Réfutation de l’effet de serre dû au CO2 atmosphérique en physique.


(Le Journal international de physique moderne vient de publier dans son édition du 30 janvier 2009 (volume 23-3) l'article dont le résumé suit, écrit par Gerhard Gerlich et Ralf D. Tscheuschner.)

Réfutation de l'effet de serre dû au CO2 atmosphérique en physique.

L’effet de serre dans l’atmosphère, une idée que beaucoup d’auteurs font remonter aux travaux anciens de Fourier (1824), Tyndall (1861), et Arrhénius (1896), et qui est toujours admise en climatologie globale, décrit pour l’essentiel un mécanisme fictif dans lequel une atmosphère planétaire se comporte comme une pompe à chaleur menée par un environnement avec lequel elle est en interaction radiative tout en étant en équilibre radiatif avec le système atmosphérique. Selon la deuxième loi de la thermodynamique, une telle machine planétaire ne peut jamais exister. Néanmoins, dans presque tous les textes de la climatologie mondiale et dans une vaste littérature secondaire, il est admis que ce mécanisme est bien réel et repose sur une base scientifique solide. Dans cette étude, cette conjecture populairer est analysée et les principes physiques qui la soutienne, sont clarifiés.

En montrant

(a) qu'il n’existe pas de lois physiques communes au phénomène de réchauffement dans les serres et à un effet de serre atmosphérique fictif;
(b) qu'il n’existe pas de calcul pour déterminer une température moyenne de la surface d’une planète;
(c) que la différence de 33 ° C souvent mentionnée est un nombre sans signification calculé de manière erronée;
(d) que les formules de rayonnement des cavités sont utilisées de façon inappropriée;
(e) que la supposition d’un bilan radiatif est étrangère à la physique;
(f) que la conductivité thermique et les frottements ne doivent pas être ramenés à zéro,

l'hypothèse d'un effet de serre atmosphérique est réfutée.Traduction par Marot.

Lien : résumé, prépublication en anglais.

Posté par Araucan.


83 réponses à “Réfutation de l’effet de serre dû au CO2 atmosphérique en physique.”

  1. Daniel (#50),

    J’aime cette phrase.

    “I don’t think of myself predicting things,” he says. “I’m expressing possibilities. Things that could happen. To a large extent it’s a question of how badly people want them to. The purpose of thinking about the future is not to predict it but to raise people’s hopes.”

    Je ne crois pas à mes prédictions, dit-il, j’exprime juste des possibilités. Ce qui peut arriver. Pour une grande part, c’est une question de savoir si malheureusement les gens le veulent. L’idée de réflechir sur le futur n’est pas de le prévoir mais d’augmenter l’espoir des gens.

  2. Curieux (#49),

    Merci de ce rappel, j’étais mal à l’aise avec le fait que la chaleur « reste bloquée » et ne puisse re-émettre : après tout chauffez un métal (ou un gaz) et il va bien se mettre à rougeoyer ou à rayonner…

    Mais bon j’avoue mes limites.

  3. bonjour,

    Quelqu’un peut il m’expliquer pourquoi être publié en tant que Review est prestigieux et quels sont les autres « grades » de publication.

    Merci.

  4. Cela ne va pas s’arranger par rapport au réchauffement prévu comme étant dû au CO2 émis par l’Homme…

    La nature a décidé de nous montrer peut-être quel est son impact réel sur le climat.
    1) l’activité solaire retombe à des niveaux plus jamais vu depuis le début du XXe siècle. (voir topic dédié)

    2) l’activité volcanique se rallume à présent : le volcan Redoubt va peut-être se montrer redoutable précisément ! Situé en Alaska, il a envoyé hier un panache jusqu’à 20 000 m d’altitude. Et l’éruption se poursuit… Serait-il le premier volcan à explosivité VEI 6 depuis 1991 et l’explosion du Pinatubo ? (un sujet sur volcan et climat, ça manque sur Skyfall !)

    Dépêche n°3035 mise en ligne le 27-03-2009 à 07:53
    Volcan : Redoubt, Etats-Unis, 3108 m

    L’AVO a remonté hier les niveaux d’alerte du Redoubt à leur maximum (« Rouge » pour l’aviation, et « warning » pour l’alerte volcanique) suite à deux explosions assez importantes, suivies d’explosions plus faibles. La première a eu lieu à 08h34 (heure locale) et a produit un panache qui s’est élevé jusqu’à 9000 m d’altitude. La seconde a eu lieu à 09h24 (heure locale) et a produit un panache repéré à presque 20 km d’altitude. Les petites explosions qui ont suivi n’ont produit que des panaches qui sont restés sous les 6500 m d’altitude. La sismicité a montré des signes d’accroissement plus tard dans la soirée. (source: AVO)

    Dépêche n°3039 mise en ligne le 27-03-2009 à 14:20
    Volcan : Redoubt, Etats-Unis, 3108 m

    Une nouvelle explosion s’est produite à 23h47 (heure locale), formant un panache de cendres qui est monté à un peu plus de 11000 m d’altitude. La sismicité a finit par redescendre dans les heures qui ont suivi (source: AVO)

    On peut s’attendre à un refroidissement climatique sensible dès 2010 si le volcanisme frappe un grand coup en pleine débâche de l’astre solaire. Pour un volcan alaskaïen, premier effets à attendre dans 6 mois, c’est à dire pour le prochain hiver…

    A suivre…

  5. florent76 (#56),

    J’avais lu que le Redoubt n’émettait pas beaucoup de CO2 surtout de la vapeur d’eau mais en fait il faut voir du coté poussières pour le moment : cela n’a pas l’air pire que le volcan chilien….peut être plus haut ?

  6. Peu importe, c’est surtout les émissions de SO2 qui importent et qui vont constitués des acides sulfuriques qui refroidissent éventuellement le climat car il renvoient le rayonnement solaire vers l’espace.

    Le Redoubt ne semble pas avoir jamais eu d’impact significatif sur le climat. On peut simplement noter que l’éruption actuelle semble être l’une des plus importantes si le panache a bien atteint 20 000 mètres d’altitude. Lors de la dernière grande éruption qui date de 1989 il n’aurait atteint que 14 000 mètres. Peut-être que les éruptions précédentes ne furent pas suffisantes pour impacter le climat. Ce volcan est toutefois marqué par des éruption régulièrement tous les 20 à 30 ans, période de sommeil relativement courte qui ne le classe à priori pas parmi les volcans les plus violents et impactant car la chambre magmatique peut-être vidangée trop souvent.

    Source : http://en.wikipedia.org/wiki/M…..t_(Alaska)

  7. Surtout à cause de son VEI=6, c’est à dire de la masse de poussières qu’il avait éjecté qui en a fait un volcan majeur. Ce sont les composés soufrés qui font la majeure partie de la réduction de température au delà des masses éjectées. Et le Pinatubo en contenait relativement peu par tonnes de débris. Donc en regard de l’explosion qu’il y a eu, non il n’a pas été des plus efficaces en la matière. D’autres volcans du passé pour la même masse de débris éjectés ont pu réduire deux fois plus la température terrestre.

  8. Exact ! Volcan qui a été beaucoup plus efficace pour impacter le climat ! C’est donc très variable et l’impact dépend du croisement masse des rejets atm/compositions rejets atmosphériques

  9. Voilà un graphe qui montre tout ça. On croise ici débris soufrés/refroidissement.

    La corrélation est très bonne. Le Pinatubo est un des seuls qui est largement au dessus de la courbe : le refroidissement tient surtout à la masse des débris. Le soufre qu’il a émit tiendrait d’un volcan presque dix fois plus faible que le Krakatoa. Le Krakatoa a fait presque mieux que lui avec une éruption d’un VEI inférieur : on voit que les débris sont plus riches en soufre pour lui.

  10. Non le Tambora

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tambora

    Conséquences climatiques [modifier]

    La cendre envoyée dans la stratosphère fit plusieurs fois le tour de la Terre, causant, au début de l’été, de magnifiques couchers de soleil rougeoyants, peints par le peintre William Turner : voir notamment Didon construisant Carthage (ou la naissance de l’Empire Carthaginois), 1815, National Gallery, Londres.

    En 1816, les moyennes des températures dans l’hémisphère Nord descendirent de 0,5 °C à plus de 1 °C. Les fermiers d’Europe et d’Amérique du Nord appelèrent cette année-là l’année sans été.

    Cette éruption a été la plus violente éruption volcanique jamais connue historiquement, et surtout la plus meurtrière de l’Histoire, bien plus forte que celle du Vésuve et pourtant beaucoup moins célèbre (pour ne pas dire inconnue).

    La quantité de matière émise a été de 150 km³, et a été bien plus importante que pour le Krakatoa et le Vésuve.

    L’éruption a affecté océans et tropiques, et tous les records de baisse de température ont été battus en 1815 et 1816.

    Cette catastrophe fut à l’origine d’« étés glacés » :

    * l’« été sans soleil » de 1815 en Nouvelle-Angleterre, causé par le blocage des rayons solaires par les particules de soufre réparties dans l’atmosphère et la stratosphère ;
    * l’été 1816, le plus froid jamais enregistré en Europe (dans les pays dotés d’une météo fiable), fut à l’origine d’une famine qui fit plus de 200 000 victimes en Europe.

    Les Alpes suisses furent particulièrement touchées, à tel point que pendant l’été 1816, il y neigeait presque toutes les semaines.

  11. Nous parlions du Krakatau en 1883. Quoi non le Tambora ? Il est dans les clous au niveau du rapport composés sulfurés émis/refroidissement, mais c’est un monstre comparé au Pinatubo d’où son énorme impact !

    A voir aussi l’exception qui confirme la règle : Le Laki, volcan effusif avec une indice d’explosivité VEI tout faible est pourtant celui qui a le plus modifié le climat et refroidi celui-ci juste après 1783. En effet, il a émit des tonnes et des tonnes de gaz sous forme de nuages gazeux (matérialisés par un brouillard sec qui a envahit l’Europe entière) chargées de sulfures et de fluor.

  12. florent76 (#62), ça tombe mal parce que les volcans et donc les aérosols, les modèles climatiques s’en fichent éperdument puisqu’on peut inventer la courbe d’aérosol qu’on veut. Et c’est pas moi qui le dit, c’est le plus éminent climatologue de la planète qui l’a dit il y a 2 semaines.

    P’tite devinette, qui a dit :
    « Nous n’avons pas de mesures des aérosols dans le passé, même pas maintenant. » (« We do not have measurements of aerosols going back to the 1800s – we don’t even have global measurements today « .)

    « Même si on accepte les valeurs d’aérosols du GIEC, qui sortent d’un chapeau, le forçage net [ndt : aérosols + GES + autre chose] varie entre 0 et 3 Watts » (« Even if we accept the IPCC aerosol estimate, which was pretty much pulled out of a hat, it leaves the net forcing almost anywhere between zero and 3 watts »).

    Réponse : James Hansen !

    Je rappelle ce qu’on trouve sur son site au GISS concernant les simulations du ModelE avec lequel il sonne le tocsin de l’apocalypse climatique pour 2100 : une belle courbe de forçage dû aux aérosols (sorti de son chapeau donc, selon ses propres aveux) avec laquelle la FARCE a pu clamer haut et fort : « les modèles arrivent bien à reproduire le climat du passé ».
    Hé, c’est les « sciences » climatiques.

  13. Edifiant effectivement ! Comment les faiseurs de modèles expliquent t-ils que le forçage dûs aux aérosols reculent brusquement à partir des années 1970 d’après leurs calculs ?

    Qu’est-ce qu’on regroupe sous ce vocable indéfini d’aérosols ?

    3 watt/m, c’est énorme : l’énergie envoyée directement par le soleil ne varie pas autant entre son maximum et son minimum d’activité !

  14. Comment les faiseurs de modèles expliquent t-ils que le forçage dûs aux aérosols reculent brusquement à partir des années 1970 d’après leurs calculs ?

    florent76 (#67), Explication ? Ils ont besoin de cette variation d’aérosol ad hoc (sortie de leur chapeau, je le rappelle) pour pouvoir reproduire le réchauffement des 3 dernières décennies (le pire c’est que je ne fais pas de boutade !).
    Alors si tu te souviens de l’argument choc des réchauffistes pour « prouver » le rôle des GES sur le climat : « on ne peut pas simuler le réchauffement récent sans les GES » ?
    Maintenant tu peux leur répondre : bah si, on peut, suffit de toucher à la courbe des aérosols, d’ailleurs, c’est permis voire encouragé.

  15. Araucan (#69), Merci ! Si la mesure est effectuée par satellite, elle est déjà moins contestable non ? Je n’ai pas tout lu dans le détail, mais le volcanisme est donc de loin le premier pourvoyeur d’aérosols (notamment soufrés). Etant donné qu’il n’y a plus eu d’éruption majeure depuis 1991, il n’est pas complétement choquant de voir la masse d’aérosols atmosphériques diminuer. C’est ce que les satellites constatent.

    A partir de là, on ne comprend absolument la courbe des forçages présentée par Minitax. Le forçage dû aux aérosols si il va fortement dans les valeurs négatives à l’occasion des éruptions volcaniques devrait actuellement croitre depuis 1991 et se rapprocher du 0, ce que l’on observe par satellite.

    http://skyfal.free.fr/?p=321#comment-15337

    Cette courbe est incompréhensible. Et comment les aérosols ont pu avoir un forçage positif quand on ne savait d’ailleurs pas les mesurer ?

  16. Je me suis amusé à un petit jeu ! J’ai inversé la belle courbe des forçages dûs aux aérosols fournie par Minitax et montrant ce qu’il y a dans le ventre de la plupart des modèles du GIEC !

    On a ainsi les forçages positifs en bas, positifs en haut ! Est-ce que cela ne vous rappelle pas quelque chose ??? Vous savez, une certaine crosse ?

    Le forçage dûs aux aérosols se tient en réalité probablement en moyenne autour des mêmes valeurs qu’actuellement (ligne orange) et pointe épisodiquement vers le haut jusqu’à toucher l’axe des abscisses ici à l’envers quand il y a de grandes éruptions volcaniques.

    Ainsi, on recrée le climat actuel en mettant en négatif sur le forçage des aérosols, ce que l’on met en positif sur le CO2. Si le forçage des aérosols évolue en réalité peu, alors il est probable que celui du CO2 est tout aussi linéaire et stable.

    L’essentiel est ailleurs ! CQFD

  17. Si la mesure est effectuée par satellite, elle est déjà moins contestable non ? Je n’ai pas tout lu dans le détail,

    florent76 (#70), Dommage que tu n’aies pas lu le détail parce que tu aurais su que ces mesures précises par aérosols par satellites… n’existent pas, pour la simple raison que le satellite Glory n’a pas encore été lancé (ils ont voulu baptiser le Satellite AlGory en l’honneur de l’inventeur -au sens littéral du terme- du RCA mais ça ne sonne pas bien*).
    Donc pour l’instant, pour ce qui est des aérosols, on s’en tient aux mesures pifométriques « sorties du chapeau » (dixit Hansen).

    * nan, je rigole 😉

  18. florent76 (#70),

    Du pdf
    Pour ceux qui ne lisent pas l’anglais : le reverdissement du Sahel a fortement diminué les aérosols venant d’Afrique même si l’effet des feux de brousse restent visibles.

    Mais il y a aussi des problèmes avec l’augmentation du vent qui pertube les données dans la bande 40°S-60°S

    Diminution sur Europe et Ex URSS.

    The strong AOT decrease over the large Atlantic Ocean area between the equator and 30°N appears to indicate a reduced productivity of the African sources of dust aerosols. This finding is perfectly consistent with the results of [44, 45] indicating that the amount of rain and vegetation in the Sahel has increased significantly since the late 1980s. An alternative or an additional explanation may be that the dust particles have become larger and, as a result,
    spend less time in the atmosphere. The latter explanation would be consistent with the concurrent decrease of the Ångström exponent in this area, Fig. 7(c). An interesting feature of Figs. 3–6 is that the overall seasonal morphology of the dust plume has hardly changed despite the significant decrease in the total amount of dust.
    The overall AOT increase along the western coast of Africa from the equator to about 20°S may be explained by intensified biomass burning. We have mentioned, however, that this overall increasing trend appears to be replaced by a decreasing trend during the autumn months, as Fig. 6(c) indicates. The significant inter-annual variability of the AOT in this region perfectly correlates with expected changes in the number and extent of fires during the
    local dry and rainy seasons.
    The noticeable AOT increase along the southern and south-east coasts of Asia can be the expected result of rapidly growing regional economies coupled with the widespread use of technologies that are not environmentally clean [46–48].
    The elevated amounts of aerosols throughout the 40°S–60°S latitudinal belt, Figs. 2(a) and 2(b), correlate almost perfectly with the Special Sensor Microwave/Imager (SSM/I) [49] surface wind speed data, Figs. 8(a) and 8(b). It is well known that increasing wind speed can lead to increased sea-salt aerosol production [50] as well as cause increased ocean surface
    reflectivity by both making the ocean surface more rough and generating more white caps. Since the GACP retrieval algorithm is based on a constant wind speed value and a constant diffuse component of the ocean surface reflectance, all of these factors would have the same effect on the GACP-derived AOT, thereby potentially making a part of it artificial. It is interesting that even the long-term AOT increase in this area seen in Fig. 2(c) may correlate
    with the contemporaneous wind speed increase revealed by Fig. 8(c). Partial cloud contamination of “clear-sky” pixels used for aerosol retrievals is also a constant concern in this cloud-dominated region. Obviously, this remote area of the globe represents a challenging problem in terms of aerosol retrievals; the solution of this problem may require much more capable satellite instruments such as the Aerosol Polarimetry Sensor [51] or even a combination of passive and active sensors.
    The significant long-term AOT decrease over much of Europe is quite consistent with the supposed reversal from increasing to decreasing anthropogenic sulfur and black carbon emissions owing to the enactment of clean air legislation in many countries [46, 47, 52]. The enactment of similar legislation in the USA may have led to a similar decrease of AOT over much of the US territory [53] not necessarily revealed by the GACP data. The downfall of the local economies throughout the territory of the former Soviet Union had also resulted in a dramatic and well documented decrease of aerosol emissions and AOT [23, 54–56]. These three factors, coupled with long-range aerosol transport, may have had a significant global impact, potentially causing much of the long-term AOT trend revealed by Fig. 1.

  19. @ Araucan
    …as well as cause increased ocean surface
    reflectivity by both making the ocean surface more rough and generating more white caps.
    Ah ces théoriciens… ils oublient que dans la Navy, les officiers portent des casquettes blanches sous les tropiques….

  20. le second principe de la thermodynamique présuppose l’existence d’un système fermé. Peut on considérer la terre comme telle alors que les échanges vont au delà de sa surface et de ses couches périphériques gazeuses ???

  21. Grégoire (#76),

    le second principe de la thermodynamique présuppose l’existence d’un système fermé

    Certainement pas. L’entropie d’un système fermé n’est qu’un cas particulier d’application du second principe.

  22. A propos du texte en question, sur le site « climat-evolution » :
    Je vous signale une belle série d’inexactitudes énoncées doctement par les compères Meteor et Enisor, une tentative de mise en évidence de ces erreurs (de ma part) et une retombées d’explications aussi vagues qu’embrouillées de la part des 2 compères auquel s’est adjoint Sirius (pas le notre), prof d’université à la retraite, qui en rajoute une couche. (Lui, en général, ne dit pas de bêtises, mais fait preuve d’une mauvaise foi criante pour venir au secours des 2 compères pris à leur propre piège).
    L’intéressant, dans cet échange, c’est le démontage de l’argumentation, en s’aidant du Manuel du sceptique :
    Le principe, c’est que MM. Gerhard Gerlich et Ralf D. Tscheuschner sont des incapables archi-nuls, écrivant des horreurs à toutes les pages de leur publication qu’il ne faut surtout pas lire (publication inscrite à l’Index Librorum Prohibitum de l’église réchauffiste).
    L’expert climatologue Meteor réfute (il dirait « falsifie ») vigoureusement les arguments des personnes qui ont osé lire la publication interdite avec comme principal argument que le second principe de la thermodynamique ne s’applique qu’à la chaleur, pas à l’énergie (ne souriez pas).
    – Petit oubli dans le fait que les émissions de la surface terrestre comportent une partie de réflexion et une partie d’émission propre.
    – Tentative explicative embrouillée au passage, relayée par Sirius qui en rajoute dans l’embrouillamini (technique universitaire classique lorsqu’on n’a pas d’argument réel).
    – Affirmation péremptoire d’Enisor plutôt excessive (la fougue de la jeunesse…), relevée (par moi-même).
    – Intervention nouvelle de Sirius (voir argument d’autorité dans le manuel du sceptique) : « Il y a 30 ans que j’enseigne çà ».
    – Attaque ad hominem : « j’ai fait mes preuves, pas vous ».
    – Effacement en douce, par Meteor (procédure classique de la pensée unique réchauffiste) des arguments qui touchent. Heureusement, ces arguments sont cités dans le post suivant de Sirius ineffable et ineffaçable.
    Lisez les échanges ici. Vous ne serez pas déçus.

  23. ça prend l’eau, ça prend l’eau…
    Vivement Copenhague, histoire de voir enfin cette mascarade couler à pic !