( Grâce aux Climategate, les sceptiques du RCA ont désormais une existence reconnue, Le Figaro l'a dit : les sceptiques font même l'objet d'études en sociologie !. Skyfal est peuplé de sceptiques divers et variés, qui ne sont pas des barbares payés par des industries pétrolières pour semer la zizanie dans les commentaires de posts. Il y a des sceptiques déclarés, peu, devenus quasi officiels dans leur rôle de contradicteurs nécessaires à alimenter le débat. Et puis il y a les sceptiques de l'ombre, ceux qui envoient des commentaires et ceux qui les lisent. Ce post est ouvert pour vous présenter : comment êtes vous devenu sceptique ? Et surtout quel sceptique êtes-vous ? Voici un petit guide, non limitatif et non obligatoire, bien sûr, ce n'est pas un sondage, pour faciliter votre présentation personelle. Comme moi, vous pouvez aussi vous inspirer du schéma proposé par L'ombre de l'olivier. Araucan).
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Définition de départ : sont des sceptiques (du climat) ceux qui n'adhèrent pas aux conclusions du GIEC ou ceux qui n'adhèrent pas aux solutions développées pour lutter contre les émissions de CO2 ou de gaz à effet de serre (hors vapeur d'eau).
1) Pensez-vous qu'il y a bien eu réchauffement ces trente dernière années ?
Si non, pourquoi ?
Si oui, ce réchauffement se poursuivra-t-il ?
Si non aller en 2)
Si oui a) oui pendant longtemps et les conséquences seront importantes.
b) oui pendant longtemps mais les conséquencs ne seront pas si dramatiques que cela
c) non, les modèles ne peut que se tromper
d) je n'en sais rien mais ce ne sont pas les modèles qui sont à même de prédire l'avenir
e) logiquement cela devrait se refroidir maintenant
f) je n'en sais rien mais depuis 1998, cela n'augmente plus
g) autre :
ensuite aller en 2)
2) Ce réchauffement est-il dû
a) totalement au CO2 et aux GES (hvp : hors vapeur d'eau) dans l'atmosphère,
b) fortement au CO2+GEShvpe dans l'atmosphère,
c) faiblement lié au CO2+GShve dans l'atmosphère,
d) au Soleil d.1 irradiance, d.2 : variation de l'activité magnétique et rôle des rayons cosmiques
e) à d'autres activités humaines (défrichements, aérosols)
f) à un mélage des causes f.1 : humaines prépondérantes, f.2 : naturelles prépondérantes ?
3) Dans le cas de réponses positives à 2a),b),c),f.1), pensez-vous qu'il faut agir contre le CO2 ?
Si oui, a) la Convention sur le climat est-elle un bon outil ?
a.1 ) oui dans tous ses aspects (là , je vous signale que vous êtes un pro-RCA, pas un sceptique )
a.2) pas suffisant (là , je vous signale que vous êtes un pro-RCA, pas un sceptique )
a.3) le coté atténuation (limitation des émissions de CO2+GEShve) est illusoire autant se concentrer sur l'adaptation(cf B. Lomborg)
a.4) autre : détailler
Si non, b) l'aide au développement classique peut aider les pays en développement à s'adapter,
c) la Convention Climat est déjà vendue à la finance internationale, il faut changer totalement de modèle économique, (là , je vous signale que vous êtes un pro-RCA, pas un sceptique)
d) le protocole de Kyoto coute cher et n'a aucune efficacité , il n'est pas nécessaire de persister dans l'erreur, c'est à chaque pays de décider ce qu'il doit faire,
d) autre : détailler
4) Dans le cas de réponses positives à 2d),e),f.2), pensez-vous que
a) bien que basée sur des hypothèses erronées, la Convention sur le Climat permettra de faire avancer les choses sur l'environnement et la pollution en général,
b) la Convention sur le Climat est prématurée
c) la Convention sur le Climat devrait être supprimée
d) ce n'est pas une Convention sur le Climat qu'il y a besoin mais d'une organisation mondiale de l'environnement, pour faire pendant à l'OMC,
e) autre : détailler
5) Sur le GIEC et après l'affaire du Climategate
a) il faut réformer en profondeur le GIEC,
b) il faut faire une enquête sur le fonctionnement au sein du GIEc,
c) il faut supprimer le GIEC,
d) autre
6) Etes-vous devenu sceptique d'abord pour des raisons scientifiques ?
Si oui aller en 7).
Si c'est pour une autre raison aller en 8).
7) Dans les aspects scientifiques qui vous ont ou auraient amenés à vous interroger sur le RCA, quels ont été les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
a) la très faible teneur en CO2 de l'atmosphère
b) les méthodes suivies pour les calculs de température moyenne, le manque et la diminution du nombre de stations météo aux normes
c) les incertitudes présentes dans les explications données sur les causes du RCA
d) le fait que le CO2 est utile à la vie
e) la notion d'effet de serre appliquée à l'atmosphère (qui n'est pas une serre)
f) les prédictions présentées comme des faits certains
g) le refus de prendre en compte le Soleil,
h) la théorie de "l'effet de serre" elle-même
i) la minimisation du rôle des océans
j) la lecteur d'un auteur sceptique qui vous a convaincu (citez : )
j) autre :
8) Dans les aspects politiques qui vous ont ou auraient conduits à vous interroger sur le RCA, quels sont les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
a) la culpabilisation permanente
b) le calcul d'une empreinte carbone
c) l'invasion des éoliennes
d) les discours sur les énergies renouvelables
e) les solutions économiques proposées
f) la saturation du message
g) les sites sceptiques sur Internet (lesquels ?)
h) autre :
9) Par rapport à la climatologie,
a) avez-vous eu une formation spécifique dans cette matière ? l'utilisez vous dans votre profession ?
b) êtes-vous un passionné de météo, un utilisateur averti de météo pour raisons professionnelles, un météorologue ?
c) avez-vous eu une formation qui touche à certains des matières utilisés en climatologie (géologie, physique ou chimie de l'atmosphère, statistiques, paléontologie, biologie, océanologie, etc …) ?
d) autre :
10) Si vous étiez en situation de décider d'un programme de recherche en climatologie, que décideriez-vous ?
11) Tout autre élément pertinent que vous jugeriez utile …
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75 réponses à “Quel sceptique êtes-vous ?”
scaletrans (#50), Merci cher ami !
1) Pensez-vous qu’il y a bien eu réchauffement ces trente dernière années ?
Si oui, ce réchauffement se poursuivra-t-il ?
f) je n’en sais rien mais depuis 1998, cela n’augmente plus
2) Ce réchauffement est-il dû
f) à un mélage des causes f.2 : naturelles prépondérantes
3) Dans le cas de réponses positives à 2a),b),c),f.1), pensez-vous qu’il faut agir contre le CO2 ?
Si oui, a) la Convention sur le climat est-elle un bon outil ? NON
d) le protocole de Kyoto coute cher et n’a aucune efficacité , il n’est pas nécessaire de persister dans l’erreur, c’est à chaque pays de décider ce qu’il doit faire,
4) Dans le cas de réponses positives à 2d),e),f.2), pensez-vous que
c) la Convention sur le Climat devrait être supprimée. OUI
5) Sur le GIEC et après l’affaire du Climategate
c) il faut supprimer le GIEC,
6) Etes-vous devenu sceptique d’abord pour des raisons scientifiques ? OUI
7) Dans les aspects scientifiques qui vous ont ou auraient amenés à vous interroger sur le RCA, quels ont été les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
b) les méthodes suivies pour les calculs de température moyenne, le manque et la diminution du nombre de stations météo aux normes
d) le fait que le CO2 est
utileINDISPENSABLE à la vief) les prédictions présentées comme des faits certains
h) la théorie de « l’effet de serre » elle-même
8) Dans les aspects politiques qui vous ont ou auraient conduits à vous interroger sur le RCA, quels sont les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
a) la culpabilisation permanente et les hystéries précédentes : DDT, pluies acides, âge glaciaire imminent.
9) Par rapport à la climatologie,
c) avez-vous eu une formation qui touche à certains des matières utilisés en climatologie ? OUI physique de l’atmosphère.
1) IL y a probablement eu un faible réchauffement, qui s’est interrompu depuis quelques années.
2) pour moi, ce réchauffement est très probablement dû à des causes naturelles avec , si elle existe, une très faible part anthropique.
4 et 5) Il existe des tas d’abrutis, qui seraient ravis de faire aussi bien que Jones ou Mann dans n’importe quel autre domaine que la climatologie. Par exemple, la biologie est un excellent terrain pour la « patascience ». Créer une organisation mondiale de l’environnement avant d’avoir, pour l’exemple, « mis au pilori » les escrocs de la climatologie serait donc pire que bien. Le cocktail de mauvais scientifiques, de mauvais journalistes et de mauvais (pléonasme) politiciens a fait ses preuves.
7)Je suis devenu sceptique en 2001 quand, directeur technique d’un bureau de consulting en environnement, j’ai sérieusement cherché à me faire une idée objective sur la question, avant de savoir si on allait vendre des sornettes ou du sérieux à nos clients industriels. Ma conviction s’est forgée principalement pour les raisons : a,b,c,g,i. Elle a été renforcée par la différence de langage entre les « réchauffistes » et les « sceptiques », les uns sont des prédicateurs les autres sont des scientifiques ou du moins des rationnels. Beaucoup plus récemment, je me suis régalé à la lecture de votre site et de « pensée-unique », un merci à tous de nous rafraichir l’esprit alors que les médias nous gavent de catastrophes en passant sous silence le climategate.
8)a,b,c,e,f,g et h !!! (d-le principe du développement des énergie renouvelables n’est pas stupide, à part les éoliennes dans leur contexte actuel).
9)a : non
b : après m’être fait virer de mon bureau de consulting, et en attendant la retraite, j’ai repris une micro-station de ski privée en Auvergne, je suis donc devenu accro à la météo, aux prévisions saisonnières et au changement climatique (anthropique ou non) !
c: Agro + un Dea en océanologie.
10) Renforcer les observations, en particulier océaniques. Faire du fondamental sur les processus d’impact sur le climat terrestre des paramètres solaires et cosmiques. Peut-être aussi envoyer les modélisateurs étudier la thermodynamique ?
Trancart (#53),
Depuis qu’on a commencé à produire les SST, en 1982, les observations océaniques sont à la fois beaucoup plus représentatives spatialement et beaucoup plus fiables que les observations terrestres.
Le réseau terrestre est d’ailleurs totalement inadéquat, peu représentatif spatialement et peu robuste (pollué par de nombreux pertubateurs environnementaux).
Une grande avancée pour aller vers un estimateur climatique fiable serait plutôt de se débarrasser complètement du réseau terrestre, et de reconstruire un indicateur sur la base des températures océaniques et des températures de basse atmosphère (inversée d’après les sondeurs verticaux et les capteurs micro-ondes).
Le seul problème c’est que cet indicateur ne pourrait être utilisé qu’à partir du début des années 80…. ce qui n’est pas un vrai problème dans la mesure ou la position du GIEC est que le réchauffement d’origine anthropique est justement sensé avoir une influence mesurable à partir des années 80….
Désolé à tous pour la digression…
Trancart (#53),
Voilà une excellente idée, mais c’est malheureusement du domaine du rêve, je le crains !
Je suis devenu sceptique après la lecture assidue de sites tels que pensée-unique, skyfal(l), et en anglais CO2science, icecap, SPPI;
Ce qui m’agace le plus c’est qu’on nous rebat les oreilles avec des faits religieux, dogmatiques, préchés par des gourous qui se prétendent sauveurs du monde. On cherche à nous culpabiliser, et c’est d’autant plus « bizarre », que, élevé 7 ans chez les jésuites, je suis resté un catho pratiquant !
Maif, franchement, cette histoire de RCA telle que présentée me sort par tous les orifices (en restant poli).
Ce qui m’attriste c’est que pendant que les tenants de la pensée unique (je ne parle pas du site) s’autocongratulent sur des annonces pseudo scientifiques, les problèmes les plus importants pour la planète ne sont pas évoqués : en accord avec Vincent Courtillot (ref son interview sur France Info last week), et pas forcèment par ordre de priorité : démographie mal maitrisée, éducation, accès à l’eau et à l’assainissement, urbanisation sauvage avec problèmes des déchéts, usage des terres et déforestation, maladie plus mortelles que tous les ouragans Katrina du monde, à savoir malaria, sida infections pulmonaires, développement des énergies réellement « vertes et renouvelables » (à l’aune de leur cycle de vie), et enfin résoudre la question de la faim et de la malnutrition.
Bref rien que des « petits problèmes », dont un seul sera, heureusement abordé à Cop : la déforestation.
Oui je crois que la température augmente en sortie de LIA petit âge glaciaire (encore heureux !)
Non la hausse ne s’accélère pas, ni le niveau est inédit ou extraordinaire
Oui la concentration de CO2 augmente et continuera d’augmenter, mais Non ce n’est pas dangereux (saturation de la bande d’absorption + effets bénéfiques sur la croissance des plantes), et Non les prévisions des modèles GIECiens ne se réaliseront pas.
Oui, un pays comme le Bengla Desh, pauvre, densité de population près des côtes, faible altitude et région soumise à cyclones est en première ligne et en danger face à tous les événements climatiques extrêmes, mais Non la réduction du CO2 ne lui sera d’aucun secours, et Oui les nations riches doivent l’aider dans un système de construction et d’entretien de digues.
Oui les énergies fossiles vont bien finir par s’épuiser et Oui (hélas) à moyen terme c’est encore le pétrole, le gaz, le charbon et le nucléaire qui devront être utilisés.
Oui en septembre 2007 la banquise arctique a été au plus bas depuis 30 ans (avec unee « quasi disparition » qui correspond à, une surface de 8 fois la France… no comment), mais Non ce chiffre ne s’est pas reproduit, ni en 2008 ni en 2009 (rajouter la bagtelle de 1 million de km supplémentaires, 2 fois le France), et oui les mêmes années l’extension de la banquise Antartique n’a jamais été aussi grande depuis 30 ans
en cq : Non, pas d’effet catastrophique sur l’albedo, car les variations de glace de mer au total n + S sont faibles depuis 30 ans (+/- 3%)
Non, les ours polaires ne sont pas en voie de disparition, sauf dans une des 20 et quelques régions où on en trouve autour du pôle nord;
Non, la route du Nord ouest n’est pas une nouveauté
Oui, les glaciers alpins fondent, depuis environ 200 ans (ça je reconnais que c’est troublant, même si , si ça se trouve, ils avaient complètement fondu au moyen Age ou à l’époque romaine, les éléphants d’Hanibal n’ont peut être pas pataugé dans la glace et la neige en traversant les Alpes)
Oui il faudra peut être changer les cépages du vignoble français;
Oui, la saison cyclonique 2009 a été la plus FAIBLE depuis 30 ans en activité cumulée (nombre et fréquence), mais ça n’empêche pas qu’il y a eu des ouragans violents en Asie
Oui le changement climatique est « en marche c’est TOUJOURS le cas, changement climatique = pléonasme
Non les modèles ne prévoient pas, ils projettent , mais Non, les concepteurs de ces modèles ne sont pas d’affreux comploteurs, simplement, ils feignent d’ignorer ou ignorent que le chaos (autre petit nom du climat) est imprévisible.
Oui le SPM du GIEC est biaisé, mais ces quelques pages ne remettent pas en cause les 1000 pages reflétant le travail des scientifiques participant au GIEC, et NON (3 fois) un consensus n’est pas vriament scientifique.
enfin, merci M bush, t’étais tellement c… et antipathique, que Mgr Al Gore apparaissait comme un chantre de la vérité (celle qui dérange par ses approximations et ces exagérations alarmistes).
outre Vincent Courtillot, j’adhère totalement aux vues de Jean Martin (site ppensée unique), moi qui ne suis pas du tout un scientifique, si j’ai parfois un peu de mal à tout comprendre, je leur fais confiance.
Hélas MM hult et Jancovic, vous semblez bien sympathiques, mais vous êtes tombés dans les dogmes catastrophico-alrmo-bobo-rédemptoro -culpabilisants, et c’est bien dommage, car il ya bien des urgences pour la Planète, mais pas celles évoquées à Copenhague
(Allez Sarko, monte sur tes ergots pour arrêter de tes petitis bras musclés la température à +2°C, Yes you can !)
pour mon cas personnel:
1) oui
2) f.2
4) d
5) a
6) oui
7) a/c/d/e/f/g/h
8) a/c/f/g (pensée unique)
9) a-non b-oui c)géologie/statistiques/paléontologie
10) approfondir : les circulations océaniques / vapeur d’eau et nuages /soleil et rayons cosmiques
sceptique:
– sur la méthodologie
– sur les relles motivations
– sur le rechauffement « accéléré »
– sur le co2 antrhopique comme cause du rechauffement
– sur l’association de certains phénomènes avec le RC
pas sceptique sur:
– le fait que ca represente un enjeu politico-economique majeur
– le fait que les médias sont l’instrument de ces politiques
– le fait que les investissements précipités d’aujourd’hui seront les dettes de demain
– le meilleur ennemi de la planète sont les écolos
Voici ma contribution ; je me suis parfois éloigné du cadre et je prie qu’on m’en excuse.
1)Pensez-vous qu’il y a bien eu réchauffement ces trente dernières années ?
D’après les mesures satellites en basse troposphère, les seules auxquelles je fasse confiance, il y a eu une phase de réchauffement entre 1979 et 1998, de l’ordre de 0,3°C, puis une stagnation depuis lors. On ne peut donc parler de « tendance » sur la période.
Si oui, ce réchauffement se poursuivra-t-il ?
Je l’ignore ; la tendance des dix dernières années ne le suggère pas ; mon intime conviction est qu’il y aura des variations cycliques irrégulières, de périodes décennales ou multi-décennales, comme on l’observe depuis que l’on fait des mesures thermométriques (voir notamment à titre de simple exemple les relevés de Central England depuis 1659). Des oscillations autour d’une température globale stable me paraissent l’hypothèse la plus probable à l’échelle d’un ou quelques siècles (ce qui est minuscule à l’échelle des temps géologique) ; dans cette hypothèse, on devrait observer un léger refroidissement dans la ou les décennies à venir. Cela étant, un léger réchauffement global à moyen ou long terme serait plutôt bénéfique.
Aucun « modèle » ne me semble à même de fournir la moindre indication crédible sur le climat à venir. Les phénomènes climatiques sont trop complexes pour être modélisés. La multiplication des paramètres, dont les évolutions respectives sont toutes inconnues par définition, ne fait qu’ajouter à la confusion. Il suffit de regarder les fourchettes de « prévisions » pour s’en convaincre, de même que les discordances entre ces prévisions et les phénomènes réellement observés.
2)Ce réchauffement est-il dû
Ce réchauffement momentané s’inscrit dans les variations cycliques précédemment mentionnées. Les concentrations – et par conséquent les émissions anthropiques – de GES ne jouent au plus qu’un rôle mineur, comme semble le démontrer la discordance persistante entre l’augmentation de la concentration en CO2 et les températures globales.
Le soleil, source de toute énergie au sein de notre système planétaire, est le moteur principal des changements climatiques, selon des mécanismes complexes et variés qui sont encore loin d’être élucidés : les corrélations alléguées par différentes études entre les températures, les taches solaires, les durées des différents cycles solaires, etc. ne sont pas toujours évidentes. Malheureusement, la recherche climatique est totalement obnubilée par l’idée fixe des GES qui mobilise pratiquement tous les moyens humains et financiers.
3)Dans le cas de réponse évasive à c) (peut-être) pensez-vous qu’il faut agir contre le CO2 ?
Il est illusoire de penser pouvoir « agir contre (?) le CO2 ». Je pense comme M. Gerondeau qu’aucune réserve fossile exploitable ne restera en terre, et que le délai qui s’écoulera d’ici l’épuisement de ces ressources donnera le temps au génie humain (qui est, lui, inépuisable) de développer des énergies de substitution, dont au moins une est déjà connue, le nucléaire. Il y aura, par la force des choses, une coordination au niveau mondial des efforts de recherche et d’adaptation aux inévitables variations climatiques. Mais je ne crois aucunement à l’efficacité de ces gros « machins » chaperonnés par l’ONU, monstrueuses métastases qui fabriquent surtout des officines et des fonctions publiques, et dissimulent souvent des ambitions et des intérêts.
La FAO a-t-elle fait reculer la faim dans le monde ? (je pose simplement la question).
5) Sur le GIEC et après l’affaire du Climategate
c) il faut supprimer le GIEC (voir précédemment), Climategate ou non. De toute façon, certaines entorses aux bonnes pratiques scientifiques avaient déjà été mises en évidence par quelques esprits curieux, méthodiques et opiniâtres. Le ver est dans le fruit, et désormais la suspicion règne. Une simple réforme serait difficile.
6) Etes-vous devenu sceptique d’abord pour des raisons scientifiques ?
Je suis devenu sceptique, d’abord par habitude de pensée (l’expérience m’a enseigné qu’il ne faut jamais faire confiance aux « experts » sans examiner) et par méfiance envers le lavage de cerveau (aujourd’hui dans ma soixante-quinzième année, j’en ai subi quelques uns, dont certains à des périodes peu agréables). La puce m’étant venue à l’oreille, j’ai commencé à m’intéresser au sujet climatique par le biais de la qualité de l’air, sur laquelle j’entendais propager des assertions manifestement exagérées et contredites par les observations. Je passe sur certains épisodes qui ont contribué à alimenter à la fois ma méfiance et mon intérêt croissant.
Grâce à quelques lectures puis à internet, j’ai commencé à me documenter sur le sujet, par le site de Charles Muller en premier lieu, puis Pensée unique, plusieurs sites anglophones, et ainsi de proche en proche jusqu’à Skyfall. Voyant que je n’étais pas totalement à côté de la plaque, je me suis décidé un jour à poster ici.
Tout ce que j’ai appris depuis n’a fait que renforcer mes premières impressions.
7) Dans les aspects scientifiques qui vous ont ou auraient amenés à vous interroger sur le RCA, quels ont été les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
Tous les éléments énumérés de a) à i).
8) Dans les aspects politiques qui vous ont ou auraient conduits à vous interroger sur le RCA, quels sont les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
a) la culpabilisation permanente oui (voir précédemment)
f) la saturation du message oui, notamment de la part de revues réputées « scientifiques » mais qui le sont malheureusement de moins en moins, et dont je me suis d’ailleurs désabonné pour cette raison.
g) les sites sceptiques sur Internet (lesquels ?) (voir précédemment).
9) Par rapport à la climatologie,
a) avez-vous eu une formation spécifique dans cette matière ? non
b) êtes-vous un passionné de météo, un utilisateur averti de météo pour raisons professionnelles, un météorologue ? non
c) avez-vous eu une formation qui touche à certains des matières utilisés en climatologie (géologie, physique ou chimie de l’atmosphère, statistiques, paléontologie, biologie, océanologie, etc …) ? non
d) autre : je suis ingénieur de formation, dans le domaine du génie civil et des infrastructures. Dans mon métier, le temps qu’il fait et qu’il fera, le temps qu’il faut pour faire les choses, les périodicités saisonnières, les évolutions des phénomènes dans le temps, sont des éléments fondamentaux avec lesquels il faut composer, ce qui revient à les dominer. Le climat n’est jamais très éloigné des préoccupations des bâtisseurs…
10) Si vous étiez en situation de décider d’un programme de recherche en climatologie, que décideriez-vous ?
Je recentrerais la météorologie sur ce qu’elle sait faire, au lieu de la laisser vaticiner sur le long terme. Je lancerais un programme de méta-analyse des données climatiques en tous genres. Je donnerais la priorité aux études et recherches sur le soleil et ses effets.
Et je recommanderais de bannir du vocabulaire scientifique des termes tels que : « consensus », « définitif », « sans appel » ou « pour en finir avec »…
Ma formation : ingénieur agronome (I.N.A.) et école nationale du génie rural, des eaux et des forêts. Je suis retraité depuis un an et quelques mois.
Je n’ai jamais été convaincu par les affirmations sur le RCA, au départ pour les raisons suivantes :
– La variabilité climatique est un fait reconnu, déjà avec les glaciations, mais aussi depuis 2000 ans avec l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire. A ces périodes, somme toute récentes, l’humanité carburait essentiellement à la biomasse et pourtant les variations étaient significatives.
– Ceci étant constaté, il m’apparaissait invraisemblable que des mécanismes nouveaux soient à l’oeuvre aujourd’hui, et encore plus invraisemblable que les populations humaines puissent infléchir l’évolution du climat, tellement celle-ci me semblait faire partie du fonctionnement habituel de la planète, avec des énergies colossales en jeu.
– Les discours alarmistes et l’intervention des Gore, Hulot et consorts ne sont pas de nature à me convaincre, et en plus ça commence à m’agacer sérieusement.
Tout ceci est plus intuitif qu’universitaire, et c’est normal avec mon parcours.
Dès que j’ai pris connaissance de l’histoire de la crosse de hockey, je me suis dit qu’il y avait quelque chose qui ne collait vraiment pas.
J’en ai parlé avec un collègue qui m’a orienté vers le site « pensée-unique », que j’ai lu avec délectation, et qui m’a conduit à d’autres sources d’information comme ici (entre autres…). Je suis donc devenu sceptique surtout pour des raisons scientifiques, et aussi parce que je suis naturellement méfiant face à certains types de discours.
Retour à votre grille de réponse.
1. Réchauffement depuis 30 ans?
Possible, mais il est modéré et pas uniforme (quasi stabilité depuis 10 ans). Conséquences pas dramatiques (plutôt bénéfique pour certaines régions agricoles, baratin sur les ouragans…).
Les modèles ne produisent guère que des extrapolations simplistes. Ils ne collent pas bien aux observations récentes.
L’idée d’oscillations de période 60 à 70 ans autour d’une lente montée qui n’est qu’une sortie du petit âge glaciaire, me séduit car elle découle d’observations et reste simple.
2. Causes du réchauffement
Ma conviction : causes naturelles prépondérantes aujourd’hui comme pour l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire.
3. Donc s’adapter et laisser le CO2 tranquille, ce qui n’empêche pas d’être économe avec les ressources non renouvelables.
4. Pas d’avis particulier.
5. Enquêter (a priori pas évident : qui va avoir la légitimité et l’autorité pour le faire?) sur le GIEC puis le supprimer.
6. Répondu plus haut.
7. Tout sauf le premier (teneur de l’atmosphère en CO2 sur lequel je n’ai pas d’avis).
8. a e f g (pensée-unique étant le premier comme expliqué plus haut). La culpabilisation permanente est particulièrement agaçante et significative. Grande méfiance devant l’ingénierie financière appliquée au carbone.
En outre, b me paraît être du verbiage prétentieux. Les énergies renouvelables ne me dérangent pas tant qu’on reste économiquement réaliste et non dogmatique (cf. l’hydroélectricité, qui est déjà en place) et qu’on ne crée pas des rentes de situation incontrôlables (cas des éoliennes en France?).
9. Réponse négative pour a et b. Géologie, paléontologie et biologie dans la préparation aux concours puis dans une école d’ingénieurs (Agro).
10. Mettre l’accent sur l’observation et l’analyse des données ainsi que sur la confrontation permanente des modèles avec celles-ci. Rééquilibrer les domaines d’étude vers l’océan, l’eau (vapeur), le soleil…
11. Autres
Ne pas oublier que les pays en développement ont besoin entre autres d’eau potable, d’assainissement et de traitement des déchets, de formation agronomique, d’ingénierie hydraulique ou de soins médicaux de qualité, plutôt que des aides « anti-CO2 » envisagées à Copenhague. Pas la peine de détailler davantage… La responsabilité de certaines ONG est impressionnante dans tout cela.
dm75 (#60),
Votre question m’a interpelé : vu la procédure qui a présidé à sa création, conjointement entre le PNUE et l’OMM avec la bénédiction de l’ONU (http://www.un.org/documents/ga/res/43/a43r053.htm), le détricotage peut être complexe. Il y a au moins un autre moyen, c’est que les Etats qui le financent arrêtent de le faire.
http://www.ipcc.ch/organizatio…..edures.htm
Les contributions volontaires viennent des pays suivants (cf 3ième page) : Bel, Bul, Chi, Fin, All, Jap, KorSud, Maldives, Maurice, PB, NZ, Pakistan, Phillipines, Slovénie, Esp, Suède, Suisse, RU, Convention Climat, USA (1,5 M US$), OMM, FR (140 000 €)
http://www.ipcc.ch/meetings/se…..2-add1.pdf
Fin octobre les dépenses étaient de 5,2 M de francs suisses.
Araucan (#61),
Merci de ces précisions. Arrêter le financement voudrait dire que certains de ces pays feraient volte face dans leur communication. Peut-on imaginer que Borloo, Sarkozy, Obama ou d’autres encore vont inverser leur discours alors qu’ils ont clamé partout qu’ils allaient sauver le monde et créer des « emplois verts »?
Je ne voudrais pas trop faire dans la digression, mais je crains que l’inertie politique soit considérable dans l’UE quels que soient les partis au pouvoir. Et aux États-Unis c’est la droite républicaine libérale qui s’appuie sur le Climategate. Tout cela n’est guère favorable.
dm75 (#62),
En fait la voie de sortie peut être simple sans avoir l’air de perdre la face : simplement en transférant les activités gieciennes à l’OMM, qui fondra tout dans ses activités habituelles (voir les CR de la Conférence organisée en septembre je crois avec la question de la mise en place d’un réseau cohérent à l’échelle mondiale de stations météos terrestres…).
dm75 (#62),
Si l’on veut discuter plus avnt, il vaut mieux continuer su le billet sans sujet n°6 pour laisser au fil son sujet propre.
dm75 (#60),
Très heureux en tant que prof retraité (1999) à l’Agro de Rennes (Bota et patho végétale) de voir des Ingr Agro assez nombreux sur ce site et ailleurs.
1)Il y a eu réchauffement à la fin du 20e siècle et si l’on en croit les indices solaires nous partons pour un minimum de type Maunder mais plus court, d’après les cycles de Charvatova, à partir de 2040 il y aura à nouveau 5 cycles solaires courts, associés à un climat plus clément sur #49 ans.
2) Essentiellement des causes naturelles couplant magétisme du soleil, inertie terrestre, (LOD length of day), circulation marine et peut-être volcanisme (Courtillot est vraiment convaincant).
3) Non, en raison de sa masse totale dans l’atmosphère et de la masse de celle-ci qui ne repésente qu’une partie infime de la masse océanique sans parler des continents. La variable mesurable et extensive d’énergie est liée aux masses en présence dans les échanges.
Kyoto est une ineptie mais plus grave est la constitution d’une sorte de gouvrnement mondial de la science sous l’appellation de Groupe Intergouvernemental … La politique n’a rien à faire dans la détermination de la vérité.
5) OUI mais pas seulement à cause du climategate, il faut écarter toute politique dans la détermination de la vérité scientifique.
6) Oui en suivant la Revue La Recherche pour mon enseignement, j’ai vu comment l’équipe de Lorius et M. E. Leroy Ladurie ont été subvertis par des activistes incompétents, nuls en calcul élémentaire et même, à mon avis en physique ou en biologie de base. Nous avons payé lourdement le pédagogisme qui a remplacé l’enseignement primaire et secondaire des sciences par un catéchisme comportemental inféodé à l’image et à la télé. Cela s’est perpétré en 1989 avec la loi d’orientation Jospin et donc avec Allègre qui n’a rien vu venir. Cela ne m’empèche pas de trouver que maintenant il a raison.
La main à la pâte, malgré beaucoup de bonne volonté a voulu rendre la science facile et sans effort, ce qu’elle n’est pas et ne sera jamais. Hélas, il ont détruit le baccalauréat sciences expérimentales.
7) Comme je l’ai dit à JeanM de PU et comme lui, c’est la prise de conscience que la courbe de température en crosse de hockey était essentiellement construite à partir de mesures de cernes d’arbres dont je savais que la physiologie en rapport avec la température en dépendait suivant une courbe dite quadratique ou en cloche, ce qui gouvernait la répartition géographique. Une telle réponse ne pouvait pas être un paléo-thermomètre.
Il s’en est suivi que ce type de courbe ne pouvait rendre compte que de la variation de la teneur en CO2, source de la biomasse.
Mon ami instituteur Marc Lebris m’a fait lire son brûlot « Et vos enfant ne sauront pas lire … ni compter » j’ai compris pourquoi ma petite fille ne savait pas dans quel tiers de la classe de 24 élèves de 5e elle se trouvait ; dans le 1er pourtant.
A la suite de cela je me suis attelé aux programmes scolaires.
J’ai eu en 2003-4, pour mon association de Libre Pensée, à analyser les programmes de sciences dans les collèges et lycées et je me suis aperçu de l’étendue du désastre. J’ai fait des articles des émissions France culture des causeries conférences, mais j’était très isolé…
Ensuite sont venus, Ch Muller, ClAud, PU, Skyfall etc…
Sur PU ce qui m’a le plus accroché c’est la définition physique de l’effet de serre, hors de mon domaine, donc difficile a priori, finalement résolue de manière lumineuse par Vincent GRAY.
8) Le club de Rome et le malthusianisme m’avaient alarmé mais la montée des écolo dans mon domaine, protection des cultures, et en particulier, en 1985 je crois, la directive européenne contre laquelle l’Industrie phytopharmaceutique avait attiré notre attention. Rappelez-vous c’est le changement de paradigme en matière de protection des cultures : avant « tout ce qui n’était pas interdit était autorisé » c’était le régime de liberté qui obligeait l’Etat à avoir une règlementation sur la toxicité des produits très rigoureuse et très efficace, le responsable d’un accident était le plus souvent l’industriel.
Selon le nouveau principe, écolo d’inspiration, « tout ce qui n’est pas autorisé est interdit », c’est la liste positive, personne n’est plus libre de rien. Paradoxalement les industriels sont avantagés puisque leurs produits les plus toxiques, souvent les plus efficaces peuvent être autorisés sur des cultures spécifiques, le responsable de l’accident sur une autre culture sera donc l’utilisateur incontrôlable qui le mettra sur une culture inapropriée, des salades au lieu de, des fleurs par exemple.
9) OUI géobotanique.
J’ai encore été trop long, désolé.
MichelLN35 (#65),
Un agro de plus: j’en suis. Si nous sommes bien représentés chez les sceptiques, c’est que nos savons à quel point le climat n’est pas une variable facile à maîtriser en agriculture et à quel point les « impressions climatiques » sont décalées de la réalité quand elle est correctement observée.
En outre, et je le salue s’il fréquente ce site, je remercie mon prof d’agronomie, Michel Sébillotte, qui nous a formé à l’épistémologie, ce qui est une arme redoutable pour éviter de raisonner comme un tambour.
Mais il y a aussi beaucoup d’agro qui « croient » au réchauffement: le plus connu est Dufumier (ça s’invente pas!), le conseiller scientifique de Hulot que j’ai dû croiser rue Claude Bernard en 74
andqui (# 66)
« formé à l’épistémologie, ce qui est une arme redoutable pour éviter de raisonner comme un tambour. »
Malheureusement pas pratiquée par grand monde (volontairement, involontairement ?) parmi les tenants de la pensée dominante.
« le plus connu est Dufumier (ça s’invente pas!) »
Avant de changer d’orientation, j’ai passé une année (1963-64) en prépa. Agro au lycée Montaigne de Bordeaux, promo « Fume 64 ».
… nom prédestiné pour votre prof, en effet !
S1 je puis-je me permettre, en-dehors des agros (ma femme est agrelle) on trouve beaucoup de géologues (et pas seulement M Allègre) et de physiciens (at pas eulement M jean Martin), voire de géophysiciens (…), parmi les « sceptiques »ce n’est sûrement pas un hasard;
PS les modélisateurs de climat se trouvent rarement dans les climato-sceptiques (lol)
Je rencontre également dans mon cercle de relation des juristes, philosophes, religieux… disons pour généraliser (de façon très outrancière) des « littéraires » qui sans émettre de jugement sur la validité scientifique du RCA sont très critiques sur ses implications philosophiques et tout particulièrement la vision « deep écologiste » qu’il sous-entend: l’homme comme parasite nuisible de la nature (ou de la création ! )…
Curieusement, ce débat est peu représenté sur le web. Soit on tombe sur de la science pure et dure (Jean Martin), de l’information genre skyfal qui n’aborde guère ce problème même s’il est parfois sous jacent, des sites d’opinion (libéraux, libertariens) certe respectables mais trop engagés pour séduire toutes les sensibilités
A quand un courant philosophique qui pose la question de l’utilité de la croyance au RCA pour faire avancer l’humanité ?
maurice (#70),
En tant que Catholique pratiquant (dans la Tradition qui plus est), je pense plutôt que le dogme RCA repose, comme les idéologies et philosophies crépusculaires de ces deux derniers siècles, sur une culture chrétienne dévoyée. J’ai toujours pensé que, plus on tombe de haut, plus on tombe bas…
Voilà, j’ai fait mon « outing »
Electron (#69),
Sur ce sujet je vous recommande l’ouvrage de Laurent Larcher, historien des idées et journaliste à l’hebdomadaire Le Pèlerin « La face cachée de l’écologie : Un anti-humanisme contemporain ? »
scaletrans (#70),
Rara avis et pretium habet.
@electron # 69
sans vouloir défendre M jean Martin, il le fait très bien tout seul, je ne suis pas d’accord avec votre réflexion. le site pensée-unique aborde également des questions de « philosophie » de la science en général, et de la « science » climatique (?) en particulier. Il est vrai, c’est parfois « caché » au milieu de textes plus « techniques »
Je recommande aussi le livre de Serge Galam au sujet du dévoiement de la science.
« Les scientifiques perdent le Nord » ou quelque chose d’approchant
1) Pensez-vous qu’il y a bien eu réchauffement ces trente dernières années ?
Oui, mais même si l’activité humaine y a contribué c’est surement infime par rapport aux causes naturelles. En ce qui concerne la poursuite de ce réchauffement, si les températures sont liées en partie à l’activité du soleil cela devrait s’inverser si ce n’est déjà fait. De toute façon les températures continueront à changer comme par le passé et leur moyenne, si cela a un sens, contredira les prévisions catastrophistes déduites des modélisations du GIEC. Les phénomènes naturels sont complexes, quelle présomption de penser qu’un modèle puisse intégrer tous les paramètres inhérents à l’un d’entre eux. La représentation que nous avons de la nature ne sera toujours qu’une représentation, soyons donc modestes et dubitativement curieux. Les données renvoyées par nos instruments de mesures (+ les découvertes à venir) nous permettrons d’améliorer nos connaissances sur le climat. Est-ce que l’intérêt naturel que nous lui portons doit passer par une telle débauche d’énergie ? Tout cela s’apaisera un jour ou l’autre mais je ne suis pas sûr que la science en ressortira grandie. Que des scientifiques n’aient aucun doute sur la théorie du réchauffement climatique version GIEC n’est pas rassurant. L’attitude qui reconnaît d’emblé que ce qui est observé est complexe, rend beaucoup plus humble les démarches qui tentent de l’expliquer. Celles-ci considérant le doute comme leur étant inhérent, mettent au premier plan l’entraide et l’échange des points de vue.
2) Ce réchauffement est dû :
A un mélange de causes, dont le rôle des particules cosmiques, lequel pourrait être prépondérant si elles participent à la formation des nuages, ce qui reste à prouver. C’est le bon sens qui me fait attribuer un certain crédit à cette théorie car je constate bêtement que quand le ciel au dessus de ma tête est couvert la température est plus basse que s’il ne l’était pas.
3) agir contre le CO2, n’est surement pas une priorité. Ça l’est devenu à cause de la finance internationale et les écolos auront un réveille douloureux si tant est que l’attachement à une idéologie quel quelle soit puisse le permettre.
4) je pense qu’un regard objectif sur le fonctionnement de l’esprit humain permettra aussi à faire avancer les choses sur l’environnement et la pollution en général,
5) l’affaire du Climategate et d’innombrables autres facteurs nous font rentrer dans une zone de turbulence durant laquelle nous mesurerons avec notre pensée pleine d’incertitudes les effets. Beaucoup plus de salive que d’encre va couler.
6) le scepticisme découle de la prise de conscience, de la complexité, du conditionnement et des limites de nos représentations, de la perte de nos illusions et d’une immense confiance en dame nature.
7) Dans les aspects scientifiques qui vous ont ou auraient amenés à vous interroger sur le RCA, quels ont été les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
Toutes les raisons que vous m’avez proposées plus: « pensée unique pour les scientifiques », « objectif liberté », « Skyfal », Vincent COURTILLOT, Jean-Michel BELOUVE …….le raisonnement accompagné d’humilité de certains climato-sceptiques et pour pleins d’autres raisons plus ou moins conscientes.
8) Dans les aspects politiques qui vous ont ou auraient conduits à vous interroger sur le RCA, quels sont les éléments qui ont attiré votre attention au départ :
L’engouement de certains politiques pour cette cause et le peu de connaissances qu’ils ont du dossier, le fanatisme de certains écolos, le catastrophisme ambiant, le marché florissant des énergies renouvelables, les sommes colossales qui sont en jeu, les bilans et taxes carbone, les choix politiques et économiques, le peu d’intérêt pour les défis majeurs que nous devons relever : la faim dans le monde, la démographie, l’eau, l’épuisement des ressources énergétiques fossiles ……
9 et 10) la climatologie n’est pas une priorité, néanmoins il est urgent d’apporter les preuves que l’activité humaine a très peu d’influence sur le climat (car cette croyance nous fait surement prendre de mauvaises décisions). Ce qui est urgent est de porter notre attention sur les défis majeurs de notre époque.
Ma réponse au questionnaire :
** Pensez-vous qu’il y a bien eu réchauffement ces trente dernières années ?
– oui mais surestimé car on mesure aussi l’effet îlot urbain (pas assez corrigé)
** ce réchauffement se poursuivra-t-il ?
-oui légèrement
-oui pendant longtemps mais les conséquences ne seront pas si dramatiques que cela. On devrait rester en moyenne vers 0.5°C par siècle jusqu’au renversement de situation. On devrait cependant connaître des cycles de baisse comme de 1940 à 1975
*** les modèles peuvent se tromper ?
– pour moi les modèles c’est de la science Nintendo, aucune crédibilité avant des décennies de perfectionnement.
***logiquement cela devrait se refroidir maintenant ?
oui légèrement pendant 20 ou 30 ans
**** Ce réchauffement est-il dû
– A des facteurs naturels à 95%
donc : au Soleil ( irradiance) ( variation de l’activité magnétique)(rôle des rayons cosmiques) ainsi que d’autres facteurs
***pensez-vous qu’il faut agir contre le CO2 ?
Non c’est un fertilisant. Ca concentration ne me pose aucun problème.
– le protocole de Kyoto coûte cher et n’a aucune efficacité
– la Convention sur le Climat devrait être supprimée
– il faut supprimer le GIEC
**** Etes-vous devenu sceptique d’abord pour des raisons scientifiques ?
-Oui je suis passionné de Météo depuis mon enfance, et j’ai jeté un oeil sur la climato, là je me suis dit que ça ne collait pas, la terre n’a jamais eu de climat stable, c’est ce qui m’a choqué dans le discourt alarmiste on dirait que l’histoire climatique la planète ne commence qu’à partir de 1950.
****Comment êtes vous devenu septique ?
– C’est sur Infoclimat que j’ai découvert Charles Muller
Je suis allez ensuite sur pensee-unique et skyfall.
Ca fait environ 3 ans que je suis un septique convaincu.
Mon profil: J’ai fais des études techniques, j’ai été technicien en bureautique pendant 10 ans et maintenant je suis policier (j’ai 41 ans).
J’ai voté socialiste toute ma vie, mais je déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à un écolo.
Donc pas besoin d’être un libéral pour être septique climatique.
Coté religion, je suis Athée pratiquant (mariage uniquement en mairie et baptême de mes enfants uniquement en Mairie aussi).
Voilà …