par David Evans, traduction par Ben
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J’ai travaillé pour l’Office australien de l’effet de serre, et j’ai cru un temps que les émissions de gaz carbonique étaient probablement la cause du réchauffement climatique. Cette présentation aborde six points :
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Ma vie à l’Office australien de l’effet de serre. Cela vous donnera, je l’espère, une petite idée de ce qui se passe chez les accusateurs du carbone.
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L’affaiblissement des preuves qui accusent les émissions de gaz carbonique
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Deux défis aux accusateurs du carbone. Ceux qui sont nouveaux dans le débat ne réalisent pas toujours à quel point la théorie qui fait du CO2 un coupable était, à une certaine époque, soutenue par des preuves très crédibles. Connaître cette histoire est capital pour comprendre comment le débat public en est arrivé là.
- Un pari
- L’interaction entre la science et la politique
- Un scénario pour l’avenir. Le GIEC a ses scénarios, j’ai le mien.
Ma vie à l’Office australien de l’effet de serre
L’AGO est composé d’une centaine de personnes et dispose d’un budget annuel d’environ 150 millions de dollars australiens. Les salaires sont confortables – il fallait bien six chiffres pour écrire le mien. Il s’agit de bons emplois scientifiques, intéressants et bien payés, une denrée plutôt rare en Australie. Ces emplois n’auraient pas existé si nous n’accusions pas les émissions de gaz carbonique d’être à l’origine du réchauffement climatique – j’étais de mèche !
Durant mon séjour à l’AGO, personne ne m’a parlé des preuves accusant les émissions de gaz carbonique. La chose était tout simplement acceptée. Il y avait, accrochés aux murs, ces graphiques construits à partir des forages glaciaires, sur lesquels la courbe de dioxyde de carbone atmosphérique montrait la même forme que celle de la température globale. Ouaip, on travaillait pour sauver le monde, comme qui dirait.
La section de comptabilité carbone n’était pas de ces lieux académiques où questionner le rôle du dioxyde de carbone équivalait à un suicide, mais plutôt un endroit où personne ne se posait la question. Après tout, nous étions à la section de comptabilité « carbone », de l’office de l’effet de serre (loin de moi l’idée d’en conclure quoi que ce soit…). Les personnes de cette section sont mes amis, et je ne dirai rien qui risquerait de compromettre leur position.
Le travail de notre section était de repérer en Australie l’évolution du gaz carbonique produit par l’homme au milieu des facteurs naturels : plantes, déchets, sols, forêts et produits de l’agriculture. Ces estimations sont nécessaires pour déterminer dans quelle mesure l’Australie satisfait aux exigences du protocole de Kyoto. Gary Richards et moi avons développé un modèle appelé FullCAM, c’est-à-dire « modèle complet de comptabilité carbone ». J’ai fait des modèles à qui j’ai ensuite donné vie grâce aux ordinateurs. Ce qui fait que j’en connais un bon bout sur la modélisation et les ordinateurs, même si je ne suis pas un modélisateur du climat.
Nous avons fait tourner des simulations du continent tout entier, sur chacun de nos carrés de 25 mètres sur 25. Nous nous sommes littéralement abreuvés de cartes détaillées des précipitations, températures, dénivelé, nature des sols, rendements agricoles, etc. L’AGO est le premier client des photographies du satellite Landsat de la NASA.
Chaque lieu de défrichage, chaque endroit où la végétation a reverdi après 1970, a été pour nous l’occasion de faire une simulation par FullCAM. De cette manière, nous avons obtenu une vue détaillée de la quantité de gaz carbonique émise dans l’atmosphère en fonction des changements de notre environnement. Depuis mon départ, des tests dans des champs ont validé nos estimations pour pratiquement tous les sites, avec une marge d’erreur ne dépassant pas les 10%. Il s’agit du modèle le plus sophistiqué et le plus réussi dans sa catégorie, qui laisse loin derrière ce qui a été fait dans le reste du monde. Plusieurs pays sont actuellement en négociations pour l’acheter. Le succès technique a été total.
D’un point de vue politique, le résultat n’a pas été moins intéressant. Notre travail établissait clairement que la contribution aux émissions de gaz carbonique due aux changements dans l’utilisation des sols et du secteur forestier était de l’ordre de 20% des émissions australiennes selon l’année 1990 de référence pour Kyoto. Nous avons aussi montré que l’Australie pouvait satisfaire aux exigences du protocole de Kyoto sans autre mesure particulière que de stopper le défrichement dans le Queensland vers 2008 (ce défrichement est d’ailleurs déjà stoppé dans les autres États australiens depuis 1990). Je n’ai pas besoin de vous dire combien le gouvernement Howard a apprécié le message et s’est montré satisfait du travail de notre unité.
FullCAM est un excellent outil pour la modélisation de la flore et la gestion des terres. La comptabilité carbone, pour laquelle il a été conçu, n’en est finalement rien de plus qu’une utilisation collatérale. J’ai quitté l’équipe en 2005 pour des raisons personnelles qui n’avaient rien à voir avec ma défiance envers l’idée que les émissions de gaz carbonique étaient responsables du réchauffement climatique.
FullCAM est aussi le meilleur outil pour estimer les crédits carbone d’une plantation ou d’une forêt primaire. Mettons que vous plantiez une certaine espèce d’arbres sur cent hectares d’une région donnée dans laquelle les précipitations sont ceci et le type de sol cela, et que vous comptiez éclaircir votre plantation au bout de 20 ans et finir de l’exploiter au bout de 25 : quelle quantité de gaz carbonique cela aura-t-il supprimé de l’atmosphère, et combien de crédits carbone pouvez-vous donc réclamer ? Telle est le genre de questions auquel FullCAM répond. Et l’on compte déjà plusieurs contrats dans lesquels FullCAM est utilisé pour estimer les crédits carbone.
Vous souvenez-vous que j’ai dit que les prédictions de FullCAM ont été établies comme valables à 10% près ? S’il est question de dix millions de dollars pour votre plantation, une erreur de 10%, ça commence à faire lourd – suffisamment lourd en tout cas pour que vous vous décidiez à prendre une paire d’avocats qui vont aller fourrer leur nez dans les données. Imaginez les conflits qui vont se produire quand du vrai argent va ainsi circuler sur la base des résultats fournis par les modèles informatiques ! La comptabilité carbone porte en elle-même le germe de la tricherie, parce qu’il s’agit d’un concept flou, pour l’essentiel invérifiable, et rempli de grandes incertitudes et de simplifications commodes. Le modèle FullCAM sera sans doute sujet à d’attentifs examens dans les années à venir – j’aurai d’autres choses à dire plus loin sur l’ouverture des modèles aux yeux scrupuleux du public.
L’affaiblissement des preuves qui accusent les émissions de gaz carbonique
Dans les années 90, il y avait essentiellement quatre pièces à conviction pour accuser les émissions de gaz carbonique :
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Premièrement. Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre. Ouaip, ça a été montré dans un laboratoire il y a plus d’un siècle.
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Deuxièmement. La température globale a tendance à monter depuis cent ans, et l’on nous dit que la concentration atmosphérique en gaz carbonique augmente elle aussi depuis un siècle. Une corrélation ne fait pas une cause, mais en gros, ça collait quand même assez bien.
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Troisièmement. Grâce aux données tirées des carottes glaciaires, notamment celles de Vostok établies en 1985, on a pu mesurer la température et la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, ce qui a permis de reconstituer plusieurs réchauffements et refroidissements climatiques du passé. L’espacement entre chaque donnée était de plus d’un millénaire, mais température et concentration en dioxyde de carbone évoluaient de conserve : le dioxyde de carbone semblait contrôler la température terrestre ! Il est difficile de surestimer l’importance de cette preuve, qui fut l’élément décisif qui emporta l’adhésion et constitue la pièce maîtresse du film d’Al Gore.
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Quatrièmement. Il n’y avait aucun autre suspect pour expliquer le réchauffement climatique. Cet élément à charge était implicite, souvent inconscient, mais avait son importance.
–Troisièmement. La résolution temporelle des données issues des carottes glaciaires s’est accrue, c’est-à-dire que l’intervalle de temps entre les points a diminué. Depuis 2003, nous savons que, pour les réchauffements du passé, la température a commencé à augmenter environ huit cents ans avant la concentration en gaz carbonique. La causalité n’est pas celle que l’on imaginait en 1999 – elle a lieu dans le sens inverse !
Grâce aux données des carottes glaciaires, voici ce qu’on sait maintenant sur un réchauffement climatique typique du passé :
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a. Pour une certaine raison qui n’a rien à voir avec le dioxyde de carbone de l’atmosphère, la température globale commence à monter.
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b. Environ huit cents ans plus tard, les océans se sont suffisamment réchauffés pour se mettre à libérer une partie du dioxyde de carbone qu’ils contiennent. La quantité de dioxyde de carbone atmosphérique augmente donc.
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c. Cette augmentation de la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone provoque un réchauffement supplémentaire, en raison de l’effet de serre. Et ce réchauffement supplémentaire provoque à son tour une nouvelle libération de dioxyde de carbone océanique. Et ça recommence. Cette rétroaction positive est appelée amplification. Cependant, les carottes glaciaires ne donnent aucune indication sur l’importance de cette amplification – elle peut être réelle, ou complètement insignifiante.
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d. L’évolution des températures finit par s’inverser, largement avant que la planète ne connaisse un emballement de l’effet de serre comme celui que l’on observe sur Vénus, et sans même attendre que les océans cessent de continuer à émettre de plus en plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ainsi, une autre force bien plus importante que le CO2 arrête, puis inverse, l’évolution des températures.
Les données actuelles des carottes glaciaires n’infirment ni ne confirment l’idée que le gaz carbonique atmosphérique puisse avoir un effet significatif sur la température du globe. Mais compte tenu de ce que le gaz carbonique n’a ni enclenché ni arrêté les épisodes passés de réchauffements climatiques, le moins qu’on puisse faire est de conclure que ce gaz n’est pas si important que ça dans l’évolution de la température. Voilà donc contredites les anciennes données des carottes glaciaires, qui suggéraient que la température du globe était commandée par la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone. Les données des carottes glaciaires ont été très importantes pour convaincre les scientifiques et les politiques de la culpabilité du gaz carbonique. À présent, la preuve s’est retournée.
Quatrièmement. Il y a maintenant un nouveau suspect crédible. En octobre 2006, Henrik Svensmark a montré expérimentalement que le rayonnement cosmique peut provoquer la formation de nuages. Les nuages, qui ont un effet refroidissant, ont été moins nombreux ces trois dernières décennies en raison du champ magnétique solaire, qui a été plus fort qu’à l’accoutumée et nous a donc davantage protégé du rayonnement cosmique. Et donc la Terre s’est réchauffée. S’il est trop tôt pour préjuger de la part du réchauffement climatique causée par cet effet, nous n’en tenons pas moins un nouveau suspect.
Il n’y a aujourd’hui aucune preuve expérimentale pour soutenir l’affirmation selon laquelle le réchauffement climatique est provoqué par les émissions de gaz carbonique. Aucune. Vous penseriez qu’après vingt ans de recherches acharnées sur les changements climatiques, recherches pour lesquelles ont été engloutis quelques cinquante milliards de dollars de fonds publics, on aurait fini par trouver quelque chose ! Les seules raisons qui nous poussent à accuser les émissions de gaz carbonique sont les prédictions des modèles climatiques – qui extrapolent l’effet de serre du laboratoire à l’atmosphère.
Les modèles sont des calculs compliqués effectués par un ordinateur, qui est un mécanisme qui ne fonctionne que grâce à ce que nous lui disons de faire. Par exemple, avant que l’obscurcissement global ne soit découvert, les modèles climatiques n’en tenaient pas compte, puisque personne n’en savait quoi que ce soit. Et les modèles climatiques actuels ignorent les effets du rayonnement cosmique. Les modèles sont purement théoriques.
La science évite les problèmes de la superstition, de l’interférence du politique ou des croyances religieuses en exigeant des observations indépendantes et reproductibles. Les plus cyniques diraient même que la méthode scientifique s’est précisément développée pour permettre d’acquérir des connaissances dégagées des biais politiques ou religieux.
Historiquement, la science a moins progressé avec des calculs et des modèles que grâce à des observations répétées. Des théories qui étaient fermement défendues par un consensus scientifique se sont finalement révélées spectaculairement fausses. Par exemple, en 1905, pratiquement tous les scientifiques étaient convaincus que rien de plus lourd que l’air ne pouvait voler, parce que tel était ce que les théories de l’époque affirmaient sans équivoque. En 1905, le magazine Scientific American rejeta et ridiculisa l’idée des vols motorisés et qualifia les frères Wright de fraudeurs – deux ans après leurs premiers vols ! Et on pourrait aussi citer la fameuse affaire Galilée… Voilà pourquoi nous avons d’excellentes raisons d’avoir beaucoup plus confiance en des observations indépendantes qu’en des théories.
Au fait, pensez-vous que vous auriez été avisé d’éventuelles observations allant à l’encontre de l’idée que le gaz carbonique est à blâmer ? De telles observations existent. Face à elles, les accusateurs du carbone sont pourtant restés imperturbables. Un réchauffement dû à l’effet de serre devrait réchauffer la haute atmosphère plus vite que la basse atmosphère, donc si les émissions de gaz carbonique étaient coupables, on devrait pouvoir observer ce réchauffement plus rapide de la haute atmosphère. On a donc été voir dans quelle partie de l’atmosphère le réchauffement a lieu le plus vite. Ça paraît logique, pas vrai ? Résultat : jusqu’en 2006, les données montraient que la haute atmosphère ne se réchauffait pas ! Après avoir scruté les incertitudes expérimentales, trouvé une erreur et effectué d’autres observations, les données laisseraient penser maintenant qu’un réchauffement additionnel par effet de serre pourrait (ou pas) avoir lieu dans certaines parties du monde. Mais les résultats des observations dans les tropiques et lesdites parties du monde dans l’hémisphère sud continuent de contredire frontalement ce que prédisent les modèles climatiques. L’hypothèse que les émissions de gaz carbonique sont responsables est actuellement réfutée par les données observationnelles. Si la méthode scientifique était appliquée comme il convient, cette hypothèse serait rejetée.
Le problème, c’est que cette hypothèse sévit maintenant dans la sphère politique. Le salaire de beaucoup de gens en dépend. Lors de mon passage à l’AGO, j’ai pu observer un peu des effets de tout cela. Mais avant d’y venir, je voudrais proposer deux défis.
Deux défis aux accusateurs du carbone
« Les détails qui sous-tendent le consensus scientifique actuel seront publiés dans le rapport du GIEC qui paraîtra dans le courant de l’année, et sera rendu complet avec toutes les informations du domaine public dans quelques mois (vers novembre). Le CSIRO ne doit pas perdre son temps à retravailler cette information à l’avance, ce ne serait que perte de temps, et nous n’avons pas la liberté de devancer le programme de publication du GIEC. Sur les questions scientifiques principales, les sceptiques du consensus [devront] simplement attendre que le point de vue de ce consensus soit révélé. »
Ça en jette, hein ? Mais le meilleur se cache dans les non-dits. La réponse, en effet, n’est pas « Oh, les preuves sont ceci, ceci et cela. Voici quelques liens vers les papiers et les discussions où il en est question. » Rien de tel. À la place, Peter s’est vu répondre que les preuves seraient données par une autorité dûment mandatée. Ce n’est pas de la science, c’est de la politique.
- Qui a fait les observations ?
- Quand ont-elles été faites ?
- Qu’est-ce qui a été observé ? (en termes généraux – je ne tiens pas à regarder les données brutes)
- En quoi ces observations soutiennent-elles l’idée que les émissions de gaz carbonique sont la cause principale du réchauffement climatique ?
Ne sont pas des preuves :
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des preuves du réchauffement climatique, car là n’est pas la question. Tout le monde sait qu’il y a un réchauffement.
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des observations qui confirment des prédictions d’un modèle. Et alors ? Ça ne prouve pas que le modèle est correct, ou qu’il fera des prédictions correctes à l’avenir. Quand des observations vous dérangent, vous ne pouvez que trop bien ajuster votre modèle (je sais de quoi je parle, je suis un modélisateur). Si assez de singes tapent sur des machines à écrire, l’un d’eux finira par taper les œuvres complètes de Shakespeare ; pour les modèles, c’est pareil.
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une réflexion qui revient à « il n’y a pas d’autre candidat, donc le bon est celui auquel je pense. » Illogique. Dans un univers infini, vous ne pouvez pas évacuer ainsi toutes les autres possibilités.
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des expériences dans des tubes de laboratoire simulant des phénomènes dont les caractéristiques les plus essentielles dépendent des nuages, de la convection, de rétroactions, d’interactions avec les océans et tutti quanti. L’atmosphère est trop grande et trop complexe pour être réduite à un tube à essai.
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le fait que quelqu’un l’a dit. Des expériences indépendantes et reproductibles, je vous prie, sans quoi ce n’est pas de la science.
Et voici le second défi : rendez public les modèles climatiques. Prenez l’un des meilleurs disponibles qui fasse des prévisions, rendez-le complètement public, avec tous les fichiers source et toute la documentation. Je veux pouvoir le faire tourner sur mon ordinateur. Je veux inspecter votre modèle pour voir quelles hypothèses y ont été faites. Je veux voir si les effets du soleil, concernant par exemple le rayonnement cosmique, ont été omis. Je veux faire tourner votre modèle avec différentes valeurs des paramètres pour voir la fourchette de températures qu’il prévoit. Je parierais volontiers que le modèle autorise des scénarios dans lesquels les émissions de gaz carbonique ne causent qu’une augmentation insignifiante des températures.
Je m’y connais pour ce qui est de rendre public des modèles. J’avais demandé à l’AGO de rendre public le code source de FullCAM. Voyant que l’AGO n’y était pas franchement disposé, j’ai fait le mieux de ce qui me restait à faire en mettant à disposition de tous la totalité des spécifications et la documentation. Vous pouvez faire tourner FullCAM sur votre ordinateur et y introduire les données que vous voulez.
Quand même : si l’on décide de se lancer dans une coûteuse réduction de nos émissions de gaz carbonique, le moins qu’on puisse demander est que les raisons de ce choix soient ouvertes au plus large examen public. Montrez-nous donc vos preuves. Et montrez-nous vos modèles.
L’affaire de la courbe en crosse de hockey est ici instructive. Cette courbe prétendait reconstituer la température des mille dernières années telle que déduite de données issues de cernes d’arbres. L’épaisseur d’une cerne est liée à la température de la saison à laquelle elle s’est formée, ce qui permet d’utiliser les cernes d’arbres comme indice de température. Une fois analysées, les données de ces cernes ont montré une courbe de température qui ressemblait à une crosse de hockey : à peu près plate durant le dernier millénaire, elle montait de façon abrupte sur les seules trois dernières décennies. Effet dramatique garanti ! Le troisième rapport du GIEC s’est largement fait l’écho de cette courbe en crosse de hockey. Grosse angoisse au menu.
Finalement, donc, la science est venue à bout de la crosse de hockey. Maintenant, il est temps de s’attaquer au gros œuvre. Montrez-nous vos preuves, et montrez-nous vos modèles.
Un pari
On peut trouver gênant que je compte tirer profit de ma connaissance du fait que les émissions de gaz carbonique n’ont qu’un faible impact sur la température du globe. Cependant, il me serait au moins aussi facile de tirer profit de l’avis contraire – il me suffirait de prendre un emploi dans la comptabilité carbone.
L’interaction entre la science et la politique
Le monde politique arrose de copieux crédits les scientifiques qui s’occupent de climat et de gaz carbonique. Depuis la fin des années 90, beaucoup, beaucoup d’emplois dépendent de l’idée que les émissions de gaz carbonique sont la cause du réchauffement climatique. Bon nombre de ces emplois sont certes purement bureaucratiques, mais beaucoup d’autres concernent vraiment la science. Comme je l’ai mentionné, j’ai été de mèche, avec un gros salaire pour un travail scientifique qui n’aurait pas existé si nous n’accusions pas les émissions de gaz carbonique. Et beaucoup de personnes autour de moi ont été dans le même cas.
Rien d’étonnant, dans ces conditions, que ceux qui parlent soient en général des scientifiques retraités, ou indépendants : pour la plupart des autres, agir de même serait un suicide financier et social.
Un scénario pour l’avenir
Et maintenant, que va-t-il se passer ?
Imaginons le scénario suivant. Supposons que les émissions de gaz carbonique soient la cause de 20% du réchauffement global actuel et que des forces naturelles sont responsables du reste. Supposons que, dans quinze ans, tout s’arrête, puis s’inverse. En 2025, donc, la température se met à baisser. Dans l’intervalle, sur la base de modèles d’un petit groupe de modélisateurs du climat et en l’absence de tout preuve observationnelle, le monde a consciencieusement payé un prix énorme pour limiter ses émissions de gaz carbonique. Résultat ? Il se peut que les politiciens de 2025, relayant la fureur de l’électorat et songeant à l’appauvrissement auquel nos futiles efforts auront conduit, décident le lynchage de tous ces prêtres aux opaques modèles. Mais dans ce scénario, les émissions de gaz carbonique augmentent encore légèrement la température, dans des proportions du même ordre que la variabilité naturelle, sans que nous puissions nous en rendre compte en raison des forces naturelles plus importantes qui sont à l’œuvre. Néanmoins, nous prenons alors du retard sur la réalité qui guette alors : un nouvel épisode froid, au cours duquel nous aurons peut-être bien besoin de tout le réchauffement que nous pourrons produire. Qui sait ? La situation se caractérise par un tel manque de preuves observationnelles que personne ne sait vraiment.
[Présentation au colloque « Réhabiliter le dioxyde de carbone » du groupe Lavoisier (Melbourne, 29-30 juin 2007)]
Source
181 réponses à “Réflexions d’un modélisateur”
Désolé d’interrompre la bataille de physiciens et de sémantique, je voulais juste signaler que sur Climate Audit, McIntyre est en train de tailler un costard molletonné et boutons dorés à la tentative de Hockey Stick number 2…
désolé, je m’apercois que j’ai posté hier soir le meme post plusieurs fois, j’avais un message d’erreur et je pensais que c’était du au nombre de liens dans le message (une sorte d’antispam). Mes excuses.
@che,
Bonjour,
Les messages avec beaucoup de liens ont des chances d’être retenus par l’antispam (ne me demandez pas pourquoi certains le sont et d’autres pas, je ne le sais pas).
Ils doivent être débloqués manuellement mais je ne le fais que quand j’ai le temps, donc inutile de reposter plusieurs fois de suite.
Merci pour votre participation.
@Abitbol,
Le dernier post de Mac Intyre est savoureux mais je voulais aussi signaler ce site où se poursuit aussi l’analyse statistique des dérives hansiennes
http://noconsensus.wordpress.c…..key-stick/
@ araucan
tous les matins, c est la première chose que je consulte.
Un régal
ha ha, je suis sur que Hansen est d’accord avec vous que le feedback vapeur d’eau va vider les océans par évaporation… ou qu’on va finir comme sur Vénus… refléchissez aussi à l’idée que la notion de « tipping point » est différente de celle d’emballement indéfini…
D’autre part, en citant Hansen84 , je n’ai jamais dit que je prenais tout ce que peut dire Hansen par la suite pour argent comptant – strawman grossier -…
ben, bougre d’âne, la série géométrique que je vous ai montrée – et aussi l’extrait de votre lien wikipedia, qui revient un peu au même, que je remets ici parce que vous ne lisez pas vos liens ou faites semlant de ne pas voir:
Consider a linear amplifier with linear feedback. As long as the loop gain, i.e. the forward gain multiplied with the feedback gain, is lower than 1 the result is a stable (convergent) output. This is of course always true for a negative feedback but also for lower positive feedbacks
Formidable, e est un écart à la valeur initiale ou setpoint, ca revient strictement au même – mais le lien que vous m’avez sorti sur le systemes controller pid, (sans doute pour m’impressionner avec des intégrales?) n’a rien à voir avec ce que vous avez écrit:
qui est grossierement faux comme je vous l’ai expliqué, et vous le savez tres bien. Donc je ne voudrais surtout rien entendre sur les transformées de Laplace venant de votre part…
vous m’avez demandé des sources pour ce que j’écrivais, je vous en ai données – qt à balancer un gros lien, vous ne faites pas autre chose avec wikipedia, et moi au moins mes liens ont à voir avec ce que j’écris –
Evidemment que les climatologues n’utilisent la théorie des rétroactions linéaires que dans la mesure ou elle est utile pour discuter du système climatique.
ce qui montre bien que vous n’avez rien compris à la choucroute, encore une fois, puisque dejà, dans la publi (ancienne) de Hansen, les notation g et f sont inversées (ce que j’ai appelée f est son g), est qu’en suite ni l’un ni l’autre ne sont le « gain » dont je parlais (pour ca que je mettais des guillemets, mais j’étais sur que vous vous prendriez les pieds ds le tapis)- d’autre part, si vous voyiez plus loin que le bout de ce qui vous arrange, trois lignes plus bas dans le tableau il y a la T° d’equilibre atteinte avec les feedbacks… pas trop d’emballement, donc…
Tout ce que ça dit, c’est qu’un système dont le gain en boucle fermé (loop gain) est inférieur à 1 ne diverge pas. Or quand c’est inférieur à 1, il n’y a pas d’amplification mais atténuation. On apprends donc qu’un système qui ne s’amplifie est stable, tu parles d’un scoop, surtout qu’on parle ici d’amplification par la vapeur d’eau.
On s’en tape de tes formules et de tes notations, de tes f et g. Tu t’y connais autant en systèmes bouclés que ma crémière à la théorie des cordes.
J’ai demandé de me montrer des exemples REELS de systèmes avec feedback positifs qui seraient stables. Et tout ce que tu as trouvé, c’est une formule mathématique fausse. T’es qu’un clown.
maintenant, s’il y a feedback, on a
Le feedback, c’est r et non H.r gros benêt (B sur la figure du wiki) !
Très sincèrement, vous nous pompez l’air avec vos notations qui veulent dire… mais ne sont pas… et sont inversées.
Je ne vois pas pourquoi sa précision est rejetée de cette manière. Parce que vous ne l’aviez pas vu ?
Rrrro le noyage de poisson… Ben non, ca dit (et c’est votre lien -en terme de tirage de balles dans les pieds vous n’êtes pas le moins doué) que dans le cas considéré (rétroaction linéaire), qu’un systeme avec feedback positif (dernière ligne) peut converger si le « gain » reste inférieur à un. Avec feedback positif, autrement dit la perturbation finale (une fois que les feedback ont joué), est supérieure à la perturbation initiale , autrement encore dit, la perturbation initiale est bien amplifiée, – ce que je vous ai montré avec qq équations ci-dessus et auque vous n’avez rien compris, et surtout ne voulez absolument pas faire l’effort de comprendre, en vous abritant derriere des liens hors-sujet et une arrogance qui n’est que du brassage d’air…
Bref – c’est exactement ce que j’ai dit, et que vous contestez (peut-etre que c’est contre-intuitif, pour vous, comme résultat) en trépignant et en tapant tres fort du poing sur la table, à coup d’argument nullissime tel que
ce qui est juste une histoire de convention (« argument » ridiculement mesquin précisément sur la partie ou je vous montre que ce que vous écriviez eétait completement faux…)
ben non on parle de feedback positif de la vapeur d’eau –
rolala, qd on me démontre que je dis n’importe quoi, je dis « je m’en tape, même pas vrai, t’es nul, on s’en fiche »… Puéril – si vous ne faites pas un minimum d’effort pour comprendre, on n’y arrivera pas… C’est vous qui etes aller chercher un point particulier dans l’article d’Hansen dont vous pensiez qu’il confirmait vos dires, alors que vous n’avez absolument rien lu (ou compris) d’autre du papier, sinon vous auriez au moins compris la réponse sur les notations…
Mais evidemment, des que ca nécessite un petit effort d’intelligence et d’honneteté, hein…
@che,
Non, ce n’est pas qu’une histoire de convention. H est le gain du système, r est le feedback. Le distingo des 2 a une importance cruciale parce que ça permet de savoir si le feedback est faible ou non par rapport à la fonction de transfert en boucle ouverte.
Par conséquent, dire que H.r est le feedback est de la pure bêtise et montre que tu n’as pas la moindre d’idée du sujet.
Zéro pointé, cancre che.
@DM,
Parce que j’en ai ras la casquette de ces prétendus auteurs qui trafiquent, modifient, changent les conventions bien établies.
C’est du même tonneau que les tripatouillages statistiques de Mann le tricheur-menteur.
Je note que coc…oups che…nous demontre qu’un système à feeddback positif peut être stable,enfin si j’ai compris quelque chose à cette soupe?
Donc exit le tipping point.c’est rassurant.
Par contre j’ai une théorie, qui vaut ce qu’elle vaut:
Nous avions un coca sevré à la dioxine.
Par une détour de la génétique internet, il enfante un che
or dioxine = agent orange= monsanto
On y revient toujours.
Donc, les milliers de nageurs cubains victimes d’un moment d’égarement de croire aux « faribolles » du che sont des victimes indirectes de Monsanto.
Plus qu’à trouver un avocat, ca devrait être facile, fonder une association ,et on va se faire du fric
@162
Tiens donc – je croyais que H était la « fonction de transfert » ? c’est différent du gain, dans un systeme avec rétroaction… Bon allez, peut-être que vous mélangez tout mais je vous accorde le lapsus…
Pourquoi vouloir comparer H à r ? quelles sont les unités, SVP ? si ma perturbation est un forcage radiatif dF et la variable de sortie la T°, par exemple, H est la sensibilité climatique (sans feedback) en °C/W.m-2, et r est en … W.m-2/°C… comparer des poires et des bananes, c’est pas tres professionnel, dites donc… grosse faute de quart.
Si vous lisiez un peu les liens que je vous donne, vous verriez qu’on appelle bien r.H le « feedback factor », sans dimension (r étant souvent noté c, plutot, et H « landa » pour la sens.clim), (sauf dans la publi de Hansen, ou c’est inversé – je n’y peux rien…)
Mais bon – pour vous accrocher ainsi désespérement à de la sémantique – en vous trompant, qui plus est… mais que vous vous enfonciez, ca on commence à en avoir l’habitude – et en essayant de faire croire que je n’ai pas la « moindre idée du sujet » alors c’est moi qui passe mon temps à corriger vos boulettes (la derniere, ci-dessus) -, j’en déduis que vous êtes d’acord sur les autres points de mon message précédent: à savoir, principalement, qu’un système à rétroaction linéaire, avec feedbacks positif, peut ne pas diverger pas, si le gain reste inférieur à un.
Ralala – de toute facon, un personnage aussi mal embouché que vous, visiblement, ne va pas reconnaître qu’il s’est completement planté… ***sigh***
Quel lien ??? Arrête d’affabuler.
Cite moi précisément où le « feedback factor » r.H tel que c’est défini par TOI serait écrit dans les liens.
Dans Zhang et al, que tu as posté et que tu n’as pas lu, bien évidemment, comment est défini le feedback dans la figure 2 ?
Et leur équation (2), en quoi c’est différent que la mienne en #135 S1=H(e + rdS) (en version discrétisée) ?
Allez, j’attends…
Bon, ravi de voir que vous reconnaissez votre erreur de dimensionnalité, grossière, dans votre intervention précédente…
ben si vous l’avez trouvé, celui de zheng… voyez… juste un peu plus loin p4, eq.(5) (pour tout vous détailler, en prenant Go pour H et F pour r…)
« f = GoF
The dimensionless parameter f is called the feedback factor. It scales the feedback against the zero-feedback gain. »
Dommage… (en général, je m’assure que les liens que je donne comporte bien ce que j’indique – un peu le contraire de vous…)
Ben oui, je comprends bien que vous attendiez une correction…
c’est différent, d’une, parce qu’ils écrivent bien
dS = H(e+rdS)
( en gardant ces notations, ou dT= Go(ΔQ+FdT) avec les leurs)
votre « version discrétisée » trahit que vous n’avez rien compris…à la limite, si vous aviez écrit S1=H(e+r.S1), c’aurait été encore un peu faux, mais un peu plus cohérent… c’est pourtant pas compliqué, S1, c’est So + dS, dS que vous cherchez en réponse à la perturbation (mon dieu! « l’écart », pardon) e, et qui est solution de l’équation (2)…état, delta, quoi…
de deux, la différence c’est qu’il la solutionne bien comme je l’ai dit, et pas du tout comme votre affreux:
Vous continuez à vous enfoncer – c’est terrible.
Bah oui, eux ne confondent pas le feedback factor (gain x feedback) et feedback, contrairement à toi. Mais je doute que tu puisses faire la différence. Ta phrase « soit en appelant f le feedback H.r (adimensionnel, donc) » est bien la preuve que tu ne comprends rien à la question, CQFD.
De toute façon, j’attends toujours un exemple réel d’un système avec feedback positif qui ne diverge pas (dans le genre effet larsen, la dynamite ou la fission nucléaire, mais inverse). J’attends toujours.
Mais bon, reste dans ton monde virtuel avec tes exemples virtuels, si c’est ça ton trip…
@168
Pitié, Minitax, vous devenez ridicule – tout le monde peut voir que vous vous êtes planté depuis le début… que j’ai passé mon temps à corriger vos bourdes, en répondant à chacune de vos interrogations hargneuses… et vous essayez encore d’en remontrer…
HA HA HA HA… ouh… minitax, s’il y en a bien un qui comprend qqch à ce qu’il raconte ici, on dirait, c’est moi – tellement que je ne m’accroche pas désespérement à la sémantique comme vous le faites (mais au fait, Go, ou H, c’est le gain ou la fonction de transfert ? ca n’est vraiment pas clair dans votre tête on dirait…) – je pourrais vous dire que je vous ai indiqué plus haut les dimensions de r, H, f , ce qui prouve que je vois bien ce dont il s’agit, contrairement à vous qui faites de grossieres erreurs de dimensionnalité dignes d’un collégien… mais c’est sans espoir:
que vous alliez chercher dans ce que je vous ai indiqué, détaillé en équations, doc à l’appui – parce que vous ne me croyiez pas (voir encore le post au-dessus, où vous ne trouviez pas, trois lignes plus bas, jurant grands cris, la définition d’un « feedback factor » que vous ignoriez, ni l’explication de votre erreur pourtant triviale), pour soit-disant m’indiquer que je ne « comprends rien » – alors que ces mêmes éléments démontrent que vous vous êtes platement étalé depuis le début (particulierement votre superbe solution pour une boucle avec rétroaction linéaire, qui restera dans les annales de la physique ), ca me fait bien rire… a votre place, minitax, je m’écraserais bien bas, bien bas…
Allons, saint-thomas… armé de votre gros bon sens qui vous dit tres fort que tout systeme avec feedback positif ne peut que diverger, vous n’écouterez rien…
DO NOT FEED THE TROLL !!
Vous ne voyez donc pas que che, alias cocaauxamphéts ( exactement la même manière d’écrire, dis donc, ils t’ont remis un ordinateur dans ta biblio U ?), se paye votre figure ???
@che,
Perso je suis tout ouï…
Sinon concernant les injectives(cf tous vos posts precedents), les affirmations peremptoires(cf votre premier message dans ce fil) et les approximations(cf le feedback factor) vous etes bien mal place pour faire la morale aux autres.
C’est pour cela qu’il ne faut pas jouer avec les mêmes armes que l’adversaire.
La tentation est parfois grande mais (ab)user d’ironie ne dessert pas la science.
che : pourquoi interchangez vous aussi facilement feedback et feedback factor ? L’un ayant une dimension mais pas l’autre ?
@173
j’ai écrit
« en appelant f le feedback r.H (adimensionnel) »
Le fait était, il me semblait, qu’en climat il était usuel de parler des « feedbacks » en terme de ces nombres f (additifs linéairement) adimensionnels entre 0 et 1- le systeme divergent si la somme des f est supérieure à 1… Mais j’admets bien volontiers que c’est un abus de langage, oral, et que le terme rigoureux est « feedback factor ».
Bref – ca n’a pas grande importance je trouve – par exemple dans sa publi de 84, Hansen appelle le « feedback factor » ce que j’ai noté 1/(1-f), qu’on appelle plutot Gain G en général (voir Roe et baker par ex -mais qui n’est pas le « gain » dont je parlais en @133), et il note g à la place de f , etc….. bon… tant que tt le monde se comprend… et ne raconte pas de bêtises mathématiques…
Au bout de 174 messages et après s’être écharpés, il a le culot d’écrire :
P.S. on terme ne peut pas être rigoureux, il est exact.
pêcher dans le post 174 de che qui résume bien sa pensée
Vous êtes mauvaise langue quand même. Parce que feedback et feedback factor, qu’importe, c’est « juste une histoire de convention » dixit le che. Il suffit de deviner où se cache la convention-che pour que tout le monde se comprenne.
Warff, warfff.
WikipeChé, peut-être ?
Ah désolé le lien n’est pas passez :
WikipeChé.trol
oh ne vous inquiétez pas, je ne faisais évidemment pas référence à un certain nombre de gens ici, qui ne comprennent rien à rien, confondent forcage et feedback, qui croient qu’un systeme avec feedback positif diverge toujours, ou qui écrivent des âneries du genre:
(moi, j’écrirais ca, je ferais profil bas un bon moment, minitax…)
eh oui, dans le monde réel, les gens maitrisent un minimum de quoi ils causent …
#179
Non que je vous en veuille, mais ce n’est pas che qui fait le plus référence à wiki..