Un été sans nuage …

Les climatologues vont enfin pouvoir tester leurs modèles climatiques en conditions extrêmes grâce à une découverte faite par le Professeur Minik Rosing, de l'Université de Copenhague. En effet, Rosing a résolu l'un des grands paradoxes de notre passé géologique : pourquoi la surface terrestre n'était-elle pas recouverte de glace il y a quatre milliards d'années, alors que les rayons du Soleil étaient bien plus faibles ? Jusqu'à maintenant, les scientifiques supposaient que l'atmosphère de cette époque était constituée d'environ 30% de dioxyde de carbone, ce qui recouvrait la Terre d'une membrane protectrice et gardait la chaleur par effet de serre. Or, de nouveaux résultats publiés dans le journal scientifique Nature montrent que la réponse à ce paradoxe est en fait tout à fait différente.

En 1972, l'astronome Carl Sagan et son collègue George Mullen ont formulé pour la première fois "Le paradoxe du faible et jeune Soleil". En effet, le climat terrestre a été très stable pendant presque 4 des 4 milliards et demi d'années de son existence, malgré une augmentation de la radiation solaire de près de 30%. Une réponse possible fut proposée en 1993 par Jim Kasting, chercheur intéressé par les questions atmosphériques. Ses calculs théoriques montrèrent que, il y a quatre milliards d'années, l'atmosphère terrestre était essentiellement constituée de dioxyde de carbone. Cette atmosphère empêchait ainsi par effet de serre l'eau de geler.

Coucher de soleil Des chercheurs du Muséum d'Histoire Naturelle du Danemark, et Christian Bjeerum, du Département de Géographie et de Géologie de l'Université de Copenhague ont, en collaboration avec des collègues de l'université américaine de Stanford en Californie, découvert pourquoi il "manquait" un âge de glace, résolvant ainsi ce paradoxe qui a hanté des cercles scientifiques durant plus de 40 ans.

Le professeur Minik Rosing explique : "Ce qui a empêché la formation d'une couche de glace sur la surface terrestre n'est pas une haute concentration en dioxyde de carbone, mais le fait que la couche de nuages était bien plus fine que ce qu'elle est aujourd'hui. De plus, la surface terrestre était couverte d'eau. Cela signifie que les rayons solaires pouvaient chauffer la couche d'eau quasiment sans obstruction, créant des couches d'eau plus ou moins chaude et empêchant ainsi toute formation de glace. Le peu de nuages présents à cette époque peut être expliqué par leur mode de formation, qui nécessite des substances chimiques émises par des algues et des plantes, n'existant pas à cette époque. Or, les scientifiques ont utilisé la relation observée actuellement entre les radiations solaires et la température à la surface de la Terre pour calculer que la Terre aurait dû être couverte de glace durant les trois premiers milliards d'années de son existence. Sagan et Mullen ont attiré l'attention sur ce paradoxe entre les calculs théoriques et la réalité géologique puisque les océans n'ont pas gelé. Ce paradoxe entre ces faibles radiations solaires et les océans non gelés est maintenant résolu."

Minik Rosing et son équipe ont résolu ce paradoxe en analysant des échantillons de roches âgées de 3.8 milliards d'années provenant d'un affleurement de néphrite, datant de l'Archéen, situé à l'ouest du Groenland. D'autre part, ces analyses ont aussi donné des réponses à une question fondamentale que se posaient les climatologues travaillant sur le changement climatique : la concentration en dioxyde de carbone a-t-elle été très fluctuante ou plutôt stable pendant ces derniers milliards d'années ?

"Les analyses de la concentration de CO2 dans l'atmosphère de l'époque, qui peuvent être déduites de la roche trouvée, montrent que l'atmosphère contenait au moins 1 partie par mille de ce gaz à effet de serre, ce qui représente trois à quatre fois la concentration actuelle. Cette information est à relier à la composition de l'atmosphère de l'époque, dans laquelle la part de dioxyde de carbone était bien supérieure au 30% observés aujourd'hui. Globalement, on peut conclure que la quantité de dioxyde de carbone totale présente dans l'atmosphère n'a donc pas beaucoup changé depuis. Aujourd'hui, on observe une augmentation nette de sa concentration, qui est clairement reliée à l'activité humaine et à l'utilisation de combustibles fossiles. Il est ainsi vital d'avoir une idée du passé géologique et atmosphérique de la Terre afin de comprendre le présent et peut-être un jour le futur, et d'améliorer les modèles climatiques et les calculs faits sur le sujet," souligne Minik Rosing.
Le Professeur Rosing est déjà connu pour ses recherches sur l'apparition de la vie sur Terre, ainsi que sur l'impact de la présence de vie sur la formation de la masse continentale.

(Source)

1.  the fritz | 6/06/2010 @ 23:53 Répondre à ce commentaire

Beaucoup de point d’interrogation concernant cet article
– d’abord des épisodes de terre entièrement englacées sont rapportés au neo archéen et néoprotérozoique; sans tomber dans cette exagération des changements climatiques devaient exister à cette époque
– On admet qu’au Cambrien la teneur en CO2 était 30X celle de l’actuel, alors pourquoi seulement 3X plus qu’à l’actuel pendant les 4 premiers milliards d’années
– le CO2 inclus dans les carbonates d’origine biologique , si on admet qu’il était dans l’atmosphère avant leur formation, représente environ 20 bars de CO2; ce n’est pas Venus , mais rien que le poids de cette atmosphère doit contribuer à la température de plus de 50°C des océans mesurée avec les isotopes de l’oxygène de cherts
– et puis modéliser le couvert nuageux et le climat archéen avec des modèles avec lesquels on n’arrivent pas à modéliser les évolutions actuelles, franchement, faut le faire

2.  Murps | 7/06/2010 @ 9:13 Répondre à ce commentaire

the fritz (#1), tout à fait d’accord pour ces remarques.

L’ensemble de cette analyse est hautement spéculatif, rien n’est réellement vérifiable, d’autant plus qu’on se base toujours sur cette histoire d’effet de serre comme si c’était acquis de manière définitive.

A mon avis l’ensemble du processus de conception de l’atmosphère et du climat n’est pas près d’être élucidé…
En fin pas avec un article, même si on ne peut pas reprocher aux auteurs de manquer d’imagination !

3.  F | 7/06/2010 @ 9:49 Répondre à ce commentaire

Le dernier paragraphe m’est incompréhensible. Après avoir dit que la concentration de CO2 de l’époque était 3 fois supérieure à celle d’aujourd’hui, l’auteur nous dit que la part de C02 dans l’atmosphère était supérieure à la proportion de 30% observée aujourd’hui ( je croyais que c’était 0, 038% ) et finit en nous disant qu’on peut donc en conclure que la quantité de CO2 dans l’atmosphère a peu varié …

4.  Marot | 7/06/2010 @ 10:21 Répondre à ce commentaire

Avis aux géologues passant ici.

Des compléments me paraissent nécessaires.
La néphrite est une roche pyroxène qui provient du magma par refroidissement.

Selon les auteurs, il n’y avait pas de terre émergée lors de leur surgissement.
Comment alors déduire une partie de la composition de l’atmosphère de l’analyse d’une roche formée dans un océan à une profondeur a priori inconnue ?

5.  mica | 7/06/2010 @ 10:36 Répondre à ce commentaire

cet article est plus qu’incompréhensible…
«  »Les analyses de la concentration de CO2 dans l’atmosphère de l’époque, qui peuvent être déduites de la roche trouvée, montrent que l’atmosphère contenait au moins 1 partie par mille de ce gaz à effet de serre, ce qui représente trois à quatre fois la concentration actuelle. Cette information est à relier à la composition de l’atmosphère de l’époque, dans laquelle la part de dioxyde de carbone était bien supérieure au 30% observés aujourd’hui. Globalement, on peut conclure que la quantité de dioxyde de carbone totale présente dans l’atmosphère n’a donc pas beaucoup changé depuis. » kesako???

« la concentration en dioxyde de carbone a-t-elle été très fluctuante ou plutôt stable pendant ces derniers milliards d’années ? » le premier milliarsd plutot?? on sait que le dernier à été fluctuant…

oui une néphrite est une roche magmatique…

« découvert pourquoi il « manquait » un âge de glace, résolvant ainsi ce paradoxe qui a hanté des cercles scientifiques durant plus de 40 ans. » mais il y a eu deux périodes de glaciation (globales ou pas c’est pas la question), mais elle sont bien connue…
traduction pourrie?? ou il a fumé quelque chose de pas net??

6.  Araucan | 7/06/2010 @ 11:00 Répondre à ce commentaire

Article Nature (avec quelques graphiques…)

http://www.nature.com/nature/j.....08955.html

Une autre hypothèse …
http://www.sciencedaily.com/re.....141001.htm

7.  Murps | 7/06/2010 @ 11:10 Répondre à ce commentaire

résolvant ainsi ce paradoxe qui a hanté des cercles scientifiques durant plus de 40 ans.

:-0

C’est vrai que ça a un petit côté « Eureka ! », façon j’ai tout compris et je présente la solution à un grave problème cauchemardesque, comme la catastrophe de l’ultraviolet, l’existence de « l’éther » ou de la « force vitale »…

Je trouve que ces scientifiques manquent vraiment de modestie dans la présentation de leurs travaux, et que dire des journalistes qui les présentent comme des vérités absolues ?

8.  pastilleverte | 7/06/2010 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

Comme le dit si bien le Pr Morel, climatologue français de référence (voir dernière entrée du site ami et néanmoins concurrent pensée-unique), et je cite de mémoire :
« Jamais des données paléo climatologiques n’ont suffi à elles seules à expliquer les évolutions climatiques »
Quant aux modèles, il en faut, mais le problème c’est qu’à force d’y faire des moyennes de tous les éléménts « météorologiques » , temperature, précipitations etc… dans des petis carrés de 100 km de côté, on explique rien du tout et surtout on ne peut en aucun cas extraopler sur l’avenir (la boule de glace cristal est presque aussi efficace -ça c’est moi qui le traduis comme ça)
Et maintenant les paris sont ouverts sur le minimum d’extension de la banquise nord au mois de septembre 2010
rappel en 2007, environ 4,4 millions de km2, en 2008 presque 5 millions et en 2009 presque 5,4 millions.
En 2010 la fin de l’hiver laissait prévoir une extension supérieure, mais la fonte du mois de mai a été relativement plus importante que les années précédentes ! Bref tout peut arriver, je me lance (faut être précis et pifométrico-scientifique »:
5.150.301 km 2, le 18 septembre. (caclcul JAXA)

9.  the fritz | 7/06/2010 @ 23:55 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#8),
Pari tenu. Je suis un éternel pessimiste: 4, 5 millions ; qui est-ce qui nous rappelle à l’ordre en septembre

10.  pastilleverte | 8/06/2010 @ 9:47 Répondre à ce commentaire

Il nous faut un arbitre peer reviewed, Nick Hulot ?
1° prix : un dvd de The inconvenient Flaw Truth co-dédicacé par Jean Jouzel et Claude Allègre.
Je veux bien investir dans le film de SF, mais qui peut récupérer les signatures ?

11.  Patrick Bousquet de Rouvex | 8/06/2010 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

Il faut regarder la source : les fameux bulletins électroniques des Ambassades de France : à chaque fois qu’ils mettent un article, il est débile! Les rédacteurs de ces bulletins sont des étudiants en stage ou quoi ? Ils ont été formés à la Fondation Hulot ?? Je m’interroge et me perplexise…

12.  Warm | 8/06/2010 @ 16:07 Répondre à ce commentaire

Et maintenant les paris sont ouverts sur le minimum d’extension de la banquise nord au mois de septembre 2010
rappel en 2007, environ 4,4 millions de km2, en 2008 presque 5 millions et en 2009 presque 5,4 millions.

En attandant, en se mouillant moins, on peut prévoir un record d’extension minimale moyenne pour un mois de juin (pas difficile, pour l’instant, chaque jour de juin est un record minimum ;-)).

13.  monmon | 8/06/2010 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

L’idée que les teneurs en CO2 de l’atmosphère tienne plus de la nature et de la masse volumique des gaz stables qui la constituent que de la quantité des émanations qui lui sont apportées, est une voie intéressante pour expliquer les très faibles et apparemment constantes teneurs actuelles.

Une hypothèse pour expliquer la limitation des teneurs en CO2 est que ce gaz n’est en fait stable et stockable que dans l’eau des océans et que sa teneur épiphénomènale dans l’atmosphère est réglée par de la diffusion moléculaire.
Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne sur ce point?
Accessoirement si cette hypothèse prend de la consistence, les chances d’augmenter significativement les teneurs en CO2 de la dite atmosphère et l’effet de serre associé sont faibles.

14.  yvesdemars | 8/06/2010 @ 16:25 Répondre à ce commentaire

Warm (#12), peut être mais ce n’est pas liée à la température ambiante. Lindzen l’a démontré : la stabilité des températures estivales est remarquable depuis 50 ans, or c’est pendant cette période qu’on devrait observer des déséquilibres dus à des effets radiatifs (comment pourrait on voir quelque chose en hiver …) et ce n’est pas le cas.

D’autre part l’Antarctique aussi bat des records (d’extension)?. Tout ca n’est pas cohérent avec les modèles …

15.  g. | 8/06/2010 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#14),

la stabilité des températures estivales est remarquable depuis 50 ans, or c’est pendant cette période qu’on devrait observer des déséquilibres dus à des effets radiatifs

Une piste pour vous aider à construire votre raisonnement:
la fusion est une réaction endothermique.

Bon courage.
g.

16.  yvesdemars | 8/06/2010 @ 18:26 Répondre à ce commentaire

g. (#15), alors pourquoi la NOAA affirme -t-elle que les températures des zones polaires HN volent de record en record. la fusion est une réaction endothermique mais se fait par le dessous sous l’influence des courants. salut
et vous ne dites rien sur l’Antarctique. On ne peut avoir tout et son contraire. De toutes façons le RCA est cuit avec tout ce qui sort

17.  yvesdemars | 8/06/2010 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

g. (#15),
et alors pourquoi sont elles stables depuis 50 ans alors que les surfaces ont diminué? Si la réaction est endothermique il aurait du faire plus chaud avant*

Avez vous fait le bilan thermique de la fonte et de l’impact sur l’atmosphère directement ou via l’océan??

lisez Lindzen ou écoutez le surtout la fin …

18.  Araucan | 8/06/2010 @ 22:48 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#14),

Tout ca n’est pas cohérent avec les modèles …

Non, les modèles ne sont pas cohérents avec la réalité … laugh.

19.  Shadok | 9/06/2010 @ 1:06 Répondre à ce commentaire

si A ⇏ B
et B ⇏ A

ont est bien avancés…

20.  Shadok | 9/06/2010 @ 1:08 Répondre à ce commentaire

ahem : ont → on !

21.  Warm | 9/06/2010 @ 9:08 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#14),

peut être mais ce n’est pas liée à la température ambiante. Lindzen l’a démontré : la stabilité des températures estivales est remarquable depuis 50 ans, or c’est pendant cette période qu’on devrait observer des déséquilibres dus à des effets radiatifs (comment pourrait on voir quelque chose en hiver …) et ce n’est pas le cas.

Comme le dit g., le grand climatologue Lindzen n’a même pas l’air de savoir que la glace qui fond est une réaction endothermique qui pompe la chaleur du milieu environnant, et donc qui stabilise la température: un courant d’air chaud arrive sur la banquise, la glace fond, et la température de surface monte à peine.

Deuxième truc rigolo, c’est que pour sa démonstration, il utilise non pas des températures mesurées (on a peu de stations près du pôle), mais un MODELE !

Et je suis prêt à parier que ce modèle suppose une température de surface maximale à 0 (ou à peine plus) là où il y a de la banquise (ou quelque chose dans ce goût là…). Vous pouvez par exemple voir ce que prédise les modèles comme température de surface au pôle ici:

22.  Murps | 9/06/2010 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

le grand climatologue Lindzen n’a même pas l’air de savoir que la glace qui fond est une réaction endothermique qui pompe la chaleur du milieu environnant, et donc qui stabilise la température

C’est sûr, il ne l’a jamais appris… Mais nous, on le sait on est allé à l’école !

Blague à part, même le « Le paradoxe du faible et jeune Soleil » est une notion très spéculative sur ce qu’à pu être la terre.
Toutes ces considérations sont tellement décousues et non vérifiables, qu’on peut dire tout et son contraire.
Je n’aime pas ces articles sensationnalistes qui prétendent tout expliquer à partir de l’interview d’une pognée de scientifiques.

Le débat sur le climat n’avance toujours pas d’un iota.

23.  Manu95 | 9/06/2010 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

Lindzen n’a même pas l’air de savoir que la glace qui fond est une réaction endothermique qui pompe la chaleur du milieu environnant

Non, il ne le sait pas parce que c’est faux !
Depuis quand un changement d’état est-il une réaction ?

Pour quelqu’un qui veut nous donner des leçons, il faudrait d’abord commencer par revoir tes définitions.

Accessoirement, la glace de mer ne fond pas en surface à cause de vents chauds, mais par en dessous à cause de courants plus chauds.

24.  Murps | 9/06/2010 @ 13:45 Répondre à ce commentaire

Manu, je ne pense pas que cela vaille la peine de pinailler sur ce point.

Un changement de phase n’est effectivement pas une réaction, mais il s’agit d’un point qui relève de définitions qu’on attribue à tel ou tel phénomène et pas du mécanisme du phénomène lui-même.

La fonte de la glace est bien endothermique, mais cette remarque seule n’explique grand chose du sujet qui nous intéresse.

25.  Manu95 | 9/06/2010 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Murps (#24),

Warm et g. ont tous les deux parlé de « réaction » endothermique à propos de la fusion de la glace.
Si je l’ai relevé c’est parce que c’est la faute que ne commettra jamais un chimiste ou un physicien autre que débutant.
Cela situe nos deux bonshommes !

26.  yvesdemars | 9/06/2010 @ 14:15 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#25),

qui sont peut être le même ….

27.  yvesdemars | 9/06/2010 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

Araucan (#18),
tout à fait d’accord, d’ailleurs Pierre Morel a démystifié la « science » des modèles climatiques:

depuis 20 ans et des milliards de dépenses on n’en, sait pas plus
et les modèles ne sont pas basés sur les lois de la physique (« si on vous prétende cela c’est faux ».
Et tout ce qu’on a trouvé c’est de faire des processions dans des iles paradisiaques à l’instar des savoyards menacés par l’avancée de glaces il y a trois siècles … au moins eux ils savaient de quoi ils parlaient et ne jetaient pas l’argent par les fenêtres.

28.  yvesdemars | 9/06/2010 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#27), en précisant que les pauvres savoyards restaient dans leurs vallées eux !!

29.  after forever | 9/06/2010 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

« c’est de faire des processions dans des iles paradisiaques » là au moins j’avoue que je me serait bine laissé tenté 😉

30.  Murps | 9/06/2010 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

after forever (#29), bof…
J’aime la montagne aussi…
smile

31.  monmon | 10/06/2010 @ 15:40 Répondre à ce commentaire

24 Murps
OK La glace de la banquise arctique fond d’abord par l’apport d’eau douce des fleuves russes en particulier, par les précipitations pluvieuses d’été et par les apports venus du pacifique par le détroit de Bering.
Enfin la température moyenne en été qui est de 7°c peut aussi jouer un rôle mais il n’est pas prépondérant car la fonte ne suit pas les parallèles.
La fonte de la glace arctique contrairement à celle de l’antarctique n’est pas un bon paramètre du réchauffement éventuel et les courbes de leur extension les 2 dernières années en sont une illustration.

32.  Murps | 10/06/2010 @ 23:55 Répondre à ce commentaire

La glace de la banquise arctique fond d’abord par l’apport d’eau douce des fleuves russes en particulier, par les précipitations pluvieuses d’été et par les apports venus du pacifique par le détroit de Bering.

Pourquoi pas.
Tout cela est plausible mais très difficile à démontrer.
Les fleuves russes font fondre la banquise ?
Les pluies d’été également ?
Les « apports » venus du pacifique ?
Comment peut-on quantifier tout cela et donner des ordres de grandeurs respectifs qui soient réellement pertinents et vérifiables ?

Le fait que la fonte ne suive pas les parallèles est sans doute la simple traduction du fait que les terres à l’intérieur du cercle arctique ne sont pas régulières du tout…

On peut compiler un grand nombre d’observations, sans aucun doute.
De là à tirer des conclusions sur la thermométrie et les transferts d’énergie, je dis « bof ! »…

33.  Araucan | 11/06/2010 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

monmon (#31),

La fonte de la glace arctique contrairement à celle de l’antarctique n’est pas un bon paramètre du réchauffement éventuel et les courbes de leur extension les 2 dernières années en sont une illustration.

L’arctique ce n’est pas un signe valable du RC actuel et comme l’antarctique ne se porte pas trop mal … Y’a pas de RC du tout ? smile

34.  Marot | 11/06/2010 @ 6:09 Répondre à ce commentaire

Avant de parler de fonte, je suggère de distinguer soigneusement :
l’étendue (extent)
la concentration (area)
le volume.

Les trois donnent des indications différentes et on ne peut pas parler de fonte sans dire à quoi on se réfère.

35.  g. | 11/06/2010 @ 13:35 Répondre à ce commentaire

Marot (#34),

Avant de parler de fonte, je suggère de distinguer soigneusement :
l’étendue (extent)
la concentration (area)
le volume.

« Extent » et « area » sont des superficies. Leurs définitions respectives diffèrent par la valeur du seuil sur la concentration de glace de mer appliqué pour l’échantillonnage.
Il vous faut retravailler les définitions de base.

Cordialement,
g.

36.  Marot | 11/06/2010 @ 13:41 Répondre à ce commentaire

g. (#35),
Point G vous n’avez rien compris à l’area.

Faites silence et retournez apprendre.

37.  yvesdemars | 11/06/2010 @ 14:33 Répondre à ce commentaire

Araucan (#33),

surtout que la banquise antarctique est suffisamment éloignée des continents pour que :
pas d’effets de fleuves possibles
ni d’effets régionaux dus aux continents comme avec les AMP de Marcel Leroux car entourée par un océan au Nord perpétuellement agité par un fort flux d’Ouest,

elle est plus pertinente pour mesurer les effets radiatifs démontrés probables éventuels des GES ….
Par contre l’activité volcanique de l’Erebus et de la péninsule antarctique ont un effet local

38.  yvesdemars | 11/06/2010 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

et quant à la banquise arctique sont volume n’est pas en régression

voir

39.  yvesdemars | 11/06/2010 @ 14:43 Répondre à ce commentaire

son

40.  Araucan | 11/06/2010 @ 14:53 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#37),

La banquise arctique fait désormais partie des marronniers estivaux et les paris s’ouvrent à chaque printemps … depuis que l’on a mis des satellites qui la surveillent (mais on a oublié de leur mettre quelques thermomètres aussi, ce qui aurait permis de connaître mieux la tp de l’eau de mer quand elle est à l’air libre et la température au-dessus de la banquise dans le cas contraire…).
On peut s’amuser à faire des paris : l’avantage, c’est que le résultat arrive en septembre …
Et pour le volume, c’est un modèle …

41.  yvesdemars | 11/06/2010 @ 15:21 Répondre à ce commentaire

Araucan (#40), oui mais j’ai vu que les mesures du CO2 étaient aussi un modèle.

En fait nous sommes de plus en plus modélisés.

le Monde d’Orwell (1984) l’était aussi

snif

42.  g. | 11/06/2010 @ 15:47 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#38),

et quant à la banquise arctique sont volume n’est pas en régression

En êtes vous bien sûr ?

43.  g. | 11/06/2010 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#38),

Auriez-vous l’obligeance de nous expliquer ce qu’est l' »arctic bassin » (titre de votre graphe) ?

44.  Warm | 11/06/2010 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#38),

Ah on est branché en direct sur WUWT ici ;-). C’est bien, ça me fera 2x plus de tranches de rigolade !

Sérieusement, Goddard est tellement ridicule avec son modèle à 2 balles qui est le seul à montrer que le volume ne change, modèle qu’il a déniché sur un serveur poussiéreux de la Navy…

Tous les autres modèles (ah oui, les modèles c’est le mal, sauf quand ils disent ce qu’on veut entendre, hein ?) montrent une réduction dramatique du volume de glace:

Le PIOMAS, comme le mercator index

45.  Marot | 11/06/2010 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

g. (#43),
Google renvoie 42000 références pour « Arctic basin »

46.  g. | 11/06/2010 @ 18:40 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#38), Marot (#45),

L’ « Arctic basin » n’est qu’une région de l’Arctique (la région centrale en vert).

et quant à la banquise arctique sont volume n’est pas en régression

Le graphe donné par Warm (#44) montrant la série temporelle de l’anomalie de volume de la glace de mer arctique de 1979 à 2010 est éloquent: cette affirmation est fausse.

47.  Marot | 11/06/2010 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

g. (#46),

L’ “Arctic basin” n’est qu’une région de l’Arctique (la région centrale en vert).

Quand on connait la réponse on ne pompe pas l’air par la question.

affirmation est fausse ! parce qu’un modèle croûteux a pondu une n-ième courbe à Washington.

48.  Fétrocho | 11/06/2010 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Warm (#44),

Sérieusement, Goddard est tellement ridicule avec son modèle à 2 balles qui est le seul à montrer que le volume ne change, modèle qu’il a déniché sur un serveur poussiéreux de la Navy…

Quel argument d’autorité !!! On ne peut que s’incliner … surtout quand le fameux graphe colle à la perfection avec le daily du même institut qui ne montre pas les mêmes proportions de baisse actuelle avec la moyenne 1979_2000.
Par contre si vous pouviez nous expliquer avec la même assurance comment avec les mêmes t° max d’été depuis 30 ans la glace fond plus à cause de l’AGW ….

49.  g. | 11/06/2010 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

Fétrocho (#48),

Par contre si vous pouviez nous expliquer avec la même assurance comment avec les mêmes t° max d’été depuis 30 ans la glace fond plus à cause de l’AGW ….

C’est déjà fait: g. (#15), Warm (#21).

50.  Warm | 11/06/2010 @ 20:26 Répondre à ce commentaire

Par contre si vous pouviez nous expliquer avec la même assurance comment avec les mêmes t° max d’été depuis 30 ans la glace fond plus à cause de l’AGW ….

Je refais la démonstration, parce que la situation de ce début juin est une superbe illustration de l’effet des incursions chaude sur la banquise arctique:

On a une poussée d’air chaud à haute et moyenne altitude. Et ce depuis plus d’une semaine.

La banquise a répondu au quart de tour en mer de Beaufort et en mer de Chuchki.

Et pourtant, les températures n’ont pas dépassé le 0 en surface.

Est-ce les vents qui ont provoqué cette chute brutale d’étendue ? Non, la banquise n’a pas été poussée ailleur plus au sud (c’est la terre), ni par un détroit…

Est-ce les courants marins qui viennent du sud qui en sont à l’origine ? Non, au sud c’est la terre, et si le courant venait de Béring, il aurait commencé à faire fondre la banquise à ce niveau, et pas en Mer de Beaufort…

Une fois encore, je ne dis pas que seul l’air chaud qui vient du sud explique toute la fonte estivale… Mais exclure totalement ce phénomène « parce que la température en été sur la banquise c’est pas assez chaud » ne résiste pas 2 secondes à l’analyse des faits…

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