40% d’Enr en 2020 : les californiens disent ‘non’


[On sait maintenant que "l'urgence climatique" n'est pas si urgente pour les Californiens]

• • • • •

Changement climatique - Californie

Les élections de mardi étaient également l'occasion pour les citoyens américains de se prononcer sur un certain nombre de sujets. En Californie, deux textes étaient soumis à  referendum, qui permettaient des avancées importantes dans les énergies renouvelables. Ils ont tous deux été rejetés.

Les propositions 7 et 10 portaient respectivement sur le financement de la recherche et la production d'énergie renouvelable.

La Proposition 7 prévoyait une augmentation de 2% chaque année de la part d'électricité produite par les compagnies de services publics provenant de source renouvelable. Avec un objectif contraignant de 40 % en 2020, et 50% en 2025.

Ce programme aurait coûté 3,4 millions de dollars chaque année à l'Etat de Schwarzenegger et probablement augmenté le prix de l'énergie pour les consommateurs à court terme.

Selon les estimations, la proposition serait rejetée à 65%. Exceptionnellement, les écologistes ont fait cause commune avec les principales compagnies de services publics, dont Pacific Gas & Electric Company et Southern California Edison, pour faire échec à la mesure. Ils mettaient notamment en cause une mauvaise conception de cette mesure, qui aurait été contre-productive.

Actuellement, 13% des capacités de la Californie proviennent de sources renouvelables, notamment solaire et éolienne. L'Etat s'est fixé un objectif de 20% d'électricité renouvelable en 2010, un objectif qui ne sera sans doute pas atteint. Le gouverneur Arnold Schwarzenegger souhaiterait atteindre 33% de sources renouvelables dans la production électrique d'ici 2020.

La deuxième mesure prévoyait un financement de 5 milliards de dollars destiné à la recherche sur les énergies renouvelables. Ce plan mettait l'accent sur la technologie solaire et l'aide à l'achat de véhicules performants ou à carburant alternatif au pétrole. Cette proposition aurait entrainé une augmentation des taxes sur les ventes et les permis de conduire. 60% des votants se sont prononcé contre.

Source


77 réponses à “40% d’Enr en 2020 : les californiens disent ‘non’”

  1. Bah oui, forcément, les gens n’ont plus ni baraque, ni de quoi s’acheter à manger, alors les élucubrations vertes, pensez donc…

  2. En effet : pour paraphraser Karl Marx (in Préface à la contribution de la critique de l’économie politique, 1857) ce n’est pas la conscience des hommes qui explique comment ils vivent; c’est inversement ce qu’ils vivent qui explique comment ils pensent. Aussi, comme j’ai déjà écrit ailleurs sur ce site, si j’étais un prêtre vert, je dirais que les Californiens sont peut être de bons croyants mais certainement de mauvais pratiquants…

  3. Cela montre aussi que les Californiens savent compter :

    http://www.reuters.com/article…..U020081107

    « Reaching a 33 percent target will require procurement of more expensive renewables — preliminary analysis indicates that such a target may require a state investment of about $60 billion in generation and transmission from 2010 to 2020, » said the report issued by the California Public Utilities Commission.

    60 milliards en 10 ans, sans compter le reste !

  4. @5_Araucan
    Ça fait en moyenne 6 milliards de $ par année. Ouch! Avec ça on construit facilement quelques écoles et hôpitaux et il reste du cash en masse pour payer tout ce qui va avec…

  5. Il faut quand même reconnaître que Schwarzeneger montre l’exemple, puisqu’il est passé de 7 à 4 hummers:

    Il est devenu plus vertueux, il ne fornique plus qu’avec 4 femmes différentes au lieu de 7 😉

  6. Pourrait-on avoir un référendum aussi ?

    Grenelle: 440 milliards d’investissements et 535.000 emplois escomptés d’ici 2020

    10/11/08
    AFP

    La mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, particulièrement dans les domaines du bâtiment et des transports, devrait nécessiter 440 milliards d’euros d’investissements sur la période 2009-2020 et concerner 535.000 emplois, selon une étude d’impact.

    L’évaluation, conduite par le ministère du Développement durable en concertation avec les autres ministères concernés et parvenue lundi à l’AFP, porte sur les coûts et les bénéfices directs économiques, sociaux et environnementaux de la loi programme du Grenelle adoptée à la quasi-unanimité en octobre, pour chacun des acteurs engagés: Etat, collectivités locales, entreprises, particuliers…

    Au total, les programmes concernant le bâtiment – le plus gros chantier du Grenelle – absorberont à eux seuls 205 milliards d’euros, dont 192 milliards dédiés à la seule rénovation thermique. Mais ces chantiers permettront aussi de maintenir ou créer près de 235.000 emplois.

    En outre, le coût de réalisation sera partiellement compensé par les économies d’énergie: avec un baril de pétrole à 55 euros, celles-ci représenteront environ 43 milliards d’euros (et 100 milliards pour un baril à 80 euros) pour la période 2009-2013.

    Dans les transports – doublement du réseau TGV, lancement du canal Seine-Nord-Europe et soutien au fret hors routier – les investissements devraient se monter à 192 milliards et représenter 80.000 emplois.

    Le développement des énergies renouvelables mobilisera sur la même période (2009-2013) quelque 115 milliards, avec un bénéfice escompté de 220.000 nouveaux emplois. Enfin, 23,2 milliards seront affectés à la protection de la biodiversité.

    Au total, selon l’étude, les programmes Grenelle permettront d’éviter l’émission d’environ 35 millions de tonnes de CO2 par an à partir de 2013 dans l’atmosphère.

    Pour le seul bâtiment, l’économie serait de 12 millions de tonnes de CO2/an à l’horizon 2013, soit une baisse d’environ 10% par rapport à aujourd’hui.

    Cette étude d’impact, lancée au printemps, a été présentée en fin de semaine dernière au Comité de suivi du Grenelle.

  7. Grenelle: 440 milliards d’investissements et 535.000 emplois escomptés d’ici 2020

    440 milliards, rien que ça ?!?
    Ca fait 1 million € par personne ! Autant donner directement à 1/2 millions de gens 1 M€ chacun, beaucoup sauront quoi en faire pour créer leur propre emploi et plein d’autres emplois induits.

    L’argument racoleur de la « création d’emploi » pour justifier toujours plus la patte velue de l’Etat est vraiment à gerber.
    Et bien-entendu, on entend nulle part l’évaluation du coût/bénéfice, notamment le nombre d’emploi que ça détruit. Toujours ce sophisme de Bastiat de ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.

  8. Moi aussi , j’ai un problème avec ces chiffres , mais attention on inclut là dedans les investissements supposés faits par des fonds privés.

    440 Mrds sur 11 ans cela fait 40 millions par an.

    Pour les emplois on parle de maintien de l’emploi pour le bâtiment….

    Le pourcentage de la baisse totale n’est pas donné : cela ne doit pas être violent au total et le coût rapporté à la tonne de CO2 non émise sera de l’ordre de 110 € la tonne…

    Est-ce que l’on compte les subventions à l’électricité éolienne là-dedans ? ?

  9. @Araucan, Meuh non Araucan

    440 milliards sur 11 ans cela fait 40 milliards. par an.

    soit 1000 € par an et par adulte (supposés être 40 millions).

  10. :oups:

    J’ai donc vraiment des problèmes avec ces chiffres.
    Mais on est plus près de 70 millions que de 40 millions.
    Soit 570 € par personne et par an et 1100 € la tonne de CO2 évitée par an après 2013… Pas donné tout cela. On peut dire que ce sont des investissements, amortis disons sur 10 ans mais cela revient tout de même sur 10 ans 1100 € pour 10 tonnes évitées, sans compter l’entretien.

  11. « Le Monde » en délire, la suite :

    C’est sûr, nous aurons des catastrophes, des cataclysmes, des guerres. Les inondations, les sécheresses, les famines s’amplifieront, mais l’homme sera toujours là. Ce que nous devons comprendre, c’est que nous entrons dans une nouvelle ère, l’anthropocène, où pour la première fois dans l’histoire de la Terre, l’homme gouverne l’environnement. Il est la première cause des menaces et modifications qui pèsent sur la planète : à lui de savoir ce qu’il veut en faire et comment il va se comporter avec elle.

    ici

  12. . miniTAX | 10/11/2008 @ 11:47
    Il faut quand même reconnaître que Schwarzeneger montre l’exemple, puisqu’il est passé de 7 à 4 hummers:

    Il est devenu plus vertueux, il ne fornique plus qu’avec 4 femmes différentes au lieu de 7

    C’est pas la vertu Minitax, c’est l’age; mais je vois que le tien n’a pas que des vertus sur ton langage

  13. Une autre perle de l’article

    Sur les CFC (chlorofluorocarbures), on voit bien que l’arrêt de leur utilisation a permis de réduire le trou dans la couche d’ozone,

    Eh bien non les CFC diminuent mais pas le trou !

    wattsupwiththat.com/?s=ozone

  14. Schwarzenegger n’est manifestement pas arrêté :

    Un sommet mondial en Californie sur le réchauffement parrainé par Schwarzenegger

    il y a 2 heures 21 min
    AFP

    Arnold Schwarzenegger réunit la semaine prochaine dans la région de Los Angeles un sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique, l’un des chevaux de bataille du gouverneur de Californie.
    Quatre gouverneurs américains, ainsi que des représentants des Nations unies, de l’Union européenne, de la Chine, du Brésil, du Canada, de l’Indonésie et du Mexique, doivent participer aux débats organisés les 18 et 19 novembre dans un grand hôtel de Beverly Hills, à l’ouest de Los Angeles, a-t-on appris mardi auprès de l’organisateur.

    Les discussions s’intéresseront entre autres à la façon de mesurer les émissions de gaz polluants et à la coopération entre différents secteurs pour réduire ces émissions. Des ateliers spécifiques aux secteurs du transport, métallurgique ou forestier seront également organisés.

    Pour cet événement, M. Schwarzenegger a convié quatre de ses homologues: les gouverneurs de l’Illinois, de la Floride, du Wisconsin et du Kansas, avec lesquels il doit signer une déclaration finale mercredi soir.

    Bien que républicain comme le président sortant George W. Bush, M. Schwarzenegger, dont le deuxième mandat de gouverneur de l’Etat américain le plus peuplé expire début 2011, a toujours mené une politique à rebours de l’administration fédérale sur la question du réchauffement.

    Il a notamment promulgué une ambitieuse législation sur la réduction des émissions polluantes, dans l’esprit du protocole de Kyoto que M. Bush a toujours refusé de faire ratifier, et poursuivi Washington en justice pour que la Californie puisse imposer ses propres normes antipollution aux constructeurs automobiles.

  15. Et le Japon dans tout ça?

    Eh bien voilà :

    http://fr.news.yahoo.com/2/200…..ff8aa.html

    La dernière phrase est à nouveau savoureuse :

    « Le prix de la tonne de carbone a augmenté de 20 à 30 dollars entre la mi-2007 et la mi-2008, a précisé Jiji. L’ouverture de la période de référence pour le calcul des émissions par rapport à 1990, fixée dans le protocole de Kyoto à 2008-2012, a provoqué une ruée des pollueurs sur les crédits carbone, explique l’agence. »

    Et nous on se prépare placidement à dépenser une grande partie de 40 milliards par an pour ne pas émettre 12 millions de tonnes par an.
    C’est à dire 3333 € / tone, pour un effet sur le climat encore plus proche de zéro que le ratio de 12 Mt sur 35 Gt (tiens c’est amusant ça fait presque le même ratio que le % de CO2 dans l’atmosphère).

    J’insiste, mais à force de berner à ce point les gens grâce à leur quasi ignorance en matière économique, et leur incapacité à maîtriser les ordres de grandeur, on frôle l’indigestion.

    Pareil pour les hypothétiques emplois : près d’un million d’€ par tête sur 11 ans.
    Minitax a bien raison il vaudrait mieux le distribuer progressivement à 500000 chômeurs. J’ajoute m

  16. Désolé fausse manip à la fin du message précédent:

    …J’ajoute même qu’ils n’auraient nullement besoin de travailler car cela ferait plus de 70 K€ par personne, les faisant basculer d’un coup d’un seul dans les 10 % les plus aisés de la population.
    N’importe quoi en somme.

  17. “Le prix de la tonne de carbone a augmenté de 20 à 30 dollars entre la mi-2007 et la mi-2008, a précisé Jiji. L’ouverture de la période de référence pour le calcul des émissions par rapport à 1990, fixée dans le protocole de Kyoto à 2008-2012, a provoqué une ruée des pollueurs sur les crédits carbone, explique l’agence.”

    @18 Ce que l’article « néglige » de dire (mais ça, on s’en serait douté), c’est qu’en 3 mois, le prix de la tonne de carbone est tombé en dessous de 20$ et on rejoint joyeusement la tendance de mi-2007 où le prix de la tonne de carbone ne valait même plus 5 cents.

    On a eu l’économie subprime grâce à la modélisation économique subprime (qui a conseillé les créditeurs à prendre des risques délirants dans leur prêt). Mais c’est de la gnognote à côté des quotas carbone subprime servie par la science climatique subprime.

    Si vous vous plaignez des magouilles et de l’opacité du marché financier opéré par les « ultra-libéraux », vous êtes prêt pour le suicide avec l’arnaque et l’arbitraire du marché des quotas carbone opéré par les Etats et conseillés par des véreux businessmen-gourous dans le style Al Gore, Maurice Strong, R. Pachauri & Co.

  18. Tiens, tiens,

    IEA stokes doubts over world’s climate fight

    http://www.reuters.com/article…..L220081112

    Limiting warming to no more than 2 degrees would be especially expensive because it would involve scrapping and replacing dirty power plants at a cost of about $3.6 trillion from 2010-2030, the IEA report said.

    That compares with global efforts in recent weeks to shore up the world economy at a cost of about $4 trillion.

    Es-ce cher ou non ? (sachant que sur les 4 milliards de milliards de la crise, beaucoup sont des garanties de prêts, ce qui n’est pas la même chose que des investissements…

    Et voici une explication pourquoi cela ne chauffe pas plus alors que cela devrait :

    Greenhouse gases are already at high enough concentrations in the air to stoke that amount of warming — except that smoke and other pollution are blocking out the sun’s rays, said Hans Joachim Schellnhuber, director of the Potsdam Institute for Climate Impact research.

    « This is masking two thirds of the global warming. We already have 2.4 degrees of warming in the system, » he told Reuters on Tuesday.

    Si je comprends bien, les poussières soit absorbent les rayons du soleil et chauffent, contribuant ainsi au réchauffement de l’atmosphère (ou d’une partie de celle-ci), soit les renvoient dans l’espace, auquel cas il n’y a pas de réchauffement. Mais de la chaleur masquée, là j’ai franchement du mal : serait-ce à dire qu’elle va nous exploser au nez ?

    S’il y a renvoi dans l’espace, c’est autant de chaleur non captée par l’atmosphère….il n’y a donc pas accumulation, qui se traduirait … par une hausse des températures, que l’on ne constate pas sur la dernière décade.

    Nb : personne ne parle de l’impact des deux ou trois éruptions volcaniques de ces dernières années, je suppose qu’il est faible. Si ce n’est pas le cas, il faudrait le quantifier.

    Voir aussi
    cecap.us/index.php (articles du 11/11 et du 10/11)
    http://www.reuters.com/article…..MV20081111

    Voir aussi ce blog , le doute commencerait-il à s’insinuer ?

    blogs.reuters.com/environment/2008/11/12/2008-to-be-10th-hottest-year-warming-trend-up-or-stalling/

  19. Les subprimes ne sont rien en termes de milliards par unité de temps comparés à la bulle pétrolière.
    Dire que le forum « World Air Transport » a eu besoin « d’inviter » M. le Floch Prigent, au passé si brillant, pour déclarer ça:
    « …le baril – à 70 comme à 140 dollars – est victime de la spéculation, d’une bulle comme celle d’internet : «Les traders ont pris un coup dans le nez et vont mettre un certain temps avant de se refaire». » (Source Le figaro.fr)
    Quand on pense que le personnel politique continue à faire semblant de chercher d’où peut bien venir « la crise de liquidités » actuelle…

  20. A partir du moment où l’on fait des conventions internationales et des systèmes d’échanges pour de l’air (à quand la taxe pour consommation d’oxygène ?), il est inévitable qu’il se forme des bulles …. 😆

  21. Les subprimes ne sont rien en termes de milliards par unité de temps comparés à la bulle pétrolière.

    @22
    Ca veut dire quoi « ne sont rien » ??? Le pétrole compte pour à peine 3% du PIB mondial.
    Dire que c’est sa spéculation qui provoquerait la crise, c’est comme dire que la queue remue le chien.

  22. @Flo,
    Petite info… le pétrole c’est peanuts à côté des « fantaisies » boursières des actifs toxiques et autres hedge funds…:

    Le commencement de la fin aurait-il sonné pour le marché des dérivés ? Les investisseurs qui tentent avec précipitation de se retirer des fonds spéculatifs ( hedge funds ) ainsi que la valorisation toujours décroissante de ces actifs laisse effectivement redouter le pire. Ce marché éléphantesque estimé à 516 Trillions ( ou 516 mille milliards ) de dollars et représentant 10 fois la valeur de la production de l’ensemble du globe est au bord de l’implosion !

    516 000 milliards de $… une bagatelle…!!!

    La suite sur :
    http://contreinfo.info/article…..ticle=2325

  23. @22 et 23.
    Merci pour ce rappel salutaire.
    Juste une question et deux remarques :

    3 % du PIB du monde quand il est à 10, à 20, à 147, à 200, à 1000 ou à 60 $ le baril?

    3 % c’est à peu près le poids électoral des verts en France.

    3 % c’est cent fois moins que le taux de CO2 dans l’atmosphère.

    Pourtant quand on voit les influences des deux derniers points sur les politique menées on se dit qu’il est parfois possible que « la queue peut remue le chien ».

  24. @26
    Le PIB mondial, c’est 50.000 milliards $/an. Le pétrole, c’est 30 milliards baril /an. A 60$/baril, ça fait bien dans les 3% du PIB mondial (en sachant que tout n’est pas acheté à 60$/baril, au moins la moitié des échanges se font au gré à gré à un prix voisin du coût de production, par exemple sous forme de troc, surtout pour les Chinois qui construisent des infrastructures en Afrique en échange de brut du Soudan et de l’Angola).

    Même si le baril était à 200$, ça ne ferait que 10% du PIB mondial soit 1% de la masse monétaire des fonds spéculatifs. Ca reste toujours la queue qui remue le chien. Et ne t’inquiètes pas, contrairement aux écolos, les gens du marché savent compter et distinguer quoi du chien et qui de la queue.

    P.S. Tu veux sans doute dire « 3%, c’est cent PLUS que le CO2 ».

  25. @26

    Oui bien sûr pour le CO2.
    (Je voulais dire que le CO2 c’est cent fois moins que 3 % et qu’on arrive quand même à nous mettre dans une belle mouise à cause de ça).
    Pour le pétrole, tu as certainement raison.
    Je me disais seulement que si un groupe de banques avait fait un pari douteux disons le 5 juillet en pariant sur un cours de à 200 $ en octobre, et voyant le cours baisser violement en août avec pour corollaire d’avoir à rembourser 7 % du PIB (différence entre 10 % à 200 $ et 3 % à 60 $) mondial en octobre / novembre, cela pouvait avoir contribué de manière non négligeable à la catastrophe (accentuée par la soudaineté du phénomène).

  26. Staline avait bien dit : « le Vatican combien de divisions ? »

    On a vu le résultat…. Staline est mort et le pape est toujours vivant … 😆

    De toute façon, les fonds spéculatifs ce n’est jamais que le montant des paris des spéculateurs donc du vent (c’est pour cela que cela fait pschitt de temps en temps). Mieux vaut parler en PIB et c’est pour cela que les Chinois demandent 1 % du PIB des pays développés pour que le G77 mette en oeuvre le successeur du protocole de Kyoto…

  27. @Araucan,

    De toute façon, les fonds spéculatifs ce n’est jamais que le montant des paris des spéculateurs donc du vent (c’est pour cela que cela fait pschitt de temps en temps)

    Du vent qui est en train de polluer la terre entière… c’est plus qu’un « pschitt » !!!
    Cela s’apparente plus à un méga cyclone…

  28. Oui, bien sur.

    Le problème c’est que cette immense foire aux paris a un tel impact et va mettre des paquets de gens au chômage.

  29. Le problème c’est que cette immense foire aux paris a un tel impact et va mettre des paquets de gens au chômage.

    Le tragi-comique dans l’histoire, c’est d’entendre les politiciens européens (surtout notre Nabotleon national) dire que ça devrait toucher surtout les Américains. La bonne affaire, ils ont eu presque 5% de croissance et 4,5% de chômage pendant des années pendant que la vieille Europe se contente de croissance molle autour de 1,5% et d’un chômage massif.
    Ainsi, avec la crise, le chômage « explosera » aux USA pour, peut-être, atteindre le taux… qu’on a eu pendant les meilleures années, c’est terrible pour l’Amérique 😈

    Ca doit être le raisonnement post-moderne typique des khmers verts : « évite d’être riche, comme ça tu ne tomberas de moins haut ».

  30. Le tragique de l’histoire, c’est que les USA tirent l’économie mondiale et quand ils se cassent la figure toute le monde suit, riches ou pauvres….

  31. @Auracan, Redbaron et Minitax.

    Je suis bien d’accord avec vous trois.
    Mais avec des « équations rafinées » évoquées par l’auteur de l’article cité par Redbaron on peut produire toutes les crosses de hockey que l’on veut.
    D’ailleurs les courbes de cet article ont un faux air de celle de Mr Mann vous ne trouvez pas?

  32. Mais celles de monsieur Mann sont en train de se faire gentiment démonter par MacIntyre (voir le site Climate audit) à la fois sur la qualité des données utilisées et sur le traitement statistique.
    Jeff Id (site the Air vent) a aussi montré qu’il est possible de créer une courbe en crosse de hockey, simplement parce que le traitement du bruit dans les proxies utilisés ne le traite pas correctement.

    En plus avec la dernière affaire en cours avec les données du GISS qui ne sont pas propres (voir le site http://www.climate-skeptic.com…..y-yet.html)

    Les modèles pour prévoir la croissance ou l’inflation pour l’année à venir sont aussi extrêmement complexes et pourtant le meilleur estimateur de ces données reste de reprendre celui de l’année en cours (c’est à que c’est le chiffre qui est le plus proche de celui effectivement mesuré).

    On peut reproduire n’importe quelle courbe passée avec des équations mais cela ne veut pas dire que leur poursuite dans l’avenir sera une prévision fiable….

  33. Très bon le coup des températures en octobre en Russie qui étaient celles de septembre.
    Surtout l’explication de la NASA : « mince c’est une erreur ».

    En voilà encore un qui sait ce qui va se passer:

    http://fr.news.yahoo.com/2/200…..ff8aa.html

    Après le pessimisme de notre glaciologue primé hier, volià maintenant le Philososphobiologiste « optimiste » (au sens de vivre en autarcie au niveau de vie de la Nouvelle Guinée).
    J’ose espérer que sa pensée n’est pas clairement résumée par le journaliste, parceque sinon je n’y comprends strictement rien.

    Pour ce qui est de son espoir en Obama, peut-être a-t-il raison sur le changement sur la manière de négocier, mais pour ce qui est du résultat et pis encore de son influence sur le climat, on peut prendre les paris.
    Mais comme l’écrivait Minitax: qu’il ait raison ou tort, il sera mort depuis longtemps, avant que les effets positifs ou négatifs de son influence ne soient perceptibles (plus probablement imperceptibles car nuls).

  34. @Flo,

    Le coup de l’espoir et du changement, on nous l’a déjà fait plusieurs fois….Mieux vaut juger sur pièces. Obamamania sans connaître le programme, c’est un chèque en blanc.
    Pour le moment Obaman apparaît comme le seul recours des carbonistes, c’est dire…

    Par rapport à l’article que vous citez, j’aime beaucoup

    L’Europe, les Etats-Unis? « Ils vont être mal ».

    Cela reste à prouver et une société industrielle est une société adaptable, ne serait-ce que parce qu’elle a déjà changé auparavant. Il faut traquer les conceptions fixistes partout, c’est terrible.
    De toute façon dans 100 ans, les prévisions faites maintenant seront toutes erronées.

  35. @ Auracan

    Effectivement il est épuisant d’avoir à entendre (presque) en permanence le fameux « c’était mieux avant » (avec ou sans accent du Sud-Ouest) et la plainte qui s’ensuit systématiquement.
    Pourtant quand vous entendez ces mots prononcés par un individu quelconque, que vous décidez de combattre l’idée en demandant à la personne de se pencher sur son cas personnel, celui de sa famille ou de ses proches, voire de la société dans son ensemble, et d’examiner objectivement la situation 5, 10, 20 ou 50 ans en arrière, il est assez fréquent qu’elle reconnaisse que « non, c’était pas vraiment mieux ».

  36. Suite de l’histoire des températures du GISS

    Températures d’octobre publiées le 10/11/08

    Températures d’octobre publiées le 12/11/08

    Tiré du dernier post de climate Audit

    Températures satellite par micro-ondes

    tiré de global-warming.accuweather.com/2008/11/microwave_temperature_images_f_1.html

  37. A force de corrections, j’ai fini par casser mon thermomètre….

    http://earthobservatory.nasa.g…..anCooling/

    Comment pourra-t-on encore accorder le moindre crédit aux scientifiques?
    Maintenant quand je passe sur un pont,quand je m’approche d’un barrage, ne parlons même pas de centrales nucléaires,je commence à avoir peur.
    Si les bureaux d’étude sont peuplés d’aussi ahuris que ces « scientifiques », on a du souci à se faire.
    Pourtant, jusqu’ici, il m’avait semblé ne pas avoir rencontrer ce genre de farceurs….

  38. En voilà encore un qui sait ce qui va se passer:
    http://fr.news.yahoo.com/2/200…..ff8aa.html

    Ce qui me gonfle, c’est ces savants idiots cités par les médias et profitent de leur position d’universitaire pour pondre des arguments d’autorité de deep ecology et justifier des politiques liberticides et autoritaires tout en avançant masqué. Le fait que Jared Diamond ait été directeur du WWF américain et qu’il ait toujours défendu des thèses anti-humanistes rétrogrades n’est bien sûr pas mentionné : il y a moyen de voir le manque total de déontologie journalistique des médias.

    Quant à Diamond lui-même, il ne fait aucun doute que c’est un escroc intellectuel patenté. Ses thèses dans son livre Effondrement sur l’île de Paques, le Montana ou sur l’Australie ne sont que déformations et mensonges par omission éhontés (lisez l’article sur l’Australie par nnifer Marohasy, une biologiste sceptique, c’est une démoet édifiante de la malhonnêteté de Diamond). Et pourtant, c’est un type considéré comme une somnité par le poliquement correct ambiant au même titre qu’Ehrlich.

    C’est dire à quel point la science, notamment tout ce qui tourne autour de la biologie et de l’environnement (la « climatologie » en fait partie) est tombée bas.
    Le mou a phagocyté le dur.

  39. C’est effectivement un précheur de l’apocalypse . Et ses bouquins font cinq cent pages (cf Effondrement) alors qu’en 50 de l’intro, on a compris ses thèses. A noter qu’une de ses thèses sous-jacente dans ce livre et dans les autres c’est que les européens n’ont fait que des bêtises conscientes ou inconscientes.

  40. Merci Minitax.
    Sans avoir vos connaissances étendues sur ces « personnailtés », à la lecture des quelques lignes de la dépêche j’avais un peu flairé l’arnaque. Ca doit devenir une seconde nature à force.
    A vous lire, du coup, je me dis que le journaliste a même plutôt atténué la pensée du bonhomme.

  41. Comme on en est aux corrections:

    http://earthobservatory.nasa.g…..anCooling/

    Je suis vraiment trouble par ces manipulations incessantes de données.A propos de celles-ci, avez vous des informations?Il est tout de même curieux que ce réseau garanti fiable, commence à diverger quand les données ne sont plus conformes à la théorie?
    J’avais d’autre part cru lire que le niveau des mers ne montait plus, mais au contraire était dans un « trend » baissier?A moins que bien entendu ces données aient à nouveau donné lieu à corrections?
    Je peux comprendre que lorsque que l’on s’engage dans une théorie,ou une solution,on s’efforce de la défendre, mais là vraiment, j’ai du mal.
    Dans ce domaine, comme dans tous les autres, je crois que chacun l’appréhende avec sa propre inspiration.Cela est vrai pour construire un pont,comme pour résoudre une équation.Einstein avait eu une inspiration qui s’apparente à la grâce.
    Mais quand je lis le blog de Mr MacInthyre,je me demande quelle race de savants »cosinus » a envahi les amphis…..

  42. joletaxi (#45),

    Voir mon post skyfal.free.fr/?p=281#comment-11109 où je vous cite…

    Mais quand je lis le blog de Mr MacInthyre,je me demande quelle race de savants ”cosinus” a envahi les amphis…..

    MacInthyre fait vraiment un travail salutaire. A quand un véritable réseau de collecte de données soumis à une assurance qualité, des données disponibles (y compris les données brutes), des traitements statistiques discutés et validés avant de commencer à faire des modèles qui prédisent l’apocalypse ?

  43. @46
    je voulais dire que lorsque je vois comment MacInthyre démonte les manipulations,on peut avoir des doutes sur certains.
    D’ailleurs, je me demande si MacInthyre s’est intéressé aux corrections des bouées Argo?On pourrait peut-être lui donner un nouvel os à ronger…;

  44. La Californie de Schwarzenegger se noie

    Il manque plus de 20 milliards de dollars pour rééquilibrer le budget de l’Etat. Washington refuse de venir à la rescousse

    Après les banques et l’automobile, Washington devra-t-il sauver la Californie? Le Golden State, l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis, se noie dans ses difficultés budgétaires. Il lui manque aujourd’hui entre 21 et 24 milliards de dollars (le chiffre ne cesse de grossir) pour ramener ses comptes à l’équilibre. «Il faudra couper, couper, couper», prédit son gouverneur, Arnold Schwarzenegger, en plein discrédit, comme à peu près l’ensemble de la classe politique. Mais le temps presse: au rythme actuel, la Californie sera dans l’impossibilité de payer ses dépenses courantes d’ici à deux mois. Et, pour l’instant du moins, les autorités fédérales refusent de passer à la caisse.

    C’est un système de démocratie directe, qui fait penser au modèle suisse duquel il s’est d’ailleurs inspiré, avec ses référendums, ses initiatives populaires (appelées ici propositions) et ses majorités qualifiées. Mais dans un Etat qui compte aujourd’hui 37 millions d’habitants, le système a prouvé, une fois de plus, qu’il était en bout de course. Pendant des mois, les parlementaires se sont écharpés sans parvenir à réunir les deux tiers des voix nécessaires pour approuver le budget. Puis ils ont laissé une partie de la responsabilité aux mains des électeurs, qui devaient se prononcer cette semaine sur une série de coupes budgétaires. Mais les Californiens, du moins le petit pourcentage qui s’est déplacé aux urnes, ont rejeté en bloc ces mesures, à propos desquelles les sondages montraient qu’ils n’y comprenaient rien. Ils n’en ont accepté qu’une seule, qui a valeur de vote sanction: limiter le salaire de leurs élus «en temps de crise». Gain net: quelques poignées de dollars.

    Or le temps est bien à la crise. Les solutions d’urgence prônées désormais par le gouverneur pour réduire le déficit n’ont pas d’équivalent dans cet Etat qui a pourtant déjà connu deux salves de mesures d’austérité en moins d’une année. Les prisons seront vidées, avec un transfert de dizaines de milliers de prisonniers en mains de la police fédérale ou leur libération pure et simple. Les parcs ne seront plus maintenus. Les vacances seront allongées pour les écoliers, et les fonds alloués aux écoles et universités drastiquement réduits.

    Surtout, les programmes d’aide sociale, que la Californie présentait avec fierté comme les meilleurs du pays, seront abandonnés. Presque un million d’enfants et d’adolescents de familles défavorisées pourraient perdre leur couverture médicale, et les aides apportées aux familles pauvres et aux personnes âgées seront revues à la baisse.

    L’exception californienne aura bientôt vécu. Et cela, au pire moment, puisque le chômage dépasse aujourd’hui les 11% dans cet Etat, et que des centaines de milliers de personnes supplémentaires se retrouvent de ce fait automatiquement privées des assurances santé qui, aux Etats-Unis, sont liées à l’obtention d’un emploi.

    Ces projets, en réalité, risquent d’être plus douloureux encore: en mettant fin à ces programmes, l’Etat perdra aussi la part importante d’aide fédérale qui sert à les financer. «Ce n’est pas seulement draconien, c’est de la folie», disait dans la presse locale Anthony Wright, le directeur de l’un des services de santé, Health Access California.

    Pour être radicales, ces mesures ne devraient cependant pas encore suffire à ramener les comptes de l’Etat dans les chiffres noirs. Or la Californie, aujourd’hui, dispose de la plus mauvaise note des agences de notation des 50 Etats américains, ce qui rend très difficile l’obtention de nouveaux crédits. Et, à l’inverse des villes, des communautés locales ou des constructeurs automobiles, les Etats américains n’ont pas le droit de se proclamer en faillite pour se mettre à l’abri de leurs créanciers. «Nos revenus sont au niveau de ceux de 1999, expliquait Arnold Schwarzenegger. Nous n’avons d’autre choix que de revenir aussi aux dépenses de 1999.»

    Dans ce contexte, le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, a douché les espoirs d’un gouverneur déjà mis à mal par ses électeurs: pas question, lui a-t-il dit en substance, de puiser dans les fonds du plan de relance économique pour venir à la rescousse de l’Etat. Dans l’immédiat, l’administration Obama a refusé au «Governator» un prêt de 6 milliards de dollars qui lui aurait permis de parer au plus pressé.

    Il semble peu probable que les Etats-Unis puissent se résoudre à laisser sombrer la Californie, un Etat qui, à lui seul, représente la huitième économie la plus importante de la planète. Pourtant, Washington craint l’emballement: le déblocage d’une aide fédérale, qui devrait être massive, réveillerait immédiatement l’appétit d’autres Etats américains, aux prises eux aussi avec des difficultés économiques sans précédent.

    http://www.letemps.ch/Page/Uui…..er_se_noie

    A présent, je doute que les californiens soient intéressées par les énergies vertes et les ’emplois verts’.

  45. Hé oui, un ange passe, le réveil va être très douloureux…