Par Araucan.
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L'interview de James Hansen de passage à Paris, publiée dans TerraEco.net le 12 mai, conclut ainsi : "Aujourd’hui, les gouvernements sont principalement influencés par les lobbys. La démocratie n’a pas fonctionné comme elle le devrait. Le principe « un homme, un vote » n’est plus valable quand l’argent a tant d’influence. C’est peut-être aux gens maintenant de se mobiliser et de mettre la pression sur les gouvernements. Mais pour ça, il faut qu’ils comprennent quelles sont les bonnes mesures à prendre. Et c’est pour ça que nous, les scientifiques, devons communiquer davantage."
Paroles de citoyen engagé, indéniablement, et prenons les comme telles, car elles méritent d'aller au-delà d'une lecture rapide et de raccourcis menant à la collecte de points Godwin. Voyons de plus près.
Ainsi les gouvernements ne sont apparemment plus en mesure d'exercer leur libre arbitre, les lobbys y exercent leur emprise : la démocratie ne fonctionnerait plus, au point que le vote du peuple n'a plus de signification parce qu'il est balayé par l'argent, ce pouvoir occulte qui pervertit tout ! Le constat, pour autant qu'il soit exact dans sa formulation, n'est pas nouveau et les gouvernements, démocratiques ou non, sont soumis à des influences externes et des pressions de toute nature. Les gouvernements, résultant d'élections démocratiques, sont justement ce qui a été inventé de mieux, même si la perfection n'est pas de ce monde, pour justement être en mesure de résister à des influences uniques et intéressées, le modèle du tyran éclairé ne durant jamais très longtemps. Une démocratie se caractérise par l'organisation d'élections démocratiques, d'institutions fiables et solides à même de prévenir les dérives menaçant la démocratie, une expression libre et par la présence de contre-pouvoirs institutionnels ou non. C'est parfois un peu chaotique, pas toujours exaltant au regard des grands soirs auxquels certains rêvent mais cela peut durer si la règle du jeu est bien faite et respectée.
Face au RCA, le peuple devrait se mobiliser et faire pression sur les gouvernements , mais comment ?
Par le vote ? Mais ne vient-on pas de lire que celui-ci est dévoyé par l'argent et que la démocratie ne fonctionne pas comme elle le devrait ? Le vote ne serait donc plus valable comme moyen d'expression du peuple,: voilà qu'un des éléments au coeur de la démocratie, sans lequel elle disparaît, est récusé. Par la rue ? Certes un moyen à user dans le cadre de la libre expression et du respect des autres mais à ne pas abuser, les limites à l'exercice sont nombreuses, surtout lorsque ce recours vise la démocratie ou son fonctionnement. D'ailleurs où sont les manifestations en faveur de la taxe carbone ? Par les sondages et la médiacratie, pour sonder les opinions au plus près et mois par mois, mais où s'expriment sans retenue, les lobbys de toute nature et surtout certains ? N'en a-t-on pas vu les limites justement avec le RCA : après un engouement très fort en Europe, quand la bise fut venue, l'opinion se retourne en peu de mois …
J. Hansen nous dit que les gens (non les citoyens d'ailleurs) doivent comprendre "quelles sont les bonnes mesures à prendre".
Par rapport à quel problème, justement ? Et qui décide s'il y a problème ? Qui décide s'il faut prendre des mesures et justement, lesquelles ?
Les gouvernements ? Ils ne sont que le jouet des lobbys (et donc incapables de penser par eux-même) et pervertis par l'argent. Le peuple ? Ben non, son vote n'est justement pas valable. Le peuple dans la rue ? A quand les manifestations pour mener la lutte contre le RCA, celles pour dire qu'il y a d'autres choses à faire, celles pour la taxe carbone, celles en faveur du marché carbone, celles pour la suppression du chauffage au fioul, celles pour la suppression de la voiture et toutes celles contre ?
A ce point, le raisonnement aboutit dans une impasse car il n'y a plus d'instance légitime et au-dessus des basses contingences matérielles et à courte vue pour décider s'il y a problème et de ce qu'il faut faire.
Mais monsieur Hansen a la solution : "Mais pour ça, il faut qu’ils comprennent quelles sont les bonnes mesures à prendre. Et c’est pour ça que nous, les scientifiques, devons communiquer davantage." La démocratie ne fonctionnant pas comme elle le devrait , c'est-à-dire décidant des mesures préconisées par les scientifiques, c'est très simple : les scientifiques décident qu'il y a problème et décident quelles sont les mesures à prendre. Il ne reste plus qu'à convaincre le bon peuple par la communication. Notez bien la communication, pas les preuves scientifiques à l'appui du problème, pas le raisonnement, non juste la communication, c'est à dire selon les différentes acceptions actuelles de ce mot, la publicité, l'information, la propagande, les campagnes, les communiqués, les déclarations, les messages, la conscientisation … Pas sûr non plus que cette communication se fasse dans les deux sens … Le GIEC ne discute qu'en son sein, sinon il communique !
Plutôt que se focaliser sur la puérilité apparente de la solution, mieux vaut voir ce qu'elle implique : un peuple dépouillé de son droit de choisir, obtenu souvent après bien des vicissitudes, soumis à la communication et sommé de suivre les constats et les choix de société d'une élite éclairée et auto proclamée parce que scientifique. Voici une nouvelle forme d'oligarchie, non plus celle des aristocrates, non plus celle des avant-gardes prolétaires, non plus celle des technocrates mais celle des scientifiques, en tout cas ceux qui détectent des phénomènes, décident qu'il y a problème, écrivent l'avenir et décident des moyens de le maîtriser.
Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'un système politique serait conçu en restreignant la démocratie, au motif que sans cela l'avenir ou le bien de tous est compromis, ce pourrait n'en être que le dernier avatar ou l'ultime manifestation de la caverne de Platon. Sauf, quoiqu'excessif J. Hansen puisse être dans sa démarche militante, il n'est pas seul : les deux pétitions de scientifiques français et américains relèvent bien d'une conception sous-jacente similaire, une dictature éclairée parce que la science obtenue par consensus, donne la vérité. L'argument d'autorité n'en est que la manifestation quotidienne.
Les sociétés démocratiques, au nom de la rationnalité, ont encouragé les sciences au nom du progrès et elles ont fleuri en son sein. Les sciences et nombre de leurs représentants les plus éminents ont été de fervents démocrates. Qu'est-ce qui a changé pour qu'une vision aussi biaisée puisse surgir ? Les questions d'environnement sont devenues très vite des sujets de société et de politique . Le développement des comités d'experts pour traiter de sujets complexes et délicats et surtout pour proposer des solutions, allié à un retrait en parallèle des politiques et des technocrates sur ces sujets, a conduit de fait à une délégation de prescription aux scientifiques et experts concernés. Un sixième pouvoir est né. Et après 30 à 40 ans de montée en puissance de ce système, et où le GIEC apparaît comme un aboutissement ultime du système mis en place sur bien des sujets, les experts réclament leur dû : celui de décider directement sans s'encombrer de votes ou de gouvernements, source de retards et dévoiements face à l'exigence d'efficacité de la rationalité en action. Ces rejetons bien nourris de la recherche de la rationalité dans les sociétés démocratiques estiment désormais devoir passer outre aux règles et inconvénients du système politique qui les a réchauffés en son sein. Il n'est pas surprenant que ce phénomène se manifeste chez les climatologues, dont la discipline s'est abreuvée de ce système.
Ne me dites pas que je ne discute pas de science : la place et le rôle prédominant de la science (ou plutôt de ce qu'en font les experts) dans nos sociétés est, à défaut d'être une question scientifique, une question qui s'impose au scientifique : il n'est pas ou plus l'observateur distancié du monde qui l'entoure. Dans le monde où vivent les gens ordinaires, les règles de la démocratie, au risque de se tromper, ne sont pas les règles du débat scientifique ni dans sa manière de conclure, ni dans sa manière d'agir. Le monde scientifique peut contribuer au débat démocratique mais il n'en définit ni les règles ni les choix. Ce sont là les premières de ses limites.
La démocratie a désormais besoin de créer un contre-pouvoir à ce sixième pouvoir : pas sûr qu'Internet y suffise.
@@@@@@
132 réponses à “Le sixième pouvoir.”
Pouvez-vous remplacer acceptations par acceptions ?
et rationalité avec un seul n (plusieurs occurences). Sinon, très bon papier, qu’on croirait écrit par un scientifique même ! D’ici la création d’un comité d’éthique démocratique…
Merci pour ce passionnant article qui met en évidence, à mon sens, l’une des principales dérives actuelles contre la démocratie.
Une question: vous dites
Excusez-moi, mais j’ai perdu le compte. J’en étais resté à quatre. Les trois pouvoirs traditionnels: l’exécutif, le législatif et le judiciaire, dont la séparation est, selon Montesquieu, l’un des éléments de la démocratie (l’autre que l’on oublie souvent étant la vertu).
Le quatrième est censé être celui de la presse (bien que, comme je disais à mes élèves dans une école de journalisme, tout pouvoir autoproclamé est par essence dictatorial).
Mais quel est le cinquième?
Cordialement
Très bonne réflexion de fond. Je pense qu’il faut pousser Hansen à faire plus de conférences, car il met naïvement sur la table ce que les extrémistes cachent derrière des vitrines acceptables. Cela aidera peut être à une prise de conscience de l’opinion publique.
Je suis toujours étonné du peu de culture de l’opinion publique et même des décideurs politiques en matière de philosophie écologique et ses fondements idéologiques alors qu’il suffit de lire Hans Jonas, « Principe de responsabilité » pour tout comprendre.
Et on y lit à peu près ce que dit Hansen.
Dans l’article, on a utilisé l’expression ‘libre arbitre’. C’est le vrai fond du problème. Comme beaucoup de gens sont des moutons, ils ne cherchent pas vraiment à s’informer et écoutent simplement ce que disent les grands médias. Or ceux-ci, qui sont là principalement pour promouvoir leur idéologie écolo-malthusienne et qui en plus adorent faire dans le catastrophisme et le sensationnel, nous matraquent jour et nuit sur la fin du prochaine du monde.
C’est impressionnant de voir comment il est facile de manipuler l’opinion publique. En quelques années de lavage de cerveau par les médias, les gens ne parlent plus que de bio, de développement durable et réchauffement climatique.
Article intéressant.
La science (surtout les sciences dures) a eu pour but premier la connaissance. Mais à la question « que faire des connaissances? » elle n’y est pas préparée et ce n’est pas et ne sera jamais son rôle d’y répondre.
Si d’aventure elle se risque à y répondre, alors elle ne serait plus objective et perdrait une de ses caractéristiques principales. C’est ce qui se passe pour le GIEC malheureusement.
On ne peut attendre d’un scientifique ce qu’on attend un devin devant sa boule de cristal en lui demandant comment faire face au danger qu’il annonce.
Face aux lobbys, demander aux gens (en s’appuyant sur les recommandations de scientifiques) de se mobiliser pour faire pression sur les gouvernement n’est pas réaliste.
Pour qu’une telle action puisse avoir une quelconque chance il faut en arriver à une éducation culturelle, scientifique, technique de tout le monde ce qui est irréalisable actuellement. Il ne faut pas que communiquer, il faut s’approprier les arguments ce qui nécessite de les comprendre.
Une forme nouvelle de gouvernance démocratique est à définir. Internet peut-il y pourvoir ?
Ce qui me semble clair, c’est qu’on a donné trop d’argent à la climatologie, pourrit un axe de recherche qui, repu, cherche maintenant au-delà de ses préoccupations initiales, non plus la connaissance, mais du pouvoir .
Très bon article. Je pense effectivement que la dérive de l’expertise érigée en dictature sournoise méthode « le meilleur des mondes » est le problème du XXIème siècle.
Enfin peut-être pas: la crise du surendettement des états pourrait ramener certains faits particulièrement têtus sur le devant de la scène:travailler plus pour pouvoir nourrir tout le monde , ne pas dépenser l’argent que l’on n’a pas encore gagné, etc…
Une autre façon de se préoccuper des générations futures , très éloignée des élucubrations réchauffistes 😉
Très bon éditorial, qui mériterait une plus large diffusion ; je vais m’y employer dans mon petit cercle.
A propos du GIEC, j’ai entendu cette nuit à la BBC qu’un panel de scientifiques (auto?)-désigné pour évaluer le GIEC n’avait décelé qu’une seule erreur dans l’AR4, celle de l’Himalayagate, et que le GIEC, et par-delà l’ensemble de la science climatique, s’en trouvait conforté (réaction citée de Ban-KI-Moon). Ai-je mal compris ? Quelqu’un est-il au courant ?
Bernnard (#6), Vous dites : « Face aux lobbys, demander aux gens (en s’appuyant sur les recommandations de scientifiques) de se mobiliser pour faire pression sur les gouvernement n’est pas réaliste. » Au contraire, c’est ce qui se passe ! Regardez autour de vous et surtout dans les medias : il ne se passe pas une réunion internationale ou même nationale sans qu’une manifestation symbolique piétine devant les caméras pour exiger du pouvoir démocratique qu’il obéisse aux injonctions des manifestants et des ONG, présentés comme la Vox populi, plus représentative encore que celle qui s’exprime par les voies représentatives telles que définies par les lois et la Contitution ! Une centaine de jeunes avec une banderole Greenpeace pense sincèrement détenir plus de légitimité populaire que l’Assemblée Nationale ! Ils sont confortés en cela par des gens comme Orru ou aujourd’hui Hansen. : c’est donc très réaliste -et cela pose question sur la démocratie : les lobbies et les contre-lobbies sont déterminés à emporter le morceau au dépends des élus ou en leur forçant la main : ceux-ci se laisseront-ils faire ou bien sont-ils suffisamment formés, instruits, éduqués, pour faire face et avoir une position détachée des influences bruyantes ou discrètes qu’ils subissent ? Quelle formation reçoivent les élus ? Comment sont-ils préparés à leur rôle ?
Tant qu’on y est, il faudrait corriger dans le texte vissicitude en vicissitude.
Voici ce que je vois comme « phôtes-à-corriger » :
L’interview de James Hansen de passage à Paris, publiée dans TerraEco.net le 12 mai, conclut ainsi
→ se conclut OU s’est conclu
Par le vote ? … moyen d’expressoin → d’expression
c’est à dire → c’est-à-dire
Plutôt que se focaliser … vissicitudes → vicissitudes
Les sociétés démocratiques, au nom de la rationnalité → rationnalité (plusieurs fois)
devoiements → dévoiements
la place et le rôle prédominant de la science (ou plutôt de ce qu’en font les experts) dans nos sociétés est, à … → sont, à …
Patrick Bousquet de Rouvex (#10),
Oui c’est incontestable que ces actions existent mais ont-elle une chance d’aboutir? Où est dans cela la démocratie?
Faire pression et rester dans les limites de la démocratie c’est la quadrature du cercle.
Je pense comme vous que l’éducation et la formation des politiques sont la base de tout.
Question hors sujet (ou presque ) à tous. Depuis hier soir , lorsque je me connecte à WUWT, je reçois un message d’avertissement de mon anti virus. Cela vous arrive-t-il aussi?
the fritz (#14),
Rien de tel ni hier soir ni aujourd’hui
the fritz (#14), moi aussi depuis hier (ESET smart security)
Un gouvernement démocratique représentatif d’une population concernée serait, à mon avis, composé de scientifiques, de philosophes, de sociologues par exemple en plus des politiciens.
En ce qui concerne James Hansen, ce n’est pas lui qui soutenait le bouquin d’un éco-fasciste ( Keith Farnish ) pronant la « destruction de la civilisation industrielle » par exemple.
Bref, un autre écolo ultra-réactionnaire néo-malthusien « on-va-tous-crever » comme il en existe déja beaucoup trop.
« Now it’s more CO2 that will threaten crops
Posted on May 14, 2010 by Anthony Watts ». Pour moi, ça marche sans problème ! Watts reprend la video que j’avais vue sur CO2 science et qui montre une pousse miracle grâce au CO2 ! Je l’avais envoyée à un agronome de mes relations qui avait conclu à la falsification. Ce qui l’avait choqué est en particulier le fait que la plante de droite pousse mieux dès le début, avant même la formation des feuilles, alors que, prétend-il, le CO2 ne peut avoir d’action qu’à partir de la feuille formée et captante ! Qu’en savez-vous, les spécialistes de skyfall ?
Patrick Bousquet de Rouvex (#18),
C’est vrai qu’on admet que la germination d’une plante se fait grâce aux réserves d’hydrates de carbone de la graine; , mais il est vrai aussi que si l’expérience se résume à la pousse de deux plantules on risque de se planter
Myke (#16),
Dès que je suis connecté je reçois « threat detected »
the fritz (#20), the fritz (#20),
Aucune menace détectée sur WUWT par mon antivirus (AVG 9).
J’ai jeté un œil sur le code-source de leur page d’accueil et je n’y ai rien vu de suspect.
@Araucan, Texte remarquable témoignant d’une Pensée Libre qui me réjouit le coeur.
Puis-je ajouter que nous ne sommes plus en « démocratie » au sens donné par Aristote pour le gouvernement du peuple, demos, par le peuple, laos.
Le suffrage ne suffit pas, il peut toujours être contourné pour conduire à la tyranie, aussi bien en partant des trois gouvernement légitimes, monarchie, aristocratie, démocratie.
Depuis 2000, avec l’assentiment de toute la classe politique, (des professionnels de la politique), il n’y a même plus de possibilité de contrôle de l’exécutif à mi-mandat, comme aux E-U. Nous sommes donc en monarchie, encore élective, pour combien de temps ?
Mais avant nous étions déjà, au sens aristotélicien, en aristocratie, gouvernement des « meilleurs », malheureusement autoproclamés. Nous ne pouvons voter que pour un politicien professionnel et désormais sans contre pouvoir.
Le seul projet d’organisation démocratique que je connaisse est celui de Condorcet. Il proposait dans sa déclaration des droits que « tout hérédité dans les fonctions est absurde et tyranique » que les conventionnels ont traduit avec l’acception du moment du terme hérédité par « art 30 les fonction publiques sont essentiellement temporaires ; elles nepeuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses mais comme des devoirs ». on ne peut hériter d’une fonction même de soi-même.
Ne trouvez-vous pas que « un mandat, une fois pas deux, ni simultanés, ni successif » serait, à côté de la séparation des pouvoirs de Montesquieu, un principe fondateur indispensable de la démocratie ?
Patrick Bousquet de Rouvex (#18),
Pas de problème avec WUWT non plus mais avec la physiologie végétale, c’est moins sûr. Je ne vois pas exactement comment la vitesse de germination pourrait être affectée par la teneur atmosphérique en CO2. C’est peut-être vrai mais il faut une explication.
AMHA, vraiment très inquiétant ce Hansen. Et il n’est pas le seul à défendre ces points de vue. Très loin de là.
Ce qui m’inquiète le plus chez ces gens-là, c’est l’absence totale de doute. Un vrai scientifique est constamment en proie au doute.
C’est très anxiogène, la recherche.
D’autre part, cela me rappelle les avertissements du fameux « Farewell address » d’Einsenhower en 1961, le discours d’adieu.
http://mcadams.posc.mu.edu/ike.htm
qui après avoir évoqué le danger que représenterait la mainmise de la politique sur la science, affirmait :
« …We must be also alert to the equal and opposite danger that public policy could itself become the captive of a scientific-technlogical elite »
« Nous devons être aussi en éveil vis à vis d’un danger tout aussi grand et opposé, que le politique pourrait, lui-même, devenir la proie d’une élite scientifico-technologique. »
En caricaturant un peu, ce serait l’équivalent du pouvoir détenu par les sorciers au sein des civilisations primitives.
Maintenant, affirmer que Hansen fait vraiment partie de l’élite scientifique est une toute autre paire de manches…
MichelLN35 (#22),
L’influence de la teneur d’un gaz sur la germination ne semble pas choquer, ni surprendre grand monde, pourtant ! 😉
C’est marrant que vous ayez peur à entendre un scientifique qui demande aux gens de se mobiliser. Qui a le droit de demander aux gens de se mobiliser selon vous ?
“…We must be also alert to the equal and opposite danger that public policy could itself become the captive of a scientific-technological elite”
Bah tiens, c’est pas extrême comme référence çà non plus ?
Evidemment qu’il faut garder de l’humanité et du charisme dans la gouvernance d’un pays.
Mais il faut aussi de l’intelligence. Et sur la question climatique, nos politiques, comme la plupart des journalistes, n’y connaissent rien. En sociologie, économie, finances, géographie alors là ils sont pros. Mais en climat ils savent pas.
Les scientifiques sont convaincus de ce qui se passe et de ce qu’il faut faire. Au début on les écoutait, et puis finalement on leur fait comprendre qu’il y a plus urgent, il y a toujours plus urgent.
Bref, ils comprennent qu’ils finissent par parler dans le vide.
Parce qu’ils sont humains (si si !) ils ont du mal à ne pas forcer le débat donc ils suggèrent au grand public de se mobiliser. On a des manifestations entières contre des injustices plus ou moins grandes, vous n’allez pas me dire que se mobiliser pour cette cause est une dérive dangereuse.
Ce n’est pas une réflexion choquante, même si c’est un peu inédite.
Mais rassurez-vous, les scientifiques n’ont pas le charisme des hommes politiques pour se faire élire à la tête d’un pays. Le charisme politique, basé sur la faculté à lancer et à contrer des polémiques pour sortir du lot, est par nature incompatible avec la conscience scientifique.
Si les scientifiques s’inquiètent le cas présent, c’est parce qu’on sait que le problème est du domaine de la science physique et mettra en jeu des équilibres qui nous dépassent, indépendant des polémiques du jour. Il court tous les jours et s’accumule de seconde en seconde. Mais çà visiblement il faut seulement être scientifique pour s’en apercevoir… C’est peut-être çà qu’on a des scientifiques sous le coude d’ailleurs ? Surveiller la nature au jour le jour c’est une des missions importantes et indispensables qui permet de concilier vie moderne et risques naturels.
Donc que les scientifiques court-circuitent la parole politique en voulant s’adresser directement à la population je ne vois vraiment pas en quoi c’est choquant.
Claire de Lune (#17), non, ce n’est pas mon avis.
AMHA, un gouvernement démocratique représentatif d’une population concernée doit être composé exclusivement de politiques.
Exclusivement.
La seule condition étant qu’ils soient élus démocratiquement, avec des règles claires et transparentes, connues de tous.
Constatez que dans toutes les démocraties des pays industrialisés, quels que soient leurs systèmes de fonctionnement, pourtant variés, la mode écolo a été la même.
Les américains n’ont pas le système « énarchique » français, et la consanguinité des leaders politiques qui nous caractérise, les allemands n’ont pas le mécanisme d’élection à la française et la même production d’élites intellectuelles, les britanniques avec leur vieille démocratie non plus…
Et pourtant chaque pays a accouché d’une strate politique écologiste puissante par sa médiatisation, et son pouvoir lobbyiste.
Je pense que cette mode intellectuelle caractérisera ce début de XXI siècle pour être oublié d’ici là…
Tous ces systèmes sont différents, et accouchent de mêmes partis.
Ce n’est donc pas propres à leurs systèmes, c’est propre aux lubies intellectuelles de toutes les sociétés humaines.
Cordialement,
Murps
Murps (#26),
J’ai un peu de mal à comprendre. La plupart des politiques ne connaissent que très peu leur domaine de prédilection, regardez ceux qui hurlent au sujet des ondes d’antennes relais, ceux qui méprisent Internet ou plus largement le monde numérique, que dire aussi au sujet de l’écologisme, charlatanisme et autres pseudo-sciences. Et c’est pareil pour le peuple d’ailleurs. Il n’y a pas beaucoup de monde qui possède une culture scientifique ( rationnelle ), et pourtant tout le monde donne son avis sur tout et rien à la fois… il faudrait peut-être avoir une bonne base, connaître un tant soit peu un sujet, un thème, avant de pouvoir en parler, d’en débattre, etc… C’est exactement le problème actuel au sujet des OGM, du nucléaire, des pesticides, du génie génétique et j’en passe, et ceux sont donc les adeptes du catastrophisme qui ont la côte…
Claire de Lune (#27),
Les rapports de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (Opecst) sont le plus souvent fort pertinents. Je suppose que cet organisme de notre Parlement (Assemblée Nationale et Sénat) s’appuie sur des collaborateurs d’une culture scientifique de haut niveau, mais les rapports sont rédigés sous la responsabilité entière de parlementaires qui en animent la production et en signent la publication. Le dernier raport de l’Opecst, fort intelligent, éclairé et mesuré concerne les pesticides.
Quelle démocratie ?
Depuis quelque temps, la démocratie est un leure car la population vote pour un candidat verrouillé dans le système à l’exception de la couleur de sa veste. L’objectif des parties est le même, l’établissement d’un nouvel ordre mondial (Ils le disent tous, de droite à gauche) qui doit s’appuyer sur une nouvelle croyance et l’écologie doit en être l’élément moteur. Le tout soutenu et financer par justement ces lobbys
Rockefeller n’a t’il pas dit que le nouvel ordre mondial rassemblera la droite et le communisme ! Donner l’arbitrage au peuple revient à définir de nouvelle vérités basée sur l’émotion réduisant à néant la culture du savoir et de la recherche de vérités.
Concernant la crise économique, elle n’est qu’un élément de plus afin de faire accepter leurs solutions (objectif NWO) pour la crise qu’ils ont provoqué…
Un article de J.D La crise monétaire financière et économique de l’UE
La science ne doit pas être politique mais en même temps, les gouvernements les financent massivement!. La science devrait limiter son travail à développer la connaissance et la compréhension des lois physiques avec un sens de la critique de plus élevé posssible. Avec le GIEC et le matraquange politiquo scientifique dévoyé, ne serait ils pas en train de tester le principe de pensée unique ?
Conceranant les pesticides, pour avoir passé mon enfance près d’un champ largement arrosé, les conséquences ne sont pas négligeable et le film « Mâle en péril » passé sur Arte en illustrait bien les problèmes mais en même temps, ces problèmes arrangent plus les écologistes car cela entraine à terme une réduction de la population qui est justement leur objectif! (Je pense qu’il y a des écologistes sincères mais en très petite minorité car les autres ont avant tout un objectif politique et largement financés soit par des lobbys et aussi par des parties d’extrême gauche…)
Pour revenir à la démocratie, oui cela est merveilleux mais comme les politiciens qui se présentent aux élections sont majoritairement dévoyé à une même cause et la démocratie est donc largement faussée car le vote ne sert qu’a choisir une couleur (regardez le nombre de « Young leaders » infiltrés dans tous les parties et médias etc…) comme cela est le CAS aux USA etc… (aux dernières élections, tous les candidats présidentiables sont membres du CFR et ont participé à faire élire Obama. Déclaration de Obama mais aussi de M. Sarkozy etc…: Mise en place du NWO obligatoire et personne ne pourra s’y opposer!)
Pierrel (#3),
Pour le 5ième pouvoir voir là, il y avait antériorité sur la dénomination !
http://www.monde-diplomatique……ONET/10395
Araucan (#30),
Sur le site indiqué, encore un qui n’a rien compris entre mondialisation et mondialisme ! Voilà un parfait exemple de désinformation et de manipulation médiatique massivement utilisé par l’extrême gauche complice des « maître du monde » (dixit le souhait de Rockefeller). C’est navrant…
Claire de Lune (#27), vous dites
Justement, si vous jetez un coup d’oeil au rapport parlementaire sur les pesticides,
http://www.assemblee-nationale…../i2463.pdf
cité plus haut, vous constaterez sa qualité et son exhaustivité.
La démocratie ne se limite pas aux pitoyables reportages de France Télevision sur le pauvre-agriculteur-qui-meurt-après-avoir-manipulé son-défoliant-alors-qu’avec-le-bio-ça-serait-pas-arrivé.
Vous ne pouvez pas vous limiter à une vision « médiatique » de la démocratie, il y a des parlementaires qui sont parfaitement qualifiés pour discuter de ce genre de sujet, les auteurs des rapports sont les meilleurs experts sur leurs sujets, invités à témoigner pour l’occasion et les travaux sont présentés de manière contradictoire.
La réalité, c’est qu’une frange majoritaire du monde journalistique est écologiste et présente l’actualité en rapport avec ses idées.
Ce que vous évoquez n’est pas propre à un dysfonctionnement de la démocratie, c’est au contraire un gage de bon fonctionnement.
Derrière les discours manipulateurs des médias sur le danger des antennes relais, les hurlements de M. Mamère et la désinformation de la Criirem, il y a une réalité : on utilise à tour de bras les antennes relais, et on est pas prêt de les interdire.
Exactement comme la peur des tunnels ferroviaires au XIXè siècle, c’est un combat en retraite, un combat perdu d’avance, à une époque ou les élus n’étaient pas plus cultivés en fabrication de locomotive que maintenant.
Pourquoi voulez vous modifier le fonctionnement d’une système démocratique ?
Etes-vous si convaincu que cela soit une nécessité politique ?
Ne confondez-vous pas le moyen et l’objectif ?
Frédéric, admin skyfall (#24),
Merci pour ces références fort intéressantes qui permettent de voir que pour les graines, en écartant les articles très nombreux sur les microbes et sur la germination du pollen, pour les graines donc, diverses situations peuvent exister avec une variabilité adaptative du génome semble-t-il (Arabidopsis).
Donc le film peut être tout à fait crédible, sans avoir nécessité d’exlication supplémentaire. Parmi les références données, il y en a une sous forme de TP pour l’enseignement secondaire proposée par l’INRA, je crois, où la réponse variable à la température du Hêtre, inhibé et du Douglas, favorisé, serait liée au CO2 dans l’annonce mais cela n’apparaît pas dans le texte, pdf, ou alors bien cachée, je ne l’ai pas trouvée.
Murps (#32),
Passionnant ce rapport, merci
Cordialement
RDEURO (#29),
Quelle démocratie ? Pour ne prendre que l’exemple de la France, avez-vous remarqué que le gouvernement tient compte de l’opinion des citoyens, même quand elle est exprimée par référendum ? Pour ne prendre que l’exemple de l’Europe, comment appelez-vous un régime dont les gouvernants se cooptent les uns les autres, n’ont de comptes à rendre à personne et ne peuvent pas être chassés par les citoyens ? Moi j’appelle cela une dictature, pas une démocratie.
@Frédéric : Je vous demande un peu de patience ; vous n’en manquez pas et je vous en remercie. Je vais prochainement quitter ce blog parce que je suis souvent hors-sujet, mais je continuerai à le lire à cause de son intérêt et de sa qualité.
http://pgosselin.wordpress.com…..i-science/
(anglais)
thierry_st_malo (#35), « …que le gouvernement tient compte de l’opinion des citoyens… » n’auriez-vous pas oublié une négation ?…
thierry_st_malo (#35), Sur ce sujet, cet article (je ne partage pas forcément le point de vue…) :http://www.mecanopolis.org/?p=16973
Laurent Berthod (#28), Murps (#32),
Un autre rapport de l »OPECST des Députés Birraux et Bataille sur « Les nouvelles technologies de l’énergie et la séquestration du CO2: aspects scientifiques et technique » (2006) est aussi tout à fait intéressant! On se demande avec le recul à quoi il a servit!
Pour en revenir à Hansen, il n’est pas arrivé là par hasard parce qu’il aurait vu de la lumière? Pour balancer sa soupe à l’assistance apprès ces débats grelin-grelin II, que nos pastèques accusent d’êtres « désengagés » après tout leurs palabres écolo du Grelin-grelin I. Ca sent le soutien téléphoné, organisé pour répondre à l’appel des scientocarbonistes qui il est vrai n’ont pas reçu l’estime escompté du public, heureusement l’Etat est là pour les considérer en faisant venir le
menteurmentor de la climato!Pour débattre sur les ogm à l’Assemblée, ils ont visionné le monde selon Monsanto! Ce n’est plus du conseil scientifique mais purement militant!
Sinon y’en a qui bossent dur!…
http://www.midilibre.com/artic…..28128.php5
Réchauffiste (#25),
Quelques remarques :
Qu'un scientifique, en tant que citoyen et pour autant qu'il se présente comme tel et ne mette pas en avant sa profession, demande aux gens de se mobiliser, c'est son choix politique et en démocratie, il a le droit de le faire, qu'il s'appelle Hansen, CA ou Courtillot. Qu'un scientifique explique le résultat de ses recherches, pas de problème. Mais que sous prétexte qu'il pense qu'il détient la vérité sur ce qui est un problème et sur les solutions à y apporter, là il y a problème : qu'il dise qu'il y a réchauffement, pourquoi pas, mais qualifier ce réchauffement de grave et de préconiser de consacrer tous ses efforts à le combattre, il y a là un seuil où il doit y avoir discussion démocratique : la captation de la décision se fait à cet endroit : c'est sa conviction de citoyen face à celle des autres et il n'a plus de prééminence, un homme, une voix : il peut argumenter, débattre tant que dans sa démarche, il accepte cette règle du jeu et ne se réfère pas à un système sous-jacent autoritaire, visant à contourner cette règle.
Il ne me semble pas avoir entendu un tenant du RCA, scientifique dire : voilà notre constat (RCA), voici notre appréciation sur ce sujet (c'est grave) en tant que citoyens, voici les solutions que nous proposons en tant que citoyens : les deux derniers points les font entrer dans le champ du politique, où les règles de discussion ne sont plus les mêmes que dans celles du débat scientifique. Et cette démarche vous pouvez l'appliquer à n'importe quel sujet où un comité scientifique ou d'expert va émettre un avis : la grippe aviaire, les OGM Bt, la pêche au thon rouge, l'effet des éoliennes sur les chauves-souris, les poussières de diesel, boire un verre de vin rouge par jour, etc …. Les journaux en sont pleins ! Le débat sur le constat est un débat scientifique (encore faut-il présenter ce constat sans occulter le débat), la suite c'est politique et c'est là où il y a eu "forçage" : en shuntant la discussion sur la gravité et en rendant inéluctable les mesures à prendre, sous l'argument (faux) que c'est scientifique : non c'est de la décision et c'est donc politique.
floyd (#5), Claire de Lune (#27),
Le fait d'arguer "mes concitoyens ne comprennent rien" ou de dire il faut un gouvernement de gens éclairés pour ne pas se tromper (ce qui reste à démontrer, car dès qu'il s'agit de pouvoir, les méthodes sont souvent les mêmes quel que soit le niveau intellectuel des gens), revient à nier son rôle au suffrage universel. De même d'ailleurs que de privilégier l'action par lobbying au détriment de la discussion politique (agir par pression plutôt que par argument). Dans ces trois cas, c'est refuser le débat, le risque de ne pas emporter la conviction parce qu'en démocratie, on ne gagne pas toujours, quelque soit la force de ses choix ou de ses convictions ou de sa sincérité et même s'il y a de bonnes chances que l'on ait raison : la démocratie, c'est toujours embêtant lorsqu'on n'est pas d'accord avec ce qui se décide mais c'est aussi le seul système qui vous laisse l'avenir ouvert. Le risque en démocratie, c'est de ne pas être élu ou de ne pas convaincre mais aussi une fois élu, de se tromper et de ne pas être réélu à cause de cela: les électeurs ne sont pas si manipulables que cela, sinon les résultats des élections seraient connus à l'avance ! C'est frustrant la démocratie lorsque l'on sait comment sauver le monde …
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Mon propos est de mettre en évidence un des éléments fondamentaux du fonctionnement des démocraties actuelles et qui ne s'applique pas seulement au RCA : celui-ci est juste particulièrement visible voire caricatural et montre bien les limites de procédures, voulues comme raisonnables au départ. Dans d'autres sujets l'emprise des experts est encore plus fort mais moins médiatisé donc moins discuté.
Mon propos n'est pas de dire "les démocraties sont pourries ou ne marchent plus" -même si on a le droit de se poser des questions, non pas sur la démocratie elle-même, mais sur certaines de ses limites et sur ces évolutions, justement pour être vigilant !-, il est de dire voilà ce qui se passe et remettons la décision là où elle doit se faire : le premier rôle d'un politique c'est de faire des choix et c'est loin d'être toujours facile, mais c'est leur boulot : ils se battent pour pouvoir le faire, on les élit (ou pas) pour qu'ils fassent des choix intelligents et qui marchent, donc qu'ils assument, y compris quand il s'avère qu'ils se sont trompés (que celui qui ne s'est jamais trompé…). Reconnaissons au moins la difficulté de cette tâche et méfions nous du "yaka simpliste". Ils ont des électeurs et c'est à eux qu'ils doivent des comptes non aux lobbys : ce sont eux qui décident où est l'intérêt général.
Et pour finir, quand l'opinion semblait soutenir la rhétorique RCA, l'argument prinicpal (y compris au niveau scientifique) était, vous avez tort parce que vous êtes minoritaires : ce qui fonctionne pour le débat politique, mais pas pour le scientifique. Maintenant que l'opinion se retourne, il faudrait la court-circuiter ?
Araucan (#40), dites…
Vous êtes de mon avis.
😉
Patrick Bousquet de Rouvex (#37),
A priori, non. On pourrait dire : « tienne compte… » ou quelque chose comme cela. Là-dessus , hein… Ce n’est sûrement pas Michael Mann qui va me contredire ! A propos, saviez-vous que boire du lait est dangereux pour la Planète ?
MichelLN35 (#34),
Rendons à César ce qui est à César, sauf erreur ,c’est moi qui ai signalé le premier ce rapport 😉
Patrick Bousquet de Rouvex (#38),
Cela ne m’étonne pas. Une dictature est une dictature.
rageous (#39),
Certes, mais la qualité de tous ces rapports parlementaires indique que si les élus du peuple se livrent à la démagogie ce n’est pas par incompétence ou méconnaissance.
Hors sujet.
A sa page 16, le rapport de l’Opecst, confirme ce que je rapporte dans mon article (antérieur) Pesticides, le chiffre du jour
Laurent Berthod (#45), ce n’est pas propre à cette histoire de réchauffement.
C’est propre à n’importe quel fonctionnement de démocratie.
On a les dirigeants qu’on mérite.
Laurent Berthod (#28),
Je vais lire ce rapport de suite.
Je vous remercie.
RDEURO (#31),
Pas d’accord. Très bon article. On peut être « gauchiste », ou autre « iste » et être, parfois, très pertinent.
Il y a bien sûr des points discutables, comme le fait (indéniable) que les média ont tendance à se regrouper en vastes conglomérats mondiaux aurait forcément pour conséquence, ou pour cause, une idéologie partagée. Je ne constate pas cette homogénéité de pensée et serais donc moins pessimiste là-dessus que l’auteur, Ignacio Ramonet.
thierry_st_malo (#35),
C’est bien se que je laisse sous entendre. La démocratie est un leure !
(gauche ou droite, même panier et c’est bien pour cela que tout va mal. Le Général en sont temps avait vu venir le danger et avait fait modifier la construction européenne afin de privilégier les Nations. Depuis son décè, tout son travail a été détruit et le vote du peuple dans les oubliettes comme le seront les scientifiques (ceux qui sont respectables) s’ils restent dispersés face à l’idéologie…