Les phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents en Amérique du Nord

[Contrairement à ce que laisse entendre le titre, il s'agit ici de réalité virtuelle]

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Les phénomènes climatiques extrêmes tels que les inondations, les sécheresses et les tempêtes importantes sont susceptibles de ravager l’Amérique du Nord plus fréquemment, alors que les émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique augmentent, d’après une étude du gouvernement des Etats-Unis.

Les phénomènes climatiques extrêmes « pourraient sérieusement affecter » la santé humaine, la production agricole, et la disponibilité et la qualité de l’eau à l’avenir, d’après un rapport, publié par le Programme Scientifique du Changement Climatique jeudi.

Pour le Midwest des Etats-Unis, qui a été confronté aux pires inondations qu'il ait connu depuis quinze ans, qui ont submergé de vastes régions de terres agricoles fertiles et déplacé des milliers d’habitants, le rapport indique que « les averses violentes sont très susceptibles d’augmenter encore davantage en fréquence et en intensité à l'avenir ».

L’atmosphère absorbe de la vapeur d’eau alors que les températures augmentent, ce qui fait croître la probabilité pour que des tempêtes de pluie et des inondations aient lieu. Le rapport indique que les précipitations totales sur les Etats-Unis continentaux avaient augmenté de 7% au cours du siècle dernier.

Mené par l’Administration Nationale Océanographique et Atmosphérique (NOAA), le rapport est la plus grande évaluation réalisée par le gouvernement sur la façon dont le réchauffement climatique pourra faire changer le climat dans les décennies à venir.

Les ramifications économiques et physiques des phénomènes climatiques extrêmes prévus dans le rapport peuvent déjà être compris par les inondations du Midwest, d’après Richard Moss, vice-président pour le changement climatique au WWF.

Richard Moss a déclaré : « Plus longtemps nous délaierons la réduction des émissions, plus élevée sera la facture à payer pour l’impact du changement climatique ».

Le rapport indique que les températures plus élevées liées au changement climatique feraient également croître la probabilité de sécheresses graves dans le sud-ouest des Etats-Unis, aux Caraïbes et dans certaines régions du Mexique.

Les canicules seront plus susceptibles d’avoir lieu « sur la plupart des zones de terres, et plus prononcées sur les deux tiers du nord-ouest de l’Amérique du Nord » indique le rapport.

Un autre rapport du gouvernement publié vendredi et dirigé par l’Agence de Protection de l’Environnement indique que certains effets du changement climatique pourront être modérés par des méthodes comprenant la restauration de la végétation le long des cours d’eau, et la reconstruction des écosystèmes.

La politique de lutte contre le changement climatique du Président GW. Bush a évolué du scepticisme à un appel en avril pour faire cesser la croissance des émissions d’ici 2025.

Source

1.  Sirius | 24/06/2008 @ 2:56 Répondre à ce commentaire

Rien de nouveau sous le Soleil. Cela sent le millénarisme à plein nez. De l’autre bord, c’est bon pour obtenir des subventions. Point.

2.  joletaxi | 24/06/2008 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Effectivement, les grandes plaines du Missisipi n’ont jamais été inondées de mémoire d’homme.Et le « dust blow » des années 30 a été une surperproduction hollywoodienne.
Danse ce temps là,Monsieur, tout était toujours « normal » c’est bien connu…

3.  Fabge | 24/06/2008 @ 13:42 Répondre à ce commentaire

@2

Ne pas exagérer : le rapport parle de « pires inondations depuis quinze ans » ce qui montre les capacités du rapporteur à s’inscrire dans les échelles classiques de la climatologie.
Bon, quinze ans, c’est déjà la préhistoire… pauvres sexagénaires qui vont bientôt représenter une bonne partie de l’humanité

4.  miniTAX | 24/06/2008 @ 13:54 Répondre à ce commentaire

C’est bien connu, les « pires inondations depuis 15 ans » font partie des signes du RC d’origine humaine.
Par contre, l’hiver 2007-08 exceptionnellement froid dans la même région avec des chutes de neige record, c’est juste de la météo.

5.  Marot | 24/06/2008 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

Je rapproche ces calamités à venir dues à 0,7°C d’augmentation en 150 ans (ce qui ne s’était jamais vu), de l’augmentation de 10° C en un an établie par des gens sérieux car venant de l’IPSL.

Qu’est-ce que nos lointains ancêtres ont vécu ? le déluge peut-être ?

Combien d’espèces ont disparu ? et les coraux, et les ours blancs, etc.

Je ne parle pas des mammouths puisqu’on en a retrouvé dans la glace. Ca ne concorderait quand même pas.

Est-ce que les modèles tournent pour que nous sachions quelles ont été les conséquences de ce phénomène météo ?

Je dis bien météo car on me serine qu’en un an il ne se passe rien pour le climat.

6.  Marot | 24/06/2008 @ 16:02 Répondre à ce commentaire

Pour Frédéric :

Plus longtemps nous délaierons la réduction des émissions

Suggestion :
remplacez « délaierons » par « retarderons » (delay=retard)

7.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

Et que pensez-vous de l’augmentation des précipitations ? Ca n’a pas été observé qu’aux US.

8.  Marot | 24/06/2008 @ 17:50 Répondre à ce commentaire

Et que pensez-vous de l’augmentation des précipitations ? Ca n’a pas été observé qu’aux US.

Rien du tout, tout comme pour la baisse des températures aux US, et ça n’a pas été observé que chez eux.

9.  scaletrans | 24/06/2008 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

Des inondations comparables ont effectivement eu lieu il y a une quinzaine d’années dans le Middle West. Les dégâts avaient été considérables. En consultant mes magazines aéronautiques US, je pourrais retrouver la date exacte: le toit du musée de Kermit Weeks s’était effondré sur plusieurs appareil uniques.

10.  miniTAX | 24/06/2008 @ 20:10 Répondre à ce commentaire

@8, oui donc d’après la carte, on apprend que les inondations coïncident avec des températures plus froides que la normale.
Nous voilà bien 😉 Enfin, « nous », c’est les réchauffistes.

11.  jnoel70 | 24/06/2008 @ 20:32 Répondre à ce commentaire

je suis extremement inquiet pour les prochaines années. En effet le refroidissement climatique qui est en marche va provoquer ce genre de phenomène de plus en plus souvent, la preuve des anomalies froides sur les usa. Les hivers vont etre tres froids bloquant les pays peu habitué comme l’europe de l’ouest dans les prochaines années

Il faudrait peut etre songer a construire des voitures fonctionnant a la vapeur d’eau, veritable gaz a effet de serre celui la afin de rechauffer la planete, quoique… nous pauvres minuscules humains, meme avec 10 milliards de voiture a la vapeur d’eau ce ne serait meme pas sur qu’on est une influence face a des forces tels le soleil, les cycles des oceans, etc…

12.  Murps | 24/06/2008 @ 21:34 Répondre à ce commentaire

Une ineptie supplémentaire !

13.  vincent | 24/06/2008 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

A ce jour, la plus grosse inondation du mississipi enregistrée est celle de 1927 (source wikipedia et FEMA). Sans doute le CO2, déjà, à cette époque 😉

14.  Sirius | 25/06/2008 @ 1:32 Répondre à ce commentaire

Suite @ 13

Chut! On a effacé l’histoire. Tout baignait dans l’huile avant…

15.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 7:46 Répondre à ce commentaire

Je crois que ce qu’il faut surtout analyser, c’est la fréquence des inondations – ça me semble être un paramètre plus pertinent. Quelqu’un aurait des informations là-dessus ?

Sinon, Marot, votre carte est très jolie en effet. Mais je trouve qu’il n’y a pas de raison de comparer une tendance s’étalant sur plusieurs dizaines d’années à une moyenne « ponctuelle » faite sur 2 mois. L’effet de serre n’est pas censé induire que chaque mois de chaque année est plus chaud que la moyenne, mais une agmentation des températures sur des données climatologiquement pertinentes (d’au moins 10 ans, donc)

A part cela, vous allez bien ? Moi j’ai enfin dormi convenablement.

16.  DM | 25/06/2008 @ 7:52 Répondre à ce commentaire

#11
Ne joue pas à prévoir l’avenir, tu tomberais dans le même piège que les alarmistes !
Et pour la vapeur d’eau, avec le cycle de l’eau qui est rapide on ne peut pas influencer grand chose.

17.  Fabge | 25/06/2008 @ 8:52 Répondre à ce commentaire

Petit complément géographique et BDistique

Les alternances de périodes de crues importantes et d’étiage sévère sont tout à fait typiques du régime hydrologique du Mississipi et lui a permis de façonner son lit majeur. C’est un cas d’étude classique en géographie.
Plus ludiquement : pour avoir une bonne visualisation de ce phénomène, on se réfèrera à l’ouvrage incontournable des estimés Morris et Goscinny : « En remontant le Mississipi » (Aventures de Lucky Luke) où les scénaristes se sont donnés la peine de se documenter.

18.  scaletrans | 25/06/2008 @ 9:00 Répondre à ce commentaire

@17

« Le Missisipi, trop épais pour naviguer, trop liquide pour cultiver »

Café Boss ?

19.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

Ah, voilà:

entre 1948 et 2006, la fréquence des précipitations classées comme extrèmes a augmenté de 25% aux Etats-Unis.

Le nombre de crues importantes est aussi en augmentation constante, mais là les causes sont multiples (urbanisation, etc.). Un papier publié en 2000 montre par contre que ce n’est en tout cas pas relié à ENSO, ou aux PODs

20.  Curieux | 25/06/2008 @ 9:34 Répondre à ce commentaire

# sources ?

21.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

certes : accessible à tous ou accessible à ceux disposant d’un abonnement aux revues concernées :
Statistical models for flood frequency estimation of the Mississippi and Yazoo Rivers
NISSAN E. (1) ;
International symposium on flood frequency and risk analyses 1986

ou, plus récent donc,

CLIMATE VARIABILITY AND FLOOD FREQUENCY ESTIMATION FOR THE UPPER MISSISSIPPI AND LOWER MISSOURI RIVERS1
J. Rolf Olsen, Jery R. Stedinger, Nicholas C. Matalas, Eugene Z. Stakhiv2
Journal of the American Water Resources Association
Volume 35 Issue 6 Page 1509-1523, December 1999

c’est celui qui parle du lien avec ENSO

22.  Marot | 25/06/2008 @ 10:42 Répondre à ce commentaire

Bon, la cause est ainsi entendue.

la fréquence des précipitations classées comme extrèmes a augmenté de 25% aux Etats-Unis.

et pour cela deux références qui ne parlent que du Mississipi et de plus la première est une « estimation par modèles statistiques » et la seconde est une « estimation ».

Plus personne ne sait faire des observations de terrain ?

Très, très insuffisant.

À croire qu’il reste des nostalgiques du « dust bowl » de sinistre mémoire.

23.  Curieux | 25/06/2008 @ 10:54 Répondre à ce commentaire

@ coco notre toujours patatoïde intellectuel, ton premier lien, le « thedailygreen » conserve le soigneusement, c’est très utile au cabinet après avoir fait.

L’autre et intéressant mais comme d’hab, tu l’as pas lu :

ABSTRACT: This paper considers the distribution of flood flows in the Upper Mississippi, Lower Missouri, and Illinois Rivers and their relationship to climatic indices. Global climate patterns including El Niño/Southern Oscillation, the Pacific Decadal Oscillation, and the North Atlantic Oscillation explained very little of the variations in flow peaks

Fun, non ?

24.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

Ah mon cher curieux, je vous l’avais dit : l’augmentation des crues est probablement due à de multiples facteurs. L’article étudie la distribution des flux des crues dans le mississipi. Ceux-ci changent principalement à cause de l’urbanisation et de l’interconnection qu’elle engendre entre différents méandres.

D’autres études analysent la fréquence ou le niveau (en m) des crues, pour en arriver à la conclusion que la fréquence, elle, est directement corrélée aux variations de climat dans la région, mais pas la hauteur.

Je vais vous retrouver tout cela, pendant que vous restez bêtement assis sur votre chaise à attendre qu’on vous donne quelque chose.

25.  Curieux | 25/06/2008 @ 15:14 Répondre à ce commentaire

A notre vieux vinyle continu en boucle, relisez votre post 19.

26.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Curieux : vos interventions sont de plus en plus inutiles, qu’est-ce qui vous arrive ? Vous ne participez pas au débat, mais passez votre temps à faire du copier-coller des arguments des autres et à essayer de tourner les autres en ridicule.

En absence d’arguments, il ne reste que la rhétorique.

27.  Curieux | 25/06/2008 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

#26 5 lignes de blabla, tout comme les vieux vinyles rayés, inutiles

28.  cocaaladioxine | 26/06/2008 @ 6:17 Répondre à ce commentaire

C’est bien ce que je disais…

29.  Curieux | 26/06/2008 @ 6:57 Répondre à ce commentaire

Toujours inutiles.

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