Morale et changement climatique

Par Prof. Bob Carter, James Cook University, Townsville

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Le film de M. Al Gore sur le changement climatique, Une Vérité qui Dérange, a bénéficié de beaucoup de publicité ces derniers temps. Dans ce film, M. Gore affirme que le changement climatique est devenu une des questions morales de notre temps. A-t-il raison ?

La nature ne connaît pas la morale et le lion n’a certainement pas de remords vis-à-vis de la gazelle. Pourtant, seuls les humains, au spectacle d’un lion tuant une gazelle souhaitent instinctivement une fin rapide et donc miséricordieuse pour l’antilope. Beaucoup de livres et de grands penseurs en ont examiné la cause, mais dans le présent contexte, la Nature elle-même est neutre moralement. De ce fait, le changement climatique n’est pas une question morale, pas plus que le récent tsunami dans l’océan Indien ne l’a été. Au contraire, les questions morales sont liées à nous humains, à la manière de nous préparer et de faire face à ces catastrophes et, en particulier, s’il y a lieu, sur notre façon d’aider les victimes.

M. Gore veut-il dire ainsi qu’il est de notre devoir moral de prendre soin des victimes du changement climatique et de les aider à reconstituer leurs moyens de subsistance?  Pas vraiment,mais il serait probablement d’accord avec vous et moi que nous devrions le faire. Non, la question morale identifiée par M. Gore est celle du devoir des humains d’aider à prévenir le changement climatique qu’il qualifie de dangereux.

La question clé devient alors : qu’entend M. Gore par «changement climatique» ? Pour la plupart des scientifiques, et particulièrement pour ceux qui travaillent pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), “changement climatique” signifie « changement climatique », et n’inclut pas de causalité. Mais pour les millions de citoyens éduqués, qui sont les électeurs des pays occidentaux modernes, l’expression a un sens plus restrictif ; les citoyens, les groupes de pression environnementaux et les médias utilisent tous immanquablement l’expression «changement climatique» dans le sens de "changement climatique causé par l’homme”. Et une ambiguïté similaire existe en parallèle pour le «réchauffement global», qui est compris par le public comme signifiant “réchauffement de la planète causé par l’homme”.

En fait, le réchauffement de la planète et le changement climatique sont des phénomènes naturels. Nous vivons sur une planète dynamique et la température mondiale moyenne sera toujours soit plus chaude ou plus froide, sa stagnation pendant de longues périodes étant inhabituelle. De plus, les humains ont un effet manifeste sur les climats locaux en construisant des villes et en coupant la végétation en place. En conséquence, la plupart des scientifiques croient que, additionnés sur le monde entier, ces effets locaux correspondent à l’impact global de l’homme sur le climat. Ce raisonnement logique est assez inattaquable. Mais si la question est reformulée comme suit : “les activités humaines ont-elles un effet mesurable sur le climat mondial ?”, ce n’est plus si simple, et la réponse est “non”.

C’est un fait remarquable qu’en dépit de dépenses mondiales évaluées à 50 milliards de dollars depuis 1990, et des efforts de dizaines de milliers de scientifiques du monde entier, aucun signal climatique dû à l’homme n’a encore été distingué des variations naturelles. Par conséquent, les alarmistes du GIEC sur le changement climatique ne se basent pas sur des données empiriques, mais sur des modèles informatiques non validés, sur une théorie de l’effet de serre qui a échoué et sur des relevés anecdotiques de changements climatiques, tels que la fonte des glaciers, qui est totalement ou en grande partie d’origine naturelle.
Cela nous mène droit à la morale. En effet, s’il ne peut être établi qu’il existe un effet de l’homme mesurable sur le climat mondial, et encore moins s’il est dangereux, pourquoi les humains devraient-ils ressentir l’impératif moral d’essayer de “stopper le changement climatique”?  On pourrait aussi essayer d’arrêter les nuages dans le ciel.

Toutefois, M. Gore a utilisé le bon mot, il l’a juste utilisé dans le mauvais sens. La vraie morale du changement climatique ne consiste pas à essayer de le prévenir – ce qui est inutile, futile et coûteux dans des proportions à peu près égales – mais vise plutôt à traiter les défauts trop humains que l’hystérie du réchauffement de la planète a mis en évidence.

Les questions morales relatives l’alarmisme lié au changement climatique sont nombreuses. Elles incluent le rôle du scientifique qui ajoute délibérément une touche alarmiste sur ses résultats, afin de maximiser la chance de recevoir plus de crédits, ou le comportement similaire des dirigeants des centres de recherche ou de groupes dont le financement dépend de l’existence même d’un problème lié au réchauffement de la planète. Elles comprennent le spectacle bruyant des ONG écologistes –  pour s'attirer plus d'adhérents et de  pouvoir politique – qui ignorent et déforment les résultats scientifiques répondant pas à leur agenda promotionnel. Elles intègrent le comportement de prestigieuses académies des sciences qui ont, de façon incroyable, tenté de réprimer le débat scientifique sur le changement climatique plutôt que de le favoriser. Cela inclut les bureaucrates dans les agences gouvernementales sur l’effet de serre, qui sont plus intéressés par leurs carrières que de diffuser le fait que la théorie de serre a été testée, et a échoué. Il y a aussi les sociétés d’énergies de substitution, qui vendent sans vergogne l’énergie solaire, éolienne ou autres comme des biens moraux, alors que ces moyens de production d’électricité sont chers, nuisibles à l’environnement (pour l’énergie éolienne) et absolument non concurrentiels dans un marché libre sans encadrement étatique, ce qui augmente le coût pour les citoyens désarmés. Cela comprend les tactiques d’attaques personnelles diffamatoires et brutales envers des scientifiques indépendants qui essaient de présenter un point de vue équilibré sur la question du changement climatique – les soi-disant sceptiques du climat auquel s’ajoute la publication éhontée et sans regrets d’histoires de menaces écologiques par la presse, pour augmenter les tirages. Enfin, il y a les actions des hommes politiques qui recherchent un avantage politique par l’exploitation cynique de la crainte du réchauffement de la planète, comme Christine Stewart, une ancienne ministre de l’Environnement du Canada, qui déclara en 1998 dans le Calgary Herald que : "Peu importe si la science se trompe, il y a des bénéfices environnementaux associés… le changement climatique (fournit) la plus grande chance d’aboutir à la justice et à l’égalité dans le monde”.

S'embarquer– comme tant d’alarmistes du climat – sur la pente glissante de “la fin justifie les moyens” revient à amorcer le déclin moral tel qu’il existe au sein du débat sur le réchauffement global. M. Gore, semble-t-il, a eu raison – le réchauffement de la planète est devenu une question de morale.

Source, traduction par Araucan

Le Professeur Bob Carter est chercheur expérimenté en géologie de la James Cook University, Townsville et membre fondateur de l’Australian Environmental Foundation.

1.  gorsky | 22/06/2008 @ 11:55 Répondre à ce commentaire

excellent article !

2.  Michel | 22/06/2008 @ 13:46 Répondre à ce commentaire

Tout est dit. Bravo, mais comment rendre public un tel article ?

3.  joletaxi | 22/06/2008 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Les certitudes des uns et des autres sont confondantes et inquiétantes.
Il parait que sur son lit de mort, Rostand a douté… à méditer

4.  mécréant | 22/06/2008 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

Quand lira-t-on ce texte dans « Le Monde », « Libé » , … ou en aura-t-on un commentaire sur une radio de grande écoute ? Que sont devenus nos médias ?

5.  scaletrans | 22/06/2008 @ 17:54 Répondre à ce commentaire

Que sont devenus nos médias ?

Ce qu’ils sont depuis longtemps: des me(r)dias, c’est à dire des outils de manipulation de l’opinion au service de groupes occultes.

6.  Olivier | 22/06/2008 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

Le problème c’est que je n’ai pas tout compris dans l’analyse ; peux tu m’éclairer plus ?

Olivier

7.  Baptiste | 22/06/2008 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

« une théorie de l’effet de serre qui a échoué »

Pouvez me dire de quoi parle t-il ? Je ne savais pas que l’effet de serre était une théorie, mais plutôt un phénomène physique avéré.

Merci.

8.  Sirius | 23/06/2008 @ 0:02 Répondre à ce commentaire

[…] qu’entend M. Gore par «changement climatique» ? Pour la plupart des scientifiques […] “changement climatique” signifie « changement climatique », et n’inclut pas de causalité. Mais pour les millions de citoyens éduqués, qui sont les électeurs des pays occidentaux modernes, l’expression a un sens plus restrictif ; les citoyens, les groupes de pression environnementaux et les médias utilisent tous immanquablement l’expression «changement climatique» dans le sens de « changement climatique causé par l’homme”. Et une ambiguïté similaire existe en parallèle pour le «réchauffement global», qui est compris par le public comme signifiant “réchauffement de la planète causé par l’homme”.

On pourrait aussi ajouter que les médias et certains groupes écologistes exploitent trop souvent, de manière tendancieuse et même malhonnête, ce flou artistique dans l’usage de ces expressions. Considérons l’expression :  » changement climatique ». Le discours dominant véhiculé par les médias utilise cette expression pour donner à entendre que : (1) nous vivons actuellement une ère de changement climatique ; (2) que ce changement climatique est essentiellement d’origine anthropique ; (3) qu’il est catastrophique.

La réalité empirique, comme nous le savons, est plus complexe, souple et nuancée. D’abord, le changement climatique fait parti de l’histoire de la Terre : le climat a toujours changé, selon des magnitudes plus ou moins importantes et à des intervalles de temps plus ou moins longs ; il continuera de toute vraisemblance à changer de la même manière. Cela n’est pas objet de controverse scientifique. Mais à propos de la proposition (2), les choses se corsent. Une des questions fondamentales que l’on doit se poser est si oui ou non, le réchauffement global observé de la température moyenne du globe, de l’ordre de 1 ˚C depuis 1850 (les précisions varient selon les sources), serait en parti causé par l’activité humaine et si oui, dans quelle proportion. Cela est aussi question scientifique. Elle est en fait le pivot du débat entre « sceptiques » et « réchauffistes ». Quant à la proposition (3), elle n’a pas de jambe : elle ne repose sur aucune collection de faits passés connus ; elle repose seulement sur des projections faites à partir de modélisations du climat, lesquelles ne sont que des théories informatisées d’une réalité physique dont nous ne savons pas grand chose.

Mais par-dessus tout, ce qu’il y a de plus déplorable dans cette histoire, c’est que les propositions (1) et (2), inculquées conjointement et de manière répétitive dans le cerveau des gens, suggèrent une certaine conception fixiste du climat, digne du moyen âge. En effet, elles donnent à entendre que le changement climatique n’est pas normal mais s’il existe, c’est à cause de l’activité humaine. Bien entendu, cette dernière proposition est démentie tant par les données anthropologiques que les données astronomiques, géologiques et paléo-climatologiques. Mais à tort, l’image finit par s’incruster et avec force dans la conscience des gens : si le climat change, c’est de notre faute ; donc si nous n’existions pas, le climat ne changerait pas.

À propos de la dimension morale du problème. Comme le souligne l’auteur, le professeur Bob Carter, la question : « que devons-nous faire? » n’est pas une question scientifique mais une question pratique. Donc la réponse à cette question ne dépendra que de nous. Bien sûr, si la science du climat était bien faite, si elle était normale (au sens de Thomas Kunh par exemple) elle pourrait nous éclairer, nourrir notre réflexion pour y répondre. Mais cela ne semble pas être le cas actuellement.

9.  Curieux | 23/06/2008 @ 6:23 Répondre à ce commentaire

Je ne savais pas que l’effet de serre était une théorie, mais plutôt un phénomène physique avéré

en théorie…

10.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 6:42 Répondre à ce commentaire

Mes chers amis,

l’effet de serre a été observé, mesuré et confirmé par mesures satellites (référence dispo sur simple demande). Le mercantilisme qu’il y a derrière est foireux, lui par contre.

SVP, ne confondez pas science et politique (ou rhétorique).

11.  Murps | 23/06/2008 @ 7:05 Répondre à ce commentaire

Excellent article, mais qui est paru en anglais depuis un moment… Et a du attendre ce site pour être traduit !

#10

SVP, ne confondez pas science et politique (ou rhétorique).

L’hôpital se moque de la charité à ce que je vois…

La nouvelle religion de certains, c’est l’écologisme politique forcené.
Voir des phénomènes là ou il n’y en a pas, les analyser en utilisant tous les codes habituels de la science et les interpréter à la lumière glauque d’une morale qui se dit humaniste mais qui est profondément sectaire.

Certains écolos ne me font plus rire du tout…
Leurs idées deviennent dangereuses pour les libertés individuelles et même ce qui est paradoxal, nuisibles pour la santé publique et le cadre de vie de tous.

Cordialement.
Murps

12.  Baptiste | 23/06/2008 @ 10:41 Répondre à ce commentaire

Alors là je me questionne: Quand la gars dit que la théorie de l’effet de serre a échoué, il doit bien faire référence à quelque chose. Et quand Murps dit que les écolos ont des idées « nuisibles pour la santé publique et le cadre de vie de tous » à qui fait-il allusion?

aidez moi s’il vous plait.

13.  gorsky | 23/06/2008 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

Je crois que Murps fait référence à ce néo-totalitarisme cool qui s’impose peu à peu.

14.  Curieux | 23/06/2008 @ 11:22 Répondre à ce commentaire

que la théorie de l’effet de serre a échoué

Très simple, une hypothèse baptisé théorie, dit que c’est l’effet de serre dû à l’atmosphère qui pilote le climat sur Terre via le CO2.
Comme l’homme à récemment émis certaine quantité, petite certes, mais appréciable (on est pas à même de les quantifier précisément) certains en déduisent que c’est l’homme qui est à l’origine du réchauffement actuel.
Réchauffement décrit par ces « certains » comme catastrophique.

Pourquoi cette hypothèse baptisé théorie a échoué.
Pour deux constatations, premièrement la concentration de CO2 s’élève régulièrement depuis le début du siècle, nous sommes passé de 240 ppm à 387 ppm. Deuxièmement, depuis 11 ans les T° n’ont pas augmentés alors que le CO2 dans ce même laps de temps est passé de à . Ce point est renforcé par l’aspect des courbes des T° comparé à celles du CO2, elles ne sont pas corrélé.

les écolos ont des idées “nuisibles pour la santé publique et le cadre de vie de tous” à qui fait-il allusion?

Par exemple les écolos ont (et certains continues) promu les biocarburants, ce qui à eu deux impacts majeurs, le renchérissement des aliments et à déjà provoquer des morts, et une diminution des jachères qui sont d’excellentes réserves de biodiversité.

15.  Curieux | 23/06/2008 @ 15:43 Répondre à ce commentaire

Ça y est, Hansen le fait , demander la mise en prison pour rien moins que crime contre l’humanité les dirigeant des compagnies pétrolières !

Avec ou sans torture ? That is the next question.
Bon cela dit c’est devant le Congrés américain, ce qui laisse présager de bons moments voir même le « tipping point » du « non human GW runaway ».

16.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

curieux : hypothèse et théorie sont deux concepts bien distincts, que vous ne devriez pas mélanger. Et en quelle langue doit-on vous dire qu’on ne peut PAS tirer des tendances sur à peine 10 ans. Depuis 1850, la température a augmenté d’environ 0.7 deg. Vous n’êtes pas d’accord avec cela ?

Murps : tout le monde a bien compris votre « stratégie » consistant 1- à imposer l’idée que le RC global est une sort de religion (ce qu’il n’est pas, c’est juste une observation expérimentale) et 2- utiliser toutes les attaques et reproches que l’on peut habituellement faire à des tels mouvements.

17.  Curieux | 23/06/2008 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

hypothèse et théorie sont deux concepts bien distincts

Et toi y en as pas de neurone ?
Quoi moi dire là : une hypothèse baptisé théorie.
une sorte de synecdoque, si vous voulez.

18.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

Eh bien pour quelqu’un qui se dit maîtriser les figures de style, vous faites pas mal de fautes de grammaire/orthographe. Mais vous confirmez au passage que vous êtes surtout capable de figures de style vides.

Pourquoi voulez-vous faire croire que la théorie de l’effet de serre ne serait qu’une hypothèse ? Alors qu’elle est basée elle-même sur plusieurs hypothèses sous-jacentes… Vous avez oublié les observations, aussi ? Oblitérées de votre esprit ?

19.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

Comme l’homme à récemment émis certaine quantité, petite certes, mais appréciable

Si vous lisiez le site sur lequel vous postez, vous sauriez que cette « petite quantité » est d’environ 315 gigatonnes de CO2 – rien du tout quoi :0)

20.  Guillaume | 23/06/2008 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

Si vous lisiez le site sur lequel vous postez, vous sauriez que cette “petite quantité” est d’environ 315 gigatonnes de CO2 – rien du tout quoi :0)

315 GT sur combien? Parce que si tes 315 GT représente moins de 5% du total alors oui c’est une petite quantité.

21.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

A l’heure actuelle, la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère est de 750 GT environ. D’après les estimations les plus récentes, il y a de 4 à 6 GT de CO2 d’origine anthropique qui s’y accumulent chaque année.

22.  Abitbol | 23/06/2008 @ 19:53 Répondre à ce commentaire

Ah la science à « l’estime »… que c’est chou !

23.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

une référence ?
Thomas R. Karl and Kevin E. Trenberth, Modern Global Climate Change Science, 5 December 2003: Vol. 302. no. 5651, p. 1719

Mais aussi, les liens que ce propre site (que vous n’avez donc jamais parcouru) donnent sur le sujet.

24.  Araucan | 23/06/2008 @ 22:14 Répondre à ce commentaire

@16
Si la thèse du réchauffement climatique n’est pas au départ une religion, elle en a pris beaucoup des caractéristiques au moins dans les débats politiques ou sur Internet (en particulier des religions chrétiennes) : millénarisme, prophètes éclairés, faute originelle et péchés, boucs émissaires, culpabilisation systématique,puritanisme et morale associés, explication universelle (y compris guerres et changement climatique)…. il n’y manque que le doigt de Dieu, effectivement…
Toute cette rhétorique est pesante et ne permet pas un débat éclairé sur les causes et les conséquences, encore moins sur ce qu’il y a à faire ou non.
Et force et de constater que les causes des variations de température des 1000 dernières années ne sont pas élucidées : c’est tout de même génant de voir un tel système idéologique se mettre en place et couter aussi cher, sans que l’on soit sur d’y être pour quelque chose.

Et quand bien même la température augmenterait, le véritable problème viendrait non des températures elle-même mais des pluviométries, et là, les modèles sont dans le moir.

25.  Araucan | 23/06/2008 @ 22:15 Répondre à ce commentaire

pardon, dans le noir !

26.  Abitbol | 23/06/2008 @ 22:24 Répondre à ce commentaire

@25 un noir moiré…

27.  Araucan | 23/06/2008 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

@26 j’ai failli dire dans le pot au noir (mais là il y pleut) 😆

28.  laurent | 23/06/2008 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

Bon… ben on va continuer à répéter les mêmes réponses…. 😉

l’effet de serre a été observé, mesuré et confirmé par mesures satellites (référence dispo sur simple demande)

Vas-y…. fait péter les références….
Non, aucun article ne confirme que l’effet de serre suivant le GIEC (donc pas suivant cocaaladioxine…) existe, vu qu’aucun article n’en donne une mesure fiable.

Si vous lisiez le site sur lequel vous postez, vous sauriez que cette “petite quantité” est d’environ 315 gigatonnes de CO2 – rien du tout quoi

Effectivement très petite comparée au 35.000 Gt de CO2 contenues dans le système Océan/atmosphère (et encore plus ridicule si on rajoute les autres milieux intervenant dans les flux d’échanges de CO2)
Personne ne prétendra, pas même toi cocaa, que le CO2 anthropique reste dans l’atmosphère il faut donc prendre en compte la totalité des milieux concernés…. autrement on induit les lecteurs en erreur.

29.  Sirius | 24/06/2008 @ 2:10 Répondre à ce commentaire

@9_Curieux

L’effet de serre est un fait. C’est sa théorie qui ne marche pas. Telle la radiation du corps noir, avant 1900. Et aussi l’effet photo électrique, avant 1905.

30.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 6:58 Répondre à ce commentaire

On se répète en effet : vous confondez effet de serre et théorie anthropique du réchauffement. L’effet de serre est défini dans toute la communaté scientifique comme l’absorption-réémission d’IR telluriques par des gaz atmosphériques, retenant une partie des IR réémis.

PS : l’effet de serre est une théorie bien plus vieille que le GIEC.

Sirius : en quoi cette théorie n’est-elle pas correcte ? Qu’est-ce que la mécanique quantique à comme rapport ave cela ?

31.  Curieux | 24/06/2008 @ 13:04 Répondre à ce commentaire

@ 29 d’où mon post 9 😉

32.  laurent | 24/06/2008 @ 20:09 Répondre à ce commentaire

@cocaa

Je ne confond rien… relis les rapports du GIEC.
Et contrairement à ce que tu crois « l’effet de serre » possède plein de définitions différentes. C’est sans doute le nom malheureux qui ne correspond en rien à un phénomène physique atmosphérique qui créée toutes les incompréhensions.

33.  gorsky | 24/06/2008 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

@ coca ; Tout est théorie en science, voulez-vous que je vous cite K.R.Popper ???

34.  Murps | 24/06/2008 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

Depuis 1850, la température a augmenté d’environ 0.7 deg. Vous n’êtes pas d’accord avec cela ?

Non.
Ce 0.7 C ne me convient pas.

Murps : tout le monde a bien compris votre “stratégie” consistant 1- à imposer l’idée que le RC global est une sort de religion (ce qu’il n’est pas, c’est juste une observation expérimentale) et 2- utiliser toutes les attaques et reproches que l’on peut habituellement faire à des tels mouvements.

Non.
Ce n’est pas une « stratégie ». C’est malheureusement bien ce qui se passe.
Le temps me donnera raison.
Et ne vous imaginez surtout pas que je bouffe un curé ou un politique tous les matins à mon petit déjeuner.
Je les respecte tous, même les plus marginaux, tant qu’ils sont légaux.

Mais je suis scandalisé par l’utilisation qui est faite de la science et des techniques par les gens qui ne l’aime pas.

On a répondu à ma place pour le danger que représentent à mon sens, certains écologistes pour la santé et la démocratie. Je souscris à ce qui a été dit à ce sujet.

Cordialement.
Murps

35.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 8:33 Répondre à ce commentaire

Cher Gorsky, même Popper faisait une différence entre théorie et fait.

Murps : quand je lis « 0.7 deg ne me convient pas » je comprends pourquoi personne ne prend les sceptiques au sérieux… Je suis d’accord avec vous sur la récupération honteuse de certains médias ou de certains milieux financiers du l’effet de « mode verte » actuel, mais cela vaut pour bien d’autres choses que le réchauffement climatique.

De nouveau, svp, ne confondez pas la science et la politique. Il y a d’un côté un effet de serre proposé il y a plus de 100 ans déjà et vérifié expérimentalement, d’un autre côté la récupération alarmiste des conséquences potentielles d’un réchauffement climatique.

36.  Ben | 25/06/2008 @ 17:17 Répondre à ce commentaire

#35 : Le problème, c’est que les « bons scientifiques » et les « méchants alarmistes » sont les mêmes. Plus précisément : le premier ensemble est à peu près strictement inclus dans le second.

37.  Abitbol | 25/06/2008 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

0.7 deg ne me convient pas non plus.

Mais on l’a dit et redit et re-redit, ce chiffre n’est pas sérieux et il est pris comme tel par les sceptiques.
Qui mesurait la température en Arctique, en Antarctique sur 90% de l’Afrique, dans plus de la moitié de l’Amérique Latine, dans les 3/4 de l’Asie et sur la surface de tous les océans et toutes les mers, il y a un siècle ?
Si quelqu’un a une réponse sérieuse à cette question ?

38.  Marot | 25/06/2008 @ 19:11 Répondre à ce commentaire

Ca y est, vous refaites le coup de

vérifié expérimentalement

toujours RIEN à l’horizon.

39.  Sirius | 25/06/2008 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

@30_cocaaladioxine

Sirius : en quoi cette théorie n’est-elle pas correcte ? Qu’est-ce que la mécanique quantique à comme rapport ave cela ?

Bonjour,

Dès qu’il s’agit d’atomes ou de molécules qui absorbent et ré émettent des rayonnements électromagnétiques, la mécanique quantique (MQ) est incontournable si l’on désire avoir une compréhension profonde et détaillée des processus qui interviennent dans le phénomène. Notamment la MQ semble essentielle pour comprendre cette thèse : l’effet de serre sur Terre ne croit pas linéairement ni même exponentiellement, en fonction du taux de CO2 atmosphérique ; au contraire, il croit logarithmiquement. Cela signifie que davantage de CO2 dans l’atmosphère ne signifie pas proportionnellement autant d’effet de serre. (Plus précisément, une population de nx2 molécules de CO2 n’absorbe ou ne ré émet pas nx2 plus de rayonnement IR qu’une population de n molécule de CO2.) Cette question je pense a déjà été abordée sur ce site.

Je ne suis pas plus savant que vous. Je cherche aussi à comprendre.

Voici dans un premier temps ces documents, qui m’ont mis la puce à l’oreille :

http://carbon-sense.com/2008/05/23/hertzberg/
http://www.junkscience.com/jan.....080124.pdf

Au plaisir

40.  cocaaladioxine | 26/06/2008 @ 6:51 Répondre à ce commentaire

Cher ami,

la dépendance logarithmique de l’intensité absorbée des IR est connue depuis… au moins 150 ans. Même Arrhénius utilisait déjà une telle loi dans ses calculs (sorte de formule de Beer-Lambert). Et, bien entendu, tous les chercheurs qui travaillent sur le sujet le savent aussi. Même Wikipédia le sait! ;0)

Pour vos liens : oui, H2O est un gaz à effet de serre important. L’idée de base de la théorie anthropique du RC est qu’une augmentation faible de T liée au CO2 engendre une évaporation plus importante de l’eau, donc plus d’H20 en phase vapeur et donc plus d’effet de serre. C’est la boucle de rétroaction principale de l’idée.

Au passage : ce lien autocatalytique entre température, taux d’humidité de l’atmosphère et effet de serre a été vérifié par mesures satellites il y a de cela déjà 20 ans…

41.  Curieux | 26/06/2008 @ 7:36 Répondre à ce commentaire

Coco tu tient du perroquet, tu nous repost t’est post en boucle ? les réponses sont dans les fils de ce blog.

42.  cocaaladioxine | 26/06/2008 @ 11:59 Répondre à ce commentaire

je réponds simplement à notre ami Sirius et ne pars pas comme d’autres dans un monologue.

43.  Abitbol | 26/06/2008 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

+ 0.2 degré en un siècle en Antarctique d’après cet article : la belle affaire !!

Un extrait pour se faire plaisir :

Les auteurs ont comparé les récentes reconstructions de l’ensemble des températures de l’Antarctique à partir des données de carottes de glace et des stations météorologiques au sol, aux simulations des modèles informatiques utilisés par les scientifiques du 20e siècle pour simuler le climat mondial. Alors que les températures observées en Antarctique ont augmenté de environ 0,2 degrés Celsius au cours du dernier siècle, les modèles de simulation climatique augmente la température dans l’Antarctique au cours de la même période de 0,75 degrés C.

Title: « Twentieth century Antarctic air temperature and snowfall simulations by IPCC climate models »
Authors: Andrew Monaghan, David Bromwich, and David Schneider
Publication: Geophysical Research Letters, April 5, 2008

http://www.ucar.edu/news/relea.....rctica.jsp

44.  Sirius | 26/06/2008 @ 23:12 Répondre à ce commentaire

@40_cocaaladioxine

[…] la dépendance logarithmique de l’intensité absorbée des IR est connue depuis… au moins 150 ans. Même Arrhénius utilisait déjà une telle loi dans ses calculs (sorte de formule de Beer-Lambert).

Intéressant. 150 ans avant notre présent, c’est loin derrière nous mais néanmoins je vais vérifier. Merci.

45.  laurent | 27/06/2008 @ 0:30 Répondre à ce commentaire

@cocaa… qui continue à pratiquer son sport favori… l’affirmation gratuite… (et qui apparemment croie encore que cela peut convaincre… 😉 )

Au passage : ce lien autocatalytique entre température, taux d’humidité de l’atmosphère et effet de serre a été vérifié par mesures satellites il y a de cela déjà 20 ans…

Non, c’est faux.

Envoie nous ta rafale de références habituelle qui soit n’ont rien à voir, soit prouvent exactement le contraire, comme d’habitude, qu’on rigole encore un coup… 😉

46.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

Concernant la loi de Beer-Lambert, Sirius, vous pouvez aller voir wikipedia par exemple.

laurent : quand vous dites « non, c’est faux » à propos d’un papier pour lequel je vous ai déjà donné la référence, c’est vous le roi des affirmations gratuites. Pour vous, et pour le plaisir, revoici la référence en question :

Observational determination of the greenhouse effect
A. Raval & V. Ramanathan
Nature 342, 758 – 761 (14 December 1989

avec l’abstract, en cadeau

Satellite measurements are used to quantify the atmospheric greenhouse effect, defined here as the infrared radiation energy trapped by atmospheric gases and clouds. The greenhouse effect is found to increase significantly with sea surface temperature. The rate of increase gives compelling evidence for the positive feedback between surface temperature, water vapour and the green-house effect; the magnitude of the feedback is consistent with that predicted by climate models. This study demonstrates an effective method for directly monitoring, from space, future changes in the greenhouse effect

remarquez par exemple la parallélisme entre mon « affirmation gratuite »

ce lien autocatalytique entre température, taux d’humidité de l’atmosphère et effet de serre a été vérifié par mesures satellites

et

The rate of increase gives compelling evidence for the positive feedback between surface temperature, water vapour and the green-house effect

47.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 16:23 Répondre à ce commentaire

Tiens, pas de commentaires sur mes « références n’ayant rien à voir avec mes affirmations » ? Peut-être faut-il que je traduise « compelling evidence » ?

48.  Marot | 27/06/2008 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

Oh si, mais c’esr lassant.

49.  cocaaladioxine | 27/06/2008 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

je suis bien d’accord… A chaque fois on me ressort « il n’y a pas d’article montrant blabla » et je ressors cette référence, puis plus rien. Une semaine plus tard, c’est reparti « il n’y a aucune mesure directe de l’effet de serre blablabla ». Et je le reposte, et silence radio à nouveau.

Lassant, en effet…

50.  Marot | 27/06/2008 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

Vous n’avez rien compris, encore une fois.

C’est cela qui est lassant.

Ce N’est PAS une mesure de votre « effet de serre ».

C’est l’annonce incontestable qu’on peut mesurer la température de surface des océans.

Le este est affaire d’hypothèse fausse.

La température de surface des océans baisse depuis quelques années.

Qu’en concluez-vous ?

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