Le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données

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De Girma J Orssengo, MASc, PhD , 10-Oct-2009

Commençons par les données. Le graphique des anomalies des températures moyennes globales en °C d’après le Hadley Center pour les années 1850 à 2008 figure ci-dessous.
Evolution des anomalies de la température moyenne
Figure 1 : Anomalies des températures moyennes mondiales en °C d'après les données du Hadley Center

Le graphe ci-contre montre une tendance linéaire au réchauffement donnée par l’équation suivante: Composante linéaire de variation du réchauffement en °C = 0,44(année-1850)/100-052.

Superposée à cette variation linéaire, il y a une composante sinusoïdale (oscillation) qui se déplace  alternativement en dessous et au-dessus  de la ligne de variation linéaire  suivant l’équation : Oscillation = Variation – Variation Linéaire.

Maintenant, la question qui se pose est : après une augmentation significative des émissions de CO2 par l’homme, les données d'anomalies de température révèlent-elles une inflexion des températures globales au siècle dernier ?

Pour y répondre, répondons à ces trois questions :

1. Comment le réchauffement linéaire de 0,44 deg C/siècle du siècle dernier, montré ci-dessus se compare-t-il avec le réchauffement linéaire d’il y a deux siècles ?

2. La variation oscillante du siècle dernier, après un usage intensif de carburants fossiles, est-elle inhabituelle ?

3. Quelle est la tendance actuelle de la variation de la température moyenne globale  ?

1. Comment le réchauffement linéaire de 0,44 °C/siècle au cours du siècle dernier montré ci-dessus, se compare-t-il avec le réchauffement linéaire d’il y a deux siècles ?

Evolution des anomalies de la température moyenne
Figure 2 : Evolution de la température moyenne globale avant 1910 d’après les cernes d'arbres

Comme il n’y avait pas de mesures de température directes avant 1850, les données de cernes d'arbres sont utilisées pour représenter le réchauffement linéaire de 1810 à 1910 comme ci-après.

Le graphe ci-dessus montre une droite de tendance au réchauffement donnée par l’équation suivante :

Variation linéaire en °C= 0,47(Année-1810)/100-0,63.

Ce réchauffement linéaire de 0,47 °C/siècle, il y a deux siècles, est d'une grandeur similaire à celui du siècle dernier, soit 0,44 °C/siècle. Il n’y a pas eu de changement significatif de la variation linéaire dans les deux siècles précédents. Il en résulte que le réchauffement linéaire du siècle dernier ne fut pas causé par les  émissions anthropiques de CO2.

2. L'oscillation du siècle dernier après un usage intensif de carburants fossiles, est-elle inhabituelle ?

Le réchauffement linéaire du siècle dernier n’ayant pas été causé par les émissions de CO2, regardons maintenant l'oscillation pour voir s’il existe un infléchissement de la température résultant d’un accroissement des émissions de CO2.

Pour étudier l'oscillation séparément, nous retirons la tendance linéaire du réchauffement grâce au logiciel de www.woodfortrees.org en utilisant la valeur DETREND=0,706, qui fait pivoter la droite de tendance montrée à la Figure 1 dans le sens des aiguilles d’une montre à l’horizontale. Le graphe de variation avec sa variation linéaire enlevée (oscillation) est montré ci-après.

Oscillation
Figure 3 : Oscillations en °C d’après les données du Hadley Center

Le graphe ci-dessus montre les inflexions suivantes de la température moyenne globale :

  • Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans
  • Réchauffement global de 0,53 deg C de 1911 à 1944, soit 33 ans
  • Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans
  • Réchauffement global de 0,67 deg C de 1976 à 1998, soit 22 ans.

En complément aux données ci-dessus qui montrent des phases de refroidissement et de réchauffement de la température globale, il existe dans les médias des documents de support qui décrivent le climat de ces périodes: Pour le refroidissement global de 1878 à 1911, la manchette du New York Times du 24-Fév-1895 était PROSPECTS OF ANOTHER GLACIAL PERIOD.

Pour le réchauffement global de 1911 à 1944, la manchette du New York Times du 15-Ma1-1932 était Melting Polar Ice Caps to Raise the Level of Seas and Flood the Continents.

Pour le refroidissement global de 1944 à 1976, la manchette de Newsweek du 28-Avril-1975 était The Cooling World.

Les phases de refroidissement et réchauffement ci-dessus sont aussi appuyées en littérature par Nathan Mantua, Ph. D.: "Plusieurs études indépendantes donnent la preuve de deux cycles complets de PDO (Oscillation Décennale du Pacifique) au siècle dernier. Des régimes de PDO "froide" ont révalu de 1890 à 1924 et de nouveau de 1947 à 1976, alors que des régimes de PDO "chaude" ont dominé de 1925 à 1946 et depuis 1977 jusque (au moins) le milieu des années 1990 (Mantua et al. 1997, Minobe 1997)."

La Figure 3 montre une variation positive de 0,39 °C pour 1998, ce qui est d’une grandeur similaire à la valeur de 0,38 °C pour 1878. Il en résulte que le maximum de température de 1998, après un large usage des combustibles fossiles, n’est pas inhabituel.

Pour étudier s’il y a un infléchissement des températures moyennes globales, on peut racer un graphe de probabilité normale (NdP : droite de Henry) à partir de l'oscillation. En probabilité normale, si la plupart des points de température de l'oscillation se trouvent sur une droite, ils sont alors normalement distribués. Pour les données de variation oscillante depuis 1850, le graphe de probabilité normale est donné ci-après.

Graphe de probabilité normale pour l'oscillation de température
Figure 4 : Probabilité normale pour les oscillations (résiduelles)

La Figure 4 montre que la plupart des points de l'oscillation se trouvent sur une droite avec un coefficient élevé de corrélation de 0,9923. Hormis les 159 points, seules deux températures, pour 1911 et 1909 sont  en dehors, ce qui indique une inflexion des températures. Cependant, comme cette inflexion s’est produite bien avant l’usage généralisé des combustibles fossiles, et qu’un refroidissement global similaire s’est produit dans les années 1970 après le refroidissement de 1911, la cause de cette inflexion peut difficilement être attribuée aux émissions de CO2.

L'oscillation étant normalement distribuée, nous pouvons en calculer les limites haute et basse. L’inverse de la pente de la ligne du graphe de probabilité normale est égale à la déviation standard, σ. Par conséquent d’après la Figure 4, σ = 1/6,6 = 0,15 °C. Pour l'oscillation, 99,73% des données se trouvent entre +/- σ 3  = +/- 0,45 °C. Ces valeurs hautes et basses englobent toutes les variations de température de 1850 à 2008 comme montré à la Figure 3.

D’après la Figure 4, basée sur 159 ans de données, la température globale a varié entre -0,32 °C et 0,4 °C, soit au total 0,72 °C. ( NdP :par rappor t à la droite de variation linéaire) Il en résulte que l’augmentation de la température moyenne du minimum au maximum (réchauffement global) ou la diminution du maximum au minimum (refroidissement global), de 0,72 °C est la variation naturelle de la température moyenne globale. En plus de ces oscillations de température, il y a un réchauffement linéaire global de 0,44 °C/siècle.

Sur la Figure 4, toutes les températures du côté droit du graphe, qui reflètent le réchauffement global, se trouvent pratiquement sur une droite. Il en résulte qu’il n’y a aucune inflexion vers un réchauffement global. Pas d’empreinte de CO2, aucune.

3. Quelle est la tendance de la variation de température globale en ce moment ?

Dans le graphe de l'oscillation ci-dessous, regardons l’extrémité de la courbe de variation pour l’an dernier en 2008.

Oscillation d'après les données du Hadley Center
Figure 5 : Oscillation en °C d’après les données du Hadley Center

Regardons également l’extrémité à droite de la ligne horizontale verte d'oscillation nulle. Dans les années à venir, la courbe d'oscillation rouge descendra-telle vers la ligne horizontale et la croiser, ou fera-t-elle une culbute de 180° et s’éloignera-t-elle de la ligne horizontale pour remonter à sa valeur maximale précédente, pour évoluer vers des valeurs supérieures à ce maximum ?

Les oscillations étant normalement distribuées, la probabilité que la température revienne à son maximum de 1998 est de moins de 1%. Le cas le plus probable conduit à suivre le modèle historique et la tendance présente. Pour la Figure 5, pour le modèle de variation d’après 1998, nous dupliquons celui d’après 1878, avec un refroidissement global de 33 ans. Si ce modèle se répète bien, nous aurons encore 22 années supplémentaires de refroidissement global jusque vers 2031, avec des variations de température similaires à celles de 1970, effaçant alors la plus grande part de l’accroissement de température des trois dernières décennies du siècle dernier.
D’après la Figure 5, pour 1998, vers la fin du siècle dernier, l'oscillation fut à son maximum; il en résulte que l’accroissement de la variation de température moyenne globale pour le siècle dernier est la somme de 0,44 °C de réchauffement linéaire et de 0,39 °C pour le maximum de l'oscillation, ce qui donne 0,83 °C. Cet accroissement de la température moyenne globale du siècle dernier est dû à un changement naturel du climat.

Il est fâcheux que le maximum de l'oscillation se soit produit en 1998 à la fin du siècle dernier. Ce fut juste une coïncidence. A la fin du siècle dernier, si l'oscillation avait été à son minimum, comme en 1911 avec -0,33 °C, il n’y aurait eu aucun changement significatif de la température globale (0,44 – 0,33 = +0,11 °C) au siècle dernier. Il en découle que, selon que le maximum ou le minimum d’une oscillation coïncide avec la fin d’un siècle, nous pouvons avoir un échauffement global de 0,83 °C ou pas de réchauffement sur le siècle.

La Science est une affaire de données. La Science n’est pas une affaire de consensus ou d’autorité.

Le Réchauffement linéaire du siècle dernier est similaire à celui des deux derniers siècles. La variation de 0,67 °C des températures autour de cette droite entre 1876 et 1998 est aussi naturelle que le refroidissement d’une valeur similaire entre 1878 et 1911. D’après la Figure 4, il n’y a aucune inflexion de la variation de température moyenne résultant des émissions de CO2 au siècle dernier. Aucune.

Le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données.

Girma J Orssengo, MASc, PhD. orssengo@lycos.com

Source (traduction par Scaletrans et grand merci à lui).

1.  jeff hersson | 10/11/2009 @ 7:40 Répondre à ce commentaire

A allègrement faire tourner, et un grand merci à Scaletrans pour la traduction… 😉

2.  scaletrans | 10/11/2009 @ 8:54 Répondre à ce commentaire

jeff hersson (#1),

Et merci à Araucan pour ses utiles corrections.

3.  Bof | 10/11/2009 @ 9:23 Répondre à ce commentaire

C’est intéressant, mais il y a un point que je ne saisis pas: comment se fait-il que sur la figure 2 la température entre 1840 et 1910 monte, et sur la figure 3 elle descend ?

Certes, les sources ne sont pas identiques, mais l’auteur s’appuie sur les 2 figures successivement :roll:

4.  Daniel | 10/11/2009 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

http://www.klima2009.net:80/de/papers/4/6

Accurate estimation of CO2 background level from near ground measurements at non-mixed environments
Authors: Dr. Francis Massen , Dipl. Biol. Ernst-Georg Beck
Francis Massen
Physics Lab, Lycée classique de Diekirch
32 av. de la gare
L-9233 Diekirch
Luxembourg

Abstract
Atmospheric CO2 background levels are sampled and processed according to the standards of the NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) Earth System Research Laboratory mostly at marine environments to minimize the local influence of vegetation, ground or anthropogenic sources. Continental measurements usually show large diurnal and seasonal variations, which makes it difficult to estimate well mixed CO2 levels
Historical CO2 measurements are usually derived from proxies, with ice cores being the favorite. Those done by chemical methods prior to 1960 are often rejected as being inadequate due too poor siting, timing or method. The CO2 versus wind speed plot represents a simple but valuable tool for validating modern and historic continental data. It is shown that either a visual or a mathematical fit can give data that are close to the regional CO2 background, even if the average local mixing ratio is much different.

5.  ouk | 10/11/2009 @ 10:34 Répondre à ce commentaire

Bof (#3),

Sur la figure 3, la tendance linéaire (ascendante) est soustraite. Par conséquent, une courbe légèrement croissantes peut, après ce traitement, devenir décroissante.

6.  Robert | 10/11/2009 @ 11:02 Répondre à ce commentaire

Ca pourrait être intéressant si ce n’était pas faux : le réchauffement moyen au 20ème siècle n’ pas été de 0.44 mais de plus de 0.7 celsius par siècle.
http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/R.....nt_SPM.pdf
http://www.sciencedaily.com/re.....092014.htm

Bref, presque le double de la période représentée dans le graphe 2. 0.74 n’est en rien « similaire » à 0.47, non ? Vous en avez d’uatres des « articles » comme ceux-là ?
Comme quoi, il est important de citer ses sources !

7.  super.mouton | 10/11/2009 @ 11:17 Répondre à ce commentaire

Qu’est-ce qu’il est relou…

Robert (#6),
tu sais pas lire une courbe ou quoi? 0,7° ce sont les scientifiques qui ont perdu toute notion de science car ils ont vendu leur vie aux diables de l’Onu qui disent 0,7° : sur la courbe c’est une augmentation du min du min jusqu’au max du max qqu’ils font… Rien à voir avec de la climato donc. (ni même avec de la stat)

sion fait une moyenne climatique autour de 1900 et une autour de 2000 on a affaire à une augmentation de 0,4°… Et après ça fait un long discours sur la stat et ça donne « le rapport aux décideurs » comme ref.. no comment!

8.  Bof | 10/11/2009 @ 11:29 Répondre à ce commentaire

ouk (#5), ok merci, j’ai compris, je n’avais pas vu que la tendance linéaire était « mise à plat »

9.  Mr Hulot (celui de J Tati ! !) | 10/11/2009 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

Bonjour,
Juste pour agacer :

😉

10.  Robert | 10/11/2009 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

non, non super-mouton. La tendance montrée par l’auteur pour le 19ème est une régression linéaire. Il faut donc faire de même pour le 20ème, restons cohérents ! D’ailleur si je ne regarde que les duex points « extremes » comme vous le proposez (à tort, ceci dit) on obtient pour la 19 ème siècle à peine 0.2 degrés.

11.  super.mouton | 10/11/2009 @ 11:48 Répondre à ce commentaire

Mr Hulot (celui de J Tati ! !) (#9),
ben c’est marqué dans copenhague… c’est pour justifier la nouvelle taxe carbone mondiale qui soutiendra un nouveau gouvernement mondial… ici

12.  super.mouton | 10/11/2009 @ 12:16 Répondre à ce commentaire

Robert (#10),
apprendre à lire, je sais que c’est à tort, mais c’est ce que semble faire le GIEC alors… Moi je parlais pas du 19eme siècle abruti, je parlais du XXeme. Je ne regardais pas non plus les regressions linéaires, mais les moyennes climatiques, alors encore une fois , il faut apprendre à lire !

13.  Robert | 10/11/2009 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

Moi y’en a vous expliquer simplement alors :
l’auteur tire la tendance d’une droite pour le 19ème siècle. Ensuite, il compare ça à un « 0,44 » pour le 20ème, qui semble (mais on doit deviner) obtenue en faisant température de 2000-celle de 1900.
pourquoi subitement changer de technique entre les deux estimations ? Réponse:

– si on fait une régression linéaire pour les deux, on trouve : 0.47 pour le 19ème et 0,74 pour le 20ème
– si on applique aux deux la technique « température à la fin-celle du début »/2, on trouve environ 0,2 pour le 19ème et 0,44 pour le 20ème

pour résumer : les « tendances » ne sont les mêmes en apparence que lorsqu’on magouille un peu les chiffres. Bref : malhonnêteté intellectuelle avérée.

14.  Laurent | 10/11/2009 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

Robert (#13),

Ensuite, il compare ça à un “0,44″ pour le 20ème, qui semble (mais on doit deviner) obtenue en faisant température de 2000-celle de 1900.

Quand on ne cherche pas « à deviner », et qu’on se contente de lire l’article et de le comprendre (comme tout personne honnête et normalement constituée), alors on voit tout de suite que la tendance calculée (avec une petite erreur d’arrondi, en fait c’est 0,45 si on fait l’arrondi proprement) est issu de la régression linéaire sur la période 1850-2008 (soit 0,706) ramenée à une période de 100 ans pour avoir une tendance « par siècle ».

Comme d’habitude, tu ne comprend pas (ou ne veux pas chercher à comprendre, ce qui revient au même), et tu en tire des conclusions qui ne découlent que de tes interprétations fallacieuses qui n’ont rien à voir avec ce que dit l’article lui-même…

La seule « malhonnêteté intellectuelle avérée », c’est celle dont tu fais preuve…

15.  Laurent | 10/11/2009 @ 13:48 Répondre à ce commentaire

Robert (#13),

Moi y’en a vous expliquer simplement alors

… et toi y’en a ridicule (cf supra)

16.  chria | 10/11/2009 @ 14:27 Répondre à ce commentaire

L’auteur compare deux périodes non identiques et en plus il sort d’où son 0.44?
Avec les données hadcrue il est facile de faire les régressions :
1908/2008 : +0.75
1900/2000 : +0.65 (et robert vilain petit traficoteur… !)

et en lisant le graphe sur les cernes d’arbres : 1810/1910 : +0.45 (là comme l’auteur).

En fonction de la période on voit ce que l’on veut voir. Sur le dernier siècle, c’est vrai qu’on se peut se dire qu’entre 0.44 et 0.65, ya pas une grosse différence. Mais dès qu’on tend vers le 0.8, là on pense à doublement, et hop les esprits s’échauffent…
De toute façon comparer comme ça des périodes subjectives ça a du sens à partir du moment où on évite d’en tirer des conclusions.

Pour moi il y a deux pics de températures remarquables : celui des années 40 et celui des années 80, qui se prolonge actuellement en palier. A partir de là, que fait le CO2 ?

17.  chria | 10/11/2009 @ 14:29 Répondre à ce commentaire

Laurent (#14),
Ok j’avais lu trop vite. Il n’empêche qu’il faut super prudent avec ces comparaisons.

18.  Flo | 10/11/2009 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

Cet article me paraît prêter le flanc à trop de critiques pour servir la cause des personnes qui pensent que cette histoire de RCA est en grande partie une bêtise.
Dans le paragraphe 1 le raccordement des deux droites avec des pentes identiques à 3/100 près me paraît insuffisamment argumenté :

« Comme il n’y avait pas de mesures de température directes avant 1850, les données de cernes d’arbres sont utilisées pour représenter le réchauffement linéaire de 1810 à 1910 comme ci-après. »

C’est un peu court je trouve pour prouver qu’une reconstitution à partir des cernes d’arbres peut se « connecter » tout naturellement avec des mesures « thermométriques » (qui ont elles mêmes dues être bien améliorées en tre 1850 et 2008)
Je veux bien croire que les auteurs ont pris des tas de précautions méthodologiques et ne livrent ici qu’un bref résumé, mais Mann a peu-être cru faire de même lorsqu’il a construit sa crosse à la noix.

19.  Abitbol | 10/11/2009 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

Flo (#18),

Vous plaisantez j’espère ??!!!
Le GIEC a utilisé la courbe de Mann en crosse de Hockey alors qu’elle est construite sur des proxies types cernes d’arbres et bien pire encore, et ce sur 900 ans !
Toutes l’affaire du RC repose sur des modèles et non sur des données, alors c’est fort de café de reprocher à cette étude d’utiliser les mêmes armes dont les alarmistes abusent…

Sinon, on arrête les frais ! Il n’y a aucune données avant 1850, celles entre 1850 et 1950 sont approximatives (notamment dans l’hémisphère sud, les océans et les pôles. On est juste sûr des températures depuis les données par satellites et basta ! , Et donc toute l’affaire s’écroule…

20.  gorsky | 10/11/2009 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

Merci Laurent pour ces explications qui ont le mérite d’être VRAIE contrairement aux explications FAUSSES.

21.  Flo | 10/11/2009 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

@ Abitbol.

C’est exactement où je voulais en venir et je ne plaisantais pas du tout justement.
Vous écrivez vous-même « Toute l’affaire du RC repose sur des modèles et non sur des données, alors c’est fort de café de reprocher à cette étude d’utiliser les mêmes armes dont les alarmistes abusent… » et si vous suivez votre logique jusqu’à son terme vous devez conclure que le paragraphe 1 de cet article n’est ni plus ni moins fondé que la crosse (« à la noix » ai-je écrit).
Là encore je ne suis pas spécialiste mais il ne me semble pas qu’il soit judicieux de combattre des démonstrations pseudo-scientifiques par d’autres démonstrations suspectes ou insuffisamment rigoureuses.

Vous avez du même coup raison, toute cette affaire aurait déjà dû s’écrouler et on aurait dû arrêter les frais. On a basé des études sans doute très onéreuses sur des hypothèses douteuses et pire encore on cherche à en tirer des politiques environnementales mondiales!

Mais encore une fois je suis certain que les scientifiques auteurs de l’article ont pris des précautions pour passer « légitimement » d’une courbe à l’autre. Je dis juste que la méthodologie suivie pour le faire n’est pas (assez) documentée et argumentée dans cet article.

22.  Laurent | 10/11/2009 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

Flo (#18),
Pour moi le seul mérite de cet article, c’est de montrer que si l’on étend la période temporelle d’une régression linéaire de 50% (100 à 150 ans), même sur une période longue, soi-disant significative, robuste, etc…. yadayadayada (qu’est-ce qu’on a pas entendu des réchauffistes sur le sujet!!!)…. on peut en « déduire » des choses complètement différentes sur les tendances, le « réchauffement », etc…
Ce qui prouve qu’à la base on ne peut pas faire d’hypothèse linéaire, et que si on veut amuser la galerie, il suffit de choisir suffisamment bien sa période temporelle pour montrer ce que l’on veut….
… d’autant que je ne sais toujours pas ce qu’est une « température globale »… (j’ai toujours du mal avec le moyennage de pommes, de poires, de bananes et de poissons….) 😉
… et je ne parle même pas du « machin » à base de dendrochronologie (les mesures indirectes ou le bruit est plus fort de plusieurs ordres de grandeur au signal, cela m’a toujours beaucoup amusé…)

Bref, cet article ne montre rien de vraiment intéressant, et n’apporte pas plus de preuve de « non-réchauffement anthropique » que la myriade d’articles d’analyse des séries temporelles apportent des preuves du contraire…

La seule chose qui est certaine, c’est que roro a montré une fois de plus son incapacité à lire et comprendre des choses simples…
Alors quand il se met à dégoiser sur l’article de G&T par ailleurs… cela frise le grand guignol…. 😉

23.  Astre Noir | 10/11/2009 @ 17:08 Répondre à ce commentaire

Flo (#21),

je plussoie…

Effectivement, compte tenu des incertitudes sur les mesures de températures au XIXème siècle, c’est un peu hasardeux d’en tirer des conclusions, dans un sens ou dans un autre.

Si les données elles sont toutes pourrites, et bien elles sont toutes pourrites 😆

24.  Flo | 10/11/2009 @ 17:27 Répondre à ce commentaire

Laurent je ne vous suivrai pas sur le terrain des statistiques…Jusqu’aux moindres carrés ça va encore mais après je décroche complet (complètement zappé cette partie là au lycée et pas eu besoin d’y revenir après). Infoutu de me servir correctement même des fonctions les plus basiques d’une calculette scientifique. Je m’y remettrai peut-être si ma fille en fait un peu.
Pour le reste je suis entièrement d’accord avec vous : avec un point de départ, une durée, une échelle, et / ou une fréquence de mesures judicieusement choisie on peut faire apparaître les phénomènes que l’on veut avec l’amplitude que l’on veut.
L’évolution du nombre de tués chaque mois sur la route par exemple est souvent donnée en % d’une année sur l’autre parfois pour impressionner le public dans un sens ou dans l’autre et appeler (et c’est bien) à la vigilence (+/- 20 % de tués sur 400 morts ça fait très exactement pareil que +/-4 % sur 20000 (comme dans les années 70) mais c’est « statistiquement » beaucoup plus parlant).

25.  ouk | 10/11/2009 @ 18:18 Répondre à ce commentaire

Robert (#13),

si vous faites une régression linéaire sur le XXe siècle seul, vous commencez sur un « creux » et finissez sur une « bosse ». La composante rectiligne est donc ‘artificiellement’ augmentée par le choix de l’intervalle. Si vous prenez les données à partir de 1850, vous partez du début d’une « bosse » et arrivez au début d’une autre. Il est donc tout à fait pertinent d’effectuer une régression linéaire de 1850 à 2000 pour la reporter sur le XXe siècle.

26.  williams | 10/11/2009 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Il y a pourtant bien des choses qui montrent que le réchauffement global par le CO2 n’est pas confirmé par les données enregistrées.

Voila que si le le CO2 serrait la cause principale du rechauffement alors ces 12 dernieres annees on aurait encore un rechauffement comme les 20 annees precedentes et voir plus fort alors que nous avons une stabilite des temperatures. Surtout que ces 12 dernieres annees l’augmentation du CO2 a été plus forte et plus rapide avec l’Inde, la Chine… qui se sont développés tres rapidement et degage bp de C02,… La Chine est meme maintenant l’USA. Donc ceci est le 1er point qui contredit les liens entre le CO2 et le rechauffement.

Puis voila que lors du rechauffement de 1910 a 1940 on a eu un rechauffement alors que le CO2 n’a pas augmenté comme de 1976 a 2009. Donc pourquoi un rechauffement si le C02 serrait la cause des rechauffements. Tout simplement par ce que le CO2 n’est pas la cause pricipale du réchauffement mais c’est la nature elle meme avec les oscillations des oceans (AMO, PDO…), l’activite solaire, l’evolution des eruptions volcaniques…. qui eu on evolue comme l’evolution des temperatures justement.

Donc ceci montre que l’homme a un effet bp plus faible que la nature elle meme sur les effet sur climat et que le GIEC exagere bp en disant que nous somme a 90% la cause du rechauffement et que c’est tout simplement question de politique et non scientifique.

Williams

27.  yvesdemars | 10/11/2009 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

réponse à Robert:

faite tourner la tendance des courbes GISTEM et HARDCUT sur le site Wood for Trees entre 1901 et 2000, vous trouvez en droite de régression linéaire respectivement 0,55 et 0,65. Prenons la moyenne, cela fait 0,60
C’est plus proche des 0,47 du XXème siècle que des 0,74 de l’IPCC. J’en conclus que l’impact du CO2 anthropogénique même s’il existe est plutôt mineur voire insignifiant

Depuis que j’ai suivi le débat sur la TV finnoise (1) relatif notamment à la résurgence de la crosse de hockey par K BRIFFA, je considère qu’on ne peut avoir aucune confiance dans les « scientifiques » membres de cette organisation. Certains doivent trafiquer les études pour sortir de force des résultats à la veille de Copenhague, ils refusent entre autres de fournir leurs données.

(1) http://wattsupwiththat.com/

Remarquons aussi que l’IPCC s’est trompée sur l’impact du méthane, nettement sous estimé (et comme il est en train de se stabiliser, pas de panique)

28.  scaletrans | 10/11/2009 @ 19:21 Répondre à ce commentaire

Soyons clairs. L’auteur de l’article prend au mot la FARCE en reprenant ses données pour les deux derniers siècles. Et il démontre qu’il n’y a pas d’infléchissement du au CO2 ou, au final à tout autre GES anthropique; c’est aussi simple que cela.
Moi aussi, la notion de température globale m’a fait tiquer, c’est une vue de l’esprit (et d’un esprit malade smile ).

29.  joletaxi | 10/11/2009 @ 19:48 Répondre à ce commentaire

un article à lire
à relire
à relire

http://wattsupwiththat.com/200.....te-engine/
J’ai entrepris de le lire hier soir.. tard,en diagonale
je crois que cela vaut la peine d’y apporter la plus grande attention.
Cela rejoint une autre théorie que je vous ai déjà signalée et qui me plait beaucoup
http://www.thunderbolts.info/t.....eather.htm

et toujours dans la même veine
http://wattsupwiththat.com/200.....lightning/
Il semblerait que nous connaissons bien peu de chose sur la chimie des éléments de la limite de la stratosphère, ce que j’affirme depuis cette autre grande victoire des écolos concernant le trou de la couche d’ozone

30.  the fritz | 10/11/2009 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#29),
Comment??
cette autre grande victoire des écolos concernant le trou de la couche d’ozone
Il me semble bien qu’ à part Rocard et notre Président scientifique, ce mythe est bien la première petite bourde de notre crème scientifique, avant bien sûr celle du réchauffement climatique du CO2 anthropique

31.  scaletrans | 10/11/2009 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#29),

Je l’ai lu en diagonale, mais aussi les commentaires, et ceux-ci sont assez critiques. Il est question de nuages de glace qui interviendraient dans la quantité de rayonnement atteignant la Terre, mais l’opinion générale était que ces nuages, de haute altitude par définition, avaient un effet contraire à ce qui est défini dans l’article.
Cependant, les observations sur les variations de pression sont très intéressantes, le tout est de les intégrer dans une explication générale, laquelle, d’après certains auteurs, dont G&T, n’est pas pour demain.

32.  joletaxi | 10/11/2009 @ 20:27 Répondre à ce commentaire

@the fritz

ne vous énervez pas…je blague
Dès le début,j’ai, à mon minuscule niveau combattu cette théorie.

33.  andqui | 10/11/2009 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

Scoop:
Sur la 2 à l’instant, un parallèle entre Courtillot et Jouzel sur les causes du CC et ses conséquences. La paroles des sceptiques mise en contrepoint des réchaufistes purs et durs
C’est très nouveau et peut-être pas sans lendemain.
Esperons, esperons.

34.  Pecqror | 10/11/2009 @ 21:16 Répondre à ce commentaire

Claude allégre aurait déclaré ce matin «c’est un lobby de spécialistes météo du monde entier qui travaille dans un intérêt financier.»
Pour libé, il s’agit d’une insulte envers les climatologues..
http://sciences.blogs.liberati.....ogues.html

35.  Pecqror | 10/11/2009 @ 21:23 Répondre à ce commentaire

L’article du parisien
http://www.leparisien.fr/socie.....705903.php

36.  Bof | 10/11/2009 @ 23:31 Répondre à ce commentaire

andqui (#33), Superbe !! C’était impensable il y a quelques mois encore, et le mérite en revient sans doute à Vincent Courtillot, son aura incontestable de scientifique, ses sorties claires, mesurées, précises, qui parlent au public et aux journalistes (les moins idéologues).

37.  Murps | 10/11/2009 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

N’empêche que la charge de Huet dans Libé est gratinée.
Quelle violence !

Arguer que deux Professeurs d’université avec des CV comme Allègre et Courtillot ne soient pas capables de lire des courbes…
Heureusement qu’on est en démocratie et au XXI siècle parce que ça sent clairement le bûcher.

38.  Marot | 11/11/2009 @ 0:21 Répondre à ce commentaire

Pecqror (#34),
Merci Pecqror pour le lien vers la charge de l’historien (!) Huet.

Les commentaires sont éclairants.

39.  Woody | 11/11/2009 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

Vincent Courtillot était ce matin l’invité de France Inter dans le cinq sept.

On peut réécouter cette émission en ligne là : http://sites.radiofrance.fr/fr...../cinqsept/

ou directement télécharger le fichier .ram avec RealPlayer là : http://tinyurl.com/ydqycn8

40.  Bof | 11/11/2009 @ 9:57 Répondre à ce commentaire

Marot (#38), La hargne que met Huet dans son article, ses partis pris grossiers qui ne peuvent convaincre que les convaincus (ou les ignorants, ce qui revient souvent au même)… ça sent la panique.
Il ne faut pas être particulièrement obsevrateur pour voir que le vent tourne. Pas à 180° (faut pas rêver) mais petit à petit le message commence à passer la barrière des médias. Les plus militants (dont Huet) ne peuvent que s’en inquiéter, c’est leur gagne-pain qui est en jeu !

41.  Woody | 11/11/2009 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

L’intervention seule de Vincent Courtillot sur Inter ce matin :

http://tinyurl.com/yagwg9x (mp3, 12 Mo)

42.  Marot | 11/11/2009 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Bof (#40),
Cette hargne que vous voyez fort bien nous éclaire sur d’autres choses cachées.

L’historien (!) s’en était ouvert la veille dans son papier du 9 novembre sur « septembre le plus chaud » et gna gna gna.

Il avouait assez naïvement à la fin

Inversement, lorsque je parviens à faire passer un article conséquent dans Libération sur les problèmes de la liaison entre le Soleil et le climat, j’obtiens des remarques étranges, en particulier de responsables du journal, sur le thème « «bah, alors cela veut dire qu’il n’y a pas de problèmes avec le climat et les émissions de gaz à effet de serre…».

Il est donc incompris jusque dans son journal.

Cet aveu montre bien que le contenu d’un journal n’engage pas toute la rédaction. Dans celui-ci, il est manifeste que l’agitateur est Huet et personne d’autre. Il fait partie d’une coterie qui dépasse les orientations politiques ou idéologiques.

À ce train, il suffirait d’acheter d’une façon ou d’une autre quatre journalistes spécialisés pour faire « la pluie et le beau temps » dans la presse française, à tout hasard disons AFP, Le Figaro, Le Monde, Libération. Ce n’est évidemment pas le cas !!!

La citation ci-dessus est la fin d’un papier ampoulé sur « septembre 2009 » qui n’a pas de sens en climatologie mais en a néanmoins un…
Il poursuit par la raison d’être majeure du papier : faire une publicité éhontée pour un livre de Le Treut qui ne paraîtra que le 18 novembre. Si vous n’y voyez pas la manifestation de la coterie, je n’y puis rien.

Copinage…

P. S. Je relève aussi le « conséquent » de primaire mal dégrossi malgré sa « formation d’historien ».

43.  Fabge02 | 11/11/2009 @ 10:55 Répondre à ce commentaire

Lorsque Allègre dit que «c’est un lobby de spécialistes météo du monde entier qui travaille dans un intérêt financier», il exagère (comme toujours) et il a raison et tort à la fois.
Le mot lobby dit bien ce qu’il veut dire : un groupe d’influence qui essaie de se faire entendre, pratique courante et déclarée dans le monde anglo-saxon, honteuse chez nous.
Bien sûr il y a de l’argent derrière, c’est quelquefois seulement l’argent de la survie. Je travaille dans un laboratoire CNRS, nous voyons partir les jeunes chercheurs à qui nous ne pouvons offrir de postes. Aller dans le sens du politiquement correct est très très tentant. De plus, lorsque nous devons répondre aux appels d’offre, nous nous trouvons quasiment contraints de prétendre sauver la planète ou peu s’en faut, sinon notre demande n’est même pas examinée. Tout le monde fonctionne comme ça, les politiques promettent de réduire la fracture sociale ou de faire que tout le monde peut gagner plus, les chanteurs se mobilisent pour… (remplissez comme il vous plaira). Rien de nouveau sous le soleil : écoutez les discours politiques du début du XXè siècle, ou même les discours scientifiques, la paix et la prospérité radieuses sont au coin de chaque phrase.
Le problème, c’est que, lorsque la réalité se rebelle face aux prévisions, il est difficile de faire machine arrière. Expliquer que les résultats des forages en Antarctique ne sont pas parole d’évangile, vu ce qu’ils ont coûté, c’est se tirer une balle dans le pied et ne plus avoir de crédits pour poursuivre ce type d’investigations, ce qui serait dommage car il y a plein de résultats intéressants. Si on y ajoute les pressions de l’écologie politique, dur dur!
Heureusement, il y a des contre-réactions négatives, Legroux Allègre et Courtillot entre autres, de nombreuses petites fourmis de la climatologie (météorologistes de Météo-France, climatologues biogéographes comme moi, géologues et géomorphologues, etc… ) qui jouent leur petite partition en sourdine. A l’étranger, il semble y avoir plus de débat et plus de grandes gueules. Tout ceci finit par avoir un effet.
Et puis, je l’écrivais sur ce forum il y a deux ans, les théories ont une vie limitée, en général parce que, au bout d’un moment, elles ne correspondent plus à une réalité plus complexe qu’elles ont permis de mettre en évidence. Celle-là ne fait pas exception.
Enfin, il y a des facteurs déclenchants, le point de vue financier semble être le principal actuellement : mettre en jeu des milliards de dollars pour un enjeu qu’on n’arrive pas à cerner…

44.  Abitbol | 11/11/2009 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

Marot (#42),

Pas trop d’accord avec le fait que la littérature de Huet n’engage pas toute la rédaction de Libé.
Je pense au contraire que sur le climat, il y a une ligne dans la majorité des journaux.
Le climat constitue pour le moins une aubaine pour les médias toujours en recherche de catastrophe à venir.
On a jamais vu la liste des trains à l’heure à la Une de la presse. Les médias se complaisent dans la répétition de titres anxiogènes sur le climat, la peur faisant vendre.
Huet essaie seulement de nous faire croire qu’il est un franc-tireur à l’intérieur de son propre torchon, c’est un peu fort…
Alors qu’un rédac chef digne de ce nom sur un sujet scientifique demanderait de faire une présentation des faits plus équilibrée, genre : les courbes de V. Courtillot sont critiquées par tels personnes pour les raisons suivantes, etc. Nous portons à la connaissance du lecteur les deux thèses et il se fera son opinion… Pourtant l’ignorance de Huet sur le sujet et de l’ensemble de sa rédaction ne leur permet pas de prendre parti, alors que c’est justement ce qu’il font.
Chez Libé, on a pas envie que le lecteur réfléchisse… Il existe tel problème dans telle entreprise : le patron est méchant , les employés gentils et victimes, et les syndicalistes ont raison dans leur action. Point final. Le climat en est une déclinaison : les industriels, les consommateurs et le CO2 sont méchants, les ours blancs et la planète gentils et victimes, et les scientifiques du GIEC ont raison…

45.  Fabge02 | 11/11/2009 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

@Woody

Merci pour la référence. Je viens d’écouter Vincent Courtillot, il est effectivement intéressant de voir que France-Inter s’ouvre à ce genre de point de vue.

46.  Marot | 11/11/2009 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#43), Abitbol (#44),
Merci à vous deux pour ces avis on ne peut plus pertinents.

Je suis en plein accord avec Fabge02 pour bien connaître l’assèchement financier qui se produit quand on n’est pas « dans le sens du vent ».

Un peu moins d’accord avec Abitbol, mais c’est bien là l’intérêt d’avis différents.

Pour ce qui est des « rédac-chefs » n’est-ce pas plutôt la tendance à laisser faire au lieu de créer une dissension dans la rédaction ?

J’analyse cela comme «Je ne suis pas d’accord mais c’est son domaine. Laissons faire tant que le vent majoritaire n’aura pas tourné. Et puis il écrit cela dans son blog, cela ne nous engage pas.»

47.  Marot | 11/11/2009 @ 11:48 Répondre à ce commentaire

Navré de couper cette discussion mais je me dois de signaler un post important d’Antony Watts :
http://wattsupwiththat.com/200.....more-12703

La proportion de CO2 venant de la combustion des énergues fossiles est sensiblement une fraction constante du CO2 atmosphérique, 40% environ.

Il y a donc d’autres sources à la croissance du CO2 atmosphérique.

Ceci mérite, à mon avis, plus que de l’attention.

48.  Abitbol | 11/11/2009 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Marot (#47),

En effet, le post de WUWT à l’air très intéressant, comme d’hab, je vais lire ça avec attention.
En espérant clore ce petit désaccord d’analyse sur un sujet qui ne mérite pas tant d’égard (Huet et Libé), j’ajouterai que le jour où le vent aura tourné sur la question climatique, on peut espérer un grand article du style  » le GIEC et des scientifiques se sont trompés » et ça en sera terminé d’une mine d’articles menaçants et donneur de leçons. Et ça, je n’y crois pas trop… smile

49.  piloteman | 11/11/2009 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

Fabge02 (#43),

souvenirs souvenirs
toujours plus de la même chose .. c’était il y a 30 ans, le 4/09/79
à l’époque où la plupart des participants de ce forum galopaient encore en culotte courtes, et d’autres n’étaient encore pas nés !

archive de l’INA sur le réchauffement climatique, les dossiers de l’écran

50.  Murps | 11/11/2009 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

J’ai été modéré sur « le Parisien ».
http://www.leparisien.fr/socie.....705903.php

Ou alors ils n’ont pas encore publié mon post d’hier soir…

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