Vademecum du sceptique : traduction complète V2


(Voici toute la traduction version 2 jusqu'à la dernière page : remercions Marco33, Fabge02 et Pierre-Ernest pour leurs importantes contributions. Vos remarques sont les bienvenues pour améliorer la traduction avant de l'envoyer à Joanne Nova, pour indiquer aussi les aspects qui paraissent peu clairs mais aussi  pour adapter les formulations ou exemples pour un lecteur francophone car certains points devraient être plus explicites et certains aspects peut-être moins répétés.

Des remarques figurent en bleu italique:pouvez-vous les regarder et donner votre avis ?

Les dernières corrections modifications figurent en vert et proviennent principalement des remarques de Pierre-Ernest.

Merci d'indiquer la page sur laquelle portent vos remarques.)

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Comment dépasser les arguments de bas étage dans le débat sur le réchauffement climatique.

Voici des stratégies et des outils pour éviter  pièges et fausses pistes.

Cartouche à droite : [sceptique : personne qui n'accepte pas que des opinions majoritaires ou émises par une autorité soient prises pour la réalité]

La ligne à suivre est simple.

Ne cédez pas devant la complexité des arguments ou n'acceptez pas d’arguments vagues.
Le climat est complexe, mais l'argument central repose sur l'hypothèse que l'ajout de CO2 dans l’atmosphère rendra la planète beaucoup plus chaude.
Tout dépend de cette question.
Si l'ajout de CO2 est négligeable, alors la séquestration du carbone, le marché du CO2 et l’accord de Kyoto sont une perte de temps et d’argent.
Tout cela détourne des ressources des choses importantes – comme la découverte d’un remède contre le cancer ou l’alimentation des enfants somaliens-.
Avoir un vrai débat EST nécessaire pour notre environnement.

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Il y a tant d'aspects à débattre sur le réchauffement climatique qu'il est tentant de s'attaquer à tous. Mais bien cibler l'objectif permet de plonger au cœur du sujet.

Cibler l'objectif

Insistez sur ces quatre points majeurs :
Il y a une seule question à considérer et quatre points qui valent d'être discutés.
Chaque fois que la discussion déviera, vous serez dans une impasse et ne pourrez expliquer complètement le manque de preuves sur le fait que le CO2 est “mauvais”.

Posez des questions

Les non-croyants n’ont rien à prouver.
Les sceptiques ne demandent pas au monde l’argent ou le pouvoir.
Les croyants doivent expliquer leur cause, laissez-les mener la discussion.
Tant que votre question n’a pas de réponse, répétez là.

Effet de serre et réchauffement global sont deux phénomènes différents

Ne laissez pas les gens confondre “réchauffement global” avec gaz à effet de serre.
Le mélange de ces deux sujets différents a brouillé le débat.
Un réchauffement climatique attesté ne prouve pas que des gaz à effet de serre en sont à l'origine.

Discuter avec un réchauffiste pur et dur

Demander des preuves est justifié.
En présence de quelqu’un de méprisant, qui use d'intimidation ou d'agressivité, ne surtout pas l’ignorer.
Demandez-lui plutôt pourquoi il ne veut pas argumenter.
Dans les discussions scientifiques, aucune théorie n’est sacro-sainte. Les dogmes appartiennent aux religions.

Un réchauffement climatique attesté ne prouve pas que des gaz à effet de serre en sont à l'origine.

Note : Carbone, dioxyde de carbone et CO2 sont utilisés ici indifféremment pour simplifier pour le public (mais pas dans un cadre scientifique)
RCA ; Le Réchauffement Climatique Anthropique est la théorie supposant que les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement climatique (RC).

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Les arguments des tenants du Réchauffement climatique se sont vidés.

Voici comment les faits ont évolué depuis 2003, au point qu’il n'y a plus de preuves. (Plus rien ne vient soutenir leur thèse)

Voici les 4 seuls points importants :

1 la signature des gaz à effet de serre est inexistante.

Les ballons-sondes météo ont parcouru l'atmosphère pendant ces dernières années, mais n'ont mis en évidence aucun des points chauds prédits et créés par les gaz à effet de serre.
Même pas l'ombre d'un seul …
Le réchauffement vient d'ailleurs.

2 La principale preuve reposait sur les carottes de glace, mais des analyses plus récentes et détaillées ont inversé la théorie.

Durant les 500.000 dernières années, ce n'est plus le CO2 qui a fait monter les températures mais c'est l'accroissement des températures qui a précèdé celui du dioxyde de carbone.
Et ce, en moyenne 800 ans avant le pic de CO2.
Cela annule complètement la relation de cause à effet initiale.
Le réchauffement vient d'ailleurs.

3 Les températures n'augmentent pas.

Les satellites en orbite autour de la planète deux fois par jour montrent que le monde n’a pas subi de réchauffement depuis 2001.
Combien d’années sans réchauffement supplémentaire cela va-t-il durer ?
Alors que les températures sont restées stables et que le taux de CO2 a augmenté,  la tendance a changé. Pourquoi ?
Les modèles informatiques ne peuvent le dire.

(NB : je garde  "et que le taux de CO2 a augmenté" car c'est présent dans ma version)

4 Tout le réchauffement que le CO2 peut générer est déjà là.

Doubler le CO2 dans l'atmosphère ne doublera pas la température. Les faibles teneurs en CO2 ont beaucoup d'effet, mais son accumulation a peu de conséquences.
En fait, les taux de CO2 sont dix fois plus élevés dans le passé alors que la planète allait en se refroidissant.
Le Carbone est aujourd’hui un acteur négligeable dans le climat.

(NB : Je garde teneur plutôt que molécules : cela n'a pas grand sens de parler en nombre de molécules dans le cas présent)

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La signature de l'effet de serre manque

Ceci est l'argument massue. Si la Terre est bien réchauffée par les gaz à effet de serre, on devrait en voir les premiers signes à 10 kilomètres au-dessus des tropiques. Mais ce "point chaud" n'est tout simplement pas là.

La figure A (du GIEC) montre la forme du gradient de températures prédit par les modèles en cas de réchauffement induit par les gaz à effet de serre.

La figure B (publiée par le Programme scientifique américain sur le changement climatique) montre ce qui s'est réellement passé pendant le réchauffement récent des années 1979-1999. Les ballons sondes ont mesuré l'atmosphère dans son ensemble mais n'ont pu trouver trace du "point chaud" prédit.

Les thermomètres nous disent donc : "Ce ne sont pas les gaz à effet de serre."

Conclusion : qu'est-ce qui a provoqué la plus grande part du réchauffement ? Les modèles ne le savent pas.

Les pro-réchauffement répliquent : le point chaud est présent. Il a été trouvé. Lisez Sherwood ou Santer.

Les sceptiques disent : Santer n'a pas trouvé de point chaud, il a trouvé "du bruit dans les données". Après plusieurs tentatives pour ré-analyser les mêmes données anciennes, sa grande annonce a été que le point chaud pourrait être masqué par le bruit. Entre temps, Sherwood suggéra que l'on devrait ignorer les thermomètres et utiliser des anémomètres pour mesurer la température à leur place. Et si vous arrivez à croire à ça …

Réfléchissez : si nous ne pouvons avoir des résultats corrects avec juste des ballons sondes, quelle chance aurons-nous avec des modèles informatiques ?

Légende Graphique A : Signature prédite des gaz à effet de serre.
Voici ce que les modèles d'ordinateurs prédisent en cas de réchauffement dû aux gaz à effet de serre

Légende Graphique B : Températures actuelles de l'atmosphère.
Voilà ce que trouvent les thermomètres : aucun "point chaud".

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Les carottes glaciaires montrent que les taux de CO2 suivent les changements de température plusieurs centaines d'années après

Légende figure :
Carottes de glace de Vostok datées de cent à cent cinquante mille ans.
En moyenne, le taux de CO2 augmente ou diminue bien après la température

En 1985, les carottes glaciaires extraites au Groenland ont permis d'établir des courbes de température et de CO2 depuis 150 000 ans. Température et CO2 semblaient être liés. Ce fut déterminant : l'effet de serre attira l'attention. Mais, en 1999, il apparut que le carbone augmentait ou descendait bien après la température. En 2003, des données de meilleure qualité ont montré que le décalage est de 800 ans plus ou moins 200 ans. Le CO2 suit la température.

Les pro-réchauffement répliquent : ce décalage est approximativement de 800 ans. Mais, même si le CO2 n'initie pas le réchauffement, il l'amplifie.

Les sceptiques disent : si le CO2 est bien une cause majeure, alors les températures devraient s'emballer. Rien de tel ne s'est produit durant les 500 derniers millions d'années, donc soit un mystérieux facteur bloque cet effet d'emballement, soit le CO2 joue très peu. Autrement dit, soit le CO2 est négligeable, soit les modèles oublient la principale cause.

L'amplification par le CO2 reste de la spéculation ; c'est une théorie sans fondement dans la réalité.

Conclusion :

1 Les carottes de glace n'expliquent pas les réchauffements ou refroidissements passés. L'explication la plus simple est que, lorsque les températures augmentent, il y a plus de carbone émis dans l'atmosphère (ainsi lorsque la température de l'eau des océans grimpe, il y a plus de CO2 qui passe dans l'atmosphère).

2 Il faut chercher ailleurs la cause du réchauffement.

Le film d'Al Gore date de 2005. Sur les carottes de glace, il a dit : "c'est compliqué". Le décalage entre température et CO2 annule le lien antérieur de cause à effet. Cette question centrale ne peut être ignorée sans être malhonnête.

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La planète ne se réchauffe plus

Les données satellite montrent que le monde ne s'est plus réchauffé depuis 2001, alors que les taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont augmenté.

Réponse des pro-réchauffement #1 : Il y a eu des records de chaleur (mesurés par des stations au sol) ces dernières années.

Les sceptiques disent : Vrai, mais les stations au sol ne sont pas fiables (voir page suivante). L'effet d'îlot de chaleur urbain signifie que l'on mesure surtout la chaleur dégagée par le développement urbain, ou sur les parkings. Les satellites orbitant autour de la Terre mesurent les températures en continu 24 heures sur 24 depuis 30 ans. Si les températures continuaient de monter, ce serait visible.

(NB : pour la seconde phrase de ce §, je ne suis pas sûr qu'il faille en conserver l'ironie : hors des lecteurs déjà avertis, ce débat sur les stations météos n'a pas eu lieu en France (au Canada ? en Suisse ? en Belgique ?) ).

Réponse des pro-réchauffement #2 : Ce plateau sur la courbe n'est que "bruit" et variation naturelle.

Les sceptiques disent : Le "bruit" est bien provoqué par quelque chose de plus puissant que le carbone. Même si les températures recommençaient à monter, cette stabilisation sur sept ans montrerait qu'il manque quelque chose de puissant dans les modèles.

(NB : je pense que puissant est plus précis que important. Ce dernier adjectif est très souvent utilisé dans ce texte…)

Conclusion :

Cela ne veut pas dire que le réchauffement global est terminé, mais cela montre que le carbone n'en est pas la cause principale. Celle-ci est ailleurs, et les modèles d'ordinateur ne l'intègrent pas.

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C'est la clim qui génère le réchauffement global.

Regardez ces images des stations météo de la NOAA. Ces thermomètres au sol enregistrent des augmentations de température plus fortes que celles mesurées par des satellites ou des ballons sondes.

Auriez-vous confiance en des thermomètres situés sur des parkings en béton, à côté de rues pleines de voitures et à quelques mètres de climatiseurs ? Eh bien c'est le cas pour la NASA.

A Melbourne, en Australie, un important site historique de mesure est à l'angle de LaTrobe Street et de Victoria Road, pris entre les voies de circulation des autos et du tramway.
Comment, dans ces circonstances, les températures mesurées au sol n'augmenteraient-elles pas ?

Réplique des pro-réchauffement : Les modélisateurs corrigent l'effet d'îlot de chaleur urbain.

(NB : j'ai "have corrected" sur ma version…)

Les sceptiques répondent : ils font des ajustements de "biais des données mesurables et identifiables", mais ne font pas de contrôles site par site pour prendre en compte les sources de chaleur proches. (Ces photos sont prises par des volontaires pour le site : surfacestations.org)

On ne peut se fier à des thermomètres entourés de moteurs, de béton et de climatiseurs.

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Le dioxyde de carbone absorbe déjà toute l'énergie possible.

Voici pourquoi le doublement de la teneur en CO2 ne changera pas grand chose.

Le carbone présent dans l'atmosphère absorbe déjà presque toute la lumière reçue et qu'il peut absorber : il n'absorbe que certaines longueurs d'onde et il en absorbe presque la totalité. Il peut certes en capter un peu plus dans des longueurs d'onde proches des bandes optimales mais il ne fera guère plus, parce qu'il a très peu de photons disponibles dans ces longueurs d'onde.

(NB : reprise de la formulation proposée en l'améliorant ? 😉 Langlais est parfois compact… )

L'effet de serre naturel existe, il réchauffe, mais il est à son maximum. Le carbone supplémentaire dans l'atmosphère n'a quasiment pas d'effet.

Les pro-réchauffement disent : les modèles climatiques intègrent la courbe logarithmique d'absorption et l'utilisent.

Les sceptiques répondent : Les modèles climatiques sont erronés et produisent des valeurs incorrectes. Le "Réchauffement de laboratoire" ne se retrouve pas nécessairement au niveau de la planète. Il n'y a pas de courants océaniques, de glaciers ou de nuages dans les tubes à essais. La vapeur d'eau domine le spectre infra-rouge, et les nuages sont notoirement difficiles à prédire et modéliser : selon le type de nuage, il peut y avoir réchauffement ou refroidissement.
Personne ne se soucie de savoir si les nuages génèrent une contre réaction positive ou négative. (Les modèles postulent que celle-ci est positive, et ceci a plus d'effet que de doubler le taux de CO2).

Les pro-réchauffement disent : le CO2 n'est pas saturé.

Les sceptiques répondent : chaque molécule de CO2 en plus augmente le réchauffement d'une très faible quantité, "ad infinitum", mais avec au total moins d'effet que le CO2 déjà présent.

Si ajouter du CO2 dans l'atmosphère jouait, on le verrait dans les carottes de glace et sur les températures. Or on ne voit rien. L'effet du carbone est négligeable.

Cartouche : Le soleil n'émet pas plus de lumière juste parce que nous émettons plus de carbone.

Légende : Ce graphique montre l'effet induit par chaque 20 ppm supplémentaires de CO2  sur la température de l'air.

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Des croyants qui deviennent sceptiques.

Ces personnes renommées ont tous adhéré au fait que le réchauffement global était un problème jusqu'à ce que de nouveaux éléments les fassent changer d'avis. En voici quelques exemples.
Note : Voici un à-côté curieux et potentiellement amusant. Quelle que soit leur compétence, leur tendance verte ou leur implication, leurs noms et leurs opinions ne prouvent rien car un "argument d'autorité" ne prouve rien en soi. Mais cela montre que le débat a évolué car il y a désormais un nouveau groupe, celui d'anciens pro-réchauffement qui ont changé d'avis. Leur nombre augmente.

Ivar Giaever, Prix Nobel de physique, a dit : "Je suis un sceptique… Le réchauffement global est devenu une nouvelle religion."

Le géophysicien Claude Allègre, auteur de plus de 100 articles scientifiques et l'un des premiers scientifiques à avoir pressenti la peur du changement climatique, il y a 20 ans, dit maintenant que le la cause du changement climatique est "inconnue".

Le géologue Bruno Wiskel de l'Université d'Alberta avait commencé à construire une "Maison de Kyoto", en l'honneur du Protocole du même nom, mais  a écrit récemment un livre intitulé "Le Climat Neuf de l'Empereur : démystification du réchauffement global."

L'astrophysicien Nir Shaviv, un des scientifiques les plus récompensés d'Israël, "pense que de plus en plus de scientifiques se convertiront au scepticisme lorsqu'ils découvriront l'absence de preuve."

La spécialiste de l'atmosphère Joanna Simpson, première femme au monde docteur en météorologie : "Maintenant que je ne fais plus partie d'aucune organisation et que je ne reçois plus de financements,  je peux parler franchement". Anciennement à la Nasa, elle a écrit plus de 190 études.

Le mathématicien et ingénieur David Evans qui consacra six ans à la comptabilisation des émissions de carbone, à élaborer des modèles pour le Bureau de l'effet de serre australien. Il a écrit le modèle  (FullCAM) qui évalue le respect des obligations par l'Australie au regard du Protocole de Kyoto pour les secteurs "occupation des sols et forêts". Evans est devenu « sceptique » en 2007.

Le météorologue Reid Bryson, considéré comme un des "Pères de la Météorologie", devint un leader du scepticisme sur le Réchauffement Global dans les dernières années avant son décès en 2008.

Le botaniste David Bellamy, un environnementaliste anglais connu, ancien maïtre assistant à l'Université de Durham, et animateur de séries TV populaires sur la vie sauvage, dit :"le réchauffement global est pour une large part un phénomène naturel. Le monde est en train de dépenser d'énormes sommes d'argent en essayant de stabiliser quelque chose qui ne peut l'être."

Le chercheur climatologue Tad Murty, professeur de Sciences de la Terre à l'Université de Flinders, a  dit : "Au début, je croyais fermement au réchauffement global, jusqu'à ce que je travaille dessus moi-même".

Le climatologue Chris de Freitas de l'Université d'Auckland, Nouvelle-Zélande, de croyant au réchauffement global anthropique devint sceptique.

Le Docteur Kiminori Itoh, un diplômé très titré en physique et chimie de l'environnement, a déclaré que la peur du réchauffement est "le pire scandale de l'histoire. Lorsque les gens connaîtront la vérité, ils se seront déçus de la science et des scientifiques."

Andrei Kapitsa, géographe russe et spécialiste des carottes de glace en Antarctique, a dit : "Les théoriciens de Kyoto ont mis la charrue avant les bœufs. C'est le réchauffement global qui déclenche de hauts niveaux de carbone dans l'atmosphère, non l'inverse…"

Le physicien de l'atmosphère James A. Peden note que "Beaucoup de (scientifiques) sont en train de chercher un moyen de revenir doucement en arrière (après avoir répandu la peur du réchauffement), sans ruiner leur carrière."

Le Docteur Richard Courtney, un relecteur expert du GIEC et un consultant en science du climat et de l'atmosphère basé en Angleterre : "A cette date, aucune preuve convaincante du RCA n'a été découverte".

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Consensus? Quel consensus ?
Combien faudra-t-il de scientifiques pour faire admettre que le débat n'est pas clos ? Plus de 30 000 scientifiques ont signé le Petition Project. Plus de 9 000 d'entre eux ont une thèse (notez que cela ne prouve rien à propos du carbone, mais cela prouve quelque chose sur le mythe du "consensus"). Les termes de la pétition sont sans équivoque :

"Il n'y a pas de preuve scientifique convaincante que l'émission par l'homme, de dioxyde de carbone, de méthane ou de tout autre gaz à effet de serre provoque ou provoquera, dans un futur envisageable, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère de la Terre et un dérèglement du climat de la Terre. En outre, il y a des preuves scientifiques substantielles que l'accroissement de la teneur en dioxyde de carbone atmosphérique produit des effets bénéfiques sur la flore et la faune terrestres".

Le Petition Project est financé par des dons individuels et animé par des bénévoles. Il ne reçoit pas d'argent de l'industrie ou de sociétés. A la fin de 2007, le Petition Project relança la pétition et re-vérifia les noms.

Les pro-réchauffement disent : "Chacun sait que la pétition est bidonnée et pleine de noms en double ou de faux".

Les sceptiques répondent : Trouvez dix faux noms.

Note : Attention, ceci peut être gênant. La science n'est pas démocratique. Le nombre et les compétences de chaque côté importent peu sauf pour en finir avec la déclaration : "Le débat est clos". La science ne procède pas par consensus.

Le climat ne suit pas les hypothèses des scientifiques, quel que soit l'effet qu'elles produisent.

(NB : là encore je ne pense pas que parler de "livraisons des scientifiques" et d'"air chaud" fasse sens en français. Ou alors traduire comme cela : Le climat ne suit pas les élucabrations des scientifiques quel que soit le remue-ménage qu'elles provoquent. 😉 )

De toute façon, les scientifiques ont-ils jamais voté ?

Dessin : Le véritable consensus. Levez la main si vous pensez que les gaz à effet de serre n'ont pas d'effet, et, que par conséquent que nous avons tous besoin d'un nouveau boulot ? Personne ?

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Qu'est-ce qu'une preuve?

La science repose sur des observations, faites par des gens à différents moments et à différents endroits. Des choses qui peuvent être vues, tenues, entendues et enregistrées.

Il y aurait des preuves que le carbone est la principale cause du réchauffement global :
– si les températures suivaient les teneurs en CO2 dans le passé (ce n'est pas le cas)
– si l'atmosphère montrait la signature thermique caractéristique d'un accroissement du réchauffement par effet de serre (ce n'est pas le cas)

Ne sont pas des preuves :
– la disparition de la glace arctique
– le retrait des glaciers
– le blanchiment des récifs coralliens
– la fonte des neiges du Kilimandjaro
– les lémuriens de Madagascar qui délirent
– quatre ours polaires pris dans une tempête
– une espèce d'oiseau/d'arbre/de papillon en voie d'extinction
– un changement des cyclones, ouragans et typhons
– les sécheresses
– les rivières à sec
– les modèles informatiques
– l'absence d'une "meilleure" explication
– la certitude de gens qui ont une thèse
– le quasi-consensus de 2500 scientifiques
– un comité gouvernemental qui a écrit un long rapport
– un gouvernement dépensant 100 millions de dollars en "Projets de marchés d'émissions"
– la signature de Geri "Ginger Spice" sur une pétition sceptique
– un théologien raté, ex-politicien qui fait un documentaire

Pourquoi les modèles informatiques ne prouvent rien.

Ils sont complexes, créés par des experts, et s'améliorent tout le temps. Mais même s'ils pouvaient correctement prédire le climat  (mais ils ne le peuvent), même s'ils étaient basés sur des théories solides (ce qu'ils ne sont pas), ils n'en seraient pas plus une preuve. Les modèles de systèmes complexes sont basés sur un grand nombre de postulats de départ et des estimations reposant sur des dizaines de théories. Aucun des modèles actuels n'a pu prédire que les températures cesseraient de s'élever entre 2001 et 2008. De fait, il y a au moins un autre facteur qui compte plus que le CO2 et les modèles ne l'ont pas identifié.

Cartouches : Tout ce qui chauffe la planète fera fondre de la glace, bouger les lémuriens et provoquera des sécheresses. Rien de cela ne nous expliquera pourquoi la planète s'est réchauffée.

En fin de compte : Quelle preuve vous convaincrait que le carbone n'intervient pas ?

Un postulat n'est pas scientifique s'il n'y a pas de preuve ou de situation où elle pourrait être mise en défaut.
Les théories doivent pouvoir être soumises être réfutées. Tout le reste est basé sur la foi.

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Sortir du brouillard

"Il y a une montagne de preuves revues par les pairs qui affirment que nous avons besoin de réduire les émissions de carbone"
-> Il y a une montagne de preuves sur les effets du réchauffement global. Ce n'est pas la même chose.
-> Citez-moi un bout de preuve montrant que des teneurs élevées en CO2 impliquent des températures nettement plus élevées ?

Réponses habituelles (sans parler de preuve…)

A Référence à une autorité : le GIEC a dit…

Le GIEC est un comité international, pas une preuve. L'argument d'autorité ne prouve rien d'autre qu'un comité payé pour trouver un résultat précis peut produire un long document.

Mais les rapports du GIEC sont fondés sur des centaines d'articles validés par les pairs. Vous ne pouvez l'ignorer.

Le rapport d'un comité n'est pas une preuve en soi. Citez la moindre observation montrant que le CO2 à ses niveaux actuels est responsable d'un réchauffement significatif? (Le GIEC ne le peut pas).

C'est le consensus dominant de la science.

Il suffit d'un seul scientifique pour prouver qu'une théorie est fausse.

La science n'est pas démocratique

Les lois naturelles ne résultent pas d'un vote :
– Le soleil ne brille pas parce que l'Académie des Sciences le décide
– Les nuages ne lisent pas David Suzuki
– L'océan ne se soucie pas des pensées d'Al Gore

Le climat est tel qu'il est.

B La fuite en avant.

Le débat est clos

Quel débat? L'aurais-je manqué?
Qui le dit? (Les média, les politiciens, les célébrités?)
Avez-vous la moindre preuve de ça?

Maintenant il est temps d'agir.

Quoi, avant d'avoir découvert plus de raisons de ne pas agir ?

De toute façon, nous produisons trop de pollution et nous devrions faire plus de recherches sur les énergies renouvelables.

Alors faisons le pour de bonnes raisons ! La politique aléatoire du "c'est tendance" est un gouvernement par accident. Taxer le mauvais objet est une manière erronée de "résoudre" un autre problème.

(NB : je ne suis pas sûr que l'on doive traduire random policy par politique aléatoire ni  government-by-accident par gouvernement par accident : ce sont des notions que je ne connais pas en français..)

Qu'en est-il du principe de précaution?

Combien doit-on dépenser pour quelque chose qui n'est pas un problème?
Il y a un coût pour chaque action.

Alors, quelle est la cause du réchauffement?

Pas besoin de savoir ce qui modifie le climat pour affirmer que ce n'est pas le carbone.
Les convaincus doivent nous dire pourquoi on devrait payer pour les émissions de carbone.

C – Les attaques ad hominem

Qu'en savez-vous, vous n'êtes pas un spécialiste !
Et alors? Al Gore non plus
Je sais ce qu'est une preuve (et vous?)
Je sais lire un graphique

Vous êtes un négationniste/sceptique/à la solde des compagnies pétrolières

Vous savez juste baptiser les gens ?

Si j'étais un fasciste rigide ou un cheik du pétrole, cela ne changerait pas les températures enregistrées par les satellites. Mes opinions n'ont aucune influence sur les données des carottes de glace.
Les grands états dépensent plus pour acheter des scientifiques du climat que les grosses compagnies pétrolières. (Le gouvernement des USA a payé 30 milliards de dollars pour des recherches scientifiques fondamentales sur le climat contre 23 millions de dollars pour Exxon à la dernière évaluation.)

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Vous pouvez vous trouver enlisé sans fin dans des détails. Il vaut mieux revenir en arrière et se concentrer sur les processus, les bases scientifiques, de peur que la conversation devienne un exercice sans fin où chacun essaie de marquer des points. Cela ne veut pas dire que vous refusez le débat mais, si vous ne centrez pas le débat sur la question majeure, vous pouvez passer des jours entiers sur des aspects sans rapport (même s'ils ont un intérêt propre).
Il vaut même mieux ne pas s'occuper de faits qui n'ont rien à voir (même si vous êtes sûr que la glace de mer s'accroît, ou que Mars se réchauffe). D'ordinaire, n'essayez pas de justifier de vos compétences, de prouver que vous ou quelqu'un d'autre, est indépendant (i.e. non financé), ou que les scientifiques d'un bord sont plus nombreux que ceux de l'autre bord. C'est entrer dans une fausse logique que de croire que ces aspects importent. L'argument d'autorité, les attaques personnelles, et les questions sur vos motivations montrent que vos interlocuteurs ne savent pas ce qu'est réellement une preuve scientifique.

Meilleures réponses (tentatives de discuter de la preuve)

D- La preuve habituelle

Les carottes de glace
Les températures qui montent

Ils ont servi à soutenir l'idée, mais nous avons maintenant de meilleures données  (cf points 1 à 3 sur les pages précédentes pour les détails)
C'est dépassé.

C'est revu par les pairs (ils ont raison).
Ils ne peuvent tous avoir raison.
Cela ne compte pas si ce n'est pas revu par les pairs.
C'est utile, mais ce n'est pas une garantie en soi. Chaque théorie ne tient que par les preuves qu'elle apporte.

E- Argument en dehors du sujet.

Le niveau des mers monte. La glace fond. Les déserts s'étendent. Les sécheresses atteignent des niveaux records. Les rivières sont à sec. Les forêts disparaissent. etc…, etc…
Ce sont les effets du réchauffement, pas des causes.
Aucun d'entre eux ne nous dit ce qui est véritablement à l'origine du réchauffement.
C'est mélanger causes et conséquences.

F- La théorie

L'effet réchauffant du CO2 est connu depuis un siècle, a été démontré en laboratoire et on sait que le monde est plus chaud à cause de lui.

C'est vrai, mais cela ne signifie rien de plus par rapport aux niveaux actuels de CO2. Le CO2 absorbe seulement certaines bandes du spectre lumineux, et il est proche du niveau de saturation.
Plus de CO2 fait aujourd'hui peu de différence (voir point 4).
La théorie marche bien en laboratoire, mais elle n'est pas confirmée par les observations avec les teneurs actuelles de dioxyde de carbone.
Le monde réel fait mentir le laboratoire tout le temps.

G Les modèles informatiques

Il y a deux douzaines de modèles climatiques dans le monde qui confirment tous que les gaz à effet de serre émis par l'homme réchauffent le monde.

Tous les modèles ont prédit que les températures s'élèveraient au cours de la période 2001-2008. Ils ont tous oublié des facteurs plus déterminants que le carbone.
Même s'ils prédisaient effectivement le climat actuel, ils seraient toujours une preuve théorique et non empirique. Les modèles seuls ne prouvent jamais rien.

Le réchauffement actuel ne peut pas être expliqué sans le réchauffement climatique anthropique, c'est à dire, "Nous n'avons rien de mieux".
Argument d'ignorance !

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Pour les gens à l'esprit ouvert qui veulent plus d'information…

"Est-il possible que tant de scientifiques se trompent?"

1 Beaucoup de scientifiques n'ont pas tort, mais ils ne travaillent pas sur la question centrale. Au contraire, ils font des  recherches sur les effets du réchauffement, pas sur les causes. Que les orangs-outangs de Bornéo soient face à une perte d'habitat, ne nous dit pas grand chose sur ce qui influence la météo. De même : l'efficacité des fermes éoliennes, la séquestration du carbone, et les épidémies transmises par les insectes. Un temps plus chaud change ces choses, mais ces choses ne changent pas le temps qu'il fait.

2. Le consensus ne prouve rien. Il suffit d'un seul scientifique pour prouver qu'une théorie est fausse. Les théories correspondent aux faits ou non. Au lieu de dire  "De quel côté y a-t-il le plus de diplômes? ", il est préférable de demander "Où est la preuve?"
Il fût un temps où les gens pensaient que le monde était plat, qu'aucune machine ne pourrait voler et que le soleil tournait autour de la terre…

Cartouche :
La seule chose dont nous sommes surs à propos du changement climatique est que les grands comités gouvernementaux survivront à leur date de péremption.

"Cette vague de froid n'est qu'une variation naturelle."

Là est la question. Toute variation naturelle ou tout bruit, a une cause. Et à ce moment, quelle qu'elle soit, elle est plus importante que les gaz à effet de serre. Dans ce cas, ce bruit n'est pas magique, il affecte le climat de la planète. Si nous pouvions mettre ceci en évidence, nous pourrions l'insérer dans les modèles informatiques, et ils pourraient peut-être plus fiables.

Voici une idée : Basons un système économique et les taxes mondiales sur les prévisions à 50 ans de modèles informatiques qui ne peuvent nous dire le temps qu'il fera l'été prochain.. Si nous avons de la chance, ils pourraient peut-être fonctionner aussi bien que le logiciel d'analyse de risque de Lehman Brothers.

Le dioxyde de carbone est un polluant
Le dioxyde de carbone nourrit les plantes. C'est un engrais puissant. Nous pouvons remercier le CO2 supplémentaire dans notre atmosphère pour l'accroissement de 15 % de la croissance des plantes au cours du dernier siècle. (Quinze pour cent !). Les jardineries ajoutent du CO2 dans leur serres pour accroître la production, et nous ne parlons pas de 2 minuscules ppm en plus par an. C'est plutôt : "Allons-nous doubler le CO2 ou le multiplier par cinq ?" En d'autres mots, il y a des gens qui vivent grâce à ce carbone supplémentaire dans l'atmosphère. Il est scientifiquement exact de dire :
Le dioxyde de carbone aide à nourrir ceux qui ont faim.

(NB : cette dernière affirmation me gène car ceux qui ont faim sont généralement loin de serres… Je mettrai plutôt "peut aider")

"Et le principe de précaution?"

C'est à double tranchant. Si nous rendons plus difficile ou plus onéreux pour les Africains de se servir de charbon, cela veut dire qu'ils continueront à inhaler de la fumée de leurs feux de bois, les bébés développeront des atteintes pulmoniares; les forêts seront coupées pour avoir du combustible. Dans le même temps, les camions électriques coûtent plus cher, et cela rend la nourriture fraîche plus chère; les gens désespérés mangent plus de singes- supprimant d'autres espèces.; les enfants meurent de manger une viande avariée ou contractent le Kwashiorkor – une déficience sévère en protéines. Plus d'enfants manqueraient de vaccins conservés au réfrigérateur et le résultat en est la mort par dysenterie. Au même moment à l'Ouest, l'argent aurait pu être utilisé pour la thérapie génétique ou le cancer mais ne l'a pas été; le retard dans les avancées médicales signifie, sur 10 ans, un demi-million de gens qui ne seraient pas morts si nous avions mis cet argent pour la recherche …

(Note d'Araucan : il me semble que ce § comporte au moins une erreur factuelle : en Afrique c'est du charbon de bois qui est brûlé. Il me semble qu'il serait préférable de le réécrire complètement …)
Page 15

… dans des laboratoires médicaux au lieu de trouver vouloir injecter un gaz inoffensif dans le sous-sol. De toutes façons, nous ne pouvons pas nous permettre de nous tromper. C’est pourquoi, la chose responsable à faire, c’est de s’attacher aux preuves.
Cartouche : A propos du rapport coût-bénéfice : combien de gens voulons-nous tuer afin de nous protéger de la menace non-prouvée de CO2 ?

"Ne devrions-nous pas, quoiqu'il en soit, rechercher des alternatives vertes aux combustibles fossiles ?"

Espérer une issue favorable alors qu'on agit  pour une mauvaise raison s'appelle une politique par accident. Le pétrole est cher et fini, mais oui nous pourrions adopter un système de taxation basé sur un postulat faux, employer plus de comptables et d'avocats, et si nous n'avons pas trop gravement estropié l'économie, il pourrait y avoir assez d'argent pour chercher des alternatives vertes (sauf si nous ne sommes pas sûrs de ce que vert signifie désormais, puisque le dioxyde de carbone nourrit les plantes). C'est vrai, cela pourrait marcher.

(cf note antérieure sur la traduction de poltique par accident et ci après par gouvernement aléatoire)

Voici le slogan de campagne de ce type de gouvernement : "Votez pour nous, nous confondons cause et effet, mélangeons les questions graves, et nous résolvons les problèmes en les remplaçant par d'autres."

Les bonnes politiques ont besoin de bonne science. Toute autre politique est un gouvernement aléatoire.

"Mais le dioxyde de carbone est à des niveaux records".

Le carbone atmosphérique est à des niveaux plus élevés qu'à n'importe quel moment des derniers 650 000 ans. Oui. Mais revenez 500 millions d'années en arrière, et les teneurs en CO2 n'étaient pas juste 10 à 20% plus élevées, elles étaient 10 à 20 fois plus élevées. La terre a testé à fond l'effet de serre, et rien n'est arrivé. En fait, la terre est entrée dans une période glaciaire alors que le CO2 était à des niveaux bien plus élevés que ceux d'aujourd'hui. Quel que soit l'effet réchauffant d'un CO2 super-concentré, il n'a pas pesé par rapport aux autres forces du climat. En outre, que le CO2 soit d'origine anthropique ou océanique ne compte pas. Il s'agit de la même molécule.

"Les températures montent plus rapidement que jamais"

Non. Au siècle dernier, les températures sont montées de 0.7°C (et la plus grande partie de ce gain vient d'être perdu ces 12 derniers mois). Mais vers 1700, il y a eu une montée de 2.2°C en seulement 36 ans. (Telle qu'elle a été enregistrée dans la Série des Température d'Angleterre Centrale, l'un des seuls enregistrements fiables de cette période). Elle a été trois fois plus forte et plus rapide que celle du siècle passé. Cette variation naturelle a été bien plus forte que ce que l'humanité aurait pu provoquer récemment.

"La météo est extrême".

Pendant la plus grande partie du dernier 1,5 million d'années, le monde était couvert de glace et environ 10°C plus froid. Ça, c'est extrême.

Cartouche : A la vitesse actuelle à laquelle nous augmentons le CO2 chaque année, nous atteindrons les records géologiques dans 3300 ans.

Page 16
La ligne à suivre

Le CO2 ne semble pas avoir dirigé les températures auparavant; il y a peu de chances qu'il le fasse aujourd'hui; rien ne se réchauffe ; et les modèles informatiques ne peuvent pas prédire le climat.

Un schéma d'émissions de carbone est une mauvaise solution à un problème vain : lutter contre une cause qui n'a jamais existé…

Légende du dessin
"50 milliards sur 20 ans pour la recherche sur le changement climatique : les scientifiques ont eu la surprise cette semaine d'entendre leurs modèles leur dire que les gaz à effets de serre ont peu d'effets sur le climat. Ils ajoutèrent que les thermomètres n'étaient pas justes."
"Oh, après 30 milliards de dollars, il dit "Arrête et rentre à la maison, le CO2 n'y est pour rien…" "

Posté par Araucan, le 12/03/09.


75 réponses à “Vademecum du sceptique : traduction complète V2”

  1. Deux posts aujourd’hui : n’oubliez pas la relecture de la traduction !

  2. Merci Araucan pour ce superbe boulot. J’ai hâte de voir le « guide du sceptique » final en français, il est super bien fait !
    J’ai relu quelques pages mais il y a trop de fautes d’ortaukraf alors j’ai arrêté, il faudrait passer dans le vérificateur de Word !!!

    avant correction => après correction (chercher avec ctr+f)
    ——————————————–
    le monde n’a pas subit => le monde n’a pas subi
    les taux de CO2 ont dix fois => les taux de CO2 sont dix fois
    l’atmosphére => l’atmosphère
    répliquent: => répliquent :
    disent: => disent :
    spéculation; => spéculation ;
    d’ilôt => d’îlot
    qu’il est surtout mesuré => qu’il se mesure surtout
    autour de la terre, mesurent => autour de la Terre mesurent
    par quelque chose, de plus puissant => par quelque chose de plus puissant
    à coté de rues pleines => à côté de rues pleines
    d’Ilôt => d’îlot

  3. Merci c’est noté. Je vais refaire un passage avec contrôleur d’orthographe mais à force de trop regarder un texte il y a des choses que l’on ne voit plus ! sad

    Si vous pouviez passer un peu de temps, sur ce qui est dit ou comment c’est dit, ce serait également utile.

    Exemple : Joanne utilise indifféremment carbone et CO2. Je serais assez d’avis de n’utiliser que le terme CO2.

  4. Corrections orthographiques signalées faites… (sauf oubli possible)

  5. Araucan (#4),
    En français, contrairement à l’anglais, les signes à 2 traits ; ! : ? doivent être suivis ET précédés d’un espace. Il faut donc les reprendre tous dans le texte car il y a un paquet de non-conformité.

    Plus les erreurs suivantes :
    l’ « argument d’autorité » => « l’argument d’autorité »
    terrestres.  » => terrestres ».
    preuve? => preuve ?
    Giec => GIEC
    USA:a payé => USA a payé
    dans leur serres => dans leurs serres
    aux poumons; => aux poumons ;
    plus chère; => plus chère ;
    au lieu de trouver vouloir => au lieu de vouloir
    mauvaise raisons => mauvaise raison
    l’a flore => la flore

    Pour le fond, rien à ajouter puisque c’est une traduction 😉

  6. Page 9 vous auriez pu rajouter mon nom :
    – et Chria le climatologue réchauffiste est aussi devenu sceptique, alors c’est dire… !
    laugh

    Sinon après une première lecture rapide j’ai juste repéré un point : je pense qu’il faut faire très attention sur le réchauffement de la fin du siècle dernier. Il ne faut pas le nier, mais au contraire montrer que les GES ne sont pas forcément responsables et que la montée des temp à la fin du siècle n’est pas quelque chose d’exceptionnel, mais au contraire une variation naturelle tout comme la vague de froid actuelle (page 14).
    Il n’existe pas que les mesures de la Nasa, et si face à un réchauffiste on attaque en disant que non il n’y a pas de réchauffement on est mal barré alors qu’il suffit d’accepter ce point pour ensuite émettre les doutes et sortir les arguments (en commençant par exemple par la faibles fiabilité des mesures). Je le fais souvent et ça marche généralement pour insérer le doute. Douter, c’est être sceptique non ? Convaincre n’est pas de notre ressort.
    Dans ce guide il ne faudrait pas donner l’impression que l’on a évité la question du réchauffement, cela serait une porte d’entrée pour les attaques.

  7. Chria (#5),

    Oui l’ensemble du texte est ci-dessus.

    Il y a besoin de faire une relecture à deux niveaux :
    – orthographe et ponctuation (mais miniTax y a pourvu…)
    – certains exemples donnés et photos
    (ex : je ne sais pas qui est Geri « Ginger Spice »)
    – la forme de certaines explications (par exemple je propose de revoir le § sur l’Afrique (sub-saharienne) car, les gens n’y brûlent pas du charbon mais mais du charbon de bois ce qui fait tomber une partie de l’argumentation.

    Je ne pense pas que le texte esquive la question du réchauffement : il dit qu’il y a eu réchauffement (mesures satellite) et non mesures au sols (trop d’erreurs et de biais des mesures), que le réchauffement attendu dans la troposphère n’est pas là et que l’on n’a pas la/les cause(s) du réchauffement comme de la stagnation récente.

    mais si vous comprenez autre chose c’est important, afin que le message soit clair.

    miniTAX (#6),

    Juste une remarque : on peut avoir une approche à deux niveaux:
    – une de traduction/adaptation limitée
    – une de compléter/améliorer/adapter ce document en français.

  8. Araucan (#8),
    Effectivement en relisant bien j’ai pu voir cela mais c’est trop diffus dans le texte. A regrouper peut-être. D’ailleurs avez-vous un lien vers les données des mesures satellites je ne sais plus où le trouver ?

  9. Chria (#9),

    Aller dans pensee-unique/fr, chapitre les grands indicateurs du climat

    sinon le site woodfortrees…

  10. Araucan (#8), Eh bien, je n’ai sans doute pas les compétences pour vous aider sur le fond du travail de traduction et de mise en forme mais pour « Ginger Spice », je peux aider : c’est Geri Halliwell, l’ancienne chanteuse des Spice Girls ! On a la culture qu’on peut… 😉

  11. Iduna (#11),

    Merci, donc en matière d’impact du CO2 sur la fonte des glaces de l’arctique, celà vaut à peu près Etienne, Hulot, YAB ou Cali ? smile

  12. Araucan (#12), pour la petite histoire, c’est Greenpeace (à moins que ce ne soit Fiends of the Earth) qui a tenté d’inscrire dans la pétition d’Oregon le nom de Geraldine Halliwell (celle sur qui tombe une pluie d’hommes 😛 😛 😛 ) pour essayer de la discréditer (la pétition, pas la chanteuse 😉 ).
    Et même si ce nom n’apparaît pas dans la liste des signataires, ça permet aux réchauffistes de clamer à qui veut l’entendre que la liste est bidonnée parce qu’elle inclut même un nom de Fille épicée. Bref, le procédé de propagande classique, propager une rumeur puis la répéter assez souvent pour que ça devienne vérité, rumeur qu’on voit toujours par ex. sur Desmogblog. Plus c’est gros, plus ça passe.

  13. miniTAX (#13),
    Effectivement, j’ai découvert ça aussi en lisant la traduction du guide sceptique et en m’étonnant de la référence à Geri Halliwell. Selon le wikipedia anglophone, il y aurait eu aussi polémique sur la présence parmi les signataires de John Grisham, Michael J. Fox ou encore Perry Mason… qui apparement serait un réel docteur en physique !

  14. Tout de même les propos sur les températures me laissent perplexes malgré le fait qu’on peut bien lire là par exemple. Il existe des stations de mesure loin de toute clim et de toute urbanisation et elles montrent aussi le réchauffement. On pourrait aussi discutailler sur la fiabilité des mesures satellites. Ce côté est trop obscur et finalement il vaudrait mieux accepter le fait que malgré les nombreux biais sur les mesures, les données montrent qu’il y a eu effectivement un réchauffement pendant le 20s, mais qu’il n’existe pas de preuve que celui-ci soit causé par l’homme et que ce réchauffement n’a rien d’étonnant compte-tenu de la variabilité naturel du climat.

    Ainsi page 6 : la démonstration pour arriver au fait que « Cela ne veut pas dire que le réchauffement global est terminé, mais cela montre que le carbone n’en est pas la cause. Celle-ci est ailleurs, et les modèles d’ordinateur ne l’intègrent pas. » est complétement alambiquée, et on en vient à croire que les sceptiques croient au CC (voir début de la phrase).

    De plus : « Réponse des pro-réchauffement #2 : Ce plateau sur la courbe n’est que « bruit » et variation naturelle. »
    Alors pourquoi les réchauffistes ne pourraient pas aussi penser que la montée des temp du siècle dernier est aussi du bruit et des variations naturelles ?
    La réponse : « Le « bruit » est bien provoqué par quelque chose de plus puissant que le carbone. Même si les températures recommençaient à monter, cette stabilisation sur sept ans montrerait qu’il manque quelque chose de puissant dans les modèles. » tendrait à dire que les sceptiques pensent que les modèles, finalement, c’est une bonne chose, si on arrive à trouver la cause manquante.
    Cela est en contradiction avec la variabilité naturelle basé sur la dynamique complexe et la multiplicité des causes, et de la non prise en compte de l’océan dans tout ça…

    Bon j’exagère un peu mais ce n’est pas assez clair.

    La réponse 1 :
    les records de chaleur de sont pas dus aux stations au sol ! Les dernières canicules je les ai bien senti passé, et pas que moi…
    Je commerais plutôt par dire que ces records de chaleur sont à replacer dans le contexte historique et que les thermomètres n’existaient pas ni à l’an mil ni au temps des dinosaures… Pour ensuite partir sur la fiabilité des mesures.

    Mais là encore sur les températures ils ne faut pas nier en bloc car si on nie le réchauffement du siècle dernier (ou qu’on en à l’air), on va vraiment passer pour des fous.

    C’est pourquoi je dirais plutôt page 6 (avec les correctifs cités au-dessus) : les températures ont monté, oui,(même si on peut douter de la qualité des mesures (voir page 7)), et c’est vrai qu’on a eu des années assez chaudes (1998), pourtant cette montée n’est pas forcément exceptionnelle : on ne connaît pas vraiment l’histoire précise du climat à travers les âges, ainsi que l’étendu de sa variabilité à des échelles de temps courtes comme notre référent actuel, et les multiples causes qui peuvent jouer à différentes échelles (ENSO, soleil, etc…). On a pas encore tout compris de la machine climatique, et rappelons que même le giec n’est pas sûr à 100% de ces conclusions.
    A partir de là on peut partir sur les ges, les modèles et l’absence de preuve, etc., etc.
    Bon c’est peut-être pas très bien synthétisé pour un vademecum mais c’est ma pensée.

    Attention doublon phrase page 2 : « un réchauffement climatique attesté… »

  15. Chria (#15),

    OK, je reprendrai tout cela en détail ce soir en distinguant d’un coté la traduction (et sa clarté) et d’autre part, l’amélioration du texte qui peut-être faite.

  16. Je me suis trompé de destination, et je remets ici mon post :
    « Voici ma contribution.
    Mes remarques sont en notes de bas de page.
    Pour la petit histoire, j’ai été, pendant un temps, traducteur de RealClimate. J’ai traduit fidèlement les articles qui m’étaient demandés, sans avoir jamais aucune remarque de Gavin Schmidt (qui parle français).
    J’ai quitté cette fonction pour “incompatibilité d’opinion”.
    J’en entend qui rigolent au fond de la salle…
    Je peux également faire la maquette “fac-similé” de l’original. Il faudrait juste l’accord du propriétaire des droits (un mail est suffisant). « 

  17. C’est moins pénible que la prose que je suis en train de faire… 😉

  18. Pierre-Ernest (#17), merci pour votre contribution. Et bien sûr, votre « fac-similé » sera le bienvenu. Je vous ai envoyé un email.

  19. Ma contribution a été nulle et je serai modeste mais bravo
    Il me semble que l’on pourrait ajouter ( avec l’accord de l’auteur bien sûr ) quelques éléments: ainsi de cette courbe qui « tue » et qui est sur une de vos rubriques: elle montre que la température moyenne diminue quand on ferme la moitié des stations
    De même je pense aux éléments tres pédagogiques de Crichton dans Etat d’Urgence quand il montre ce que représente la part du CO2 dans l’atmosphère à l’échelle d’un terrain de foot ball
    Reste un dernier point: la diffusion: je sais que ce n’est pas facile mais
    outre la presse qui fait la sourde oreille, je crois que les mails des 36000 communes de France seraientune très belle caisse de résonnance si on pouvait se les procurer
    Encore Bravo
    MK

  20. Bonjour,
    Je viens de tester l’argumentaire de Johanne Nova lors d’une conférence organisée dans une école d’ingénieur, sur le RCA. Un des orateurs était de Météo France et je n’en ai pas cru mes yeux: il a ressorti la courbe de Mann à peine modifiée, avec un optimum médiéval à peine visible, de même qu’un petit âge glaciaire inexistant. Les courbes superposées % CO2 et température issues de Vostok, « preuve irréfutable » du lien CO2 et température. Mais il n’a pas dit que les hausses de températures précédaient celles du CO2. Sur le temps de résidence du CO2 dans l’atmposphère, c’est 100 ans et pas en dessous. Sur les GES, presque rien sur la vapeur d’eau: l’homme n’a pas d’impact sur la vapeur d’eau donc, on ne s’en occupe pas! Incroyable. Il a été très prolixe par contre sur la modélisation (« les modèles ont un très bonne fiabilité ») et des scénarios alarmistes. Le plus drôle, c’est qu’en parlant des scénarios climatiques, il parlait au futur et non au conditionnel. Pour finir, a défilé sur 100 ans, une animation, simulant les évolutions des températures sur l’ensemble du globe, de 1990 à 2100. Evidemment, ça vire au rouge vif à la fin. Bref, je ne pensais pas que qq’un de Météo France puisse sortir des poncifs pareils. Quelles certitudes, pas l’ombre d’un doute! Pour finir, il donne des références de sites web sur le climat (GIEC, Manicore, Météo France) mais « méfiez vous des sites pas sérieux. » suivez mon regard.
    Evidemment, avec mes quelques questions, l’atmosphère s’est quelque peu raffraichie (alerte! il y a un sceptique dans la salle), mais je remarque que c’est loin d’être évident de contester des affirmations préremptoires surtout face à un « spécialiste » de MF: de toute manière, le débat est clos!
    Point positif, en fin de réunion, des étudiants sont venus me voir, un peu interloqués quand même, me proposant de présenter à mon tour lors d’une autre conférence, une autre vision.

  21. douar (#23),

    Comme quoi, il ne faut pas désespérer, et dans un groupe il y a toujours plus de gens qui réfléchissent qu’on ne le pense et aussi des gens qui n’aiment pas que l’on fasse les conclusions à leur place…

    Par contre aborder un débat seul face à des gens rôdés, cela demande de l’entrainement, mais votre expérience montre bien aussi la nécessité de pouvoir aussi fournir des courbes, des articles et des références pour alimenter la réflexion des uns et des autres (le but n’étant pas de faire des croyants dans l’autre sens) et aussi adapté au public.

    Bref, je ne pensais pas que qq’un de Météo France puisse sortir des poncifs pareils.

    Vous pensiez que le secteur public était plus neutre ?
    Combien pensez-vous que ce monsieur a touché (en plus de son salaire) pour faire une conférence dans un autre service du secteur public ?

  22. Je suis allé faire un petit tour sur le site manicore et ce site n’est pas actualisé : ainsi on peut lire
    http://www.manicore.com/docume…..istes.html
    que les journalistes sont des nuls et qu’ils ne relaient pas le message alarmiste sur le CC ! !
    Le tout datant de 2004… Comme le reste d’ailleurs.
    Alors il faudra dire à ce gars de MF de réactualiser ces références…
    On peut aussi lire tout un tas d’âneries mais bon ça vous le saviez déjà…
    Par contre on se rend compte qu’il a réussi finalement à faire passer son message. Cela doit nous donner de l’espoir…
    Et puis j’ai lu ce matin un sondage de scientifiques (je sais plus où vous avez du le lire aussi) et ça c’est bon à propager parce que les médias aiment les retournements de tendance.

  23. Janco ce matin a rmc a étalé toute sa puissance alarmistes avec des métaphores et comparaisons toutes bien recherchés.
    Notamment, une comparaison entre notre consommation de pétrole et d’eau : un français consomme plus de pétrole (1,5T/an) que d’eau…
    C’est un peu comme comparer ma consommation de cigarettes et de capotes… Ou ma consommation d’alcool et de fruits… C’est sûr dans les deux cas je consomme plus le premier que le second ! Mais le premier c’est pas bien, le second, c’est bien…

  24. Chria (#27),

    Non, non, consommer trop d’eau ce n’est pas bien non plus ! 😉 Avec toutes les annonces de sécheresses dont on nous abreuve !
    Pour la consommation d’eau, si c’est boire 1,5 t/an soit 1,5 m3 par an soit à peu près 4 litres par jour, ça ne colle pas.
    On ne boit pas 4 litres par jour c’est excessif par contre on consomme beaucoup plus d’eau pour d’autres usages (toilettes, douches, jardin, ménage, cuisine)…

    Auriez-vous retrouvé les références de votre sondage de scientifiques ?

  25. Non, le sondage s’est enfui de ma mémoire. Impossible… L’aurais-je rêvé ?
    En gros on avait 85% des sondés qui ne doutaient pas du réchauffement, et ensuite toujours plus de 60% qui doutaient sur le rôle des GES et le reste.
    Sinon vous avez raison pour l’eau, mais c’est comme cela que je l’ai perçu…
    j’ai aussi fait ce petit calcul et je pensais que je me trompais quelque part.
    On boit pas effectivement 4 litres d’eau pas jour, mais parfois on boit 4 litres de bières ! laugh

  26. Araucan (#28),

    Pour la consommation d’eau, si c’est boire 1,5 t/an soit 1,5 m3 par an soit à peu près 4 litres par jour, ça ne colle pas.
    On ne boit pas 4 litres par jour c’est excessif

    Et bien si, justement, ça colle : si on consomme plus de pétrole que d’eau, c’est bien qu’on consomme moins d’1,5 m3 d’eau par an

    Mais il y a quand même une nuance : l’eau, on ne la consomme pas, puisqu’elle est ensuite rejetée au milieu naturel (en général après traitement)

  27. Mais si mais si, Chria

    Ce que dit Jancovici, c’est que nous consomond plus de pétrole que d’eau…Pas autant, plus!

    Le calcul est valable si on ne prend en compte que l’eau de boisson.

    Soit 1,5 t de pétrole par an et par tête de pipe, et 3 litres d’eau de boisson par jour, soit 1095 l par an, soit un peu plus dune tonne

    CQFD

    En revanche, si on prend en compte toutes la consommation d’eau (boisson, bains et douches, chasses d’eau, lavage linge et vaisselle, arrosage des jardins…on est plutôt à 150 litres par jour, soit 75 t par an
    Le calcul n’est plus bon

  28. Ok mais je pensais qu’il prenait le tout. Je bois pas de pétrole, ma voiture serait jalouse.

  29. Astre Noir (#30),
    Heuh, ça dépend ce qu’on entend par consommer, vous, vous le buvez le pétrole ?
    Parce que moi je bois de l’eau mais je me lave, la vaisselle aussi, les plantes, les nouilles, a ce train là m’en restera même pas une goute pour mon whisky. Heureusement, c’est du Laphroaig et sans eau ni glace, ouf !

    A mon avis on est plus prés des 100 litres/jour soit 36,5 T/an.

  30. Abitbol (#36),
    Avec son goût d’écurie, j’arrive pas à m »en défaire mais j’ai du Lagavulin pour les invités et ce délicieux whisky pour femme, le Macallan.

  31. Je vois qu’on aime les Islay… 😉

    Mon préféré est le Bunahabain, suivi du Ardberg…. mais c’est parce que je n’ai plus de Port Helen (qui était une vraie merveille… c’est bien dommage que la distillerie ait fermé…)

  32. oops.

    Le Talisker n’est pas mauvais non plus (je vous assure que je n’en ai pas encore bu ce matin).

  33. laurent (#38),
    pour les whisky disparu j’avais un « little mill » dont la distillerie est fermé, féminin et élégant ou un « straight cast » très fruité dont j’ai oublié le nom mais qui vous assommait avant d’avoir pu terminer la deuxième gorgée.

    Enfin, faites le plein parce que si c’est le soleil qui pilote le grand barnum climatique on va se les peler et finir à la… vodka !

  34. Curieux (#41),

    L’orge est tout de même la céréale qui pousse le plus au nord ! 😉
    Les sources et la tourbe seront encore là (de plus toutes ces distilleries datent au moins du XIXième non ?)

  35. Le lagavlin, rien de meilleur! divin!
    Mais je ne dois plus en acheter parce que je vais mal finir

  36. andqui (#43),

    Le lagavulin, rien de meilleur

    Bof… c’est le plus commun et le moins subtil des Islay…
    D’ailleurs je viens de trouver sur le net une boutanche de Port Elen… pas loin de 200 roros la bouteille, mais ça les vaut… 😉

  37. Désolé, Monseigneur, mais nous ne tirons pas dans la même catégorie. Je ne suis qu’un pâle amateur face à un connaisseur averti.
    Par exemple, je ne me suis pas acheté la dernière Aston Martin, même si elle vaut son prix.

  38. Nous nous éloignons du Vade mecum, auquel je regrette de n’avoir pu participer, étant pris par une traduction… payante (il faut bien vivre). Ceci étant, j’aime bien le pur malt, mais aucun ne vaudra un Armagnac de Poyferré vingt ans d’âge…

  39. Araucan (#49),

    Je vais voir si je peux faire quelque chose, pour l’instant, je n’ai même pas lu le document jusqu’au bout…