Vademecum du sceptique : traduction complète V2


(Voici toute la traduction version 2 jusqu'à la dernière page : remercions Marco33, Fabge02 et Pierre-Ernest pour leurs importantes contributions. Vos remarques sont les bienvenues pour améliorer la traduction avant de l'envoyer à Joanne Nova, pour indiquer aussi les aspects qui paraissent peu clairs mais aussi  pour adapter les formulations ou exemples pour un lecteur francophone car certains points devraient être plus explicites et certains aspects peut-être moins répétés.

Des remarques figurent en bleu italique:pouvez-vous les regarder et donner votre avis ?

Les dernières corrections modifications figurent en vert et proviennent principalement des remarques de Pierre-Ernest.

Merci d'indiquer la page sur laquelle portent vos remarques.)

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Comment dépasser les arguments de bas étage dans le débat sur le réchauffement climatique.

Voici des stratégies et des outils pour éviter  pièges et fausses pistes.

Cartouche à droite : [sceptique : personne qui n'accepte pas que des opinions majoritaires ou émises par une autorité soient prises pour la réalité]

La ligne à suivre est simple.

Ne cédez pas devant la complexité des arguments ou n'acceptez pas d’arguments vagues.
Le climat est complexe, mais l'argument central repose sur l'hypothèse que l'ajout de CO2 dans l’atmosphère rendra la planète beaucoup plus chaude.
Tout dépend de cette question.
Si l'ajout de CO2 est négligeable, alors la séquestration du carbone, le marché du CO2 et l’accord de Kyoto sont une perte de temps et d’argent.
Tout cela détourne des ressources des choses importantes – comme la découverte d’un remède contre le cancer ou l’alimentation des enfants somaliens-.
Avoir un vrai débat EST nécessaire pour notre environnement.

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Il y a tant d'aspects à débattre sur le réchauffement climatique qu'il est tentant de s'attaquer à tous. Mais bien cibler l'objectif permet de plonger au cœur du sujet.

Cibler l'objectif

Insistez sur ces quatre points majeurs :
Il y a une seule question à considérer et quatre points qui valent d'être discutés.
Chaque fois que la discussion déviera, vous serez dans une impasse et ne pourrez expliquer complètement le manque de preuves sur le fait que le CO2 est “mauvais”.

Posez des questions

Les non-croyants n’ont rien à prouver.
Les sceptiques ne demandent pas au monde l’argent ou le pouvoir.
Les croyants doivent expliquer leur cause, laissez-les mener la discussion.
Tant que votre question n’a pas de réponse, répétez là.

Effet de serre et réchauffement global sont deux phénomènes différents

Ne laissez pas les gens confondre “réchauffement global” avec gaz à effet de serre.
Le mélange de ces deux sujets différents a brouillé le débat.
Un réchauffement climatique attesté ne prouve pas que des gaz à effet de serre en sont à l'origine.

Discuter avec un réchauffiste pur et dur

Demander des preuves est justifié.
En présence de quelqu’un de méprisant, qui use d'intimidation ou d'agressivité, ne surtout pas l’ignorer.
Demandez-lui plutôt pourquoi il ne veut pas argumenter.
Dans les discussions scientifiques, aucune théorie n’est sacro-sainte. Les dogmes appartiennent aux religions.

Un réchauffement climatique attesté ne prouve pas que des gaz à effet de serre en sont à l'origine.

Note : Carbone, dioxyde de carbone et CO2 sont utilisés ici indifféremment pour simplifier pour le public (mais pas dans un cadre scientifique)
RCA ; Le Réchauffement Climatique Anthropique est la théorie supposant que les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement climatique (RC).

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Les arguments des tenants du Réchauffement climatique se sont vidés.

Voici comment les faits ont évolué depuis 2003, au point qu’il n'y a plus de preuves. (Plus rien ne vient soutenir leur thèse)

Voici les 4 seuls points importants :

1 la signature des gaz à effet de serre est inexistante.

Les ballons-sondes météo ont parcouru l'atmosphère pendant ces dernières années, mais n'ont mis en évidence aucun des points chauds prédits et créés par les gaz à effet de serre.
Même pas l'ombre d'un seul …
Le réchauffement vient d'ailleurs.

2 La principale preuve reposait sur les carottes de glace, mais des analyses plus récentes et détaillées ont inversé la théorie.

Durant les 500.000 dernières années, ce n'est plus le CO2 qui a fait monter les températures mais c'est l'accroissement des températures qui a précèdé celui du dioxyde de carbone.
Et ce, en moyenne 800 ans avant le pic de CO2.
Cela annule complètement la relation de cause à effet initiale.
Le réchauffement vient d'ailleurs.

3 Les températures n'augmentent pas.

Les satellites en orbite autour de la planète deux fois par jour montrent que le monde n’a pas subi de réchauffement depuis 2001.
Combien d’années sans réchauffement supplémentaire cela va-t-il durer ?
Alors que les températures sont restées stables et que le taux de CO2 a augmenté,  la tendance a changé. Pourquoi ?
Les modèles informatiques ne peuvent le dire.

(NB : je garde  "et que le taux de CO2 a augmenté" car c'est présent dans ma version)

4 Tout le réchauffement que le CO2 peut générer est déjà là.

Doubler le CO2 dans l'atmosphère ne doublera pas la température. Les faibles teneurs en CO2 ont beaucoup d'effet, mais son accumulation a peu de conséquences.
En fait, les taux de CO2 sont dix fois plus élevés dans le passé alors que la planète allait en se refroidissant.
Le Carbone est aujourd’hui un acteur négligeable dans le climat.

(NB : Je garde teneur plutôt que molécules : cela n'a pas grand sens de parler en nombre de molécules dans le cas présent)

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La signature de l'effet de serre manque

Ceci est l'argument massue. Si la Terre est bien réchauffée par les gaz à effet de serre, on devrait en voir les premiers signes à 10 kilomètres au-dessus des tropiques. Mais ce "point chaud" n'est tout simplement pas là.

La figure A (du GIEC) montre la forme du gradient de températures prédit par les modèles en cas de réchauffement induit par les gaz à effet de serre.

La figure B (publiée par le Programme scientifique américain sur le changement climatique) montre ce qui s'est réellement passé pendant le réchauffement récent des années 1979-1999. Les ballons sondes ont mesuré l'atmosphère dans son ensemble mais n'ont pu trouver trace du "point chaud" prédit.

Les thermomètres nous disent donc : "Ce ne sont pas les gaz à effet de serre."

Conclusion : qu'est-ce qui a provoqué la plus grande part du réchauffement ? Les modèles ne le savent pas.

Les pro-réchauffement répliquent : le point chaud est présent. Il a été trouvé. Lisez Sherwood ou Santer.

Les sceptiques disent : Santer n'a pas trouvé de point chaud, il a trouvé "du bruit dans les données". Après plusieurs tentatives pour ré-analyser les mêmes données anciennes, sa grande annonce a été que le point chaud pourrait être masqué par le bruit. Entre temps, Sherwood suggéra que l'on devrait ignorer les thermomètres et utiliser des anémomètres pour mesurer la température à leur place. Et si vous arrivez à croire à ça …

Réfléchissez : si nous ne pouvons avoir des résultats corrects avec juste des ballons sondes, quelle chance aurons-nous avec des modèles informatiques ?

Légende Graphique A : Signature prédite des gaz à effet de serre.
Voici ce que les modèles d'ordinateurs prédisent en cas de réchauffement dû aux gaz à effet de serre

Légende Graphique B : Températures actuelles de l'atmosphère.
Voilà ce que trouvent les thermomètres : aucun "point chaud".

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Les carottes glaciaires montrent que les taux de CO2 suivent les changements de température plusieurs centaines d'années après

Légende figure :
Carottes de glace de Vostok datées de cent à cent cinquante mille ans.
En moyenne, le taux de CO2 augmente ou diminue bien après la température

En 1985, les carottes glaciaires extraites au Groenland ont permis d'établir des courbes de température et de CO2 depuis 150 000 ans. Température et CO2 semblaient être liés. Ce fut déterminant : l'effet de serre attira l'attention. Mais, en 1999, il apparut que le carbone augmentait ou descendait bien après la température. En 2003, des données de meilleure qualité ont montré que le décalage est de 800 ans plus ou moins 200 ans. Le CO2 suit la température.

Les pro-réchauffement répliquent : ce décalage est approximativement de 800 ans. Mais, même si le CO2 n'initie pas le réchauffement, il l'amplifie.

Les sceptiques disent : si le CO2 est bien une cause majeure, alors les températures devraient s'emballer. Rien de tel ne s'est produit durant les 500 derniers millions d'années, donc soit un mystérieux facteur bloque cet effet d'emballement, soit le CO2 joue très peu. Autrement dit, soit le CO2 est négligeable, soit les modèles oublient la principale cause.

L'amplification par le CO2 reste de la spéculation ; c'est une théorie sans fondement dans la réalité.

Conclusion :

1 Les carottes de glace n'expliquent pas les réchauffements ou refroidissements passés. L'explication la plus simple est que, lorsque les températures augmentent, il y a plus de carbone émis dans l'atmosphère (ainsi lorsque la température de l'eau des océans grimpe, il y a plus de CO2 qui passe dans l'atmosphère).

2 Il faut chercher ailleurs la cause du réchauffement.

Le film d'Al Gore date de 2005. Sur les carottes de glace, il a dit : "c'est compliqué". Le décalage entre température et CO2 annule le lien antérieur de cause à effet. Cette question centrale ne peut être ignorée sans être malhonnête.

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La planète ne se réchauffe plus

Les données satellite montrent que le monde ne s'est plus réchauffé depuis 2001, alors que les taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont augmenté.

Réponse des pro-réchauffement #1 : Il y a eu des records de chaleur (mesurés par des stations au sol) ces dernières années.

Les sceptiques disent : Vrai, mais les stations au sol ne sont pas fiables (voir page suivante). L'effet d'îlot de chaleur urbain signifie que l'on mesure surtout la chaleur dégagée par le développement urbain, ou sur les parkings. Les satellites orbitant autour de la Terre mesurent les températures en continu 24 heures sur 24 depuis 30 ans. Si les températures continuaient de monter, ce serait visible.

(NB : pour la seconde phrase de ce §, je ne suis pas sûr qu'il faille en conserver l'ironie : hors des lecteurs déjà avertis, ce débat sur les stations météos n'a pas eu lieu en France (au Canada ? en Suisse ? en Belgique ?) ).

Réponse des pro-réchauffement #2 : Ce plateau sur la courbe n'est que "bruit" et variation naturelle.

Les sceptiques disent : Le "bruit" est bien provoqué par quelque chose de plus puissant que le carbone. Même si les températures recommençaient à monter, cette stabilisation sur sept ans montrerait qu'il manque quelque chose de puissant dans les modèles.

(NB : je pense que puissant est plus précis que important. Ce dernier adjectif est très souvent utilisé dans ce texte…)

Conclusion :

Cela ne veut pas dire que le réchauffement global est terminé, mais cela montre que le carbone n'en est pas la cause principale. Celle-ci est ailleurs, et les modèles d'ordinateur ne l'intègrent pas.

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C'est la clim qui génère le réchauffement global.

Regardez ces images des stations météo de la NOAA. Ces thermomètres au sol enregistrent des augmentations de température plus fortes que celles mesurées par des satellites ou des ballons sondes.

Auriez-vous confiance en des thermomètres situés sur des parkings en béton, à côté de rues pleines de voitures et à quelques mètres de climatiseurs ? Eh bien c'est le cas pour la NASA.

A Melbourne, en Australie, un important site historique de mesure est à l'angle de LaTrobe Street et de Victoria Road, pris entre les voies de circulation des autos et du tramway.
Comment, dans ces circonstances, les températures mesurées au sol n'augmenteraient-elles pas ?

Réplique des pro-réchauffement : Les modélisateurs corrigent l'effet d'îlot de chaleur urbain.

(NB : j'ai "have corrected" sur ma version…)

Les sceptiques répondent : ils font des ajustements de "biais des données mesurables et identifiables", mais ne font pas de contrôles site par site pour prendre en compte les sources de chaleur proches. (Ces photos sont prises par des volontaires pour le site : surfacestations.org)

On ne peut se fier à des thermomètres entourés de moteurs, de béton et de climatiseurs.

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Le dioxyde de carbone absorbe déjà toute l'énergie possible.

Voici pourquoi le doublement de la teneur en CO2 ne changera pas grand chose.

Le carbone présent dans l'atmosphère absorbe déjà presque toute la lumière reçue et qu'il peut absorber : il n'absorbe que certaines longueurs d'onde et il en absorbe presque la totalité. Il peut certes en capter un peu plus dans des longueurs d'onde proches des bandes optimales mais il ne fera guère plus, parce qu'il a très peu de photons disponibles dans ces longueurs d'onde.

(NB : reprise de la formulation proposée en l'améliorant ? 😉 Langlais est parfois compact… )

L'effet de serre naturel existe, il réchauffe, mais il est à son maximum. Le carbone supplémentaire dans l'atmosphère n'a quasiment pas d'effet.

Les pro-réchauffement disent : les modèles climatiques intègrent la courbe logarithmique d'absorption et l'utilisent.

Les sceptiques répondent : Les modèles climatiques sont erronés et produisent des valeurs incorrectes. Le "Réchauffement de laboratoire" ne se retrouve pas nécessairement au niveau de la planète. Il n'y a pas de courants océaniques, de glaciers ou de nuages dans les tubes à essais. La vapeur d'eau domine le spectre infra-rouge, et les nuages sont notoirement difficiles à prédire et modéliser : selon le type de nuage, il peut y avoir réchauffement ou refroidissement.
Personne ne se soucie de savoir si les nuages génèrent une contre réaction positive ou négative. (Les modèles postulent que celle-ci est positive, et ceci a plus d'effet que de doubler le taux de CO2).

Les pro-réchauffement disent : le CO2 n'est pas saturé.

Les sceptiques répondent : chaque molécule de CO2 en plus augmente le réchauffement d'une très faible quantité, "ad infinitum", mais avec au total moins d'effet que le CO2 déjà présent.

Si ajouter du CO2 dans l'atmosphère jouait, on le verrait dans les carottes de glace et sur les températures. Or on ne voit rien. L'effet du carbone est négligeable.

Cartouche : Le soleil n'émet pas plus de lumière juste parce que nous émettons plus de carbone.

Légende : Ce graphique montre l'effet induit par chaque 20 ppm supplémentaires de CO2  sur la température de l'air.

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Des croyants qui deviennent sceptiques.

Ces personnes renommées ont tous adhéré au fait que le réchauffement global était un problème jusqu'à ce que de nouveaux éléments les fassent changer d'avis. En voici quelques exemples.
Note : Voici un à-côté curieux et potentiellement amusant. Quelle que soit leur compétence, leur tendance verte ou leur implication, leurs noms et leurs opinions ne prouvent rien car un "argument d'autorité" ne prouve rien en soi. Mais cela montre que le débat a évolué car il y a désormais un nouveau groupe, celui d'anciens pro-réchauffement qui ont changé d'avis. Leur nombre augmente.

Ivar Giaever, Prix Nobel de physique, a dit : "Je suis un sceptique… Le réchauffement global est devenu une nouvelle religion."

Le géophysicien Claude Allègre, auteur de plus de 100 articles scientifiques et l'un des premiers scientifiques à avoir pressenti la peur du changement climatique, il y a 20 ans, dit maintenant que le la cause du changement climatique est "inconnue".

Le géologue Bruno Wiskel de l'Université d'Alberta avait commencé à construire une "Maison de Kyoto", en l'honneur du Protocole du même nom, mais  a écrit récemment un livre intitulé "Le Climat Neuf de l'Empereur : démystification du réchauffement global."

L'astrophysicien Nir Shaviv, un des scientifiques les plus récompensés d'Israël, "pense que de plus en plus de scientifiques se convertiront au scepticisme lorsqu'ils découvriront l'absence de preuve."

La spécialiste de l'atmosphère Joanna Simpson, première femme au monde docteur en météorologie : "Maintenant que je ne fais plus partie d'aucune organisation et que je ne reçois plus de financements,  je peux parler franchement". Anciennement à la Nasa, elle a écrit plus de 190 études.

Le mathématicien et ingénieur David Evans qui consacra six ans à la comptabilisation des émissions de carbone, à élaborer des modèles pour le Bureau de l'effet de serre australien. Il a écrit le modèle  (FullCAM) qui évalue le respect des obligations par l'Australie au regard du Protocole de Kyoto pour les secteurs "occupation des sols et forêts". Evans est devenu « sceptique » en 2007.

Le météorologue Reid Bryson, considéré comme un des "Pères de la Météorologie", devint un leader du scepticisme sur le Réchauffement Global dans les dernières années avant son décès en 2008.

Le botaniste David Bellamy, un environnementaliste anglais connu, ancien maïtre assistant à l'Université de Durham, et animateur de séries TV populaires sur la vie sauvage, dit :"le réchauffement global est pour une large part un phénomène naturel. Le monde est en train de dépenser d'énormes sommes d'argent en essayant de stabiliser quelque chose qui ne peut l'être."

Le chercheur climatologue Tad Murty, professeur de Sciences de la Terre à l'Université de Flinders, a  dit : "Au début, je croyais fermement au réchauffement global, jusqu'à ce que je travaille dessus moi-même".

Le climatologue Chris de Freitas de l'Université d'Auckland, Nouvelle-Zélande, de croyant au réchauffement global anthropique devint sceptique.

Le Docteur Kiminori Itoh, un diplômé très titré en physique et chimie de l'environnement, a déclaré que la peur du réchauffement est "le pire scandale de l'histoire. Lorsque les gens connaîtront la vérité, ils se seront déçus de la science et des scientifiques."

Andrei Kapitsa, géographe russe et spécialiste des carottes de glace en Antarctique, a dit : "Les théoriciens de Kyoto ont mis la charrue avant les bœufs. C'est le réchauffement global qui déclenche de hauts niveaux de carbone dans l'atmosphère, non l'inverse…"

Le physicien de l'atmosphère James A. Peden note que "Beaucoup de (scientifiques) sont en train de chercher un moyen de revenir doucement en arrière (après avoir répandu la peur du réchauffement), sans ruiner leur carrière."

Le Docteur Richard Courtney, un relecteur expert du GIEC et un consultant en science du climat et de l'atmosphère basé en Angleterre : "A cette date, aucune preuve convaincante du RCA n'a été découverte".

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Consensus? Quel consensus ?
Combien faudra-t-il de scientifiques pour faire admettre que le débat n'est pas clos ? Plus de 30 000 scientifiques ont signé le Petition Project. Plus de 9 000 d'entre eux ont une thèse (notez que cela ne prouve rien à propos du carbone, mais cela prouve quelque chose sur le mythe du "consensus"). Les termes de la pétition sont sans équivoque :

"Il n'y a pas de preuve scientifique convaincante que l'émission par l'homme, de dioxyde de carbone, de méthane ou de tout autre gaz à effet de serre provoque ou provoquera, dans un futur envisageable, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère de la Terre et un dérèglement du climat de la Terre. En outre, il y a des preuves scientifiques substantielles que l'accroissement de la teneur en dioxyde de carbone atmosphérique produit des effets bénéfiques sur la flore et la faune terrestres".

Le Petition Project est financé par des dons individuels et animé par des bénévoles. Il ne reçoit pas d'argent de l'industrie ou de sociétés. A la fin de 2007, le Petition Project relança la pétition et re-vérifia les noms.

Les pro-réchauffement disent : "Chacun sait que la pétition est bidonnée et pleine de noms en double ou de faux".

Les sceptiques répondent : Trouvez dix faux noms.

Note : Attention, ceci peut être gênant. La science n'est pas démocratique. Le nombre et les compétences de chaque côté importent peu sauf pour en finir avec la déclaration : "Le débat est clos". La science ne procède pas par consensus.

Le climat ne suit pas les hypothèses des scientifiques, quel que soit l'effet qu'elles produisent.

(NB : là encore je ne pense pas que parler de "livraisons des scientifiques" et d'"air chaud" fasse sens en français. Ou alors traduire comme cela : Le climat ne suit pas les élucabrations des scientifiques quel que soit le remue-ménage qu'elles provoquent. 😉 )

De toute façon, les scientifiques ont-ils jamais voté ?

Dessin : Le véritable consensus. Levez la main si vous pensez que les gaz à effet de serre n'ont pas d'effet, et, que par conséquent que nous avons tous besoin d'un nouveau boulot ? Personne ?

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Qu'est-ce qu'une preuve?

La science repose sur des observations, faites par des gens à différents moments et à différents endroits. Des choses qui peuvent être vues, tenues, entendues et enregistrées.

Il y aurait des preuves que le carbone est la principale cause du réchauffement global :
– si les températures suivaient les teneurs en CO2 dans le passé (ce n'est pas le cas)
– si l'atmosphère montrait la signature thermique caractéristique d'un accroissement du réchauffement par effet de serre (ce n'est pas le cas)

Ne sont pas des preuves :
– la disparition de la glace arctique
– le retrait des glaciers
– le blanchiment des récifs coralliens
– la fonte des neiges du Kilimandjaro
– les lémuriens de Madagascar qui délirent
– quatre ours polaires pris dans une tempête
– une espèce d'oiseau/d'arbre/de papillon en voie d'extinction
– un changement des cyclones, ouragans et typhons
– les sécheresses
– les rivières à sec
– les modèles informatiques
– l'absence d'une "meilleure" explication
– la certitude de gens qui ont une thèse
– le quasi-consensus de 2500 scientifiques
– un comité gouvernemental qui a écrit un long rapport
– un gouvernement dépensant 100 millions de dollars en "Projets de marchés d'émissions"
– la signature de Geri "Ginger Spice" sur une pétition sceptique
– un théologien raté, ex-politicien qui fait un documentaire

Pourquoi les modèles informatiques ne prouvent rien.

Ils sont complexes, créés par des experts, et s'améliorent tout le temps. Mais même s'ils pouvaient correctement prédire le climat  (mais ils ne le peuvent), même s'ils étaient basés sur des théories solides (ce qu'ils ne sont pas), ils n'en seraient pas plus une preuve. Les modèles de systèmes complexes sont basés sur un grand nombre de postulats de départ et des estimations reposant sur des dizaines de théories. Aucun des modèles actuels n'a pu prédire que les températures cesseraient de s'élever entre 2001 et 2008. De fait, il y a au moins un autre facteur qui compte plus que le CO2 et les modèles ne l'ont pas identifié.

Cartouches : Tout ce qui chauffe la planète fera fondre de la glace, bouger les lémuriens et provoquera des sécheresses. Rien de cela ne nous expliquera pourquoi la planète s'est réchauffée.

En fin de compte : Quelle preuve vous convaincrait que le carbone n'intervient pas ?

Un postulat n'est pas scientifique s'il n'y a pas de preuve ou de situation où elle pourrait être mise en défaut.
Les théories doivent pouvoir être soumises être réfutées. Tout le reste est basé sur la foi.

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Sortir du brouillard

"Il y a une montagne de preuves revues par les pairs qui affirment que nous avons besoin de réduire les émissions de carbone"
-> Il y a une montagne de preuves sur les effets du réchauffement global. Ce n'est pas la même chose.
-> Citez-moi un bout de preuve montrant que des teneurs élevées en CO2 impliquent des températures nettement plus élevées ?

Réponses habituelles (sans parler de preuve…)

A Référence à une autorité : le GIEC a dit…

Le GIEC est un comité international, pas une preuve. L'argument d'autorité ne prouve rien d'autre qu'un comité payé pour trouver un résultat précis peut produire un long document.

Mais les rapports du GIEC sont fondés sur des centaines d'articles validés par les pairs. Vous ne pouvez l'ignorer.

Le rapport d'un comité n'est pas une preuve en soi. Citez la moindre observation montrant que le CO2 à ses niveaux actuels est responsable d'un réchauffement significatif? (Le GIEC ne le peut pas).

C'est le consensus dominant de la science.

Il suffit d'un seul scientifique pour prouver qu'une théorie est fausse.

La science n'est pas démocratique

Les lois naturelles ne résultent pas d'un vote :
– Le soleil ne brille pas parce que l'Académie des Sciences le décide
– Les nuages ne lisent pas David Suzuki
– L'océan ne se soucie pas des pensées d'Al Gore

Le climat est tel qu'il est.

B La fuite en avant.

Le débat est clos

Quel débat? L'aurais-je manqué?
Qui le dit? (Les média, les politiciens, les célébrités?)
Avez-vous la moindre preuve de ça?

Maintenant il est temps d'agir.

Quoi, avant d'avoir découvert plus de raisons de ne pas agir ?

De toute façon, nous produisons trop de pollution et nous devrions faire plus de recherches sur les énergies renouvelables.

Alors faisons le pour de bonnes raisons ! La politique aléatoire du "c'est tendance" est un gouvernement par accident. Taxer le mauvais objet est une manière erronée de "résoudre" un autre problème.

(NB : je ne suis pas sûr que l'on doive traduire random policy par politique aléatoire ni  government-by-accident par gouvernement par accident : ce sont des notions que je ne connais pas en français..)

Qu'en est-il du principe de précaution?

Combien doit-on dépenser pour quelque chose qui n'est pas un problème?
Il y a un coût pour chaque action.

Alors, quelle est la cause du réchauffement?

Pas besoin de savoir ce qui modifie le climat pour affirmer que ce n'est pas le carbone.
Les convaincus doivent nous dire pourquoi on devrait payer pour les émissions de carbone.

C – Les attaques ad hominem

Qu'en savez-vous, vous n'êtes pas un spécialiste !
Et alors? Al Gore non plus
Je sais ce qu'est une preuve (et vous?)
Je sais lire un graphique

Vous êtes un négationniste/sceptique/à la solde des compagnies pétrolières

Vous savez juste baptiser les gens ?

Si j'étais un fasciste rigide ou un cheik du pétrole, cela ne changerait pas les températures enregistrées par les satellites. Mes opinions n'ont aucune influence sur les données des carottes de glace.
Les grands états dépensent plus pour acheter des scientifiques du climat que les grosses compagnies pétrolières. (Le gouvernement des USA a payé 30 milliards de dollars pour des recherches scientifiques fondamentales sur le climat contre 23 millions de dollars pour Exxon à la dernière évaluation.)

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Vous pouvez vous trouver enlisé sans fin dans des détails. Il vaut mieux revenir en arrière et se concentrer sur les processus, les bases scientifiques, de peur que la conversation devienne un exercice sans fin où chacun essaie de marquer des points. Cela ne veut pas dire que vous refusez le débat mais, si vous ne centrez pas le débat sur la question majeure, vous pouvez passer des jours entiers sur des aspects sans rapport (même s'ils ont un intérêt propre).
Il vaut même mieux ne pas s'occuper de faits qui n'ont rien à voir (même si vous êtes sûr que la glace de mer s'accroît, ou que Mars se réchauffe). D'ordinaire, n'essayez pas de justifier de vos compétences, de prouver que vous ou quelqu'un d'autre, est indépendant (i.e. non financé), ou que les scientifiques d'un bord sont plus nombreux que ceux de l'autre bord. C'est entrer dans une fausse logique que de croire que ces aspects importent. L'argument d'autorité, les attaques personnelles, et les questions sur vos motivations montrent que vos interlocuteurs ne savent pas ce qu'est réellement une preuve scientifique.

Meilleures réponses (tentatives de discuter de la preuve)

D- La preuve habituelle

Les carottes de glace
Les températures qui montent

Ils ont servi à soutenir l'idée, mais nous avons maintenant de meilleures données  (cf points 1 à 3 sur les pages précédentes pour les détails)
C'est dépassé.

C'est revu par les pairs (ils ont raison).
Ils ne peuvent tous avoir raison.
Cela ne compte pas si ce n'est pas revu par les pairs.
C'est utile, mais ce n'est pas une garantie en soi. Chaque théorie ne tient que par les preuves qu'elle apporte.

E- Argument en dehors du sujet.

Le niveau des mers monte. La glace fond. Les déserts s'étendent. Les sécheresses atteignent des niveaux records. Les rivières sont à sec. Les forêts disparaissent. etc…, etc…
Ce sont les effets du réchauffement, pas des causes.
Aucun d'entre eux ne nous dit ce qui est véritablement à l'origine du réchauffement.
C'est mélanger causes et conséquences.

F- La théorie

L'effet réchauffant du CO2 est connu depuis un siècle, a été démontré en laboratoire et on sait que le monde est plus chaud à cause de lui.

C'est vrai, mais cela ne signifie rien de plus par rapport aux niveaux actuels de CO2. Le CO2 absorbe seulement certaines bandes du spectre lumineux, et il est proche du niveau de saturation.
Plus de CO2 fait aujourd'hui peu de différence (voir point 4).
La théorie marche bien en laboratoire, mais elle n'est pas confirmée par les observations avec les teneurs actuelles de dioxyde de carbone.
Le monde réel fait mentir le laboratoire tout le temps.

G Les modèles informatiques

Il y a deux douzaines de modèles climatiques dans le monde qui confirment tous que les gaz à effet de serre émis par l'homme réchauffent le monde.

Tous les modèles ont prédit que les températures s'élèveraient au cours de la période 2001-2008. Ils ont tous oublié des facteurs plus déterminants que le carbone.
Même s'ils prédisaient effectivement le climat actuel, ils seraient toujours une preuve théorique et non empirique. Les modèles seuls ne prouvent jamais rien.

Le réchauffement actuel ne peut pas être expliqué sans le réchauffement climatique anthropique, c'est à dire, "Nous n'avons rien de mieux".
Argument d'ignorance !

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Pour les gens à l'esprit ouvert qui veulent plus d'information…

"Est-il possible que tant de scientifiques se trompent?"

1 Beaucoup de scientifiques n'ont pas tort, mais ils ne travaillent pas sur la question centrale. Au contraire, ils font des  recherches sur les effets du réchauffement, pas sur les causes. Que les orangs-outangs de Bornéo soient face à une perte d'habitat, ne nous dit pas grand chose sur ce qui influence la météo. De même : l'efficacité des fermes éoliennes, la séquestration du carbone, et les épidémies transmises par les insectes. Un temps plus chaud change ces choses, mais ces choses ne changent pas le temps qu'il fait.

2. Le consensus ne prouve rien. Il suffit d'un seul scientifique pour prouver qu'une théorie est fausse. Les théories correspondent aux faits ou non. Au lieu de dire  "De quel côté y a-t-il le plus de diplômes? ", il est préférable de demander "Où est la preuve?"
Il fût un temps où les gens pensaient que le monde était plat, qu'aucune machine ne pourrait voler et que le soleil tournait autour de la terre…

Cartouche :
La seule chose dont nous sommes surs à propos du changement climatique est que les grands comités gouvernementaux survivront à leur date de péremption.

"Cette vague de froid n'est qu'une variation naturelle."

Là est la question. Toute variation naturelle ou tout bruit, a une cause. Et à ce moment, quelle qu'elle soit, elle est plus importante que les gaz à effet de serre. Dans ce cas, ce bruit n'est pas magique, il affecte le climat de la planète. Si nous pouvions mettre ceci en évidence, nous pourrions l'insérer dans les modèles informatiques, et ils pourraient peut-être plus fiables.

Voici une idée : Basons un système économique et les taxes mondiales sur les prévisions à 50 ans de modèles informatiques qui ne peuvent nous dire le temps qu'il fera l'été prochain.. Si nous avons de la chance, ils pourraient peut-être fonctionner aussi bien que le logiciel d'analyse de risque de Lehman Brothers.

Le dioxyde de carbone est un polluant
Le dioxyde de carbone nourrit les plantes. C'est un engrais puissant. Nous pouvons remercier le CO2 supplémentaire dans notre atmosphère pour l'accroissement de 15 % de la croissance des plantes au cours du dernier siècle. (Quinze pour cent !). Les jardineries ajoutent du CO2 dans leur serres pour accroître la production, et nous ne parlons pas de 2 minuscules ppm en plus par an. C'est plutôt : "Allons-nous doubler le CO2 ou le multiplier par cinq ?" En d'autres mots, il y a des gens qui vivent grâce à ce carbone supplémentaire dans l'atmosphère. Il est scientifiquement exact de dire :
Le dioxyde de carbone aide à nourrir ceux qui ont faim.

(NB : cette dernière affirmation me gène car ceux qui ont faim sont généralement loin de serres… Je mettrai plutôt "peut aider")

"Et le principe de précaution?"

C'est à double tranchant. Si nous rendons plus difficile ou plus onéreux pour les Africains de se servir de charbon, cela veut dire qu'ils continueront à inhaler de la fumée de leurs feux de bois, les bébés développeront des atteintes pulmoniares; les forêts seront coupées pour avoir du combustible. Dans le même temps, les camions électriques coûtent plus cher, et cela rend la nourriture fraîche plus chère; les gens désespérés mangent plus de singes- supprimant d'autres espèces.; les enfants meurent de manger une viande avariée ou contractent le Kwashiorkor – une déficience sévère en protéines. Plus d'enfants manqueraient de vaccins conservés au réfrigérateur et le résultat en est la mort par dysenterie. Au même moment à l'Ouest, l'argent aurait pu être utilisé pour la thérapie génétique ou le cancer mais ne l'a pas été; le retard dans les avancées médicales signifie, sur 10 ans, un demi-million de gens qui ne seraient pas morts si nous avions mis cet argent pour la recherche …

(Note d'Araucan : il me semble que ce § comporte au moins une erreur factuelle : en Afrique c'est du charbon de bois qui est brûlé. Il me semble qu'il serait préférable de le réécrire complètement …)
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… dans des laboratoires médicaux au lieu de trouver vouloir injecter un gaz inoffensif dans le sous-sol. De toutes façons, nous ne pouvons pas nous permettre de nous tromper. C’est pourquoi, la chose responsable à faire, c’est de s’attacher aux preuves.
Cartouche : A propos du rapport coût-bénéfice : combien de gens voulons-nous tuer afin de nous protéger de la menace non-prouvée de CO2 ?

"Ne devrions-nous pas, quoiqu'il en soit, rechercher des alternatives vertes aux combustibles fossiles ?"

Espérer une issue favorable alors qu'on agit  pour une mauvaise raison s'appelle une politique par accident. Le pétrole est cher et fini, mais oui nous pourrions adopter un système de taxation basé sur un postulat faux, employer plus de comptables et d'avocats, et si nous n'avons pas trop gravement estropié l'économie, il pourrait y avoir assez d'argent pour chercher des alternatives vertes (sauf si nous ne sommes pas sûrs de ce que vert signifie désormais, puisque le dioxyde de carbone nourrit les plantes). C'est vrai, cela pourrait marcher.

(cf note antérieure sur la traduction de poltique par accident et ci après par gouvernement aléatoire)

Voici le slogan de campagne de ce type de gouvernement : "Votez pour nous, nous confondons cause et effet, mélangeons les questions graves, et nous résolvons les problèmes en les remplaçant par d'autres."

Les bonnes politiques ont besoin de bonne science. Toute autre politique est un gouvernement aléatoire.

"Mais le dioxyde de carbone est à des niveaux records".

Le carbone atmosphérique est à des niveaux plus élevés qu'à n'importe quel moment des derniers 650 000 ans. Oui. Mais revenez 500 millions d'années en arrière, et les teneurs en CO2 n'étaient pas juste 10 à 20% plus élevées, elles étaient 10 à 20 fois plus élevées. La terre a testé à fond l'effet de serre, et rien n'est arrivé. En fait, la terre est entrée dans une période glaciaire alors que le CO2 était à des niveaux bien plus élevés que ceux d'aujourd'hui. Quel que soit l'effet réchauffant d'un CO2 super-concentré, il n'a pas pesé par rapport aux autres forces du climat. En outre, que le CO2 soit d'origine anthropique ou océanique ne compte pas. Il s'agit de la même molécule.

"Les températures montent plus rapidement que jamais"

Non. Au siècle dernier, les températures sont montées de 0.7°C (et la plus grande partie de ce gain vient d'être perdu ces 12 derniers mois). Mais vers 1700, il y a eu une montée de 2.2°C en seulement 36 ans. (Telle qu'elle a été enregistrée dans la Série des Température d'Angleterre Centrale, l'un des seuls enregistrements fiables de cette période). Elle a été trois fois plus forte et plus rapide que celle du siècle passé. Cette variation naturelle a été bien plus forte que ce que l'humanité aurait pu provoquer récemment.

"La météo est extrême".

Pendant la plus grande partie du dernier 1,5 million d'années, le monde était couvert de glace et environ 10°C plus froid. Ça, c'est extrême.

Cartouche : A la vitesse actuelle à laquelle nous augmentons le CO2 chaque année, nous atteindrons les records géologiques dans 3300 ans.

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La ligne à suivre

Le CO2 ne semble pas avoir dirigé les températures auparavant; il y a peu de chances qu'il le fasse aujourd'hui; rien ne se réchauffe ; et les modèles informatiques ne peuvent pas prédire le climat.

Un schéma d'émissions de carbone est une mauvaise solution à un problème vain : lutter contre une cause qui n'a jamais existé…

Légende du dessin
"50 milliards sur 20 ans pour la recherche sur le changement climatique : les scientifiques ont eu la surprise cette semaine d'entendre leurs modèles leur dire que les gaz à effets de serre ont peu d'effets sur le climat. Ils ajoutèrent que les thermomètres n'étaient pas justes."
"Oh, après 30 milliards de dollars, il dit "Arrête et rentre à la maison, le CO2 n'y est pour rien…" "

Posté par Araucan, le 12/03/09.


75 réponses à “Vademecum du sceptique : traduction complète V2”

  1. andqui (#45), peace… 😉
    Je réagissais juste à « rien de meilleur », qui était un peu « osé ». Je suis sur que scaletrans pourrait nous éblouir avec son Armagnac.
    … de toute façon, le but premier de ce genre de marotte (qui heureusement coute moins cher que la collec de bagnoles de prestige) est d’organiser des dégustations entre potes autour de bonnes boutanches.

    Je vais arrêter la le hors-sujet… 😉

  2. En cherchant sur le net je suis tombé sur un article septique qui est de 2007. Il est très complet et très bien fait je trouve. Peut être l’avez vous déjà lu (le nom de l’auteur ressemble à celui d’un cadre de greenpeace mais ça m’etonnerai que ce soit le même ?)
    http://www.conspiration.cc/sci…..tique.html

  3. Bonjour,

    Ceci est ma première intervention, alors que je vous lis depuis longtemps déjà.

    Étant connu comme un correcteur fou (et auteur d’un dictionnaire amélioré pour Open Office.org et programmes Mozilla), j’ai relevé plusieurs fautes et erreurs de français dans votre traduction.

    J’ai mis le texte corrigé sur mon site personnel, au format OpenOffice et au format PDF
    http://perso.latribu.com/rocky…..es_rca.odt
    http://perso.latribu.com/rocky…..es_rca.pdf
    La plupart de mes corrections sont en magenta suivies des [mots à corriger]

    Chimiste de formation n’ayant pratiquement jamais exercé, nul en climatologie, mais intéressé par toutes les sciences en général, je ne saurais guère aider sur le fond des articles, mais je suis volontaire pour les relire et les corriger.

    @+

  4. Vazkor (#55),

    Merci beaucoup de votre aide. Pierre Ernest avait fait un texte finalisé. Je lui retransmets votre post. Normalement nous attendons le retour de Joanne sur ce qui lui a été envoyé.

    Sinon je vous mettrai à contribution 😉 pour le texte en cours qui devrait sortir bientôt et que je vais poster par morceaux progressivement. On ne sera pas trop de relecteurs et de commentateurs.

    cf là : http://skyfal.free.fr/?p=339.

    Enfin, nous sommes tous ici intéressés par la climatologie et/ou la météo et ce qui les entoure : on essaye tous de s’améliorer ! A bientôt !

  5. Araucan (#56),

    Juste une question pratique. Que préférez-vous comme format ?
    Personnellement j’utilise habituellement OpenOffice Writer dont le vérificateur de Français classique est plutôt performant (d’autant plus que j’ai amélioré le dictionnaire officiel). Je peux enregistrer les fichiers en .odt, .doc (format Word 95/97) ou .pdf au choix.

    Et où peut-on mettre mettre les textes corrigés ? Une question d’upload et de download facile pour tous. CJoint http://cjoint.com/ pourrait convenir mais vous avez peut-être une meilleure solution.

    Cordialement,

  6. Vazkor (#57),
    Bonjour, le mieux est d’échanger pour email pour éviter que la traduction ne soit rendu public tant que ce n’est pas définitif et validé par l’auteur Joanne Nova. Le format peut être .doc ou .pdf.
    Merci pour votre participation.
    P.S. cf votre boîte email.

  7. Bonjour,

    D’accord.

    Je suis pour les programmes libres et open source, mais s’il le faut j’utiliserai le format .doc imposé par le dieu de Redmond.

    Accessoirement, je lis couramment l’anglais depuis > 40 ans. Je peux aussi aider pour les traductions quand ce n’est pas trop technique.

    Ce n’est pas le temps qui me manque !

    @+

  8. OK !
    L’article est déjà pratiquement traduit en entier (grâce à Systran PRO 3, une vieille version). Il me reste à finir de remettre ça en un français correct.

    Je trouve que l’article a bien peu de rapport avec le climat, si ce n’est de montrer que Obama, même s’il semble plus intelligent que G.W.B (ce qui n’est pas difficile) est aussi à côté de la plaque.

  9. http://www.pensee-unique.eu/theses.html#ERBE

    Mise à jour du 30 Juillet 2009 de l’article précédent : Richard Lindzen persiste et signe : Alors que les simulations numériques de tous les modèles des affidés au GIEC prédisent une rétroaction positive, les mesures réelles montrent clairement que celle-ci est négative !

    Dans un article actuellement sous presse au GRL (http://www.pensee-unique.eu/Lindzen2009a.pdf ) Lindzen, R. S., and Y.-S. Choi (2009),
    On the determination of climate feedbacks from ERBE data
    Geophys. Res. Lett., doi:10.1029/2009GL039628, in press. (accepted 20 July 2009)

    Lindzen et Choi montrent un ensemble de graphiques qui en disent long sur les contradictions fondamentales qui existe entre les « prédictions » des modèles du GIEC et le mesures réelles des flux sortants effectués par ERBE http://asd-www.larc.nasa.gov/erbe/ASDerbe.html (Earth Radiation Budget Experiment, Expérience sur le budget radiatif de la terre) à bord du satellite ERBS de la NASA.

  10. Goldman Sachs ? La grande machine à bulles [américaine]
    Source AgoraVox

    Depuis le début du mois, un important article paru dans le numéro de juillet du magazine Rolling Stone fait beaucoup de bruit dans la blogosphère ainsi que dans les médias traditionnels du monde entier. Il expose le rôle de la banque d’affaires Goldman Sachs dans presque toutes les crises financières depuis plus de 80 ans. Il apporte un éclairage cru sur les évènements financiers et économiques passés et contemporains. L’auteur, Matt Taibbi, est un journaliste d’investigation au courage, à mon avis, comparable à celui de Denis Robert. Le sujet est primordial, l’enquête sérieuse, les informations explosives, le ton incisif. Matt Taibbi appelle un chat un chat. L’ensemble est compréhensible par les non-initiés en finance.

    Depuis la parution de cet article, Goldman Sachs a publié ses résultats : ils sont meilleurs que jamais. Et les bonus sont en augmentation. Ces dernières nouvelles sont une parfaite confirmation de l’enquête de Matt Taibbi.

    À celles et ceux qui le peuvent, je conseille de lire l’article dans sa version originale, le style y est excellent. Pour les autres, comme il n’existait pas, à ma connaissance, de version française, j’en ai fait une traduction. La voici ci-dessous.

    Cette article très fouillé démonte les mécanismes mis en place par Goldman Sachs pour fabriquer des bulles financières de 1029 à 2009, dont la dernière est bien sûr la bulle du réchauffement climatique.

    Bulle n° 6
    Le réchauffement global

    Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes début juin à Washington D.C., Barack Obama, un jeune politicien populaire dont le plus important contributeur privé à sa campagne électorale fut une banque d’affaires du nom de Goldman Sachs – ses employés ont donné quelques 981.000 $ pour sa campagne – occupe la Maison Blanche. Ayant navigué sans encombre dans le champ de mines politique de l’ère du renflouage, Goldman est à nouveau retournée à ses affaires habituelles, cherchant des failles dans un nouveau marché créé par le gouvernement, avec l’aide d’un nouveau groupe d’anciens de la banque occupant des positions clé au gouvernement.

    Hank Paulson et Neel KashKari sont partis ; à leur place se trouvent le directeur du cabinet des Finances Mark Patterson et le patron du CFTC Gary Gensler, tous deux anciens de Goldman (Gensler était le co-directeur financier de la firme). Et à la place des dérivés de crédit ou des CDO ou des options sur le pétrole, les crédits de carbone sont le nouveau jeu à la mode – un marché de mille milliards de dollars en plein essor, qui existe encore à peine, mais qui existera si le Parti Démocrate, qui a reçu 4.452.585 $ de ce marché lors de la dernière élection, se débrouille pour créer une nouvelle bulle de matières premières qui fera trembler la Terre, déguisée en « plan environnemental » appelé cap-and-trade [51].

    Le nouveau marché des crédits de carbone est une répétition virtuelle du casino des matières premières qui a été si bon pour Goldman, sauf qu’il a une savoureuse nouvelle particularité : si le plan avance comme attendu, la montée des prix sera imposée par le gouvernement. Goldman n’aura même pas à truquer le jeu. Il le sera dès le départ.

    Voici comment ça marche : si la loi passe, pour les usines et installations fonctionnant au charbon, les distributeurs de gaz naturel et de nombreuses autres industries, il y aura des limites sur les émissions de carbone (dioxyde de carbone, gaz à effet de serre) qu’elles peuvent produire chaque année. Si une société dépasse son quota, elle pourra acheter des « allocations » ou crédits à d’autres sociétés qui ont produit moins d’émissions de carbone. Le président Obama estime qu’au minimum 646 milliards de dollars de crédits de carbone seront mis aux enchères dans les sept premières années. Un de ses principaux conseillers économiques prédit que le chiffre réel sera deux, voire trois fois plus élevé.

    La particularité de ce plan qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c’est que le contingent[52] sera continuellement diminué par le gouvernement, ce qui signifie que les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares. Il s’agit donc d’un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. Le volume en valeur de ce nouveau marché s’élèvera jusqu’à dépasser mille milliards de dollars par an. Pour comparaison, le chiffre d’affaires combiné de toutes les compagnies d’électricité aux États-Unis est de 320 milliards de dollars par an.

    Goldman veut cette loi. Le plan est (1) d’entrer sur terrain d’une législation qui change de paradigme, (2) de s’assurer que la banque aura bien la part rentable de cette législation et (3) de s’assurer que cette part sera une grosse part. Goldman a commencé à faire pression pour l’adoption du cap-and-trade il y a longtemps, mais les choses n’ont vraiment décollé que l’année dernière, quand la firme a dépensé 3,5 millions de dollars pour du lobbying sur les questions climatiques (un de leurs lobbyistes à ce moment était Patterson, maintenant directeur du cabinet des Finances). En 2005, quand Hank Paulson était PDG de Goldman, il participa personnellement à la rédaction de la politique environnementale de la banque, un document qui contient des éléments surprenants pour une firme qui, dans tous les autres domaines, a été constamment opposée à toute règlementation gouvernementale. Le rapport de Paulson défendait l’idée que « l’action volontaire seule ne peut résoudre le problème du changement climatique ». Quelques années plus tard, le chef du secteur carbone de la banque, Ken Newcombe, soutenait que le cap-and-trade seul ne serait pas suffisant pour régler le problème du climat et demandait des investissements publics en recherche et développement. Ce qui est pratique si l’on considère que Goldman a investi tôt dans l’énergie éolienne (elle a acquis une filiale du nom de Horizon Wind Energy), le biodiesel (elle a investi dans une société appelée Changing World Technologies) et l’énergie solaire (elle a un accord de partenariat avec BP Solar), exactement le genre d’affaires qui vont prospérer si le gouvernement force les producteurs d’énergie à utiliser de l’énergie plus propre. Comme Paulson l’avait dit à l’époque, « nous ne faisons pas ces investissements pour perdre de l’argent. »

    Goldman possède une part de 10 % dans la bourse d’échange de carbone de Chicago[53], où les crédits de carbone seront négociés. De plus, la banque possède une part minoritaire dans Blue Source LLC, une société de l’Utah qui vend le type de crédits de carbone qui sera très recherché si la loi passe. Le lauréat du prix Nobel Al Gore, qui est intimement impliqué dans la programmation du cap-and-trade, a cofondé une société du nom de Generation Investment Management avec trois anciennes huiles de Goldman Sachs Asset Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris. Leur domaine ? Investir dans les crédits de carbone. Il y a aussi un fonds de 500 millions de dollars, Green Growth Fund, créé par un ancien de Goldman pour investir dans les technologies vertes… La liste peut continuer ainsi indéfiniment. Goldman est à nouveau en avance des annonces, attendant juste que quelqu’un fasse pleuvoir au bon endroit. Ce marché sera-t-il plus gros que le marché à terme sur l’énergie [54] ?

    « Oh, il va le dépasser de plusieurs têtes », dit un ancien membre du comité sur l’énergie de la Chambre [55].

    Bon, vous pourriez dire, quelle importance ? Si le cap-and-trade réussit, ne serons-nous pas tous sauvés de la catastrophe du réchauffement global ? Peut-être ? mais le cap-and-trade, vu par Goldman, est juste un impôt sur le carbone bâti de telle façon que des intérêts privés en collectent le produit. Au lieu d’imposer simplement une taxe gouvernementale fixe sur la pollution par le carbone et obliger les producteurs d’énergie sale à payer pour la pollution qu’ils engendrent, le cap-and-trade va permettre à une petite tribu de Wall Street de se goinfrer comme des porcs en transformant encore un autre marché de matière première en système de collecte privée d’un impôt. Ceci est pire que le renflouage : ça permet à la banque de capter l’argent du contribuable avant même qu’il soit collecté.

    « Si ça doit être une taxe, je préfèrerais que Washington la mette en place et la collecte », dit Michael Masters, le directeur de hedge fund qui a dénoncé la spéculation sur le marché à terme du pétrole, « mais nous sommes en train de parler de Wall Street déterminant la taxe et Wall Street la collectant. C’est la dernière chose au monde que je veuille. C’est complètement dingue. »

    Le cap-and-trade va arriver. Ou, sinon, quelque chose du même genre arrivera. La morale est la même que pour toutes les autres bulles que Goldman a contribué à créer, de 1929 à 2009. Dans presque tous les cas, la même banque qui s’est comportée de manière irresponsable pendant des années, surchargeant le système par des prêts toxiques et de la dette mortelle, ne produisant rien d’autre que des bonus énormes pour quelques patrons, cette même banque donc a été récompensée par des montagnes d’argent pratiquement donné et la garantie du gouvernement, tandis que les vraies victimes de ce désordre, les contribuables ordinaires, sont ceux qui payent pour lui.

    Il n’est pas toujours facile d’accepter la réalité de ce que nous laissons faire impunément à ces gens ; il y a une sorte de déni collectif qui s’enclenche quand un pays traverse ce que l’Amérique a subi ces derniers temps, quand un peuple perd autant de son prestige et de son statut que nous ces dernières années. Vous ne pouvez pas vraiment prendre acte du fait que vous n’êtes plus un citoyen d’une démocratie prospère de premier plan, que vous n’êtes plus à l’abri de vous faire voler en plein jour ; parce que, tel un amputé, vous pouvez encore sentir des choses qui ne sont plus là.

    Mais c’est ainsi. C’est le monde dans lequel nous vivons maintenant. Et dans ce monde, certains doivent jouer suivant les règles, tandis que d’autres obtiennent un mot du Principal les dispensant de faire leur travail jusqu’à la fin des temps, plus 10 milliards de dollars dans un sac en papier pour s’acheter leur déjeuner. C’est un État gangster, vivant sur une économie de gangster où même les prix ne signifient plus rien : dans chaque dollar que vous payez se cachent des taxes. Et peut-être bien que nous ne pouvons plus l’arrêter, mais nous devons au moins savoir où tout cela nous conduit.

  11. Manu95 (#68), Eh oui, c’est tellement mieux de se faire voter les lois sur mesure… Et en France ? Et en Europe ? Compte tenu de l’appartenance à un certain « groupe » de M. Barroso, Giscard et Rockefeller, suivez mon regard…

  12. jeff hersson (#70),
    Il est évident que le Nouvel Ordre Mondial, le Groupe Bilderberg, et toussa, ça n’existe pas. Ce ne sont que d’innocentes rencontres d’amis, pour boire un pot ensemble…
    Et pourtant on en parle beaucoup ICI

  13. jeff hersson (#73),
    … au Fouquet, à L’Automobile Club de France ou au Bilderberg, juste pour boire un pot entre copains, bien évidemment. Mouarfff !!!