Effet de serre à l’Académie des sciences …


 

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Rappelez-vous il y a quelques mois, un appel de 500 chercheurs a été envoyé aux responsables de la recherche publique en France pour protester sur le traitement fait à leurs recherches par certains de leurs condisciples (ou anciens condisciples), principalement messieurs Allegre et Courtillot. Madame la Ministre, pour calmer ses troupes, a renvoyé l'affaire à l'Académie des sciences, qui s'est retrouvée chargée d'organiser un débat à l'automne 2010.

Voici que le débat va être organisé à huis clos, … et ce, aujourd'hui même … d'après Le Monde

"L'Académie ne souhaite pas communiquer sur l'organisation de ce débat. Elle refuse de répondre aux questions de la presse, et aucune information n'a été officiellement rendue publique sur les modalités de la réunion. Celles-ci n'ont d'ailleurs été figées que tardivement, à l'issue d'une réunion des académiciens chargés de piloter le débat. Selon des sources proches de l'institution du Quai de Conti, l'ambition de la rencontre est "d'identifier les points qui font consensus", de déterminer "ceux qui font débat" et de cibler les recherches à mener pour trancher."

La sélection des participants non académiciens a été opaque d'après le Monde "La rencontre se tiendra à huis clos. Seuls seront admis les académiciens – membres, correspondants ou associés étrangers – et une vingtaine de participants extérieurs, majoritairement des climatologues. Sans ces invités, le débat n'aurait d'ailleurs pas pu se tenir, les sciences du climat étant très peu représentées au sein de la section sciences de l'Univers de l'Académie."

Quant à savoir ce qui va s'y passer …"La manière dont seront synthétisés et rendus publics les échanges constitue un autre sujet sensible. Ainsi, après avoir été évoquée, l'idée d'une conférence de presse le soir même des débats aurait été abandonnée. Elle devrait être remplacée par la publication d'un rapport de synthèse, qui ne devrait pas être rendu public avant novembre."

D'aucuns se posent la question de savoir si ce travail de l'Académie des sciences sera utile, car le débat, s'il y en a véritablement un, ne se règlera pas quai Conti et encore moins par les travaux de la docte assemblée.

Voici donc un débat, dont on on n'a ni la teneur, ni véritablement les objectifs, ni les participants climatologues, destiné à calmer les troupes des établissements publics de recherche et peut-être aussi apporter la caution demandée …

Quoique … figure ci-dessus l'objectif de "cibler les recherches pour trancher" … En étant optimiste 😉 , peut-être va-t-il enfin y avoir des recherches pour élucider le mécanisme par lequel le CO2 réchauffe l'atmosphère (il y a bien quelques physiciens à l'Académie des sciences à défaut de climatologues, non ?) … En étant pessimiste, la liste de recherches à mener satisfera les laboratoires concernés. En étant pessimiste, le rapport de synthèse n'ira pas au-delà de la répétition de ce qu'a dit le GIEC, si le débat porte sur la climatologie.

Si le débat porte aussi sur l'éthique appliquée à la climatologie, y aura-t-il consécration d'une science officielle obtenue par consensus ?

Quoique … si ce consensus était si fort et les doutes si isolés, aurait-on organisé un débat à huis clos ? Après tout, le plaisir de refuter du haut de la tribune de l'Académie des sciences vos contradicteurs trop populaires dans les médias, ne devrait pas se savourer en vase clos. Le sujet ou les sujets qui y seront traités sont donc sensibles : c'est la seule certitude que l'on peut tirer de ce débat tenu à huis clos. Espérons qu'au moins il soit vif …

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204 réponses à “Effet de serre à l’Académie des sciences …”

  1. Auracan 96
    Vivre en climat sibérien vous convainc que la neige par – 40°C est différente de celle que nous connaissons autour de 0°C par nos climats tempérés. Le phénomène est clairement saisonnier et la neige de printemps ou d’été est différente, plus « lourde » que celle des grands froids.

    Les différences isotopiques montrées par Jouzel et son équipe dans leur livre  » la planète blanche  » traduisent « l’allègement relatif » de l’humidité résiduelle au fur et à mesure que la température chute et que l’assèchement de l’air par le froid s’intensifie.
    Il est clair que ce phénomène saisonnier , mesuré par les glaciologues du CEA, n’a rien à voir avec la température moyenne de la planète et ne permet pas de repérer les périodes glaciaires sans autres arguments stratigraphiques. Désigner la courbe deltaO18 comme le courbe de température permettant de repérer les périodes glaciaires est vraiment une imposture!

    La mise en placce de calottes glaciaires, qui se sont dévelloppées essentiellement coté américain, ne nécessite d’ailleurs pas de baisse importante des températures moyennes de la planète mais des chutes très importantes de neige dans des zones ou elle peut être conservée(isotherme janvier inférieure à 0°C). Une glaciation est avant tout une séquestation d’eau océanique plus qu’ un phénomène thermique.

  2. Marot (#102),

    C’est tellement vrai que les Inuits du Labrador ont au moins 10 mots pour nommer neige et glace et que les Groenlandais de l’ouest en ont au moins 49.

    Alors que le dialecte local de Dubaï n’en a pas (de mots), ce qui ne les empêche pas d’en avoir (de la neige) … et pas seulement dans leur piste artificielle de ski.

    Voir « Il neige à Dubaï !… » en janvier 2009.

  3. « …A l’inverse, la communication d’Edouard Bard se distingue par un fond d’une très grande qualité » ! M. Huet se permet des jugements qui devraient provenir d’un grand savant pour être valables. M. Huet est peut-être un grand savant ?

  4. Patrick Bousquet de Rouvex (#106),

    C’est tellement gros que je ne sais plus si c’est risible ou affligeant.
    Ce pauvre historien raté prend de haut Courtillot, il ne recule devant rien.

    Question pour tous: quelle est la différence entre un train fou et un journaliste fou?

  5. Le Point est assez gratiné dans la mauvaise foi:

    Celui du point.

    Mais c’est tellement évident que les lecteurs sont amenés à se poser des questions sur la compétence du rédacteur. La panique commence à gagner le camp des réchauffistes.

  6. Une bien bonne extraite de l’article du Point :
    « les climato sceptiques français sont (parmi) les plus virulents du monde »
    et ben dis donc, on voit que le scribouillard ne connait pa Lord Monckton, ou Richard Lindzen, pour ne citer que 2 sceptiques (c’est à dire des vrais scientifiques).
    C’est vrai aussi que toute la presse française est au service des « climato sceptiques » et relaie systématiquement (et en toute objectivité, of course) leurs interventions…
    Vite, ça chauffe, comme dit la publicité pour le PTZ pour des installations d’économies d’énergie;
    Te leur donnerai une bonne dose de bromure, moi !

  7. Je vous recommande l’article du Monde qui se tire une balle dans le pied:
    Le Monde où les réchauffistes font appels à des psychologues pour apprendre à manipuler l’opinion.

    Là fallait vraiment le faire.

  8. luc (#113), c’est pas le Monde, c’est un blog du monde. On le reconnaît à des articles bien moins mauvais que ceux produits par les journaleux encartés des Tripes et Volailles Foucart & Huet.
    Les skyfalleux, on devrait tous y débarquer leur mettre une bonne dérouillée à ces Khmers verts 😉 (même si je doute que côté politique de modération, ces extrémistes soient très tolérants avec les faits qui dérangent).

    Papy, on attend les premières salves de votre orgue de Staline.

  9. luc (#110),

    En tout cas, les climato-sceptiques, par leur tapage, ont réussi à convaincre, le 1er avril dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse de saisir l’Académie pour « établir l’état actuel des connaissances scientifiques sur le changement climatique ».

    Ce Lewino doit être dyslexique : il confond les mots les uns avec les autres : « les climato-sceptiques » au lieu des « pétitionnaires » !!! Et selon lui, ce sont les sceptiques qui ont voulu que chacun n’ait que quelques minutes insuffisantes pour exprimer l’état de la science : est-ce vrai ?

  10. luc (#113),

    Cette distance, à la fois spatiale et temporelle, qui nous sépare du changement climatique explique aussi en partie notre inaction : nous ne pensons pas (ou ne voulons pas admettre) que notre existence personnelle puisse avoir un réel impact sur un phénomène si global.

    Pour sûr, quand on y regarde de plus près, nous ne le pensons pas !
    Et le premier commentaire d’appeler -comme Sarko encore il y a quelques jours à NY- à un gouvernement mondial ! Puisqu’on vous dit que c’est la seule issue, acceptez-le, et voilà tout !! 😡

  11. Marot (#111),

    Un train fou, lui, s’arrête au bout d’un moment.

    Autre réponse, je pense plus courante :
    Le train, il s’arrête quand il déraille.

  12. miniTAX (#114),

    Papy, on attend les premières salves de votre orgue de Staline.

    Je viens de poster le commentaire suivant :

    Si vous voulez que « les citoyens se sentent impliqués » par quelque chose, commencez par arrêter de leur raconter des salades.

    Le réchauffement climatique anthropique est une farce. Une farce lugubre car elle occupe tout le terrain, et empêche, de fait, qu’on s’intéresse aux vrais problèmes de la planète, ceux qui, aujourd’hui, tuent des êtres humains ou leur imposent des conditions de survie indignes.

    Nos petits enfant – les enfants c’est trop tard, ils sont déjà endoctrinés – se demanderont comment une variation de température de l’ordre du demi degré sur cent soixante ans a pu déclencher une telle campagne d’auto- mutilation économique, et occulter d’une telle façon la faim, la soif, la maladie, l’analphabétisme … les vrais maux dont souffre le monde.

    Il est probable que, contre ce petit demi-degré, l’humanité ne puisse rien, et ce n’est pas en « sautant comme des cabris en criant CO2 !… CO2 !… » qu’on résoudra quoi que ce soit.

    La dernière chance de l’humanité semble bien être la Chine, l’Inde, le Brésil … les grands pays émergents, qui n’accepteront jamais que l’on bride leur développement.

    Cancun, en décembre prochain, sera un échec au moins aussi retentissant que Copenhague, car en plus de la résistance opiniâtre des pays cités, le Président des USA arrivera les mains vides à Cancun, s’il y va.

    Les émissions de CO2 continueront à exploser, car il n’existe aucun moyen de les arrêter. Les températures, dont l’augmentation s’est arrêtée depuis 12 ans malgré l’augmentation des émissions, vont continuer à faire comme bon leur semble, sans nous demander notre avis. Elles baisseront probablement dans les prochaines années, car on est plutôt dans un cycle baissier.

    Et la population deviendra de plus en plus incrédule face aux prédictions d’apocalypse et à l’avidité des profiteurs de la terreur climatique.

    Malheureusement, c’est le respect de la Science qui va en pâtir.

    Et c’est dommage.

    On va voir si cela passe !…

  13. PapyJako (#120),
    Bon résumé. J’aurais mis au présent ce que vous mettez au futur, mais c’est plus diplomatique ainsi. Toutefois, je doute qu’ils laissent passer ce message : trop pertinent et ils préfèreront de loin sélectionner qqs messages de « négateurs » bas du front, afin de discréditer l’adversaire : la tactique habituelle sur les blogs surveillés par la Police Politique (je blague, mais à peine).

  14. jean l (#121),

    Toutefois, je doute qu’ils laissent passer ce message

    Je doutais aussi, et c’est la raison pour laquelle je l’avais repris ici. Je viens donc d’y remettre une couche, en réponse à un des commentaires :

    A « bmfh01 » qui dit
    « Ignorance sur les mécanismes du changement climatique et de ses conséquences. »

    C’est bien là le problème. La Science est aujourd’hui, dans une très large ignorance sur les mécanismes globaux du micro-changement que nous observons.

    A une certaine époque, le Scientifique osait affirmer son ignorance, et c’était sa grandeur. Pour le réchauffement, depuis que la politique et la haute finance se sont emparés du sujet, on exige des scientifiques qu’ils affichent des certitudes, et dans le « bon » sens, celui qui permet aux Al Gore et autres boursicoteurs du carbone de s’enrichir impunément, à nos frais.

    La population commence à s’en rendre compte, et c’est bien.

    et qui dit aussi :
    « Pour les sceptiques, je les incite à revoir le célèbre pari de Pascal »

    La référence est excellemment choisie. Le « Pari de Pascal » était d’ordre mystique, le « Réchauffement Climatique Anthropique » aussi. Il y a d’ailleurs beaucoup d’autres similitudes.

  15. luc (#113),
    jean l (#121),
    PapyJako (#122),
    miniTAX (#114),

    Les skyfalleux, on devrait tous y débarquer leur mettre une bonne dérouillée à ces Khmers verts (même si je doute que côté politique de modération, ces extrémistes soient très tolérants avec les faits qui dérangent).

    Je rappelle le lien de luc

    Contrairement à toute attente, l’expression des vues hérétiques n’est, pour le moment, pas bridée. Les commentaires sont libres. Je relaie l’appel de miniTAX. Qu’attendez-vous bande fainéants 😛 😛

  16. Araucan (#125),

    Chapeau bas !

    Merci … je viens d’en remettre une petite couche :

    A Jacques C qui dit :

    « Aucun climatologue de métier ne conteste le fait qu’il y a bien, et incontestablement, un réchauffement global de la planète … »

    Vous enfoncez des portes ouvertes. Le débat est sur le catastrophisme climatique. C’est ce catastrophisme qui est contesté par un nombre chaque jour plus grand de Scientifiques.

    … et qui ajoute :

    « Ceux qui contestent sont des marginaux, des agitateurs médiatiques qui se donnent ainsi une notoriété à peu de frais — mais qui seraient incapables de publier dans une vraie revue scientifique tant leurs travaux sont faibles, mal argumentés, pas cohérents »

    C’est une tactique bien connue, mais un peu éculée, que celle qui consiste à dénigrer le porteur de désaccord au lieu de discuter des idées.

    Vous rejetez un peu vite la longue théorie des scientifiques sceptiques de renommée mondiale tels que, pour n’en citer qu’un : Richard Lindzen, le plus grand climatologue vivant, titulaire de la prestigieuse chaire Alfred P. Loan du MIT, dont la liste des publications, Directions de thèses de Doctorat, ouvrages scientifiques … fait paraître bien maigrelette celle de Bertrand Jouzel, vice-président du GIEC, et qui devrait faire honte à son Président Rajendra Pachauri, qui est, lui, Ingénieur Ferroviaire.

    Alors, s’il vous plaît, un peu de décence !

  17. miniTAX (#114),

    Papy, on attend les premières salves de votre orgue de Staline.

    Les trois premières salves sont parties … Je demande du renfort, surtout en cas de réponses, car je vais devoir interrompre une paire d’heures !…

  18. PapyJako (#124),

    Trouvé dans un lien des commentaires … qui propose de se pencher sur le pourquoi ou le comment de la création du consensus sur le RCA …

    Il est possible d’expliquer le « consensus » par des raisons autres que purement scientifiques. L’économie et la sociologie de la science ont en effet permis de dévoiler des mécanismes de formation de croyances scientifiques au sein de la communauté scientifique elle-même comme au sein de l’opinion. L’information ou la connaissance sont coûteuses car elles nécessitent un investissement. L’ère de l’internet nous a fait croire que l’information n’est plus coûteuse, mais en fait elle l’est toujours ; il y a même davantage d’information disponible, nécessitant un processus de tri plus long.

    Pour forger leurs croyances, surtout dans un monde surinformé, les individus ont donc rationnellement recours à certains procédés pour « économiser ». Premièrement, ils se fient à ce que pensent les autres pour forger leurs propres croyances. On parle alors de « cascade d’information ». Ce phénomène d’imitation est bien connu en bourse : les investisseurs suivent les autres investisseurs, mais quand tout le monde se trompe, c’est le krach… Deuxièmement, les individus adhèrent à l’opinion des autres aussi par désir de conformité (surtout si l’information vient de scientifiques) : on parle alors de « cascade de réputation ».

    Il est aisé pour certains groupes de jouer sur ces deux éléments. Pour le premier en « noyant » la société d’informations à leur profit, de telle sorte que, par le biais des médias, très rapidement « répétition devient vérité », et en faisant usage d’images fortes que l’on met en parallèle en laissant croire à une causalité réelle. Pour le deuxième, la stratégie est connue : un zeste de peur (ouragans), un zeste de culpabilisation (ours polaires), et la cascade de réputation verrouille la cascade d’information : « Quoi ? Tu nies le réchauffement climatique d’origine humaine ? Mais tu veux nous conduire à la catastrophe ? » Et le tour est joué : il est alors extrêmement difficile pour les intellectuels concurrents de faire revenir la machine en arrière. Mais cette construction sociale de « la vérité » ne s’arrête pas là.

    En effet lorsqu’une génération de scientifiques est formée avec une idée, il est difficile pour eux de la remettre en question, et c’est humain : la puissance des réseaux fait son œuvre. Surtout quand des scientifiques de renom font de l’excommunication des sceptiques comme aujourd’hui. Ironie de l’histoire : la science est fondée sur le doute, voilà qu’elle ne le permet plus.

    Ensuite, la modélisation numérique est sans conteste un progrès immense pour la science, mais elle peut s’avérer parfois un frein, en ce sens si les scientifiques travaillent sur les mêmes modèles ils aboutissent aux mêmes conclusions. C’est exactement ce qui s’est passé en économie financière avant la crise. N’est-ce pas la même chose en climatologie aujourd’hui ? Certains scientifiques le pensent.

    Par ailleurs lorsque des chercheurs travaillent sur les mêmes données et que ces données sont biaisées, il y a de fortes chances qu’ils arrivent aux mêmes résultats. Or, qu’a dévoilé le Climategate ? Que les scientifiques fraudeurs du Climatic Research Unit contrôlaient les données brutes et les homogénéisaient à leur manière pour qu’elles soient ensuite utilisées par les scientifiques du monde…

    Enfin, il faut rappeler que la recherche sur le réchauffement climatique a vu ses subventions multipliées par 30 en 20 ans. Ainsi, de nombreux scientifiques travaillent sur l’impact du réchauffement sur tel animal ou telle plante : ils ne sont pas spécialistes du réchauffement, ils le prennent juste pour point de départ en se fondant sur les idées du GIEC. Ils ne peuvent les critiquer mais en deviennent des adeptes de par leur travail.

    Voilà comment se crée un « consensus » de manière non scientifique.

    http://www.unmondelibre.org/Ma…..ent_021209

    En fait de forcing par les GES, on n’est plutôt dans la prédiction autoréalisatrice …

    Mais il y avait aussi un chapitre du livre de Galam auquel peu de gens ont accordé une attention sur la diffusion d’une idée dans une société donnée …

  19. J’ai mis ma petite contribution… sous un autre pseudo:

    Il faudrait d’abord qu’on prouve scientifiquement la validité des calculs fantasmagoriques de la rétroaction positive du CO2, or les physiciens comme Gerlich & Tscheuschner montrent que c’est comme s’il existait une machine à mouvement perpétuel http://www.pensee-unique.fr/Fa…..of_CO2.pdf
    De même, les découvertes de Svensmark concernant l’influence du Soleil (on s’en serait quand même douté, non?) sur les rayons cosmiques et l’influence de ceux-ci sur les noyaux de condensation nécessaires à la formation des nuages ont amené à une importante expérience (CLOUD) au CERN, patronnée pas de nombreux instituts scientifiques internationaux MAIS AUCUN FRANÇAIS.
    Il y a également les travaux de MISKOLCZI sur les atmosphères semi transparentes http://miskolczi.webs.com/ , bref, des alternatives crédibles aux modèles « nintendo » avec lesquels certains s’amusent. Mais il faudrait, que la Science pour cela soit retranchée de la politique et de l’idéologie (sans parler des appétits affairistes).
    Au niveau des observations faites à l’aide du réseau de 3000 flotteurs ARGO, on constate également que l’effet du CO2 est une hypothèse invalide : http://multi-science.metapress…..270187318/
    Quand on expose une théorie comme l’effet de serre (insupportable amalgame: l’atmosphère est un milieu ouvert), on prend soin de se conformer aux lois de la physiques… ou bien de démontrer qu’elles sont fausses… et ce n’est pas demain la veille!

  20. Qui a exporté notre warmichou local? Il est déchaîné sur le Monde, il ne s’est pas aperçu de la stagnation des températures entre autres énormités.

  21. Bon, ce n’est pas passé la première fois, je remet derechef, mais je ne vais pas pouvoir assurer la permanence, il y a un meeting avec « métal hurlant » de la seconde guerre mondiale… 😛

  22. PapyJako (#124),
    C’est fait…!! et on y retrouve notre petit warmichou !!!
    Faut dire qu’ici, il commence à se lasser : battu en brèche à chacune de ses interventions. Ses arguments explosés en vol, sans compter le « collector de warm« , source de grosses poilades !!!!
    Pour les nouveaux lecteurs : warm est un troll (auto?)missionné pour essayer -tel les témoins de Jéhova- de nous convaincre que nous avons tord car nous n’avons pas lu (ou bien lu) sa Bible issue des saints travaux du GIEC.
    LA religion chrétienne a l’ancien et le nouveau testament, lui, il a ses AR1, 2… à bientôt 5 !

  23. Marco33 (#138),

    warm est un troll (auto?)missionné

    Je ne crois pas que warm soit auto-missionné. Il a fait plusieurs fois référence au fait qu’il avait un « boulot ». Or, il assure sur ce post, et sur de nombreux autres, une présence permanente qui est absolument incompatibe avec un travail, sauf si c’est précisément son travail.

    Il doit donc être payé pour faire cela.

    Etant donnée par ailleurs l’extraordinaire extension des horaires de travail telle que nous pouvons la constater, la seule question à mon avis est : « warm est-il une personne ou une équipe » ?

  24. PapyJako (#139)
    Tout à fait d’accord, je l’avais mentionné, vous le dites mieux que moi.
    Les subventions de l’ademe doivent bien servir à quelque chose.

    Il faudrait une analyse de textes pour discerner individu ou équipe mais il écrit très peu : collages et liens ne font pas un style.

  25. En réponse à Papyjako @126, l’ineffable warmichou a écrit @129 :

    Archi faux

    Lindzen:

    http://interaction.lille.inria…..en&lr=

    Jouzel:

    http://interaction.lille.inria…..en&lr=

    Si l’on suit ses liens, on trouve :
    – pour Lindzen,
    148 references between 1746 and 2010 (eh oui, 1746, vous avez bien lu !)
    148 references cited (5564 citations)

    37.59 citations per reference (median=14.00)
    37.59 citations per cited reference (median=14.00)

    – pour Jouzel,
    216 references between 1979 and 2010
    216 references cited (9892 citations)

    45.80 citations per reference (median=10.00)
    45.80 citations per cited reference (median=10.00)

    À première vue, J Jouzel a publié beaucoup plus que RS Lindzen, mais jetons un œil curieux sur les noms des auteurs des papiers cités.

    Sur les 216 publications où le nom de Jouzel apparaît, celui-ci est 23 fois le premier cité et seulement 4 fois le seul cité.
    Sur les 148 publications où le nom de RS Lindzen apparaît, il est 48 fois le premier cité et 32 fois le seul cité.

    J’ai vérifié les 4 références où seul le nom de Jouzel apparaît. Surprise ! De ces 4 références, il y a trois citations et un seul malheureux papier dont il serait le seul et unique auteur.

    En clair, Jouzel co-signe beaucoup de publications mais il publie bien peu lui-même comme auteur principal et comme auteur unique.
    Cela me rappelle certains mandarins …

    Quant au nombre de citations, si l’on retire le premier document co-signé par 18 auteurs — dont Jouzel en deuxième position — et cité 2233 fois, le nombre de « ses » citations chute à 7659 et l’on n’a plus que 35.6 citations par référence, moins que Lindzen.

    La notoriété de Messire Jean Jouzel-à-la-triste-figure prend donc un sérieux coup dans l’aile.
    Par rapport à Richard Lindzen il fait plutôt figure de second couteau…

    Et s’il fallait encore le démontrer, Warm n’est qu’un manipulateur qui ferait mieux de lire ce qu’il donne comme référence.

  26. M (#141),

    mais il publie bien peu lui-même comme auteur principal et comme auteur unique

    Bah oui… c’est le mal français…
    Beaucoup de patrons de labos font à peine l’effort de lire en diagonale les papiers qu’ils signent… 😉
    Et certains prétendent qu’ils font de la recherche… alors qu’ils supervisent une dizaine de thésards… (déjà en superviser sérieusement 3 ou 4, si c’était bien fait, serait quasiment un boulot à plein temps….)

  27. Warm (#129),
    PapyJako a écrit

    Richard Lindzen, le plus grand climatologue vivant, titulaire de la prestigieuse chaire Alfred P. Loan du MIT, dont la liste des publications, Directions de thèses de Doctorat, ouvrages scientifiques … fait paraître bien maigrelette celle de Bertrand Jouzel, vice-président du GIEC

    Le Warm s’est précipité pour écrire :

    Archi faux

    et de donner deux liens vers un site où les publications sont recensées.
    Les liens sont là :
    Warm (#129),

    Voici les deux comptages de base
    R. Lindzen 148 références 37,59 citations en moyenne par référence
    J. Jouzel 216 références 45,8 citations en moyenne par référence

    Si l’on ne regarde pas plus loin que le bout de son nez, suivez mon regard, on dit que PapyJako a tort et que, pour une fois Warm a raison.

    Eh bien non car nous avons là deux hommes très différents.

    Lindzen signe ses papiers seul ou avec un collaborateur, parfois deux, rarement plus.
    Comptage sur les dix premiers de la liste
    3 signés seul
    6 à deux signatures
    1 à trois signatures.
    Nombre total de signatures 16 pour 10 papiers.
    et sur les 148 en tout, 87 signés seul ou par lui en tête de liste.

    Jouzel
    Je fais le même comptage.
    Comptage sur les dix premiers de la liste
    1 à 2 signatures
    1 à 4 signatures
    4 à 5 signatures
    2 à 6 signatures
    1 à 11 signatures
    1 à 19 signatures

    Nombre total de signatures 68 pour 10 papiers.
    et sur les 216 en tout, 21 signés par lui en tête de liste.

    J’ai connu des chefs qui signaient TOUS les papiers de leurs collaborateurs, même s’ils ne les aient pas lus.

  28. Oups ! J’ai inversé deux nombres.

    Lire : Sur les 148 publications où le nom de RS Lindzen apparaît, il est 32 fois le premier cité et 48 fois le seul cité (donc auteur unique)

    Ce qui n’arrange rien pour Jouzel le Grand Mandarin … mais uniquement en France.
    Notons aussi que parmi les 216 citations, Jouzel apparaît 36 fois comme lanterne rouge 😉

  29. Marot (#143), et M.
    Bravo et merci pour cet exercice de dénombrement analytique. Dire qu’à première vue, j’avais failli me laisser impressionner !

  30. M (#144), Navré de vous disputer la vedette, j’ai rédigé en direct et cela m’a pris du temps.
    J’ai envoyé le message sans voir ce que vous aviez fait.

  31. @M 143

    Laissez tomber, j’ai échangé une fois avec Robert, une fois avec Patate et une fois avec Warm, pour voir ce que ça faisait. Tout ce que ça fait c’est que mes réponses ont doublé la pollution du site skyfall par les adeptes de la réchauffologie. C’est ce qu’ils veulent. Même le brillantissime Papyjako n’a pas réussi à leur clouer le bec, il les a ridiculisés plusieurs fois, mais ça ne les empêche pas de continuer. Ils adorent ça et ils sont increvables. Il pensent qu’ils iront au paradis.

    Comme l’a souligné Papyjako :

    Etant donnée par ailleurs l’extraordinaire extension des horaires de travail telle que nous pouvons la constater, la seule question à mon avis est : “warm est-il une personne ou une équipe” ?

    Ce mec ou cette équipe poste nuit et jour sur tous les fils. Le seul site-forum des sceptiques de France n’a pas le droit d’existence aux yeux de l’église de réchauffologie. Warm ou Patate devraient signer « Saint Paul de Tarse ». Il ont des mentalités de martyres. Ils sont tristes. Même si Papyjako faisait de l’humour réhauffiste, ça ne les ferait pas rire. Quand on verra un ours blanc arriver sur nos côtes bretonnes en dérivant sur son glaçon, la France entière pourra essayer de se payer leur tête, ils auront encore des liens à fournir pour démontrer que c’est la faute au réchauffement pour cause anthropique et que ça confirme les modèles.

    En attendant les conclusions de l’académie des sciences qui, on l’espère, devraient aller dans le bon sens : ça bouge dans nos campagnes. Notre préfet et notre président du conseil général (dans l’Allier) commencent à faire machine arrière sur un projet de ZDE (44 éoliennes destinées à rafraichir durablement le climat, ouaf, ouaf!). Il en ont déjà planté 4 de 150 m de haut, c’est le tollé général de la population tellement ça fait ignoble dans le paysage. Notre gazette locale (La Montagne), d’habitude hyper réchauffiste-développement-durable commence à présenter les arguments des opposants, et a consacré une demie page sur une intervention de notre Claude Allègre national, sans dénigrer ses arguments. Le vent tournerait-il ?

    Demain je vais à une manif anti-éolienne et je fais de l’info sceptique. Les opposants aux éoliennes se rendent compte que c’est moche, savent que ça coute cher pour pas grand chose. Il ne savent pas encore que le RCA est une supercherie, on va leur dire.

    A tchao’

  32. Merci à M M (#141), et à Marot Marot (#143), d’avoir fait ce travail ingrat de compilation.

    Quand on occupe un poste politique aussi en vue que celui occupé par Jouzel, je ne vois pas comment, de banquet climatique en procession aéroportée on a encore le temps de faire de la Science. Alors, il ne reste plus qu’à échanger sa notoriété contre des références bibliographiques.

    Avoir sur un papier la signature d’un VP – même de pacotille – d’un GIEC – même dévalué – a certainement alléché plus d’un jeune thésard, et ceci explique certainement un grand nombre de signatures de références. Jouzel a-t-il seulement lu les papiers qu’il signe ?

    M (#141),

    Et s’il fallait encore le démontrer, Warm n’est qu’un manipulateur qui ferait mieux de lire ce qu’il donne comme référence.

    Qui pourrait n’être pas d’accord avec une telle évidence :mrgreen:

  33. Marot #143

    J’ai connu des chefs qui signaient TOUS les papiers de leurs collaborateurs, même s’ils ne les aient pas lus.

    Moi aussi.
    Honnêtement, je ne sais pas comment ça se passe à l’IPSL, mais ce genre de pratique est, hélas, assez courante.
    C’est pourquoi le genre d’indicateur cité par warm n’est pas significatif. Cela dépend de la politique interne des labos.
    Sans compter qu’il faudrait aussi regarder de près la diversité des sujets abordés, compter le nombre de pages par auteur etc.
    La bibliométrie (hélas imposée depuis peu par les technocrates des ministères) est une « science » totalement fallacieuse.

    Il n’y a pas si longtemps, j’ai refusé (je n’étais pas le seul, loin de là) d’assister à un pôt de labo où le patron fêtait sa 1000ème publication ! Il prenait des foules d’étudiants sur contrats à condition que les étudiants cosignent avec lui… En réalité, il était surtout un excellent chasseur de contrats. Et ce n’est pas un cas isolé.

    Mais il y a aussi des patrons tout à fait corrects de ce point de vue.
    C’est encore une question d’éthique.

  34. M (#144),
    Encore une fois warm vient de remplir si son « collector de warm » !!
    C’est quand même terrible maintenant : il se ridiculise à chaque post !!!
    Faut-il mettre chacune de ses interventions dans son collector?
    J’ai presque pitié !