[Non, non : vous ne rêvez pas.]
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par Chelsea Schilling (traduction par Ben)
Le réchauffement climatique pourrait rendre les Terriens grincheux et stressés, les rendre fous, leur donner le cancer et même aggraver leurs problèmes sexuels, selon un nouveau rapport gouvernemental américain sur le changement climatique – mais les scientifiques précisent qu’ils auraient besoin de davantage de moyens pour en être tout à fait certains.
Quelles seraient les conséquences de l’inaction ?
En un mot : l’Humanité souffrirait d’inimaginables maux, et ce serait pour l’essentiel la fin du monde.
Ce rapport, « respectueux de la forêt ancienne » et imprimé avec de l’encre 100% recyclée, est organisé autour des onze catégories suivantes de maladies que les scientifiques considèrent comme risquant très probablement d’avoir un impact modifié par le changement climatique :
- asthme, allergies et syndromes asthmatiques
- cancer
- maladies cardiovasculaires, AVC
- altération du développement
- morbidité et mortalité liées à la chaleur
- santé mentale et troubles causés par le stress
- maladies et troubles nerveux
- malnutrition et maladies d’origine alimentaire
- maladies d’origine animale
- maladies liées à l’usage de l’eau
- morbidité et mortalité liées à la météo.
Asthme et allergies
Les scientifiques concluent que les allergies et maladies respiratoires vont devenir plus importantes car, selon eux, la saison de croissance des plantes va être modifiée, accroissant l’exposition humaine aux pollens.
« Le changement climatique va probablement amplifier la stimulation environnementale existante pour l’asthme, les allergies respiratoires et les syndromes asthmatiques, avec pour effet de plus graves et plus fréquentes maladies, et une augmentation du fardeau que cela représente », affirme le rapport. « C’est pourquoi une recherche suivie est essentielle sur l’effet du changement climatique sur les modifications dans la composition du mélange entre aéroallergènes et pollution atmosphérique et leurs conséquences. »
Cancer humain et animal
Selon le rapport, le changement climatique va aussi causer une augmentation mondiale des cancers humains et animaux, tout particulièrement après de fortes chutes de pluie et « par une volatilité accrue de produits chimiques dans des conditions de températures plus élevées. »
« Dans des situations de fortes pluies, ou d’inondations, on pourrait observer une augmentation de la diffusion de produits chimiques toxiques et de métaux lourds provenant de sites de stockage, et une plus grande contamination de l’eau avec les eaux de ruissellement contenant des produits chimiques persistants qui se trouvent déjà dans l’environnement », avertit le rapport. « Des animaux marins, y compris des mammifères, pourraient eux aussi souffrir directement de cancers liés à l’exposition fréquente ou chronique à des produits chimiques contaminants présents dans leur environnement, pouvant ainsi servir d’indicateurs de risques similaires pour les humains. »
Le rapport alerte aussi sur le fait que le changement climatique aura pour effet une plus grande durée et une plus grande intensité dans l’exposition aux radiations ultraviolettes, augmentant ainsi le risque de cancers de la peau et de cataractes.
Maladies cardiovasculaires et AVC
Les scientifiques affirment aussi que le changement climatique va exacerber les maladies cardiovasculaires existantes, « en accroissant le stress dû à la chaleur, en augmentant dans le corps la quantité de particules, et en changeant la répartition des maladies d’origine animale causant des maladies infectieuses liées aux maladies cardiovasculaires. »
Selon le rapport, froid extrême et chaleur extrême peuvent jouer le rôle de « déclencheurs pour des individus chez qui préexistent une maladie cardiovasculaire. » Il explique également que la chaleur amplifie les impacts néfastes de l’ozone et des particules sur les maladies cardiovasculaires.
« Il est probable que ces polluants seraient réduits par des actions d’atténuation du changement climatique, ce qui réduirait ainsi la rapidité de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires », explique le rapport.
Les scientifiques expliquent en outre que l’utilisation accrue d’énergie d’origine éolienne, solaire et nucléaire « aurait probablement pour effet de réduire les risques cardiovasculaires, en réduisant les particules et autres polluants atmosphériques. »
Maladies d’origine alimentaire et malnutrition
Le changement climatique pourrait provoquer pénuries alimentaires, malnutritions et intoxications alimentaires, s’alarment les auteurs. Selon le rapport, des événements météorologiques extrêmes et des changements de température et du cycle des précipitations pourrait anéantir les récoltes, détruire les réserves alimentaires et interrompre la distribution de nourriture. Des gens pourraient contracter des maladies alimentaires en raison d’aliments avariés, contaminés par des microbes, des pesticides et autres toxines.
Les scientifiques affirment également que les cultures agricoles et la pêche pourraient être menacées de contamination par des métaux, des produits chimiques et autres toxines, relâchés dans l’environnement après des événements météorologiques extrêmes comme des inondations, des sécheresses et des feux de forêts dus au changement climatique.
Morbidité et mortalité liés à la chaleur
« En raison du changement climatique d’origine humaine, la température globale moyenne augmente, et l’on s’attend à ce que cela se poursuive, indépendamment des progrès dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre », avertit le rapport. « La température moyenne globale devrait augmenter de 1,8°C à 4,0°C d’ici la fin de ce siècle. »
Il est probable que cette hausse de la température conduira à des vagues de chaleur, disent les scientifiques. L’exposition prolongée à la chaleur pourrait provoquer des épuisements, des crampes de chaleur, des coups de chaleur mortels, et pourrait « exacerber des conditions préexistantes chroniques comme diverses maladies respiratoires, cérébrales et cardiovasculaires, tout autant qu’augmenter les risques pour les patients souffrant de troubles mentaux et traités par médicaments psychotropes… »
Bien que les auteurs notent que la climatisation pourrait réduire les risques liés à la chaleur, ils mettent en garde que « l’utilisation accrue de la climatisation pourrait accroître les émissions de gaz à effet de serre. De plus, dans la mesure où les réseaux électriques sont surchargés durant les épisodes de chaleur excessive, il pourrait se produire des pannes d’électricité et des baisses de tension susceptibles de laisser des populations exposées à un plus grand risque de décès. »
Mutations génétiques, malformations congénitales
Selon le rapport, le changement climatique pourrait avoir un impact sur la santé des générations futures.
« Certains changements environnementaux résultants du changement climatique pourraient affecter le développement humain aussi bien dans le ventre de la mère que plus tard dans la vie », énonce le rapport. Les femmes enceintes pourraient souffrir de malnutrition, qui conduirait leur enfant à avoir un poids trop faible à la naissance et à connaître des retards de développement. Les scientifiques affirment que des polluants comme le mercure et le plomb dans les poissons et les produits de la mer pourraient altérer le développement.
« Par exemple, certains produits chimiques du commerce présents dans des sites de stockage peuvent altérer le développement corporel », explique le rapport. « Des inondations causées par des événements météorologiques extrêmes et l’augmentation du niveau des mers auront probablement pour effet la libération de certains de ces produits chimiques et de ces métaux lourds, affectant très probablement la qualité de l’eau, qu’on l’utilise pour la boire ou comme divertissement. Certains, comme le mercure et le plomb, ont des effets connus sur le développement. »
Les scientifiques avertissent aussi que l’accès aux soins prénatals pourrait être perturbés après des événements météorologiques extrêmes, « augmentant le risque de conséquences à long terme pour les mères, les enfants et la société. »
Santé mentale, stress
« Les impacts psychologiques du changement climatique, allant du stress léger au stress chronique ou d’autres troubles mentaux, sont généralement indirects et ne sont considérés que depuis peu parmi les effets les plus dévastateurs en terme de souffrance humaine, et parmi les plus difficiles à quantifier et à résoudre. »
Les scientifiques affirment que des événements météorologiques extrêmes comme les ouragans, les feux de forêt et les inondations pourraient causer de l’anxiété et des stress émotionnels, ainsi qu’une augmentation des troubles post-traumatiques, des deuils difficiles à vivre, des dépressions, des difficultés de concentration, des pertes de sommeil, des troubles sexuels, des refus de socialisation, de l’irritabilité et des abus de drogue et d’alcool.
Autres maladies et troubles
Le rapport lie le changement climatique à une possible augmentation de maladies neurologiques et de troubles résultants de la prolifération d’algues, de maladies infectieuses comme le paludisme et la grippe aviaire et des maladies liées à l’usage de l’eau, causée par la prolifération de micro-organismes, de biotoxines et de contaminants dans l’eau potable. Il alerte également sur les effets d’événements météorologiques extrêmes connexes comme les ouragans, les inondations, les tempêtes de neige et les sécheresses, entraînant un grand nombre de morts.
« La hausse du niveau des mers liée au changement climatique va accroître la menace de séries de tempêtes et d’événements météorologiques extrêmes sur les domaines côtiers », énonce le rapport. « D’autres régions, comme le Sud-Ouest [des États-Unis], connaissent le risque d’une productivité agricole décroissante, en raison de sécheresses et de problèmes possibles concernant l’approvisionnement en eau potable à cause des inondations consécutives à de fortes précipitations. »
Les scientifiques en appellent à un financement public accru pour mener des études complémentaires sur les impacts potentiels du changement climatique, l’une des « préoccupations environnementales les plus visibles du 21è siècle. »
« Risques globaux » du changement climatique
« Une certaine dose de changement climatique est inévitable, et nous devrons nous adapter à ses effets sur la santé ; cependant, d’ambitieux programmes d’atténuation pourraient limiter significativement les pires des problèmes », concluent les scientifiques en ajoutant : « Pourtant, il y aura des effets sur la santé des personnes aux États-Unis, certains d’entre eux étant probablement déjà en cours. Si grands que soient les risques intérieurs pour le public étatsunien, les risques globaux sont encore plus grands. »
Source.
54 réponses à “Changement climatique et santé humaine”
ce point là est incontestable,les effets en sont déjà visibles:
Les impacts psychologiques du changement climatique, allant du stress léger au stress chronique ou d’autres troubles mentaux,
joletaxi (#1),
même aggraver leurs problèmes sexuels
C’est vrai c’est bien connu que la libido du Francais moyen qui part aux sechelles en janvier est en chute libre là bas a cause de la chaleur …
Et il y a bien d’autres anneries comme la surmortalité, c’est faux le froid est bien plus mortel que le chaud.
J’avais l’impression de lire un rapport du 1er avril, mais bon on a compris le message: Encore plus d’argent public SVP.
Conséquence du RCA?
Une vague sans précédent de conneries aigües frappes certaines catégories de population.
Un rapport de 7023 pages (en excluant les pages de Disney magazine et les dessins de ma fille) sur du PQ recyclé est en cours. Mais encore inachevé car ces nombreux scientifiques bénévoles manquent de moyens pour continuer leur recherche aux Maldives.
Ce mal mystérieux est heureusement (….) sans danger malgré sa contagiosité.
Nous remercions d’avance ces nombreux chercheurs qui pourront bientôt faire parti des membres d’un gouvernement mondial, élus à vie : la démocratie ayant disparue avec les fortes chaleurs.
Des
versetsdes rapports du GIEC seront lu -chaque dimanche matin- dans les nouvelles éco-églisesmaisons faites à partir de briques de purin séché.Amen !
Bien sur. Si on veut avoir de l’argent pour financer des recherches, quel bon prétexte que le réchauffement climatique surtout s’il est anthropique ! C’est presque un principe auquel adhèrent les sciences de la santé.
Ardeche07 (#3)
« » » »c’est faux le froid est bien plus mortel que le chaud. » » » »
Non le chaud est plus mortel que le froid, et pour des raisons bêtement physiologiques, il est relativement facile de se réchauffer (en bougeant par exemple) par contre au dela de 37° (notre température corporelle) il devient impossible de se rafraîchir sans artifice ça devient vraiment dangereux lorsque la température extérieure atteint les 40° (sous abri).
Robert (#7),
Et bien pas chez moi en tout cas (En Ardeche rurale)
Je m’occupe des vacations funéraires de ma commune, et bien j’ai 3 fois plus de decès en hiver qu’en été (mort naturelle).
Robert (#7),
C’est bien connu que les vieux meurent plus en été qu’en hiver, voyons!
la prochaione fois je ferai un refresh avant de poster
Je tiens a préciser que je suis près du Gard à 187m d’alt et qu’il peut faire entre 30 et 38°C pendant plusieurs semaines comme l’éte dernier.
Robert (#7),
Il est effectivement plus facile de chauffer que de refroidir tout cela simplement à cause de la limite physique au froid (il n’y a pas de limite physique au chaud).
En ce qui concerne le vivant: la dépense énergétique pour se refroidir ,par exemple de 1 degré, est supérieure à la dépense énergétique pour se chauffer de 1 degré.
Aux Mexique il existe une grotte contenant des cristaux géants (les plus gros cristaux jamais découverts sur notre planète)
Il y règne une chaleur de plus de 55°C avec une humidité relative de 90% .
On ne peux pas y vivre sans équipement plus de 15minutes.
On cuit littéralement et la transpiration est inefficace pour refroidir le corps.
D’autres vidéos sur cette grotte:
http://magiedumoment.centerblo…..aica-.html
On peut remarquer que pour les Emirats Arabes Unis ou il fait plus de 48°C en été et presque 30° en hiver, l’esperance de vie est quasiment la même qu’en Norvege !
Donc la mortalité est du avant tout au développement economique et à la richesse, pas au climat.
ardeche07 (#13),
Certains prôneraient donc un retour à une mortalité plus élevée ? 😈
Ben…
Faites votre choix M’sieu’Dames !
http://www.skyfall.fr/?page_id=7
ardeche07 (#3),
Bien oui ca peut vraiment aggraver les problèmes, tous ces strings et minijupes a cause de la chaleur! Ouh lala. La vie ne sera pas facile.
Bernnard (#12),
Et c’est quoi le temps de survie moyen dans une pièce à 5° équipé en short et T-shirt (ce qui est déjà mieux que rien) ?
Les vagues de froid font toujours beaucoup plus de victimes que les vagues de chaud (qui n’atteignent de toute façon jamais nulle part 55°C, ce qui n’arrivera d’ailleurs pas non plus en cas de réchauffement climatique de quelques degrés), parce que les personnes susceptibles d’être victime sont les personnes économiquement faibles et physiquement vulnérables, qui n’ont pas « l’équipement » pour résister au froid, alors que pour résister au chaud, un peu d’ombre et d’eau suffit, sauf quand on a des difficultés respiratoires.
Robert (#7),
L’exemple classique du scientiste qui trouvera toujours une raison « scientifique » pour soutenir n’importe quel point de vue, en ignorant la réalité des chiffres….
Les grandes vagues de froid ont toujours fait plus de victimes que les vagues de chaud… donc dire que le « chaud est plus mortel que le froid » est une ânerie.
Perso, je pense que le chaud est plus mortel pour diverses raisons et étant moi même médicalisé et à haut risque en cas d’augmentation de température (la dernière canicule avait été limite). Lorsqu’il fait froid, je me couvre et je mets le chauffage ce qui fait que même avec -50, il n’y aura pas vraiment de risque grave sauf bien sur à sortir tout nu !
Le trop froid et le trop chaud tuent et il n’y a pas lieu de les opposer en soi : les phénomènes physiologiques de résistance sont différents.
Les extrêmes tuent mais comme le dit Laurent, les vagues de froid tuent plus que les vagues de chaleur, même sans atteindre des extrêmes, la mortalité est plus importante en hiver.
Sur les autres causes de maladies « corrélées » à une augmentation de température, prédictions, prédictions ….
RDEURO (#19),
C’est donc que tu a les moyens de le faire…. ce qui veut dire que tu a aussi probablement les moyens d’avoir la clim, de l’eau et des humidificateurs… et que donc tu a ce qu’il faut pour lutter contre les deux.
Le SDF n’a pas le chauffage. Il se couvre autant qu’il peut (et essaie de trouver des endroits chauds), mais s’il fait trop froid, il n’a plus aucun moyen de lutte.
Les victimes du froid et du chaud sont principalement des personnes économiquement faibles. Et il en meurt plus du froid que du chaud, les statistiques sont très claire sur le sujet.
laurent (#17),
Les températures et les degrés d’hydrométrie dont j’ai parlé dans la grotte de Naica au Mexique ne sont pas des conditions atteignables avec le changement climatique c’est évident.
Je voulais simplement dire que les températures extrêmes sont insupportables ou non suivant leur niveau et suivant aussi l’humidité relative ambiant. Un air froid et sec est plus supportable qu’un air froid et humide de même un air chaud et sec et plus supportable qu’un air chaud et humide car dans ce cas le corps peut se refroidir en transpirant.
S’il fait chaud (plus que 37°C) et que l’air ambiant est très humide il ne peut pas y avoir évaporation de la sueur et donc pas de refroidissement de la peau.
Maintenir une température corporelle est énergétiquement difficile et « le prix énergétique »à payer pour un animal à sang chaud est plus élevé pour se refroidir que pour se chauffer.
Certainement, un équipement approprié permet de supporter les variations de température.
J’ai vécu longtemps dans des pays chaud et je peux vous assurer que la mortalité par un excès de chaleur est une réalité. Les « insolations » existent. (Insolation ne veut pas dire forcément qu’on est resté exposé au soleil), les déshydratations existent.
Avez vous vécu au Sahara? Au Sahara sans eau on meurt car après avoir transpirer (on peut transpirer car l’air ambiant est relativement sec) le sang atteint un niveau de concentration saline incompatible avec la vie!
Nous nous protégeons contre les excès de froid en nous habillant chaudement et si vous avez froid vous pouvez encore augmenter la couche de vêtement ou faire du feu mais supposez que vous soyez exposé à 35°C continuellement? nous pouvez vous mettre nu et chercher tout les coins ombragés et si vous n’arrivez toujours pas pas à vous refroidir que faites vous?
J’ai découvert il y a quelque temps un document intéressant sur la mort par le froid.
Source
Toutes les températures dans le document original étant en degrés Fahrenheit, je les ai converties en degrés Celsius, ce qui nous rend la lecture quand même un peu plus facile 😉
Vous trouverez ma version ICI (document PDF de 8 pages, 148 Ko)
Bernnard (#22),
Une seule solution… un (ou deux !) « petit jaune » avec… 3 glaçons…!!!!
Bon, OK ! J’le referai plus…!!!!!!!!
Il faut faire comme les bêtes, s’enterrer de la journée et ne sortir que la nuit.
Manu95 (#25),
Oui on s’enterre si on peut et on espère que la nuit la température retombera ou bien on se dépêche de fabriquer un frigo avec les moyens du bord (humidité et courant d’air: c’est comme ca qu’on refroidit l’eau contenus dans un vase argileux faiblement poreux en le plaçant sur le chemin de vent sec même chaud).
ET….il faut toujours de l’eau!!! même dans « un petit jaune ».
La température et l’eau vont de paire pour les besoins de la vie.
Et avez vous essayé le cercle arctique ? tout nu ?
1.500.000 personnes bien vivantes habitent Las Vegas (au milieu d’un désert qui n’a rien à envier à certains coins du Sahara), sans compter les touristes…
Faut arrêter d’écrire des conneries à tire larigot ! A moins de vivre dans les régions où il fait continuellement 25°, les humains se réchauffent s’il fait froid et se rafraîchissent s’il fait chaud. Malgré tout, il apparaît clairement que plus de gens habitent les régions extrêmement chaudes que extrêmement froides.
NB : il fait zéro la nuit dans le Sahara…
La température de surface de la Terre est à 15°C (paraît-il), même au Sahara, elle est de moins de 25°C, donc il n’y a aucun endroit à la surface du globe où on est exposé à 35°C « continuellement », alors bon, il faut arrêter de répéter les sempiternelles âneries réchauffistes.
Avec les conditions actuelles, on meurt massivement de froid dans les pays froids (il n’y a qu’à consulter la courbe de mortalité annuelle de n’importe quel pays qui en a les stats) ET dans les pays chauds (à cause de la fumée intérieure causée par les combustibles « renouvelables » pour le chauffage et la cuisson). Avec 10°C de plus, la Terre serait un paradis pour la vie bien plus que maintenant, en particulier pour nous les mammifères.
Bernnard (#22),
Tu n’est pas le seul… et en ce qui me concerne, une bonne partie de ma famille y vit toujours (et sans air conditionné…), et y travaille, cultive, etc…
Personnellement, j’ai vécu une bonne quinzaine d’années sous les tropiques, dans divers endroits (Afrique, Asie).
Je n’ai jamais dit le contraire… mais juste que la mortalité due au froid est plus élevée statistiquement que la mortalité due au chaud.
…. d’ailleurs, la densité de population dans les habitats « traditionnels » est beaucoup moins élevées dans les zones de climat froid que dans les zones de climat chaud… on se demande pourquoi.. 😉
Et je peux me balader en plein mois de Mai dans la savane sahélienne (ou il fait pourtant 45°C à l’ombre) en sandales, short et T-shirt sans craintes particulières (l’environnement y est particulièrement peu hostile)…. ce que je ne ferais certainement pas en hivers au Dakota du Sud (ou j’ai aussi vécu quelques mois…), vu que je n’y survivrai pas longtemps (même avec de l’eau… 😉 )
Je n’y ai pas vécu… vu que personne n’y vit (sauf dans quelques oasis…), mais j’ai vécu pas loin et y ai fait quelques randonnées…. et ce n’est pas le chaud qui m’a surpris (j’y étais préparé)… mais le froid saisissant des nuits…. Il se trouve d’ailleurs que dans le Hoggard (soit en plein milieu du Sahara), la mortalité due au froid n’est pas nulle…
Évidement qu’on meurt sans eau…. et pas qu’au Sahara (même si c’est un peu plus rapide…)
Robert (#7),
Polémique stérile sur les températures extrêmes, allez donc voir là :
http://wattsupwiththat.com/201…..more-14962
Je pense que tout y est dit pour les températures normales et les années froides ou chaudes.
miniTAX (#29),
Je ne cherche pas à dire que vivement qu’il fasse plus chaud ou plus froid! je ne suis pas personnellement « réchauffiste « .
C’est évident que les chiffres que j’ai donnés ne le sont que pour forcer mon propos et ne sont pas la réalité sauf pour des lieux de climats extrêmes.
(Il ne fait jamais nul part 35°C jour et nuit, et au Sahara, c’est vrai, il fait 0°C la nuit)
Mon commentaire était orienté sur la sensibilité que nous avons au chaud ou ou froid autrement dit est-il plus dangereux d’être exposé au froid ou au chaud?
Je ne suis simplement pas persuadé qu’il soit plus facile de se refroidir que de se réchauffer.
S’il y a plus de décès quand il fait froid c’est effectivement que l’humanité habite de préférence les régions tempérées plutôt chaudes car dans ces régions elle y trouve la nourriture dont elle a besoin ( la végétation y pousse mieux).
Bernnard (#32),
Il y a plus de décès quand il fait froid dans TOUTES les régions du monde, indépendamment les unes des autres (voir les statistiques par pays).
Et pourtant c’est le cas…. quand il fait chaud (hors les rares températures extrêmes… disons jusqu’à 455°C) et qu’on a une santé correcte, il suffit d’avoir un minimum de protection vestimentaire et d’eau en suffisance pour ne pas craindre grand chose…. quand il fait froid, il faut tout de suite beaucoup plus de protection (et pas que vestimentaire, un abri chauffé devient quasi-indispensable).
laurent (#33),
Les statistiques en pourcentage de la population de chaque pays?
Je ne les vois pas!
En valeur absolu ce n’est pas significatif.
Chacun son opinion je et vous n’êtes pas médecin!
Voilà les pourcentages donnés sur le site de WUWT :
polistra says:
January 7, 2010 at 7:53 am
Here’s a quick redo of the numbers into “Deaths per 10,000 population”,
which makes the proportions nicely visible.
United States 3.52
Canada 1.65
Britain 5.92
Australia 3.16
New Zealand 3.67
Japan 4.00
France 3.84
Italy 6.22
Spain 5.13
Sweden 4.28
Greece 5.13
C’est sur que c’est dur a avaler pour les réchauffistes que :
– Le developpement de l’humanité s’accelere et prospère a chaque fois qu’il fait plus chaud.
– Le froid tue plus que le chaud.
– Le CO2 est un super fertilisant pour la végetation.
– Le CO2 n’a rien de toxique, on peut réanimer quelqu’un en bouche à bouche en lui insufflant du C02.
– On a pas attendu l’ère industrielle pour voir des changements de biodiversité et des espèces animales disparaitre.
– Même si toutes les abeilles, les ours, les phoques et les lezards mouraient demain matin, homo-erectus y survivrai.
– Quoi que l’on fasse ou que l’on dise, une nouvelle ère glacière finira bien par arriver et fera très mal à l’humanité, elle ….
Graphique avec la mortalité en France selon les mois
http://www.indices.insee.fr/bs…..valider=Ok
C’est net (seule exception en 2003).
Manu95 (#35),
Merci de cette information. C’est intéressant et effectivement les chiffres sont assez voisins j’en convient. Comme je ne suis pas familier de ce site si vous pouvez mettre le lien je vous remercie d’avance.
Araucan (#37),
Oui c’est net! les mois d’hiver sont effectivement plus « mortels » en France. Du moins tant qu’il ne fait pas très chaud comme en 2003.
Bernnard (#38),
J’ai trouvé ces pourcentages dans les commentaires de cet article (cité plus haut)
http://wattsupwiththat.com/201…..more-14962
On remarque quand même une nette différence entre le Canada et les States. Mais les Canadiens ont plus l’habitude du froid et leurs maisons sont mieux isolées que celles de leurs voisins.
D’après une amie québecoise, chez eux l’hiver avec de la neige et pas que quelques cm, c’est souvent d’octobre à avril.
ce débat sur la préférence entre le chaud ou le froid me parait surréaliste. Comment peut on craindre le chaud et ne pas craindre le froid ? J’ai un jardin, les années où il fait plus chaud je me permets des cultures qui apprécient le soleil, il y en a plusieurs variétés. Mais les années plus fraîches avec des gelées très tardives les légumes sont moins nombreux à apprécier. Quand les jeunes céréales des agriculteurs gèlent au printemps, les récoltes sont moins bonnes. L’herbe ne pousse pas bien en dessous de 10°c, il faut compenser la nourriture des animaux dans les prés. Oui, on peut mettre un pull over pour regarder le jardin l’hiver mais ça n’a jamais nourri personne. Pour moi, je redoute beaucoup plus 2°c de moins en moyenne que l’inverse.
Désolé, homo erectus est mort depuis longtemps. Maintenant c’est l’homo sapiens (et plus homo sapiens sapiens pour le distinguer de l’Homme de Néanderthal). Quant au sapiens, on se demande s’il est encore justifié maintenant qu’apparaît l’homo ecologicus stupidus…
Encore un clou dans le cercueil du réchauffisme :
Mann & Jones Peer-Reviewed Study: Global Proxies Reveal Modern Temperatures Not As Warm
Manu95 (#43),
Merci d’avoir corriger cette coquille, c’est l’emotion, je venais de regarder « Obama se met au vert » sur LCP. Je vous recommande de visionner ce reportage s’il est rediffusé.
Bernnard (#34),
Le lien a été donné par Manu95 au post #31 On y trouve aussi les chiffres en pourcentage de la population.
Mais cela se trouve aussi ailleurs si on se donne la peine de chercher…
Même en valeur absolue, c’est significatif.
Il suffit de diviser par le cardinal moyen de la population, puis multiplier par ce qu’on veut pour avoir les pourcentages par tranche. La population d’un pays ne varie pas tant que cela au cours d’une année… pas suffisamment pour faire varier significativement les pourcentages…
Je n’ai pas besoin d’être médecin pour comprendre des statistiques simples. Et il ne s’agit pas d’opinion mais de statistiques factuelles.
Bernnard (#39), vous persistez à dire des bêtises, c’est pénible ! (et « ne pas être réchauffiste » n’est en aucun cas une excuse pour dire n’importe quoi).
L’été 2003 n’avait rien de « très chaud », c’est ce qui se produit tous les ans en Espagne ou en Afrique du Nord, souvent en bien pire et les gens s’y portent très bien.
La cause première des morts en été 2003, ce n’est pas la canicule, c’est l’impréparation de la société et des pouvoirs politiques. La preuve, en 2006, on avait exactement la même canicule et la surmortalité était absente.
miniTAX (#47),
Êtes vous médecin urgentiste? que savez vous des dangers comparatifs du froid et de la chaleur?
Avez vous vécu dans des pays chauds?
Je suis né au sud de la méditerranée et j’y ai vecu 20ans en Algérie
Les gens du sud se cachent du soleil et évitent de s’y exposer ( pour les UV et aussi pour la chaleur). On meurs très bien au soleil comme au froid
Je parie que vous êtes du nord pour aimer le soleil! Regardez les anciennes constructions des pays méditerranéens, et la disposition des ruelles ombragées des villes du midi.
J’arrête de polémiquer sur un sujet aussi banal.je ne sais pas qui dit des bêtises!
Sur ce bonne nuit!
Bernnard (#48),
Oui, c’est une sage décision, avant de vous apercevoir, trop tard, que vous racontez d’énormes bêtises…
Les gens du nord se protègent de la pluie, à l’aide de parapluie… construisent des cheminées dans leur maison, utilisent la laine de verre pour isoler, etc…
C’est le genre d’arguments qu’on pourrait vous opposez, si c’était pour rire !
Et que diable, viennent faire les médecins urgentistes dans l’histoire ?!
Abitbol (#49),
« Et que diable, viennent faire les médecins urgentistes dans l’histoire ?! »
Je pense parce qu’ils étaient aux premières loges en 2003 et passablement débordés, effectifs réduits en ce mois de congés et sûrement stressés par l’ampleur du phénomène et bien seuls en l’absence totale de l’Etat!
C’est un peu con de se gangréner, c’est évident qu’entrent dans ce débat les sensibilités de chacun, ses expériences, son vécu et ses origines natales, n’y a-t-il pas une part de gène à la résistance au chaud et au froid? Les slaves comme les latinos n’apréhendent pas de la même façon les écarts de T°.
Si 15°C est la moyenne, à 40°C l’écart est de 25°C, en prenant le même écart en froid on est à -10°C, dans les 2 cas si on n’a pas des lieux pour se rafraichir ou se réchauffer on est mal!
marie (#42),
Mon jardin en 2003 n’a jamais été aussi minable même avec de copieux arrosages! Il faut savoir aussi qu’à partir d’une certaine T° la végétation ne pousse plus, je parle pas des plantes tropicales mais de l’herbe par exemple.
miniTAX (#47),
La canicule de 2006 n’a vraiment pas eu la même ampleur (durée et cumul de T°) et expérience déplorable aidant on nous « inondait » par spots tv et radio de conseils évidents…