Le réchauffement climatique reste en tête des inquiétudes malgré la crise


[Un sondage, qu'il soit favorable ou non, démontrera toujours le "besoin d'une action décisive", surtout contre le changement climatique. Seule change la manière de le présenter]

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LONDRES (AFP) — Le réchauffement climatique reste en tête des inquiétudes du public, 43% des personnes interrogées se disant plus inquiètes pour le climat que de la crise économique mondiale, selon un sondage mondial publié mercredi par la banque HSBC.

D'après cette deuxième enquête annuelle sur les préoccupations environnementales, les habitants des 12 pays voudraient voir leur gouvernement prendre plus de mesures décisives pour lutter contre le réchauffement climatique.

Les trois quarts des sondés (78%) voudraient voir leur pays réduire "une part équitable" des émissions facteur de réchauffement.

55% des personnes interrogées estiment que leur gouvernement devrait investir dans les énergies renouvelables et 27% qu'il devrait participer aux négociations internationales pour un accord sur le réchauffement.

"Cette étude démontre le besoin d'une action décisive sur le changement climatique", estime Nicholas Stern, conseiller pour HSBC, cité dans un communiqué.

"Le défi urgent est de construire un cadre pour un accord mondial pour qu'un consensus puisse être atteint" lors de la conférence de l'ONU à Copenhague en 2009. Cette conférence vise à étendre les engagements de Kyoto au-delà de 2012.

Et la conférence de Poznan début décembre en Pologne est "un préalable critique pour y parvenir", a souligné cet économiste, connu pour un rapport clé sur l'économie du changement climatique en 2006.

En revanche, la bonne volonté à changer ses habitudes pour lutter contre le réchauffement semble s'épuiser.

47% des sondés se disent prêts à changer leur style de vie, contre 58% en 2007. Et seulement 20% se disent prêts à dépenser plus, contre 28% un an auparavant.

L'étude commandée par HSBC a été réalisée par internet par l'agence Lightspeed auprès de 12.000 personnes de mi-septembre à début octobre. Des échantillons de 1.000 sondés ont été interrogés dans douze pays, Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Hong Kong, Inde, Malaisie, Mexique, Grande-Bretagne et Etats-Unis.

L'enquête a été réalisée dans le cadre du partenariat pour le climat HSBC avec The Climate Group, Earthwatch Institute, Smithsonian Tropical Research Institute et le Fonds mondial pour la Nature WWF.

Source


95 réponses à “Le réchauffement climatique reste en tête des inquiétudes malgré la crise”

  1. Pourquoi une banque comme la HSBC commande un sondage sur le climat…??? Qu’est ce que ça cache…???
    Elle veut vendre du CO2 ??? !!!

    Je vois bien la BNP faire pareil… ou plutôt Natixis qui est dans une m erde noire…

  2. Comment les citoyens ne seraient-ils pas inquiets ? On leur répète à longueur de journée que « ça chauffe et ça va chauffer encore plus ».

  3. Le réchauffement climatique reste « en tête des inquiétudes »??? Alors qu’on est en pleine crise économique mondiale et que la plupart des terriens est en train de se geler ?
    Non mais ils doivent vraiment être crétins pour croire qu’on va gober un bobard aussi gros !

  4. L’Union européenne n’attend pas d’avancées majeures lors de la conférence internationale sur le climat de Poznan, mais espère l’ouverture de négociations concrètes, a déclaré vendredi le commissaire à l’Environnement Stavros Dimas.

    Ah oui, ça ça va être concret : les Polonais et quelques autres ne veulent pas se faire léser…

  5. Le coût annuel de la lutte contre le changement climatique pourrait atteindre plus de 500 milliards de dollars d’ici 2030, plus du double qu’initialement prévu, selon un rapport de l’ONU qui devrait être officiellement présenté la semaine prochaine.

    Ce rapport mis en ligne vendredi soir, et qui sera présenté à la conférence climat de l’ONU à Poznan, est une mise à jour du rapport publié en août 2007 par le secrétariat de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).

    Selon cette nouvelle version, l’ONU aurait en 2007 sous-estimé le coût des mesures d’atténuation du réchauffement: les experts estimaient alors de 200 à 210 milliards de dollars par an les investissements nécessaires pour réduire de 25% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2000.

    « Cependant, les investissements et les flux financiers requis sont environ 170% supérieurs, principalement en raison des capitaux nécessaires, surtout dans le secteur de l’énergie », indique ce nouveau rapport.

    Le contrôle des émissions polluantes « va imposer de profonds changements dans la demande et l’approvisionnement en énergie et des législations ajustées », précise-t-il.

    Mais « le rapport 2007 ne concernait que les investissements de départ, sans inclure les coûts de renforcement des capacités et de création d’un environnement adapté à la mise en place de nouvelles technologies », justifie l’ONU.

    Les auteurs font valoir qu’un grand nombre de technologies propres sont déjà disponibles dans les pays industrialisés ou proches de l’être, comme l’éolien ou l’hydraulique, mais que d’autres comme la pile à combustible ou la capture et le stockage du carbone (CCS) sont encore au stade expérimental.

    En revanche, notent-ils, le coût des mesures d’adaptation « n’a pas changé et s’établit toujours en dizaines de milliards de dollars par an, voir centaines de milliards ».

    La conférence climat de Poznan se tiendra du 1er au 12 décembre.

    500 milliards de dollars par an, et ils t’annoncent ça sans sourciller… Combien de crève-la-faim pourrait on nourrir avec tout ça ? 😡

  6. Le changement climatique, au-delà de la catastrophe annoncée, est avant tout la prise de conscience que le climat – et donc le comportement de l’atmosphère – est un phénomène important à comprendre et à prendre en compte pour organiser nos sociétés.
    La difficulté à toujours été que les variations climatiques ne sont pas en phase avec nos échelles de perception. Or depuis que l’on a des mesures, on apprend, non sans mal, mais c’est cela qui compte.

    Ce qui me choque, c’est que l’on croit que cette avancée est en fait un problème à résoudre à coup de milliards.

    Comme disait Franck Herbert dans les Enfants de Dune en 76 : « Les limites de la survie sont définies par le climat, dont la lente tendance au changement peut passer inaperçue d’une génération à l’autre. Et ce sont les extrêmes d’un climat qui définissent la Structure. Des humains isolés peuvent observer des provinces climatiques, des fluctuations du temps sur une année et, occasionnellement remarquer : « c’est l’année la plus froide que j’ai connue ». Ces choses sont perceptibles. Mais les humains sont rarement sensibles à la variation de la moyenne sur un grand nombre d’années. Et c’est précisément en développant cette sensibilité que les humains apprennent à survivre sur une planète. Ils doivent apprendre le climat ».

  7. jeff hersson (#6),

    et ils t’annoncent ça sans sourciller…

    Les mêmes déplorant les aides de quelques milliards aux banques…
    Dans ce cas là on est au moins sur que ça va servir à quelque choses.

    On a les dépenses qu’on peut (ou qu’on veut).

  8. miniTAX (#4),
    Au cours de cette saison (hiver HN et été HS) les températures vont baisser, et on nous dira que c’est à cause de la crise parce qu’on consomme moins d’énergie et la preuve, dira-t-on, le pétrole à 50 $!

  9. @7_Chria

    Le changement climatique, au-delà de la catastrophe annoncée, est avant tout la prise de conscience que le climat – et donc le comportement de l’atmosphère – est un phénomène important à comprendre et à prendre en compte pour organiser nos sociétés.

    Vous avez raison, du moins pour ce qui est de la compréhension de l’évolution du climat (ou plutôt des climats) et des mécanismes qui y interviennent. Là-dessus les connaissances scientifiques progressent mais le livre ne fait que commencer. La question est : comment l’évolution du climat est pertinente dans l’organisation nos sociétés? Le climat est un système à grands paramètres (température, humidité, nuages, ensoleillement, etc.) évoluant lentement, au bas mot sur un lustre à plusieurs décennies, suite à des causes qui pour la plupart échappent à notre contrôle, sauf localement bien sûr. Que pouvons-nous et que voulons-nous faire au juste?

  10. Peuvent pas dire cela Abder; ce serait avouer que le RCA est un artéfact lié aux effets d’ilôts de chaleur urbains

  11. Sirius (#10),

    … échappent à notre contrôle, sauf localement bien sûr

    Vous vous avancez beaucoup là, rien n’est moins sur. En météo, pour faire pleuvoir le Vaudou reste la méthode la plus sûr 😉 et d’ailleurs le climat peut-il être « local » ?

  12. Curieux (#12),
    le climat est local et « la climatologie est une science censée étudier l’ensemble des conditions caractérisant l’état moyen de l’atmosphère et sa variabilité dans un espace défini ».
    Mais cet espace dépend du terrain : une surface plate n’aura pas la même influence que la montagne. Plus la contrainte est forte (comme en montagne), plus les conditions se localisent dans leur comportement moyen. Ce qui fait par exemple qu’en montagne, en un point (mais pas sur les crêtes, exposées synoptiquement), le comportement des paramètres climatiques est beaucoup plus facile à prévoir qu’en plaine à cause des fortes contraintes topographiques. Par contre, toute généralisation de ce comportement est impossible dans l’espace (contrairement à la plaine).
    Au-delà même de cette approche, le climat, en tant que système dynamique complexe, est unique en chaque point de l’espace et du temps. Heureusement pour nous cette unicité est fortement diluée dans les échelles humaines.

    Sirius (#10),
    Ok mais sur :
    « suite à des causes qui pour la plupart échappent à notre contrôle, sauf localement bien sûr »
    Je ne comprend pas bien pourquoi au niveau local c’est maîtrisable, mais si je suis votre réflexion, cela veut dire que l’adaptation au changement n’est pas un problème si on l’aborde localement… Un argument pour lez réchauffistes ça …

    « Que pouvons-nous et que voulons-nous faire au juste? »
    C’est justement l’enjeu de l’apprentissage. Il faut laisser faire le temps et on y verra plus clair.

  13. Chria (#13),

    le climat est local et “la climatologie est une science censée étudier l’ensemble des conditions caractérisant l’état moyen de l’atmosphère et sa variabilité dans un espace défini”

    Vous avez mille fois raisons et tomber dans la confusion climat et climatologie mérite une sanction exemplaire que je m’étudie derechef.

  14. @13_Chria

    Je ne comprend pas bien pourquoi au niveau local [le climat] est maîtrisable […]

    J’avoue que « maitrisable » est un qualificatif sans doute trop fort. Je signifiais que localement, nous avons une certain contrôle sur les conditions climatiques locales, notamment par l’utilisation des sols, l’aménagement des villes et l’émission d’aérosols industriels. Il est cependant évident que nous ne pouvons quasiment rien sur l’évolution des climats à plus grande échelle (par exemple les climats polaire, tempéré et tropical), et a fortiori, sur la « température globale de la planète ». Paradoxalement, les kyotistes, tels les partisans de l’ingénierie climatique, pensent le contraire…

  15. Chria (#7),

    Merci de citer Frank Herbert !

    Sirius (#15),

    D’accord avec vous : ce ne sont que sur ces paramètres que nous pouvons jouer. Au-delà celà reste l’inconnu en très grande partie…

  16. Chria (#13),
    mon post 14 faisait bien sur référence à mon « et d’ailleurs le climat peut-il être “local” ?« , pas à mon « En météo, pour faire pleuvoir le Vaudou reste la méthode la plus sûr 😉  » que je maintiens parce que votre changement de limnléum pour modifier le climat prête à sourire. Qu

  17. Chria (#13),
    mon post 14 faisait bien sur référence à mon « et d’ailleurs le climat peut-il être “local” ?« , pas à mon « En météo, pour faire pleuvoir le Vaudou reste la méthode la plus sûr 😉  » que je maintiens. Votre changement de linonléum pour maîtriser le climat prête à sourire. Quand on cultive ou qu’on industrialise, ça n’est pas pour maîtriser le climat.

  18. A priori, il est possible de maîtriser les conséquences du climat, quant à le maîtriser, même à l’échelle locale…

  19. @19_Fabge
    Se prémunir et pourquoi pas, tirer parti des conséquences du climat, cela est certain car l’histoire le démontre. L’être humain, à la différence des autres espèces naturelles, a su s’adapter activement à ses environnement naturels. Mais de plus, il peut aider les conditions climatiques à devenir plus confortables pour lui. Témoin l’aménagement du mobilier urbain : moins de béton, plus de verdure, ça évite les coups de chaleur quand le climat est chaud. Il s’agit ici de réduire l’effet d’îlot de chaleur, phénomène bien connu, plein de bon sens et corroboré par la mesure des températures. La même remarque s’applique à l’usage des forêts. Si on les coupe à blanc, on coupe aussi leur effet de climatisation et on augmente aussi le taux de radiation solaire qui atteint le sol, d’où réchauffement local. Bref, le climat local, toute chose étant égale par ailleurs, est différent dans la verdure que sur un plan de bitume ou sur un sol sans arbre.

  20. Avis aux amateurs : ce soir sur France 2, Nicolas Hulot et Cie vont nous apprendre la vie…lutter contre le RCA, nous brosser les dents et tout le toutim !
    C’est-y pas chouette les émissions éducatives?!

  21. dubitatix (#21), Prévoir une poche (en plastique étanche, pas en papier recyclé) pour des nausées subites. Du moins ceux qui ont le courage de s’attaquer à ce genre de soupe intellectuelle.

  22. Aujourd’hui une page entière des Dernières Nouvelles d’Alsace sur Poznan et le RCA; cela fait un mois qu’ils ne s’étaient pas manifesté, vu que ici c’est l’hiver deux mois avant la date, mais là , ils se rattrapent.

  23. Hulot et consort viennent faire la promo de leur business à la téloche, tout en donnant des leçons et distribuant bons et mauvais points…
    Ça se laisse regarder, un peu comme JR de Dallas, l’homme qu’on adore détester.
    Pour se qui est des nausées, elles ne seront, malheureusement, pas que subites… J’ai déjà un noeud à l’estomac rien que d’y penser !

  24. Hulot est honnête à mon avis ! Qu’il pense sincèrement ce qu’il dit ne fait guère de doute et s’explique aisément quand on est entouré de spécialistes qui vont tous dans le même sens. C’est plutôt aux scientifiques qu’il faut en vouloir. Pour ne parler que des français, Jouzel est un bon exemple de celui qui ne livre que des demi-vérité, oublie de corriger le sens de la relation entre T et CO2, etc. etc….
    J’aimerais votre avis sur un point. Jaworowski est connu et aucun glaciologue n’ignore ses prises de position. On pourrait penser qu’il est très minoritaire et que la plupart considèrent que ce n’est pas sérieux. Mais dans le séminaire de travail de Leroux à l’Académie des sciences, celui-ci dit avoir posé la question, aux labos français, de la pertinence de la comparaison des valeurs de CO2 actuelles avec les données glaciaires. Seule Masson-Delmotte lui a répondu, précisant que ce ne pouvait être valide que pour une période très peu ancienne, proche de la surface. Ce qui signifie donc qu’au moins certains aspects de ce qu’avance Jaworowski et ses collègues est pris en compte. Pourtant, on continue d’entendre les mêmes choses et même, me semble-t-il, les comparaisons continuent jusque dans les revues scientifiques…

  25. Hacène (#26),

    Sur arte, ce soir une autre cata …

    « Alors que la mondialisation est censée être synonyme de croissance, le monde se trouve dans une situation qu’il n’a plus connue depuis trente ans : les stocks de céréales n’assurent plus que 37 jours de nourriture à la population mondiale. C’est bien en-deçà du niveau officiel de la sécurité alimentaire, fixé à soixante jours. Le monde risque d’être plongé dans une crise très grave. Les statistiques indiquent que les récoltes de 2008 seront insuffisantes pour nourrir tous les habitants de la planète, pour la septième fois en huit ans. Au moment même où la demande chinoise en céréales s’est brusquement accélérée, les biocarburants ont commencé à redessiner la carte de l’agriculture mondiale. Aux Etats-Unis, la production d’éthanol à base de maïs engloutit le tiers des récoltes du pays. »

  26. Hacène (#26),

    « Hulot est honnête à mon avis ! » : je suismpersuadé du contraire et la manière dont il construit son discours montre qu’il prend les gens pour des gogos ce qui ne peut selon moi être le fait d’une personne honnête.

    Il faudrait faire un bullshit bingo spécial réchauffement climatique quand ces [autocensure] passent a la télé ou à la radio.

    Tiens le comennce la liste, je suis certain que ce soir nous alons avoir du :

    – « Le Docteur Pachauri, Prix Nobel de la Paix »
    – « il faut agir maintenant, demain ce sera trop tard »
    – « sauver la planete »

  27. Hacène (#26),
    De toute façon, les forages glaciaires ont une résolution de plusieurs dizaines d’années (entre deux points de mesures considérés comme « séparés, il s’écoule plusieurs dizaines d’années arbitrairement différents selon qu’on a une carotte du Groenland ou de Dome C) et il y a un retard d’environ 40 à 60 ans (selon l’endroit là encore) du CO2 par rapport à l’âge de la glace car nos éminents climatologues supposent qu’il faut tant d’années pour que la capsule de glace de l’année n se ferme et emprisonne le CO2 de l’année n+50 (par exemple, la glace datée de 1950 est sensée contenir la moyenne du taux de CO2 entre l’an 1950 et l’an 2000 ! Hey, c’est la « science » climatique). C’est pour ça qu’il n’y a aucune reconstruction de CO2 par forage glaciaire de ces 50 dernières années qui fasse l’unanimité et c’est ainsi que nos valeureux glaciologues justifient pourquoi on trouve dans la glace un taux bien plus bas que le taux instrumental (mais comme par magie, la glace qui ne peut pas mesurer les taux actuels est capable de mesurer les taux d’il y a mille, dix mille ans !).

    Or les mesures instrumentales homogènes de CO2 ne datent que de 1956, ce qui fait que raccorder le taux de CO2 par mesures directes modernes et par reconstruction glaciologique relève de la religion, pas de la science.
    D’ailleurs, beaucoup de biologistes (cf par ex. le site CO2science.org des Idso) doutent que la végétation terrestre puisse vivre aux taux de CO2 préindustriels aussi faibles de 180 ppm avancés par les glaciologues.

    Bref, ces reconstructions de CO2, surtout faites par l’école française de glaciologie, avec toujours les mêmes hystériques qui ont fait leur beurre grâce à la FARCE (Jouzel et sa fidèle soldate Masson-Delmotte, Petit, Lorius qui nous a fait récemment son caca nerveux climatique dans un essai sur l’Im Monde), relèvent de la spéculation qualitative de paléontologue. Elles auraient dû rester au fin fond de placards poussiéreux réservés aux éculubrations caractéristiques des sciences molles, inutiles et impossibles à réfuter et non élevées au rang de versets de la bible du RCA. Espérons qu’elles retourneront aussi vite que possible là où elles méritent d’être.

  28. Usine à gaz?

    http://fr.news.yahoo.com/2/200…..ff8aa.html

    Qui a dit?

    “Carbon trading does not solve the emission problem at all. In fact it gives industries a way to avoid reducing their emissions. The rules are too complex and it creates an entirely new class of lobbyists and fat cats.”

    Un indice : il travaille pour la NASA.

  29. Flo (#30),

    Hansen : il participe au retournement des USA sur leprincipe d’un marché carbone : rappelons que ce sont eux qui ont vendu le concept lors des négociations du protocole de Kyoto, en prenant l’exemple de qu’ils avaient fait avec les industries émettrices de soufre chez eux (mais cela concernait bien moins d’entreprises). Les Européens (et Français ) l’ont avalé avec du mal mais les USA n’ont pas ratifié le PK. bons élèves les Européens ont mis en place un premier marché et négocient pour finaliser son successeur. L’administration Obama a l’intention de rentrer dans les négociations climat y compris l’après 2012 du PK. Mais maintenant, peut-être au vu de l’expérience UE, les « experts » commencent à dire qu’une taxe c’est bien moins compliqué (cela permet aussi de taxer les produits importés au même niveau que ceux fabriqués sur le marché intérieur…)

    Moralité : en Europe, on aura le mauvais système (en tout cas le plus compliqué) et peut-être aussi une taxe carbone en plus (cf les promesses faites à Hulot pour Janvier en France).

    Quant à l’efficacité de l’un ou l’autre système, mystère et modélisation ne font pas l’avenir.

  30. Les malthusiens n’ont honte de rien…
    Regardez ce qu’ils osent écrire ouvertement sur un média aussi populaire que Marianne2, aussi bien pour le journaleux que pour les commentaires…

    vraiment à vomir…

  31. Tout n’est pas vomir, car c’est très contradictoire : le journaliste ne conclut pas vraiment, sauf sur un délire (les normes environnementales à la Chine ? Ouais dans 50 ans).

    Quant aux commentaires, c’est varié …

  32. Mais Barack Obama a promis de stabiliser la production de CO² à l’horizon 2020 et de la faire diminuer de 80% (un chiffre colossal !) à l’horizon 2050.

    Seraient-ce des promesses basées sur les modélisations du GIEC?
    ou bien se voit-il investi dans la présidence à vie comme cela se pratique dans certaines parties du monde?

  33. « Seraient-ce des promesses basées sur les modélisations du GIEC? »

    Non, non, ce sont des promesses qu’on n’a PAS à tenir. Ca se fait très couramment, en matière de « protection du climat ».

  34. the fritz (#36),

    Les politiques préfèrent faire des promesses qui engagent leurs successeurs… 🙄

    Obama fera ce qu’il pense profitable pour les USA.

  35. Bonjour ! A propos d’inquiétudes sur le réchauffement changement climatique, j’ai un collègue écolo-bobo mais au demeurant bien sympathique qui, l’année dernière en janvier, me soutenait que, « là c’est clair, 10°C en janvier, c’est une preuve irréfutable du Réchauffement Climatique« . Cette année, à peine en décembre, il neige déjà. (ce qui ne veut pas dire qu’il ne fera pas 10° dans 1 mois). Mais, le gaillard, lui, ne perd pas le nord, et soutient que « c’est dû à l’arrêt du Gulf Stream à cause de la fonte des glaces du pôle nord etc.. Une preuve irréfutable du Changement Climatique »« .

    Bref, je sais que cette théorie de l’arrêt ou du ralentissement du Gulf Stream est passé de mode, même chez les alarmistes, mais je ne sais pas comment lui expliquer, ni étayer mes dires. Auriez-vous des infos fiables et sures, voire des liens qui vont dans ce sens ? (Rien vu la-dessus sur Pensée-Unique).

    Merci, @+ !

  36. the fritz (#36),
    Dans le rapport du Giec une étude explique qu’en réduisant de 80% les émissions des pays développés on peut maintenir le réchauffment à 2°C.
    Ca doit venir de là.

    Lambda (#39),
    Dite lui simplement que cela arrive avec ou sans GES.
    De toute façon prendre un événement météo aussi court pour justifier (on voit ça dans les deux camps la mauvaise fois est partout) le changement climatique n’a aucun sens et démontre d’une faible connaissance du sujet.
    Maintenant sur le gulf stream je ne savais pas que ce courant s’était stoppé ?

  37. Mais non, il court toujours : on en aurait entendu parler !!!!

  38. Lambda (#39),

    Tu lui propose la lecture de cette rubrique qui montre les « changements climatiques » dans une région

    En rubrique Evolution Climat du site
    http://www.meteo-alsace-wimmenau.org/

    L’évolution du temps en Alsace-Moselle
    depuis la nuit des temps
    Cette rubrique vous invite à voyager dans le temps pour découvrir
    l’évolution de notre climat
    depuis le début de notre ère. Ce document a été conçu par l’auteur à partir
    de notes personnelles après presque
    33 annéesde recherche dans de nombreux ouvrages anciens et récents; elles
    sont étayées par des données
    trouvées dans de nombreuses parutions qui, de près ou de loin, se sont
    intéressées aux phénomènes climatiques.

  39. c’est dû à l’arrêt du Gulf Stream à cause de la fonte des glaces du pôle nord

    Lambda (#39)le Gulf Stream ne peut PAS s’arrêter sauf si la Terre s’arrête de tourner.

    Et le froid n’est pas qu’en Europe (selon sa théorie), ça caille partout dans le monde, que ce soit en Amérique, au Japon ou en Nouvelle Zélande, now.
    Dites au collègue qu’on lui conseille de se contenter de recycler ses bouteilles de Kro au lieu de recycler des arguments pourries de films hollywoodiens.

  40. Bein tiens, puisque MiniTax évoque le révérend Gore, un peu de ses nouvelles…

    Al Gore, ex-vice-président des Etats-Unis et prix Nobel de la paix pour son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’entrer dans l’administration Obama.

    « Le vice-président Gore a informé le président élu Obama, avant et après l’élection de ce dernier, que travailler dans son administration ne l’intéressait pas », a réaffirmé sa porte-parole, Kalee Kreider.

    Le futur 44e président des Etats-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis de s’engager « vigoureusement » dans les négociations internationales sur les moyens de contrer le réchauffement climatique.

    Mi-novembre, deux semaines après son élection, Obama réitérait ses objectifs de campagne: ramener d’ici 2020 les émissions américaines de gaz à effet de serre à leurs niveaux de 1990 et ce, malgré la crise économique. Sa présidence, a-t-il promis, marquera un changement net en ce domaine par rapport à l’administration Bush.

    Parmi les postes encore à pourvoir dans sa prochaine administration figurent le secrétaire (ministre) à l’Energie, l’administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) et un nouveau coordinateur spécial chargé du dossier climatique – les Américains disent « czar ».

    Al Gore, dont le profil était a priori parfait pour ce poste-ci, ne semble plus dans la course. Autre figure de la lutte contre les dérèglements du climat aux Etats-Unis, le gouverneur républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger, « n’a pas été approché mais n’est pas intéressé », selon son porte-parole.

    SEBELIUS À L’ÉNERGIE ?

    Parmi les candidats potentiels se trouve Carol Browner, qui dirigeait l’EPA sous la présidence Clinton, dit-on de source proche des discussions en cours autour du futur président. Elle conseille aujourd’hui Obama sur les questions climatiques.

    La décision devrait être connue sous dix jours.

    Kathleen Sebelius, gouverneur du Kansas, serait elle en lice pour diriger le secrétariat à l’Energie, qui sera nécessairement impliqué dans la politique environnementale de l’administration Obama.

    Sebelius, très populaire dans son Etat, avait un temps été pressentie pour accompagner Obama sur le « ticket » démocrate. Elle a impulsé des initiatives fortes dans le Kansas, se fixant pour objectif de fournir d’ici 2020 20% de la consommation énergétique à partir de sources renouvelables (l’éolien essentiellement).

  41. Al Gore, ex-vice-président des Etats-Unis et prix Nobel de la paix pour son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’entrer dans l’administration Obama.

    Je croirai qu’il y a crise climatique quand ceux qui s’hystérisent pour la crise climatique agiront vraiment comme quand il y a crise climatique.
    Quand les cochons auront des ailes.

  42. La Niña et de retour !

    //wattsupwiththat.com/2008/12/04/la-nina-is-back/#more-4424

  43. Deux autres liens en relation :

    //www.intellicast.com/Community/Content.aspx?ref=rss&a=126

    //www.intellicast.com/Community/Content.aspx?ref=rss&a=127

  44. Journal La Presse. Qui transmet à petites doses des non nouvelles, c’est-à-dire des spéculations manifestement scientifiquement non fondées (des skieurs!), qui provoquent déstabilisation, angoisse et peur dans les esprits. C’est le but recherché. Or, impossible de répondre car il n’y a pas de signature à ce choux pourri. Honte sur vous, La Presse : http://www.cyberpresse.ca/envi…..menace.php