Décès du climatologue Marcel Leroux


• • • • •

Avez-vous entendu parler de Marcel Leroux ? Il y a peu de chances. Savez-vous qu'il est mort il y a tout juste une semaine, le 12 août, à Marseille ? Il y a encore moins de chances que vous le sachiez. Pourquoi ? Parce qu'il était un véritable climatologue, parce qu'il ne s'en laissait pas conter et parce qu'il ne fallait surtout pas lui donner la parole dans les media. Sa mort est pour eux une bénédiction. Elle leur permet, croient-ils, de l'ensevelir dans un silence absolu et définitif.


Prof. M. Leroux est auteur du livre
Global Warming – Myth or Reality ?
The Erring Ways of Climatology
Springer Press (24 juin 2005)

Pourquoi donc ce silence à son propos, davantage encore maintenant qu'il est mort que quand il était vivant ? Parce qu'il n'était pas climatologiquement correct. En effet il s'opposait, arguments scientifiques à l'appui, aux fantasmagories du GIEC et de son fabuleux réchauffement climatique, menace brandie par tous ceux qui veulent asservir l'humanité et la priver de libertés, au nom d'une culpabilité parfaitement et opportunément inventée, à la faveur d'une peur parfaitement et médiatiquement organisée.

Marcel Leroux n'était pas n'importe qui et c'est bien ce qui gênait les pseudo-scientifiques du GIEC stipendiés par leurs gouvernements, les vrais scientifiques l'ayant quitté les uns après les autres. Il était professeur émérite de climatologie de l'Université Jean Moulin (Lyon III), directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques et environnement) du CNRS, membre de l'American Meteorological Society et de la Société Météorologique de France. Une petite pointure…comme vous pouvez le constater, qui a écrit notamment (voir photo) ce pavé qu'est Global Warming – Myth or reality ?

En scientifique digne de ce nom il s'en tenait aux observations du réel et non pas à des projections purement virtuelles produites par des ordinateurs, nourris humainement de paramètres limités et insuffisants pour rendre compte de la réalité. Ces observations lui permettaient de contredire les articles du credo climatique actuel dont tous les gouvernements de la planète, à quelques exceptions près, se sont fait les chantres, car il leur permet d'imposer leur volonté et d'asseoir leur pouvoir sur les dindons de cette farce coûteuse.

Ainsi pour Marcel Leroux (j'emploie le présent à dessein) il n'y a pas de réchauffement global – la température du globe augmente à certains endroits du globe et diminue à d'autres -; le CO2 est une conséquence de l'augmentation de température et non pas l'inverse (l'activité humaine n'est responsable que d'une infime partie : voir mon article La note discordante de Jacques Lévy sur le réchauffement ); de plus la concentration de CO2 est favorable à la végétation; l'effet de serre est dû essentiellement à la vapeur d'eau; la glace se renforce en Antarctique etc.

Marcel Leroux disait qu'il n'y avait pas d'autre choix pour l'humanité que de s'adapter quand le climat change, ce qui n'a jamais cessé de se produire. Les pseudo-scientifiques du GIEC et leurs émules proposent eux de taxer ou d'inciter, de manier la carotte ou le bâton, pour atteindre des buts qu'ils se sont fixés arbitrairement. Il y a quelque chose d'inquiétant et d'affligeant à la fois à voir l'orgueil de ceux qui prétendent tout savoir et en tirer argument pour diriger et contraindre les autres.

Les travaux de Marcel Leroux ne seront pas ensevelis. Il y a de plus en plus de scientifiques qui se rebellent contre le totalitarisme climatique. Comme tous les dissidents leur voix, étouffée dans un premier temps, finit toujours par être entendue dans un second. Le 5 mars 2007 l'exposé de Marcel Leroux à l'Académie des Sciences ( ici ) avait ébranlé plus d'un académicien, englué jusqu'alors dans des préjugés. Quoiqu'on fasse la vérité sort finalement un jour de son puits et c'est elle qui rend libre comme le rappelle Saint Jean l'évangéliste.

Source : Le Blog de Francis Richard

PS. Sur Dailymotion une vidéo de Marcel Leroux est disponible ( ici ). Elle est pour tous publics…


63 réponses à “Décès du climatologue Marcel Leroux”

  1. @47_Sandrine Leroux

    Le livre de mon père, Monsieur Marcel LEROUX, sortira fin 2009 – début 2010.

    « Dynamic analysis of weather and climate »
    second edition
    Editeur : Praxis/Wiley

    La seconde édition en anglais équivaudra à la troisième édition en français.
    Cordialement

    Personnellement j’y tiens et j’achète. Juré. On ne peut qu’y gagner. Je me tiens au courant. Merci beaucoup.

  2. Sirius (#53),

    Merci de ces rappels, je n’avais pas le dernier document dans ma bibliothèque, et j’en reprends les conclusions qui résument les défauts rédhibitoires des modélisations actuelles.

    L’hyper-simplification du GIEC reliant température et CO2, évite de poser la question de savoir s’il existe d’autres causes. L’observation des faits réels n’est pas la préoccupation majeure des théoriciens et des modélisateurs, qui ne cherchent pas à connaître l’évolution climatique réelle, ni ses mécanismes, qui n’en tiennent aucun compte dans leurs prévisions, alors que l’évolution réelle n’est pas celle qu’ils prédisent.
    Cette focalisation, par défaut, sur l’effet de serre, est révélatrice de l’état de la discipline climatologique. En dépit de progrès considérables dans l’observation (par le satellite notamment) et dans le traitement (informatique), la discipline est dans une impasse conceptuelle depuis une cinquantaine d’années. Les modèles, en particulier, ne rendent pas compte des mécanismes véritables de la circulation générale, pourtant responsable de la transmission des changements climatiques.

  3. @54_Scaletrans
    Ce que vous citer est en effet d’une lucidité et d’une vérité stupéfiantes ainsi que d’une clarté cristalline. Le style est aussi remarquable: il montre que Marcel Leroux savait remarquablement bien manier la langue française et sa logique.

  4. Au fait, qui poursuit les travaux de Leroux ?

    Ce serait intéressant de voir sur la présente décennie si les phénomènes qu’il a observés se poursuivent, notamment sur l’Atlantique et l’Arctique…

  5. J’apprends, tardivement, et avec beaucoup de regrets, le décès de Marcel Leroux. Je l’ai eu comme enseignant, à l’université de Dakar, en 1980 et en 1981, et je dois avouer qu’il m’a laissé de merveilleux souvenirs. Toujours précis, clair, très pédagogue et un rien cabotin. « Le petit qui se promène dans les couloirs du département ! », comme disaient ses collègues à l’époque plus âgés, quand ils devaient faire référence à ses recherches, sans manquer d’ajouter « il est bien le petit, il est très bien ».
    C’était vrai. J’ai découvert et aimé la climatologie avec lui que j’ai eu le bonheur de croiser, bien des années plus tard, dans les rues de Lyon, et qui m’a fait l’honneur de se souvenir.
    Avoir continué mon parcours en géographie sociale urbaine m’a un peu éloigné de ses préoccupations, mais n’a rien enlevé à ma reconnaissance et à mon respect pour ce grand esprit.
    Aussi, à ses proches et à ceux qui l’ont connu, je présente, même tard, mes condoléances les plus émues.
    B. W.

  6. Bonjour à tous et à toutes, je découvre aujourd’hui les travaux du professeur Leroux et c’est un véritable ballon d’oxygène !
    Je lis dans vos commentaires respectifs qu’une nouvelle édition du livre du professeur Leroux est en préparation. Cette édition sera-t-elle en français? Chez quel éditeur pourra-t-on se la procurer ? Vous remerciant par avance de vos réponse, bien cordialement.

  7. kervella (#61),
    Résumé des posts précédents. Il y a eu deux éditions françaises de La dynamique du temps et du climat, la dernière chez Dunod. Une 3e était prête, mais Dunod, après le décès de Marcel Leroux, a souhaité en rester là. La deuxième édition est parue en anglais chez un éditeur américain, qui l’a actualisée en reprenant ce qui aurait été la 3e édition en français. Actuellement, pour avoir la dernière version, il faut la prendre en anglais. Nous avions ici convenu que nous verrions ce que nous pouvons faire pour qu’un éditeur français rende accessible cette version up to date aux lecteurs francophones. Y a plus qu’à… en croisant les doigts. L’évolution de la perception de l’évolution climatique peut y aider… Si l’ensemble des lecteurs de Skyfal s’adressait à Dunod, peut-être serait-il possible d’infléchir leur position. Sinon, il doit bien y avoir d’autres éditeurs dignes de ce nom.