« Table ronde » sur France Culture

par Benoît Rittaud

Cet après-midi de 14h à 17h, la radio France Culture organise trois tables rondes d’une heure chacune, retransmises en direct, sur le thème : « La science et nous : quand le climat se dégrade… ». Je participerai à la troisième d’entre elles, de 16h à 17h, intitulée : « Politique : comment prendre la bonne décision ? » (Je ne suis pas sûr d’avoir compris qui seront les autres invités, alors je vous laisse le découvrir. NB : Le site internet de France Culture n’annonce pas l’émission.) Ces tables rondes seront présentées par Julie Clarini, Michel Alberganti et Stéphane Deligeorges. En voici la note d’intention :

Depuis quelques mois, la polémique autour du climat ne cesse d’enfler. La remise en question des causes du réchauffement climatique bénéficie d’une force de séduction que personne n’avait prévue et que l’on mesure à la place qui lui est faite dans les éditoriaux et les tribunes d’un grand nombre de médias. Ce retournement de l’opinion, y compris de certains esprits éclairés, étonne une grande majorité des scientifiques : cette défiance ne leur semble pas méritée, ni justifiable. En réalité, le succès du climato-scepticisme sert de révélateur à une crise plus profonde dans les rapports entre la science et la société. Pendant plus d’un siècle, on a expliqué au citoyen que la puissance de la civilisation associée au savoir scientifique n’avait pas de limites, qu’ils faisaient reculer la mort et nous propulsaient dans l’espace.

Aujourd’hui, une proportion croissante de citoyens partage le sentiment que science et technologie ne sont pas toujours des facteurs de progrès. Parfois source de drames (Tchernobyl, vache folle…), elles créent parfois plus de problèmes qu’elles n’apportent de solutions (déchets nucléaires, pollution, OGM…). Résultats : échec du sommet de Copenhague, échec du plan de vaccination contre la grippe A, échec du débat public sur les nanotechnologies… Si les citoyens ne croient plus aux prévisions des scientifiques, comment réagiront-ils lors d’une alerte justifiée ? Les responsables politiques, par une utilisation parfois caricaturale des résultats scientifiques, n’ont-ils pas largement contribué à l’émergence de cette défiance du public ?

En organisant un grand débat public, en direct, France Culture voudrait interroger l’origine de cette crise de confiance et imaginer les solutions qui permettront d’en sortir.

Cette grande émission spéciale devait initialement avoir lieu en public, dans le Grand Amphithéâtre du Collège de France, mais cette disposition a du être annulée. Dommage…

1.  Eviv | 29/05/2010 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Je trouve la note d’intention très orienté, assez hallucinante et totalement à coté de la plaque.

Particulièrement le sous-tendu est que la science est là pour produire des vérités et du progrès humainement mesurable. Ce ne sont que des contingences !

La science est une méthode, rien de plus. Méthode (complexe et somme toute variée) qui a fait ses preuves pour tester la robustesse d’éventuelles causalités. C’est peu et beaucoup à la fois.

En conséquence il est inhérent à cette méthodologie qu’il y ait des désaccords et des polémiques , la méthode scientifique incrémente un progrès des connaissances par une succession d’essais/erreurs.

(en passant les mathématiques ne sont donc pas à proprement parler une science)

Ca me gonfle sévère qu’au XXI siècle un organe « culturel » en soit encore à écrie une suite d’inepties de ce type. Bon courage à benoit, vu le niveau intellectuel ainsi affiché ça risque d’être pénible.

2.  Dodo | 29/05/2010 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

Si je comprends bien le sens de cette note, l’objectif du débat est de trouver les moyens de relever la crédibilité de la science telle qu’elle s’exprime à travers les positions dGIEC, par exemple… sur la base des problématiques dans les termes dans lesquelles elles sont posées… et c’est justement cette manière de les poser qui sort du champ de la science.
Or c’est justement cette manière de poser à la science des questions qui ne sont pas du champ de la science qui la décrédibilise…
On vous demande donc, si je comprend bien de trouver d’autres raisons à cette crise de confiance que les bonnes raisons (celles qui elles ne peuvent être mises en cause…!).

3.  Argus | 29/05/2010 @ 12:07 Répondre à ce commentaire

@Ben,
J’ai eu l’occasion de fréquenter Stephane Deligeorges et Julie Clarini à plusieurs reprises; Deligeorges et un vieux pilier de FC. S’il n’est pas de formation scientifique, il en a vu passer beaucoup. Il laisse parler et écoute ce qu’on dit, ce qui est assez rare.
Julie Clarini est agrégée de lettres (classiques), si je me souviens bien.

Deux journalistes tout à fait respectables, ouverts, curieux et intelligents et, probablement sans à priori.
Cela mérite d’être signalé. Ce n’est pas si fréquent.
PS : La bise à Julie !

4.  vay | 29/05/2010 @ 12:29 Répondre à ce commentaire

…lors d’une alerte justifiée.

C’est là qu’est le problème. Actuellement, en matière de climat les scientifiques du GIEC (scientifiques ?) sont incapables de justifier leurs prédictions, c’est à dire de prédire les événements avec certitude. Rappelez-vous… après 2003, ils nous prédisaient une canicule tous les 5 ans, voire tous les 3 ans.

5.  Hacène | 29/05/2010 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

Rappelez-vous… après 2003, ils nous prédisaient une canicule tous les 5 ans, voire tous les 3 ans.

c’est la distinction, que chacun devrait avoir à l’esprit, entre prévision scientifique et prévision par un (des) scientifique(s). Pour beaucoup, c’est pareil…

6.  Murps | 29/05/2010 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

Eviv (#1), vous m’avez coupé l’herbe sous le pied.

C’est précisément le rejet de la science ou sa dénaturation qui est à l’origine de cette construction politique improbable qu’est le réchauffement climatique anthropique.

Sacrée « note d’intention » !
Ce ne sont pas scientifiques qui l’ont rédigé, mais bien des philosophes…

7.  volauvent | 29/05/2010 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

Je viens d’écouter la pemière demi heure d’émissions: cela va être du lourd! Après 10 minutes; Cortillot et Allègre en ont déjà pris plein la poire, et les climatosceptiques assimilés aux créationnistes, dans la catégorie des « non rationnels » , dem

8.  volauvent | 29/05/2010 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Je viens d’écouter la pemière demi heure d’émissions: cela va être du lourd! Après 10 minutes; Cortillot et Allègre en ont déjà pris plein la poire, et les climatosceptiques assimilés aux créationnistes, dans la catégorie des « non rationnels » , demande d’exclure Allègre de la communaté scientifique: Balibar, Kahn etc…, l’élite scientifique française à la manoeuvre…

9.  Murps | 29/05/2010 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

« demande d’exclure Allègre de la communauté scientifique » !

Enorme !

10.  Clem | 29/05/2010 @ 16:09 Répondre à ce commentaire

J’ai entendu le concept de « science démocratique » qui « doit être étendue ». Concept qui fait écho au mécanisme de consensus qui fait loi au sein du GIEC…
Donc : « la Science ne nous sort pas ce que l’on veut ? Qu’à cela ne tiennent, on va peser sur l’opinion publique et sur les politiques pour arranger cela. » La Science devient démocratique.

11.  yvesdemars | 29/05/2010 @ 16:31 Répondre à ce commentaire

Murps (#9), c’est pire que sous Staline !!!

12.  Antonio San | 29/05/2010 @ 16:37 Répondre à ce commentaire

Murps (#9), parce que Huet devrait y etre inclus? Juste pour rire… on se croirait durant l’Inquisition Espagnole et ces clowns ne sont pas les Monty Pythons.

13.  vay | 29/05/2010 @ 16:43 Répondre à ce commentaire

La science sous-jacente à l’étude du réchauffement ( réel ou supposé) de la planète, c’est la thermodynamique ( et accessoirement, la physique du rayonnement, la dynamique des fluides, la dynamique moléculaire et quelques autres) ; c’est pourquoi je demande instamment qu’un référendum soit organisé qui comporterait cette unique question :  » le 1r principe de la thermodynamique est-il valide ? « … Vive la science démocratique !!!

14.  Eviv | 29/05/2010 @ 16:53 Répondre à ce commentaire

@murps

« Ce ne sont pas scientifiques qui l’ont rédigé, mais bien des philosophes… »

Le cas échéant ce seraient de fort médiocres philosophes (cf les références éculées, je ne comprends pas celle à la vache folle en passant). Philosophie et science ça peut bien se parler il me semble.

15.  Patrick | 29/05/2010 @ 16:57 Répondre à ce commentaire

le plus insupportable, en dehors des mensonges de Jadot sur la soi-disant preuve scientifique du rapport 1, ce sont les chansons qui sont exclusivement en étatsunien, la langue de l’ occupant.

16.  Eviv | 29/05/2010 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

bon je m’énerve sur le post de patrick où je décide que c’est pas le lieu et qu’il ne mérite que le plus profond mépris ?

17.  JG2433 | 29/05/2010 @ 17:26 Répondre à ce commentaire

Le troisième débat n’a même pas duré 3/4 d’heure (16h15-16h55).

Benoît Rittaud n’a pas vraiment eu droit à un temps de parole équitable. Il a « perdu du temps » à devoir s’expliquer sur l’habituel glissement de ses « interlocuteurs » du climato-scepticisme à l’écolo-scepticisme. Après une flopée de questions qui lui ont été infligées, mais, avant même de pouvoir développer ses arguments, souvent interrompu, une sorte de cacophonie à propos de Claude Allègre lui a été infligée et il n’a pas pas été en mesure de poursuivre son intervention.

Pas de débat sur LE sujet important (du moins à mon point de vue), c’est-à-dire : le RCA. Ca alors, il fallait le faire quand-même dans un débat sur le réchauffement climatique !

18.  Eviv | 29/05/2010 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

Bon c’est effectivement souvent de la bouillie, je me fais un différé, il est question de populisme, de Bush, de discours anti-élite, de wifi et d’open-source, pratiquement dans la même phrase. Pitoyable.

Pas réussi à chopper le flux où est Benoit.

19.  Redbaron 17 | 29/05/2010 @ 17:43 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#17),
Tout à fait d’accord, j’ai écouté la dernière demi-heure… Cela ressemblait beaucoup à une belle sodomie de lépidoptères… autour du GIEC qu’il fallait conserver… et que les sceptiques s’apparentent une bande d’ostrogoth…

Peut mieux faire…!!!

20.  axel | 29/05/2010 @ 17:54 Répondre à ce commentaire

Loupé les émissions mais pas loupé grand chose à vous lire. Bon la note d’intention donnait le ton : qui ne croit pas au RCA n’est pas scientifique ; il est manipulé par des forces obscures ou lieu même manipulateur !

Donc : excommunication des scientifiques mécréants : Bien mais insuffisant : je propose de déchoir de la nationalité française ceux qui doute du RCA puisqu’ils sont trop idiots pour comprendre… Direction Sibérie ou Antarctique.

Tout ca me laisse zen…. Ce qui ‘énerve cependant c’est que la science va se prendre une vraie claque si l’effet de serre due au CO2 + rétroaction positives se révèlent être foutaises avec ordinateurs massivement parallèles en lieu et place des veilles boules de cristal. Que la science se trompe n’est pas le problème, de multiples théories se sont révélées fausses, de multiples scientifiques se sont trompés de bonne fois, mais qu’elle se trompe en ayant crié sur tous les toits qu’elle était sûre d’avoir raison c’est plus génant. Les scientifiques sceptiques doivent faire entendre leur voix, haut et clair.

21.  axel | 29/05/2010 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

Murps (#6),

« Sacrée “note d’intention” !
Ce ne sont pas scientifiques qui l’ont rédigé, mais bien des philosophes…  »

vous sous-estimez les philosophes 😉

22.  axel | 29/05/2010 @ 18:19 Répondre à ce commentaire

Eviv (#18),
« on c’est effectivement souvent de la bouillie, je me fais un différé,  »

Eviv, comment faites vous ? je ne trouve pas de lien sur le site de FC ?

23.  JG2433 | 29/05/2010 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

axel (#20),« Donc : excommunication des scientifiques mécréants : Bien mais insuffisant : je propose de déchoir de la nationalité française ceux qui doute du RCA puisqu’ils sont trop idiots pour comprendre… Direction Sibérie ou Antarctique. »

Sur le fil « Billet sans sujet 7 » | 24/05/2010 @ 16:09, je disais :
De nos jours, quiconque n’adhère pas à l’écologisme politique radical est-il un malade (qui s’ignore).
À quand sa mise en quarantaine ? ou encore son placement en asile psychiatrique ?

Cela reviendrait au même sad

24.  Eviv | 29/05/2010 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

@axel

http://www.franceculture.com/player#1275139800

puis remonter dans le fil et cliquer sur la bonne émission 😉

25.  yvesdemars | 29/05/2010 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

la france n’est qu’un petit pays …
voir l’article NewsWeek les climatologues ont perdu la confiance du public … et leurs réactions aux accusations des sceptiques sont minables : accusations de science vaudou, négationnisme (1)
la conclusion est sans appel:
« ce n’est pas à cause du réchauffement climatique que nous devons veiller à réduire nos consommations d’énergies fossiles … »
(1) comme nos trolls du billet 6 …

26.  Tiberius | 30/05/2010 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

Peut on connaitre l’émission je ne trouve pas sur le site de FC (il a changé il y a peu).
merci
sinon
http://video.foxbusiness.com/#.....t_id=87530
Sur Fox Stossel parle du réchauffement climatique toujours intéressant.

27.  Araucan | 31/05/2010 @ 0:54 Répondre à ce commentaire

Quelques remarques sur l’entête de l’émission :

Aujourd’hui, une proportion croissante de citoyens partage le sentiment que science et technologie ne sont pas toujours des facteurs de progrès.

Ne pas confondre science et technologie … Pour des philosophes, il me semble que c’est une grosse erreur …
Sur l’évolution des technologies, les réactions négatives ne sont pas d’aujourd’hui (cf les luddites, la peur des trains au XIX ième siècle, la peur de certains rayonnements au XXième). Voir même Ivan Illitch aussi d’une certaine manière, ou mieux le lien entre méfiance entre la technologie et la méfiance contre les multinationales. Non que ce soit toujours sans raison ! Mais ce n’est pas non plus raisonné d’être systématique. Ceux qui refusent la société technologique sont en fait très rares … et tout le monde en consomme de fait.
Sur la science, voir ci-après …

« Parfois source de drames (Tchernobyl, vache folle…), elles créent parfois plus de problèmes qu’elles n’apportent de solutions (déchets nucléaires, pollution, OGM…). »

Problèmes de technologie typiques … Tiens il n’y a pas le RCA dans la liste …

« Résultats : échec du sommet de Copenhague, échec du plan de vaccination contre la grippe A, échec du débat public sur les nanotechnologies… »

L’échec du sommet de Copenhague n’est pas du aux citoyens mais aux politiques, qui , pour les européens, y ont surinvesti (y compris la presse, en « chauffant » l’opinion publique de ces pays … Et cet échec n’est pas non plus du à la méfiance vis à vis des technologies mais plutôt à des vues profondément divergentes sur l’utilisation des technologies et aussi à la gestion de leurs effets négatifs supposés (dans le cas du RCA) entre pays …
Echec du plan de vaccination : il y a eu débat très tôt et manifestement, les sceptiques de la vaccination dans ce cas, plus les rumeurs alarmistes sur le contenu des vaccins, la décision au sein de l’OMS, la méfiance vis à vis des firmes pharmaceutiques, plus la peur pour soi-même (où l’on a tendance à surestimer un risque très faible mais peu connu par rapport à un risque plus important mais connu ou habituel …), etc … ont joué : pas sûr qu’il n’y ait eu que la science en jeu dans cette histoire

Echec du débat sur les nanotechnologies : y’a eu un débat ? Demande du Grenelle ?

Si les citoyens ne croient plus aux prévisions des scientifiques, comment réagiront-ils lors d’une alerte justifiée ?

Voir le billet sur le Sixième pouvoir http://www.skyfall.fr/?p=536
Cas classique quand on crie trop souvent au loup (et cela ne manque pas à tous les étages à notre époque : cela engendre confusion et méprise sur les véritables urgences …).
Cela suppose : que les relations sciences et décision politique soient clarifiées, en particulier le rôle des experts, le rôle des comités ou agences et des tâches qui leur sont confiées, en particulier la prédiction … Le facteur d’amplification par les ONG (jugées plus fiables que les agences officielles dans beaucoup de cas…) et le rôle des lobbys. Cela suppose aussi que les politiques ne leur délèguent pas leur boulot, c’est à dire proposer des actions aux citoyens : qui décide que c’est grave ? qui décide qu’il faut agir ? qui prend le risque de se tromper ? A force de se cacher derrière les comités d’experts, on finit par ne plus voir ce qui est important et on engendre de la cacophonie …

Les responsables politiques, par une utilisation parfois caricaturale des résultats scientifiques, n’ont-ils pas largement contribué à l’émergence de cette défiance du public ?

Les responsables politiques ou les ONG, la médiatisation à outrance de certains experts, le sensationnalisme de la presse et personne au commandes pour faire le tri ? Les politiques cherchent d’abord à se protéger derrière les scientifiques … et en suite à faire tamponner des solutions par ceux-ci …

Dans le cas du RCA, voir la différence d’approche des pays émergents (développement et lutte contre la pauvreté d’abord -cf l’Inde-) et des pays européens – plans sur la comète RCA et économie verte avant tout-.

Sauf que la crise nous rattrape violemment. Et que l’économie verte cela ne va pas aider du tout, tant elle est tenue à bout de bras par des subventions ou parce qu’elle dépend fortement (services) de l’activité de production …

Mais j’ai tout de même entendu dire aujourd’hui que « le sport est une réponse à la crise » ! Confusion encore …

28.  Marot | 31/05/2010 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

Une Robertaillerie à la trappe.
Un soulagement bruyant naît silencieusement en moi (© Achille Talon) 😆

29.  Marot | 31/05/2010 @ 10:29 Répondre à ce commentaire

le billet ci-dessus est effaçable à volonté.

30.  Araucan | 31/05/2010 @ 10:33 Répondre à ce commentaire

Transfert du billet en cause sur Billet sans sujet n°6 ainsi que suivant.

31.  Tiberius | 31/05/2010 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Je réponds à ma question
http://www.franceculture.com/s.....473_FC.mp3

32.  pastilleverte | 1/06/2010 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

je propose de punir les « climato-sceptiques » en les obligeant à prendre un bain dans l’océan
????
avec l’acidification, réelle mais lente, le supplice de leur dissolution sera long….

33.  Manu95 | 1/06/2010 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

Et de punir les « réchauffistes » impliqués dans le climategate en les déposant sur la banquise, sans armes, là où il y a de « mignons nounours-blancs-en-voie-d’extinction ». smile

34.  pastilleverte | 2/06/2010 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

à l’heure des ayatollahs et autre mollahs de la Vérité Scientifique sur le Climat, et de la Déification des modèles, 2 articles fort intéressants parues dans les Echos (pas encore dans Libé, mais ça va peut être venir, à vos s’Huet)

http://www.lesechos.fr/journal.....D-20100602

http://www.lesechos.fr/journal.....D-20100602

35.  scaletrans | 2/06/2010 @ 10:15 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#34),

Si je comprends bien, il s’agit de se doter de gigas de téraflops, mais pas de remettre en cause la méthode… perseverare diabolicum.

36.  Araucan | 2/06/2010 @ 10:24 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#35),

En fait, c’est démonter les modèles existants pour en remonter d’autres ! 😉

37.  Marot | 2/06/2010 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Araucan (#36), Et en plus on étiquette la chose «recherche fondamentale» pour faire passer la pilule (cf. seconde référence de #34) alors qu’il s’agit d’écrire des programmes et d’estimer des paramètres.

38.  pastilleverte | 2/06/2010 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

@35/36/37
Loin de moi une attitude modélophile, mais par rapport aux discours habituels, si vous lisez bien, il y a comme du repentir dans l’air (voire de la modestie – lol)
Par exemple, le rôle des nuages est tout d’un coup très important et reconnu comme pas ou peu ou mal modélisé jusqu’à présent;
En revanche, dans le 2° article effectivement je crains le poids des dendrochronologistes, tels que M Mann et sa courbe HS.
Allez soyez beaux joueurs, et laissez donc faire joujou avec les teraflops. « Ils » vont bientôt nous donner la température d’Agen en l’an 997 à 12h32 place du marché, c’est pas rien !

39.  Argus | 2/06/2010 @ 12:35 Répondre à ce commentaire

D’accord avec pastille-verte. Il y a de la repentance dans l’air.
Mais ne vous y trompez pas : C’est pour faire passer la pilule et, surtout, ne pas arrêter la « pompe à phynances ».

Il y a un warmiste qui disait que l’enjeu était maintenant les prédictions localisées, i.e. diminuer le pas de la grille…C’est exact.
Et pour ça big ordinateurs, bien sûr.
Mais la difficulté, c’est de réinitialiser les données fréquemment (chaque jour comme le fait la météo avec un succès moyen à quelques jours. C’est évidemment impossible avec les prévisions à long terme.

Quand on ne peut pas réinitialiser les données régulièrement, impossible d’avoir de bonnes prévisions locales.

Les deux sont antinomiques comme cela est très bien expliqué par le laius de Morel cité plusieurs fois par Marot.

40.  Axel | 2/06/2010 @ 13:05 Répondre à ce commentaire

Sur son blog Roy Spencer explique que selon lui l’évolution du climat à long terme est tout aussi chaotique que l’évolution de la météo… Il n’avance pas d’argument mais cela ne semble pas à priori idiot.

Penser réaliser des modèles précis qui ont une valeur prédictive forte à l’échelle des siècles me semble tres prétentieux vu nos connaissances limités des phénomènes sous-jacent. Et comme on dit en bon franglais : Merde in, merde out

Avoir une connaissance plus précise (réelle pas par des modèles) des climats des siècles passés et de leurs évolutions est bien plus intéressant.

41.  chria | 2/06/2010 @ 15:27 Répondre à ce commentaire

Axel (#40),
La prétention ne réside pas dans la volonté de comprendre et de chercher à résoudre l’impossible, mais dans l’interprétation et l’importance que l’on peut donner à ses résultats.

Enfin, quel découverte, que le climat est chaotique ! Et à long terme !
C’est une évidence, tout simplement, on peut trouver plein d’articles sur internet qui traitent de ce sujet.
S’il fallait baisser les bras devant chaque système chaotique (tous, en fait, plus ou moins), on n’a plus qu’à se faire lobotomiser devant tf1.

42.  Curieux | 2/06/2010 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

chria (#41),

Ah ça c’est bien vrai. Mais le Giec lui, annonce que le système n’est pas chaotique au nom du fait qu’il travail (le Giec) sur des statistiques (enfin des moyennes).

Extraordinaire non ?
Pour rendre un système chaotique prévisible utilisez ses moyennes, CQFD.

43.  miniTAX | 2/06/2010 @ 18:44 Répondre à ce commentaire

La prétention ne réside pas dans la volonté de comprendre et de chercher à résoudre l’impossible, mais dans l’interprétation et l’importance que l’on peut donner à ses résultats.

Allez, ne faites pas comme si les multiples exagérations de la FARCE sur leur compréhension du climat n’ont jamais existé, c’est franchement ridicule.
Il n’y a qu’à voir par exemple la formule choc que la NOAA met (ou plutôt « mettait jusqu’en avril dernier ») en entête de ses documents et accolle à chacun de ses communiqués de presse :
« La NOAA comprend et prédit les changements de l’environnement terrestre, des profondeurs de l’océan jusqu’à la surface du soleil », rien que ça !!! (« NOAA understands and predicts changes in the Earth’s environment, from the depths of the ocean to the surface of the sun, and conserves and manages our coastal and marine resources », gra ajouté).

Si ça ce n’est pas de la prétention, je ne sais pas comment ça s’appelle !
La prétention (et l’escroquerie intellectuelle) extrême des climatomanciens étant bien sûr dans le sophisme qui est à la base même du RCA et qui suppose qu’on a recensé TOUT ce qui influence le climat : « les modèles n’ont pas pu simuler le RC sans le CO2 anthropique, donc, c’est celui-ci la cause principale du RC ».
Warf, la « science » climatik, c’est à se claquer les zygomatik.

44.  Manu95 | 3/06/2010 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

IL parait qu’il y’a même des escrocs dans les universités francaises ?

Non, mais… Tous les chercheurs français sont complétement désintéressés comme le Grand Maître Nabot 1er.
Ils travaillent tous bénévolement par amour de la Science, leur traitement de misère du moment qu’il leur permet de vivoter leur suffit.
Tous des saints, je vous dis en Vérité…

45.  Marot | 3/06/2010 @ 9:11 Répondre à ce commentaire

Curieux (#42),

Mais le Giec lui, annonce que le système n’est pas chaotique au nom du fait qu’il travail (le Giec) sur des statistiques (enfin des moyennes).

J’ai lu cela à plusieurs reprises mais je n’ai jamais vu de source de cette affirmation.
En avez-vous une ?

46.  chria | 3/06/2010 @ 9:43 Répondre à ce commentaire

On peut douter, remettre en cause, brasser du vent, mais on peut aussi saluer le boulot. Et je le répète, le souci, c’est l’interprétation, la valeur que l’on donne à ces résultats.
http://www.lesechos.fr/journal.....rmente.htm

Sinon, sur le climat passé, je me marre à l’avance :
http://www.lesechos.fr/journal.....an-800.htm

miniTAX (#43),
Je vois que l’on fait toujours autant dans la nuance. Un détail => une généralité, et hop tous les chercheurs sont des cons.
C’est ça qui est à mourir de rire.

Autre :
http://www.lefigaro.fr/science.....climat.php

47.  chria | 3/06/2010 @ 9:52 Répondre à ce commentaire

Curieux (#42),
Plutôt que les moyennes, une approche informatique :
« Dans le cadre du climat, il est difficile de connaître avec précision les conditions initiales précises dans l’espace et dans le temps; on est surtout très conscients que de très petits écarts des conditions initiales peuvent mener à des prévisions très différentes, puisque le climat moyen est déjà proche de la zone chaotique. On a aujourd’hui recours à la technique dite de simulations d’ensembles. L’idée est de répéter 50 à 100 fois une prévision en modifiant légèrement les conditions de départ; on obtiendra ainsi à l’arrivée, un nuage de solutions dans lequel se situera vraisemblablement [Commentaire : vraisemblablement ne signifie pas avec certitude] la vérité. Plutôt que de n’avoir recours qu’à une seule prévision qui peut s’avérer fausse, on a aujourd’hui des moyens (informatiques, notamment) permettant d’aborder l’incertitude de la prévision par le biais de nombreuses simulations et d’attribuer un indice de probabilité à une prévision particulière par rapport à une autre (…)  » Beniston.

48.  miniTAX | 3/06/2010 @ 10:16 Répondre à ce commentaire

Je vois que l’on fait toujours autant dans la nuance. Un détail => une généralité, et hop tous les chercheurs sont des cons.

chria (#46), Je vois que vos mauvaises habitudes d’ex réchauffiste perdurent. Je n’ai jamais laissé entendre et encore moins dit que « tous les chercheurs sont des cons », relisez correctement.

49.  chria | 3/06/2010 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#48),
Bah je fais comme vous.
Au fait, je suis redevenu réchauffiste.

50.  Abitbol | 3/06/2010 @ 10:26 Répondre à ce commentaire

chria (#46),

On peut douter, remettre en cause, brasser du vent, mais on peut aussi saluer le boulot. Et je le répète, le souci, c’est l’interprétation, la valeur que l’on donne à ces résultats.

J’ai déjà eu cette discussion avec mon paternel. Il me soutient que le travail fait au nom de l’église catholique romaine en Europe (les arts sacrés, l’éducation religieuse) a été formidable et que sans cela nous serions des barbares. Et, en effet, nous pouvons donner une valeur aux résultats observés durant plus d’un millénaire.
Ce que nous ne pouvons pas faire en revanche, c’est donner une valeur à ce qui aurait pu être fait à la place, si la chrétienté n’avait pas régit les arts, les sciences et les consciences. Peut être aurions-nous évité quelques guerres, peut être les arts se seraient-ils développés autrement, ainsi que les sciences et les consciences. Peut être le résultat en aurait-il été meilleur… Cela n’a pas été possible, car le dogme empêchait toute autre voie.
Nous voyons bien, aujourd’hui, que le dogme du RCA domine complètement une discipline et conduit les esprits. Toi-même, tu t’es laissé convaincre par une science qui ne prend qu’une seule direction, par des médias qui ne relaie que les résultats Cachers et par des politiques qui veulent nous entraîner vers… le bon vieux temps ?
Au lieu de nous envoyer sur Mars, ou mieux encore…

Saluer le boulot ? Se gargariser ? Se taper sur le bide en toute confiance ?
C’est l’histoire d’un court instant quand on vient de gagner la balle de match (conf. Rolland Garros). Le reste du temps, il faut douter, remettre en cause, brasser du vent, etc.

Tu me fais de la peine Chria. Maintenant que t’as mis les pieds dans l’église, ce sera dur d’en sortir et d’avouer que tu t’es trompé…

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