Nous, scientifiques et chercheurs en climatologie et en sciences associées, économistes, décideurs et dirigeants d'entreprises, réunis à Times Square, New York, participant à la Conférence internationale 2008 sur le changement climatique,
Concluant que les questions scientifiques ne doivent être évaluées que par la méthode scientifique ;
Affirmant que le climat global a toujours changé et changera toujours, indépendamment des actions de l'homme, et que le dioxyde de carbone (CO2) n'est pas un polluant, mais plutôt une nécessité pour toute forme de vie ;
Reconnaissant que les causes et l'étendue des changements climatiques récemment observés font l'objet d'intenses débats au sein de la communauté des sciences du climat et que souvent les affirmations répétées d'un prétendu "consensus" des experts du climat sont fausses ;
Affirmant que les tentatives faites par les gouvernements d'imposer de coûteuses réglementations aux industries et aux citoyens pour encourager la réduction des émissions de CO2 vont ralentir le développement tout en n'ayant pas d'impact appréciable sur la trajectoire future du climat global. Ces politiques vont nettement réduire la prospérité future et ainsi réduire la capacité de la société à s'adapter aux inévitables changements climatiques, et vont par conséquent augmenter au lieu de diminuer la souffrance humaine ;
Notant que les températures plus douces sont généralement moins nuisibles à la vie sur Terre que froides :
Déclarons
Que les plans actuels de limiter les émissions anthropiques de CO2 sont une mauvaise et dangereuse affectation du capital intellectuel et des ressources qui devraient être consacrées à la résolution de réels et graves problèmes auxquels est confrontée l'humanité.
Qu'il n'existe aucune preuve convaincante que les émissions de CO2 de l'activité industrielle moderne a provoqué, provoque ou va provoquer un changement climatique catastrophique.
Que les tentatives des gouvernements d'infliger des taxes et des réglementations coûteuses à l'industrie et aux citoyens dans le but de réduire les émissions de CO2 vont inutilement restreindre la prospérité de l'Occident et les progrès des pays en développement sans affecter le climat.
Que l'adaptation au niveau requis est largement plus rentable que toute tentative d'atténuation [des émissions] et que la focalisation sur l'atténuation va détourner l'attention et les ressources des gouvernements des vrais problèmes de leurs peuples.
Que le changement climatique d'origine humaine n'est pas une crise mondiale.
Par conséquent, nous recommandons
Aux dirigeants du monde de rejeter les points de vues exprimés par le Groupement Intergouvernemental d'Etude du Climat (GIEC) de l'ONU ainsi que les présentations populaires mais erronées du sujet telles que "Une Vérité Qui Dérange".
D'abandonner immédiatement tous les impôts, réglementations et autres interventions destinées à réduire les émissions de CO2.
Approuvé à New York, 4 Mars 2008.
Texte original
Liste des signataires spécialistes des sciences du climat ou apparentées
Liste des signataires présents lors de la convention à New York
Liste des signataires non présents à la convention mais ayant un cursus leur permettant d'avoir une bonne compréhension du changement climatique sur les plans scientifique, technologique, économique et politique
Liste des signataires faisant partie du grand public.
180 réponses à “Déclaration de Manhattan sur le Changement Climatique”
#95
Je ne dirais pas que ce n’est pas du tout le cas.
L’argument est présenté par les créationnistes et j’ai déjà vu des documents qui mettent le doute.
Mais qu’il n’y ait pas du tout ou quasiment pas d’article opposant dans le monde entier est étonnant.
Et surtout qu’en était il il y a 30 ans ? avant que la thèse du réchauffement prédomine ?
Une étude faite par un des pires réchauffistes qui revient en arrière parce qu’il va vivre assez vieux pour voir ses anciens travaux démentis…
Indécrottable cacaa !
Etes-vous surs qu’on parle de la même personne ? Et si c’est le cas, pourquoi n’y voyez-vous pas une preuve que les scientifiques peuvent se remettre en question ?
Quand la réalité leur met leur gros nez dans le caca, sont bien obligés de se remettre en question… Manquerait plus que ça !
Mais bon, arrête de poser des questions, alors que tu ne veux rien savoir.
Toi et moi savons très bien que tu n’es pas ici pour discuter…
Un réchauffiste qui reste réchauffiste = sectaire, dogmatique
Un réchauffiste qui devient un sceptique = opportuniste
Un sceptique qui reste sceptique = un vrai scientifique
Un sceptique qui devient un réchauffiste = traitre, lavé du cerveau par les réchauffistes
..
@105 « Un réchauffiste qui devient un sceptique = opportuniste »
C’est bien connu, être sceptique climatique, ça rapporte budget de recherche, avancement dans sa carrière (surtout quand on débute ou quand on postule pour un labo du CEA), gloire médiatique, reconnaissance par le public, félicitations par Greenpeace et sûrement un jour un Nobel de la paix.
… d’après DM bien sûr 🙄
Il faut tout lire Minitax, je répond à Abitbol :
Opportunisme, changement de veste etc ..
Bah, miniTAX, travailler sur la mémoire de l’eau ça n’attire pas non plus les financements. Il doit bien y avoir une raison… Je sais, un complot mondial empêchant les sceptiques de l’eau de développer leurs idées révolutionnaires !
Sinon, Abitbol, je suis là pour discuter et controverser. Non pas pour défouler une frustration quelconque, ou pour m’auto-complimenter d’appartenir à une race supérieure qui voit clair dans l’ensemble de la science climatologique, là où tous les climatologues se trompent. Je ne suis pas ici pour retrouver quelques co-adhérents à une certaine (absence de) théorie alternative, ni pour me masquer les yeux devant les études et les preuves actuelles pour vénérer un blog trouvé par hasard sur le net et que j’encense comme les 5 articles d’Einstein de 1905.
Euh DM,
Le réchauffiste qui a pondu le récent article qui remettait en cause ses anciens travaux catastrophistes sur les événements climatiques extrêmes n’est pas devenu sceptique pour autant. Il reste dans l’église, rassure-toi. Il a juste refait ses calculs et mieux observé la réalité, parce que ses « prévisions » commençaient à devenir un peu gênantes pour lui…
De toute façon, les scientifiques alarmistes sont par définition des opportunistes puisqu’ils surfent sur la vague double de la peur qu’ils entretiennent et des crédits de plus en plus conséquents alloués à la climatologie.
Je ne me souviens plus lequel de nos amis forumeurs l’a dit (et je m’en excuse), mais il avait bien raison : les chercheurs du cancer et autres maladies qui tuent des millions de personnes à travers le monde sont obligés de mendier de quoi continuer leur travaux dans des conditions précaires, ils sont obligés d’en appeler à la générosité du public, d’organiser des émissions de télé à la con… Alors que l’argent pour les études sur le climat (et qui ne vont que dans un sens) coule à flots. Sans que le climat n’ait tué une personne de plus ces dernières années que depuis la nuit des temps.
Le Psy est de retour… et il a une boule de cristal dans laquelle il voit des choses.
Pôve gars, finalement, tu ferais presque pitié…
Bah, c’est qu’ils ne sont pas très doués ces chercheurs (en matière de recherche… de fonds, je m’entends).
Vu la liste de tout ce qui est causé par le RC, il aurait suffi pourtant de lier le cancer au changement climatique et voilà.
Non, quand on manque autant d’imagination, on ne mérite pas d’être financé.
DM, comme disait Dalida, paroles, paroles, paroles. Les réchauffiste ne sortent jamais de leur bouillie de mot.
La réalité est simple : augmentation des T° depuis 1850, sortie du petit âge glacière, d’environ 0,7° en 150 ans (GISS) mais plus probablement de 0,35 en corrigeant les biais lié aux stations de mesures. Une apogée en 1998 et une baisse douce depuis. Rien de bien particulier en somme par rapport à d’autres époques pas si lointaines.
L’augmentation des T° n’a JAMAIS été lié au CO2 et il suffit de regarder les fluctuations CO2/T° pour constater qu’aujourd’hui ça n’est toujours pas le cas.
Donc occupons nous de choses plus urgentes, Gaïa se porte bien, ça nous évitera de faire des conneries
La recherche contre le cancer est probablement, avec celle contre le sida, celle qui ammasse le plus d’argent en Europe (voir sur terre). Rien qu’en Belgique, par exemple, le télévie reçoit de la part de la population entre 5 et 10 millions d’euros par an. En plus des financements étatiques et des financements régionaux et des financements europées, etc. bien entendu.
Les quantités d’argent investies dans la recherche climatologique sont marginales par rapport à ce qui se fait dans le domaine des soins de santé. Renseignez-vous !
Quand je lis, il y a quelque mois, que l’Europe a accordé un crédit de 500 millions d’euros à la Chine pour la lutte contre le RC, je me dis que les sommes ne sont pas là, de 5 à 10 millions d’euros.
Sur ce site j’ai eu la preuve du manque totale d’objectivité des sceptiques.
L’argument pourrait être retourné contre les réchauffistes mais je pense que vous les battez.
#114
Comparer la Chine à la belgique en terme de dimension c’est fort !
#15 : En effet, 5 millions en Belgique ou 500 millions en Chine, c’est à peu près la même chose si on rapporte à la population. En revanche, si je comprends bien, ce n’est que dans le cas de la Chine qu’on a affaire à un crédit apporté par quelqu’un d’autre (chez les Belges, il s’agit de dons). Vous comparez donc ce qui n’est pas comparable.
#100. cocaaladioxine
Exemple : comment jugez vous l’ouvrage de M. Leroux et J. Comby : Global Warming – Myth or Reality: The Erring Ways of Climatology . Ne mérite t-il pas publication?.. alors qu’il est bien classé parmi les meilleures ventes.
#116
Tu as raison, nous n’avons pas à faire la comparaison.
#117
On parle de publication dans des revues peer reviewed, pas des bouquins de vulgarisation.
Ben : et encore, on ne parle pas des investissements privés de boîtes telles que Merck, Glaxo, Pfizer, etc.
concernant Abder, je pense que DM a raison. Si on devait coter la valeur scientifique au nombre de ventes, alors Stephen King serait le nouvel Einstein. Messieurs Leroux et Comby ne font qu’exploiter le « hype » des pseud-sceptiques, comme d’autres exploitent la mode actuelle pro-environnementale.
@120 ; Et vous, du haut de votre chaire, avez-vous publié quoique ce soit de pertinent afin de nous en faire bénéficier ???
@121, notre cher Coca a publié une étude qui montre, grâce à des « coefficients de corrélation » de son cru, que la vitesse du
réchauffement climatique actuel est « sans précédent ».
Mais il paraît que l’éditeur de la Gazette du Midi l’a rejetée. Les négociations avec Voici et Paris Match sont en cours.
#121
Réponse totalement HS.
Ralala, que le niveau de ce débat est élevé ! Un petit coup d’ironie, un soupçon d’ignorance, un zeste de méchanceté recouvert d’une bonne couche de désinformation.
Je parlais simplement de l’idée (saugrenue semble-t-il) de se fier, pour se tenir informé de la recherche scientifique, à des publications dans… des revues scientifiques (ça alors). Vous savez, celles où il y a des lecteurs et des correcteurs ?
Mon domaine de recherche n’est pas la climatologie, comme je l’ai déjà signalé, mais la thermodynamique et la chimico-physique.
@123 ; ce n’est pas une réponse mais une question que je pose, si tu confonds réponse et question……
Nous devrions éviter de trop nous focaliser sur ce qui est peer-reviewed ou sur ce qui ne l’est pas. C’est un indicateur, certes, mais rien de plus : arrêtez-moi si je me trompe, mais le bouquin de Leroux est sans doute beaucoup plus riche en contenu que le dernier papier bidon de Nature sur ce que donne la nouvelle projection de tel modèle, qui annonce que ceci et que cela.
Non ?
Les deux auteurs sont des universitaires, climatologues de carrière et non pas des journalistes vulgarisateurs, le nombre de vente d’un ouvrage sceptique à base scientifique, dans une atmosphère bourrée de réchauffisme alarmiste, n’est pas à comparer avec les best seller de n’importe quoi. Le fait qu’il y a essentiellement des travaux réchauffistes et alarmistes sur la scène ne donne pas forcément crédibilité. Même avec prix Nobel, certains restent également peu convaincants, car ils ne démontrent pas grand chose. On est toujours incapable de mesurer ce qu’on essaie d’utiliser comme pièce à conviction (RCA, GES). Même sans sans grandes ventes, les thèses sceptiques sont toujours là, ne serait ce que pour re poser les mêmes questions aux alarmistes.
#125
Tu n’as vraiment rien de plus interessant à proposer que de pinailler ?
#126
Nature ne fait que donner le résumé du contenu d’un papier.
Tu prends La Recherche ou Pour la science et tu vois les références, ces références sont intéressantes, car elles sont les sources validées ou non par les autres scientifiques de la discipline.
En fait je ne dis pas que tout cela n’a pas de valeur non plus.
Perso j’adhère au fait que la biodiversité est en danger même si je n’ai pas sous la main d’étude qui justifie le fait d’extrapoler la disparition de quelques espèces à toutes les espèces animales et végétales.
N’ayant pas lu ce livre, je ne pourrais pas me prononcer sur sa richesse ou non. Je peux juste me prononcer sur celle de M. Leroux, vu qu’il fait partie du top des ventes en France :0)
Abder et vous partagez un point commun, à savoir le recours systèmatique à une rhétorique déplacée. A « la richesse du livre de Leroux » vous opposez des « papiers bidons de Nature », à un « ouvrage sceptique à base scientifique », vous opposez une « atmosphère bourré(e) de réchauffisme alarmiste ». Vous devriez faire attention aux mots que vous utilisez.
En effet, cela vous enlève toute crédibilité en tant que sceptique… Puisque vous annoncez dans vos propos, dès les premiers mots, votre absence totale d’objectivité dans votre jugement. Oseriez-vous affirmer par exemple que vous avez comparé scientifiquement les thèses invoquées et avez, sur base d’arguments objectifs, rejeté l’une ou l’autre ?
Moi je l’ai fait. Il y a trop de preuves tendant à montrer qu’il existe un réchauffement pour les renier (nous pouvons en parler si vous le voulez). L’effet de serre semble être la seule explication possible compatible avec les lois de la physique (l’article de G et T étant, pour tout thermodynamicien normalement consituté, à rejeter). L’origine de cet effet de serre, elle par contre, me semble encore trop peu sûre que pour être attribuée principalement aux activités humaines. Même si celles-ci jouent un rôle, ce dernier n’est selon moi pas encore très clair…
Nous avons la preuve que les arguments sur le RC anthropique sont basés sur des données manipulées et des simulations sur ordinateur, autant dire rien.
Nous savons par ailleurs que les méthodes utilisées pour imposer médiatiquement et aux politiques on été rien moins que recevables. Qu’enfin, les témoignages de mauvaise foi sont nombreux parmi les « réchauffistes ». Bref, il appert que les communications qui ne sont pas consensuelles sur ce sujet ont peu de chance de recevoir un écho auprès du grand public. Pourtant, la communauté scientifique est beaucoup plus mesurée, sinon méfiante vis à vis des chantres auto proclamés de la culpabilité de l’humanité vis à vis de Gaïa.
Alors, les arguments du genre « vous n’êtes qu’un amateur et vous prétendez avoir raison contre des scientifiques? » and so on… me laissent de marbre.
Dès le début de la FARCE (comme dit l’ami Minitax), ce qui m’avait fait douter, vous allez trouver ça curieux, c’est la disproportion entre les forces, autrement dit, on était pas dans les mêmes ordres de grandeur. Ensuite, j’eus à traduire un document sicnetifique sur l’environnement spatial qui me confirma dans mes doutes.
Enfin, la démonstration imparable de la corrélation activité solaire/variations climatiques étant faite (notamment par Svensmark), il ne reste plus qu’à identifier les mécanismes (ce qui n’est pas simple). L’atmosphère et les océans, le cycle de l’eau, tous les phénomènes introduisant des rétroactions, des hystérésis ou des forçages sont loin d’être connus: on en découvre tous les jours. Quant à la part anthropique, elle ne sort pas du bruit de fond.
Scaletrans, on n’est pas en train de jouer à David et Goliath ici, mais on essaye de savoir quelle est l’évolution actuelle du climat.
Bien sûr que le climat est corrélé à l’activité solaire ! Tout le monde le sait… Et personne ne le renie même chez les « réchauffistes ». Et remarquez que vous sortez des « on a la preuve qu » et « c’est comme ça et c’est tout » sans aucune citation , aucune référence… C’est de l’argument d’autorité, point à la ligne…
#131 : Mon propos ne comporte pas la « rhétorique déplacée » que vous dites : c’est vous qui l’y mettez.
Si vous me reprochez de penser que la crosse de hockey est bidon, j’assume. Si vous me reprocher de penser que les modèles à 100 ans sont bidons, j’assume encore. Si vous me reprochez de penser que les projections de perte de biodiversité à cause du réchauffement sont bidons, j’assume aussi… Je continue ? Tous ces trucs bidons sont parues dans Nature, Science et autres « revues de références ». Qui continuent à pulluler et a polluer le débat.
Les sceptiques, eux, ne sont pas coupables de grand chose. Ce ne sont pas eux qui font diffuser leurs films remplis de contre-vérités : c’est Al Gore. Ce ne sont pas eux qui ont dit « The science is settled », mais les alarmistes. Ce ne sont pas eux qui ont de l’argent pour leurs recherches, mais les Jouzel, Le Treut et autres.
Alors les leçons de vertu…
Non, bien sûr, je ne connais rien à rien. Les questions de climat ne m’intéressent pas, et je n’ai jamais lu quoi que ce soit sur le sujet. D’ailleurs, je me demande ce que je fais là. (Je devrais lire les blogs écolos : eux, ils sont bien renseignés.)
(Au cas où cela vous échapperait : le paragraphe précédent fait de l’ironie.)
Cocaa
Je parle de la disproportion entre les activités humaines impliquant l’atmosphère et celles, sans commune mesure, générées par l’activité solaire…
ah, vous n’avez ps vu the great global warming swindle, vous… Et les mesures de T, au sol, en surface des mers, par satellite ? Le niveau des océans qui monte ? Pure manipulation que tout cea, j’imagine ?
scaletrans : disproportion ? 350 Gt de CO2 libérés par l’homme vs les 700 Gt naturellement présent dans l’atmopshère ? 50%, quantité négligeable…
Vous l’avez vu en France, vous, The Great Global Warming Swindle ? (Ah, si, c’est vrai : sur Planète, je crois. Combien d’audience, déjà ?) Le film d’Al Gore, lui, est diffusé dans les écoles. Et je ne vous étonnerai pas si je vous dis que je préfère de loin TGGWS (mais bien sûr, vous avez le droit de préférer l’autocélebration d’un ancien vice-président et de sa merveilleuse famille).
Les mesures de températures, etc. : pour moi, il n’y a pas manipulation, juste des erreurs méthodologiques, toutes orientées pour aller dans le sens du courant dominant. Et il est inutile d’user votre clavier à me répondre que ça ne s’est jamais vu en science : ça s’est au contraire vu très souvent, surtout au XXè siècle.
Le GIEC dit « On estime que les changements du rayonnement solaire
depuis 1750 on provoqué un forçage radiatif de +0,12 Wm –2 » (SPM du WG1, 4AR 2007).
Alors avec un forçage de 0,12W/m2 (!), explique moi d’où tu tiens « qu’on (le GIEC) sait que le climat est corrélé à l’activité solaire » ?
Encore une autre de tes affirmations gratuites sorties de ton chapeau, petit Coca ?
eh bien, vous répondez vous-même à la question… Une partie du forçage radiatif est en effet due à l’activité solaire.
Vous pouvez à ce propos entre autres lire l’article de Scafetta et Bruce sur la question. Leurs conclusions est que l’influence solaire peut expliquer entre 40 et 50% de l’augmentation de température au 20ème siècle, mais seulement 25% du réchauffement entre 1980 et 2000 (là où le réchauffement a été le plus fort, ceci dit).
Svensmark a proposé un mécanisme alternatif de participation du soleil via des effets électromagnétiques. Toutefois, cette hypothèse suppose un réchauffement de la stratosphère et les observations indiquent un refroidissement de celle-ci. Notez que c’est ce que prévoient les modèles se basant sur l’effet de serre.
Une « partie » en effet, 0.12 W/m2 (à comparer aux 2,6 W/m2 attribué au CO2). Mais vu comment t’es hyper fort pour sortir des corrélations-que-tout-le-monde-connaît de ton chapeau, ça te suffit pour conclure.
Au passage, voir notre Coca international citer (incorrectement, mais bon) Scafetta et Svensmark, des sceptiques notoires snobés par le consensus et le GIEC (feu Bert Bolin, premier Chairman du GIEC avait qualifié les conclusions de Svensmark de « extremely naive and irresponsible »), c’est d’un comique.
Ne change surtout pas petit Coca, t’es super rigolo… malgré toi.
Bon, je ne devrais pas, mais c’est promis c’est la dernière
Comparaison malhonnête… (et cela a déjà été répété 20 fois, mais le cocaa sournois essaie encore, en espérant que cette fois, cela passera…)
25% du CO2 atmosphérique est recyclé chaque année dans les échanges atmosphère/océans et atmosphère/biosphère.
Il faut donc comparer les 350 GT de CO2 d’origine anthropique à la totalité du CO2 contenu dans le système global atmosphère/océans/biosphère…. et rien que les océans, c’est 30.000 à 40.000 GT de CO2)
et moins de 1%…. c’est certes un pourcentage énorme…. 😉
Si un jours vous rencontrez cocaa en vrai et que vous lui tendiez la main….. pensez à recompter vos doigts après…. 😉
@100
Ce n’est pas peut être pas génial comme contre-exemple, certains d’entre vous le connaissent certainement déjà, mais c’est suffisant pour réfuter la précédente proposition :
Résumé en français de l’article (Le Figaro) :
http://www.lefigaro.fr/science…..-a-ans.php
Résumé en anglais du même article (Science Daily) :
http://www.sciencedaily.com/re…..142112.htm
Le site de la revue Science (voir 19 juin 2008) :
http://www.sciencemag.org/sciencexpress/recent.dtl
La revue Science procède par comité de lecture (« peer review »). Mais ce n’est pas Nature, bien sûr, dont le rédacteur en chef aurait déjà écrit que le AGW est désormais une théorie solidement établie (i.e. irréfutable…) Cela est une manière polie mais ô combien claire de signifier aux chercheurs qui auraient d’autres idées : « inutile de nous soumettre vos textes, ils seront tous refusés sans procès! »
@141
On risque de ne pas avoir ce genre d’honneur, vu comment il raisonne comme un manchot 😉
Bah, laisse tomber Sirius…. il y a des centaines de publications sur les thèses sceptiques et les « théories alternatives », à commencer par celles de Svensmark et celles de Nir Shaviv.
On trouve de nombreuses publications dans science, Journal of Applied Meteorology, Journal of Climate, Geophysical Research Letters, Journal of atmospheric and Solar Terrestrial Physics, Space Science Review, Journal of Geophysical Rersearch… ainsi que des dizaines d’autres…
Cocaa étale comme d’habitude de fausses affirmations, en pariant sur la technique « plus c’est gros, plus ça passe… «
@144_Laurent
Ce que vous dites me rassure. Mais il semble que les tenants du paradigme AGM (ou RCA en français) ne jurent que par la revue Nature. Comme si rien d’autre n’existait en termes de revue scientifique. Ce qui est faux bien sûr.
La diversité des idées raisonnées et susceptibles d’être confrontées à l’expérience ou l’observation, est une propriété inhérente (essentielle) à l’activité scientifique.
Cher Sirius, je crois que vous n’avez pas lu mon post ou alors que vous essayez d’extraire des phrases de leur contexte pour leur faire dire autre chose (en oubliant les « si, soit, etc…). Je vous rappelle ma conclusion :
Et c’est vrai qu’il existe des théories alternatives valables. Je rejoins d’ailleurs en cela laurent aussi. Et je ne jure pas que par Nature et par les « réchauffistes ». Donc, laurent, comme vous pourrez le vérifier vous-mêmes en relisant ce post, je n’ai jamais dit qu’il n’existe pas de publications qui vont à l’encontre du RC, mais que seuls sont publiés les articles ayant une certaine valeur scientifique. Ca c’est du beau straw man comme on les aime…
Je trouve d’ailleurs très représentatif le fait que, lorsque je cite des scientifiques considérés comme « alternatifs » dans des revues de tout type (et tout à fait à propos ceci dit miniTAX), vous parvenez encore à dire que c’est n’importe quoi ? A critiquer le fait que je cite des chercheurs que vous me reprochiez de ne pas citer il y a encore quelques jours ? C’est quoi votre problème ?
On est un peu HS là…
Nous étions en train de parler du fait que les auteurs de cette pétition (la troisième en un an sur le même sujet) mentent sans vergogne sur le nombre de scientifiques ayant signé celle-ci. Qui plus est, le nombre de personnes l’ayant signée – au total – est ridiculement faible.
@146
Les conclusions ne sont pas les mêmes! Ou bien certains travaux qui s’écartent du paradigme AGW sont publiés dans des revues de qualité, ou bien nul de cette sorte ne l’est.
Ce que vous écrivez donne toutefois à comprendre que c’est le premier terme de l’alternative qui est vraie. Si cela est exact, alors pas de problème.
Il faudrait cependant, je pense, revenir sur le raisonnement fait en 100 qui donne clairement à attendre que : (1) les réchauffistes sont partout ; (2) ils ont raison en ne laissant publier que les travaux de qualité.
Dans 100, j’utilisais l’ironie – mais c’est vrai que ce n’est pas toujours très clair par écrit.
Les « réchauffistes » ne sont pas partout évidemment et les théories qui vont à l’encontre des conclusions actuelles sont publiées si elles sont de qualité.
Au risque ,une fois n’est pas coutume, de paraître comme un parfait ignare,quelqu’un pourrait-il m’éclairer sur une question que je me pose:
existe-t-il des études, des théories, une documentation,une « élucubration » sur un possible effet de la « chaleur » interne de la terre sur une variation de la température terrestre?
D’avance merci