[Editorial sur les récents rapports qui ont blanchi les membres du "climategate". Et cela vient d'un journal fortement engagé dans le carbocentrisme, au cas où l'on penserait encore que ces rapports seraient autre chose que du blanchiment !]
Le CLIMATEGATE est-il enfin terminé ? Il devrait l'être, après la publication du troisième rapport du Royaume-Uni sur la fuite des e-mails de l'Unité de Recherche Climatique (CRU) de l'Université de East Anglia. Incroyablement, personne n'a regardé le contenu de la science elle-même.
Dans l'épître de cinq pages de son enquête parlementaire, Oxburgh a déclaré que "la science n'est pas l'objet de notre étude".
Enfin, la semaine dernière est publiée le rapport de 150 pages de l'ancien fonctionnaire Muir Russell. Comme les autres, il fustigeait le CRU pour sa pratique du secret mais a conclu à son intégrité – tout en déclarant que son enquête "ne portait pas sur … le contenu ou la qualité du travail scientifique [du CRU]" (voir "Les scientifiques répondent au rapport Muir Russell").
Bien que les arguments en faveur d'actions pour réduire les gaz à effet de serre restent forts, cette omission a son importance. Comment pouvons-nous savoir si les chercheurs du CRU ont exercé correctement leur jugement ? Sans se tremper dans la science, comment Russell pourrait-il dire s'ils n'avaient pas abusé de leur pouvoir en tant que pairs pour rejeter les publications essentielles qui critiquent leur propre recherche, ou pour écarter la recherche sceptique des rapports du GIEC ?
Le rapport de Russell a été beaucoup plus sévère sur le secret sur les données, concluant à "une pratique constante de ne pas afficher le degré adéquat de transparence". Les données clés pour le public – comme celles assemblées par le CRU sur les 160 années de mesures de température globale – ne peuvent pas être considérés comme des biens privés. De plus, il aurait dû rejoindre Oxburgh en appelant à une meilleure documentation des décisions d'ordre subjectif dans la manière de transformer les données brutes en graphiques de températures moyennes mondiales. La manipulation des données est l'essence même de la science, mais elle doit être aussi ouverte et transparente que les données elles-mêmes.
Les données sur les 160 années de mesures de température globale ne peuvent pas être considérées comme des biens privés
L'équipe de Russell a laissé de côté d'autres questions. Ils ont décidé de ne pas analyser le détail de tous les e-mails qui ont fui dans le domaine public. Ils ont examiné seulement trois cas d'abus possibles du processus de relecture par les pairs, et seulement deux cas où les chercheurs du CRU auraient abusé de leur rôle en tant qu'auteurs des rapports du GIEC. Il y en avait d'autres. Ils n'ont pas étudié des centaines de milliers d'e-mails non publiées du CRU. De toute évidence, la transparence exigerait la publication de ceux-ci.
Tout cela, ainsi que l'incapacité à déterminer si des courriels avaient été supprimés pour empêcher leur divulgation en vertu des lois sur l'information, rend difficile à accepter la conclusion de Russell que "la rigueur et l'honnêteté des scientifiques concernés ne sont pas de doute".
Certains diront qu'il est temps d'oublier le Climategate. Mais il est difficile de justifier la conclusion d'Edouard Acton, vice-chancelier de l'Université d'East Anglia, que le CRU a été "totalement disculpé". La divulgation des données, même à vos critiques, est une obligation légale.
Où est donc la franchise intellectuelle – en particulier, en reconnaissant les lacunes de ces enquêtes et en discutant sur la façon dont la science a été faite ? Sans franchise, la confiance du public dans la science du climat ne peut être rétablie, ni le devrait.
342 réponses à “Sans franchise, pas de confiance dans la science du climat”
Pour l’instant, on ne croit pas que le méthane joue un rôle vraiment important dans le réchauffement climatique, son taux de libération étant trop faible…
Même realclimate le dit..
http://www.realclimate.org/ind…..-the-move/
Donc, si d’après vous tout ce que se dit sur realclimate est forcément un mensonge, je comprends que le méthane vous inquiète…
Warm (#251),
Ah ben ! ça c’est gentil de nous rassurer…
Tu peux pas savoir comme j’étais inquiet des 0,0017 % de méthane dans l’atmosphère…
En fait les méchants qui disent que tu ne racontes que des calembredaines… se trompent…!!!!!!
xlm (#244),
Euh désolé de le dire comme ça mais votre réponse, c'est vraiment la lose ! Vous déclarez que le climategate vient d'un "hacking" sur le ton de la vérité vraie, en allant même jusqu'à en déduire des choses illégales par on ne sait qui et quand on vous demande d'avancer ne serait ce qu'un élément concret pour étayer vos dires, tout ce que vous avez comme réponse, c'est des "si", "aurait été", "je trouve que", "je crois que", "j'ai entendu que".
Si vous voulez convaincre que vous avez des preuves que ce fut un hacking et non une rumeur de piratage mille fois répétée, ça ne va pas le faire. Moi qui m'attendais à un scoop, je suis déçu !
Je suis un peu largué car j’avais lu que :
« Ceci explique aussi que des constituants moins abondants comme le méthane (1,8 ppmv), l’ozone (0,04 ppmv) ou les CFC (0,003 ppmv) puissent in fine jouer un rôle relatif important dans l’effet de serre additionnel dans la mesure où leurs bandes d’absorption sont situées à des longueurs d’onde différentes de celles de H2O et CO2.
Ainsi, à masse égale relâchée aujourd’hui dans l’atmosphère, le méthane a un pouvoir de piégeage du rayonnement 56 fois supérieur à celui du CO2, l’ozone 1 200 fois et les CFC entre 4 000 et 8 000 fois. »
Ça date un peu puisque de 2003
Frédéric, admin skyfall (#253),
C’est pas étonnant…
Notre bon XLM est un spécialiste de l’Acculage… mais voilà… n’accule pas qui veut…!!!!!!!
.
after forever (#254),
Il faut aussi prendre en compte le temps de résidence…
Warm 256
Je pense qu’il faudrait en discuter avec les auteurs pour voir si ils ont écrit cela en ayant à l’esprit le temps de résidence ou non, c a d si ils en étaient conscient ou non. Comme c’est impossible de les contacter, je n’en saurais rien, finalement.
Y aurait-il un papier qui revisite leurs propos avec l’implication du temps de résidence.
Warm (#256),
En aucun cas.
Si effet il y a, il tient à la concentration instantanée et non à un temps de résidence.
Marot :
ce que vous dites est totalement faux. Le temps de résidence joue par exemple un rôle essentiel dans la distribution spatiale des gaz – ceux ayant un temps de résidence faible provoqueront un effet local et les autres global. Il faut donc comparer ce dernier aux temps de mélange hémisphérique et inter-hémisphérique.
Frédéric, admin skyfall (#253),
« Vous déclarez que le climategate vient d’un « hacking » sur le ton de la vérité vraie »
Mais j’admets parfaitement mon erreur, je n’avais jamais entendu cela être remis en cause c’est pour cela que j’ai utilisé le mot sans prendre de précaution…
J’ai bien dit à Ben que l’information « je suis peut être passé à coté. » Il me dit alors qu’il existe bien une autre hypothèse , celle d’une « lanceur d’alerte » en interne, et je lui répond alors mon sentiment quant à cela.
« avez des preuves que ce fut un hacking »
Je n’ai jamais avancé cela, je n’étais pas au courant que c’était remis en cause, calmez vous.
Maintenant cela n’empêche pas de réfléchir. Ma remarque sur la solution alternative du lanceur d’alerte, qu’en pensez vous ?
Quant aux temps de résidence j’ai trouvé :
méthane environ 10 ans
protoxyde d’azote environ 120 ans
oxydes nitreux et cfc environ 100 ans
Si ces temps sont exactes (car sur le co2, j’ai vu qu’il y avait discutions) on auraient donc un effet global.
Si ces chiffres sont corrects, ce serait en effet le cas puisque le temps d’échange inter-hémisphérique est d’environ 1 an pour la troposphère !
@xlm : chacun sa lecture des mails du Climategate, bien sûr. Pour moi, ce qui est dedans est accablant pour les auteurs, même s’il ne fallait de toute façon pas s’attendre à l’exposé d’un complot mondial (je n’y ai jamais cru et aurais beaucoup de mal à y croire).
L’hypothèse d’un lanceur d’alerte n’a vraiment rien de farfelue. Tout cela a été discuté depuis longtemps, même s’il est vrai que de nombreux grands médias se sont contenté de la version simple (simpliste) du « piratage pour discréditer le CRU » (comme l’a titré Le Monde à l’époque). Beaucoup de carbocentristes l’adoptent sans examen, je peux comprendre qu’elle ait des aspects séduisants (elle est simple et commode pour eux), mais cette théorie du piratage n’a pour elle aucune preuve tangible. On ne peut donc pas l’adopter sans autre forme de procès.
Sur ce sujet, je vous invite à lire les analystes faites par certains sceptiques, notamment celles de WUWT.
Marot (#258),
Si le méthane est « retiré » de l’atmosphère aussi vite qu’il y est ajouté, sa concentration globale ne va pas augmenté…
Patate (#259),
Il n’était pas question de local ou global.
Votre « totalement faux » est aberrant.
Réflechissez avant d’écrire.
Si un gaz a un effet il tient à sa concentration effective au moment de la mesure.
Qu’il soit là depuis 5 ans ou 50 ans et qu’il doive rester ou pas est indifférent.
Les conséquences d’émissions au cours du temps est une toute autre histoire.
Marot : cela dépend de quoi on parle. S’il s’agit de l’absportion IR, vous avez totalement raison. S’il s’agit du potentiel de réchauffement global, vous avez totalement tort.
Ben (#263),
« L’hypothèse d’un lanceur d’alerte n’a vraiment rien de farfelue. »
Peut-être pas « farfelue »…mais très peu crédible quand on regarde le déroulement de l’histoire…
Et puis pour que l’on puisse raisonnablement qualifier l’auteur d’un « lanceur d’alerte » cela nécessite qu’il ait été en contact direct avec de graves preuves de fraudes. Où sont elles aujourd’hui ? Comment aurait-il pu rater à ce point la sortie de l’affaire ? N’aurait il pas aussi contacté anonymement la presse ?
La méthode de divulgation n’est pas si importante au final…je vois les résultats, du pas joli joli, mais pas de fraudes avérées, que ce soit pour les méthodes de peer reviewing ou de traitements de données. Dans aucun email.
Et même si le but de cette divulgation n’était pas de diffamer le CRU et les climatologues (enfin…comme je l’ai expliqué c’est peu probable), c’est bien ce qui se passe in fine sur internet, où les interprétations à la louche pullulent.
xlm (#267),
Refuser de communiquer ses données parce que les collègues vont les utiliser pour voir si vous vous êtes trompé, c’est exactement le contraire de la science. On devrait retirer à Phil Jones tous ses titres univeristaires et scientifiques. S’il avait le moindre sens de l’honneur il démissionnerait et prendrait sa retraite. Mais, que voulez-vous, les giecistes n’en sont plus à une crapulerie près.
xlm (#267),
On s’en fout que ce soit crédible ou pas pour vous.
Vous ne pouvez pas prouver que le « leak » des mails du CRU provenait d’un piratage, et vous avez donc eu tord d’affirmer qu’il s’agissait d’un hacking…
Point, à la ligne…
Je vous rappelle qu’il y a bien eu « hacking » dans la mise à disposition des e-mails, hacking de Realclimate.
http://www.realclimate.org/ind…..ent-143886
Celui qui a mis à dispostion les e-mails est bien une personne s’y connaissant suffisamment en piratage informatique pour déposer un fichier sur un serveur « protégé » depuis une adresse IP bidon… Et pour effacer ses traces pour qu’on ne le retouve pas…
Si ce n’est pas une preuve, au moins il y a une forte suspicion d’acte informatique illicite dans l’obtention des fichiers. Si c’était un « insider » sans connaissance informatique, il n’aurait pas « hacker » RC, il aurait probablement envoyé anonymement par la poste un cd ou une clé USB à McIntyre ou à Watts, non ?
Harceler un collègue pour prouver qu’il se trompe, c’est le contraire de la science: pour prouver qu’un scientifique se trompe, vous n’avez qu’à répliquer les expériences de manière indépendante, c’est ça la science.
On devrait retirer tous ses titres universitaires et scientifiques à Mcintyre… Oups, il n’en a pas
Warm (#270),
Il est aussi possible que ce soit un « insider » AVEC connaissances informatique.
Rien est prouvable, tout est conjecture.
Comme ce bel exemple de conjecture…
Personne ne peut affirmer avec certitude qu’il s’agit d’un hack par un « outsider ».
Point, à la ligne.
Patate (#266),
Bidule fumeux.
Warm (#270), vous déviez de la discussion, car il était jusque là question du piratage des mails, pas de leur mise à disposition.
Encore une fois, je n’affirme pas que la divulgation est le fait d’un lanceur d’alerte : je dis simplement que l’hypothèse d’un pirate n’est pas davantage démontrée (et ne le sera peut-être jamais vu que, à moins que j’aie manqué un épisode, aucune plainte n’a été déposée, ni par le CRU ni par RC). Si les carbocentristes veulent bien se renseigner sur ce point comme je leur conseille, ils verront que se contenter de parler de pirates est hardi : trop de zones d’ombres subsistent pour qu’on se contente de tels raccourcis. Mais xlm a montré qu’il l’avait fort bien compris.
Mis à disposition par un hacker…
Vous supposez qu’ils étaient deux ? Comment expliquez-vous cette mise à disposition « tordue » (fichier sur RC, et post sur ClimateAudit avec lien vers le fichier) ??
C’est amusant, parce que toutes vos accusations de fraudes, de manipulation de données et autres, c’est pareil, mais là vous êtes sûr ?
Warm (#275), je n’ai pas d’explication à tout. Je répète, pour la dernière fois : il y a des zones d’ombres, je ne vous interdit pas de penser qu’il y a eu piratage des mails, tout ce que je dis, c’est qu’on ne peut pas l’affirmer sans un minimum de prudence. Et je redis que vous avez dévié de la discussion initiale, et que vous tentez de me faire dire ce que je n’ai pas dit : piratage des mails et piratage de RC sont deux choses distinctes, nous nous intéressions jusque là à la première. Le fait qu’il y ait eu piratage de RC ne constitue pas une preuve qu’il y ait eu piratage du CRU (même si le piratage du CRU n’est pas impossible, personne ne dit le contraire).
D’autre part, je n’ai jamais accusé qui que ce soit de fraude ou de manipulation de données. Merci d’éviter les accusations gratuites.
Ben (#276), Le diagnostic du piratage à la sauce Realclimate est risible, même pour moi qui suis un péquain en matière de réseau.
Pour accéder au blog RealClimate par une adresse IP en Turquie ou en Sibérie, n’importe qui peut le faire gratuitement assis de chez lui, ça s’appelle utiliser un relais proxy dont le but est justement qu’on ne retrouve pas votre trace. Pour anecdote, j’ai eu à faire à un posteur parisien qui a été interdit sur Skyfall (sur ces 3 dernières années, j’en ai interdit exactement… un, il est climato-sceptique et il remet systématiquement en cause la modération donc ce n’est pas très dur à deviner qui c’est) et qui est passé par un proxy basé à Berlin pour essayer de contourner l’interdiction, pas plus tard qu’hier.
Quant à uploader le fameux fichier FOIA.zip sur le site de RealClimate, il suffit d’avoir un login et un mot de passe d’un auteur du blog, ce qui se trouve facilement en faisant une simple recherche de chaîne de caractères dans les multiples emails envoyé au CRU par les administrateurs de RealClimate (Mann, Schmidt, Steig…). Ca tombe bien, ce genre d’emails, il y en a plein dans ceux du ClimateGate. Et une fois que vous accédez au compte, il suffit de changer de mot de passe pour « désactiver » (selon RealClimate) l’utilisateur légitime. N’importe qui aurait pu faire pareil s’il avait les archives de la boîte mail d’un des modérateurs de Skyfall (puisqu’on s’est communiqué les codes d’accès par ce biais), faut il être un crac du hack pour ça ? certainement pas !
Mais de toute façon, l’un dans l’autre, ça reste de l’ordre de la spéculation (nous au moins, on le reconnaît, contrairement à ceux qui font d’emblée passer une plainte contre X pour une inculpation ferme), puisque les deux enquêtes « indépendantes » sur le climategate n’ont jamais cherché à savoir (ni ne s’est prononcé) si c’est un piratage ou une fuite et l’enquête de police n’a pour l’instant rien révélé.
Warm (#275),
Tant que vous ne précisez pas qui ici ou parmi les sceptiques scientifiques auraient accusé les auteurs du climategate de "fraude" et fraude de quoi, vous ne faites que répéter des insinuations fausses et vous brodez autour d'elles des spéculations fantaisistes.
Moi, personnellement, je n'ai jamais accusé les gens du climategate de "fraude", mot qui a un sens juridique précis mais que vous employez de manière très cavalière. Pour autant que je me souvienne, l'article le plus critique sur le Climategate que j'aurai posté, c'est "Des scientifiques aux mauvaises manières".
Et le premier antagoniste dans l'affaire du Climategate, McIntyre a même conclut dès le départ qu'il ne s'agirait pas de fraude, juste une obstruction à l'accès aux données, notamment pour cacher un travail scientifique bâclé, deux choses dont on a des preuves.
Frédéric, admin skyfall (#277) , Frédéric, admin skyfall (#278),
Il est clair pour toute personne sensée un peu au courant de la sécurité informatique, qu’il nettement plus facile de sortir des infos d’un serveur quand on y a normalement accès de l’intérieur et que l’on sait ce que l’on doit trouver que de hacker le système de l’extérieur et de commencer à fouiller au petit bonheur la chance, et ce sans être repéré et laisser de traces dans les logs.
Il est flagrant que les mails et documents contenus dans le fichier FOI2009.zip ont fait l’objet d’une sélection. Un hacker aurait dû parcourir des centaines de milliers de mails pour y arriver. Il aurait dû être drôlement motivé et y consacrer beaucoup de temps.
Je dirais donc comme les rédacteurs de l’IPCC que je suis sûr à plus de 90% que c’est bien là l’œuvre d’un whistleblower.
Si les enquêtes ne se sont pas intéressées à savoir qui est le « insider » en cause, c’est sans doute parce que cela ferait encore plus de vagues et que la personne obligée de se justifier, n’ayant plus rien à perdre, pourrait faire des révélations bien plus gênantes que ce que l’on sait déjà.
Ne dit-on pas que « Plus on remue la m… plus ça pue » ?
Warm (#271),
Harceler un collègue en science qui refuse de vous communiquer ses données est de droit. Vous mentez comme vous respirez.
Laurent : je ne pense pas. La plupart des universités stipulent clairement dans le contrat d’engagement qu’aucuen information scientifique/technologique ne peut être donnée à un tiers sans l’accord explicite des instances universitaires.
Dans la pratique toutefois, on se permet de transmettre sans aucun problème des données à des collègues de confiance. Les tentatives de vol de résultats et d’appropriation des données par certains chercheurs peu scrupuleux reste un obstable important.
Patate (#281),
Sauf quand la recherche est sur fond public, ce qui est le cas, d’où la procédure FOIA qui fait OBLIGATION de fournir les éléments demandé.
C’est pas dans « skeptical science » ?
Ah, alors en panne ?
Décidément, Patate chaude, heuh warm, sans votre petit manuel c’est le grand vide
non, pas spécialement. Si l’accord de consortium des parties impliqués comprend des paragraphes liés à la propriété intellectuelle, tout ou partie des données doivent rester confidentiels, même lorsqu’il s’agit de fonds publics. J’ai surtout l’impression que vous n’avez jamais eu à faire de près ou de loin à de la recherche…
Bonjour Frédéric, admin skyfall (#216),
Vous mélangez tout.
Lorsque vous dites que l’effet de serre n’est pas un vrai effet de serre, vous évoquez l’analogie avec la serre. En effet, cette analogie est loin d’être parfaite. Mais ça s’arrête là: les expérimentateurs font des mesures de flux réels et non dans des serres! Cette remarque est ridicule.
La valeur 150 W/m2 que vous discutez correspond à la définition la plus commune de l’effet de serre: c’est la différence entre le flux infrarouge montant à la surface et le flux infrarouge TOA. La valeur 150 W/m2 est une valeur moyenne. On la retrouve par exemple sur le schéma IPCC 2007 du bilan radiatif moyen de la Terre (390-235=155 W/m2). 150 W/m2, c’est « énorme » dixit Pierre Morel dans son intervention au Bureau des longitudes (17:40). Cette valeur est à comparer aux 240 W/m2 de rayonnement solaire absorbé et non aux 1350W/m2 de constante solaire comme vous le faites implicitement d’une manière similaire à celle de Courtillot et al (2007).
Bien sûr, l’effet de serre varie localement. Il dépend de la température, de la vapeur d’eau, de l’altitude, de la couverture nuageuse, etc. Mais justement, ces variations permettent de couvrir expérimentalement une très large gamme de valeurs (sur Terre, la température varie de 100 °C d’un extrême à l’autre). Sans compter les mesures sur Vénus, Mars.
Voici des études d’estimation de l’effet de serre local et de validation de modèles de transfert radiatif (ce qui est fait en fait tous les jours puisqu’on fait de la prévision météorologique):
Duvel, J. P., and F. M. Bréon, 1991: The clear-sky greenhouse effect sensitivity to a sea surface temperature change. J. Climate, 4, 1162–116
Weaver, C.P., W.D. Collins, and H. Grassl, 1994: Relationship between clear-sky atmospheric greenhouse effect and deep convection during the Central Equatorial Pacific Experiment: Model calculations and satellite observations. J. Geophys. Res. 99, 25,891-25,901.
Inamdar, A. K. and V. Ramanathan, 1994: Physics of Greenhouse Effect and Convection in Warm Oceans. J. Climate, 7(5): 715-31
Slingo, A., J. A. Pamment, M. J. Webb, 1998: A 15-year Simulation of the Clear-Sky Greenhouse Effect Using the ECMWF Reanalyses: Fluxes and Comparisons with ERBE. Journal of Climate, 11, 690-708
Philipona, R., B. Duerr, and C. Marty, 2004: Greenhouse effect and altitude gradients over the Alps—By surface longwave radiation measurements and model calculated LOR. Theor. Appl. Climatol., 77:1–7
L’effet de serre est une réalite physique.
Cordialement,
g.
g. (#284),
Mais que vous êtes fort doué pour sortir des références supposées impressionnantes !
La plus récente de vos références date de 2004 et ne concerne que des mesures faites dans les Alpes, les autres datent de 1991 et 1998.
Vous n’avez rien de plus neuf à nous proposer parce que douze ans et plus pour une science jeune supposée évoluer très vite, cela fait une éternité.
On se demande bien à quoi servent les millions, que dis-je, les milliards de dollars dépensés en faveur de la recherche scientifique des prétendus effets de ce diabolique Dioxyde de carbone qui de ses deux petits bras musclés terrasse les deux géants Eau et Azote.
les autres datent de 1991 à 1998.
L’azote n’est pas un gaz à effet de serre.
Parce que, patate, tu crois que je ne sais pas. Mais ce gaz représente près de 80% de l’atmosphère et le CO2, que dalle.
J’aurais aussi dû ajouter l’Oxygène, pour être complet.
Je constate une fois de plus que vous ne corrigez ou réfutez que des détails, jamais la critique principale qu’on vous adresse.
Ici c’était le peu d’articles « récents » que vous citez.
Inutile de m’inviter à les lire j’ai assez perdu mon temps à lire des conneries sur cet effet de serre qu’aucun scientifique ne conteste, mais sur les mécanismes et l’importance desquels ils ne sont pas toujours d’accord.
Vous devez me confondre avec g., je ne faisais qu’attirer votre attetion sur le fait que, puisque vos parliez d’effet de serre, le N2 n’a pas vraiment sa place dans la discussion.
Mais je vous mets tous les deux dans le même sac à … patates.
Dommage que je ne puisse ensuite jeter le sac en Seine…(auto-censure)Les bases modernes de l’effet de serre ont été jetté à la fin des années 60. La connaissance des effets radiatifs ont été améliorés dans les année 70-80… On a testé pas mal de chose dans les années 90. C’est pour ça qu’il faut remonter un peu pour trouver des articles sur les fondements physiques de l’effet de serre. Mais sinon, il y a des articles récent sur la mesure de l’effet de serre (OLR ou DLR)
Spectral signatures of climate change in the Earth’s infrared spectrum between 1970 and 2006 C Chen et al.
Comparison of Spectrally Resolved Outgoing Longwave Radiation over the Tropical Pacific between 1970 and 2003 Using IRIS, IMG, and AIRS – Griggs & Harries (2007)
Global atmospheric downward longwave radiation over land surface under all-sky conditions from 1973 to 2008 – Wang & Liang (2009)
Combined surface solar brightening and increasing greenhouse effect support recent intensification of the global land-based hydrological cycle – Wild et al. (2008)
Measurements of the Radiative Surface Forcing of Climate – Evans & Puckrin (2006)
Warm (#271),
Pour pouvoir refaire les expériences encore faut-il communiquer ses données, ce que Phil Jones a toujours refuser de faire.
Sinon, les emails sont toujours là:
http://www.eastangliaemails.com/index.php
Manu : c’est peut-être là le fond du problème de notre incompréhension ? Vous mettez tous les opposants à votre point de vue dans un même panier, appelé « l’autre » j’imagine, et c’est pour cela que vous trouvez nos réponses incohérentes ?
Tiens, c’ets bizarre, des « débutants » on réussit à parfaitement répliquer la température CRUTEMPT de Jones, sans avoir à le harceler…
Vérification indépendante, y’a que ça de vrai…
Patate (#281),
Ben, si c’était pour prouver que le CRU avait tort ce n’était certainemnt pas pour lui piquer la propriété intellectuelle de ses théories !
Et si le CRU a tort, comment se fait-il qu’on arrive à répliquer leur courbe de température ??
Manu : c’est peut-être là le fond du problème de notre incompréhension ? Vous mettez tous les opposants à votre point de vue dans un même panier, appelé “l’autre” j’imagine, et c’est pour cela que vous trouvez nos réponses incohérentes ?
Patate (#293),
Oups … parti trop vite. Ce doit Parkinson 😉
Quelle incompréhension ? Au contraire j’ai très bien compris vos motivations et je refuse à me laisser enfumer. Je fume déjà assez du bon tabac belge pour être précis.
Manu95 (#298),
Avant que vous ne me le reprochiez, je m’adresse à tous les trolls qui pourrissent (les blogs) ici.
S’ils se contentaient de pourrir, on s’habituerait à l’odeur de cadavre.
Mouarfff!
Et en postant trois messages à la suite on ne voit plus que moi sur ce fil de discussion. Hé hé !
Remarquez que j’apprends vite à troller à votre contact.