations rurales, il n’y a pas de hausse significative de la température sur un siècle, ou bien qu’il y a une baisse de cette température. De là, à penser que les mesures en ville sont fortement biaisées par l’effet d’îlot urbain et que ce biais est sous estimé, je fais le pas sans effort.
Enfin, les mesures par satellites ne font pas état de la même hausse sur les 35 dernières années que les stations au sol. Il y a même un sacré décalage. Et les deux principales bases de données (UAH, RSS) contredisent les modèles climatiques en vigueur selon lesquels la troposphère doit se réchauffer aussi vite ou plus vite que la surface, et plus particulièrent aux tropiques.

Ce n’est ni de la désinformation, ni de la mauvaise foi. J’observe seulement ce qu’on me demande de prendre pour du pain béni, et conclus que c’est rassi. Pourri si tu préfères. Toi, ça te convient. C’est pourquoi je suis un sceptique et toi un croyant.

67.  Abitbol | 4/07/2008 @ 18:30 Répondre à ce commentaire

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Combien de stations comptes-tu pour l'Afrique ou AM sud en 1905 ?
Penses-tu qu'on puisse tirer quoi que ce soit d'une telle répartition terrestre ?

La température aux USA ou Angleterre est-elle plus significative que celle de la Chine, du nord de l'Australie, du Soudan ou du Pérou ?

Avec ça, désolé, mais on n'a aucune idée de la température globale de notre planète en 1905 à 1 degré prêt. Et tu peux ajouter le marégraphe de Brest et les mesures de la marine anglaise entre Plymouth et Charleston, ça ne change rien. OK ???

68.  Abitbol | 7/07/2008 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

les ****** veulent dire C..ca (mais j’ai une touche de mon clavier qui déconne)…

69.  Abitbol | 8/07/2008 @ 18:43 Répondre à ce commentaire

Vu #24 in « Le soleil va-t-il nous refroidir ? »

La liberté d’expression nécessite non seulement de laisser chacun s’exprimer, mais aussi d’écouter ce qu’il a à dire. Et puis, je supporte très bien qu’on ne me réponde pas et je ne vois pas en quoi poser des questions d’ordre scientifique relève de la provocation. Ne pas y répondre ? J’y vois juste un signe de manque d’éducation assez évident et/ou une manière d’éviter le débat. Perso, je réponds aux gens…

Mais le bougre va prétendre qu’il ne s’est pas reconnu…

70.  cocaaladioxine | 9/07/2008 @ 7:37 Répondre à ce commentaire

Abitbol, je vous jure que je ne savais pas que c’est à moi que vous vous adressiez…

Je suis tout à fait d’accord avec le manque d’étendu spatiale des mesures de T au sol. Cependant, vous verrez dans le post justement « le soleil va-t-il nous refroidir » que ces T terrestres et celles mesurées par satellite sont extrêmement proches.

Mais soit : si nous ne pouvons nous baser que sur les satellites, je suis d’accord aussi. Ils ont monitoré ces 30-40 dernières années de façon plus « homogène » que GISS, mais ils montrent la même tendance. Qu’en conclure ?

71.  Abitbol | 9/07/2008 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

@70

Toujours la même technique : une question pour répondre à une autre question…

Ma démonstration portait sur la capacité des « scientifiques » de donner une température global au début du 20e siècle à 1 degré près. En observant la carte du GISS de recensement des stations utilisées en 1905, et en tenant compte de mes précedents posts à ce sujet, es-tu d’accord que c’est impossible ??
C’est ma conclusion, ce qui nous amène donc à remettre en question la valeur viruelle de 0.7 degré de plus en un siècle.
Maintenant que la température global se soit réchauffée les 40 dernières années, c’est ce que semble indiquer les mesures de satellites. Mais comme tu dis, il s’agit d’une tendance. Et je ne conclus rien de cette tendance.

Ce n’est pas parce que dans le même temps les hommes ont lâché dans l’atmosphère plus de CO2, que cette explication, parmi d’autres, doit être particulièrement retenue.

72.  cocaaladioxine | 10/07/2008 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

Bof, anyway la plus grosse augmentation de température a été observé durant ces fameuses dernières 40 années, mais vous avez tout à fait le droit de le considérer comme une simple observation.

73.  DM | 10/07/2008 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

@71
La technique de la question pour répondre à une question est bien pratique pour passer d’accusé à accusateur.

74.  Abitbol | 10/07/2008 @ 21:47 Répondre à ce commentaire

@72

Le principal, c’est qu’on soit d’accord sur la non validité de la température global du début du 20e siècle. Cela recadre un peu les choses…
Pour ce qui est des 40 dernières années, je ne parlerais pas de grosse augmentation. Des études dans tes fameuses revues à comité de lecture laissent entendre que par le passé, il y a eu des réchauffements plus importants et plus brutaux… Et notre société industrielle n’était pas en cause, donc…
Tu as le droit de t’inquiéter, c’est d’ailleurs ce que veulent certaines organisations et les gouvernements. Un citoyen inquiet est plus malléable. Il est prêt à faire des sacrifices, même si la situation ne l’exige pas réellement.
Un mouton à tondre, en somme !

75.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 7:22 Répondre à ce commentaire

Merci Abitbol d’essayer de m’ouvrir les yeux, mais je pense disposer du background scientifique et de l’esprit critique nécessaire pour me forger une opinion personnelle – que vous devriez respecter comme je respecte la vôtre, d’ailleurs.

Je ne dis pas par exemple que les mesures de T du début du siècle sont non valides, mais plutôt qu’elles sont soumises à une pus grande incertitude.

Concernant les 40 dernières années, justement, je disais juste que la réchauffement qu’on y observe est plus rapide que celui basé sur les mesures précédentes de ces 150 dernières années.

76.  maurice | 11/07/2008 @ 8:01 Répondre à ce commentaire

mais où est la canicule tant annoncée ? je suis déçu LOL

77.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 8:21 Répondre à ce commentaire

quelle canicule exactement ? Il n’y a pas de corrélation directe entre la chaleur de l’été en France et la empérature globale (regardez par exemple 2003 dans les températures globales)

78.  maurice | 11/07/2008 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

#76.

faudrait savoir… selon nos politico-media-sauveurs de la planète les fortes températures en France sont un signe incontestable du RC….par contre quand l’été est moyennement chaud il faut regarder « globalement »….pfff…

79.  miniTAX | 11/07/2008 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

@78 Oui mais bon, même notre ministre de l’environnement, M. Borloo avait expliqué doctement lors d’une visite dans les locaux de Météo France en aout 2007 que l’été pourri a été une conséquence du changement climatique.
Alors avec la FARCE, on n’est plus à ça près.

80.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

Le seul indicateur sérieux d’un réchauffement global, ce sont les températures globales évidemment. En ce qui concerne le climat local, je ne sais même pas ce que c’est censé changer.

81.  maurice | 11/07/2008 @ 15:53 Répondre à ce commentaire

#80. ca veut dire quoi des T° globales ? quelle est la T° globale sur Mercure par exemple, et quelles conclusions peut on en tirer ?

82.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

je vous conseille d’aller lire le rapport scientifique du GIEC..

83.  Curieux | 11/07/2008 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

ce qui concerne le climat local, je ne sais même pas ce que c’est censé changer

Ben ça alors que doit-on penser alors de

New evidence has emerged that a large plate of floating ice shelf attached to Antarctica is breaking up, in a troubling sign of global warming, the European Space Agency (ESA) said on Thursday

La vérité est très adaptable chez les réchauffistes…

84.  REDBARON 17 | 11/07/2008 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

Bonjour mon cher COCA…!

J’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai lu (partiellement rassurez-vous !!!) le rapport du GIEC (un résumé à l’attention des « décideurs »)
Si il y en a que sa tente :
http://www.climate.be/users/ma.....-11-07.pdf

Et je suis tombé sur les certitudes assenées par nos brillant réchauffiste… M. Jouzel et consort…

En voici un petit florilège :

« Globalement, les surfaces affectées par la sécheresse ont probablement cru depuis les années 1970 »

« Il est très probable qu’au cours des 50 dernières années, les jours froids, les nuits froides et les gelées sont devenus moins fréquents sur la plupart des terres émergées et que les jours chauds et les nuits chaudes sont devenus plus fréquents. »

« Il est probable que les vagues de chaleur sont devenues plus fréquentes sur la plupart des terres émergées, que la fréquence des événements de fortes précipitations a augmenté sur la plupart des surfaces et que depuis 1975, la fréquence de valeurs élevées extrêmes du niveau de la mer s’est accrue partout dans le monde. »

… ETC
Je vous laisse découvrir les « certitudes du réchauffement climatique » à la mode du GIEC… mais vous connaissez par cœur…!!!

85.  Curieux | 11/07/2008 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

@ REDBARON

Coco est sur et certain d’avoir probablement raison !

86.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

Le code de mots utilisé par le GIEC correspond à un certain degré de confiance (je ne sais par contre plus où se trouve le détail de cette échelle). A votre place, je lirais plutôt le rapport scientifique : celui pour les décideurs est bien trop approximatif.

87.  REDBARON 17 | 11/07/2008 @ 16:55 Répondre à ce commentaire

@COCA…

« A votre place, je lirais plutôt le rapport scientifique : celui pour les décideurs est bien trop approximatif. »

Mais c’est très grave… On refile aux « DÉCIDEURS » de la planète, ceux qui décident du chômage, de la création d’une industrie… des informations « APPROXIMATIVES »… et bien entendu les politiques décideurs sont aussi sous-alimentés en informations fiables…

Belle mentalité…!!!
Et après le bon peuple est tenu d’avoir confiance dans les « DÉCIDEURS »…

88.  cocaaladioxine | 11/07/2008 @ 16:59 Répondre à ce commentaire

Perso, je trouve que c’est la partie la plus pourrie du rapport. Je pense surtout qu’en l’état actuel de l’avancement des technologies et de l’importance politique de ce genre de problématiques, la politique devrait être « éclairée » de conseillers scientifiques de haut vol, ayant une influence directe sur le décisionnel. Comme les lumières, en sorte, mais avec des blouses blanches.

89.  maurice | 11/07/2008 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

@82

oui c’est fait et alors ? on s’en tape du rapport du GIEC, ce qui est important c’est le matraquage et l’intox des medias (Al Gore en tete), qui sont « very likely » beaucoup plus lobotomisants qu’un rapport écrit par et pour des soi-disant décideurs.

90.  Curieux | 11/07/2008 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

Excellent les conseillés scientifiques de haut vol, ce blog n’existerait pas.
Désolé Frédéric.

91.  laurent | 11/07/2008 @ 20:03 Répondre à ce commentaire

je pense disposer du background scientifique et de l’esprit critique nécessaire pour me forger une opinion personnelle

Les miracles de la méthode Coué… 😉

je vous conseille d’aller lire le rapport scientifique du GIEC..

Il ne manque pas d’air pour quelqu’un qui ne l’a pas lu (ce qui a été maintes fois prouvé…)

A votre place, je lirais plutôt le rapport scientifique : celui pour les décideurs est bien trop approximatif

Et la, il feint d’ignorer que le rapport scientifique est toujours corrigé après la rédaction du rapport pour décideur afin d’assurer la cohérence entre les deux….

Perso, je trouve que c’est la partie la plus pourrie du rapport

Ben si c’est pourri…. tout le reste l’est aussi (voir commentaire précédent)

la politique devrait être “éclairée” de conseillers scientifiques de haut vol, ayant une influence directe sur le décisionnel

Partisan d’une techno-dictature le cocaa…. il se dévoile…
L’apologie de l’éco-dictature n’est plus très loin…

92.  Ben | 12/07/2008 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

Quelqu’un sait où l’on peut se procurer la méthodologie en vigueur à partir de laquelle nos bons amis du GIEC décident de ce qui est « very likely », « more likely than not » et autres ? Comme le dit cocaaladioxine, ces mots correspondent à des intervalles de probabilités. Comment calcule-t-on ces intervalles ? Pour ce que j’en imagine, il est probable (« likely », donc !) qu’on le fait de façon complètement bidon, mais j’aimerais l’information précise. Parce qu’en principe, à données précises, calcul précis. Mais peut-être qu’une moyenne pondérée du flair des différents experts, ou des résultats des modèles que l’on fait tourner en modifiant pifométriquement quelques paramètres, tient lieu de « calcul précis » (je manque d’imagination pour proposer autre chose).

93.  laurent | 12/07/2008 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

@Ben

C’est dans une annexe de l’AR4: « Guidance Notes for Lead Authors of the
IPCC Fourth Assessment Report on Addressing Uncertainties ».
Page 4, table 4.
« Virtually Certain » = « >99% »
« Very Likely » = « >90% »
« Likely » = « >66% »
etc….

Le but du jeu est de normaliser le vocabulaire a utiliser dans le rapport et de donner au lecteur une grille de lecture des différents termes.
Mais en aucun cas les pourcentage donné dans la table de correspondance sont « calculés », ils ne reflètent que l’opinion « consensuelle » donnée par le GIEC.
Pour être plus clair, les auteurs d’un chapitre accordent leurs opinions sur la pertinence d’un avis (en en chiffrant empiriquement la probabilité), et ils se tiennent ensuite au vocabulaire correspondant.

Ces artifices ne sont pas de la science, c’est de la communication (avec le soucis d’habiller le message avec un vernis scientifique)

94.  laurent | 12/07/2008 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

On peut quand même noter (je le fais souvent, ce qui fait bondir les réchauffistes….) que d’après le GIEC lui-même, l’origine anthropique du réchauffement n’est pas « Virtually Certain », ce qui veut dire que d’après leur opinion consensuelle, sa probabilité est inférieure à 99%… et que donc la place (même tenue) reste pour le doute et le questionnement…

A rappeler à tous ceux pour qui la « messe est dite » « la science a dit son dernier mot » « il n’y a plus aucun doute », et pour qui il n’y a plus de place pour le doutes et le débat.
Du point de vue consensuel exprimé par le GIEC, ce sont des extrémistes (et donc les médias reflètent un point de vue extrémiste qui n’est pas celui du GIEC).

95.  Ben | 12/07/2008 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

#93 : Le pifomètre, donc. C’est bien ce que je pensais. Merci du renseignement.

96.  Marot | 12/07/2008 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

Pour Ben et laurent.

Une opinion d’experts en prévision sur les prétendues probabilités à dire d’experts gieciens :

The forecasts in the Report were not the outcome of scientific procedures. In effect, they were the opinions of scientists transformed by mathematics and obscured by complex writing.
Research on forecasting has shown that experts’ predictions are not useful in situations involving uncertainty and complexity. We have been unable to identify any scientific forecasts of global warming. Claims that the Earth will get warmer have no more credence than saying that it will get colder.

97.  cocaaladioxine | 14/07/2008 @ 7:39 Répondre à ce commentaire

Marot : pourrions-nous avoir l’outrecuidance de vous demander qui sont ces experts et d’où provient cette superbe citation ?

98.  maurice | 14/07/2008 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

@97.
Il me semble qu’il s’agit d’Armstrong et Cook, experts en économie, qui eux memes s’appuient sur les dires de scientifiques climato-sceptiques.

Alors bien sur, les réchauffistes vont s’empresser de dire que le pt de vue d’économistes ne vaut rien dans un débat sur les changements climatiques…. alors que quand un Nicholas Stern (économiste), ou Al Gore (politique reconverti comédien), ou l’ensemble des politiques s’expriment sur le RC, alors là on ne trouve rien à y redire….

99.  cocaaladioxine | 14/07/2008 @ 9:26 Répondre à ce commentaire

Maurice : êtes-vous sûr ? S’il s’agit d’économistes spécialisés dans les prévisions boursières, pourquoi pas ?

Mais il serait encore mieux d’avoir les avis des scientifiques climato-scpetiques, comme vous dites, à la source.

100.  maurice | 14/07/2008 @ 9:31 Répondre à ce commentaire

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