Taxe carbone : Rocard remet sa copie

( Transcrit par Marot, voici l'interview de M. Rocard sur France Info, le mardi 28 juillet à 8h 41’ . Il répond aux questions de Céline Bayt-Darcourt  (Durée : 7'54") Grand moment de radio mais triste démonstration de culture scientifique … )

• • • • •

M. Rocard : Le principe, c’est que la terre est protégée de radiations excessives du soleil par l’effet de serre, c’est à dire une espèce de protection nuageuse, enfin protection gazeuse qui dans l’atmosphère est relativement opaque aux rayons du soleil. Et quand nous émettons du gaz carbonique ou du méthane ou du protoxyde d’azote, un truc qu’il y a dans les engrais agricoles, on attaque ces gaz, on diminue la protection de l’effet de serre et la planète se transforme lentement en poële à frire. Le résultat serait que les arrière-petits-enfants de nos arrière-petits-enfants pourront plus vivre. La vie s’éteindra à sept huit générations, c’est complètement terrifiant. Alors pour faire ça, il faut diminuer ce qu’on émet comme oxyde de carbone et on a commencé par attaquer les grandes sources de ça qui sont la production d’électricité et des productions comme le ciment, le béton, l’acier, l’aluminium ou les matières plastiques qui consomment énormément d’énergie en les fabriquant.  Et pour ça, on a inventé les quotas, c’est une invention qui a été faite au protocole de Kyoto et dont l’application dans l’union européenne, vingt-sept pays, vise tous les producteurs d’électricité, les producteurs de matériaux qui sont soumis à un plafond d’émission. S’ils ont besoin de produire davantage, donc d’émettre davantage, il faut qu’ils achètent, ça représente un coût, donc une espèce de taxe, il faut qu’ils achètent des quotas sur le marché des quotas.
Malheureusement ceci ne concerne que les producteurs d’énergie et de matériaux. Pour le transport, pour l’agriculture, pour le chauffage de nos appartements, pour nos conduites automobiles, il y a rien. Et donc dans le cas de l’Allemagne, ces quotas y visent 60 % de la production parce qu’elle fait toute son électricité au charbon de la production de gaz carbonique, elle fait toute son électricité au carbone. Nous on fait l’essentiel de notre électricité avec du nucléaire, donc on en a moins, mais les quotas ne concernent quand même  que 40% de toute notre production de gaz carbonique. Et par conséquent, faut autre chose.
Alors, l’autre chose, c’est une idée d’une dissuasion par une taxe. Elle s’appelle la contribution climat énergie. Ce nom voulant dire que peut être dans l’avenir, il faudra s’occuper d’autres gaz, le méthane ou le protoxyde d’azote mais après. On commence par l’oxyde de carbone, par le gaz carbonique pardon, pour prendre l’habitude de changer et puis pour pousser au plus gros. Après tout c’est les deux tiers du total des gaz à effet de serre. Cette taxe sera un renchérissement de nos consommations d’énergie, en espérant qu’on ajustera le tir de manière que ça pose, que ça pèse autant sur l’électricité venant du charbon, du gaz, du fuel, et que ça pèse autant sur l’essence que sur le gasoil par exemple. Cette taxe, elle devrait être en œuvre assez bientôt. On aurait pu penser à taxer tous les produits qu’on vend dans les supermarchés, enfin tout ce qu’on achète ici en fonction du contenu en gaz carbonique de leur fabrication. C’était trop compliqué, c’était prendre des mesures discutables et jamais très certaines, on a préféré taxer en amont, c’est-à-dire les consommations d’énergie elles-mêmes et c’est ça que la taxe va frapper.

C. Bayt-Darcourt : Elle va frapper tout le monde, tous ceux qui utilisent…

M. R. : Il faut qu’elle frappe tout le monde, sinon les gens ne la sentiront pas comme juste. Nous sommes devant une situation assez étrange. Personne ne nie qu’il faut éviter de faire rôtir nos arrière-petits-enfants comme des merlans dans une poële à frire, qu’il faut mettre ça en place, tout le monde est d’accord à la condition que la dureté de cette taxe parce que c’est méchant, ça va faire mal soit partagée par tout le monde et qu’il n’y ait pas d’exception ni d’exemption.

C. B.-D. : Alors vous vous voulez que ce soit reversé aux ménages les plus modestes.

M. R. :  Alors justement, pas seulement les plus modestes enfin les plus modestes, les ménages moyens mais surtout ceux qui parce qu’ils habitent loin, parce qu’ils sont en zone rurale,…

C. B.-D. : Donc obligés de prendre leur voiture.

M. R. : Ils sont obligés de prendre leur voiture, y compris ceux qui travaillent la nuit à des horaires atypiques où il y a pas de métro ni de train pour y aller ni de bus

C. B.-D. : C’est le cas, nous, journalistes du matin.

M. R. : Absolument, il faut trouver, c’est compliqué à faire, l’administration fiscale est en train d’y travailler. Il faut trouver des moyens de les exempter. Il y a des métiers complets d’ailleurs, l’agriculture, la pêche, les chauffeurs de taxis, dans lesquels il faut trouver des moyens de rendre le métier économiquement possible malgré cette taxe, donc il faut que la taxe joue pour changer les comportements mais il ne faut pas qu’elle assassine les gens.

C. B.-D. : Alors justement, si cette taxe…

M. R. : On a travaillé à inventer ces moyens de ne pas assassiner les gens.

C. B.-D. :  Ca rapportera huit milliards d’euros à l’état. Mais si jamais ce n’est pas reversé, vous aurez été le dindon de la farce.

M. R. : Ce sera reversé en grande partie en séparant profondément ce qui est payé par les ménages qui doit être utilisé pour compenser les surcharges des ménages et ce qui est payé par des entreprises qui doit contribuer à compenser ce qui est payé par des entreprises. Les ménages ne doivent en aucun cas avoir l’impression de contribuer au bon fonctionnement de l’économie et au fonctionnement des entreprises. Ca serait une catastrophe. Donc c’est difficile à faire et nos recommandations sont strictes pour l’administration des impôts qui va organiser tout ça dans le détail et organiser surtout les restitutions.

C. B.-D. : Vous avez le plein soutien des verts et Daniel Cohn Bendit qui est arrivé deuxième aux élections européennes. J’imagine que ça vous a fait plaisir.
M. R. : Oui c’est sympathique qu’ils comprennent qu’on prend les choses au sérieux. Euh ! le gouvernement est solide. Je pense que nous n’avons pas eu non plus d’objection au principe de la taxe. Il y aura beaucoup de bagarres sur les détails, mais nous n’avons pas eu d’objection au principe de la taxe ni du PS ni du PC. Tout le monde sait qu’on n’y échappe pas. Alors il faut le faire bien.
C. B.-D. : Justement, vous parlez du parti socialiste, Michel Rocard, on est obligé d’en parler ce matin. Vous êtes membre du parti socialiste hélas toujours ? ancien Premier ministre.
M. R. : Non pas hélas, il est en crise, c’est pas d’aujourd’hui, c’est une vieille affaire. J’ai vu ce matin une phrase de… je sais plus qui c’était, je crois que c’était un député de la majorité, non, non, c’est un dirigeant socialiste. Il disait « Les contenus de la crise actuelle étaient déjà bouclés dès le congrès de Reims ». C’est assez vrai, le PS a longtemps hésité à admettre qu’on était en économie de marché et qu’on n’en sortirait pas et qu’en plus c’était bon pour les libertés. Donc il a mis longtemps à admettre qu’il faut que le marché fonctionne plutot que d’aspirer à un commandement administratif de l’économie. Le programme commun de la gauche il y a trente ans, c’était une vision de l’administration de l’économie. Et du coup le PS est divisé là-dessus, or il préfère vivre son unité, se tenir chaud dans l’unité que de faire des choix qui soient clairs et du coup, il devient peu lisible.
C. B.-D. : Très rapidement, Michel Rocard, qu’est-ce que vous allez faire maintenant que votre rapport va être remis ? Quels sont vos projets ?
M. R. : J’ai une mission permanente qui est que je suis ambassadeur de France chargé des négotiations internationales concernant les pôles. Et ça c’est très difficile parce que l’Antarctique est à peu près sauvé, c’est même parce que je suis le père du protocole qui protège l’environement dans l’antarctique qu’on m’a embarqué dans cette affaire-là. Dans l’Arctique, au contraire, jusqu’à y a cinq ans, personne n’en parlait, c’était une affaire de poêtes, de chercheurs scientifiques et d’explorateurs, point. Personne n’y allait. Depuis le réchauffement, on s’aperçoit qu’on pourra aller y faire de la pêche, aller y faire du tourisme,  que les grands navires pourront deux mois l’été, contourner le pôle nord par la Sibérie ou par le Canada, pour aller d’Europe au Japon ou en Chine, ça fait gagner 5000 km, tout le monde va y aller et en plus c’est plein de pétrole. Or l’exploitation du pétrole c’est un danger écologique.

C. B.-D. : On aura l’occasion…

M. R. : Mettre de l’ordre dans tout ça c’est une très longue affaire et il y a de vrais conflits.

• • • • •

Source : France-Info

Autres sources : RMC Rocard : "Ne pas faire paniquer les gens".

Pour ceux qui veulent lire le rapport, c'est .

251.  Laurent | 8/09/2009 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Peak.Oil.2008 (#245),

L’or noir n’a aucune valeur vu que rien ne se perd rien ne se crée

Tout à fait… L’or noir n’a aucune valeur en soi (comme l’eau, l’or et tous les autres éléments)
Il n’a une valeur que parce qu’il existe une/des techniques pour l’utiliser. Le jour ou cette technique n’est plus considérée comme intéressante et abandonnée, le pétrole n’aura de nouveau plus aucune valeur.
Ce qui créée la valeur, ce n’est pas la matière, c’est la technique d’utilisation. Les techniques d’utilisation ne sont bornées que par l’imagination humaine. Le concept de finitude consiste que la totalité du possible dans le domaine technique est borné…. ce qui n’est vrai que pour un instant donné. Comme on ne peut figer le temps, le concept de finitude est donc une aberration.

Il est tout à fait possible que le cout de l’utilisation du pétrole augmente dans un futur proche…. si on pense que cela veut dire qu’il faut retourner à l’age de pierre, alors c’est qu’on a une une compréhension extrêmement étriquée des possibilité de l’imagination.

252.  Piloteman | 8/09/2009 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

Araucan (#241),
Ce besoin perpétuel de s’imaginer la fin du monde pour demain n’est-il pas la conséquence d’une vanité infantile mal maîtrisée. Comment imaginer que le monde puisse tourner sans moi. Si je disparais il doit disparaitre aussi, si je suis vieux et au bout du rouleau, lui aussi. si j’utilise ma voiture ça doit changer le monde et si je reduis ma consommation d’eau en me lavant les dents, je sauve la planète. C’est ce que chez les enfants on appelle l’égocentrisme cognitif.. le monde entier tourne autour de moi, et donc moi même je fais tourner le monde…
Pourtant il suffit de monter dans un avion, de regarder la planète à 30 000 pieds et on a du mal à imaginer que les petites fourmis puissent avoir autant d’influence qu’elles le prétendent . mais avez vous remarqué, lorsque vous prenez l’avion. presque personne ne regarde dehors. On ferme le rideau et on s’abrutit de films et de musique bein terre à terre.. oui, l’humain c’est 100% de l’univers, tellement rassurant finalement

253.  Araucan | 8/09/2009 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

Piloteman (#252),

lorsque vous prenez l’avion. presque personne ne regarde dehors

Si moi ! smile !

on a du mal à imaginer que les petites fourmis puissent avoir autant d’influence qu’elles le prétendent…

La question n’est pas tant de prétendre d’avoir de l’influence, la question est de savoir quand il y en a sur quoi elle joue. En regardant par le hubloit d’un avion, on voit bien où ets l’influence de l’homme : principalement dans l’usage des terres dans le façonnement des paysages, celui-ci ne peut être négligé en soi. Ensuite la question de l’influence sur le climat local est une autre chose. Enfin l’influence sur le climat global…. Là on peut avoir des doutes…

254.  Flo | 8/09/2009 @ 16:35 Répondre à ce commentaire

Et pendant ce temps là:

http://www.lemonde.fr/planete/.....L-32280184

« Coincé entre la proximité du sommet de Copenhague sur le climat, les engagements du Grenelle de l’environnement, les prochaines élections régionales, et la volonté des élus locaux de développer l’emploi, le gouvernement prend son temps avant de se prononcer sur le projet de concession d’une mine de charbon dans la Nièvre. »

« Le dossier est donc un vrai casse-tête pour Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie. A son ministère, on rappelle qu’au-delà des considérations techniques et économiques, ce sera au gouvernement de trancher. »

On se demande bien ce qu’il peut y avoir « au delà des considérations techniques et économiques » dans un tel dossier.

Chez nos amis d’en face ils ne se posent pas tant de questions (mais c’est nous qui paierons la taxe carbone qui sera n’en doutons pas appliquée aussi sur l’électricité):

http://fr.news.yahoo.com/64/20.....b1c83.html

255.  Hacène | 8/09/2009 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

Ne sachant où poster, je pose ma question ici. Question d’ordre technique. Dans le bouquin de Legendre, L’Homme est-il responsable du réchauffement climatique ?, l’auteur indique que depuis Topex-Poséidon, la précision du calcul de l’orbite du satellite est de 3 à 4 cm en altitude. Or, on veut mesurer quelque chose, qui varie de 1 à 3 mm d’altitude par an. Puisque les chiffres obtenus par l’altimétrie satellitaire ne sont pas vraiment remis en cause, cela veut-il dire que la précision des calculs est stable bien qu’inconnue et que si pour une mesure « instantanée » la précision est problématique, pour une variation cela ne pose pas de problème ? Merci d’avance.

256.  Laurent | 8/09/2009 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

Hacène (#255),

Je n’ai pas lu le bouquin de Legendre, je peux donc juste vous indiquer ceci.

la précision du calcul de l’orbite du satellite est de 3 à 4 cm en altitude

En précision instantanée, non… en précision d’orbite recalculée, oui (mais en RMS, le max peut être bien au-delà)… à laquelle il faut rajouter l’erreur de mesure du radar altimètre (2 à 3 cm)… le tout donnant donc environ 5 cm d’erreur RMS sur la détermination de la hauteur/ellipsoïde de l’eau.

La précision finale s’obtient par répétition (et moyennage) des mesures. L’erreur finale d’estimation de hauteur est la somme d’un biais et d’une erreur aléatoire. En supposant que la partie aléatoire de l’erreur est gaussienne, le moyennage de suffisamment de mesures élémentaires permet de la réduire fortement (en racine de 1/n). La valeur réduite affecte directement les mesures de variations. Pour obtenir une précision millimétrique, il faudrait donc moyenner 2500 mesures élémentaires
La valeur du biais restant dépend de l’erreur l’étalonnage du système (qui reste « stable » ou faiblement dérivant, et qui donc entache peu d’erreur les variations).

257.  Laurent | 8/09/2009 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

Laurent (#256),

J’oubliais… le cycle de revisite de TOPEX/Poséidon étant de 10 jours, il faudrait donc en théorie 25000 jours (soit environ 70 ans) pour atteindre la précision requise… 😉

258.  Araucan | 8/09/2009 @ 21:55 Répondre à ce commentaire

Hacène (#255), Laurent (#257),

A toutes fins utiles…
http://www.aviso.oceanobs.com/.....index.html

260.  Araucan | 8/09/2009 @ 23:21 Répondre à ce commentaire

Petit calcul tout simple :

la taxe carbone devait rapporter 8 milliard d’euros et là

http://fr.news.yahoo.com/4/200.....1ccfa.html

l’Union européenne réduit la voilure : de 13 à 24 milliards il n’y aurait plus que 2 à 15 milliards pour les pays en développement au titre du RCA.

C’est à cause des français qui ne veulent pas payer leur taxe carbone ou alors il y en a d’autres qui ne veulent pas payer ?

😉

261.  laurent | 8/09/2009 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Araucan (#259),

Les bilans d’erreur satellites, bus (plateforme) et charge utile, je connais assez bien (même si je ne connais pas le cas particulier de Topex/Poséidon….). L’orbitographie Doris (avec les traitements Diode pour l’orbito instantanée et Triode pour l’orbito recalculée), je connais aussi… la plupart des satellites sous maitrise d’ouvrage CNES en sont équipé.

262.  Daniel | 8/09/2009 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

Le Vélot d’or à Michel Rocard …
http://imposteurs.over-blog.co.....21326.html

263.  Araucan | 9/09/2009 @ 10:31 Répondre à ce commentaire

laurent (#261),

Aucun doute là dessus, mes liens venaient plus en complément qu’en contradiction. Vu votre réponse (5 cm de précision), comment obtient-on alors ces 1 à 3 mm ? Parce que l’erreur+biais est toujours dans le même sens ? Je n’ai pas bien compris…désolé.

264.  Hacène | 9/09/2009 @ 10:39 Répondre à ce commentaire

Laurent, Araucan, merci beaucoup.
Laurent, l’erreur est-elle suffisamment stable pour que la mesure de la variation ( à défaut de mesures précises prises individuellement) soit quand même acceptable ? Ou bien est-ce que tout cela s’apparente vraiment à du foutage de gueule et qu’on fait ça plutôt que de ne rien faire ?

265.  Hacène | 9/09/2009 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

Il y a une sacrée différence, depuis 2006, entre le graphique de l’université du Colorado et celui du CNES :

266.  ardeche07 | 10/09/2009 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

Notre empereur fait une discours sur la taxe carbone fixée à 17 euros, on va regler le thermostat à +2 grace à ça selon lui.
Merci, comment s’en sortirait-on sans lui ?

267.  Marot | 10/09/2009 @ 12:53 Répondre à ce commentaire

Référence du CNES http://www.aviso.oceanobs.com/.....sea-level/

Référence de l’université du Colorado sealevel.colorado.edu/

268.  Curieux | 10/09/2009 @ 13:20 Répondre à ce commentaire

Çaaaaaaaa y est notre président du pouvoir d’achat et de la baisse des impôts vient de simultanément rogner le premier en augmentant les seconds…
Y’a pas à dire la parole d’un homme politique c’est du solide.
C’est pas lui qui nous expliquait aussi, je fais ce que je dis, je dis ce que je fais ?

269.  Flo | 10/09/2009 @ 13:21 Répondre à ce commentaire

Je viens d’écouter quelques minutes du discours du big boss en mondiovision.

Sur son pupître il est écrit « Lutte contre le changement climatique »!

LCI sous-titre: « Introduction progressive de la taxe carbone ». On ne saurait mieux dire…

Extrait : « l’utilisation des énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon sera taxée en fonction de leur contenance en gaz carbonique »

Bon je sais, je joue sur les mots, contrairement au sécrétaire général du parti du grand patron qui a déclaré le 2 septembre sur RMC :
« La CCE (oui on utilisait encore ces termes avant que notre bien aimé souverain décomplexé n’emploie le mot taxe à tout va) n’est pas un nouvel impôt. Je ne joue pas sur les mots »

Puis le 4 septembre dans un entretien au Figaro le 4 septembre:
« Je ne jouerai pas sur les mots, la CCE est une taxe, je l’assume »…

Dire que dans le discours qu’il est en train de prononcer notre guide suprême s’étrangle presque d’indignation en constatant que certains signataires de la charte Hulot renient aujourd’hui leur signature « à peine trois ans après » (chose extrèmement rare chez les politiques).

270.  Curieux | 10/09/2009 @ 13:30 Répondre à ce commentaire

A noter aussi qu’il lit Peakoil dans le texte (à moins que ce ne soit lui ?) c’est au nom de l’économie de l’après pétrole qu’il crée cette taxe annoncer contre le RC anthropique.
Un politique ça bouffe à tout les rateliers pour espérer gagner 1 à 2 % de voix.
M’est avis qu’il va avoir un grooooooooos retour de bâton dès les régionales.

271.  Manu95 | 10/09/2009 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

Je suis quand même fort sceptique quand je vois la précision supposée des mesures altimétriques.

By applying the postglacial rebound correction (-0.3 mm/year), the rise in mean sea level has thus been estimated as 3.33 mm/year (mean slope of the plotted data). Analysing the uncertainty of each altimetry correction made for calculating the GMSL, as well as a comparison with tide gauges gives an error in the GMSL slope of approximately 0.6 mm/year with a 90% confidence interval.

Une précision de quelques dixièmes de mm à partir de mesures prises depuis des satellites tournant à plus des milliers de kilomètres de la Terre, j’ai peine à y croire.

Ces scientifiques font bien trop confiance à leurs instruments de mesure, leurs méthodes de tripatouillage et à leurs modélisations sur ordinateur. C’en devient une vraie adoration.
Certains feraient bien de quitter leurs nuages de fumée (de marijuana) et redescendre sur Terre.

Autre chose qui me choque. Alors que l’on critique très fort la qualité des stations météo au sol, on dépense des millions de dollars pour des études basées en grande partie sur leurs données mais on ne pense pas à corriger d’abord ce problème d’implantation.

Même un bon ouvrier ne fera jamais rien de bon avec des mauvais outils.

272.  Araucan | 10/09/2009 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

Hacène (#265),

J’avais aussi remarqué : manifestement, il y a un truc….(pas la même façon de traiter les données brutes ?)

Manu95 (#271),

On attend les explications de Laurent, parce que ni Hacène, ni moi n’avons compris ses explications… On est trois désormais…

273.  REDBARON 17 | 10/09/2009 @ 15:23 Répondre à ce commentaire

Notre Divin Guide, le diable l’ait en sa sainte garde, a décidé de mettre à l’étude un compteur de CO2 portatif et chaque français devra expirer à travers… histoire de reconnaitre les « gros pollueurs »… et touis les « réchauffeurs »…!!!!!!!!!!!!!

Au train où ça va… rien n’est impossible…!!!!

274.  scaletrans | 10/09/2009 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#271),

Je suis peut-être idiot, mais un instrument qui a une erreur de mesure, laquelle est probablement constante, peut quand même indiquer une tendance, non ? Je ne sache pas qu’il y ait des modifications dans l’environnement des satellites, contrairement aux stations de mesure de température au sol.

275.  Manu95 | 10/09/2009 @ 22:39 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#274),
Je ne doute pas que les mesures de distances depuis le satellite jusqu’à la surface de l’océan soient très précises.

Mais là où je me pose vraiment la question de la fiabilité c’est sur la précision de toutes les corrections qu’il faut y apporter : influence de la pression barométrique, des vents, des marées, de la variation de la gravité terrestre, etc.

Qu’on arrive après tout cela à dire que l’on mesure les variations du niveau de l’océan au mm près cela m’épate.

276.  miniTAX | 10/09/2009 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#274), les instruments embarqués dérivent, donc l’erreur de mesure n’est pas constante. Par ailleurs, les cycles océaniques multidécennaux et les éruptions volcaniques influent sur le niveau des mers également par variation thermostérique : l’el Nino de 1998 par exemple a fait varier le niveau moyen en Polynésie de plus de 20cm, soit pareil que la hausse moyenne sur 1 siècle !
Il n’y a donc aucun moyen de distinguer la dérive instrumentale des variations naturelles, à part faire de la CAO (conjecture assistée par ordinateur), surtout que les séries n’existent que depuis 20 ans, soit moins qu’un demi-cycle de la PDO !
Quand on ne sait pas, ce n’est pas avec la prétention de savoir qu’on sait, même si la « science climatique prétend constamment le contraire.

277.  floyd | 10/09/2009 @ 23:38 Répondre à ce commentaire

Concernant la taxe carbone, au début, on met un peu de vaseline pour que cela ne soit pas trop douloureux, et puis quand tout le monde est habitué on y va a fond ! 😉 :

Ce qui est important, c’est la progression de cette taxe carbone dans le temps, a expliqué l’ancien premier ministre. Seulement, plus le montant initial de la taxe carbone est bas, plus la hausse devra être forte dans les prochaines années pour atteindre l’objectif de 100 euros permettant une réduction des émissions de gaz carbonique.

Le niveau de la taxe «aura vocation à s’élever progressivement au fil du temps. Il faudra trouver le juste rythme pour sa monté en puissance», a assuré jeudi le président. Mais il n’a rien dit de l’objectif ni du poucentage annuel d’augmentation. «Chaque année, on aura le choix d’être sérieux ou de renoncer à l’efficacité», conclut Michel Rocard.

http://www.lefigaro.fr/vert/20.....euros-.php

Bon j’image que lorsque Sarkozy va sur les yachts de ses amis milliardaires, ceux-ci sont certifiés 100 % écologiques et neutres en CO2!

278.  geoffchambers | 10/09/2009 @ 23:46 Répondre à ce commentaire

merci pour cette perle. Je viens de traduire une partie du discours de M. Rocard pour la publier sur deux blogs transmanches:
http://www.guardian.co.uk/envi.....mentpage=1
http://www.climate-resistance......l#comments
pour montrer qu’il n y a pas que les anglosaxons qui disent des conneries sur le rechauffement planetaire

279.  Araucan | 10/09/2009 @ 23:47 Répondre à ce commentaire

floyd (#277),

L’efficacité aura autant d’effet qu’une augmentation du pétrole : donc il faut multiplier le prix actuel par 2 pour obtenir -10 % de la consommation carburant plus combustible….On n’a pas fini d’en entendre parler… hélas… la vertu va nous poursuivre ! 😥

280.  Manu95 | 11/09/2009 @ 8:43 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#276),

Wikipédia confirme mes doutes sur la précision réelle des mesures altimétriques du niveau des océans.

La technique d’altimétrie est basée sur la mesure de la hauteur instantanée de la mer à l’aide d’un radar (onde à environ 13 GHz) embarqué sur un satellite artificiel. L’onde radar émise par le satellite se réfléchit sur la surface de la mer et est renvoyée à bord. Le satellite mesure alors le temps aller-retour et analyse la forme d’onde reçue, permettant respectivement de déterminer la distance entre le satellite et la surface de la mer ainsi que la rugosité de la surface, qui peut être reliée à la hauteur des vagues. L’altitude de la surface de la mer est ensuite déduite de la différence: altitude du satellite – distance mesurée, où l’altitude du satellite est calculée de façon extrêmement précise à partir du suivi permanent de la trajectoire réalisé depuis le sol par des stations de poursuite comme celle installée depuis plusieurs années sur le plateau de Calern (OCA) dans l’arrière pays de Grasse.

Cette équation simple met en évidence l’importance de réaliser un calcul d’orbite très précis afin de déterminer sans ambiguïté l’altitude de la surface de la mer. C’est sûrement l’un des domaines qui a connu les progrès les plus importants ces dernières années passant d’une précision d’un demi-mètre dans les années 1980 (avec les satellites Seasat et Geosat) à 2-3 cm dans le cas du satellite océanographique TOPEX/Poseidon. Cette amélioration est due notamment à l’utilisation de mesures de poursuite de satellite comme la télémétrie laser et le système DORIS, techniques développées par le CNES, l’IGN et l’OCA, qui permettent de situer le satellite très précisément. En outre, au site de Calern (OCA) déjà existant s’ajoute, dans l’objectif du lancement de Jason-1, un nouveau site de suivi et d’étalonnage des satellites océanographiques en Corse. Ce double site doit permettre de surveiller la Méditerranée de façon très précise sur plusieurs années.

L’ensemble des hauteurs de mer ainsi déterminées le long de la trajectoire du satellite tous les 6 à 7 km permet d’obtenir une « image » de la surface des océans. Sur une durée de plusieurs années, le satellite altimétrique donne donc accès à une cartographie évolutive de la surface des océans avec une précision meilleure que 5 cm.

Ainsi donc on « connaît » la hauteur des océans avec un précision meilleure que 5 cm et on en dérive une variation de 0.6 mm/an soit un 1/100 de la meilleure précision.

C’est un peu fort de café à mon humble avis.

Je note aussi « TOPEX/Poseidon lancé par la fusée Ariane en août 1992 ». On dispose donc de ces mesures précises depuis 17 ans à peine.

Et maintenant que TOPEX/Poseidon a terminé sa mission on a les deux satellites Jason

Jason-2
Un second modèle, Jason-2, a été lancé le 20 juin 2008 par une Delta II 7320 de United Launch Alliance depuis la Vandenberg Air Force Base en Californie. La satellite de 500 kg a été placé sur son orbite à 1 335 km en 55 minutes.

Récurrent de Jason-1, il est construit également par Thales Alenia Space dans le Centre spatial de Cannes Mandelieu. Il est capable de mesurer le niveau global des océans avec une précision de 2 cm, la hauteur des vagues et la vitesse des vents, ce qui permettra d’évaluer l’ampleur et l’impact du changement climatique. Il couvrira l’ensemble de la planète tous les dix jours.Mission La plateforme est le cinquième exemplaire Proteus de Thales Alenia Space. Elle succède en particulier au satellite Topex-Poséidon lancé en 1992 et à son successeur Jason-1 lancé en 2001. Ces deux satellites avaient aidé les scientifiques à étudier la montée du niveau des océans — 3 millimètres par an — et à mieux comprendre les interactions entre les courants océaniques et le changement climatique. Ils ont permis d’établir que les océans absorbent plus de 80% de la chaleur provenant du réchauffement atmosphérique le reste est capté par l’air, les terres émergées et les glaciers qui fondent.

Tiens ici on parle d’une montée de 3 mm par an et non 0.6 mm ???

La précision passe de mieux que 5 cm à 2 cm, ce qui ne fait guère de différence : on estime une variation inférieure ou égale à 10% de la précision…

281.  miniTAX | 11/09/2009 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

Qu’on ne se méprenne pas, l’instrumentation scientifique moderne, en particulier par satellite est un accomplissement extraordinaire de la science, il n’y a absolument pas lieu de dénigrer ces R&D. Ce qui est scandaleux, c’est la récupération voire la prise en otage de ces technologies par les climato-charlatans qui prétendent y voir des variations climatiques infimes même par rapport aux incertitudes des instruments, ce bien après un touillage infâme des données par les modèles. C’est une perversion de la science d’une ampleur jamais connue.
L’exemple de la « hausse des océans » mesurée par satellites est bien représentatif : comme par hasard, depuis qu’on a remplacé les instruments au sol qui indiquent une hausse de 2mm/an depuis plus d’un siècle par les « mesures » satellite, la hausse passe tout d’un coup à 3mm. Je dis mesures entre guillemet parce que c’est tout sauf des mesures, c’est une moulinette informatique pseudo-scientifique qui a transformé des données brutes indiquant une absence de hausse des mers à une hausse de 3mm/an qui a permis aux réchauffistes de s’hystériser sur une « accélération » totalement imaginaire de la montée des eaux (Morner a très bien décrit ces manip scandaleuses des données, digne de la science stalinienne, dans lesquelles les climatologues français sont fortement impliquées).

Autre petite ironie : vous remarquerez que, comme par hasard, la température officielle globale (du CRU ou du GISS) se borgne à rejeter les données par satellite pour s’appuyer sur un réseau terrestre qui est passé de 6000 stations à 2000 en l’espace de 20 ans et qui est complètement ruiné par les ilots de chaleur urbains et par l’incurie des organismes officiels sensés les gérer. D’ailleurs, depuis Aout, le NCDC a décidé ne plus intégrer les températures par satellites pour la compilation de la SST. Tout simplement parce que ces satanés satellites montrent des données sceptiques.

Mais par contre, dès que les « données » par satellites vont dans le sens de la religion réchauffistes, comme la « hausse sans précédent du niveau des mers », là par contre, les données par stations terrestres, qui existent déjà depuis plus d’un siècle et qui auraient permis de retracer une évolution sans discontinuité instrumentale, sont tout d’un coup effacés des graphiques.

C’est typique de la propagande réchauffiste: quand les faits dérangent le dogme, il suffit de les ignorer.

282.  Flo | 11/09/2009 @ 10:21 Répondre à ce commentaire

Christine Lagarde reconnaît que la « Taxe carbone sera parfois injuste » (source fil news LCI)…

283.  Araucan | 11/09/2009 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

En complément de ce que dit miniTax

http://www.climatechangefacts......erview.pdf

http://en.wikipedia.org/wiki/Nils-Axel_M%C3%B6rner

Juste une remarque par rapport à ce qui est dit :

La mer est sensée monter à niveau du même ordre que la précision des mesures (ou inférieur).
Et pour beaucoup de substances chimiques ou pour les OGM, c’est dangereux à partir du seuil de détection des mesures …
On est face au syndrome du lampadaire (histoire du type qui a perdu ses clefs la nuit , il ne sait où mais qui les cherche sous le lampadaire parce que c’est le seul endroit où il y a de la lumière.
De fait, on cherche là où l’on croit avoir de la lumière en utilisant un seul instrument et une couche interprétative sous forme d’algorithme.

Donc on pourra parler de 3mm/an un fois que l’on aura mesuré un écart de 30 cm+/- 5 cm soit dans 83 an.

L’autre aspect un peu cognitif est la difficulté manifeste à penser qu’il puisse y avoir des variations locales ou régionales ou qu’une moyenne sur le globe ne puisse avoir de sens.
Rien que la forme de la géoïde (gravité) relativise cet aspect de variation du niveau de la mer. Ainis il y aurait 40 cm de différence entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée …

284.  scaletrans | 11/09/2009 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

Araucan (#279), miniTAX (#281), Araucan (#283),

Vos explications et les liens que vous donnez m’ont convaincu. Merci à vous !

285.  miniTAX | 11/09/2009 @ 16:18 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#284), autre remarque sur « l’accélération » de la montée des mers, tu pourras noter cet exploit de la science Giecienne : prédiction de la hausse moyenne des océans pour 2100 (un rapport sur le RC de l’EPA dans les années 80 parlait d’une hausse de plusieurs mètres pour 2100) :
– Second rapport du GIEC (1996) : 67 cm
– Troisième rapport (2001) : 48,5 cm
– Quatrième rapport (2007) : 38,5 cm
Si ça continue, au 5e rapport, on ne parlera plus du niveau des mers devenu une vérité qui dérange. Mais hé, c’est la « science » climatique.

286.  andqui | 11/09/2009 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

Si vous êtes allés sur « C’dans l’air « aujourd’hui, sur la taxe carbonne, vous aurez pu voir une belle brochette de crétins suffisants (Jouzel et le conseillé économique de Hulot entre autres) vous expliquer qu’elle sera sans effet parce qu’elle est trop basse; d’autres âneries tout aussi débiles ont constellé une émission qui nous avais habitué à mieux.
Cela illustre que les ténèbres sont à l’oeuvre et que je n’ai plus d’espoir

287.  scaletrans | 11/09/2009 @ 19:03 Répondre à ce commentaire

andqui (#286),

Je compatis, mais qu’êtes vous allé faire dans cette galère ? Il est bien évident que tous les mass media sont complices du « consensus ».

288.  Hacène | 11/09/2009 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

Résumons donc. Vu l’imprécision (relative) de la mesure et l’ordre de grandeur du phénomène qu’on souhaite observer, compte tenu de la fréquence de passage du satellite en tout point de l’océan global, il faudrait un temps d’observation si long, que ça en devient incohérent, puisque durant cette période, le phénomène évolue et que c’est notamment cette évolution qui nous intéresse. Sinon, si l’on procède quand même comme actuellement, pour être sûr que la tendance qu’on observe en est vraiment une, il faut attendre des décennies, ce qu’on ne fait absolument pas. Donc en résumé, soit on fait des mesures du niveau des mers en sachant qu’on exploitera vraiment les résultats dans si longtemps que tous ceux qui participent au projet n’en verrons jamais les résultats et on se garde bien de commenter quoi que ce soit pour l’heure, soit on arrête tout. C’est aller un peu loin d’envisager les choses ainsi ?

289.  Hacène | 12/09/2009 @ 0:44 Répondre à ce commentaire

Y a-t-il d’autres scientifiques déclarés qui vont dans le sens des accusations de Mörner sur la manipulation des données ?
En tout cas, si ce qu’il dit est vrai et que la prétendue hausse récente est plutôt une stagnation, ce qui apparaît comme étant une stagnation pourrait bien être une baisse ! Ce qui serait cohérent avec la légère baisse de température des océans depuis plusieurs années. Bon, c’est aller un peu vite en besogne, mais après tout… 😉

290.  Electron | 12/09/2009 @ 9:01 Répondre à ce commentaire

andqui (#286),

C’est heureusement exact que la taxe carbone sera trop basse pour être efficace 😉
Malgré une Tipp à plus de 100%, les gens roulent quand même, que je sache !

A mon avis les déplacements sont une nécessité beaucoup trop importante, travail , loisirs, famille , pour que les gens restreignent dessus. Même avec une augmentation importante du carburant , ils préfèreront rogner sur d’autres budgets: renouvellement des véhicules par exemple. La seule solution pour diminuer les déplacements en voiture serait d’avoir une offre de transports en commun attractive, mais c’est beaucoup plus vite dit que fait !

Pour que cette taxe commence à montrer son efficacité, je pense qu’il faudrait au moins tripler le prix des carburants: dans ce cas on aurait au minimum un changement radical aux prochaines élections 💡 ou, qui sait, peut-être une révolution 😯

291.  miniTAX | 12/09/2009 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Hacène (#289), ces manips infâmes des données sur le niveau des mers ont déjà été révélées par (feu) Jonh Daly : http://www.john-daly.com/
Tu dois pouvoir trouver sur son site (mis à jour depuis son décès par d’autres volontaires, notamment Warwick Hughes, si je me souviens bien) des liens sur des papiers et auteurs qui dénoncent la manip. Sinon, il y a bien sûr http://www.worldclimatereport.com ou CO2-science qui ont la liste des papiers qui contredisent la version officielle, papiers qui sont comme on s’en doute passés à la trappe des médias et du GIEC.

292.  miniTAX | 12/09/2009 @ 10:53 Répondre à ce commentaire

C’est heureusement exact que la taxe carbone sera trop basse pour être efficace 😉
Malgré une Tipp à plus de 100%, les gens roulent quand même, que je sache !

Electron (#290),
Surtout qu’avec le « chèque vert », ils vont pouvoir rouler plus ! Du moins avant que le coût de la baguette ne leur prenne à la gorge.
Ce que je trouve somptueux, c’est le prétexte que la taxe est là pour « changer notre comportement » (rien que ça !) et pour « préserver l’avenir de nos enfants ». Venant d’un gouvernement qui dépense à tout va et qui creuse une dette astronomique que nos enfants devront raquer, d’un président bling bling qui a épousé un top modèle qui est le symbole même de la surconsommation et du gaspillage, d’un premier ministre ferru de sport automobile qu’il pratique quasiment tous les wk, d’un gourou télévisuel sponsorisé par l’Oreal et EDF autoproclamé expert climatique et environnemental et dont les virées hélicologiste émet en un jour plus de gaz satanique qu’un village africain une année entière… c’est comme si le curé dénonçait la luxure et l’adultère pendant 1 heure pour aller aussitôt forniquer aussitôt après la messe. Super crédible!
Décidément, ces politicards n’ont aucune décence.

293.  jerem | 12/09/2009 @ 11:07 Répondre à ce commentaire

une reflexion de sylvie brunel sur le developpement duralbe. je suis tellement d’accord avec ce qu’elle dit…

http://www.dailymotion.com/vid.....-deve_news

294.  floyd | 12/09/2009 @ 11:13 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#292),

En parlant du comportement de Sarkozy, voici un souvenir pas si lointain que cela:

Alors que Nicolas Sarkozy passe quelques jours de repos au large de Malte, avec sa famille, sur un yacht de luxe appartenant à l’homme d’affaires Vincent Bolloré, quelques critiques et interrogations se sont élevées mardi chez certains membres du Parti socialiste. « Indignation », « étonnement », « luxe assez ostentatoire » étaient sur certaines lèvres.
Le yacht de luxe « Paloma » est un navire de 60 mètres disponible à la location pour 173.000 euros par semaine en basse saison (plus de 193.000 euros en haute saison), selon deux sites de location de yachts de luxe. D’après le site en ligne du magazine « Capital », ce yacht construit en 1965 par un chantier naval japonais appartient à l’homme d’affaires Vincent Bolloré, qui l’a racheté et rénové en 2003.
Par ailleurs, une photographie publiée par le « Times of Malta », un journal local, montre le jet privé qui a conduit Nicolas Sarkozy à Malte avec l’immatriculation F-HBOL. D’après le registre des immatriculations de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), ce Falcon 900X appartient également au groupe Bolloré.
« Ça m’indigne », a réagi Vincent Peillon. « Lorsque l’on a critiqué la société d’assistance, M. Sarkozy semble être assisté mais par les milliardaires qui lui prêtent leur jet privé, qui l’accueillent dans les yachts », a déclaré sur RTL l’eurodéputé socialiste en trouvant cela « invraisemblable ». Pour lui, « il y a une forme d’arrogance même d’insulte (…) à l’égard d’un certain nombre de gens ». « On n’a jamais vu à ce point quelqu’un qui affiche de façon très provocatrice le goût de l’argent et sa proximité avec les milieux d’affaires ».:

http://tempsreel.nouvelobs.com.....criti.html

295.  REDBARON 17 | 12/09/2009 @ 15:47 Répondre à ce commentaire

Pendant qu’on y est…

ALERTE CO2…!!!!

Il faut INTERDIRE IMPÉRATIVEMENT les concerts au stade de France et autres manifestations sportives…

Mylène Farmer est une super pollueuse…

En 2 concerts et 150 000 spectateurs elle va nous balancer 45 tonnes de CO2 dans l’atmosphère…

Que fait la police… verte…???????!!!!!!!!!!!!

296.  miniTAX | 12/09/2009 @ 20:01 Répondre à ce commentaire

C’est vrai quoi, maintenant que Johnny ne se produit plus sur scène, on peut sans regret commencer à interdire les concerts publics, et pas qu’au Stade de France.

Quoi que, une exemption CO2 pour Mylène est bienvenue, on en fait bien pour les pêcheurs et les farmers (mylène, farmer, ah ha).

297.  laurent | 12/09/2009 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Araucan (#272), scaletrans (#274),

On attend les explications de Laurent, parce que ni Hacène, ni moi n’avons compris ses explications… On est trois désormais…

Je suis peut-être idiot, mais un instrument qui a une erreur de mesure, laquelle est probablement constante, peut quand même indiquer une tendance, non ?

Désolé, j’étais offline…
Je pensais avoir été clair… mais apparemment non 😉
Je vais essayer de faire plus clair. Une erreur de mesure n’est jamais une constante, elle est composée d’une partie constante ou faiblement dérivante (biais d’étalonnage) ET d’une partie « aléatoire » (généralement non instrumentale). Généralement le bilan d’erreur global est la somme quadratique du biais et de la partie aléatoire (ce sont les valeurs qui sont publiées).
On minimise les biais par des mesures, faites avant et pendant la recette en vol (donc pendant une période limitée) par rapport à une « vérité terrain » (test d’instruments sur mires en labo, puis pendant la recette en vol par des mesures sur des terrains sensés être « parfaitement connus »). On continue ensuite à faire des sessions d’étalonnage pour mesurer la dérive.
La partie aléatoire ne peut être réduite que par la répétition des mesures, donc en augmentant la période temporelle d’accumulation de mesures.

Le problème, c’est que on ne sait pas séparer les deux postes de l’erreur (si on savait, alors cela voudrait dire que les biais sont caractérisés, et que donc on peut les retirer du bilan d’erreur, et publier des bilans d’erreurs plus précis).
Comme on ne sait pas les séparer, on ne peut que considérer que la totalité de l’erreur est aléatoire, et donc adapter l’accumulation de mesures à l’erreur finale que l’on veut obtenir pour mesurer une variation.
Dans le cas de Topex/Poséidon, j’ai fais le calcul dans le post précédent.

298.  jeff hersson | 13/09/2009 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#296), Laurent Ruquier, sors de ce corps…:mrgreen:

299.  Hacène | 13/09/2009 @ 22:47 Répondre à ce commentaire

Une question à la con, à laquelle j’aimerais trouver une réponse, ce qui ne doit pas être simple : sachant qu’en hiver une partie de notre électricité vient de l’étranger, où elle est produite parfois à partir de centrales à charbon ou à fuel (?), quelle est la quantité moyenne annuelle de CO2 émis en France par le chauffage électrique ? Y a bien des gens qui ont dû se pencher sur ça ?
Merci d’avance.

300.  Araucan | 14/09/2009 @ 0:36 Répondre à ce commentaire

jerem (#293),

Oui à écouter et méditer …

Sorry, the comment form is closed at this time.