Adaptation au changement climatique et transition vers une société à bas carbone

Déclaration commune des Académies des sciences , Juin 2008

Depuis 2005, les Académies des sciences des pays du G8+5 ont appelé les dirigeants à limiter la menace liée au changement climatique. Nous avons conseillé d'agir rapidement pour que des mesures soient prises concernant les causes du changement climatique et nous avons averti que certaines de ses conséquences sont inévitables. Toutefois, le progrès dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre a été lent.

En 2007, le GIEC (Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) a réaffirmé que le changement climatique est bien là et que le réchauffement anthropogénique a des conséquences sur beaucoup de systèmes physiques et biologiques.

Les températures mondiales moyennes ont augmenté de 0.74°C entre 1906 et 2005 et une nouvelle augmentation de 0.2°C à 0.4°C est prévue dans les 20 prochaines années. De plus amples effets sont donc inévitables, à cause, par exemple, de la fonte des glaces polaires et de l’élévation du niveau de la mer.

Les ressources en eau, les vivres, la santé, les habitations côtières et certains écosystèmes (notamment ceux des régions arctiques, des régions alpines, la toundra, les récifs coralliens) sont particulièrement vulnérables. Les régions les plus sensibles sont probablement l’Arctique, l’Afrique, les petites îles et les mega deltas d’Asie à forte densité de population.

Comme la concentration des gaz à effet de serre augmente, ces effets deviennent plus prononcés et s’étendent à la fois géographiquement et par secteur. Pour stabiliser le climat, les émissions devraient être limitées à la capacité d’absorption nette de la terre, qui est inférieure à la moitié des émissions actuelles. Une action immédiate visant à une réduction à large échelle est nécessaire. Au sommet de 2007 à Heiligendamm, les dirigeants du G8 ont été d’accord pour proposer que les émissions mondiales soient réduites de moitié d'ici à 2050. Nous insistons très fortement pour que les dirigeants du G8+5 fassent le maximum d’efforts pour avancer sur cette question et s’engagent à la réduction de ces émissions.

Les politiques de réduction sont essentielles mais non suffisantes. Une adaptation est nécessaire si l’on veut atténuer les pires impacts du changement climatique, maintenant et dans le futur. Réduction et adaptation peuvent se compléter l’une l’autre, et, menées de concert peuvent réduire significativement les risques des effets du changement climatique.

Adaptation

Le changement climatique est aujourd’hui un problème pressant. Il faut agir maintenant pour s'y adapter et l'incapacité à y faire face conduit à un risque significatif. Selon le GIEC :
  • un changement moyen de la température mondiale de seulement + 2.0° C au-dessus du niveau de 1990 augmentera les conséquences existantes et en déclenchera d’autres comme la diminution de la sécurité d'approvisionnement en eau et nourriture.
  • une augmentation de 2.0-4.0° C aboutira à une perte étendue de la biodiversité, à une diminution de la productivité agricole mondiale et certainement à long terme à l’élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres par la fonte des calottes glaciaires.
  • une augmentation au-dessus de 4.0° C conduira à une augmentation majeure de la vulnérabilité, excédant la capacité de nombreux systèmes physiques et humains à s’adapter.

En avril 2007, le Conseil de sécurité des Nations Unies reconnaissait la menace que font peser ensemble les divers impacts du changement climatique, en particulier les conséquences environnementales, sociales et économiques, mais aussi les implications sur la paix et la sécurité. Toutes les régions du monde seront touchées à long terme, mais les pays en développement seront vraisemblablement les plus affectés et leur vulnérabilité accrue par les tensions et difficultés préexistantes.

Tout au long de l’histoire, les hommes se sont adaptés à leur environnement. Mais l’ampleur et l’échelle du changement climatique actuel font qu’il n’y a pas de temps à perdre. Il faut une réponse par étape, avec des actions au niveau mondial, national et local. Les acteurs locaux doivent être engagés dans l’évaluation des conséquences et l’identification des solutions. Mais une impulsion nationale et mondiale est également nécessaire pour gérer les effets à large échelle qui accompagneront les efforts étendus d’adaptation au changement climatique.

Une approche stratégique de l’adaptation doit être fondée sur les principes du développement durable. Comme première étape immédiate, les gouvernements peuvent prendre des mesures pour améliorer la résilience aux contraintes environnementales actuelles. De telles mesures réduiront, à leur tour, l’exposition à la menace posée par le changement climatique. Ceci implique que les gouvernements reconnaissent le rôle que les écosystèmes et les ressources naturelles jouent pour satisfaire les besoins vitaux (eau, nourriture et habitation). Cette approche stratégique peut être renforcée par des mesures plus ciblées, une fois que les évaluations détaillées des impacts et des vulnérabilités clés ont été réalisées. La recherche fondamentale, le développement et le transfert de technologie joueront un rôle majeur pour améliorer la capacité des pays à s’adapter. La compréhension des causes de vulnérabilité sousjacentes, économiques, sociales et environnementales, permettra le développement de solutions politiques appropriées et renforcera la capacité des marchés à répondre aux conséquences. Les gouvernements et le monde des affaires pourront alors développer des solutions d’adaptation et éviter des investissements dans des technologies et infrastructures qui ne prendraient pas en compte le changement climatique. Ceci contribuera aussi à réaliser d’autres priorités internationales, comme les Objectifs de développement du Millénaire (Millennium Development Goals, MDGs).

Société à bas carbone

Le développement d’une société à bas carbone ne signifie pas simplement remplacer les sources d’énergie par d’autres moins chargées en carbone, mais aussi la conservation de l’énergie. La consommation durable demande des changements profonds dans tous les secteurs et à tous les niveaux de la société, incluant des économies domestiques d’énergie, des transports à bas carbone et des procédés industriels plus efficaces.

Une avancée vers une société à bas carbone sera l’occasion d’une réduction et d’une adaptation. La réduction ne peut pas fournir toutes les réponses, mais beaucoup de conséquences peuvent être réduites, retardées ou évitées en diminuant les émissions.

C’est aussi une occasion de promouvoir la recherche dans des domaines qui peuvent contribuer à maintenir un climat stable (parmi lesquelles, les technologies de "geo-engineering" et la reforestation), qui compléteront nos stratégies de réduction des gaz à effet de serre. Les académies du G8+5 ont l’intention d’organiser une conférence pour discuter de ces technologies.

La transition vers une société à bas carbone nécessite : la mise en place de standards, la conception d’instruments économiques et la promotion de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs, l’encouragement à changer les comportements individuels, le renforcement des transferts de technologies pour permettre le saut vers des technologies plus efficaces et plus propres, et l’investissement fort dans les technologies de capture de carbone et dans les ressources énergétiques à bas carbone comme l’énergie nucléaire, l’énergie solaire, l’hydroélectricité et d'autres sources d'énergies renouvelables. Ces points sont également soulignés dans le rapport de l’InterAcademy Council (“Lighting the Way – Transitions to a sustainable energy future”, InterAcademy Council, octobre 2007)

Des technologies devront être développées et déployées pour la capture du carbone, son stockage et sa séquestration (CCS), particulièrement pour les émissions provenant du charbon qui continuera à être une source d’énergie primaire dans les 50 ans à venir pour l'électricité et d'autres activités industrielles. Les économies du G8+5 peuvent prendre l’initiative à l’échelle mondiale pour développer les technologies CCS. Ceci impliquera que les gouvernements et les industriels travaillent en collaboration pour développer les conditions financières et règlementaires indispensables pour faire avancer CCS et pour une coordination internationale dans le développement d'unités de démonstration.

Étant donné le temps de latence inhérent au système d’énergie mondial, les actions doivent être commencées maintenant pour atteindre la cible désirée vers 2050. Tandis que le monde développé doit prendre la tête pour encourager les transferts de technologie et la collaboration avec les partenaires des pays en développement, les économies émergentes et en développement peuvent aussi et doivent faire des contributions significatives.

La transition vers une société à bas carbone demandera aussi une réduction des émissions causées par la déforestation et la dégradation des écosystèmes, nécessitant une amélioration de l’efficacité de l’agriculture et des pratiques forestières durables.

Conclusions

Répondre au changement climatique demande à la fois une réduction des émissions et une adaptation pour arriver à une transition vers une société à bas carbone et à nos objectifs de durabilité à l’échelle mondiale. Nous demandons instamment à toutes les nations, et particulièrement à celles participant au sommet G8+5 de 2008 à Hokkaido au Japon d’entreprendre les actions suivantes :
  • demander aux gouvernements du G8+5 de s’accorder d'ici à 2009 sur un calendrier, un financement et un plan coordonné de construction d’un nombre significatif de centrales CCS.
  • préparer aux enjeux et risques posés par le changement climatique en améliorant les capacités de prévision et d’adaptation aux échelons mondial, national et local et en aidant le monde en développement à réaliser des analyses de vulnérabilité et à faire face à leurs résultats
  • prendre des mesures économiques et politiques pour accélérer la transition vers une société à bas carbone et encourager et réaliser des changements dans les comportements individuels et nationaux
  • promouvoir la coopération scientifique et technologique, l’innovation et les sauts technologiques par exemple par le transfert de quelques procédés basiques essentiels à bas carbone et d'adaptation
  • insister vigoureusement auprès des gouvernements pour soutenir la recherche sur les technologies de réduction des gaz à effet de serre et les impacts du changement climatique.

En tant qu'Académies nationales des sciences, nous nous engageons à travailler avec nos gouvernements pour aider à réaliser ces actions.

Source : Académie des Sciences

51.  Curieux | 17/06/2008 @ 14:05 Répondre à ce commentaire

DM tu ne comprend rien, c’est dramatique.
Alors je te repost ce j’ai écris mais en gras

Le moteur à explosion c’est certainement de la daube et le moteur électrique, avec un couple inépuisable et sans boîte de vitesse, ça sera extra.
D’ailleurs TOUS les constructeurs auto bossent dessus d’arrache pied.

T’as compris ??????

Quand a ta Teslamotor jouet américain pour milliardaires style « Hummer » :
115 000 € ! et des performances “estimées” suivant le lien.
On va voir, mais la technologie Li-on est celle de la petite Mitsubishi et en terme d’efficacité les Japonais laisse généralement les US sur place.

T’as compris ??????

52.  DM | 17/06/2008 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Tu as des trous de mémoire donc je recite également :

Mais voilà les performances que vous annoncez sont bidon !
L’autonomie est entre 100 et 200 km, la recharge rapide, au mieux 20 minutes (avec un chargeur spécial), une vitesse encore faible, un poids extrêmement conséquent et des perf effondrées avec du relief cela sans compter son coût.

Ca c’est toi.
La teslamotors répond à l’autonomie.
Tous les vendeurs automobiles donnent des chiffres un peu surestimés des performances, ca n’empêche pas de pouvoir s’en servir.

Après la voiture électrique qui fait 500 km abordable pour Mr Toutlemonde ce n’est pas pour aujourd’hui, tout le monde sans exception en convient ici.

La Bolloré de Bluecar est déjà mieux :
Autonomie de 200 à 250 km
130 km/h
500 euros/mois soit ± 25 K€ sur 4 ans
10 protos démonstrateurs fabriqués – homologuée – construction en partenariat avec Pinifarina
commandes à partir de décembre 2008 et livraisons annoncées à la fin de l’été 2009.

53.  DM | 17/06/2008 @ 14:41 Répondre à ce commentaire

Le lien qui résume un peu la situation :
http://www.clean-auto.com/spip.php?article4603

54.  cocaaladioxine | 17/06/2008 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Concernant les projets de Tesla, il vous suffit de taper « tesla motors » sur wiki et c’est fait.

La roadster est un petit bijou de performances, un peu comme une ferrari de la voiture électrique en quelque sorte, et coûte cher à cause de cela.

Les voitures hybrides pourraient être une solution intermédiaire en attendant la mise sur le marché des batteries à haute densité.

55.  Curieux | 17/06/2008 @ 16:52 Répondre à ce commentaire

Ok DM don les constructeurs d’autos sont des c…. Il travaille d’arrache pied sur ce type de propulsion et il n’ont pas lu DM.

Toyota, le meilleur dans ce domaine, est un c… fini, il a pas vu le site WEB de Bolloré.

Décidément il faut que tu prennes le pouvoir !

NB, La bluecar est une PETITE voiture CITADINE qui sera commercialisé en 2009.
Si tu regarde la fiche technique (tu sais le « machin » ou on donne puissance, poids,etc.)
tu lis
poids : 1100Kg (Twingo : 800 kg soit 25% de moins)
puissance : 30 KW (Twingo : 45 kW soit 50% de plus)
Si tu utilise ça à Briançon, tu fais tes courses à pied.

Prix : entre 15 et 25 000 €, c’est vraiment un prototype ! (Twingo : 8 000 €)

T’as gratis ~15 000 € d »essence gratis soit 235 000 Km !

En un mot, comme tous les alarmistes tu ne regardes pas la réalité et, en conséquence tu crois au Père Noël !

56.  cocaaladioxine | 17/06/2008 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

Mon cher curieux : la réalité est que le prix du baril a (une fois de plus) battu des records et qu’il ne faudra pas attendre longtemps pour que les systèmes alternatifs deviennent plus rentables.

Mais bien sûr, on a le droit de vivre dans le passé. Chacun son choix. Cela changera peut-être quand le plein atteindra les 100 euros – ce qui ne devrait pas prendre trop de temps. Les 10 000 euros de différence à l’achat seront alors vite amortis – 100 pleins, sans compter que l’entretien est moins coûteux. Et les aides à l’achat de voitures « propres ».

57.  cocaaladioxine | 17/06/2008 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

Tiens, une Twingo ça consomme 4 L au 100km ?

58.  scaletrans | 17/06/2008 @ 18:29 Répondre à ce commentaire

Ça fait des lustres qu’on nous annonce des voitures électriques performantes et économiques, seulement elles ne sont toujours ni l’une ni l’autre. Les batteries (relativement) économiques sont toujours au plomb: voyez poids! Il y a bien un engin avec performances sportives utilisant des batteries Li/ion, mais là : voyez prix. Sans compter que les problèmes de gestion de mémoire de charge ne sont pas résolus: voyez coût d’entretien! ceux qui ont du changer leur batterie de PC portable me comprendront.
En fait, l’avenir est à l’hydrogène, et là, les éoliennes pourraient avoir peut-être leur utilité, et encore…

59.  jeff hersson | 17/06/2008 @ 18:46 Répondre à ce commentaire

le problème est le recyclage : c’est bien beau et propre, les voitures électriques, mais quand il faut recycler leurs batteries lorsqu’elles arrivent en fin de vie, mmmh…

60.  laurent | 17/06/2008 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

@cocaa

L’éolien et le solaire posent des problèmes d’intermittence. Dans mon pays, et le vôtre probablement, c’est compensé principalement par de la production nucléaire

Ah… tu m’explique comment on fait pour faire varier la production d’énergie nucléaire avec une réactivité suffisante pour s’adapter à « l’intermittence » d’un parc éolien+solaire ????

Gros parc éolien+solaire = gros parc installé en centrale thermique. Il n’y a aujourd’hui pas d’autre équation possible, et c’est bien sur la seule solution qu’on trouvé l’Allemagne et le Danemark.

61.  cocaaladioxine | 18/06/2008 @ 6:39 Répondre à ce commentaire

Laurent, je suis presque déçu…

La production globale d’électricité d’un réseau est régie par des systèmes automatisés qui dispatchent en temps réel la production d’électricité en fonction des besoins (ce sont des grid-based networks généralement). La production quasi-continue d’électricité nucléaire permet par exemple la revente aux pays voisins (cf la France) lorsqu’il y a excès de production.

62.  Curieux | 18/06/2008 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

@ coco

Tu me déçois, tu n’arrives pas à comprendre qu’il s’agit d’un problème de vitesse et pas de capacité…

63.  DM | 18/06/2008 @ 11:01 Répondre à ce commentaire

#55 pour une dernière défense ce n’est pas terrible.
Les faits sont là et puis peu importe.

64.  Curieux | 18/06/2008 @ 15:12 Répondre à ce commentaire

@ 63, exact, le Père Noël existe.

65.  laurent | 18/06/2008 @ 21:46 Répondre à ce commentaire

@cocaa

Si la production d’électricité nucléaire (qui ne varie pas, hormis arrêt ou démarrage de tranches… opération lourde qui demande du temps), est suffisante pour palier à l’arrêt de production éolienne et/ou solaire à un moment donné…. c’est que cette production éolienne et/ou solaire quand elle fonctionne ne sert à rien (doublonnait avec la production d’électricité nucléaire).

Des fois il faut arrêter d’appuyer compulsivement sur les touches du clavier pour souffler… et réfléchir un peu..

66.  cocaaladioxine | 19/06/2008 @ 6:38 Répondre à ce commentaire

Bah Laurent…. Vous ne lisez pas ce que j’écris ou quoi ? Les excédents sont généralement vendus à des pays tiers, ce n’est pas ce que j’appelerais un doublon inutile. Qui plus est, de multiples sources énergétiques « renouvellables » permettraient de pouvoir se passer de nucléaire.

67.  Curieux | 19/06/2008 @ 8:38 Répondre à ce commentaire

Qui plus est, de multiples sources énergétiques “renouvellables” permettraient de pouvoir se passer de nucléaire

Confirmation, le Père Noël existe !

68.  Marot | 19/06/2008 @ 8:55 Répondre à ce commentaire

C’est un Père Noël qui a dans sa hotte

une production de 336 TWh par an
pour une puissance installée de 49 GW.

Sacré Père Noël !

On attend la biomasse et les moulins à vent permanents.

69.  Charles II | 19/06/2008 @ 10:00 Répondre à ce commentaire

@66

Qui plus est, de multiples sources énergétiques “renouvellables” permettraient de pouvoir se passer de nucléaire.

Ah enfin, je comprends mieux votre adhésion sans réserve à la nouvelle religion verte du RC anthropique et à son évangile selon St Jouzel.

70.  DM | 19/06/2008 @ 10:18 Répondre à ce commentaire

Pas si utopique que ca.
Rien qu’avec l' »énergie du désert » on pourrait alimenter toute l’Europe.
http://www.terra-economica.inf.....,3373.html
Je ne retrouve plus le site du projet.

Les idées réalisables ne manquent pas.

La réalité est souvent tout autre hélàs.

En tout cas rien ne justifie de se moquer sans savoir.

71.  Marot | 19/06/2008 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

En tout cas rien ne justifie de se moquer sans savoir.

Sans savoir quoi ?

Que les pertes sont de 1% par 100 km en haute tension sur pylones ?

Que c’est beaucoup plus par câbles enterrés ou sous-marins ?

il s’agit d’utiliser l’effet de loupe pour chauffer de l’eau et produire de la vapeur. Celle-ci va ensuite entraîner une turbine et produire de l’électricité. Atout de cette technologie : son taux de rendement très important.

Lire qu’une turbine à vapeur a un très haut rendement est bien beau mais Carnot veille au grain.

72.  DM | 19/06/2008 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

J’ai donné un exemple, des idées ingénieuses ne manquent pas, des idées réalisables, il y en a déjà beaucoup moins.

73.  Marot | 19/06/2008 @ 14:58 Répondre à ce commentaire

Merci DM d’avoir ainsi rendu votre position plus claire.

Ce n’est pas parce qu’une idée est « environnementaliste » qu’elle est bonne.

Les agro carburants sont cuisants pour de nombreux peuples.

Plus concrètement :

Le nucléaire fournit 431 TWh réguliers
L’hydrélectrique fournit 51 TWh réguliers
L’éolien, pas de valeur de production mais seulement une puissance installée : 2,5 GW non significative car intermittent

74.  laurent | 19/06/2008 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

@cocaa

Parce que quand tu vend des excédents à des pays tiers, tu peux leur dire « c’est des excédents variables, on stoppe la livraison en fonction de nos besoins propres » ?

Et les pays tiers vont répondre « oui bwana, bien sur bwana… »

Il neige en Juin… c’est bien Père Noël…

75.  cocaaladioxine | 20/06/2008 @ 6:44 Répondre à ce commentaire

MAis mon cher laurent, que pensez-vous qu’il se passe aujourd’hui ? Que toutes les usines à gaz s’arrêtent d’un seul coup pour bien faire plaisir à la demande de production à la minute près ? La consommation d’un pays est quelque chose de relativement régulier, tout comme l’ensoleillement moyen en fonction de la saison. Les éoliennes sont placées dans des couloirs où les vents sont relativement réguliers et l’hydroélectrique est contrôlable à l’envi. Où est le problème ?

Savez-vous que le solaire thermique, seul, permet à une maison unifamilale de ne plus utiliser de chaudière, et ce en Belgique ? Alors imaginez à Marseille ! J’ai l’impression que vous avez une image un peu dépassée des capacités énergétiques des ressources renouvellables.

76.  laurent | 20/06/2008 @ 20:24 Répondre à ce commentaire

Mais bon sang…. tu vois bien que tu ne peux pas moduler RAPIDEMENT, qu’il y ait des clients extérieurs ou non, si tu n’a pas de moyens de réagir rapidement, ce que seules permettent l’hydro-énergie et les centrales classiques.

Tu fais semblant de ne pas comprendre… ok… on arrête la.

77.  cocaaladioxine | 21/06/2008 @ 6:26 Répondre à ce commentaire

Et nous en arrivons donc à la conclusion qu’il existe des resources énergétiques modulables et propres : hydroélectrique et nucléaire (que je considère « propre »).

Ppurquoi jouer alors aux hommes de cro-magnon et brûler tout ce qui nous tombe sous la main ? Moi prendre, moi brûler, moi chaud !

78.  Curieux | 21/06/2008 @ 8:39 Répondre à ce commentaire

resources énergétiques modulables et propres : hydroélectrique et nucléaire

nucléaire : non modulable !!!!!!
Apprend à lire bordel !

79.  cocaaladioxine | 21/06/2008 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

Si le nucléaire est à ce point non modulable, je me demande bien comment la france fait pour gérer sa production… Réfléchissez un peu, nom d’une pipe.

80.  Curieux | 21/06/2008 @ 14:44 Répondre à ce commentaire

Indécrottable !

81.  cocaaladioxine | 21/06/2008 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

Curieux : vous arrive-t-il de lire quelque chose de sérieux. Renseignez-vous que diable, vous aurez l’air moins ignorant…

82.  laurent | 21/06/2008 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

Cocaa.

Je ne la ramènerai pas si j’étais vous sur ce coup la….

Parce que l’ignorance est dans ton camp… ou alors explique nous comment on peut faire ce que personne au monde ne sait faire: moduler la production d’énergie dans une centrale nucléaire…

83.  cocaaladioxine | 21/06/2008 @ 15:34 Répondre à ce commentaire

C’est vrai que vous êtes un pro en tout : « il n’existe pas de modèles prenant en compte les effets de nuage », « c’est la tension de surface du CO2 qui dicte son évaporation ». Belle preuve de profesionnalisme…

Je vais aller vous chercher quelques références… hihihi

84.  joletaxi | 21/06/2008 @ 15:40 Répondre à ce commentaire

Curieux

ne tentez pas de faire comprendre…il s’agit de croyances.
Votre affirmation sur le nucléaire non modulable n’est pas acceptable,elle met par terre toute la stratégie de l’éolien,car dans ce cas, il faut bien avoir recours à des centrales capables de réagir rapidement, et seules les centrales à gaz en sont capables(à part l’hydro, mais comme on ne veut plus de barrages…)
Les centrales thermiques classiques ne conviennent guère mieux car elles ont le défaut de demander du temps pour monter en puissance et encore plus pour en redescendre, donc, lorsque le réseau n’est pas demandeur, elles brûlent leur combustible à vide,car elles doivent rester en réserve.
Autre chose est le plus gros défaut de l’éolien,à savoir le fait que pour des raisons techniques et de coûts, elles ont équipées de générateurs asynchrones (observez un champ d ‘éoliennes,elles tournent toutes exactement en phase, bien qu’orientées de façon disparate)Ceci a pour inconvénient de générer un courant réactif en avance de phase,qui provoque une chute de tension sur le réseau( les industriels ont dans les cabines à haute tension, un compteur de cosinus phi,pour détecter ce déphasage néfaste au réseau, dans le cas, retard de phase.Ils sont soumis à de fortes amendes pour tout dépassement exagéré.La situation est ubuesque, car les éoliennes injectent sur le réseau un courant déphasé, mais revendu à un prix élevé…c’est à n’y rien comprendre)
Tant que le pourcentage de courant déphasé reste minime, il ne se passe pas grand chose, sauf des pertes de charges,et des transfos qui chauffent.Mais quand cette proportion devient élevée, le réseau disjoncte.C’est la raion inavouable de la panne de réseau en Allemagne dernièrement, et qui, en catimini, ont conduit les autorités allemandes à passer au charbon.
Une solution évoquée est de mettre en parallèle des centrales au gaz,de préférence à proximité des champs éoliens,et de les faire tourner en retard de phase,pour équilibrer la production éolienne… non non, je ne suis pas fou!!!
Une autre solution serait d’équiper les champs éoliens de centrales convertissant le courant en continu(les éoliennes pourraient produire en tournant à des vitesses disparates)et de réinjecter sur le réseau un courant pseudo alternatif à partir de « hacheurs ».Outre le coût prohibitif, cette solution induit en plus sur le réseau une série d’harmoniques,nécessitant des filtres coûteux, avec le risque de brusques oscillations de voltage sur le réseau.C’est d’ailleurs le même problème qui entache le photovoltaïque.Mais qui se soucie de tout cela,puisque l’on vous dit que c’est bon pour la planète?
En investissant une partie infime des sommes consacrées à l’éolien, dans des mini centrales hydroélectriques au long des vallées,on ferait des économies de combustible fossile, sans commune mesure avec ce qui hypothétiquement, est peut-être gagné avec l’éolien ( l’évaluation ne vaut que pour la France),non seulement on disposerait d’une réserve disponible à tout moment,et principalement pour écrêter les pointes de consommation,bien répartie sur le territoire,mais en plus, on aurait une gestion réaliste des bassins versants, qui permettrait de gérer les phénomènes de crues.
En plus, c est joli, je suis un passionné de moulin…

85.  Curieux | 21/06/2008 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

joletaxi, merci pour le résumé, j’ignorais tout de ce décalage de phi mais j ‘adore, on amène du jus et hop ça fait chuter la tension sur le réseau ! et qui plus est c’est évident.
J’ai toujours pensé qu’il valait mieux éviter de confier notre quotidien aux idéologues, et souvent aussi au politique sad, vous le confirmez.

86.  rincewind | 21/06/2008 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

La puissance des centrals nucleaires sont bien sur modulables, voir par ex Modes d’exploitation des réacteurs

La pub pour l’EPR dis que la centrale sert a suivre la consommation instantannee!

87.  Marot | 21/06/2008 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Bon faut quand même pas en déduire monts et merveilles :

Modulation rapide
quasi instantanée 2 %
de l’ordre de quelques minutes : maximum 5%

Au delà la planification est obligatoire, contrairement à l’hydraulique.

88.  joletaxi | 21/06/2008 @ 19:24 Répondre à ce commentaire

en aucun cas la puissance dans une centrale thermique, et une centrale nucléaire en est une,ne peut se moduler rapidement,sinon dans des proportions minimes,la solution étant de débrancher des tranches au fure et à mesure,ce qui conduit dans les centrales à alimentation fossile,du fait de l’inertie au démarrage, de laisser brûler les chaudières en vue de la crête de consommation suivante.L’inconvénient pour les centrales nucléaires,c’est que les puissances en jeu sont très importantes,et l’on risque de voir le réacteur s’emballer.Ceci conduit à conduire les réacteurs à un pourcentage élevé des capacités,en se réservant une marge de surcharge.C’est la raison pour laquelle, la France qui avait opté pour le tout nucléaire,a du malgré un potentiel respectable de capacités hydrauliques,garder une partie de sa production en énergie fossile.Seules ,les centrales modernes à turbine à gaz peuvent être lancées en peu de temps et arrêtées quasi sans préavis.La régulation d’un réseau électrique est par moments un vrai casse tête,et en cas de perturbations(éoliennes par exemple)ou de pannes, on est toujours à la merci d’un effet domino très dangereux.

89.  laurent | 21/06/2008 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

Merci Ricewind pour ton document qui démontre bien que la puissance des centrales nucléaires n’est pas modulable, sinon à la marge.

J’espère que Cocaa le tétu le lire… 😉

90.  Marot | 22/06/2008 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

Pour joletaxi.

Je ne comprends pas bien :

Ceci a pour inconvénient de générer un courant réactif en avance de phase,qui provoque une chute de tension sur le réseau

Mes souvenirs (très anciens) étaient que les génératrices asynchrones prélèvent le courant réactif sur le réseau pour leur magnétisation.

Merci à un spécialiste de m’éclairer.

91.  joletaxi | 22/06/2008 @ 13:42 Répondre à ce commentaire

@marot
la génératrice asynchrone est effectivement branchée directement sur le réseau.
Dans le cas d ‘éolienne,si le vent est insuffisant,elle se comporte en moteur électrique(raison pour laquelle, quelle que soit la force ou la direction du vent, vous observerez qu’elles tournent toutes à la même vitesse.)Si le vent augmente, elle passe par un point d’équilibre,où il ne se passe rien.Si elle accélère encore,son rotor va se trouver en avance de phase avec le réseau, et elle va se mettre à produire du courant qui va être en avance de phase.Au plus cet écart devient important, au plus est grande l’intensité du courant réactif produit,ce qui est très pratique ,puisque de ce fait, on obtient une autorégulation de la vitesse de rotation.Ce même phénomène se passe pour le moteur asynchrone,qui mis en surcharge, ralentit,et génère un courant réactif en retard de phase, ce qui fait grimper l’intensité et tomber le voltage(comme cité dans mon post,cet phénomène, mesuré par le cosinus de l’angle de déphasage phi, est lourdement sanctionné par les distributeurs aux industriels,qui mettent en batterie une série de mesures pour éviter cette dérive)
Je suppose que vous aurez fait l’expérience de surcharger un moteur triphasé,et vous aurez constaté qu’il se met à chauffer,voire bruler si vous insister.
En avance, ou en retard, le résultat est le même;suivant l’ampleur du déphasage, et l’intensité du courant généré, le voltage tombe rapidement, induisant en cascade des perturbations sur le réseau.Vous comprendrez aisément que si la production éolienne reste marginale, le problème ne sera pas insurmontable.Si ,par contre, lors d’une pointe de consommation, alors que le réseau est déjà, passez moi l’expression »ric rac »,vous injectez une forte proportion de courant déphasé, vous pouvez déjà préparer les allumettes et les chandelles…

92.  Marot | 22/06/2008 @ 15:27 Répondre à ce commentaire

Un grand merci à joletaxi.

93.  miniTAX | 22/06/2008 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

@joletaxi
Je ne sais pas d’où tu tires toutes cette histoire de génératrices asynchrones mais c’est carrément du délire.

Déjà, les éoliennes sont régulées pour être en vitesse constante, non pas par la charge électrique mais en variant l’angle des pales (comme sur une hélice d’avion) et on va s’assurer qu’elles tournent de manière à injecter le courant au bon moment, pas au moment où c’est en déphasage (quand même !). De toute façon, les éoliennes de > 1MW ne sont jamais raccordées directement au réseau mais passent toujours par un transfo élévateur (on ne va pas coller un générateur 300 kV à 60m de hauteur !).

Les petites éoliennes elles, qui n’ont pas de problème de vitesse de rotation, tournent plus vite donc utilisent un onduleur électronique pour fabriquer directement du 220V ou du 380 triphasé 50 hz (ou directement du courant continu destiné à la charge de batteries en cas d’installations autonomes non raccordées) pour faciliter la vie de l’utilisateur.

De plus, il y a des mécanismes de délestage électrique pour qu’en cas d’absence de vent, ça n’agit pas en moteur et prélève du courant sur le réseau. De même, on peut arrêter l’hélice en cas de vent très fort en mettant l’angle des pales au point neutre.

Désolé mais tes histoires sur les éoliennes ne tiennent pas la route. Eh sérieux, il faut que tu te renseignes un minimum, vraiment! Les infos sur la question ne manquent pas pourtant.

94.  miniTAX | 22/06/2008 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

Merci Ricewind pour ton document qui démontre bien que la puissance des centrales nucléaires n’est pas modulable, sinon à la marge.

@laurent
Bah si, la puissance des centrales nucléaires est modulable et bien plus qu’à la marge puisque la variation journalière de la puissance électrique en France est de l’ordre de 50%.

Et ça, c’est pour les centrales REP construite il y a 30 ans. Une centrale moderne comme l’EPR ou l’AP1000 est conçue de manière à pouvoir faire du load-following automatique et peut varier sa charge instantanément de 70% pour stabiliser le réseau sans aucune intervention de l’opérateur. C’est même un de ses arguments de vente ! Une centrale pebble bed est, par conception et de manière éprouvée, suiveuse de charge : sa puissance thermique répond automatiquement à la charge sur la génératrice.

Donc cette histoire du nucléaire non modulable est carrément fausse, je ne comprends pas qu’on puisse répéter aussi souvent une telle légende urbaine alors que c’est hyper facile de vérifier que ça ne tient pas la route.

95.  laurent | 22/06/2008 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

Euh MiniTAX…. rappelle nous combien de centrales EPR ou AP1000 sont en service aujourd’hui en France?

Et au passage, donne nous des références montrant que le document fourni par Ricewind n’est pas correct …. étant loin d’être un expert sur le sujet, je suis prêt à tout accepter, y compris que la non-modulabilité des centrales nucléaires actuellement en service en France serait une légende urbaine…. mais pas sur de simples affirmations.

96.  miniTAX | 22/06/2008 @ 17:05 Répondre à ce commentaire

Le document même de rincewind dit ceci pour le « suivi de charge journalier » : l’exploitant du réacteur effectue des variations de puissance de grande amplitude suivant un programme préétabli en fonction des besoins du réseau ;

80% d’électricité en France est nucléaire. Si le nucléaire ne peut modifier sa puissance qu’à la marge, explique moi par quelle magie EDF arrive à suivre la charge journalière qui peut varier entre 30 et 45 GW ?

Quant au fait que l’EPR ou l’AP1000 ne soient pas en service, ça change quoi au fait que ce sont des centrales qui peuvent faire du load following ? Tu fais juste de la rhétorique là.
Cherche avec Google load-following et tu verrais que ça marche et c’est utilisé avec n’importe quelle centrale nucléaire, pas seulement avec l’EPR.

97.  Curieux | 22/06/2008 @ 17:11 Répondre à ce commentaire

@ miniTax #93

Je ne suis pas sur que joletaxi est complètement tord (même si le problème est connu) cf. les liens suivants tous de http://www.windpower.org :

Phase
Comme la tension dans un système CA oscille sans cesse, il est impossible de connecter une génératrice au réseau électrique de façon sûre, à moins que le courant produit par la génératrice n’oscille avec exactement la même fréquence que celui du réseau et ne soit complètement en phase avec le réseau (signifiant que les cycles de tension de la génératrice coïncident exactement avec ceux du réseau).

Raccordement indirect au réseau électrique
La génératrice asynchrone (génératrice à induction)
Les éoliennes et la qualité de puissance

Même si ça n’a pas l’air de les gêner et que la doc soit plutôt bien faite, ils restent de parti pris.

98.  miniTAX | 22/06/2008 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

On lit par exemple ceci sur la brochure de l’EPR

« The EPR has the capacity to be permanently operated at any power level between 20 and 100% of its nominal power in a fully automatic way, with the primary and secondary frequency controls in operation.
The EPR capability regarding maneuverability is a particularly well adapted response to scheduled and unscheduled power grid demands for load variations, managing of grid perturbations or mitigation of grid failures. »

Pas mauvais pour un truc « pas modulable » :roll:

99.  Curieux | 22/06/2008 @ 17:18 Répondre à ce commentaire

Comme quoi on sait tout faire, sauf prévoir le climat ;).

100.  laurent | 22/06/2008 @ 17:41 Répondre à ce commentaire

@MiniTAX

Oui, dans ta citation, il y a « suivant un programme préétabli », ce n’est pas une adaptation à la consommation réelle, mais une modularité planifiée en fonction de prévisions de consommations (et comme le document l’explique bien, même cette modularité a un coût non négligeable…)

Autrement dit, si quelque chose d’imprévu (et de relativement imprévisible comme des sautes de vents pour les éoliennes ou des nuages pour le photovoltaïque) provoque des fluctuation de production supérieure à ce que les centrales nucléaires sont capables d’encaisser en « non-prévu » quasi-instantané, tant qu’on reste dans ce que les autres moyens de production sont capables d’encaisser (les centrales hydro-électriques, les turbines à gaz, les fameux 5% donnés dans le document de Ricewind pour les centrales nucléaires)… alors tout va bien…. si cela dépasse, alors il y a un problème.

Question… si les centrales nucléaires étaient si modulables que cela…. pourquoi a-t-on construit pour 4 GW de centrales STEP, et prévoit-on d’en construire 2 GW suplémentaires ?
Surtout que ces centrales de régulation ont un rendement pas très bon, de l’ordre de 75%, et un cout (en utilisation/maintenance + transport supplémentaire) relativement important.

Bref… toujours loin d’être convaincu (et j’ai suivis ton conseil pour me renseigner sur « load-following »… ce qui ne m’a donné aucune information sur les variations instantanées de consommation/production des centrales nucléaires)

Quand à l’EPR, la première centrale en France devrait être opérationnelle en 2012 je crois?
Je te crois quand tu dis que cela sera beaucoup mieux… mais cela ne va pas arriver de suite..

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