Les niveaux du méthane, gaz à effet de serre, augmentent à nouveau.


(Le méthane et les variations de sa concentration atmosphérique restent encore pour le moment peu expliquées et restent encore l'objet de nombreuses discussions. En voici un exemple.)

Le taux de méthane dans l'atmosphère terrestre a augmenté en 2007, mettant fin à une période de près d'une décennie au cours de laquelle les niveaux dans l'atmosphère de ce puissant gaz à effet de serre ont été essentiellement stables, selon une équipe dirigée par les chercheurs du MIT.

Les niveaux de méthane atmosphériques ont plus que triplé depuis l'époque pré-industrielle, ce qui représente environ un cinquième de la contribution humaine au réchauffement de la planète dû aux gaz à effet de serre. Jusqu'à récemment, la stabilisation des niveaux de méthane suggéraient que le volume de ses émissions à partir des sols était à peu près équilibré par le volume de sa destruction dans l'atmosphère.

Toutefois, depuis le début 2007, l'équilibre a été rompu, selon une étude dont les nouveaux résultats ont été publiés fin octobre dans Geophysical Review Letters. Les principaux auteurs du document, le chercheur post-doctorant Ronald Matthew  et Rigby Prinn, professeur TEPCO de chimie de l'atmosphère au MIT's Department of Earth, Atmospheric and Planetary Science, disent que ce déséquilibre résulte de plusieurs millions de tonnes supplémentaires de méthane dans l'atmosphère. Le méthane est produit dans les zones humides, les rizières et par les bovins, les industries du gaz et du charbon ; il est détruit par réaction avec les radicaux libres hydroxyles (OH-), souvent désignés comme "nettoyeurs" de l'atmosphère.

CH4 Mauna Loa

Une caractéristique étonnante de cette récente augmentation, est qu'elle a été constatée quasiment en simultané dans tous les sites de mesure du monde. Toutefois, la majorité des émissions de méthane se trouve dans l'hémisphère Nord, et il faut plus d'un an pour que le mélange des gaz de l'hémisphère Nord avec ceux de l'hémisphère Sud se fasse. En conséquence, l'analyse de ces mesures implique que, si une augmentation des émissions est la seule responsable, alors ces émissions ont augmenté d'un volume similaire dans les deux hémisphères en même temps.

L’augmentation des émissions dans l'hémisphère Nord peut être dû aux conditions chaudes observées en Sibérie en 2007, conduisant à une augmentation des émissions par les bactéries des zones humides. Toutefois, la cause potentielle de l’augmentation des émissions dans l'hémisphère Sud est moins claire.

Une autre explication de cette augmentation tiendrait, au moins en partie, à une baisse de la concentration de l’oxydant OH. Les études théoriques montrent que, si cela s’était produit, la hausse globale des émissions de méthane auraient été plus faibles, et celles de l’hémisphère Nord plus fortement
biaisées. À l'heure actuelle, toutefois, il n’est pas possible de savoir si une telle baisse dans les concentrations de radicaux hydroxyles libres ne provient pas de l'incertitude inhérente à la méthode actuelle d'estimation globale des taux d’OH.

Pour cerner la cause de l'augmentation du méthane, Prinn a suggéré : "la prochaine étape sera d’ utiliser un modèle de circulation atmosphérique à très haute résolution, et des mesures supplémentaires en
provenance d'autres réseaux." Mais cela prendra un an de plus, a-t-il dit, et l'équipe voulait obtenir ces premiers résultats le plus rapidement possible car l’augmentation de méthane a des conséquence importantes sur le réchauffement de la planète.

«La clé, c'est de mieux déterminer les rôles respectifs de l'augmentation des émissions de méthane et de la diminution du taux de destruction", a déclaré Prinn. «Apparemment nous avons un mélange des deux, mais nous voulons quantifier ce qui génère au total l'augmentation».

Il est trop tôt pour dire si l’on revient à une croissance durable du taux de méthane, ou s’il s’agit d’une anomalie de courte durée, d’après Rigby et Prinn. Étant donné que, qu’à poids égal, le méthane est 25 fois plus puissant comme gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone, la situation exige un suivi
attentif dans un avenir proche.

En plus de Rigby et Prinn, l'étude a été réalisée par des chercheurs du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), du Georgia Institute of Technology, de l'Université de Bristol et du Scripps Institution of Oceanography. Les mesures de méthane proviennent de l’ Advanced Global Atmospheric Gases Experiment (AGAGE) qui est soutenu par la National Aeronautics and Space Administration (NASA), et le réseau australien CSIRO.

Liens utiles : http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Méthane

http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/iadv/

D'après : http://web.mit.edu/newsoffice/2008/methane-tt1029.html

Article à charger là : http://web.mit.edu/newsoffice/2008/techtalk53-7.pdf

Traduit et posté par Araucan


49 réponses à “Les niveaux du méthane, gaz à effet de serre, augmentent à nouveau.”

  1. Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais sur les mesures émanant de Mauna Loa.Sans cette brusque augmentation de méthane, et le toujours fringuant CO2,je me demande quel hiver de fou on aurait eu dans l’HN.Tout cela au moment où tous les indicateurs indiquent une inversion de la tendance.Mère Nature nous étonnera toujours.
    A propos du trou dans la couche d’ozone
    http://wattsupwiththat.com/200…..zone-hole/
    Je peux mourir en paix,je prétendais cela depuis 30 ans.Pauvre AlGoor, attaqué de toutes parts…

  2. joletaxi (#1),

    Je ne l’avais pas vu avant de faire le post, mais d’aucuns en remettent une couche sur la fonte de la banquise qui va aller encore plus vite à cause du méthane…. !

    http://www.newscientist.com/ar…..anity.html

    Alors que d’autres annoncent une cata à cause du soleil l’éjection de masse de la couraonne solaire (soleil)

    La discussion est amusante.

  3. D’où moins de fer et autres minéraux dans l’Atlantique, moins de fixation de carbone par appauvrissement du milieu marin, d’où accumulation de CO2 dans l’atmosphère… CQFD ! 😆

    Voir la discussion là aussi ….

  4. Ce fil me rappelle une discussion à propos des prix du riz sur WUWT, en relation avec La Nina le 1er janvier 2009.
    Michael Ronayne (09:10:22) rappelait à Anthony Watts un post de lui datant du 21 mars 2008 sur le fil « snow-and-storm-at-easter-in-europe-and-usa » dans lequel MR (02:23:44) faisait une revue de presse mondiale au début 2008, (donc avant la crise!) sur : « The Weather Anomaly Which Must Not Be Named », l’anomalie météo qui ne doit pas être nommée.
    Il signalait au départ : les principaux média du « monde libre » ont soigneusement dissimulé que les conditions gélives avaient causé l’augmentation du prix du riz de plusieurs centaines de pourcent. » « Les seuls reportages exacts vinrent des journaux contrôlés par les partis communiste chinois et vietnamiens. »

    MR ironisait en fin de post sur une tentative de chercher en vain dans le rapport du New York Time « La crise alimentaire mondiale les lettres COLD.
    Mais puisqu’on nous dit encore que c’est le réchauffement climatique en Sibérie et le méthane. « La vérité c’est le mensonge » disait Orwell en 1984, justement pour décrire le stalinisme. Et nous aurons encore probablement des émeutes de la faim bientôt, afin que le monde soit monde.

  5. MichelLN35 (#7),

    Mais si vous prenez les données satellite sur le Sibérie de ces dernières années (anomalies de la température), elles sont >0, non ?

    Je suis par contre OK, le riz ne pousse pas en Sibérie.

  6. Plus sérieusement, l’histoire du froid qui affecterait la production de riz en 2008, c’est du n’importe quoi ! Il suffit de consulter n’importe quelle base (par ex. ici )pour constater que la production a augmenté en Chine et au Vietnam en 2008. Bref, ça ne vaut pas plus que « les Maldives sont en train de se noyer ».
    Comme quoi…

  7. la calamité du jour : le Rc fait fleurir les cerisiers plus tôt !

    Alerte info

    Au moins 48 morts dans un attentat suicide au Pakistan
    Adorée au Japon, la fleur du cerisier perturbée par le changement climatique

    Hier, 18h08
    AFP Patrice NOVOTNY

    * Imprimer

    Célébrée chaque année par des millions de Japonais comme le début du printemps, la floraison des cerisiers se fait plus précoce à cause du changement climatique, un phénomène qui inquiète les admirateurs de ces arbres glorifiés par les poètes. Lire la suite
    La saison des cerisiers en fleurs a été officiellement ouverte le 21 mars à Tokyo, avec cinq jours d’avance sur la date prévue et une semaine plus tôt que la moyenne des trente dernières années du XXe siècle.

    Loin d’être accidentel, ce phénomène est récurrent depuis plusieurs années, souligne l’agence de météorologie du Japon (JMA).

    Les premières fleurs apparaissent d’habitude dans la seconde moitié du mois de mars sur les « sakura » (cerisiers) des îles méridionales de l’archipel, avant de s’ouvrir peu à peu sur ceux de l’île centrale de Honshu et en dernier lieu dans les confins septentrionaux du Japon.

    Mais selon les données compilées par l’agence, la « ligne de floraison » des cerisiers au 1er avril, située il y a quarante ans dans le sud de l’île de Honshu, est depuis remontée de 200 km vers le nord.

    Un changement « causé par le réchauffement climatique et l’urbanisation », estime Takashi Yoshida, responsable climat à la JMA.

    La température en ville est en effet plus élevée qu’en zone rurale, à cause de l’activité humaine (voitures, chauffages, climatiseurs, etc.), de l’absence d’espaces verts et de l’omniprésence de matériaux captant les rayons du soleil, comme le goudron des routes ou les vitres des immeubles.

    Nobuyuki Asada, membre de l’Association des cerisiers du Japon, s’inquiète lui de l’avenir des cerisiers dans l’archipel, en relevant que le dérèglement climatique perturbe aussi la régularité de la saison des pluies au mois de juin.

    « Les températures et les pluies changent et je ne suis pas sûr qu’il y aura encore des cerisiers dans 50 ou 100 ans », s’alarme M. Asada, en soulignant qu’un bon nombre d’entre eux « ne fleurissent plus aussi bien qu’avant ».

    Chaque année, la JMA tente de prédire au plus juste les dates de floraison dans les différentes régions du Japon. Un vrai cauchemar pour le météorologue, accablé de plaintes en cas d’erreur.

    Prétexte à des piques-niques arrosés de sake et de bière sous les arbres, les fêtes des cerisiers fleuris appelées « hanami » (« regarder les fleurs ») sont en effet planifiées longtemps à l’avance entre amis ou par les entreprises pour leurs salariés.

    Car l’apparition des pétales roses et blanches marque la fin de l’hiver et l’apparition du printemps, symbole de renouveau.

    Ces fleurs constituent aussi depuis des siècles une intarissable source d’inspiration pour les poètes de l’archipel.

    « Dès l’enfance, je me suis sentie bien en contemplant les fleurs de sakura », confie Sumiko, 76 ans, en se promenant le long d’une allée de cerisiers dans le quartier de Naka-meguro à Tokyo.

    « Quand je me suis installée ici il y a plus de 40 ans, les sakura fleurissaient autour du 10 avril, pas le 20 ou le 25 mars ! », se rappelle-t-elle.

    Hôte de la conférence de Kyoto sur la lutte contre les changements climatiques en 1997, le Japon peine pourtant à donner l’exemple.

    Selon cet accord international, il doit réduire de 6% ses émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et la période 2008-2012. Or en 2007, l’archipel a produit 9,2% d’émissions de plus qu’en 1990, selon les dernières données officielles.

  8. Toutefois, depuis le début 2007, l’équilibre a été rompu, selon une étude dont les nouveaux résultats ont été publiés fin octobre dans Geophysical Review Letters.

    Alors là, je m’en tape et à un degré grandiose.

    Les abrutis de réchauffistes font la gueule devant 9 années de stagnation et refroidissement des températures en serinant que
    la climatologie, Monsieur, ça s’évalue sur vingt ans.

    et les tarés du CSIRO et autres lieux tout juste découverts à marée basse veulent nous paniquer pour un bidule de 2 ans ?

    Manquent pas d’air les drôles.

    Faux-culs !

  9. Eh bien les cerisiers du Japon du coté de chez moi ne sont pas encore en fleurs…. il fait trop froid peut-être. Si cela continue comme cela, le muguet en sera pas au rendez-vous.

    jeff hersson (#12),
    D’habitude il y a les marronniers dans l’été ( http://fr.wikipedia.org/wiki/M…..urnalisme) ) et les journalistes ont tellement peu à dire qu’ils nous font un article « cerisiers » maintenant, avec une couche de RCA au passage, pour faire sérieux.

  10. Je pense que la réflexion de Marot est très juste : les personnes qui se hâtent de tirer des conclusions alarmistes quant à une évolution du taux de méthane sur 2 ans, sont les mêmes que celles qui demandent 20 (ou 30 ans) pour déceler une évolution significative concernant les températures…
    A part çà, elles ne sont pas orientées…
    Et ce d’autant que la précision des mesures de méthane est encore plus sujette à caution que celle des températures, ne serait-ce que par le nombre de stations. Observez les valeurs données par certaines stations qui ont servi à la base de ces affirmations, et vous serez édifiés.

    Je crois, pour ma part,
    1) que l’évolution du taux de méthane donné par les carottes glacières est tout sauf exact. En tous cas, un de mes chimistes m’aurait soumis les courbes concernant l’évolution parallèle du CO2, du méthane et du N2O (et qui ont été à la base de la réflexion du GIEC), je l’aurais certainement renvoyé à sa paillasse en lui demandant de trouver le biais qui faisait que toutes les courbes évoluaient de façon pratiquement parallèle.

    Je crois aux coïncidences, mais pas aux miracles.
    Le malheur, aujourd’hui, c’est qu’on ne peut plus renvoyer l’opérateur à sa paillasse : il n’y a plus de paillasse, mais seulement des ordinateurs et des scientifiques qui pensent… On ne nettoie plus les sols dans les laboratoires : les « penseurs » se déplacent par lévitation, à 10 cm du sol, entraînés par leurs réflexions. Seuls les claviers d’ordinateurs sont changés régulièrement pour cause d’usure des touches.
    D’ailleurs, aujourd’hui, lorqu’il vont déjeuner, les « penseurs » se lavent les mains après être passés aux toilettes. C’est un signe.
    Autrefois, mes chimistes (et moi-même) nous nous lavions les mains avant : on ne manipule pas sans risque sa personne avec des mains qui ont touché n’importer quoi…
    On ne fait de la bonne science qu’en expérimentant.

  11. Ah ha! Monsieur se manipule quand il est aux toilettes!!!

    Je sais que ce n’est pas bien d’écrire cela, mais avouez qu’on nous a tendu la perche

  12. P.E., j’ai bien peur que vous ayez faux.
    Nos penseurs se masturbent déjà trop l’esprit alors ils ont pensé aux slips éjecteurs d’engin pour éviter de manipuler leur personne en allant se soulager.
    Donc il faut suivre les recommandations classiques : se laver les mains APRES le WC, pas avant.

  13. scaletrans (#16),

    Désolé d’avoir jeté ce texte en pâture comme cela, mais il fallait que je répare dans l’urgence mon éclairage extérieur pour ce soir !
    Rapidement :
    page 6 item 17 il y a un tableau résumant ce que l’ONU nous concocte pour lutter contre le RCA.
    page 8 item 25 taxe carbone
    page 8 item 27 retour sur les biocarburants (vive les famines)
    page 9 item 34 retour du protectionnisme, (tarrif = taxes douanières)
    page 10 item 37 fin du tourisme de masse, faillite des compagnies aériennes et des industries aéronautiques
    page 14 item 60 perte de nos industries…
    La conclusion est en page 16
    Tous ça est à vomir !

  14. scaletrans (#16),

    Il faut regarder , je pense , le paragraphe sur les effets négatifs des mesures proposées

    ex insécurité alimentaire, demande déclinante des exportations issues des technos du pétrole, coût accru des exportations traditionnelles, transfert des biens pollués et d’industries, distortion des investissements, dommages environnementaux des nouvelles exportations,

    à mettre en regard des effets positifs attendus :
    – demande accrue de biens amicaux pour l’environnement
    -amélioration de la qualité de l’air,
    – renouvellement de l’innovation
    -renouvellement des normes et réglementations
    – baisse des prix des carburants fossiles
    – retour des industries (par opposition à délocalisation, je suppose)

  15. 26 Mar 09 – (Excerpts) « President Obama declared the Red River floods in North Dakota and Minnesota a wake up call to take global warming seriously.

    On finira par regretter Bush,avec lui au moins,c’était clair, Katrina c’était lui.

  16. joletaxi (#24),
    Sur le premier site, mdr :

    Et pourquoi ne pas en profiter pour organiser une soirée ou un dîner aux chandelles

    Une centaine de watts electronucléaire ou hydraulique contre quelques watts « écololuminescents » avec relargage de CO2 à l’utilisation ET à la production. Ils sont décidément impayable 😉

  17. @25 Araucan

    Je constate que sauf erreur,vous êtes aussi vieux et dépassé que moi.Je n’en sais strictement rien

  18. J’ai écrit ça chez eux, ça soulage 😉

    Eteignez vos lumières mais de grâce, n’utilisez pas vos bougies. Une simple petite bougie allumée, c’est 30W, ça fait une énorme quantité de CO2 émise ramenée à la lumière générée. Mauvais pour le climat.

    Et puis ne profitez pas de l’obscurité pour faire une sieste crapuleuse non protégée, ça n’arrange pas l’explosion démographique. Un enfant, c’est 2 à 5x plus de CO2 dans l’atmosphère qu’une grosse 4×4 en moyenne annuelle. Aie aie, pour les ours polaires.

    Et enfin, ne croyez pas que parce que vous avez éteint la lumière que vous avez fait une bonne action pour la planète, parce que vous n’avez rien fait du tout, surtout si vous en profitez pour enfourcher votre voiture pour aller à 30 km loin des villes pour voir les étoiles. Vous pouvez soulager instantanément votre conscience et frimer devant les collègues d’avoir été « aware » mais vous n’avez rien fait contre la sécheresse au Sahel, les inondations au Bangladesh ou les incendies de forêt en Amazonie, rien du tout. Au contraire, ça risque même de vous donner des excuses pour ne pas faire des efforts pour combattre le changement climatique.

    Ah, dernier rappel technique, éteignez et rallumez doucement, et pas tous en même temps, parce que si vous faites sauter le réseau par des délestages sauvages, votre « bonne » action va vous retomber sévère sur la tronche.

    Notez que si vous avez décidé d’agir après avoir lu ce message, c’est que soit vous êtes un gros hypocrite, soit vous avez autant d’esprit critique qu’un lemming : le peu de temps que vous avez passé devant l’ordinateur à me lire a entraîné autant de conso d’électricité que ce qu’utilise n’importe quel famille de terrien parmi les 2 milliards les plus pauvres pour s’éclairer en une nuit.

    Voilà, bon obscurantisme pour ce soir.

  19. A tous : puisque vous parlez de çà ici, vous pouvez avantageusement remplacer le « Earth Hour » par le « Human Achievement Hour » (ne cherchez pas sur Wikipedia, c’est un article censuré). Vous trouverez le mode d’emploi sur « Competitive Enterprise Institute », par exemple.

  20. Mes excuses à Joletaxi (#24), je n’avais pas ouvert son second lien;c’est un double emploi.

  21. miniTAX (#11),
    Merci pour les données je n’avais consulté que celles de la FAO mais elles ne remontent pas aussi loin, 1979. j’ai commencé à les étudier mais le fait que la production augmente d’année en année ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de pénurie ni que cette pénurie n’ait pas entraîné une élévation du prix de près de 350%. En effet, la production tente de s’ajuster annuellement à la demande qui augmente régulièrement, probablement avec la pression démographique. L’ajustement, parfois remis en question par les accidents climatiques, est obtenu sur 30 ans : par l’ammélioration des rendements (génétique?) ; par l’extension de l’emblavement de 141.2 à 155.5 Millions d’ha (peut être avec plusieurs récoltes par an.
    Cependant, sur ces 30 ans la progression de la consommation est plus rapide que celle de la production : yc=5.93t+265 (r2=0.98) alors que yp=5.54t+272.2 (r2=0.95) (t=temps années)
    Une forte diminution de la production s’est produite entre 2000 et 2004 qui est rattrapée par la suite mais le stock annuel de fin de saison reste en dessous de 20% de la production usinée (milled) alors que la moyenne des 30 ans était supérieure à 28% la situation est donc précaire et la consommation intérieure a probablement été réduite par les prix élevés.
    Donc ce n’était pas du si « n’importe quoi » que cela, sauf pour Orwell qui parlait en 1949 dans « 1984 » ouvrage dont je ne saurais trop recommander la relecture actuellement dans la perspective de la nouvelle idéologie ou religion, au choix, réchauffiste. Les trois maximes d’Océania étaient : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, » et surtout « l’ignorance c’est la force ».

    Encore merci pour les docs

  22. mais le fait que la production augmente d’année en année ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de pénurie ni que cette pénurie n’ait pas entraîné une élévation du prix de près de 350%.

    MichelLN35 (#33),
    La pénurie ou la hausse de prix n’ont rien à voir avec le climat.

    Cependant, sur ces 30 ans la progression de la consommation est plus rapide que celle de la production : yc=5.93t+265 (r2=0.98) alors que yp=5.54t+272.2 (r2=0.95) (t=temps années)

    La progression de la consommation ne peut pas être supérieure à celle de la production sur 30 ans sinon ce serait la famine de masse ! Or la quantité de calories/terrien n’a cessé d’augmenté depuis 30 ans et l’OMS a déclaré l’année dernière que le nombre d’obèses dépasse maintenant le nombre de sous-alimentés dans le monde !
    Attention donc à ne pas faire dire aux statistiques ce qu’ils ne disent pas, ne serait ce qu’en faisant une régression linéaire sur une courbe exponentielle.

    Une forte diminution de la production s’est produite entre 2000 et 2004

    Si vous regardez bien les stats, vous constaterez que cette forte diminution vient des stats chinoises. Comme par hasard, elle coïncide avec l’entrée de la Chine dans l’OMC donc avec le passage de la comptabilité euh… communiste à une comptabilité rigoureuse selon les normes internationales. Les stats mondiales ont mis un certain temps pour s’en remettre 😉 vu la part énorme de la Chine dans la production agricole mondiale.
    Donc là encore, il faut se garder de tirer des conclusions hâtives.

  23. Des nouvelles des trois gogos sur la banquise :

    La banquise, c’est froid et ce n’est pas plat du tout !

  24. Très intéressant de vous lire dans ces articles!
    Merci de vos contributions aux thèses de type « contrarian ».

    N’étant pas chimiste, ni vulcanologue, mais ingénieur rationnel (et économiste), je me permettrai de commenter votre note comme suit:

    1) CH4 … qui représente environ un cinquième de la contribution humaine au (dit) réchauffement climatique, c’est l’équivalent de tous les efforts demandés par le programme  » -20% CO2 avant 2020  » décidé par l’UE sous influence des lobbying environnementalistes. De quoi se questionner en terme d’efficacité des « mesures €€€€ » ?

    2) Aussi: un bon documentaire BBC2 de ce soir était consacré au gigantisme des éruptions volcaniques ( 10 cas historiques). Or en cette matière, les zozos du GIEC/IPCC ne semblent jamais avoir pris en compte ces énormes masses gazeuses (pas uniquement sulfureuses), les poussières d’occultation atmosphérique, les dégagements continus de chaleur (quelle comparaison faire avec les 85mio bbl pétrole quotidien)? Pas plus tenus en leur bilan les effets sur les eaux océaniques (volcans sous-marins identifiés ou inconnus).
    Alors, en un bilan global et multi-causalités, je m’interroge !!!

  25. Esprit pragmatique (#37),

    Sur les sources de CO2 voir ici :
    http://www.oism.org/pproject/GWReview_OISM300.pdf
    Mais le bilan des sources volcaniques de CO2 est loin d’être fait…

    Sur le méthane (et les autres mesures UE), il est très difficile d’avoir des avis indépendants, tout simplement parce les études faites sur ces sujets sont commandées par ceux qui les font et les décident. Les seuls lobbies qui s’opposent sont aux USA donc suspects d’entrée…

  26. Marot (#13),

    Encore saqué sur IC? On ne contredit pas comme cela les affirmations de Monsieur Coustou

    J’avais semble t’il hélas raison de craindre le pire à propos de la bombe du méthane.
    De récentes observations tendent à prouver que la catastrophe est maintenant en train de s’enclencher, plus rapidement même que je ne l’avais annoncée et il est sans doute désormais trop tard pour éviter le pire.
    De la prise en compte de ces éléments et d’autres encore, je déduis qu’il existe un risque considérable de voir le réchauffement s’accélérer au cours des prochaines années. Concernant l’hémisphère nord, un réchauffement moyen de 12°C me paraît malheureusement constituer une prévision minimaliste à l’horizon 2050.
    Enfin, la montée prévisible – peut-être plus d’un mètre à l’horizon 2050 – du niveau des océans redessinerait nos cotes et entraînerait des mouvements de population non négligeables

  27. ll a reporté le cataclysme après 2020. Ouf, on respire.

    Marot (#43),
    Ne respire pas trop vite, le cataclysmotron à Coustou marche à l’énergie renouvelable, c’est une source inépuisable d’apocalypses imaginaires. Si ce n’est plus la « bombe à méthane », le « tipping point » arctique ou Venise sous les flots, il te pondra bientôt autre chose, histoire de faire oublier ses catastrophiques prédictions catastrophistes.

    Ce type là, c’est une catastrophe à lui tout seul, vu la liste de ses prédictions foireuses aussi longue qu’un dimanche sans pain. Le pire, c’est qu’il continue de débiter sans vergogne ses conneries climatiques, comme si les multiples archives internet de ses divinations loufoques n’ont jamais existé.

  28. miniTAX (#44),

    Et dire que je me suis initialement heurté au scepticisme de la majorité des climatologues et que j’ai été la cible des négationnistes du risque de réchauffement climatique, quand j’ai publié « Terre, fin de partie? » en 2004..

    Il ne les a pas nommé individuellement, mais il devait y englober tous les membres du GIEC, reconnus pour leur scepticisme

  29. Et dire que je me suis initialement heurté au scepticisme de la majorité des climatologues et que j’ai été la cible des négationnistes du risque de réchauffement climatique, quand j’ai publié “Terre, fin de partie?” en 2004..

    Ouais, seul à prétendre avoir raison face à la majorité ET la minorité, un vrai prophète de malheur, ce Coustou ! Sans parler de ses innovations épistémologiques dans le style « négationnisme du risque ».
    Le négationnisme du passé est répréhensible, maintenant, avec la « science » climatique post-moderne, le négationnisme du futur l’est aussi.
    A quand un tribunal pour punir le négationnisme-du-risque de chute cataclysmique de météorite, le négationnisme-du-risque de global cooling, le négationnisme-du-risque de plantage copieux de Kyoto, le négationnisme-du-risque de révolution contre la taxe carbone…

  30. Le néologisme « prévisions Coustoutrophiques » me parait tout indiqué pour nommer certains excès de l’imagination.