L’APS ne croit plus au « consensus » climatique

La Société de Physique Américaine (l'APS), association scientifique regroupant plus de 50 mille physiciens vient de revoir sa position sur le réchauffement climatique. Dans sa déclaration de novembre 2007, elle affirmait pourtant encore que "les preuves d'un réchauffement global sont incontestables" et qu'il "faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre dès maintenant".

Avec son numéro de juillet de sa revue mensuelle Physics & Society, l'APS n'est plus dans le "consensus" climatique. Voici son texte d'introduction :

"Nous invitons à débattre sur une des conclusions principales du GIEC, l'organisme de l'ONU qui a reçu récemment, avec Al Gore, le prix Nobel pour ses travaux sur la recherche sur le changement climatique. Il y a une présence considérable au sein de la communauté scientifique de gens qui ne sont pas d'accord avec les conclusions du GIEC selon laquelle les émissions d'origine humaine de CO2 sont très probabblement susceptibles d'être la cause principale du réchauffement global observé depuis le début de la Révolution Industrielle.
Etant donné que la justesse ou l'erreur de cette conclusion a d'immenses implications sur la politique publique et sur le futur de la biosphère, nous avons pensé qu'il est approprié d'introduire le débat sur cette conclusion au sein de la revue."
Avec l'AASC, l'Association Américaine des Climatologues d'Etat (American Association of State Climatologists) qui est depuis toujours sceptique et maintenant l'APS, le débat sur le RC n'est donc pas terminé, contrairement à ce qu'affirment souvent les tenants de la théorie de l'effet de serre anthropique, il ne fait que commencer.
251.  Daniel | 12/09/2008 @ 9:44 Répondre à ce commentaire

Pourriez-vous m’expliquer sans que le débat ne devienne trop passionné comment le réchauffement de la planète terre est envisageable.
La masse d’eau est constante sur la planète et les caractéristiques physiques de cette eau sont invariables. Une élévation de la température provoque une évaporation plus importante… donc plus de précipitations : pluie , neige , la limite étant due à la pression atmosphérique ou l’altitude. Ce qui régule la température moyenne
Il me semble que l’exemple de la mer Méditèrannée est explicite…
Si j’ai bien compris son niveau est de 30 cm inférieur à celui de l’Atlantique car l’apport des fleuves ne compense pas l’évaporation.
Il me semble que l’on pourrait recentrer le débat sur les enjeux financiers que représente la mise en place de l’E.P.R. proposé comme la bouée de sauvetage au problème énergétique … une visite sur la bourse montre que l’action d’AREVA à progressée de 800 % depuis 1999… et que les actionnaires voient surement d’un mauvais oeil la contreverse sur l’utilisation de l’énergie électrique dite propre alors qu’elle est produite par le nucléaire….
D’autres inforamations sont utilisées pour alarmer la population..

252.  Daniel | 12/09/2008 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Pourriez-vous m’expliquer sans que le débat ne devienne trop passionné comment le réchauffement de la planète terre est envisageable.
La masse d’eau est constante sur la planète et les caractéristiques physiques de cette eau sont invariables. Une élévation de la température provoque une évaporation plus importante… donc plus de précipitations : pluie , neige , la limite étant due à la pression atmosphérique ou l’altitude. Ce qui régule la température moyenne
Il me semble que l’exemple de la mer Méditèrannée est explicite…
Si j’ai bien compris son niveau est de 30 cm inférieur à celui de l’Atlantique car l’apport des fleuves ne compense pas l’évaporation.
Il me semble que l’on pourrait recentrer le débat sur les enjeux financiers que représente la mise en place de l’E.P.R. proposé comme la bouée de sauvetage au problème énergétique … une visite sur la bourse montre que l’action d’AREVA à progressée de 800 % depuis 1999… et que les actionnaires voient surement d’un mauvais oeil la contreverse sur l’utilisation de l’énergie électrique dite propre alors qu’elle est produite par le nucléaire….
D’autres informations sont utilisées pour alarmer la population..

253.  Argus | 29/09/2009 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

Oups, je pianotais en téléphonant…
Pardon pour les fautes….

254.  Sirius | 4/10/2009 @ 23:49 Répondre à ce commentaire

Je vous signale un petit article plutôt rigolo paru récemment sur un blogue anglais que certains connaissent sans doute : http://omniclimate.wordpress.c.....r-friends/

Après l’avoir d’abord passé à la moulinette traductrice de google, en voici ma traduction :

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Une pioche contre la climatologie
(Méfiez-vous de vos amis!)

Il est amusant de constater comment, peu à peu, les scientifiques sur la défensive sont à leur insu en train de détruire la science du climat.

Par exemple nous savons maintenant que dix ans d’évolution des températures ne sont pas pertinents (s’ils ne peuvent pas être utilisés pour montrer un refroidissement ou une stabilité des températures, il est évident qu’ils ne peuvent pas non plus être utilisés pour en montrer une augmentation).

Nous savons également que le nombre de puissants ouragans de l’Atlantique est sans importance (si le fait qu’il y a en eu très peu [ou très tard], ne peut pas être utilisé pour invalider AGW, alors même s’ils reviennent en grand nombre, ils ne pourront pas non plus être utilisés pour démontrer AGW.)

Dans d’autres parties de la blogosphère, nous apprenons maintenant que les reconstructions du passé ne pas sont pertinentes non plus (même si elles sont fausses, elles n’ont aucun effet sur le réchauffement à venir).

Et bien sûr, le GIEC lui-même a déclaré en 2007 que l’attribution d’un événement météorologique particulier à AGW peut être chose impossible. Sur la base de cette logique, aucune mention de « réchauffement planétaire » ou « refroidissement global » ou quoique ce soit un tant soit peu relié au climat, n’a un sens quand on parle du temps qu’il fait (l’ennui c’est qu’en quelque sorte tous ces événements météo non pertinents se transforment comme par magie en climat au bout de 30 ans.)

À ce rythme, il ne restera bientôt de la climatologie qu’un paquet d’éléments « non pertinents ».
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255.  Argus | 23/10/2009 @ 16:24 Répondre à ce commentaire

Si vous voulez rire un brin, allez voir ce texte introductif sur Spectro-Sciences, le site qui est censé diffuser la science, tiré des Bulletins Electroniques :

http://www.spectrosciences.com/spip.php?breve766

On dirait Mme la Baronne qui vous tend un bâton merdeux du bout des doigts avec une paire de gants et en se pinçant le nez …

Et si vous vous aventurez à lire cette horreur climato-sceptique, il vous est recommandé d’aller vite vous laver le cerveau chez IrrealClimate pour vous remettre les idées à l’endroit.

Une perle du genre.
Il y en a qui ne craignent pas le ridicule.

256.  Araucan | 23/10/2009 @ 17:26 Répondre à ce commentaire

Sirius (#254),

Une chose que l’on peut reprocher aux pro-RCA à tout crins, c’est effectivement de nous avoir retiré un sujet de conversation neutre (le temps qu’il fait, va faire, a fait, les neiges d’antan et le soleil d’hier) bien utile pour tout un tas de relations sociales, comme les bons vins, les bons restaurants etc…
Maintenant le temps qu’il fait ne peut plus faire l’objet de conversations anodines qui n’engageaient à rien mais permettaient de discuter, juste pour causer…

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