[Pour les écologistes, la meilleure énergie est pas d'énergie]
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Par Richard Henry Lee
Cela semblait être une bonne idée à l'époque. La ville de Victorville s'enorgueillit d'être une ville verte. Elle a acheté récemment un certain nombre de véhicules hybrides, pour sa flotte municipale. Et elle est située dans le désert de Mojave, qui reçoit de grandes quantités d'ensoleillement chaque année.

Ecureuil terrestre du Mohave
Lorsque le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger (Républicain), a signé une loi qui exige une pourcentage supplémentaire de production d'énergie électrique d'origine durable, la Ville a proposé un centrale solaire hybride. La centrale serait chauffée par l'énergie thermique solaire combinée à un chauffage au gaz naturel.
Après beaucoup de fanfare au début, le projet a commencé à rencontrer des problèmes lors de la phase d'autorisation. Le California Environmental Quality Act (CEQA) impose un processus d'examen strict. La California Energy Commission (CEC) est l'organisme qui effectue les études d'impact environnemental.
Alors que l'écureuil n'a jamais été trouvé sur le site
du projet, ou qu'aucune preuve existe qu'il y ait
jamais vécu, il pourrait décider à l'avenir d'y vivre
Le premier problème est un écureuil, ou plus précisément, l'écureuil terrestre du Mohave, considéré comme menacée. Alors que l'écureuil n'a jamais été trouvé sur le site du projet, ou qu'aucune preuve existe qu'il y ait jamais vécu, il pourrait décider à l'avenir d'y vivre. En conséquence, le California Department of Fish and Game a décidé d'un ratio d'atténuation de 3:1 pour l'écureuil. Cela signifie que 3 hectares de désert doivent être achetés et mis de côté pour l'écureuil pour chaque hectare de projet. Cela a fait exploser les coût puisqu'il y avait peu de parcelles disponibles pour mettre de côté.
Ensuite il y a le syndicat a appelé CURE, acronyme de California Unions for Reliable Energy (Syndicats Californiens pour la Fiabilité de l'Energie). CURE est constitué de différents syndicats de la construction. Il est réputé pour s'opposer contre tout nouveaux projets en Californie, à moins que le promoteur ne s'engage à faire appel aux travailleurs syndiqués le projet.
En Février 2008, le Sacramento Bee a fait cet éditorial:
Les syndicats sont les pires profiteurs du système CEQA. Au cours des dernières années, les syndicats ont déposés des plaintes sur des motifs environnementaux, ou menacé de porter de telles plaintes pour arrêter ou de ralentir la construction de centrales électriques, d'extensions hôpitaux et de constructions de nouveaux logements. Les avocats des syndicats semblent toujours disparaître dès que le développeur a signé un accord pour embaucher exclusivement des travailleurs syndiqués…
Depuis plusieurs années, un groupe appelé CURE a utilisé le CEQA pour ralentir ou bloquer des centrales électriques, y compris une centrale géothermique dans comté d'Imperial. Comme par hasard, CURE emploie un cabinet d'avocat fondé par Tom Adams, le président actuel de la Ligue Californienne des Citoyens Conservationnistes [de la nature].
CURE a mené une pétition auprès de la CEC afin devenir un intervenant dans le processus d'examen et il a eu gain de cause. CURE a alors commencé à demander une long liste de requêtes de 152 articles sur le projet. Par exemple, il a demandé "si la Ville mettra en oeuvre un programme de prévention contre des mauvaises herbes toxiques"
Lors de la CEC a finalement statué contre les diverses objections que CURE soulevées, le syndicat a alors porté plainte sur la qualité de l'air local auprès du Cour Supérieure qui au final rejeté sa plainte.
Ensuite le Natural Resources Defense Council (NRDC) est intervenu. La Ville avait tenté d'acheter des crédits de pollution de l'air au bassin de Los Angeles pour la portion de la [future] centrale fonctionnant au gaz naturel car il n'y avait pas assez de crédits locaux à acheter. Mais le NRDC a porté plainte contre l'achat et a gagné. Le NRDC se qualifie lui-même de "la Meilleure Défense pour la Terre".
Les délais et la lourdeur des exigences ont été coûteux pour la Ville. Pendant un temps, elle a essayé de vendre le projet, mais il n'y avait pas d'acheteurs. Au bout du compte, la Ville se retrouva à court trésorerie et ne pouvait pas payer General Electric pour des turbines à vapeur destinées à la centrale. Pour l'instant, GE cherche des moyens pour recouvrer ses frais. Il y a quelques semaines, GE a dénoncé son contrat avec la Ville et a exigé le paiement immédiat. Selon le Daily Press de Victorville:
Ces conditions permettent à GE de garder la caution de 50 millions de dollars déposée par Victorville, plus soit 108 millions de frais de résiliation, soit la prise de contrôle de la centrale de Victorville 2.
La ville a peu d'options à ce stade, mais le prix demandé par GE pourrait mener la Ville à la faillite.
Il est possible que le projet puisse encore être construit si GE décide d'en prendre le contrôle, mais les conditions environnementales sévères devraient toujours être remplies.
En plus de ces difficultés, la ville est sous enquête par un grand jury pour les opérations financières et le S & P a rétrogradé de plusieurs des emprunts de la ville au statut d'obligations pourries (junk bonds).
Cette histoire de l'énergie verte en Californie pourrait se répéter ailleurs dans l'Etat à cause la lourdeur des réglementations californiennes. Bien que gouverneur Schwarzenegger réaffirme son engagement écologique, la réalité est que le climat réglementaire de l'État décourage l'énergie verte.
Les syndicats et les groupes environnementaux prétendent soutenir les projets écologiques mais en fait, s'y opposent souvent pour des raisons écologiques. Et la sénatrice Diane Feinstein (Démocrate) s'est récemment opposée à des panneaux solaires dans le désert de Mojave, qui est parfaitement adapté pour la production l'énergie solaire dans l'État.
Les projets d'énergie verte sont censés créer des emplois pour les travailleurs californien, selon Schwarzenegger. Toutefois, alors que des emplois ont été créés pour ce projet, la plupart est pour les avocats.
Sans ces projets écologiques, la Californie pourrait au bout du compte subir plus de blackout. Si cela se produit, la responsabilité incombera entièrement au lobby vert, adepte du double langage. Ils disent qu'ils veulent l'énergie verte, mais ils ne soutiendront pas l'énergie verte.
Les grands Media sont également complices car ils ont fermé les yeux sur le fiasco Victorville et des projets similaires. La seule couverture de l'événement se trouve dans les journaux locaux et dans les revues économiques.
152 réponses à “Quand l’énergie solaire croise les écologistes et les syndicats”
et encore, ils n’ont pas le principe de précaution….
Oui, mais ils ont la prévoyance de l’écureuil ! 😉
Finalement cette blague était plutôt prémonitoire ….
http://www.ecoenquirer.com/red…..uirrel.htm
Pour résumer : La découverte d’un nid d’écureuils d’une espèce menacée sur le site en cours de construction d’une centrale solaire de 1,6 Mrd de $ a entrainé l’arrêt des travaux six mois avant la fin. En raison des réglementations, il n’est pas possible de transférer le nid ailleurs. Les écologistes sont divisés entre le projet et la sauvegarde des écureuils, ce qui entrainé des blessures à une militante.
Au final, lors d’une manifestation en faveur des écureuils sur le site, le nid a été accidentellement écrasé par une des participantes. Il n’y a pas eu de poursuite contre elle, qui a été hospitalisée pour tendances suicidaires.
😆
NB : aux USA, les écureuils sont généralement considérés comme des pestes.
Araucan (#3),
Pour foutre le bordel sur la planète, détruire des espèces protégées, liquider un projet écolos, y a pas mieux que les écolos.
Finalement ils ont quand même leur utilité. 😉
C’est « Dallas » cet article ! Son univers impitoyaaaaaaable…
:-))
Curieux (#4),
J’ai une théorie comme quoi les réglementations environnementales conduisent à des situations absurdes, paradoxales ou contradictoires pour plusieurs raisons : l’exemple de Fred ici en est l’illustration extrême, où l’on voit la collision de plusieurs réglementations faites avec les mêmes bonnes intentions de sauver la planète et avec l’hypothèse sous-jacente que l’on peut dégager un meilleur choix sans casser des oeufs (ou des écureuils !) ou s’aliéner des électeurs.
Mais on en trouve d’autres : les biocarburants qui conduisent à défricher les forêts tropicales alors qu’il faudrait en conserver un maximum pour de multiples autres raisons, les ampoules électriques, les éoliennes mais surtout le développement de centrales à charbon, etc…
« The 20 gigawatt plant was expected to provide electricity to much of southern California, »
20 gigawatt ? 20 centrales nucléaires ? Un gros tiers du parc français, quoi. Ca serait pas plutôt 20 mégawatt ?

Et encore dans les conditions optimales de production.
Murps (#7),
Ma citation est une BLAGUE faite en 2007 !
Sinon, je n’ai pas trouvé de références à la puissance prévue de la centrale de Victorville.
Le lien vers l’ecoEnquirer est pourtant clair et parle bien de 20 GW.
C’est une coquille, évidemment, ces gens utilisent des chiffres sans en connaitre la signification.
Oooooops ! Ce site est un fake très marrant en fait…

Ces infos bidons y sont ENORMES.
Au temps pour moi.
Par contre, celui ci
http://terresacree.org/etaplane.htm
et celui là
http://droitdanslemur.blogspot.com/
sont de véritables sites écolos, sans aucun doute.
Respect aux croyances religieuses, les enfants.
Murps (#10),
Le second ne bouge plus….
Par contre, le premier site relève de la psychiatrie…
Enfin, bon ils pensent aux autres quand ils ne pensent pas à la diminution de population….
ex :
En plus, ils font une série de prédictions sur tout ce qui va disparaître…
http://terresacree.org/terbium.htm
A lire cela cela me remonte le moral, tiens !
« Alors que l’écureuil n’a jamais été trouvé sur le site
du projet, ou qu’aucune preuve existe qu’il y ait
jamais vécu, il pourrait décider à l’avenir d’y vivre »
—————————
Ah ha! Celle-là elle est somptueuse. C’est une variante de « aucune preuve existe que la température globale ait jamais été modifiée par l’Homme mais elle pourrait l’être à l’avenir ».
Bref, la bêtise du principe de précaution dans toute sa splendeur et le plus drôle, c’est qu’ici, l’arroseur est arrosé. Dès qu’il s’agit d’un business vert, les comptes ont la fâcheuse tendance de virer au rouge.
Tiens tiens, le business vert commence à faire plouf !
bonne ambiance dans le milieu scientifique aux USA:
Professor Wei-Chyung Wang is a star scientist in the Atmospheric Sciences Research Center at the University at Albany, New York. He is a key player in the climate change debate (see his self-description here). Wang has been accused of scientific fraud.
http://scientific-misconduct.b…..-wang.html
Washington, DC – The New York Times has issued a “climate correction” for an “error” in its April 24, 2009 (posted online April 23) high profile front page global warming article that was touted by former Vice President Al Gore during his Congressional testimony as evidence that industry was clouding the science of climate change.
http://www.climatedepot.com/a/…..ed-By-Gore
I don’t like talking about political appointees, but Chu is supposed to be a « scientist ».
…Barton must think that Chu is a total idiot.
http://www.climateaudit.org/
C’est ça la sciences consensuelle
je ne saurais trop vous recommander le billet suivant:
http://climatesci.org/2009/05/…..-dipuccio/
… on ne saurait mieux dire
joletaxi (#16),
Décidément, la FARCE prend l’eau de toutes parts (c’est le cas de le dire aujourd’hui!).
Elle est:
1/ en contradiction avec les lois de la physique (Gerlich & Tscheuschner)
2/ En violation de la méthodologie prévisionnelle (Green & Armstrong)
3/ En violation des données du contenu thermique global (William DiPuccio)
Est-ce que des journalistes ayant une audience significative oseront enfin faire preuve d’honnêteté ?
Est-ce que des décideurs feront l’effort d’écouter la foule de scientifiques de premier ordre qui crient « ERREUR » ?
Je dois rêver…
« Le lait pasteurisé pour faire du fromage c’est comme la pensée unique »
J.F. Kahn, ce matin à la radio
Curieux (#4),
Le Vélot d’or à Daniel Cohn-Bendit
http://imposteurs.over-blog.co…..51957.html
Le lien entre la grippe A et le RCA (rebaptisé c »hangement climatique ») a été démontré par Reuters dans ce magnifique article :
http://fr.news.yahoo.com/4/200…..02f96.html
C’est vraiment la totale.
J’aime particulièrement :
« Choisira-t-on de préserver l’irrigation des golfs ou celle du maïs ?, » demandent les auteurs
On comprend bien, dans le contexte actuel (qui sera encore bien pire en 2100 forcément…), que cette question existentielle taraude particulièrement les conseillers de Madame Lagarde…
Flo (#20),
J’aime particulièrement le premier chapitre sur la fin de nos stations de ski, après la saison historique que nous venons de vivre !
En économie, quand l’argent afflue sur le fait d’analyses dévoyées et très surestimées on appelle cela une bulle… En ces temps de crises, après la bulle internet, la bulle de l’immobilier, la prochaine est toute trouvée : la bulle du changement climatique !
Et là, on a fait très fort, car quand bien même il ne se passera aucune des catastrophes prévues, on pourra toujours en trouver à la pelle pour servir de caution à cette grande cause et venir se gosser à la fin de nous avoir évité la fin du Monde ! Et puis pourquoi se plaint-on autant ? Enfin une chose dans laquelle nos politiques sont efficaces ! Ils ont à peine mis les premières mesures anti-CO2 en marche que déjà la température mondiale ne progresse plus ! Saluons l’efficacité de nos plans de lutte contre le réchauffement climatique !!! Poursuivons nos efforts en ravageant la planète pour produire des biocarburants : c’est pour la bonne cause bonnes gens ! On a tout les droits et tout l’argent du Monde tant que c’est estampillé lutte contre les réchauffement climatique. Peu importe si le remède est pire que le mal. Est-ce plus la planète qui est atteinte de surchauffe ou l’esprit de certains qui frise le délire aigu ???
florent76 (#22),
Sauf que dans le cas de la bulle du changement climatique, c’est alimenté avec NOTRE argent sans qu’on n’ait demandé notre avis. Si encore, ça faisait un quelconque effet sur le climat, même pas!
miniTAX (#23), C’est alimenté par notre argent tout comme le développement du réseau internet et des nouvelles technologies cela fait dix ans. Pour notre avis, il y a eu des élections pour ça et le fait est que la majorité était d’accord sur le fait de promouvoir une politique environnementale : le livre blanc de Nicolas Hulot, vous vous souvenez ???
Là où c’est plus discutable, c’est qu’ensuite, on ne nous demande plus jamais notre avis sur les moyens de réaliser une bonne politique environnementale fondée sur des enjeux et des chiffres réels.
La France, pays démocratique oui, mais toujours pas assez mature pour permettre au citoyen de participer… Et la faute est bien du côté des dirigeants, car le peuple est prêt. Quid des référendums et pétitions populaires censées être prise en compte si elles rassemblent suffisamment de signatures ? Au lieu de cela, des belles paroles, mais dans les faits une démocratie qui recule : le temps de parole à l’assemblée va être réduit durant ce mois dans les faits sur un texte qui a l’apparence de donner plus de droits à l’opposition. Un comité d’élu nommé HADOPI va surveiller chaque français, présumés coupable et criminel, pour les désigner à des magistrats. Système rétrograde et qui plus est innique puisqu’on va accuser des innocents sur la base d’adresses IP qui peuvent être factices. On imagine déjà des octogénaires accusés de télécharger de la techno ! Où est la liberté ? On ne fait pas confiance à l’intelligence des français qui ont déjà inventé une nouvelle économie sur internet pour rémunérer les artistes sur la base de prises de participation à la création avec prise de beaux bénéfices éventuellement à la clé si son poulain accède à la célébrité.
On nous demande bien notre avis, mais au minimum du minimum lors des échéances électorales : il s’agit de ne plus se tromper si on veut que la France reste la France avec son âme, son originalité culturelle et sociale qui fonctionne à base de solidarité et de fraternité même si les libéraux veulent nous faire croire que ce n’est pas tenable. En ces temps de crise, ils se félicitent pourtant de se trouver encore vernis de bénéficier de l’existence du modèle social français qui fait que la crise serait moins dure qu’ailleurs ! Ce n’est pas grâce à eux, c’est l’acquis du peuple français au prix d’un demi-siècle de luttes sociales. Et avec le plus grand des cynismes, nos chers ministres continuent après cela à le démanteler par pans entiers…
@ Florent
Ne vous inquiétez pas pour Hadopi, l’Union Européenne cassera ce texte ou le rendra inutile (quoi qu’on en pense sur le fond ou sur la possibilité technique de l’appliquer).
Il n’est pas certain que cet exemple soit le meilleur pour illustrer votre diatribe anti-libérale. En effet, le débat semble plutôt avoir lieu à l’intérieur du camp des gentils anti-libéraux proches du peuple (CF Pierre Arditi vs Martine Aubry).
Pour le reste, on ne voit pas bien comment ni pourquoi nos « chers Minsistres » iraient « démanteler des pans entiers » de « l’acquis du peuple français » qui fait « que notre modèle modèle social français » rend la « crise moins dure qu’ailleurs ». Surtout si tout cela « fonctionne » (dans votre hypothèse) sur une « base de solidarité et de fraternité ».
Flo (#25),
Éventuellement par idéologie ultra libérale… notre « Divin Guide » voulait bien instituer les « subprimes » en France avant la crise… des subprimes…
Le réseau internet (et encore moins les nouvelles technologies) n’a pas été alimenté par l’argent public, arrête le délire! Si on devait attendre l’état et son (ex) monopole PUBLIC des télécoms, tu en serais encore au minitel et le « haut-débit » à la française serait le RNIS (vitesse royale de 128 kb/s au prix modique de 400F/mois).
Alors si tu pouvais t’en tenir aux faits et éviter ton couplet sur le « modèle français » (que personne n’envie) assaisonné de lieux communs sur l’ultra-libéralisme-mangeur-d’enfants, ça nous ferait des vacances. Merci !
Flo (#25),
Si j’ai bien lu, ce que reproche l’Europe à Hadopi ce serait une condamnation hors jugement (sans juge), pas la pénalisation du téléchargement. Hors cette sitution est du même type qu’une amende en voiture. Il suffit de proposer soit de payer une contravention minoré et donc de reconnaître l’infraction soit d’aller au tribunal, mais là ce ssera beaucoup, beaucoup plus cher. Simple, non ?
D’ailleurs, que reprochez-vous à la loi « Hadopi » ? de pénaliser le téléchargement ?
REDBARON 17 (#26),
Ultra libérale ? quésaco ? on peut avoir une définition ?
Petite remarque, pouvez-vous citer un seul type de société doté d’une classe moyenne disposant de revenus importants, du droit de propriété et de droits de la personne respectés hormis, bien sur les pays libéraux ?
Flo (#25), le modèle social français fonctionne sur une « base de solidarité et de fraternité », certes contrainte et forcée dans l’application et qui s’appelle nos impôts, mais oui qui fonctionne et a fonctionné très bien depuis 50 ans. Pour peu qu’on fixe une assiette équitable et que l’on répartisse l’effort au plus juste pour que notre devise républicaine ait du sens et engage notre part de responsabilité collective que l’on y participe ou que l’on soit aidé tout ou en partie : on s’en éloigne là aussi largement depuis deux ans en clivant de plus en plus notre société qui n’avait pas besoin de cela…
REDBARON 17 (#26), La crise nous aura fait échapper à la mutation totale de la France en économie made in USA tant admirée par notre « Camembert » qui commence à couler beaucoup à force de trop s’éloigner de son frigo et qu’on doive le remettre si souvent en boîte. C’est aussi ça le réchauffement climatique, il fait trop chaud dehors, vous savez bien… Mais c’est juste un sursis de pris, à ce moment de l’Histoire où même les Etats-Unis ont dû nationaliser des entreprises et où certains libéraux ont dû cauchemarder… Car on y va toujours sans que ça se voit de trop, les idéologues ne pouvant pas s’empêcher d’appliquer leur doctrine même si tout ce qu’ils rencontrent autour leur montrent qu’ils s’enfoncent dans l’erreur.
Curieux (#29),
Allons bon… c’est curieux… la planète économique et financière est dans une mouise noire de noire et tu poses la question sur l’ultra libéralisme… et bien sûr tous ces « bienfaits » !!!!!
Un peu de provo… peut-être…!!!!!!!!!!!??????????
florent76 (#30),
Entièrement d’accord avec ton analyse…
Notre « Camenbert », n’est pas AOC… voilà toute l’histoire…!!!!
Curieux (#29), Le libéralisme et l’économie de marché pour ne pas employer de mots trop connotés n’est plus remise en cause par personne même avec la crise très profonde que nous traversons. Ce sont ses excès qui sont actuellement sanctionnés : vivre au dessus de ses moyens, c’est à dire à crédit des classes moyennes jusqu’au niveau de l’Etat, jouer en Bourse sur des produits toxiques des sommes fictives que l’on ne possède pas réellement par effet domino, etc…
C’est tout cela qui se paye aujourd’hui et va changer le Monde pour le meilleur ou pour le pire… Car la puissance qui est en passe de prendre les manettes au niveau économique ne possède pas un régime démocratique et la même éthique sur le marché mondial ; la transition pourrait être rude ! La Grande-Bretagne fut la puissance du XIXe xiècle, les Etats-Unis celle du XXe siècle : la Chine sera celle du XXIe siècle.
REDBARON 17 (#31), tu ne parles que de la « mouise noire » qui n’est arrivé que depuis 1 an mais qu’est ce que tu fais des années précédentes où tout le monde s’est gavé de croissance et où la mondialisation a permis à des milliards de terriens d’améliorer leur niveau de vie ? (ceux qui se sont tenus à l’écart de la mondialisation comme les pays africains, Cuba & co, on sait ce que ça donne).
A chaque « crise » du capitalisme – et il s’en produit au moins 2x tous les 10 ans – les altermondialeux et gauchistes de tous poils sautent dessus comme des charognards pour nous prédire la fin du modèle et quand ça repart – et c’est toujours reparti – ils se cachent de honte en pleurant que le Grand Soir n’arrive toujours pas. Ce genre de rhétorique opportuniste et d’exploitation de l’anecdotique, exactement comme celle des réchauffistes tels que Jouzel qui profite de chaque cannicule ou tempête pour « démontrer » le RCA, commence à devenir lassant.
Oui, le libéralisme a produit des « bienfaits » mais visiblement ça te fait mal au Q de le reconnaître. Certes, il n’a pas produit autant de bienfaits que tu le voudrais mais si tu as des exemples d’autres modèles qui font mieux, il faut vite nous le montrer au lieu de brasser de l’air.
florent76 (#33),
Et alors, quel est le rapport entre ces excès et l’économie de marché et le libéralisme ?
La bulle des crédits toxiques qui a déclenché la crise n’a justement rien à voir avec le marché. Elle a été créée par l’intervention de l’Etat qui a pondu une loi pour obliger les banques à prêter aux insolvables sous prétexte de faire du social. Donc le responsable a été le dirigisme d’Etat et ses réglementations perverses qui ont conduit à une situation pourrie que jamais l’économie de marché et le libéralisme n’auraient tolérée. Tu te tires une balle dans tes propres pieds avec ton argument anti-libéral à 2 balles !!!
miniTAX (#35), Rien à voir avec le libéralisme économique pur, mais tout à voir avec le libéralisme détourné en tant que doctrine appliquée par l’Etat par des réglementations perverses… Je viens précisément de dire que le libéralisme en tant que système économique n’était plus remis fondamentalement en cause.
Tu as tout à fait raison et c’est bien cette forme dévoyée de libéralisme que je critique et ce que tu viens d’ajouter était à préciser évidemment dans mon argumentaire.
miniTAX (#27), Et oui, justement c’est pour cela que je pense que l’Etat n’en fera pas beaucoup plus avec le réchauffement climatique… Par contre, il va s’arranger pour que toutes le secteur privé mouille largement sa chemise.
Pour les lieux communs, fin de l’incompréhension : tu as compris que je ne critique pas le libéralisme en tant que tel, système d’échange le plus efficace que l’Humanité ait jamais inventé à l’heure où l’économie est mondialisée.
Par contre pour notre modèle social, tu m’excuseras mais il est plus envié que tu ne le prétends de manière lapidaire. Des faits ? Quid de Mayotte qui a adapté toute ses structures administratives en un temps record pour en faire partie ? Il suffit de voyager un peu pour comprendre que si il n’est pas parfait, il a des avantages qui sont appréciables pour les classes les moins aisées. Le libéralisme a beaucoup de vertus, mais il envoie un nombre considérable de personnes sur le carreau lorsqu’il y a une crise : loin, très loin des parachutes dorés, notre système social permet malgré tout un tant soit peu d’éviter l’explosion des mécontentements et de chercher de nouvelles solutions pour rebondir. Tout le problème est que là encore il est dévoyé par nos politique qui l’ont très bien compris et qui préfèrent financer des allocations que de faire travailler les gens au coût d’un partage plus équitable des bénéfices des entreprises et de leurs dirigeants dont ils sont à la solde. On fait des exemples pour l’heure, mais est-on réellement prêt à changer le système dévoyé par l’Etat en profondeur ?
florent76 (#37), ah bon, parce que notre système « évite l’explosion des mécontentement »… Non mais tu vis sur quelle planète ?
On est le seul pays civilisé, oui je dis bien les seuls, où les employés séquestrent leur « patron » (en toute impunité d’ailleurs), où les facs sont en grève depuis des mois, où des millions de gens descendent dans la rue, où quasiment tous les secteurs publics sont en grève tournante, que ce soit la justice, les hôpitaux, la recherche, le transport, même Météo France (oui oui!), où les départements outre-mer tout entier sont en grève générale. Chez nous, même les retraités et les lycéens mineurs sont en grève ! Et je ne parle même pas des 40.000 voitures brûlées CHAQUE année dans les banlieues. Et tu appelles ça « éviter l’explosion des mécontentements » ?
Eh ben, je sens que ça va être dur pour discuter rationnellement.
Quant à l’exemple de Mayotte pour montrer que notre système est envié ailleurs, non mais méga lol quoi ! Pourquoi pas Madagascar ou le Sénégal aussi tant qu’on y est. L’assistanat à tout bout de champ pour attirer les miséreux qui vont pouvoir toucher RMI, CMU, et autre prestations gratuites sans avoir à lever le petit doigt ni à rendre compte à personne, si c’est ça que tu appelles modèle à envier, pas étonnant que tu aies raison. On voit ce que ça donne aux Antilles, en Guaynne et en Nouvelle Calédonnie.
Mais… que suis-je bête, tu n’as même pas conscience de la réalité en France à 2 pas de chez toi, alors bon, ce que je dis des DOMs, ça doit être du Chinois pour toi.
florent76 (#33),
Donc si tout le monde dit que c’est vrai… alors le réchauffement climatique anthropique doit l’être aussi. Un peu de bon sens que diantre.
REDBARON 17 (#31),
Donc « est dans une mouise noire de noire » est une définition de ultra libéralisme ? Et tu ne m’as pas citer « un seul type de société doté d’une classe moyenne disposant de revenus importants, du droit de propriété et de droits de la personne respectés hormis, bien sur les pays libéraux ? » Vous êtes court jeune homme.
florent76 (#30),
Tu écrit « le modèle social français fonctionne sur une “base de solidarité et de fraternité”, Ah, bon. Presque 80% de nos impôts sont destinés à la fonction publique, c’est elle qui est dans le besoin ?
Petit rappel,
– salaire médian 1500 € dans le privé, 1800 € fonction publique territoriale, 2200 fonction publique d’état,
– retraite, au mieux 60% du dernier salaire dans le privée, 90% dans la fonction publique,
– temps de travaille 39 heures dans le privée, 29 heures dans le publique.
Tu appel ça de la solidarité ?
Je maintiens que le système limite grandement les mécontentements, car sans lui il y aurait des émeutes depuis longtemps en France… Notre pays a une longue histoire révolutionnaire et libertaire, ne l’oublions pas.
Pour les grèves, on a dit tout à l’heure que la parole n’était donnée au peuple que lors des élections : ceci explique cela… On ne réforme pas sans les français : une élection ne vaut plus une carte blanche en 2009 et nos politiques feraient bien de le comprendre très vite. Les français n’ont jamais été aussi formés qu’aujourd’hui et ils n’auraient pas leur mot à dire : c’est de moins en moins supportable.
J’ai bien dit que notre système social engage notre part de responsabilité collective que l’on y participe ou que l’on soit aidé tout ou en partie : chacun doit faire du mieux qu’il peut, il ne s’agit pas de ne pas avoir à lever le petit doigt, ni à rendre de compte à personne, d’ailleurs cela n’évolue pas dans ce sens puisque pour peu qu’on lui en donne les moyens aux Agences pour l’Emploi, le suivi personnalisé de chaque dossier se généralise.
Tes sous-entendus par rapport aux DOM ne sont pas acceptables quant on sait par ailleurs comment les habitants originaires de ces îles sont écartés trop souvent à l’embauche et plus encore si il s’agit de postes d’encadrement et de direction et qu’il y a des taux de chômage de 30%. Oui, pourquoi pas le Sénégal, j’espère un jour pas trop loin qu’ils auront ça aussi : tout ça pour te montrer déjà que les 4/5 de l’Humanité peuvent déjà à minima envier un français sur ce plan : il faut prendre un peu de hauteur aussi.
Mais certes, comparons ce qui est comparable. Pour parler de pays dit « riches » bien des anglais ou des américains des classes peu aisées peuvent également envier l’offre de soins dont bénéficie chaque français.
On ne réduit pas un système sous prétexte qu’il y a des abus qui sont faits, tu connais un système qui ne connais aucune fraude ou simplement abus ? A ce compte là on pourrait pulvériser l’économie de marché parce qu’il y a la crise ? Cela n’a aucun sens.
Curieux (#41), D’où est ce que tu tiens ces chiffres ? Je ne pense certainement pas que 80% de nos impôts servent à payer des salaires. De plus, de tels écarts m’étonnent beaucoup et surtout des salaires médians aussi élevés dans la fonction publique !
Cela dit, il est clair que la part donné aux salariés dans les revenus des entreprises a diminué sensiblement depuis 25 ans et c’est là qu’il y a un réel problème d’où la demande insistante des syndicat de lancer des négociations salariales nationalement dans les entreprises.
Les chiffres donnés par Curieux sont caricaturaux (et pour la plupart faux)… et tout est caricatural dans cette discussion, d’un coté comme de l’autre.
Une économie ne peut pas se développer sans liberté d’entreprendre…. donc sans une bonne dose de libéralisme (dans un cadre le plus clair possible et ou la justice fonctionne et permet à ceux qui entreprennent de bénéficier de ce qu’ils ont créé sans en être spolié). Ceci dit, le capitalisme est loin d’être « 100% breveté » question libéralisme, et ce dans tous les pays dit capitalistes, y compris aux US…. et de toute façon il y a plusieurs doctrines libérales, et de nombreux systèmes théorisés par les économistes, dont certains (toujours en théorie) proposent des re-distributions de richesses importantes (par exemple la théorie de l’allocation universelle et de l’impôt négatif).
Il ne faut pas non plus oublier qu’un système libéral doit lutter contre les positions dominantes et les monopoles, sous peine d’étouffer (marché qui ne fonctionne plus)
Oui, certains cotés du système social français (sécurité sociale par exemple) sont cités en exemples par de nombreux politiques dans le monde, y compris aux US. Mais d’un autre coté, la complexité du système et les effets de seuils génèrent de nombreuses injustices qui sont perçues comme telles et qui en diminuent fortement l’efficacité.
Les « assistés » sont une plaie inévitable d’un système permettant d’amortir les dégâts pour ceux qui se retrouvent momentanément hors course… et qui leur permet de rebondir.
Le problème de la France (pas qu’en Fance d’ailleurs… c’est maintenant généralisé à la quasi-totalité de l’Europe) n’est pas son système (qui est certes loin d’être parfait…. mais aucun ne l’est…) que la frilosité de ses acteurs (sur toute l’échelle…) qui se comportent comme des rentiers plus soucieux de préserver ce qu’ils ont que de prendre des risques et de se lancer dans de nouvelles entreprises.
laurent (#44),
Je veux bien être caricatural, il faut faire faire court, mais que vous écriviez que ce soit faux, je veux votre version.
Pour la suite de votre post je suis assez d’accord avec vous sauf sur « Le problème de la France (…) n’est pas son système ».
Si bien sur, c’est son système, la mécanique même du système, pas l’idée générale.
Nous sommes un des (le ?) seul pays démocratique ou un fonctionnaire peut aussi occuper un poste politique et conserver les avantages lié au deux situations (cf Chirac, > 30.000 € de retraites cumulés par mois !). Avec pour conséquence, entre 51 et 55 % de députés FONCTIONNAIRES toutes tendances confondues à l’assemblée nationale et plus de 80 % dans l’exécutif, énarques en tout genre (ENA, Ecole Nationale d’Administration).
C’est cette structure là qui produit les chiffres citer dans mon précédent post, pas qu’il y ai une « administration publique ».
florent76 (#43),
Ben c’est simple, officiellement 50 % du budget sert au salaires et retraites des fonctionnaires, tu rajoutes ce qui leur aient nécessaire, un toit, le chauffage, les outils de travailles, etc. soit ~20 % et tu n’oublies pas le service de la dette (15%) généré par ces dépenses soit ~10%. Le tout fait ~80 %. CQFD.
Pour les autres cf Insee.
C’est bien connu, nous les français sommes champions du monde toute catégorie en tout !
Le capitalisme est le système actuel qui produit le plus de richesses, par la peine d’être Einstein pour s’en rendre compte. Et c’est bien pour cela que notre pays n’est pas en ruine (comme l’étaient les pays de l’Est européens à la sortie du communisme).
Mais pourtant, on arrive pas encore à choisir de jouer le jeu à 100% et on aime bien s’attacher une main dans le dos par pure idéologie. Le système français est une véritable usine à gaz compliquée par notre appartenance à l’UE.
Ex : On empêche nos pécheurs de faire leur boulot avec des histoires de quotas, mais on leur file des subventions pour qu’ils ne coulent pas. On flingue l’industrie automobile nationale avec des réglementations de plus en plus contraignantes, des flics à tous les coins de rue, etc. ; mais on leur balance 6 milliards pour éviter la faillite.
On pourrait multiplier les exemples…
Solidarité ?
Si notre pays était libéré du carcan idéologique de gauche et s’il était gérer par autre chose que des avocats, cela pourrait être une chance.
L’impot sur le revenu ne sert à l’heure actuelle qu’à payer les intérêts de la dette de l’état. C’est à dire que sans la dette, nous pourrions supprimer l’impot sur le revenu !!!
Il faut arrêter de faire du capitalisme à la française, pour faire du vrai capitalisme. C’est à dire, inciter l’argent à aller dans l’industrie, dans la recherche et l’activité en générale, et non dans l’immobilier.
Il devient aussi urgent de simplifier notre systême et de libérer l’économie sous peine de voir se barrer tous ceux qui veulent bouger et faire du business…
Alors je sais, ce discours ne plaira pas à ceux qui vivent de belles idées et de beaux principes, mais pour réfléchir de cette façon il faut préalablement avoir un toit sur la tête et de quoi bouffer dans son assiette.
Curieux (#46),
On va rétablir un peu la vérité, ça ne fera pas de mal :
Sur le site officiel du ministère du budget, on trouve les chiffres suivants :
Dépenses de personnel : 33.5 %
Dépenses de fonctionnement : 10.2 %
Charge de la dette : 11.2 %
On est loin des 80 % !!!
Quant à la différence entre le salaire médian ou moyen de la fonction publique par rapport à celui du privé, il provient en grande partie d’une grande différence de qualification : il y a beaucoup plus d’emplois qualifiés, voire très hautement qualifiés dans la fonction publique (pensez à la grande masse des enseignants ou des infirmières, par exemple) que dans le privé
laurent (#44), Astre Noir (#48), Merci pour l’analyse équilibrée d’une part et pour les chiffres auquel on peut effectivement faire dire ce qu’on veut, donc ici bien commentés d’autre part.
Abitbol (#47), C’est un peu le serpent qui se mort la queue ton analyse… Certaines entreprises s’installent en France précisément parce notre pays dispose d’un service public efficace qui finance notamment les transports collectifs et pour une productivité supérieure à celle des autres pays d’Europe par ailleurs.
D’ailleurs sur la productivité, étant donné sa forte augmentation, presque exponentielle depuis 20 ans, des économistes pourraient même te dire qu’il faudrait passer à la semaine de quatre jours de travail (32h), alors qu’on travaille toujours en moyenne 39h même si la durée légale de travail est à 35h. Au cours de XXe siècle, on avait réduit le temps de travail de plus de 50h à 39h sans gain de productivité importants. L’informatique a complétement changé la donne, il faudrait peut-être en prendre conscience une bonne fois pour toute.
Les gains de productivité sont acquis à présent par la technique : la France fera la différence avec le reste du monde par l’intelligence… Pour la développer au maximum, il faut développer d’autres méthodes de travail privilégiant le bien-être au travail et non plus le stress… Allez voir comment on travaille chez Google, société qui l’a compris dès le départ et qui vit avec son temps.