Changement climatique : l’urgence, moteur d’une crise prématurée ?

(Voici un document qui analyse la communication faite autour du changement climatique par un professionnel de la communication par les ONG et qui présente celle faite par les industries chimiques… Sur les techniques de communication et les limites du recours à la communication de crise. Attention long document en plusieurs pages…)

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Par Philippe de Casabianca
Du Cefic –  European Chemical Industry Council

Avec le vote du paquet climatique en décembre dernier par le Parlement européen, la tension s’est quelque peu apaisée ces derniers temps. Mais préparation de la conférence des Nations Unies à Copenhague oblige, nul ne doute que les sirènes de l’urgence vont à nouveau déferler, tentant de saturer l’espace de communication encore disponible. Occasion de revenir sur quelques discours qui ont animé les débats relatifs au changement climatique.
En décembre dernier, le Président Sarkozy a reçu, par affiche interposée, un pot de peinture à la façon d’Andy Warhol. L’effigie revisitée en icône psychédélique, Greenpeace France le poussait à agir pour trouver une solution au changement climatique, lui qui assurait la présidence du Conseil de l’Union européenne : sur les murs du métro parisien, Nicolas Sarkozy décorait malgré lui des affiches avec un jeu de couleur inédit et le slogan « Yes You must ».
Et dans le reste de l’Europe, un collectif d’associations écologistes maintenait la pression montrant dans le Financial Times un homme d’affaires en train de se noyer à cause de la montée des eaux supposée être causée par le réchauffement climatique. Heureusement, le paquet climatique a été voté, avec ça et là du contentement et des frustrations. Mais l’Union Européenne s’estime en bonne position pour aborder les négociations de Copenhague en décembre prochain avec le sentiment du devoir accompli.
Mer très agitée.
Urgence donc : la crise climatique avait fait passer tous les clignotants au rouge : si on ne fait rien, les conséquences du changement climatique seront dramatiques ; les dérèglements observés ne sont qu’un avant goût des cataclysmes qui n’attendent qu’un peu plus de négligence des humains pour se ruer sur nous et nous emporter. Une video a aussi fait le tour de l’Europe (The big ask), montrant des hommes politiques en train de se noyer, empêtrés dans leurs dossiers et insensibles à la réalité du changement climatique… « Soyez préparés » et vite !
Notre propos n’est pas d’analyser les fondements scientifiques du changement climatique ou de ses causes, mais d’appréhender les clés, pas toujours très neuves, de la communication qui en ont agité récemment les débats. A proprement parler, s’agit-il vraiment de communication de crise ?  Ce n’est pas tout à fait certain bien qu’on y trouve quelques éléments. La question peut en effet se poser en ce sens où le débat climatique n’est pas une surprise : le processus législatif et politique est relativement connu, un certain consensus scientifique s’est fait jour et tout cela suit à peu près son cours. Pas toujours ’effets à court terme dans le cas du changement climatique et du public européen, on n’est décidément pas dans la crise usuelle. Certes, on n’est jamais à l’abri d’invités de la dernière heure à la table des négociations, tel Obama qui semble pouvoir changer la donne après Georges Bush, ou telle inflexion technocratique en faveur de telle ou telle autre solution de limitation des émissions de gaz à effet de serre.
Si l’on estime donc faire ici face à une communication de crise, ce n’est donc pas en réaction à une incontrôlable surprise, mais bien parce que la crise est elle-même brandie comme argument de communication. Face à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, en partie d’origine humaine, un certain changement climatique est attendu, souvent sous forme de réchauffement. Et contre la montée probable des eaux et les sautes d’une météo plus capricieuse qui s’en suivrait, certains se sentent démunis. On ne parle plus d’empêcher le changement climatique mais d’en limiter certains effets. Il y a donc une forme de crise, de sentiment d’immensité de la tâche à accomplir face à la nécessité de créer une économie faiblement émettrice de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effets de serre.
Mais de quelle urgence parle-t-on ici ? La vraie question dans toute crise demeure en fait l’appréciation du calendrier et de la pression du temps. La communication climatique n’échappe pas à cette tentation de vendre l’instant présent comme garantie du futur, d’agir là, ici, maintenant pour avoir un développement durable, garanti. Beaucoup rêvent de se sentir sauveurs du monde, pilotes de la solution parfaite: on prévoit des rivages submergés, des espèces rayées de la carte, des pays qui auront fait les bons efforts, d’autres pas. Comment faire le tri dans ces appels à l’urgence ?
1.  furax | 3/09/2009 @ 21:58 Répondre à ce commentaire

« En attendant, la crise n’est pas encore là mais elle n’est pas impossible. Serait-ce partie remise ? »

Excellente réflexion, digne d’un grand sage Shadok :

Le grand jeux de la rentrée :

Il nous faut anticiper (et surtout agir) contre toutes les crises futures qui ne sont pas impossibles.

(Notez bien que l’ensemble des crises possibles n’est pas suffisant, il faut y rajouter celui de toutes celles qui ne sont juste pas impossibles (comme, par exemple, la disparition subite et inexpliquée de tous les atomes d’hydrogène de l’Univers, entre autres)

À vos cahiers ! (Et n’oublions surtout pas les Nostradamus, Paco Rabanne — ah, on me dit à l’oreillette qu’il est déjà grillé, celui-là, désolé —, Elisabeth Tessier, le marabout du quartier et autres « experts » es sciences prédictives absolument incontournables…)

2.  Sirius | 4/09/2009 @ 2:33 Répondre à ce commentaire

@1_furax

Il nous faut anticiper (et surtout agir) contre toutes les crises futures qui ne sont pas impossibles.

Le temps est désormais venu d’agir en fonction de toutes les possibilités logiques avenir, soigneusement mesurées et calibrées. Pourquoi? Parce que nous ne voulons absolument rien risquer. À cela Jules César aurait répondu je pense : « Rien de tel pour incarcérer une civilisation. » 😯

3.  Mr Hulot | 4/09/2009 @ 8:48 Répondre à ce commentaire

furax (#1),

Il nous faut anticiper (et surtout agir) contre toutes les crises futures qui ne sont pas impossibles.

Sans oublier celles qui sont seulement hautement improbables !
😈

4.  Murps | 4/09/2009 @ 22:55 Répondre à ce commentaire

M. Philippe de Casabianca est spécialiste en « Alchimie en communication en relations publiques, et information ».
Ne croyez pas que je galège, c’est marqué là :
http://www.viadeo.com/fr/profi.....casabianca

Tout s’explique, dés lors : les termes ampoulés, les phrases tordues et vides de sens, les lieux communs et les considérations de chèvre et de choux ; le tout emballé dans une scolastique fumeuse pré pascalienne.
Ca me fait penser à ce jésuite du XVI siècle qui définissait la lumière comme un « mouvement luminaire de corps lumineux ».

Avec ça on avait tout compris. Maintenant on a les « alchimistes de la communication ». Espérons qu’ils sachent expliquer les mystérieux « forcages radiatifs » au vulgum.

Cordialement,
Murps

5.  Sirius | 4/09/2009 @ 23:05 Répondre à ce commentaire

Excellente description de la nature du discours de M. P-d-C. Il appartient en effet à la classe des plus vicieux. Entre ça et de la mauvaise musique, il n’existe aucune différence.

6.  Araucan | 5/09/2009 @ 1:56 Répondre à ce commentaire

Sirius (#5)et Murps ,

Ce document montre bien les contorsions de l’industrie chimique qui ne veut pas se faire taxer de sceptique pour ne pas dire négationniste et qui peut-être aussi beaucoup à oublier ou à se faire oublier tout en restant prudente car elle consomme du pétrole … et préfère payer le moins possible…
C’est extrême d’un certain coté mais assez révélateur de la récupération du discours et du travail des lobbys industriels. C’est amusant de les voir démonter la communication dite de crise des ONG (et pas faux de dire qu’il ne faut pas en abuser)… On devrait être plus tranquilles en 2010 un fois le soufflé Copenhague retombé.
Mais d’autres exercices de ce style viendront.

7.  Sirius | 5/09/2009 @ 2:21 Répondre à ce commentaire

@6_Araucan

On devrait être plus tranquilles en 2010 un fois le soufflé Copenhague retombé.

J’en rêve!

8.  scaletrans | 5/09/2009 @ 12:36 Répondre à ce commentaire

Sirius (#7),

Moi aussi j’en rêve, car, en ce moment, ça devient LOURD.

9.  Araucan | 5/09/2009 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#8),

Plus que trois mois et demi ….

10.  Araucan | 8/09/2009 @ 23:28 Répondre à ce commentaire

Comment faire passer les Africains pour des crétins….Il y a des journalistes qui ont besoin de retourner à l’école…

Le bilan des inondations en Afrique de l’Ouest est de 159 morts

il y a 2 heures 32 min
Reuters

Le bilan des inondations depuis juin en Afrique de l’Ouest est de 159 morts, annoncent les Nations unies.

Quelque 600.000 personnes, touchées par ces inondations qui ont détruit ou endommagé leurs maisons, courent des risques sanitaires, a précisé le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Dimanche dernier, cet organisme avait fait état de 70 morts et de 430.000 personnes affectées.

« Il n’y a pas eu (depuis dimanche) de nouveaux décès ou de nouvelles personnes déplacées mais nous avons actualisé le bilan en fonction des informations reçues de plusieurs pays sur la situation depuis le début de la saison des pluies », a expliqué à Reuters un porte-parole de l’OCHA à Dakar.

Les inondations, phénomène annuel qui a frappé cette année seize pays d’Afrique de l’Ouest, ont détruit des réserves de céréales et risquent de provoquer une crise alimentaire dans les prochaines semaines.

Le bilan le plus lourd est en Sierra Leone, où 103 personnes ont péri.

En 2007, les inondations avaient fait 300 morts et affecté plus de 800.000 personnes en Afrique de l’Ouest avec la destruction de maisons, de récoltes et d’infrastructures.

Le cycle des inondations et de la sécheresse qui frappe chaque année de nombreux pays africains est un obstacle au développement économique et les dirigeants africains souhaitent que le sommet sur le changement climatique convoqué en décembre à Copenhague reconnaisse qu’il est lié au réchauffement climatique.

George Fominyen, version française Nicole Dupont et Guy Kerivel

Mais pendant ce temps là, on parle de la taxe carbone pour un gaz qui ne pollue pas et l’on oublie là où sont les vrais problèmes ….

11.  Abder | 8/09/2009 @ 23:56 Répondre à ce commentaire

Le cycle des inondations et de la sécheresse qui frappe chaque année (sic!) de nombreux pays africains est un obstacle au développement économique et les dirigeants africains souhaitent que le sommet sur le changement climatique convoqué en décembre à Copenhague reconnaisse qu’il est lié au réchauffement climatique.

ça sent la convoitise de la taxe carbone!? Pour pouvoir en profiter, il faut d’abord reconnaître que « Le cycle des inondations et de la sècheresse qui frappe chaque année » est dû au RC (A). On ne peut que se demander depuis quand l’occurrence de ce « cycle » avait commencé?

12.  miniTAX | 9/09/2009 @ 0:08 Répondre à ce commentaire

Le cycle des inondations et de la sécheresse qui frappe chaque année (sic!) de nombreux pays africains est un obstacle au développement économique et les dirigeants africains souhaitent que le sommet sur le changement climatique convoqué en décembre à Copenhague reconnaisse qu’il est lié au réchauffement climatique.

Sans vouloir être égoïste envers les Africains, si le sommet de Copenhague pouvait s’occuper du cycle des hivers et des étés qui « frappe » chaque année la France, ça m’arrangerait bien. Et pas que moi, les SDF et les personnes âgées qui sont victimes chaque année du froid de l’hiver et des canicules d’été veulent bien eux aussi être indemnisés du changement climatique.

13.  chria | 9/09/2009 @ 9:23 Répondre à ce commentaire

Si toutes les catastrophes des pays pauvres pouvaient être reconnus comme étant causées par le RCA, alors les pays riches devront payer des aides à des échelles encore jamais connues jusqu’ici. Bon, d’ici 20 ans, ce sera à la chine et l’inde de sortir le crapaud.

14.  Araucan | 9/09/2009 @ 10:30 Répondre à ce commentaire

chria (#13),
C’est en cours ….
Voir ce que je disais là
http://skyfal.free.fr/?p=385#comment-20637

Abder (#11),

Juste que dans le cas de l’Afrique de l’Ouest, l’alternance saison sèche/saison humide est une caractéristique du climat local : ensuite il y a la question de la durée et de l’intensité de la saison humide, qui est effectivement déterminante pour la production végétale, donc l’agriculture. (Sauf que lorsqu’il y a des inondations, il y a aussi malheureusement d’autres causes aux tristes bilans constatés : occupation de zones inondables, absence de systèmes d’alerte, urbanisation en vrac, etc, etc …)
Mais de là à dire que l’alternance même est due au RCA, il ne faut pas exagérer ….
Effectivement, dans ce cas-là, il faudrait indemniser tous les aléas climatiques de tous les climats comme le dit Minitax.
Les grands gagnants seront les rares habitants des déserts …

15.  Abder | 10/09/2009 @ 2:27 Répondre à ce commentaire

Araucan (#14),
Quand j’écris :

On ne peut que se demander depuis quand l’occurrence de ce “cycle” avait commencé?

j’ironise, et c’est aux journalistes et éventuellement aux dirigeants africains de se demander ou de retourner même à l’école (comme vous le suggérez) pour apprendre qu’il ne s’agit pas de cycles mais d’une caractéristique fondamentale des climats de cette région périphérique du plus grand désert du monde qu’est le Sahara. L’irrégularité et la grande variabilité climatique de ces régions, Afrique de l’Ouest et même l’Afrique du Nord est structurelle et n’a jamais commencé avec le présumé RCA, et ne peut pas être corrélée avec l’ère industrielle. Cette grande irrégularité semble régner au moins depuis le début de l’aridification post Holocène.
Il est recommandé de lire les travaux de Leroux sur le climat de l’Afrique de l’Ouest et un numéro spécial de la Revue de Géographie Physique et de Géologie Dynamique sur les oscillations climatiques au Sahara depuis 40 000 ans, Vol. XVIII, Fasc. 3, avr. Juil. 1976. On ne tardera pas à attribuer les inondations d’Istambul d’aujourd’hui au RCA, alors qu’en en avait vécu pareil il y a 80 ans !

16.  miniTAX | 10/09/2009 @ 7:37 Répondre à ce commentaire

Juste que dans le cas de l’Afrique de l’Ouest, l’alternance saison sèche/saison humide est une caractéristique du climat local

Araucan (#14),
Voyons voir, je crois qu’il y a un nom savant pour ce genre de variabilité-provoqué-par-le-changement-climatique. Ca y est, ça me revient, ça s’appelle… la mousson.

17.  Marot | 10/09/2009 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#16),
L’écologie c’est comme la révolution, elle n’a pas besoin de savants.

18.  Luc | 16/09/2009 @ 11:01 Répondre à ce commentaire

De quoi suis je malade? Du poumon, du poumon, encore du poumon vous dis-je? Sans vouloir trop pasticher le malade imaginaire, la lecture de ce blog et de ce post m’amuse beaucoup et me laisse perplexe par son invitation à l’absurde et à l’indémontrable.

Prenons ce post de Murps.

Il reproche à Philippe de Casabianca ceci:

Tout s’explique, dés lors : les termes ampoulés, les phrases tordues et vides de sens, les lieux communs et les considérations de chèvre et de choux ; le tout emballé dans une scolastique fumeuse pré pascalienne.

Après tout, pourquoi pas: je communique, tu communiques, je m’indigne, tu t’indignes, c’est la vie. En bref, on a le droit d’avoir des avis différents, des langages variés et préférer une virgule à la place d’un silence.

Mais ce que j’adore, c’est que pour critiquer notre auteur (car j’ai lu les 9 pages de sa présentation), Murps emploie un autre langage bien plus clair, « les considérations de chèvre et de choux, le tout emballé dans une scholastique fumeuse pré pascalienne ».. Euh, quelqu’un pourrait rallumer la lumière???

On peut bien entendu critiquer Philippe de Casabianca, même voir en lui un pervers (j’ai lu le mot « vicieux »), mais face à ses exemples concrets, il serait utile d’y apporter des éléments un brin plus précis… Sinon, à qui profite le crime???? Bon, je ne suis pas spécilialiste de tout ça, mais ces posts ne m’éclairent pas des masses.

19.  Curieux | 16/09/2009 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

Luc (#18),
Pas faux si de Casabianca donnait des « exemples concrets » mais dans ce texte on ne trouve que des lieux communs.

Cependant je crois son analyse juste, à jouer l’urgence et le crise, « n’apporte pas toujours l’adhésion escomptée« . Mais devant une crise qui apparemment refuse de ce concrétiser que reste-t-il ?

Donc il est bien malade du poumon, du poumon, encore du poumon vous dis-je.
Et Diafoirus est son médecin.

20.  Araucan | 17/09/2009 @ 10:50 Répondre à ce commentaire

Luc (#18),

L’intérêt du texte est de voir à la fois comment un « pro » de la communication recycle le thème du RCA pour une industrie (la chimie) qui ne peut que se retrouver au banc des accusés (consommation de pétrole comme énergie et matière première, fabrication de gaz à effet de serre, etc…) tout en prenant une certaine distance (la communication sur l’urgence ne fonctionne pas) et en utilisant le discours progrès technique.
Forcée ou consentante, l’industrie en général est entrainée dans ce discours RCA et doit l’intégrer dans son discours et (peut-être) dans ses orientations politiques.
Là on est dans le discours et l’évolution de l’argumentaire.
On pourrait faire le parallèle avec la responsabilité sociale des entreprises et voir l’écart entre les discours et affichages et l’évolution des politiques internes.
La différence avec la RSE, est qu’avec le RCA, les industries vont payer…

21.  Luc | 17/09/2009 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

Et ça y est je me laisse prendre au jeu, moi qui suis tombé ici par hasard.

A curieux,

Pas faux si de Casabianca donnait des “exemples concrets” mais dans ce texte on ne trouve que des lieux communs.

Bon, je reprends l’aricle en haut et je lis:

« Il s’est agi de construire une maquette grandeur nature d’une maison dans un couloir du Parlement européen avec pour chaque pièce de la maison des panneaux expliquant la contribution de la chimie à la protection contre les émissions de gaz à effet de serre et leurs conséquences sur l’environnement et notre mode de vie : éclairage économe, double vitrage, isolation, économies d’eau, cellules photovoltaïques, plastiques dernier cri, peintures innovantes, voitures plus propres »

Moi, je trouve ça concret, pas vous ?

22.  Luc | 17/09/2009 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Soyons complet et purgeons nos malades….

A Auracan….

J’imagine que vous êtes comme moi un consommateur, et pas un pur esprit qui ne vit que d’amour et d’eau fraiche. Peut être même ne vous vêtez pas de la peau de l’auroch que vous avez tué à la sortie de votre caverne et donc que vous utilisez àa et là des produits chimiques…

Rousseau, c’est bien gentil mais ça fait longtemps qu’Adam et Eve ont été chassés du Paradis terrestre.

En clair, si l’industrie chimique était au rang des accusés, c’est parce qu’on utilise ses produits et qu’on a souvent besoin, non? Et si les industriels payent, à qui vont ils filer la facture?

Quant au discours réthorique, moi je veux bien, mais je suis content d’avoir ma voiture pour aller voir mes parents à 500 kilomètres de là plutôt que de prendre le cheval 100% bio. Je suis content de prendre un vélo en carbone plutôt que de prendre la vieille bécanne qui pèse ses bons kilos… Je trouve ça plutôt concret, pas vous?

23.  miniTAX | 17/09/2009 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

Bon, je reprends l’aricle en haut et je lis:

“Il s’est agi de construire une maquette grandeur nature d’une maison dans un couloir du Parlement européen avec pour chaque pièce de la maison des panneaux expliquant la contribution de la chimie à la protection contre les émissions de gaz à effet de serre et leurs conséquences sur l’environnement et notre mode de vie : éclairage économe, double vitrage, isolation, économies d’eau, cellules photovoltaïques, plastiques dernier cri, peintures innovantes, voitures plus propres”

Moi, je trouve ça concret, pas vous ?

Luc (#21),
Concrètement, ça veut dire quoi « protéger contre les émissions de gaz à effet de serre », et concrètement, quelles ont été les « conséquences de ces émissions » (sous entendues néfastes), notamment de CO2, le gaz le plus écologique qui existe dans l’univers que même le communicant le plus inculte qu’on puisse imaginer pour l’industrie chimique devrait savoir ?

24.  Astre Noir | 17/09/2009 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#23),

Concrètement, ça veut dire quoi “protéger contre les émissions de gaz à effet de serre”, et concrètement, quelles ont été les “conséquences de ces émissions” (sous entendues néfastes)

Il a sûrement dû écouter Rocard … :mrgreen:

25.  Araucan | 17/09/2009 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

Luc (#22),

Je n’ai strictement rien contre le progrès, y compris celui apporté par l’industrie chimique. Et ici, c’est plutôt un site pro nouvelles technologies : personne n’y rêve de revenir au passé, juste de rester dans le bon sens …

Mais le sujet de ce site, c’est le réchauffement climatique, fondements scientifiques, mesures, causes et conséquences, ainsi que le discours et l’agitation politico-médiatique autour (il faut bien se défuoler pour résister à la saturation) sachant que l’approche est sceptique… et que pour le moment, pour nous, le CO2 n’est pas toxique aux doses où on le rencontre (on a recherché à quelle concentration le CO2 était considéré comme toxique (soit plus de 4 000 ppm si je me souviens bien)).

26.  Araucan | 17/09/2009 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

Luc (#22),

Et j’ajouterais : il n’y a pas à mon sens en tout cas de raison objective de se protéger du CO2. Il y a plein d’autres trucs dont il faut de protéger mais le CO2, c’est inutile.
Même si l’on consomme toutes les énergies fossiles, il n’y aura pas de problème. Donc pas de raison de provoquer une hystérie planétaire et de dépenser des milliards d’euros par an pour cela : il ya d’autres questions qui pourraient être résolues pour bien moins que cela (par exemple la scolarisation de tous les enfants et leur vaccination).

27.  Luc | 30/09/2009 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

A Minitax 23,

éclairage économe, double vitrage, isolation, économies d’eau, cellules photovoltaïques, plastiques dernier cri, peintures innovantes, voitures plus propres”

Je ne suis pas un pro, mais si pour vous du double vitrage, c’est pas concret, alors c’est quoi? J’ai pas le cerveau d’Einstein, mais tout de même faut pas avoir fait polytechnique pour comprendre que si on a du double vitrage, on chauffe moins, donc on consomme moins, donc on émet moins de CO2.

Même chose pour l’énergie solaire: une fois que c’est produit, pas d’émission….

Faites un effort…

28.  miniTAX | 30/09/2009 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

Je ne suis pas un pro, mais si pour vous du double vitrage, c’est pas concret, alors c’est quoi? J’ai pas le cerveau d’Einstein, mais tout de même faut pas avoir fait polytechnique pour comprendre que si on a du double vitrage, on chauffe moins, donc on consomme moins, donc on émet moins de CO2

Luc (#27),
Bah si on ne roule plus en voiture, ne prend plus l’avion, ne fait plus de sport, on émet moins de CO2 aussi. Et alors, pour quoi faire ???
Et ça ne répond toujours pas à mes questions en #23. Il vous faut quoi pour les comprendre, un dessin ?

29.  Luc | 1/10/2009 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

a minitax

Concrètement, ça veut dire quoi “protéger contre les émissions de gaz à effet de serre”, et concrètement, quelles ont été les “conséquences de ces émissions” (sous entendues néfastes), notamment de CO2, le gaz le plus écologique qui existe dans l’univers que même le communicant le plus inculte qu’on puisse imaginer pour l’industrie chimique devrait savoir ? Et ça ne répond toujours pas à mes questions en #23. Il vous faut quoi pour les comprendre, un dessin ?

Je sens que le débat devient agressif et je me vois donc d’autant moins bien parler à la place de la personne visée… J’avoue ne pas comprendre cette agressivité pas très conforme à la convivialité du web…

Il y a ici un joyeux mélange des mots…. C’est quoi un gaz écologique? Je ne sais pas. Le CO2 est écologique? Vous voulez dire naturel? Mais il me semble que ce n’est pas son côté naturel qui est en question mais sa concentration actuellement jugée trop forte, non? Ou alors éclairez moi qui suis un béotien face à vous…

Concrètement, comment se protéger contre les émissions de CO2? Faut pas chercher loin…. En émettant moins et en consommant moins d’énergie… Vous voulez un dessin? Par exemple en ayant une voiture qui consomme moins d’essence, en ayant une maison mieux isolée… C’est si sorcier que ça?

Les conséquences du CO2? Non mais alors je rêve…. Lisez le site Manicore de Jancovici, c’est très clair… Ou alors allez sur You Tube, il y a plein de videos et de dessins animés… Faut quant même pas vous tenir la main, non?

30.  Abitbol | 1/10/2009 @ 13:01 Répondre à ce commentaire

Il y a donc un « côté » non naturel du gaz CO2 ???
Pouvez-vous nous expliquer lequel ? Et nous dire comment vous faites pour distinguer le naturel du non naturel dans un volume donné ?
svp…

31.  Marco33 | 1/10/2009 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

Luc (#29),
Cher Luc, tu aurais du lire un peu plus en détail les différents posts de ce site….ça t’évitera bien quelques piques bien placées et je crains fort que ta référence au site de Janco ne démontre à quel point tu es crédule et manipulable.
Mais je ne te jette point la pierre….va consulter le site http://www.pensee-unique.fr puis balade toi sur celui-ci.
Prends ton temps et n’oublie pas que pour avoir une opinion la plus objective possible, s’il faut écouter et lire la thèse, il faut aussi lire et écouter avec autant d’attention l’anti-thèse.
Si tu suis ce seul mode opératoire, sans à priori aucun, ta synthèse te feras « tomber » comme nous dans la face « obscure » du scepticisme 😉
J’ai voulu écrire « crois-nous », mais cette connotation est trop religieuse, donc je t’écris : informe-toi, et tu verras que des données scientifiques irréfutables s’accumulent et démontent les thèses du GIEC.
A partir de là, les vrais questions sont : pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Et quelles en seront les conséquences (crédibilité scientifique, politique et économique)?
Bonnes lectures………

32.  Manu95 | 1/10/2009 @ 13:34 Répondre à ce commentaire

Luc (#29),

Lisez le site Manicore de Jancovici, c’est très clair…

Le site Manicore est certainement la référence qui ici ne convaincra personne.
Jancovici est un polytechnicien télécommunications qui a travaillé pour Telecom.
Il s’auto-proclame « ingénieur-climatologue », mais on peut se demander sur quelle base.

33.  Araucan | 1/10/2009 @ 15:04 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#32),

S’il vous plaît, si vous voulez critiquer le site Manicore, faites le sur ce qu’il dit (et il y en a plein à dire)…

34.  Curieux | 1/10/2009 @ 16:41 Répondre à ce commentaire

Luc (#29),
Luc, Luc, Luc voyons… tout le monde sait que le CO2 est la nourriture des plantes.
Regarde premier graphhe et constate à quel point 400 ppm est bien meilleur pour le « greening » de la planète. A 200 ppm tes jolies plantes sonr au bord de l’asphyxie.

source : « The role of terrestrial plants in limiting atmospheric CO2 decline« 

35.  Laurent | 1/10/2009 @ 16:47 Répondre à ce commentaire

Luc (#29),

mais sa concentration actuellement jugée trop forte, non?

Par qui?… pas par le monde végétal en tout cas.. qui se régale… miam-miam…

Concrètement, comment se protéger contre les émissions de CO2?

Se protéger de ce qui permet une meilleure production de biomasse? Et pourquoi diantre ferait-on donc cette bétise?

Lisez le site Manicore de Jancovici, c’est très clair

J’y vais chaque fois que je veux me rouler par terre en me tapant le ventre… mais en dehors de cela, l’utilité c’est quoi?

36.  ardeche07 | 1/10/2009 @ 22:29 Répondre à ce commentaire

Laurent (#35),
Je ne connaissais pas Manicore, mais en 20 secondes j’ai trouvé ça :
http://www.manicore.com/docume....._graph.gif
Pas d’optimum médieval ni de petit age glacière,
J’ai compris lol, je ne regarde même pas plus loin ….
Et dire qu’il y a des réchauffistes qui critiquent le site de J martin !

37.  Araucan | 1/10/2009 @ 22:52 Répondre à ce commentaire

Rappel : interview de l’auteur du site Manticore : http://skyfal.free.fr/?p=383

38.  miniTAX | 2/10/2009 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

Je ne connaissais pas Manicore, mais en 20 secondes j’ai trouvé ça :
http://www.manicore.com/docume….._graph.gif
Pas d’optimum médieval ni de petit age glacière,

ardeche07 (#36), l’ironie, c’est que selon le graphique même, la corrélation CO2-réchauffement sur le 20e siècle est fausse les 2/3 du temps : 1900-1945: CO2 quasi stable (paraît-il car de toute façon, les mesures directes de CO2 n’existent que depuis 1956) mais hausse « sans précédent » de la température. 1945-1975 ie les 30 glorieuses: CO2 en forte hausse, baisse de température. A noter aussi les prédictions GIECiennes de températures pour 2000-2009 : dans les choux !

Bref, scientifiquement, pour maintenir un graphe aussi pourri sur son site, le Maladenicore est en phase terminale. Et ce n’est pas les lavements de l’infirmier Hulot et la pillule amère taxatoire du Docteur Nabotléon qui vont le sauver.
Il faudrait à l’achever par humanité même si l’idée de le voir crever à petit feu dans d’atroces souffrances ne me déplaît pas parfois.

39.  miniTAX | 2/10/2009 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

Araucan (#37), pour rappel également, une petite leçon de climatologie du Prof Leroux à « l’expert » Jancovici. Tout simplement somptueux.

« – ANNEXE 1 : lettre de M. Leroux à J.M. Jancovici

LABORATOIRE DE CLIMATOLOGIE

RISQUES NATURELS ET ENVIRONNEMENT

U.M.R. 5600 du C.N.R.S.

Climatologie

Changements Climatiques

Professeur Marcel LEROUX

Lyon, le 25 février 2002

Monsieur Jean-Marc Jancovici

Fax : 01 69 07 33 06

Mon cher Jean-Marc,

Permettez-moi cette familiarité, sans doute une forme incontrôlable de « sympathie » spontanée, conséquence insoupçonnée de l’effet « papillon » que suscite votre photo sur votre site personnel (www.manicore.com/CV) …

Je tiens tout de suite à vous remercier de votre intérêt pour l’AMP : depuis combien de temps vos remarques se trouvent-elles sur votre site ? Vous auriez pu me les adresser directement, avec franchise, selon l’usage, sans attendre que cela me soit signalé. Vous avez absolument raison : l’ouvrage d’ Yves Lenoir : « Climat de Panique » s’adresse à des « experts très pointus sur le sujet », ce qui est malheureusement très loin d’être toujours le cas de la littérature consacrée au « global warming », vous en savez quelque chose …

L’ouvrage d’Yves Lenoir comporte 214 pages et traite de manière approfondie, vous avez encore raison de le souligner, de nombreux thèmes. Sur cette intense réflexion vous avez jugé que quatre (4) « affirmations fausses ou fallacieuses » méritaient d’être dénoncées :

– Quatre ! Quatre seulement dans un tel développement ? Mais quel compliment vous faites à cet ouvrage ! C’est encore mieux que « les articles dans la presse » que vous n’avez pas l’air d’apprécier ! Jalousie ?

– Quatre ? C’est encore à démontrer. Trois sont reprochées à Yves Lenoir, qui vous a répondu, et surtout qui vous pose des défis, auxquels vous n’allez pas manquer de répondre (si … évidemment vous en avez les moyens …). On recomptera après !

Une concerne l’AMP. C’est à moi de vous répondre :

– 1 : Vous écrivez que selon Y. Lenoir « la circulation est régie par des « anticyclones mobiles polaires » … qui se forment au-dessus des pôles puis se déplacent jusqu’à l’équateur » (p. 2/7). Y. Lenoir n’a pas écrit « jusqu’à l’équateur » (soyez fidèle au texte) mais à juste titre « vers l’équateur » (cf. p. 101, ligne 10). C’est important : le passage à la circulation tropicale, alizé, puis éventuellement mousson, se fait par l’intermédiaire des agglutinations anticycloniques, relais de la circulation dans les basses couches qui se réalise ainsi sans hiatus.

– 2 : Vous écrivez : « il montre (p. 100) une photo satellite prise en mai 1995, et précise que les mouvements circulaires visibles sur la photo correspondent (tous) à de tels anticyclones provenant des pôles » (p. (2/7). « Tous » ? Vous prenez soin de mettre ce terme en exergue … Mais où (page ?, ligne ?) Y. Lenoir a-t-il écrit cela ? Vous mentez, sans vergogne.

– 3 : Vous n’avez pas eu l’honnêteté de lire la page 102 ; dans le paragraphe : « Les AMP alimentent les alizés et génèrent les dépressions » , Y. Lenoir précise :

– lignes 19-20-21 :  » … l’AMP2 provoque une puissante ascendance d’air tropical chaud et humide que l’on voit entraînée vers l’Antarctique dans le couloir dépressionnaire … »,

– lignes 23-24-25-26 :  » … en bas du cliché on distingue nettement la dépression provoquée par le déplacement de l’AMP2, et alimentée par l’air en provenance du couloir dépressionnaire. La photo du 20 mai montre l’AMP3 coupant le couloir dépressionnaire … »,

– ligne 29 : « … L’AMP2 se trouve alors déconnecté de la dépression qu’il a engendrée … »

2 / 3

Y. Lenoir ne peut pas être plus clair sur l’association permanente AMP/dépressions, et en aucune façon il ne confond les deux types de configuration isobarique et de circulation.

– 4 : Vous vous gardez bien de reproduire la figure 12 (p. 103), qui montre précisément la dynamique des 3 AMP austraux du 18 au 20 mai 1995, la figure 10 page 102 du 19 mai 1995 n’étant qu’un arrêt sur image d’une situation évolutive qu’Y. Lenoir décrit dans son intégralité (sauf contrainte d’édition). Il le précise page 101 : « reportons-nous aux figures 10 à 12 ». L’avez-vous fait ? Vous mettez en doute la réalité des mécanismes des échanges méridiens (cf. votre 1ère phrase in 1. p. 2/7) : il est alors bien évident que cette figure 12, particulièrement éloquente, est très gênante pour vous. Vous l’occultez donc (peut-on avoir une réaction plus primaire ?) … alors qu’il est obligatoire de la présenter. Demandez donc à « FMB du LSCE » de vous montrer l’intégration le 20 mai 1995 de l’AMP3 dans l’AMP1, c’est un point fondamental. Et publiez cette image sur votre site. Mais c’est trop vous demander : il faut pour cela un minimum de compétence et d’honnêteté !

– 5 : Sur la figure 11 (que vous reproduisez (p. 3/7) j’ai tracé moi-même à Dakar à partir des cartes synoptiques (cf. Leroux, 1996, p. 66) le champ de vent de basses couches. Le sigle AMP désigne un système spécifique qui comprend la partie anticyclonique proprement dite, le couloir dépressionnaire périphérique et la dépression fermée où la baisse de pression est maximale. N’avez-vous pas vu ce modèle d’organisation du champ de pression et de vent sur la figure 17, page 108, in Y. Lenoir ? Il y a trois systèmes AMP sur l’Atlantique sud le 19 mai 1995 (fig. 11), pas tous entièrement visibles, et j’ai placé le sigle AMP où j’ai pu : facilement sur l’Atlantique au large de l’Afrique australe pour l’AMP1, mais au bord de la carte pour les deux autres systèmes. Quand on sait lire le champ de vent et qu’on sait distinguer la rotation anticyclonique de la rotation cyclonique il n’y a aucune ambiguïté. C’est élémentaire !

– 6 : Vous évoquez (p. 4/7) (à propos des journalistes) »le temps nécessaire à découvrir cette supercherie » ! Et vous, combien de temps avez-vous consacré à essayer de comprendre le modèle AMP qui vous est présenté ? Vous jugez que ce point 1 est « compréhensible sans connaissances techniques approfondies » (selon vos propres termes, p. 2/7), mais vous n’avez même pas pris le temps d’assimiler le minimum minimorum pour interpréter cette photo, et surtout celles des 18 au 20 mai, et il n’est donc pas étonnant que vous n’ayez rien compris (cf. votre propre aveu page 1/7). Quel est alors le niveau de vos connaissances en la matière ? Vous n’avez même pas lu attentivement l’ouvrage d’Y. Lenoir, il est donc inutile de vous demander si vous avez dans « La dynamique du temps et du climat » (1996, 2000) lu les chapitres consacrés à l’AMP. Vous voyez pour la première fois une image satellitale et une carte synoptique et vous savez déjà tout ! Bravo ! Avez-vous demandé à FMB du LSCE, voire à HLT du LMD, de vous enseigner les rudiments de l’analyse synoptique ? Est-ce simplement de la mauvaise foi, ou est-ce plus grave docteur ? Mais, au moins, une partie de votre question est résolue : la prétendue « supercherie » est à mettre à votre passif, sans le moindre doute. Votre présentation de ce point 1 est une pitrerie, essayez donc, pour changer, de le présenter de manière scientifique …

– 7 : Rappelons que le problème essentiel est ici « la circulation atmosphérique » (p. 1/7). A quoi peut bien servir de vous rappeler qu’il n’y a actuellement pas de schéma « classique » de la circulation générale apte à rendre compte de la réalité des échanges méridiens ? Le schéma utilisé par les modèles numériques est le modèle tricellulaire (1856), qui a été « officiellement » rejeté en 1951, mais qui est toujours utilisé, par défaut ! Un événement important vient cependant de se produire : un nouveau modèle de circulation générale vient d’être (discrètement) adopté par Météo-France. Il s’agit du modèle Leroux (1983), seul modèle actuel cohérent de la circulation troposphérique, qui bien évidemment intègre la dynamique des AMP. C’est un « scoop », et cela vient de sortir dans « Météorologie générale et maritime », Cours et Manuels de l’Ecole Nationale de la Météorologie, n° 14, 4ème trimestre 2001, Toulouse, page 83, fig. 9.7 ! Rappelons également que le concept AMP est déjà formellement reconnu par Météo-France depuis 1998 par une communication à l’Académie des Sciences de Joly et Arbogast, du CNRM (cf. in Y. Lenoir, pp. 112-117) … Vous l’ignoriez bien sûr, mais c’est instructif, non ?

Dites-moi mon cher Jean-Marc : comment se fait-il que vous preniez ainsi parti « en plein jour » contre l’AMP (en dépit de votre ignorance crasse du sujet) ? D’habitude même le sigle AMP n’est pas prononcé, c’est le black-out total, la « chape de silence » comme l’expriment avec pertinence Labasse et Foechterlé dans Sciences et Vie d’avril 1999 (n° 979, pp. 69-73). Personne n’écrit contre le concept AMP, ni HLT du LMD que vous connaissez bien, ni Météo-

3 / 3

France et notamment Joly du Centre National d’Etudes Météorologiques à qui j’ai posé à ce sujet deux défis dans « La Météorologie » (1996, n° 16, pp. 49-52) et qui n’y a jamais répondu, ni … Alors que vous arrive-t-il ? Y-a-t-il de nouvelles consignes ? Je vous signale que le concept AMP est apparu en 1980, présenté plus précisément en 1986, développé en 1996 dans « La dynamique du temps et du climat », (chez Masson), en 1998 en version anglaise (chez J. Wiley), puis en 2000 (2de édition, chez Dunod). Ouf ! La météo est sauvée : vous voilà enfin !

Permettez-moi ce conseil, mon petit : occupez-vous d’autre chose, ou mettez-vous au travail, sérieusement. Moi je suis un artisan « laborieux » (au sens propre et noble, permettez !) et je n’avance rien sans avoir préalablement observé longuement des milliers d’exemples et très attentivement analysé tous les aspects du problème posé. Mais il n’apparaît pas que vous connaissiez cette démarche, qui est celle de la recherche sérieuse, suivie et approfondie, et bien entendue – personnelle – cela va de soi !

Finalement, je vous suis très reconnaissant de montrer comment « fonctionne » un « expert » (ou prétendu tel selon vos termes). Vous avez délivré votre « expertise » sur le concept AMP. Merci. Mais, personne ne vous l’a demandée, et pour cause, car pour l’instant vous avez uniquement démontré votre absence de scrupules et votre propre nullité dans ce domaine … Ne désespérez pas, vous avez certainement d’autres talents. Autre confirmation dont je vous remercie également : je supposais que mes impôts n’étaient pas toujours judicieusement utilisés, comme en témoigne la composition de la délégation française au GIEC qui ne comporte aucun climatologue avéré. Quelqu’un, mon … Petit … , de profil semblable au vôtre, y figure alors qu’il n’a jamais rien produit de personnel sur ce sujet (je lui ai deux fois demandé une copie de « ses » publications : en vain) : vous avez donc vos chances ! Je sais maintenant que c’est vrai, puisque paraît-il, … vous « étudiez pour le compte de l’Etat » ! Nous voilà bien partis !

Encore un mot : j’ai lu un petit ouvrage fort léger, qui n’apporte strictement rien de nouveau bien que paru récemment (chez Flammarion, Dominos, n° 233) dans lequel les banalités, les lapalissades, les niaiseries, voire les inepties, atteignent une densité inégalée (en 114 petites pages c’est remarquable) ! Mais en quoi cela peut-il vous intéresser, sachant que dans cet opuscule il n’y a rien de vous ? Cet « Inventaire du Psittacisme Climatiquement Correct » (IPCC) révèle de manière éclatante, comme dans « vos » publications sur le sujet, que vous êtes un as, un pro …, dis-je, que dis-je encore : un virtuose … de la photocopieuse !

Un dernier mot : supprimez de la publicité que vous vous faites, non seulement le qualificatif usurpé : »expert » (en ce qui concerne ce sujet), mais aussi : »indépendant » (qui est aussi carrément risible !). C’est très bien, mon petit (et conforme à votre schéma de pensée et/ou de carrière), « de faire où on vous dit de faire » …, mais ce n’est pas très original, et cela n’a qu’un temps, désormais compté … le lobby du « global warming » ne va pas faire illusion encore bien longtemps. Mais je pense que vous avez déjà une veste réversible …

Si vous êtes honnête (et bien sûr « si vous en avez … ») vous publierez cette lettre sur votre site personnel (avec celle d’Y. Lenoir), en application du droit de réponse – légitime – à ce que vous appelez un « commentaire de lecture ». Et bien évidemment vous répondrez, sans délai et publiquement, aux défis qui vous sont posés par Y. Lenoir et par moi-même.

Au fait, combien reste-t-il maintenant (et combien en restera-t-il) « d’affirmations » que vous jugez « fausses » dans l’ouvrage d’Yves Lenoir ? Quel excellent ouvrage !

Cordialement, mon cher Jean-Marc,

M. Leroux

UNIVERSITE JEAN MOULIN – 18, rue Chevreul – B.P. 0638 – 69239 LYON cedex 02

Téléphone : 04 78 78 74 03 – Télécopie : 04 78 78 71 85 – E mail : leroux@univ-lyon3.fr « 

40.  Manu95 | 2/10/2009 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#39),

Excellente leçon qui n’a pas porté, sans doute. On ne peut qu’admirer une fois de plus la prose élégante de cet admirable Leroux. Un vrai délice.

Il ne m’est possible d’accéder actuellement au site de Manicore pour voir s’il y a eu une réponse publiée.

Je n’ose espérer qu’il ait fermé, ce serait vraiment trop beau…

@+

41.  Florent76 | 2/11/2009 @ 20:02 Répondre à ce commentaire

Tout ce tapage autour du réchauffement climatique, je vois de plus en plus cela comme une gigantesque opération d’enfumage pour oublier les vrais problèmes :

– les déchets et la destruction des écosystèmes.

Les buldozers et les tronçonneuses, les usines d’emballages et les industries d’engrais chimiques : bien plus que le CO2, voilà les vrais criminels contre notre Terre.

http://domino-panda.org/local/.....-04628.jpg

Il y a bien un problème écologique : ce n’est pas celui qu’on croit !

42.  Araucan | 2/11/2009 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

Florent76 (#41),

Les déchets ce n’est pas d’aujourd’hui et puis il n’y a pas une grande convention pour s’en occuper, plusieurs petites (et puis c’est compliqué les déchets, ça se réutilise, ça se transforme, ça se stocke et bien souvent on pourrait faire mieux)

Sur les écosystèmes, cela a commencé bien avant le RCA, mais là aussi c’est compliqué, pas toujours partagé, ça coute et cela rapporte peu, pas politiquement porteur. Même Hulot s’est recyclé dans le RCA, c’est dire !

Sinon Ok pour dire que le RCA c’est de l’enfumage, pas seulement pour les autres pb environnementaux mais aussi les questions économiques et sociales.

43.  super.mouton | 4/11/2009 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

Je ne sais pas si vous avez lu cet article…

Copenhague

et ça (autre chose…):

Baha’is….à l’ONU?!!

44.  scaletrans | 4/11/2009 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#43),

Les deux sont également inquiétants. Comment se fait-il que Baha’is ait obtenu ce statut que ne possède aucune autre religion auprès du « machin » et de ses sous-systèmes ?

45.  super.mouton | 4/11/2009 @ 10:08 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#44),

Je pense qu’il faut lire leur idéaux:

Le but de la religion est de favoriser l’épanouissement individuel, l’équilibre et le bonheur de la société en y établissant la concorde, la justice et l’unité. Pour atteindre cet objectif, Bahá’u’lláh a énoncé il y a plus de 140 ans les principes suivants :

•unité de l’humanité dans sa diversité
•unicité de Dieu et des religions
•recherche de la vérité d’une manière personnelle et indépendante
•égalité des droits de l’homme et de la femme
•abolition des préjugés de tout ordre, de race, de nationalité ou de religion
•recherche de la justice et de la coopération économique et l’élimination des extrêmes de richesse et de pauvreté
•accès à l’éducation pour tous
•harmonisation de l’esprit scientifique et des concepts spirituels et sociaux
•adoption d’une langue auxiliaire universelle

Je ne suis pas contre (au contraire) certain de ces principes, mais je suis contre tout ce qui s’appelle unité, uniformisation etc… où comment vivre dans un monde de mouton .. bêêê

Êt ça:

Aujourd’hui, plusieurs milliers de bahá’ís, pratiquement dans chaque pays, sont engagés dans un ensemble cohérent d’actions de promotion du développement spirituel et d’orientation des énergies collectives vers le service à l’humanité

c’est vraiment lol, où comment retourner au paganisme sauvage où soit disant la magie est accéssible par des initiés (gourou) et qu’il faut être « spirituellement » correct (pauvre quoi) pour pouvoir peut etre y avoir accés… Pour moi la technologie: c’est la magie de notre monde, il y en a aussi des blanches et des noirs, mais croire en la spiritualité pseudo bouddhiste de gloubiboulga d’un peu toutes les autres arnaques sectaires….mmmh… sceptique…
lien

46.  super.mouton | 4/11/2009 @ 10:17 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#45), Et puis parceque bon le « machin », ça fait longtemps qu’il est en dérive… le chariman du GIEC va souvent prendre le petit déjeuner avec eux apparemment..
Pachauri

Il y parle d’éthique… Quand on voit ce que donne l’éthique sur la santé dans les pays anglo saxon et de l’éthique en général. Certes, un long débat sans fin, mais quand ça rentre dans un processus de décision, on rentre facilement dans du malthusianisme etc…

47.  Marot | 4/11/2009 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

Le chamane du GIEC cause d’éthique !

Il parle

des inégalités et des injustices qui vont vraisemblablement survenir au niveau mondial

et l’inégalité qui fait qu’il est au conseil d’administration de la bourse du carbone il en parle le vertueux ?

Cette bourse créée pour se vautrer dans le pognon par Gore et Strong.

Cette bourse dont les statuts ont été rédigés à très grands frais par un avocat nommé Obama !

On les retrouve tous, les pompe-fric, les faux-culs, les tartuffes, les menteurs qui viennent en avion nous dire d’aller à bicyclette, les profiteurs qui sont 20 000 à Bali pour sauver la planète.

Gerbez bonnes gens.

48.  scaletrans | 4/11/2009 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#45),

Je ne suis pas contre (au contraire) certain de ces principes, mais je suis contre tout ce qui s’appelle unité, uniformisation etc… où comment vivre dans un monde de mouton .. bêêê

Je m’explique maintenant le « super » de « mouton » smile

49.  super.mouton | 4/11/2009 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#48),
bêêee ou comment devenir un super mouton dans un monde super globalisé où les super gros mouton bêlent pour leur super bon gouvernement… A quand d’ailleurs Tony Blêêêêr à la tête de l’UE? J’espère juste que la pologne va dire non à ce terrible traité de Lisbonne (soit disant qui va rendre l’UE démocratique en interdisant d’une certaine manière les rassemblement contre l’UE…  »

Ils sont pour la paix, LEUR paix!

50.  Florent76 | 4/11/2009 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

super.mouton (#49), Vive Dolly ! bêêêê…

Comptons les moutons jusqu’à 7 milliards… Nous ferons tous bientôt de beaux rêves grâce au gouvernement mondial et universel !

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