Poznan : La crise économique n’est pas « une excuse » pour négliger le changement climatique

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Réchauffement climatique

Le ralentissement économique n’est pas « une excuse » pour négliger la lutte contre le changement climatique qui pourrait aggraver le problème des pénuries d’eau avec la moitié des habitants de la planète concernés d’ici 2050, d’après ce que les délégués ont déclaré lors de l’ouverture de la conférence sur le climat à Poznan lundi.

Le futur Président des Etats-Unis, Barack Obama a aussi été félicité lors de cette conférence qui rassemble 10700 délégués de 187 nations, pour avoir prévu des objectifs ambitieux pour les Etats-Unis de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Notre travail sur l’environnement ne devrait pas dépendre de la situation économique » a déclaré le Premier Ministre polonais Donald Tusk lors de l’ouverture de la conférence alors que beaucoup craignent que la crise économique ne freine les efforts réalisés par les pays pour élaborer un nouveau traité de lutte contre le changement climatique.

« Nous devons comprendre, et faire de cette idée l’idée phare de cette conférence, qu’il y a déjà eu des crises financières dans le passé et qu’il y en aura encore à l’avenir » a-t-il ajouté.

"Notre travail sur l’environnement ne devrait
pas dépendre de la situation économique",
Donald Tusk, Premier Ministre de la Pologne

La conférence qui a lieu dans la ville polonaise de Poznan est un meeting intermédiaire dans un processus de deux ans de négociations lancé à Bali en Indonésie l’an dernier pour élaborer un nouveau traité de lutte contre le changement climatique qui devrait être conclu à Copenhague à la fin de l’année 2009 pour succéder au Protocole de Kyoto.

Les dirigeants de l’Indonésie, de la Pologne et du Danemark ont déclaré que le monde devrait saisir cette opportunité pour passer à une économie plus verte alors que les gouvernements essayent de lutter à la fois contre la crise financière et la crise climatique.

« L’urgence de la première n’est pas une excuse pour négliger l’autre » ont déclaré ces dirigeants.

Rajendra Pachauri, directeur du Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat (GIEC), a déclaré que de nombreux individus n’avaient pas encore conscience des risques que pourrait entraîner « un changement irrémédiable » si le monde n’agit pas.

Pour illustrer ses propos, il a déclaré que le nombre de personnes vivant dans des vallées où l’eau manquait pouvait passer de 1,1 milliards en 195 à plus de 4,3 milliards d’individus en 2050. La population mondiale devrait passer de 6,7 milliards d’individus en 2008 à 9 milliards d’ici 2050.

Il est également possible que la calotte glaciaire du Groenland fonde. Par ailleurs, jamais autant d’espèces d’animaux et de plantes n’ont été menacées d’extinction, a-t-il indiqué.

Yvo de Boer, directeur du Secrétariat des Nations Unies pour le Changement Climatique, a déclaré que le monde devait accélérer le travail. « Le temps passe, le travail doit passer à un niveau supérieur » a-t-il commenté.

Le Premier Ministre du Danemark Anders Fogh Rasmussen a félicité les politiques proposées par Barack Obama après des années de disputes entre l’Europe et Washington à propos des politiques environnementales du Président G.W. Bush, qui a exclu les Etats-Unis du protocole de Kyoto.

« Je suis très heureux de voir que Barack Obama prévoit des politiques énergétiques et climatiques ambitieuses » a-t-il déclaré.

Yvo de Boer a également qualifié les politiques de Barack Obama « d’ambitieuses ».

Le futur président des Etats-Unis prévoit de ramener les émissions de gaz à effet de serre de son pays aux niveaux de 1990 d’ici 2020. Les émissions des Etats-Unis sont actuellement supérieures de 14% aux taux de 1990.

En Europe, le ralentissement économique a remis en question les coûts de réalisation de l’objectif proposé par l’Union Européenne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990.

Donald Tusk a déclaré « nous sommes très proches d’un accord » mais n’a pas donné plus de détails. La Pologne obtient 93% de son électricité grâce au charbon et veut obtenir des concessions sur un paquet législatif qui devrait être conclu lors d’un sommet du 11 et 12 décembre des leaders européens.

Des écologistes ont remis à la Pologne l’oscar du « Fossile du Jour », une statuette donnée à la délégation considérée comme celle qui obstrue le plus les négociations.

Source

151.  miniTAX | 12/12/2008 @ 11:27 Répondre à ce commentaire

Araucan (#146), c’est -8%, pas moins -6% désolé, ça doit être l’heure tardive.
C’est expliqué par exemple ici : http://skyfal.free.fr/?p=102
(regarde les commentaires, hi hi 😉 ).

152.  Araucan | 12/12/2008 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

Donc si je comprends bien le graphique posté dans votre source, (je ne trouve pas la référence de ce graphique)

on devrait être à moins 8 % en ce moment. (UE à 27 et UE à 15)

Eh bien on y est à peu près :

Voir le tableau en bas de la page :

http://europa.eu/rapid/pressRe.....=IP/08/965

Par contre comme cet objectif est atteint à peu près en 2008, je me demande si l’on va réussir à maintenir cette réduction sachant que la plus grosse part provient des pays d’Europe centrale (contraction industrielle et modernisation) et que ce réservoir n’est quasiment plus disponible (voir la résistance des polonais sur leurs centrales à charbon).
De plus l’hiver est froid ! 😉

153.  the fritz | 12/12/2008 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Jusqu’ou ira la cacophonie sarkozienne, européenne , onusienne; quand est-ce que la masse populaire saura saisir le dépassement du seuil de trop de conneries de nos politiques et classes dirigeantes; quand on voit le nombre d’inutiles parasiter la société en sillonnant le monde pour en même temps essayer les uns, de sauver l’industrie automobiles et les autres de réclamer la baisse des émissions de GES, on se dit qu’il y a une urgence, c’est de dégraisser le mammouth des instances gouvernementales

154.  Flo | 12/12/2008 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

Tout cela nous prépare une nouvelle crise économique pour dans 10 à 15 ans peut-être encore plus grave que celle que nous vivons actuellement.
Nous pourrions avoir la conjonction: temps froid, pétrole (et donc toutes les autres énergies) cher, ralentissement économique, crise financière, effondrement de la « bulle verte » avec chômage de masse pour tous les nouveaux emplois verts artificiellement créés à contre-temps et à contre emploi.
Je souhaite vivement me tromper. Mais constatant que l’on a plus ou moins réussi, à force de lobotomisation puis de bourrage de crâne, à convaincre le « grand public » que 14 °C chez nous au lieu de 13 en 2100 auraient des conséquences très fâcheuses non seulement ici, mais bien plus graves encore pour les pays « pauvres » où il fera (peut-être) 31° C en 2100 au lieu de 30 °C maintenant, je suis assez pessimiste.
Fort heureusement, le progrès, s’il n’est pas empêché par la force, trouvera toujours des voies pour se développer et contrebalancer au moins en partie ces politiques hasardeuses (pour ne pas dire désastrueses).

155.  Araucan | 12/12/2008 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

Les dernières de Jean-Pascal van Ypersele

sur http://sciences.blogs.liberati.....-vice.html

Notez pour la blague le raccourci de l’adresse http….

Le texte en gras est de mon fait.

Climat : un vice-président du GIEC annonce « une aggravation du diagnostic. »
Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain (Belgique) est vice-président du GIEC , le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, mis en place par le programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Organisation Météorologique Mondiale.

Depuis Poznan, où se tiennent des négociations sur l’avenir de la Convention Climat de l’ONU, il réaffirme le message des scientifiques dans l’interview ci dessous qu’il m’a accordée.

Alors que la plupart des gouvernements sont représentés à la Conférence de Poznan dans le cadre de la Convention climat de l’ONU quelles sont les dernières nouvelles de la recherche dans ce domaine ?

Jean-Pascal van Ypersele : Je n’ai rien lu ces trois dernières années dans les revues scientifiques spécialisées qui aille à l’encontre des conclusions majeures du dernier rapport du GIEC. C’est déjà un élément de réflexion important. Des articles complètent ce que nous avons écrit à propos de l’élévation du niveau des océans qui pourrait être bien supérieure aux chiffres du dernier rapport (60 cm au maximum d’ici 2100, et plus ensuite), en raison de phénomènes liés aux glaces de l’Antarctique et du Groënland.

Mais ce sont des travaux qui donnent encore lieu à des discussions entre spécialistes. Il faut les prendre avec prudence, même si la communauté concernée semble évoluer vers une alerte renforcée sur ce point. Des données sur la fonte de la banquise arctique (image ci dessous) qui a connu deux minima historiques en 2007 et 2008 à la fin de l’été en termes de surface couvertes sont un nouvel indice montrant que le changement climatique dépasse déjà nettement les fluctuations naturelles connues. (photo de l’Arctique_le_28_aout_2007)

Du côté du Soleil, il semble marquer une petite pause dans le niveau bas de son cycle d’activité d’environ 11 ans. Des astrophysiciens russes ont avancé l’idée d’une baisse de l’activité solaire durant les prochaines vingt années qui pourrait ralentir le réchauffement provoqué par l’effet de serre renforcé par nos émissions. Je suis pour ma part assez sceptique devant cette théorie. Il est bien trop tôt pour tirer des conclusions de cette petite pause. Et surtout le Soleil n’est pas le facteur principal de l’évolution du climat aujourd’hui.

Du côté des solutions, je note l’évolution des idées sur les agrocarburants. Le dernier rapport du Giec, affirmait qu’il y avait là un potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais attirait l’attention sur leurs inconvénients, qui ont été confirmés par plusieurs études scientifiques. Elles montrent que la majorité des agrocarburants actuels, sauf la canne a sucre ou le jatropha (une herbe), n’ont qu’un potentiel médiocre de réduction des émissions quant on analyse l’ensemble de leur cycle de vie et, en outre, entrent bien souvent en conflit avec les impératifs de sécurité alimentaire.

Est-il apparu des données nouvelles qui pourraient faire espérer que les changements climatiques seront moins importants que ne le prévoient les simulations informatiques ?

Jean-Pascal van Ypersele : Le contraire me semble plutôt vérifié. La plupart des nouveaux articles publiés depuis trois ans vont dans le sens inverse et débouchent sur une aggravation du diagnostic. La saturation des puits végétaux et océanique de gaz carbonique semble se rapprocher. En ce cas, une part croissante de nos émissions resterait dans l’atmosphère au lieu de disparaître dans les océans et les sols ou d’être stocké durant plusieurs décennies par des arbres. Ce changement du cycle biogéochimique du gaz carbonique constitue une mauvaise nouvelle.
Si l’on cherche une bonne nouvelle, ce n’est donc pas du côté des sciences du climat qu’il faut se tourner, mais dans le fait que de plus en plus d’acteurs économiques et politiques, de pays, de citoyens, sont maintenant au courant du problème, conscients que l’on ne peut pas continuer comme cela. Même si tous n’ont pas compris que des changements radicaux sont nécessaires dans l’économie, la politique énergétique, les transports, l’urbanisme…
En revanche, ce qui n’a que peu évolué, c’est la traduction de cette perception renforcée du problème en actions suffisamment énergiques pour avoir un effet sur la gravité des évolutions climatiques futures. Ainsi, en juillet dernier, le G8 a bien dit qu’il faudrait diviser par deux les émissions mondiales, mais sans préciser par rapport à quelle année, et en citant le chiffre le plus «facile» du rapport du Giec. Ce dernier affirme que, si l’on veut rester en dessous d’une élévation de 2°C de la température planétaire moyenne, relativement à la situation pré-industrielle, il faut diminuer les émissions de 50… à 85% à l’échelle mondiale et de plus de 80% dans les pays développés d’ici 2050. Le G8 est constitué des pays les plus développés, il aurait été intéressant qu’ils reconnaissent la répartition des réductions nécessaires entre pays développés et pays en développement. Il s’agit non seulement de décarboniser pratiquement toute l’économie d’ici la fin du siècle mais de le faire 2050 pour les pays aujourd’hui industrialisés qui ont bien plus les moyens de le faire.

L’évolution récente des émissions de gaz à effet de serre se situe toujours au niveau le plus élevé des scénarios du GIEC. Pourquoi ?

Jean-Pascal van Ypersele : Il faut poser la question aux responsables politiques. La « vérité » que les scientifiques ont découverte est réellement dérangeante. Il y a une révolution énergétique à accomplir. Changer beaucoup d’habitudes, des stratégies économiques, des modes de production et de consommation. Devant cette perspective très dérangeante, on comprend que la tactique de la sourde oreille et de la tête dans le sable tente beaucoup de responsables. C’est cela qui s’est passé depuis 15 ans. Cela commence à changer… la Chine a publié son premier plan d’action sur le climat, c’est un signe positif, que l’on n’aurait probablement pas observé il y a dix ans.

Publié le 12 décembre 2008 dans Terre | permalien

156.  jeff hersson | 12/12/2008 @ 14:37 Répondre à ce commentaire

Araucan (#155), Ah oui, ça, il ne va pas tuer le sein qui le nourrit, ce brave homme…

157.  Flo | 12/12/2008 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

« Devant cette perspective très dérangeante, on comprend que la tactique de la sourde oreille et de la tête dans le sable tente beaucoup de responsables. C’est cela qui s’est passé depuis 15 ans. »

Ah bah ça alors! Il manque pas de souffle!

158.  Chria | 12/12/2008 @ 15:11 Répondre à ce commentaire

Au moins il est cohérent

159.  Chria | 12/12/2008 @ 15:21 Répondre à ce commentaire

Accord
ACCORD ACCORD ACCORD

160.  jeff hersson | 12/12/2008 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

Chria (#159), Atteeeeeeeeends, les Hongrois ne sont pas décidés, encore… :mrgreen:

161.  Chria | 12/12/2008 @ 15:35 Répondre à ce commentaire

ah mince…

162.  Flo | 12/12/2008 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

@Chria (158)

Tout à fait cohérent dans la nullité en effet.

163.  Araucan | 12/12/2008 @ 15:49 Répondre à ce commentaire

Il y a un accord : c’est bouclé. Reste à regarder les détails et à suivre son application.

164.  miniTAX | 12/12/2008 @ 17:01 Répondre à ce commentaire

Araucan (#152), c’est bien sûr un grossier mensonge. Puisque la majorité des pays de UE 15 ne respecte pas les objectifs de Kyoto même avec des chiffres truqués à mort : il n’y a qu’à voir la soi-disant réduction en France, où on a soi-disant réduit de 2,4% les émissions en tout juste UN an (!) entre 2005 et 2006. Comment qu’on a fait alors la conso de fossile a augmenté ? On a demandé aux Martiens de sucer notre CO2 ? Bah !

Pour ce qui est du graphique, c’était sur le site de AEE, avant que la page ne soit supprimée, sans doute encore une vérité qui dérange.
Bref, toute cette arnaque pue l’égout.

165.  Astre Noir | 12/12/2008 @ 17:14 Répondre à ce commentaire

Qu’est-ce que je disais…

Les ambitieux objectifs de protection du climat décidés, qui devront servir d’exemple pour les négociations internationales, ont permis à la France d’achever sa présidence de l’UE sur un succès. « Il n’y a pas un continent au monde qui se soit doté de règles aussi contraignantes », s’est félicité Nicolas Sarkozy, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet.

N’importe quoi, pourvu que je me fasse mousser

166.  miniTAX | 12/12/2008 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#165), et la mousse sera abondante, vu l’esprit critique de lemmings de nos merdias.

167.  Flo | 12/12/2008 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

Minitax,

Pour une fois c’est curieux, je n’ai pas l’impression qu’ils arrivent à en faire des tonnes sur ce « phénoménal succès ».
Qu’en penses-tu? Lassitude? Mimines engourdies par le froid polaire?

Une autre qui nous éloigne un peu du sujet (quoi que) mais qui « pourrait » bien préfigurer ce qui « pourrait » arriver à leur marché « carbone » à la c… Comment? c’est déjà « arrivé »?
Il faut que je me « recycle ».

« La perte financière d’Eco-Emballages s’élèverait à près de 15 millions d’euros, ont fait savoir vendredi les collectivités territoriales membres de l’association Amorce. « La découverte de la perte en raison de placement à risques de cette trésorerie est vécue par les collectivités comme une ultime preuve, s’il en était encore besoin, qu’un recadrage profond et ferme des activités de l’éco-organisme est aujourd’hui indispensable », explique l’Amorce, une association Loi de 1901 regroupant collectivités et professionnels dont le but est d’échanger et faire des propositions dans l’énergie et la gestion des déchets.

« Au delà du gâchis financier, c’est avant tout l’impunité et le manque de contrôle d’un organisme devenu hégémonique et incontrôlable qui est condamnable », dénonce l’association. Amorce réclame « un audit financier indépendant » et la mise sous tutelle par la Caisse des dépôts et consignations des comptes d’Eco-Emballages, ainsi que la mise en place de la future instance de régulation prévue par le Grenelle de l’environnement.

Le ministère de l’Ecologie, où une réunion de crise s’est tenue mercredi avec Eco-Emballages, n’a pas confirmé le chiffre de 15 millions d’euros de pertes. Un audit a été demandé pour le 16 décembre, date de renouvellement de l’agrément de l’Etat à Eco-Emballages, précise simplement le ministère. Le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo s’était dit mercredi « scandalisé ». « Je n’accepte pas que 60 millions d’euros destinés aux collectivités locales soient placés dans un paradis fiscal », s’était insurgé le ministre. Eco-Emballages recueille la participation des entreprises à la collecte et au recyclage de leurs emballages, et reverse les fonds aux collectivités locales. L’entreprise est agréée par l’Etat pour cette mission d’intérêt général. » (source lci.fr)

Il y a tous les éléments de la bonne grosse pagaille/magouille/arnaque écolo-étatico-financière là non?

168.  the fritz | 12/12/2008 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

La dernière mouture prévoit aussi que l’UE pourra revoir la liste des secteurs les plus exposés à la concurrence internationale, qui pourront eux bénéficier de permis totalement gratuits,

là aussi les magouilles sont previsibles; on finira par avoir des instances européennes mafieuses

169.  Araucan | 12/12/2008 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#165),

Cette formule me rappelle ce qui a été dit sur les OGM… Cela aurait été n’importe quel politique, il se serait fait mousser sur ce coup là. La morale de l’histoire est bien que : 1) les engagements dits 20/20/20 ont été pris sans aucune évaluation de leurs coûts, ni de leurs impacts sur les différents secteurs
2) une fois traduits en mesures concrètes , les industries ont hurlé (elles auraient hurlé même sans la récession , l’effet de la concurrence mondiale aurait suffit)
3) il n’y a pas eu de révision par les technocrates et les gouvernements de leurs positions à l’aune de la récession
4) on est donc arrivé à une négociation au finish et à la tragi-comédie de ces derniers jours.

miniTAX (#164), je ne vous oublie pas…

170.  Araucan | 12/12/2008 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#164),

Ok il est très difficile à moins d’être spécialiste de refaire les tableaux CO2.

Voici pour ceux que cela intéresse les deux tableaux des importation de pétrole et des importations de gaz naturel

http://epp.eurostat.ec.europa......t/ten00085

http://epp.eurostat.ec.europa......t/ten00084

Effectivement les importations ont augmenté (donc la consommation aussi) : les seuls puits de l’UE sont les forêts à ma connaissance : ont-elles fixé à ce point ? 😉

Il y a bien un truc mais il faudrait pouvoir mettre en regard les chiffres tels que les tableaux ci-dessus et les tableaux de CO2.

NB : j’aimerais bien voir votre projection du climat faite sur votre grapheur…

171.  REDBARON 17 | 12/12/2008 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

C’est quand même extraordinaire… Nous venons de signer un accord HISTORIQUE à Bruxelles et vous dénigrez tout… Dixit notre Divin Guide…!!!)
Mauvais citoyens…!!!!!!!!!!!!!!!!!

172.  miniTAX | 12/12/2008 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

Araucan (#170), la projection du climat sur mon grapheur? Refroidissement jusqu’en 2030, en partant du principe qu’une accumulation de période la Nina (graphe du bas) va faire baisser la température comme pendant 1945-1975. Le lien pour les données est indiqué dans le graphique.

173.  laurent | 12/12/2008 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#164),

on a soi-disant réduit de 2,4% les émissions en tout juste UN an (!) entre 2005 et 2006. Comment qu’on a fait alors la conso de fossile a augmenté ? On a demandé aux Martiens de sucer notre CO2 ?

Araucan (#170),

les seuls puits de l’UE sont les forêts à ma connaissance : ont-elles fixé à ce point ?

Ce qui s’est passé est très simple, en 2006, l’ONF a terminé le recensement de la foret guyanaise (qu’elle devaient impérativement terminer cette année là, sous peine de sanctions européennes…), et la balance carbone estimée de ce département a été ajoutée aux chiffres nationaux.
… ce qui contente bien sur tout le monde, la France et l’Europe.

174.  the fritz | 12/12/2008 @ 23:49 Répondre à ce commentaire

Y a-t-il pas un problème de CO2 équivalent avec possibilité de réduction du nombre de vaches qui pètent (CH4) , de frigo qui rendent l’âme ,d’assainissement des porcheries et de diminution de la tabagie

extrait du
Site officiel de l’Etat de Genève Home | Recherche | Annuaires | Départements
Sources

Le parc automobile est responsable de près des ¾ des émissions de NOx, mais n’oublions pas que dans les campagnes, les porcheries par exemple peuvent être de gros producteurs de NOx !

Dans la maison, les deux principales activités sources de NOx sont :

– la cuisson des aliments avec des cuisinières et fours à gaz

– le tabagisme (faible contribution).

175.  Araucan | 13/12/2008 @ 0:20 Répondre à ce commentaire

laurent (#173),

Mais autant que je sache on ne peut ajouter la forêt que dans une certaine mesure.

Je recherche… un moment.

176.  Araucan | 13/12/2008 @ 1:14 Répondre à ce commentaire

Suite

Dans la décision 16/cmp1 annexe §10

il est dit :

0. Pour la première période d’engagement, les Parties visées à l’annexe I pour lesquelles les activités visées par les dispositions du paragraphe 3 de l’article 3 constituent une source nette d’émissions peuvent comptabiliser les émissions anthropiques par les sources et les absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre résultant de la gestion des forêts au titre du paragraphe 4 de líarticle 3, jusqu’à concurrence d’un volume égal aux émissions nettes au titre des dispositions du paragraphe 3 de líarticle 3,
un plafond Etant fixé à 9 mégatonnes de carbone multiplié par cinq, si le total des émissions anthropiques par les sources et des absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre dans les forêts faisant l’objet d’une gestion depuis 1990 est égal ou supérieur aux émissions nettes résultant des activités visées par le paragraphe 3 de l’article 3.

En gros, c’est limité et plafonné. Pour la Guyane, la France n’a avait donc rien a gagner, parce la métropole saturait déjà le plafond : par contre elle perdait à cause du barrage de Petitsaut (déboisement, donc décompte obligatoire).

177.  Araucan | 13/12/2008 @ 1:58 Répondre à ce commentaire

Enfin pour ceux que cela interresse, les rapports nationaux sont à cette page

http://unfccc.int/national_rep.....s/3765.php

Pour la France, le rapport 2006 incluait pour la première fois le secteur changement des terres et forêts. Mais la Guyane n’est prévue que pour 2008…
1 à 1 😉

178.  laurent | 13/12/2008 @ 3:21 Répondre à ce commentaire

Araucan (#177),

le rapport 2006 incluait pour la première fois le secteur changement des terres et forêts

Oui, dont l’inventaire de surface de la forêt Guyanaise.

Mais la Guyane n’est prévue que pour 2008

Oui, en ce qui concerne l’inventaire détaillé du propriétaire (l’ONF) pour ce qui concerne les différentes classes et sous-classes prévues au protocole.

Pour la Guyane, la France n’a avait donc rien a gagner, parce la métropole saturait déjà le plafond

Relis le passage que tu a quoté plus attentivement… et en particulier les « si »….

Il se trouve qu’en 2006… je n’en dirais pas plus… 😉

179.  Araucan | 13/12/2008 @ 13:01 Répondre à ce commentaire

laurent (#178),

Plus je relis ce passage, plus j’ai du mal à comprendre. Vos lumières me seraient utiles….

NB : l’ONF n’est pas propriétaire des forêts guyanaises : il est au mieux gestionnaire des forêts aménagées (nord de la Guyane). Pour le reste, ce sont les domaines (Grand sud et zones concédées pour usage coutumier) : il n’y a pas de gestion forestière stricto sensu dans ces zones, on y court plutôt après les orpailleurs clandestins….

180.  laurent | 13/12/2008 @ 16:41 Répondre à ce commentaire

Araucan (#179),

NB : l’ONF n’est pas propriétaire des forêts guyanaises : il est au mieux gestionnaire des forêts aménagées (nord de la Guyane). Pour le reste, ce sont les domaines (Grand sud et zones concédées pour usage coutumier) : il n’y a pas de gestion forestière stricto sensu dans ces zones, on y court plutôt après les orpailleurs clandestins….

Tu te trompe. 7,5 millions d’hectares de la forêt Guyanaise (soit 94% du domaine forestier, soit 90% de la surface totale du département) appartient aux domaines privé de l’état.
La gestion et la conservation de la totalité de ces 7,5 millions d’hectare ont été confié en 1967 à l’ONF, y compris le parc amazonien et ses trois réserves protégées.
L’ONF dispose d’une délégation complète pour tout ce qui touche la gestion, la conservation, l’aménagement, l’exploitation, etc…ainsi que la responsabilité juridique…. c’est en sorte le propriétaire délégué.

Vos lumières me seraient utiles

j’avais dis que je n’en dirai pas plus… mais juste une indication, réfère toi à « égal ou supérieur » après le si… et fait le calcul en fonction de l’article 3.3…. et tu verra que le plafond est loin d’être atteint… même avec la forêt Guyanaise.

181.  Araucan | 14/12/2008 @ 1:56 Répondre à ce commentaire

laurent (#180),

182.  the fritz | 14/12/2008 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

172. miniTAX | 12/12/2008 @ 19:40
Araucan (#170), la projection du climat sur mon grapheur? Refroidissement jusqu’en 2030, en partant du principe qu’une accumulation de période la Nina (graphe du bas) va faire baisser la température comme pendant 1945-1975.

paroles de miniTax, sur un air de Alain Coustou …

A quand la Manche prise par la banquise hivernale? En 2015 sans doute , année où l’histoire de la Terre va basculer

Au fait , il ne se manifeste plus nulle part , le prince de l’emballement

183.  Fabge | 14/12/2008 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

Résultat plus que mitigé à Poznan :

Fin des négociations de Poznan sur le changement climatique sans percée

XINHUA – Péking,China
2008-12-13 10:37:04

POZNAN (Pologne), 13 décembre (Xinhua) — Les négociations organisées par l’ONU sur le changement climatique ont pris fin tôt samedi à Poznan (Pologne) au terme de deux semaines de discussions sans percée.

Les participants ne sont parvenus à aucun consensus sur l’objectif à long-terme de la réduction de l’émission du gaz à effet de serre, principal objectif à atteindre lors de la rencontre de Copenhague fin 2009.

Les participants se sont cependant mis d’accord sur un programme-cadre concernant les négociations de l’année prochaine et ont convenu d’établir un fonds d’adaptation en faveur des pays pauvres afin qu’ils aient accès direct au soutien financier dans la lutte contre le changement climatique.

Le programme-cadre porte principalement sur un plan de négociations avant la conférence de Copenhague, dont est attendu un accord général sur le changement climatique, qui ferait suite à la première phase du protocole de Kyoto qui expire en 2012.

« La conférence de Poznan est une opportunité perdue. Je crois que c’est un moment où les pays développés montrent une faible volonté politique de s’engager dans la réduction de l’émission qui est nécessaire pour combattre le changement climatique », a indiqué à Xinhua, Kim Carstensen, directeur de l’Initiative mondiale sur le climat du WWF (Fonds mondial pour la nature).

« Je ne considérais pas ces deux choses comme d’importantes réalisations d’une conférence regroupant 190 pays pendant deux semaines. J’aimerais certainement que nous ayons eu davantage de fruits dans un tel engagement », a indiqué M. Carstensen.

S’étant félicité des pays en voie de développement qui sont venus à Poznan avec des propositions, il a reproché aux pays industrialisés, dont le Japon et le Canada, d’êtres venus « les mains vides ».

184.  Araucan | 14/12/2008 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

Un : tout le monde attend les USA
Deux : c’était encore trop en vrac pour voir se dégager une quelconque voie sur laquelle négocier (pas de texte par exemple)
Trois : la dernière phrase résume bien le deal habituel dans ce genre d’enceinte : argent contre promesses de faire.

185.  Marot | 15/12/2008 @ 9:30 Répondre à ce commentaire

Ce matin sur Europe 1, Borloo en transe :

« Dans 50 ans on en parlera encore » ( de l’accord européen ).

Il y croit ou il s’excite tout seul ?

186.  Fabge | 16/12/2008 @ 19:32 Répondre à ce commentaire

@184

Les USA ont parlé :Obama vient de nommer Steven Chu, un scientifique apparemment plutôt convaincu du RCA à la tête du Ministère de l’énergie.

187.  Marot | 16/12/2008 @ 19:43 Répondre à ce commentaire

C’est une très bonne nouvelle, il aura la charge de fournir son pays en énergie.
C’est le meilleur moyen de faire dégonfler les baudruches de l’éolien et autres sources alternatives.

188.  Araucan | 17/12/2008 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

Même les éoliennes allemandes ne sont plus « rentables » !

http://www.reuters.com/article.....OK20081216

Et en Australie, les gagnants du marché carbone seront :

« The only clear, outright winners from Australia’s climate-change policy unveiled on Monday are the accountants and lawyers who will have to make sense of it. »

Les seuls qui seront clairement gagnants de la politique sur le changement climatique dévoilée Lundi sont les comptables et les juristes, qui vont lui donner du sens

http://www.reuters.com/article.....ON20081215

189.  Araucan | 17/12/2008 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

Bilan de Poznan après toute la surchauffe médiatique de ces dernières semaines :

Poznan, beaucoup d’attentes qui restent en suspens
Libération, 15/12/08

Climat. Bilan d’une conférence marquée par bien peu de solidarité.

Rideau sur la 14e conférence de l’ONU sur le climat, achevée en queue de poisson samedi, à 3 heures du matin. Faute de GPS de la part des pays riches, la «feuille de route» esquissée à Bali en 2007 s’est perdue en chemin. Bilan avant le sommet décisif, lui, de Copenhague en 2009 où se décidera l’après-protocole de Kyoto.

Ce qui a (passionnément) reculé

Entre parenthèses, la solidarité face à l’urgence. Oubliées, les traductions concrètes d’une (vitale) coopération. «Vivement l’après Bush, résume un diplomate chinois. Ce gouvernement américain aura maintenu la chape de plomb jusqu’au bout.» Et comme, de l’aveu de Brice Lalonde, ambassadeur français du climat, l’Europe, trop occupée à boucler son plan climat, «s’est trop regardée, le nombril», le leadership a manqué. Les pays du Sud ont frappé aux portes des pays industrialisés, surtout celles des quatre boulets actuels – Etats-Unis, Canada (1), Japon et Australie. Mais, face à «la dureté […] à l’égard de l’insupportable tragédie humaine», selon le ministre indien de l’Environnement Prodipto Ghosh, les pays en développement s’avouent «tristes et déçus», maugrée le Colombien Juan Lozano. A l’image de la bonne nouvelle apparente, la sortie des limbes du fonds d’adaptation. Illico retourné dans les catacombes des coquilles vides. Un deal avait pourtant été trouvé : permettre l’accès direct des pays en développement à une tirelire pour des projets de «survie», selon Tuvalu (Libération de samedi). Mais la cagnotte allouée (50 millions de dollars) peut faire sourire. Ou pleurer, comparé aux besoins évalués à des centaines de milliards de dollars. «On veut être sûr de la crédibilité de l’utilisation de l’argent et des projets», s’est défendu l’Allemand Sigmar Gabriel. «L’Europe s’est encore illustrée pour limiter les ambitions d’un projet essentiel», rétorque l’Indienne Harjeet Singh, d’Action Aid.

Ce qui reste (beaucoup) en suspens

Toujours en pointillé : «Le défi sans précédent dans l’histoire de trouver une gouvernance mondiale opérationnelle», résume un Américain de l’institut Pew Center. Pour aboutir à un nouveau traité, dans un an au Danemark. Moment de vérité, car il doit prendre le relais du protocole de Kyoto et tenter d’embarquer les pays du Sud dans la lutte. «A Poznan, on négociait les chances de réussir à Copenhague, relativise Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), secrétaire d’Etat à l’Environnement. C’est le rythme des négociations sous l’égide de l’ONU : leur force c’est le consensus, leur faiblesse, la lourdeur. Frustrant pour les opinions publiques.» Encore plus pour celles des victimes du réchauffement. Poznan a causé «une certaine amertume», avoue Yvo de Bœr, le boss de l’ONU sur le sujet. Histoire de mettre son nom en bas d’un texte, la Pologne a tenté de vendre un «Poznan Solidarity Partnership». Plutôt mal pris, vu le niveau de solidarité. Le négociateur chinois a, selon NKM, renvoyé les Polonais à leurs tuyauteries diplomatiques : «Your package is a garbage» («votre paquet est une poubelle»). Ambiance. Or, pour embarquer les pays du Sud dans la lutte, il faut, reconnaît de Bœr, «mobiliser des ressources. Et politiquement, ce n’était pas le moment». Comme le résume un délégué d’Afrique de l’Ouest : «La main qui reçoit est toujours vue comme celle d’en dessous. Celle qui donne est toujours trop condescendante et radine.» Point de vue partagé par le ministre de l’Environnement du Bangladesh (2).

Ce qui a (un peu) avancé

Le calendrier est simple. «Nous avons une vision plus claire de là où nous souhaitons aller, dit de Boer. Comme dans un marathon, c’est sur la fin qu’il faut accélérer, pas au départ.» Pour Pierre Radanne, expert à Futur Facteur 4, «les négos de l’ONU, c’est toujours un an sur deux. Un an on avance, un an on fait du surplace.» Il va falloir passer la vitesse supérieure. L’Europe s’enorgueillit de l’avoir fait. Son paquet (à moitié vide ou à moitié plein, c’est selon), promet d’ici à 2020 : 20 % de réduction d’émissions de CO2 , 20 % d’énergies renouvelables et 20 % d’amélioration de l’efficacité énergétique. Elle n’est pas la seule. Le Mexique parle de diviser par deux ses émissions d’ici à 2050. La Chine vient d’injecter 600 milliards dans le développement vert. «On avance à pas de géant», confie son ambassadeur climat. Poznan a aussi jeté les bases de «Redd», projet qui récompense les efforts de lutte contre la déforestation. «Mais Etats-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande refusent de reconnaître les droits des 60 millions d’indigènes dans la gestion des forêts», s’insurge Stéphanie Long, des Amis de la Terre. Par ailleurs, on parle d’inclure aussi les plantations, qui, selon Greenpeace, «stockent 5 fois moins de carbone» que les forêts originelles. «Je suis optimiste malgré tout, raconte la Kenyane Wangari Mathaï, prix Nobel de la paix en 2003. Le climat finira par nous rapprocher. Notre destin est plus lié que jamais.»

(1) Le Canada décroche notre «Goudron d’or» pour viser une baisse de ses émissions de CO2 de 3 % en 2020 par rapport à 1990 (contre 20 % pour l’UE)… (2) Lire aussi l’entretien avec Raja Devasish Roy sur http://www.liberation.fr/terre

190.  Marot | 17/12/2008 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Et ils étaient au moins 5 000 pour se planter.

À Bali ils étaient plus de 15 000.

Le RCA est un générateur de voyages aux frais des contribuables.

Point final.

191.  Marot | 17/12/2008 @ 13:28 Répondre à ce commentaire

Maintenant une petite évaluation

Pour un coût moyen de 3000 € par voyage (Bali ou Poznan).

Le bilan chiffré est de 60 millions nettement plus que la « cagnotte »

la cagnotte allouée (50 millions de dollars) peut faire sourire. Ou pleurer

Que les écolos arrêtent de voyager et versent de leur poche ce que coûtent leurs menus plaisirs.

Cela fera plus que doubler la cagnotte.

Salauds d’éco-friqués.

192.  Araucan | 17/12/2008 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

Marot (#191),

Ils étaient plus de 10 000 et il paraît que les hôtels étaient chers à Poznan. Je pense que 3000 € par personne envoyée par un gouvernement est en dessous du coût : mettons à 150 € par jour (hôtel plus bouffe) pour 12 jours, cela fait déjà 1800 € sans compter le voyage. Hors les gens viennent de partout dans le monde et les frais des délégués des pays du Sud sont pris en charge par les pays du Nord (système des NU…). Mais c’est pareil pour toutes enceintes internationales… Genève n’est pas moins cher… ou New York

193.  Araucan | 17/12/2008 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Autres éléments là :

http://online.wsj.com/article/.....08297.html

Un extrait :

Third, a number of countries have experienced a political backlash over their renewable energy schemes. Tens of billions of euros of taxpayers’ money have been pumped into projects that depend on endless government handouts. Each of the 35,000 solar jobs in Germany, for instance, is subsidized to the tune of €130,000. According to estimates by the Rhine-Westphalia Institute for Economic Research, green subsidies will cost German electricity consumers nearly €27 billion in the next two years.

Coût d’un emploi dans le solaire en Allemagne = 130 000 €. (soit presque 10 ans d’un emploi au Smic en France, toutes charges comprises…)
27 Milliards de subventions au secteur des énergies vertes en Allemagne…

A ce prix là , c’est cool de développer un nouveau secteur…

194.  Alain Coustou | 18/07/2009 @ 19:08 Répondre à ce commentaire

Hum… Je souhaite simplement rassurer The Fritz qui s’étonne dans ce forum de ne plus avoir d’écho à mon sujet (je suis celui qu’il a appellé le « Prince des alarmistes », ce qui m’a bien fait rire).
D’abord, les forums d’InfoClimat sur lesquels j’intervenais ont été fermés, ensuite j’ai été occupé à préparer plusieurs articles et enfin, ma préoccupation actuelle tourne plutôt autour du projet de Tour Aérogénératrice (ou Tour Vortex à sécurité intrinséque), pour le développement des quelles une société est actuellement en voie de création.
Pour ceux que ce projet intéresse, je donne le lien suivant, qui mène à un Yahoo-group récemment créé :
http://fr.groups.yahoo.com/gro.....stou-alary

Alain

195.  Manu95 | 18/07/2009 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Alain Coustou (#194),

ma préoccupation actuelle tourne plutôt autour du projet de Tour Aérogénératrice (ou Tour Vortex à sécurité intrinséque)

Un nom bien pompeux pour une … cheminée.

196.  ardeche07 | 18/07/2009 @ 21:06 Répondre à ce commentaire

Alain Coustou (#194),
Et bien nous notre préocupation actuelle, c’est que la vérité sur le RCA soit connue du grand public, et que l’on arrête de nous prendre pour des cons…

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