Une démission qui ne mâche pas ses mots.


Ambiance à l'APS, (American Physical Society, société américain de physique) … Traduction de PapyJako.

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Lettre de démission de l'APS d'Harold Lewis, membre depuis 67 ans.

De : Hal Lewis, University of California, Santa Barbara
A : Curtis G. Callan, Jr., Princeton University, President of the American Physical Society

Le 6 octobre 2010

Cher Curt,

Lorsque j’ai rejoint la Société Américaine de Physique il y a soixante-sept ans, elle était plus petite, plus modérée, et n’était pas encore corrompue par l’argent (une menace que Dwight Eisenhower avait évoquée il y a un demi-siècle -voir ci-dessous, NdA- ).

Effectivement, le choix de la profession de physicien était alors la garantie d’une vie de pauvreté et d’abstinence. La Seconde guerre mondiale a changé tout cela. La perspective de gains matériels motivait alors peu de physiciens. Il y a à peine 35 ans, lorsque j’ai dirigé la première étude de l’APS sur le thème controversé sur le plan social et scientifique de la sécurité des réacteurs, bien qu’il y ait eu à l’extérieur beaucoup de fanatiques, il n’y a pas eu de signes d'une pression démesurée sur nous, physiciens. Nous étions donc en mesure de produire ce que je crois avoir été une évaluation honnête de la situation à ce moment là. Nous étions confortés par la présence d’un comité de surveillance composé de Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, tous des physiciens éminents et inattaquables.  Je suis fier de ce que nous avons fait dans cette atmosphère très tendue. A la fin, le comité de surveillance, dans son rapport au Président de l’APS, a souligné l’indépendance complète de notre travail, et prédit que ce rapport serait attaqué des deux cotés. Quel meilleur compliment pouvait-il faire ?

Comme cela a changé aujourd’hui. Les géants (de la physique, NdT) ne sont plus là, et l’argent est devenu la raison d’être de la plus grande part de la recherche en physique, un moyen de survie pour plus encore, et le soutien d'un nombre incalculable d’emplois. Pour des raisons qui vont s'éclaircir, ma fierté initiale d’être un membre de l’APS puis durant toutes ces années, s’est transformée en honte et je me vois contraint, sans aucun plaisir, à vous présenter ma démission de la Société.

C’est bien sûr l’escroquerie du réchauffement climatique avec les (littéralement) milliers de milliards de dollars qui la dirigent, qui a corrompu tant de scientifiques, et a poussé l’APS devant elle comme une vague scélérate. C’est la plus grande et la plus fructueuse fraude pseudo-scientifique que j’ai vue dans ma longue vie de physicien. Quiconque a le moindre doute à ce sujet devrait se forcer à lire les documents du ClimateGate, qui la met à nu. (Le livre de Montford présente très bien les faits). Je ne crois pas qu’il existe un seul vrai physicien, ni un seul scientifique, qui puisse lire cette chose sans écœurement. Je pourrais presque définir le mot scientifique avec cet écoeurement.

Et, qu’a fait l’APS, en tant qu’organisation, face à ce défi ? Il a accepté la corruption comme une norme, et l'a intégrée. Par exemple :

1 – Il y a environ un an, certains d’entre nous ont envoyé un e-mail sur ce sujet à une partie des membres. L’APS ignora le fond du sujet, mais le Président à l'époque a ouvert une enquête hostile sur la façon dont nous nous étions procuré les adresses mail. Lorsque les jours étaient meilleurs, l’APS encourageait les discussions sur les sujets importants et de fait, sa charte en fait son objet principal. Rien de plus. Tout ce qui a été fait dans cette dernière année était destiné à éteindre le débat.

2 – La déclaration effroyablement tendancieuse de l’APS sur le changement climatique a apparemment été écrite par quelques personnes au cours d’un repas, et n’est certainement pas représentative de la qualité des membres de l’APS tels que je les connais depuis longtemps. Quelques-uns d’entre nous ont alors adressé une pétition au Conseil pour qu’il la reconsidère. Un des signes remarquables de l'(in)distinction de la déclaration était le mot empoisonné « irréfutable », qui caractérise peu de choses en physique, et certainement pas pour celle en cause. En réponse, l’APS a nommé un comité secret qui ne s’est jamais réuni, qui ne s’est pas donné la peine de parler aux sceptiques, et qui a pourtant confirmé la déclaration dans son entier. (Ils ont admis que le ton était un peu dur, mais étonnamment ont conservé le mot « irréfutable » pour décrire les preuves, position que personne ne soutient). Finalement, le Conseil a confirmé la déclaration originelle, mot pour mot, mais a approuvé une  explication beaucoup plus longue, qui admet qu’il y aurait des incertitudes, mais pour les balayer et confirmer totalement l’original. La déclaration originale, qui représente actuellement la position de l’APS, contient aussi ce que je considère comme une recommandation pompeuse et idiote à tous les gouvernements du monde comme si l’APS était le maître de l’univers. Il ne l’est pas et cela me gêne que nos dirigeants semblent le penser. Ce n'est ni une plaisanterie ni un jeu, ce sont des affaires sérieuses qui impliquent nombre de nos fondements nationaux, et la réputation de la Société comme société scientifique est en jeu.

3 – Dans l’intervalle, le scandale du ClimateGate fit irruption dans les média, et les machinations des principaux alarmistes furent révélées au monde. C’était une tromperie à une échelle que je n’avais jamais vue, et les mots me manquent pour décrire son énormité. Aucun effet sur les positions de l’APS. Aucun. Ce n’est pas de la science, d’autres forces sont à la manœuvre.

4 – Alors, quelques uns d’entre nous ont essayé de remettre la science dans le débat (cela est, après tout, l’objectif déclaré et historique de l’APS), et ont rassemblé les 200 signatures et plus nécessaires pour soumettre au Conseil une proposition d’un groupe d’actualité sur le changement climatique, imaginant qu’une discussion ouverte sur les points scientifiques, dans la meilleure tradition de la physique, serait un bénéfice pour tous, et aussi une contribution à la nation. Je dois observer que la collecte des 200 signatures n’a pas été chose aisée, car vous nous avez refusé l’usage de la liste des membres de l’APS. Nous nous sommes strictement conformés aux règles de la Charte de l’APS, et avons décrit en détail ce que nous avions en tête, simplement mettre le problème au grand jour.

5 – A notre stupéfaction, la Charte soit maudite, vous avez refusé de prendre en compte notre pétition; en revanche, vous avez utilisé votre contrôle de la liste de distribution pour organiser un scrutin interrogeant les membres sur la création  d'un groupe technique (NdT : « TG ») sur le climat et l’environnement. Vous avez demandé aux membres s’ils signeraient une pétition pour former un groupe sur le sujet-à-définir-ultérieurement, sans la fournir et beaucoup de réponses ont été affirmatives. (Si vous aviez parlé de sexe, vous auriez obtenu encore plus de marques d’intérêt). Il n’y avait bien sûr ni pétition, ni proposition, et vous avez maintenant abandonné la partie Environnement, donc l’ensemble de l’affaire est contestable. (N’importe quel juriste vous dira qu’il n’est pas possible de rassembler des signatures sur une pétition vague et de la remplir ensuite à votre guise). Le seul objectif de la manœuvre était d’esquiver votre responsabilité vis-à-vis de la Charte, de présenter notre pétition au Conseil.

6 – Et maintenant vous avez encore créé un comité secret en plus pour organiser votre propre groupe technique, ignorant simplement notre légitime pétition.

La direction de l’APS a joué avec la question depuis le début pour éviter une conversation sérieuse au sujet de la valeur des affirmations relatives au changement climatique. Vous étonnez-vous que j’aie perdu confiance dans l’organisation ?

Je ressens la nécessité d’ajouter quelques mots, qui ne forment qu'une conjecture, car il est toujours risqué de discuter des motifs des autres. Ces machinations à la direction de l’APS sont tellement bizarres qu’elles ne peuvent pas avoir une explication simple. Certains ont prétendu que les physiciens d’aujourd’hui ne sont pas aussi intelligents qu’ils l’ont été par le passé, mais je ne le pense pas. Je crois que c’est l’argent, exactement ce contre quoi Eisenhower nous avait mis en garde il y a un demi-siècle. Il y a en effet des milliards de dollars en jeu, sans parler de la célébrité et de la gloire (et des voyages fréquents dans des îles exotiques) qui accompagnent la carte de membre du club. Votre propre département de physique (celui dont vous êtes président) perdrait des millions par an si la bulle du réchauffement climatique éclatait. Quand l'université de Pennsylvanie a absout Michael Mann de toute faute, et quand l’université d’East Anglia a fait de même pour Phil Jones, elles ne pouvaient ignorer les pénalités financières qui résulteraient d’une décision différente. Comme dit le dicton, il n’est pas nécessaire d’être météorologiste pour savoir d’où souffle le vent. Puisque je ne suis pas philosophe, je me garderai d’explorer jusqu’à quel point l’intérêt personnel éclairé croise la ligne de la corruption, mais une lecture attentive des documents du ClimateGate montrent clairement qu’il ne s’agit pas d’une question académique.

Je ne veux pas participer à ça, merci donc d’accepter ma démission. L'APS ne me représente plus, mais j’espère que nous restons amis.

Hal

Harold Lewis est
– Professeur émérite de physique à l’université de Californie à Santa Barbara et ancien président ;
– Ancien membre du Conseil de défense, président du comité technologique ;
– Président de l’étude DSB sur l’hiver nucléaire ;
– Ancien membre du Comité consultatif de sûreté nucléaire ;
– Ancien membre du groupe présidentiel de supervision de sûreté nucléaire,
– Président du groupe d’études de l’APS sur la sureté des réacteurs nucléaires, Président du groupe d’évaluation des risques
– Co-fondateur et ancien président de JASON
– Ancien membre du Conseil scientifique consultatif de l’USAF

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Après la traduction de PapyJako, j'en profite pour glisser un extrait traduit du discours de fin de mandat d'Eisenhower qui figure dans la source donnée plus haut.

"De même la révolution technologique des décennies récentes fut en grande partie responsable des changements radicaux de notre position militaro-industrielle. Dans cette révolution, la recherche est devenue centrale, elle est également plus formalisée, plus complexe, et coûteuse. Une part toujours croissante en est conduite pour, par, ou sous la direction du Gouvernement fédéral.

Aujourd'hui, l'inventeur solitaire, bricolant au fond de sa boutique, a été dépassé par des troupes de choc formées de scientifiques dans les laboratoires et des centres d'essai. De la même manière, l'université libre, historiquement source d'idées et de découvertes scientifiques nées dans la liberté, a vécu une révolution dans la conduite de la recherche. En bonne partie à cause des coûts énormes impliqués, obtenir un contrat avec le gouvernement devient quasiment un substitut à la curiosité intellectuelle. Pour chaque vieux tableau noir il y a maintenant des centaines d'ordinateurs. La perspective d'une domination des spécialistes de notre nation par les emplois fédéraux, les budgets attribués aux projets et le pouvoir de l'argent, [cette perspective] est bien présente et doit être considérée avec gravité.

Cependant, tout en apportant à la recherche et scientifique le respect que nous leur devons, nous devons également être attentif à un danger à la fois aussi grave et opposé, à savoir que l'ordre public puisse devenir captif d'une élite scientifique et technologique. C'est la tâche de l'homme d'état que de mouler, équilibrer, intégrer toutes ces forces, anciennes et nouvelles, aux principes de notre système démocratique – en visant toujours à atteindre les buts suprêmes de notre société libre."

@@@@@@


125 réponses à “Une démission qui ne mâche pas ses mots.”

  1. 1. des milliers de milliards de dollars conduisent (drive)
    2. it : l’arnaque du réchauffement climatique
    3. et ont comme conséquence de corrompre so many scientists
    Je veux qu’on me montre avec précision quels sont ces “milliers de milliards de dollars” qui “drive” l’escroquerie du réchauffement climatique. C’est le terme drive qui importe.

    Non tu te trompes, pour moi la seule chose qui importe et qui peut poser problème dans cette phrase à la limite (et si on veut pinailler, ça ne change rien à son sens): c’est le montant. enlèves le milliers, et c’est à peu près ça… par année.

    Ce qui ne change rien à son analyse et à la conclusion.

  2. julien (#52),

    enlèves le milliers, et c’est à peu près ça… par année.

    Non, je ne suis pas d’accord !…

    L’Allemagne, à elle seule, a mis 66 milliards d’Euros (pas loin de 100 milliars de dollars), rien que pour les subventions aux panneaux solaires.

    En France, le projet de ferme éolienne de la baie de Saint Brieux va, à lui tout seul, nous extraire 10 milliards d’Euros des poches pour les donner aux industriels de l’éolien. Sans compter les prix d’achat garantis qu’on impose à EDF, et qu’il nous répercute sous forme de taxe cachée – contribution au service public de l’électricité – dans nos factures d’électricité. Un calcul à la louche, que vous pouvez faire vous même en regardant votre facture d’électricité : 0,0045 € par kWh, 500 TWh de production = 2,25 Millards d’Euros, soit 3 milliards de dollars CHAQUE ANNEE, montant qui ne pourra qu’augmenter si on laisse libre cours à la gabegie Borloo.

    Non !… Il suffit de rappeler aux trolls que Lewis n’a jamais dit PAR AN, et basta. Les milliers de milliards – qui poussent la science « devant elle comme une vague scélérate » sont certainement là.

    Les trolls veulent seulement nous faire perdre du temps. Ne leur donnons pas cette satisfaction sur une comptabilité détaillée idiote ! :mrgreen:

  3. julien (#51),

    géniale l’image!…

    Oui !… J’ai particulièrement apprécié l’affiche « Free-range plastic bags » … littéralement : « Sacs en plastique élevés en liberté » 😆

    Mais c’est l’ensemble du rapport dont elle a été tirée (Climate Money, du SPPI) qui est vraiment instructif.

    On y apprend en particulier que le « Carbon Trading » mondial, à lui tout seul, a atteint 126 milliards de dollars en 2008, et que les experts prévoient, si le système était généralisé – demande récurrente de l’Europe verdâtre à laquelle que seuls les USA peuvent faire barrage – qu’il atteindrait, à lui tout seul, de 2 000 à 10 000 milliards de dollars, ce qui en ferait la « marchandise » la plus échangée du monde. Pour quelque chose qui n’a aucune valeur, c’est fort !…

    Quand on lit cela, on n’a plus vraiment plus envie de rire.
    A la niche les trolls !

    Et on regarde, plein d’espoir, en direction des élections de mi-mandat des USA (dans trois semaines) – seul pays encore capable de freiner un peu la catastrophe inéluctable, et peut-être d’empêcher le le hold-up à 5 000 milliards de dollars qui plane sur not têtes …

    Pour le moment, c’est plutôt bien parti.

    1) Les démocrates perdront certainement la majorité à la chambre, et une des premières choses que les républicains ont promis, c’est une enquête parlementaire sur le ClimateGate … et là, ce sera pour de vrai !

    2) Ils garderont peut-être (environ une chance sur deux aujourd’hui, en baisse régulière) leur majorité au Sénat, mais il est impossible qu’ils y regagnent la majorité qualifiée dont ils auraient besoin pour mener à terme leurs projets suicidaires. La seule question en débat est « combien de sièges perdront les démocrates ».

    Al Gore retient son souffle, et Pachauri aussi. Sauf surprise de dernière minute, adieu la foire au CO2 de Chicago, et calme plar à Cancun.

    Rendez vous à Halloween !…

  4. XLM (#45),

    Deja, puisque personne ne veut le dire clairement, la corruption ne serait pas tant financière (ou qu’on me montre des chercheurs millionnaires hein…) qu’une pression sournoise aussi bien interne que externe. Je ne peux concevoir comme dérive qu’une dérive par l’idéologie dans cette affaire.

    Je suis assez d’accord avec ce qui est dit là. J’ajouterais volontiers « insidieuse » à « sournoise », et cela est déjà bien assez pour pervertir la Science et en fausser les résultats.

    Les laboratoires ne peuvent pas être insensibles aux flots d’argent qui pourraient se tarir si les résultats n’allaient pas dans le bon sens. C’est comme cela qu’on voit nombre d’articles qui – parce qu’autrement ils courraient le risque de ne pas être publiés, qui se sentent obligés de glisser la profession de foi obligatoire, même quand leurs propres conclusions vont dans l’autre sens.

    Pour ce qui est de la « corruption » individuelle, il est effectivement peu probable qu’elle soit répandue. Mais l’attrait d’une vie émaillée de ces voyages au long cours – en général vers des destinations plutôt sympathiques, et en tout cas dans des conditions qui sont indécentes si on accepte les conclusions du GIEC – n’est tout de pas mineur n’est-ce pas.

    Qui veut visiter Cancun aux frais de « La Princesse » ?

  5. Quel poids peut avoir l’avis d’un physicien dans le domaine de la climatologie ?!

    Je me méfie toujours des commentaires de ceux qui quittent le bateau, généralement ils ne sont pas content (sinon ils ne seraient pas restés), se posent en victimes, ont des secrets à révéler, sont considérés comme forcément véridique par un publique friand de tout ça.
    Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas effectivement des dérives, je ne serais pas étonné, mais il faut tout prendre avec du recul.

  6. DM (#55), effectivement, la remarque est pertinente.

    Un physicien n’a aucun poids et aucune compétence en matière de climatologie, pour la simple raison que la physique est une science alors que la climatologie n’en est pas une.

    J’ajoute qu’il n’y a pas une once de physique dans ces courbes de température, pas une seule loi de conservation n’est évoquée ou utilisée.
    Ca n’est qu’une compilation statistique sexy de températures relevées à l’origine pour des raisons météorologiques.

    En fait la seule compétence qui serait utile sur un CV pour intervenir en climatologie, serait d’avoir tenu un stand à la foire du Trône ou au GIEC (ce qui revient au même en termes de réussites de prédictions).

    Quand on me parle de « compétences » en climatologie, je me marre !
    Apparemment les lois de la physique ne sont pas valables de la même manière selon qu’on est climatologue ou scientifique tout court…
    En fait, dés qu’on intervient pour expliquer qu’on est pas d’accord sur une interprétation du Giec, on se prend un « tais-toi donc, tu n’y connais rien, t’es pas climatologue ! », façon réplique de boulevard…

    smile

  7. @DM

    Ah ça fait plaisir des commentaires comme ça….

    Car papy gâteux ou pas ce n’est pas le problème. Le fait est qu’il EST n’importe qui dans le domaine de la recherche climatique. Ce monsieur ne vient pas de « l’intérieur » du système et n’a pas plus de connaissances que n’importe qui ici sur le RC. Ce qu’il dit et fait n’a donc pas grand intérêt s’il ne donne aucune preuve de ce qu’il avance. Il semble s’être informé grâce aux documents du climategate, la belle affaire…montrez en un où une affaire de corruption est mise à nu…

    La seule chose ayant une certaine valeur (potentiellement) est le comportement de l’APS qu’il décrit. Tant qu’il est seul à tenir ces propos leurs valeur n’est pas très forte, mais je dois dire que je ne suis pas du tout surpris d’entendre cela.
    On notera au passage que la déclaration de l’APS ne reprend pas toutes les incertitudes des rapports du GIEC…c’est vrai que pour une organisation scientifique cela ne fait pas très sérieux…mais on est encore une fois dans un problème de communication vers le « public ».

    Comment résumer en 3 phrases simples sa position sur le RC ? Ils ont décidé de tenir des propos forts, c’est leur choix. Tant que la séparation entre leurs avis de « National policy » et la recherche fondamental est bien faite. Mais ça peut engendrer un risque, il devraient donc s’abstenir de toute déclarations à mon avis.
    Bref H.Lewis tique logiquement sur le mot « irréfutable », mot qui n’est pas employé dans les publications spécialisées ni dans le rapport du GIEC. Pour la plus grande « fraude pseudo-scientifique » on repassera…

    Ce qui aurait été vraiment intéressant, cela aurait été d’analyser en détail pourquoi/comment la déclaration de l’APS est si catégorique, puis de voir ce qu’il en est au niveau de la production scientifique en climatologie.

    Car que des pressions diverses existent c’est une évidence, à quelle point elles sont effectives aux différents niveaux…c’est toute la question. Et si la science n’est pas parfaite elle protège un peu de ces dérives. Car l’avis de l’APS n’a rien de scientifique, ce sont 3 phrases a porté politique reprenant à leur guise les avancées de la science.

    H.Lewis s’est emballé et est tombé dans la facilité en évoquant une immense fraude pseudo-scientifique… une constante chez les sceptiques. Comme il est constant coté réchauffiste de s’emballer dans le catastrophisme et la moralisation.

  8. Quel poids peut avoir l’avis d’un physicien dans le domaine de la climatologie ?!

    DM (#55), oh, au doigt mouillé à peu près 100x plus que l’avis d’un climatologue sur le climat de l’an 2050 et 1000x plus que l’avis d’un climatologue sur la politique énergétique mondiale (comme je n’ai pas assez de chiffres pour la comparaison, je ne parle par de l’avis du premier climatologue d’entre tous, le love-gourou businessman millionnaire ingénieur des chemins de fer Pachauri).

    Quant à la méfiance de bon aloi que tu prêches, venant de quelqu’un qui a (avait ?) gobé toutes les hystéries possibles, sur le peak-oil comme sur le RCA, c’est comme les conseils de Dracula sur la meilleure manière de devenir végétarien, ça ne mange pas de pain, comme on dit 😉

  9. DM (#55),

    Ceux qui quittent le bateau (et donc se jettent à l’eau) ont toujours une bonne raison. Généralement, c’est parce que que le bateau coule ou est en feu…
    Parfois, l’orchestre continue de jouer un moment et les incrédules sont paralysés… Ainsi va la nature humaine.
    Pose-toi juste la question : fais-tu partie de l’orchestre ou es-tu incrédule ?

  10. DM #55

    Cette histoire repose fondamentalement sur la physique et sur la physico-chimie pour ce qui concerne les attributions (WG1 du GIEC).

    C’est la physique des échanges atmosphère-océans-continents-biota qui est en première ligne. Nul besoin de comprendre quelque chose aux climats pour essayer de mettre tout ça en équation.

    On pourrait dire la même chose du chimiste spécialiste des analyses isotopiques, Jouzel. Il n’est certainement pas climatologue. Idem pour les modélisateurs du climat.
    Trenberth cherche à faire des bilans d’énergie. C’est de la physique.

    La « climatologie » c’est un mix de très nombreuses disciplines.

    De fait, le seul vrai climatologue était Marcel Leroux qui lui s’intéressait aux climats (au pluriel) du globe.

  11. DM (#55),

    l’avis d’un physicien dans le domaine de la climatologie ?!

    Si c’est la climastrologie qui t’intéresse, il faut effectivement plutôt un divinateur…
    Si ce sont les causes et moteurs physiques du climat… l’avis d’un non-physicien (ou tout du moins de quelqu’un qui n’a pas un solide background en physique) n’a aucune pertinence….

    Originellement, la climatologie est une sous-branche de la géographie… parce que originellement la climatologie n’était qu’une étude de classification des climats et d’attributions par zones géographiques.
    A partir du moment ou on veut aller plus loin et chercher à comprendre, la physique (au sens large) est indispensable.

    il faut tout prendre avec du recul

    Tout à fait… et en particulier les « prévisions » du GIEC.

    Quand au catastrophisme, ce n’est pas du recul qu’il faut prendre… il faut juste le poubelliser…

  12. Pour compléter l’information des trolls, une info en droite ligne de Tianjin, dernère étape avant l’échec de Cancun :

    Pour Jake Schmidt, directeur de la campagne pour le climat de l’ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), les efforts entrepris par la Chine sont  »réels ». Il précise notamment qu’en 2009 la Chine a investi 34,6 milliards de dollars dans les énergies vertes, contre 18,6 milliards pour les Etats-Unis et 41,1 milliards pour l’Union européenne

    Si ma calculette est bonne, cela fait 94,3 Milliards de dollars, rien que pour les « investissements dans l’énergie verte, et rien que pour 2009.

    Et Jake Schmidt, directeur de la campagne pour le climat de l’ONG américaine Natural Resources Defense Council (NRDC), ne dévoile pas combien son organisation a reçu de sous,

    Et on ne saura jamais combien a couté Tianjin, réunion totalement inutile, non à cause de ses résultats, mais du fait de son objet.

  13. Cela dépend beaucoup de l’implication du physicien.
    S’il ne fait pas de recherche lié au fonctionnement du climat et à sa modélisation, il a peu de chose à dire, sauf une opinion qui vaut ce qu’elle vaut.

    @MiniTAX
    Crois tu sérieusement qu’il n’y aura pas de peak oil ?

    Je ne suis pas devin comme le GIEC, donc je ne dirais rien.. car nous ne savons pas s’il y aura un engouement pour la voiture électrique, si l’éolien va vraiment représenter 20% de la production mondiale en 2020 ou 30, si la chine va continuer sur sa lancée, si l’Iran ne va balancer une bombe sur Israel et la Corée du Nord sur le Sud, si ca va réchauffer ou cailler, si l’antartique va devenir la plus belle plage du monde..

  14. @Abitbol
    Par expérience et dans un domaine complètement étranger, en vivant dans une sorte de bateau et en ayant vu quelques uns le quitter et les mobiles, je peux affirmer sans aucun doute que certains quittent le bateau parce que celui ci ne va pas à la destination qu’ils ont choisi ou qu’ils ont quelque chose à se reprocher.

  15. DM (#63),

    Je ne suis pas devin comme le GIEC, donc je ne dirais rien.. car nous ne savons pas s’il y aura un engouement pour la voiture électrique, si l’éolien va vraiment représenter 20% de la production mondiale en 2020 ou 30, si la chine va continuer sur sa lancée, si l’Iran ne va balancer une bombe sur Israel et la Corée du Nord sur le Sud, si ca va réchauffer ou cailler, si l’antartique va devenir la plus belle plage du monde..

    Moi qui suis un peu devin, je dirai qu’il n’y aura pas d’engouement pour la voiture électrique (mais je triche : http://www.actu-environnement……xtor=EPR-1 ), tant qu’on n’aura pas une plus grande autonomie au niveau des batteries, que l’éolien ne représentera pas 20% en 2020 au niveau mondial (le Togo aura du mal à financer…) ni même français, que l’Iran aura du mal à balancer une bombe sur Israël qui lui viruse ses programmes informatiques, que ça va cailler à partir de dimanche et que l’Antarctique est déjà la plus belle plage du monde… pour les manchots.

  16. PBR #67

    Hum ! Rien a voir avec les spaghettis. Je pense que vous faites allusion au graphe Wettercentrale affiché par un autre blogueur ?????

  17. DM (#64),

    Que tu puisses « affirmer sans aucun doute » ne me surprends pas…
    Maintenant, tu vas sans doute pouvoir expliquer que tu connais personnellement Harold Lewis, que tu sais ce que cet homme a dans le coeur, dans la tête et quelles sont ses motivations autres que celles qu’il a exposé dans sa lettre de démission ?
    J’attends ton évaluation argumentée avec impatience…

  18. DM (#66),

    J’ai vu aussi des gens quitter des bateaux parce qu’ils avaient raison et qu’ils n’appartenaient pas au sous-groupe de toute population, dont le premier réflexe est de la fermer quand il y a des problèmes et le second de continuer dans ce sens, y compris quand il a des comportements pathologiques et aberrants, ou simplement un niveau d’absurde trop visible. Trop facile de généraliser.

  19. DM (#65), « l’engouement » pour la voiture électrique, j’adore !

    Tenez, le véritable souci est la bataille de chiffres sur le nombre d’immatriculations en 2010.
    Selon les sources les données divergent.

    D’après ce site :
    http://www.automobile-propre.c…..en-france/
    On serait à 12 véhicules au 1er septembre.

    D’après cet autre site :
    http://blog.leparisien.fr/en_v…..illet.html
    Ce serait plutôt 35.

    Une différence de taille !
    Je suggère d’effectuer une moyenne, qui donnerait 23,5 véhicules immatriculés.
    Grâce à mon modèle, je prévois une hausse de 138.25 % sur les 17 mois à venir.

    Maintenant, blague à part, je trouve qu’il y a un petit décalage entre le barouf médiatique effectué à propos de ces véhicule gadgets et la réalité du terrain… Pas vous ?

    Et mon petit doigt me dit que le futur, c’est plutôt la voiture google-car qui se conduit toute seule… Avec un moteur thermique !
    laugh

  20. DM (#65),

    S’il ne fait pas de recherche lié au fonctionnement du climat et à sa modélisation, il a peu de chose à dire

    Ce peu sera toujours plus que ce que le climastrologue qui ne connait rien en physique pourrait dire d’intelligent.

    La modélisation, cela ne sert strictement à rien, sinon à faire le beau, tant que les mécanismes physiques du climat ne seront pas compris.
    Et si des mécanismes sont proposés, un physicien aura toujours quelque chose d’intéressant à dire en les examinant, et ce même s’il ne s’est jamais auto-proclamé « climatologue », pour épater la galerie et partir à la pèche aux crédits avec un appât convenable et politiquement correct.

  21. DM (#65),

    S’il ne fait pas de recherche lié au fonctionnement du climat et à sa modélisation, il a peu de chose à dire

    Donc, A£b€rt Gor€ n’a rien à dire.
    Donc Rajendra Pachauri et sa fififille n’ont rien à dire.
    Donc Jean Jouzel n’a rien à dire.
    Donc Jean-Louis Borloo n’a rien à dire
    Donc Stephen Chu n’a rien à dire

    Si seulement tous ces gens pouvaient la fermer un peu !…

  22. Murps (#76),
    Et que pensez-vous de la voiture à air comprimé (donc électrique par compresseur à domicile) dont on entend paler de temps en temps et dont, si je me souviens bien, une grosse firme indienne, peut-être Mital, a entrepris la production. Je crois avoir vu cela il y a un ou deux ans.

  23. MichelLN35 (#80),

    Des tramways à air comprimé fonctionnaient au début du siècle dernier, notamment à Angers. Tout est une question d’autonomie… et de charge sur le réseau électrique si le système était généralisé. En tous cas, c’est apparemment un système beaucoup plus simple que le voiture électrique, et avec des véhicules beaucoup moins onéreux.

  24. MichelLN35 (#80),
    C’est Tata qui a acheté le concept à M. Guy Nègre, ingénieur français. Voici quelque temps qu’on n’en parle plus beaucoup.

  25. MichelLN35 (#80),

    J’ai lu récemment un article sur la voiture à air comprimé dans le journal ‘Le temps’:
    http://www.letemps.ch/Page/Uui…..ns_le_Jura

    L’article n’est malheureusement plus disponible gratuitement, mais ce que j’ai retenu, c’est que l’autonomie est très limité (100km) et en plus le design est très moche. Donc je ne crois pas à un succès grand publique.

  26. MichelLN35 (#80),

    Et que pensez-vous de la voiture à air comprimé (donc électrique par compresseur à domicile)

    Pourquoi « donc électrique » ?… Je gonfle bien les pneus de mon vélo avec une pompe … Il me suffit d’embaucher quelques shadoks pour pomper …

    … et puis on pourrait aussi distribuer de l’air comprimé à domicile par des réseaux de conduites sous-pression … on distribue bien comme cela l’électricité, le gaz, l’eau …

    Cet air comprimé serait produit directement, sans électricité, par un réseau d’éoliennes, sans passer par la conversion électrique génératrice de pertes de rendements.

    Cela s’appellerait La Voiture à Vent. la révolution du 22ème siècle.

    La disponibilité à domicile de cet air comprimé permettrait de faire fonctionner, comme dans les garages, tout un tas d’appareils ménagers, sans électricité du réseau … même la lumière avec un générateur local à air comprimé …

    Pour ceux qui n’ont pas déjà compris où je veux en venir, je vais metttre les points sur les i :

    Ce n’est pas parce que quelque chose est technologiquement possible qu’il est applicable, et ce n’est pas parce qu’il est applicable qu’il faut l’appliquer.

    Un jour, si vous êtres sages, et s’il y a un fil adéquat, je vous raconterai pourquoi l’attelage des trains est toujours largement manuel, et pourquoi il le restera pendant des générations – même si les TGV ont de très bons attelages automatiques analogues dans leur principe à ceux des petits trains de notre enfance.

    Mais, pour le moment, on pourrait peut-être arrêter de déconner dériver et revenir au sujet du fil ?

  27. PapyJako (#87),

    Ca c’est dur à tenir, les sujets du fil … 😆

    Mais bon cela m’intéresse cette histoire de l’attelage des trains …

  28. PapyJako (#87),
    le bilan énergétique d’une voiture à air comprimé est lamentable. dans ma carrière j’ai connu des véhicules à AC dans les mines du Nord de la France. Cette source d’énergie n’était utilisée sur les locomotives du fond que pour des raisons de sécurité, là ou des diesels ou des moteurs électriques auraient pu enflammer le grisou ….

    pardon pour insister sur le HS ….

  29. Patrick Bousquet de Rouvex (#69),
    la voiture électrique souffre effectivement d’un problème son autonomie et encore celle ci est surestimée par le fait qu’en hiver il faut chauffer l’habitacle et en été le refroidir, si en plus on met un lecteur de CD, un chauffe biberon et un frigo c’est la cata …
    D’autre part le prix annoncé est beaucoup trop élevé, malgré une prime copieuse de 5.000€ par véhicule.
    Le carburant ne coûte pas cher mais en fait il est subventionné puisqu’il ne supporte pas de TIPP …
    L’achat ne peut se justifier que par des considérations non rationnelles (faire chic, écolo etc …)

  30. Araucan (#88),

    Ca c’est dur à tenir, les sujets du fil …

    Mais bon cela m’intéresse cette histoire de l’attelage des trains …

    Si c’est le modérateur qui me le demande !… 😆

    C’est tout simple. Enfin … presque. Je requiers l’indulgence des vrais experts du matériel ferroviaire (je n’en suis pas) qui pourraient lire ce qui suit. C’est à peu près comme cela que la situation m’a été décrite il y a quelques années. En cas d’erreur, merci de rectifier/compléter.

    L’exploitation des trains comporte une activité importante d’accrochage/décrochage de wagons et locomotives, pour composer et recomposer les trains en fonction des nécessités opérationnelles.

    Avec les attelages conventionnels, dont voici un exemple,

    les opérations, tout le monde peut le voir en gare, sont effectuées par des agents qui descendent sur les voies, entre les voitures, pour réaliser manuellement la connexion/déconnection des attelages et des connexions (électricité, air comprimé, communications). Cela représente une contrainte opérationnelle extrêmement coûteuse pour l’exploitant. L’attelage conventionnel n’a que des inconvénients : il requiert plusieurs agents, il est source de retard dans la constitution des rames, source d’accidents.

    Les trains les plus modernes (TGV) ont été équipés, dès le départ, d’attelages automatiques dont voici un modèle :

    A l’inverse de son ancêtre, l’attelage automatique permet d’accoupler les voitures en une seule opération en réalisant les connexions rapidement, sans risque, à l’aide d’un seul agent. Il ne présente donc, comparé à son ancêtre, que des avantages. Il n’y a « pas photo » !

    On peut donc se demander la raison pour laquelle les attelages automatiques n’ont pas supplanté les attelages manuels (cela a d’ailleurs été réalisé dans certains pays, en particulier au Japon).

    Il y a à cela deux raisons principales :

    1) Le coût de la substitution : la transformation des centaines de milliers de wagons et locomotives représente un investissement énorme, qui devrait être étalé sur des années.

    2) Les contraintes de migration : La transformation, puisqu’elle ne peut ni pratiquement ni économiquement être effectuée instantanément, laisserait pendant des années un parc dont une partie – variable avec le temps – ne pourrait être accouplée à l’autre.

    Cela ferait peser sur l’entreprise des contraintes organisationnelles génératrices d’énormes gaspillages (j’ai besoin de 10 wagons demain à Paris, je les ai, mais ce ne sont pas les bons attelages, ceux dont j’ai besoin sont disponibles à Marseille, mais il faudrait les rapatrier à vide, et de plus, la seule locomotive du bon type disponible est à Toulouse …). « Indémerdable » donc et surtout très coûteux.

    Les TGV ont été équipés d’attelages automatiques parce qu’il n’est jamais envisagé de faire tracter un train de wagons conventionnel par une tractrice TGV, ni l’inverse. Ce sont, par nature, deux systèmes de transport disjoints.

    La morale de l’histoire c’est que ce ne sont rarement les caractéristiques intrinsèques – sur papier – d’une technologie qui déterminent son applicabilité dans le monde réel. Outre les contraintes économiques, la clef est presque toujours dans la capacité de cette technologie à s’intégrer en douceur à un existant, tout en apportant un plus significatif à la technologie qu’elle est appelée à remplacer, ou avec laquelle elle doit coexister.

    Cela, à des niveaux divers, s’applique à la voiture à air comprimé dont on vient de parler dans ce fil, mais aussi aux toilettes sèches dont il a été largement question dans un autre fil. Dans les deux cas, on sait faire, et cela marche … Et alors ?

  31. PapyJako (#93),
    Et pour un complément d’information, adressez-vous à M. Rajendra Pachauri, expert en transport ferroviaire.

  32. jean l (#95),

    Et pour un complément d’information, adressez-vous à M. Rajendra Pachauri, expert en transport ferroviaire.

    Zut !… j’ai raté cette superbe chute !… Merci de ce complément.

    C’est vrai que la formation de base de Monsieur Pachauri est « ingénieur ferroviaire », mais je n’ai pas connaissance qu’il ait fait grand chose dans ce domaine (il aurait un peu travaillé dans la fabrication de locomotives diesel en Inde).

    A l’inverse, Monsieur Pachauri a démontré une certaine expertise dans l’art d’enfourcher le dada RCA – qui devient chaque jour tous plus vieux canasson – afin de s’en servir pour sa propre promotion.

    Nous n’avons aucun intérêt à ce que l’autorité morale du GIEC soit renforcée, car de toutes les façons il ne sortira jamais rien de bon de ce type de monstruosité étatico-scientifique.

    Le plus grand service que peut nous rendre Rajendra Pachauri est donc de rester à la tête du GIEC.

  33. Myke (#97),

    Mais n’est-il pas administrateur de la SNCF ? ou je me trompe ?

    C’est, à ma connaissance, tout à fait exact. Rajendra est aussi administrateur du Crédit Suisse, sans être banquier !…

  34. JG2433 (#98),

    Article de Yves Pelletier sur l’APS :

    Je viens de le lire, remarquablement complet et précis, comme tout ce que fait Yves Pelletier, absolument tout.

    Merci JG2433