Les sceptiques déclarés du RCA sont en France sont peu nombreux. Moins médiatisé, Christian Gérondeau est l'un d'eux mais pas le moins convaincant … Ah oui c'est vrai, c'est un ingénieur … 😉
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Le CO2 et le climat : un point de vue d'ingénieur.
Rarement un débat aura autant préoccupé l’opinion et les médias que celui qui fait rage aujourd’hui à propos de l’évolution du climat et de la responsabilité éventuelle de l’humanité à son égard.
Les climatologues eux-mêmes sont divisés en deux factions qui s’affrontent. La majorité d’entre eux semble se ranger dans le camp «officiel», celui qui soutient un point de vue que l’on peut résumer en quatre points :
– La température du globe terrestre s’accroît et va continuer à le faire dangereusement
– Les activités humaines et tout particulièrement les émissions de gaz carbonique (CO2) sont la cause majeure du phénomène
– Il faut donc agir pour maîtriser et réduire ces dernières
– Il existe des moyens pour y parvenir et il faut les mettre en œuvre d’urgence pour « sauver la planète ».
Mais d’autres climatologues, qui font de plus en plus entendre leur voix, contestent les bases mêmes de ce raisonnement. Selon eux, les variations du climat ont toujours existé, et rien ne prouve que les activités humaines, et notamment les émissions de CO2, aient une influence significative sur son évolution et sur la température moyenne du globe.
Lorsqu’on n’est pas soi même climatologue – et il y en a fort peu dans le monde – est-il possible de se faire une opinion ? Face à la difficulté du sujet et à l’ampleur de la controverse, la tentation est forte de répondre négativement à cette question. Le présent article va s’efforcer de montrer qu’il n’en est rien, et qu’une approche rationnelle, que l’on pourrait qualifier d’ingénieur, c’est-à-dire partant des faits, permet d’aboutir à un certain nombre de conclusions difficilement contestables et de jeter un regard nouveau sur ce sujet complexe.
Plutôt que d’entrer dans le débat qui oppose entre eux les climatologues au sujet de l’évolution du climat et de l’éventuelle responsabilité des activités humaines à son égard, le raisonnement proposé prend le problème à l’envers et part d’une question simple «Quelle est notre marge de manœuvre à l’égard des émissions de CO2 ? Y pouvons-nous quelque chose ?»
78 réponses à “Un autre sceptique”
oui bon c’est un ingénieur plein de bon sens , jancovici aussi est ingénieur je crois et pourtant …
interessant cet angle réserve fossiles/émssions de CO²
L’article est un excellent résumé du, non moins excellent, livre de Christian Gérondeau « CO2 : un mythe planétaire, Les éditions du Toucan, Paris, 2009″
Il n’y a pas tellement de bons livres en Français sur le climat. Celui là est un de mes préférés, avec « La servitude climatique : Changement climatique, Business et Politique« , de Jean-Michel Bélouve, plus axé sur la dimension géo politique.
Les bons livres en Anglais se comptent par centaines …
mcd (#1),
Les argumentaires de Jancovici sont en général très bien construits sur le plan technique. On sent effectivement la marque du bon ingénieur. Voir le remarquable chapitre sur l’éolien. Tout y est dit …
C’est lorsqu’il bascule dans le mystique que cela dérape. Il devrait se limiter à la rédaction de la partie technique des argumentaires.
PapyJako (#3),
ouf,j’ai eu peur que vous ne mettiez fin inconsidérément à une potentielle belle amitié en critiquant bassement les ingénieurs….
Dans un chapitre de sa thèse de 2009, Willem P Nel (université de Johannesburg) développait un raisonnement du même genre. La thèse dans son ensemble est conformiste et, à part ce passage, présente peu d’intérêt AMHA.
http://ujdigispace.uj.ac.za:80…..Nel%20.pdf
Maintenant que Christian Gerondeau est président de l’AX (anciens élèves), sa voix va peut-être porter un peu plus loin ?
PapyJako (#3),
je n’ai pas trop arpenté son site , semblable dans les dires a tant d’autres …
je me souviens d’avoir commencé à lire son livre » le réchauffement climatique expliqué à ma fille » , arreté assez rapidement puisque je venais de lire celui d’al gore , exactement du même point de vue …
je remarquai juste que le fait que quelqu’un soit ingénieur n’est pas un gage ni de bon sens ni d’intelligence ( puisque humain) 😉
Joletaxi #4 mcd#6
Je suis d’accord avec Courtillot quand il dit (avec des fleurs) que la proportion d’imbéciles est la même partout…Chez les ingénieurs comme chez ceux qui ne le sont pas. Chez les chercheurs comme chez les autres etc.
On ne saurait d’ailleurs qualifier Jancovici d’ingénieur, à proprement parler. Il est titulaire d’un diplôme en télécom ( qu’il n’exerce pas) ( sa spécialité en année de spécialisation de l’X). De fait, Janco est plutôt un « expert » du tout.
Et comme disait Richard Feynman : « Science is the belief in the ignorance of experts. »
La science c’est la croyance dans l’ignorance des experts ».
Myke (#5),
du « même genre » que qui, que quoi ?
Vous ne dites pas à qui vous répondez. Cela n’aide pas.
C’est pourtant facile : la petite flèche courbe, juste après l’heure dans la partie grisée, est faite pour cela.
mcd (#6),
Cela implique seulement une intelligence au moins « normale » et un certain niveau de connaissances. C’est pour cela que j’avais dit « bon » ingénieur, qui ajoute un petit quelque chose …
PapyJako (#8),
Vous avez raison ce n’était pas clair. Je postais à la cantonade, mais particulièrement pour mcd #1 sur sa remarque « angle réserves fossiles-émissions de CO2, thème qui est en effet l’idée force (originale à ma connaissance) du texte de Gerondeau, et qui est aussi abordé par Nel.
Spencer vient de publier un article au sujet du dernier opus du GISS qui démontrerait que le CO2 est le principal « moteur » du climat,qu’il termine avec sa verve habituelle par…
« It would take another peer-reviewed paper that follows an alternative path, to effectively counter the Lacis paper, »….
….. »Of course, the chance of editors at Science allowing such a response paper to get published is virtually zero. The editors at Science choose which scientists will be asked to provide peer review, and they already know who they can count on to reject a skeptic’s paper. »
Joletaxi #11
Ce papier est de Lacis et de Gavin Schmidt… on voit à quoi s’attendre et on n’est pas déçu. Le magazine Science est tombé bien bas pour publier un papier qui n’apporte strictement rien de nouveau…
Il est vrai que le précédent éditeur de Science était Donald Kennedy de Stanford qui avait écrit autrefois un éditorial intitulé « The game is over » cad « la science est dite » (au sujet du RCA).
L’AAAS, la maison mère de Science, est un nid de réchauffistes depuis bien longtemps.
John Holdren, le czar pour la science d’Obama, en a été l’un des présidents.
Un grand copain de Mary Mead, Stephen Schneider et Paul Ehrlich…
Avec ces oiseaux-là, la science est mal barrée.
Non, les efforts européens ne sont pas vains car ils contribuent à diminuer la demande sur le pétrole ce qui favorise le maintien de prix bas et donc un accès encore plus facile pour les autres pays qui pourront le bruler deux fois plus vite.
Nous sommes en train d’inventer une sorte d’Union Soviétique écologique qui aurait pour projet de construire une ligne Maginot anti CO2.
C’est pas grisant ?
Bob (#12),
Là où il est, Stephen Schneider, il doit avoir soit beaucoup de copains, soit aucun !… 😆 😆
Bob (#7),
Il faut une définition drôlement restrictive du mot « ingénieur » pour décider qu’un Polytechnicien X-Telecom n’est pas ingénieur.
piloteman (#13), Chacun mon tour, disent les petits Indiens !
piloteman (#13),
J’aime !… je vais m’en resservir !
@papyjako #15
Pas vraiment. Il suffit simplement de connaître un peu les programmes de l’enseignement à l’X . Lesquels ont peu de choses à voir avec la conception traditionnelle du métier d’ingénieur. Même si le titre leur est attribué.
Le titre est une chose, le métier que l’on exerce en est une autre.
Par exemple, il existe une quantité de diplômés ingénieur qui exercent le métier de chercheur.
Je persiste, et signe :
à proprement parler : ces gens-là ne sont pas des ingénieurs.
Comme Janco.
Je ne connaissais pas ce C.Gérondeau. Article médiocre en tout cas. Encore un scientifique qui s’est parachuté sur un sujet qu’il n’a pris la peine d’étudier en profondeur.
Enfin quand on annonce dans un article que l’on prend le problème à l’envers, répondant à la question de la possibilité de réduction du co2, sans entrer dans le débat purement climatique, il est étonnant de choisir alors d’occulter tout l’aspect cout du changement climatique. S’il part du principe que le CC ne gênera en rien la chine, alors oui la conclusion est que la chine ne réduira rien du tout. Du haut niveau intellectuel ce raisonnement !
Il ne s’en rend même pas compte, le pauvre, que son petit exposé n’a alors aucun intérêt. Surtout si on ne prend pas en compte les volontés d’indépendance énergétique, le potentiel économique dans le développement des énergies alernatives,…
Ce qui m’inquiète dans cette histoire, c’est que je redoute que la france passe à coté d’un marché immense…et ça sera autant la faute des écolos alarmistes, que des sceptiques attardés.
Bob (#18),
Sans vouloir vous départager, voici une pièce à conviction
http://www.polytechniciens.com…..au2010.pdf
Bob (#18),
Je ne sais pas exactement quel est le Schmilblick qui « avance » si chacun, même avec de bonnes raisons, décide dans son coin de la signification des mots.
Ce n’est ni à vous, ni à moi, ni à personne en particulier, de décider de la signification du mot « ingénieur » dans la langue Française.
Pour ma part, j’utiliserai le sens que je crois le plus commun, je continuerai à dire que Jancovici est, comme Rajendra Pachauri, « ingénieur ».
Papyjako #20 Myke #18
Je crois en effet que Gérondeau pose bien le problème (qu’il connaît parfaitement).
Je ne souhaite pas revenir sur cette question qui me paraît parfaitement claire et qui concerne les gens (nombreux) qui bénéficient du titre d’ingénieur mais qui n’en exercent pas réellement la fonction.
Concernant l’X, Gérondeau envisage deux questions dont tout ceux qui connaissent un peu cette école connaissent parfaitement la réponse :
1) La direction de l’école est assumée par un Général ( qui change souvent) et un pdg du conseil d’administration (éminent et donc rarement présent dit-il) :
Ceci tient au statut militaire de cette école. Il est très difficilement envisageable de procéder autrement sauf à ce que l’école ne fasse plus partie du ministère de la défense. Je doute que cela se fasse et soit accepté par les polytechniciens eux-mêmes.
Allègre avait affirmé (je crois) qu’un polytechnicien coûte 50 fois plus cher qu’un étudiant de fac.
C’est un très vieux débat. Jamais tranché dans un autre sens que celui du statu quo parce que l’X a beaucoup plus à perdre qu’à gagner.
2) Gérondeau demande, entre autres, que les étudiants de l’X sortent avec le titre de PhD (Doctorat Es Sciences). Ce titre (ou grade) est un titre purement universitaire qui sanctionne un travail de thèse présenté devant un jury.
Il ne fait aucun doute que les structures universitaires n’accepteront jamais d’attribuer ce grade de manière automatique. A qui que ce soit.
C’est un rêve éveillé de Gérondeau.
D’ailleurs et en aparté, il n’est pas douteux que la plupart des élèves qui sortent de l’X n’ont pas le niveau requis pour un doctorat ès sciences. Il y a d’ailleurs quelques anciens élèves qui passent une thèse après trois ans de travail, comme tout le monde.
Les considérations sur les titres universitaires sont creuses et en France tous les doctorats ne se valent pas , j’en ai un en physique par exemple…
Ce que dit jancovici sur le petrole est interessant et instructif.. il s’agit surtout de chiffres d’ailleurs .. sur le reste ce n’est pas un idiot..et j’ai vu des docteurs ingénieurs fort peu calés en physique.. deprimant mais vrai….
Mais dès qu’il s’agit de politique jancovici redevient un quidam…
Moderateur ou censeur si tu ne veux plus que je poste tu m’envoies un mot et c’est ok…
C’est également mon avis.
Le rapport Gerondeau, par ailleurs court et très bien pensé est un peu « polytechnicocentré ».
Il est dommage que notre système de formation des Ingénieurs n’ait pas d’équivalents dans le monde anglo-saxon, mais ce n’est pas une raison pour brader le Doctorat. Aussi brillants que soient les X, on ne peut pas leur attribuer la science infuse.
Je ne peux cependant pas m’empêcher de rappeler que parmi les polytechniciens, il y en a aussi à l’origine de grands naufrages militaires et économiques. Je pense à Nivelle, ou a JMM… Il est vrai que le fait d’occuper des postes de décisions amène fatalement à supporter la responsabilité de la victoire comme de la défaite.
Murps #23
Hum ! Les anglo-saxons ne sont pas de cet avis. Au moins pour ce qui concerne les américains. Beaucoup pensent qu’il est extraordinaire que l’on sélectionne, en france, des jeunes gens à 18 ou 20 ans (le 700 happy few disent-ils) auxquels seront donnés toutes les indulgences et tous les pouvoirs pendant toute leur vie active.
Ceci s’applique bien sûr aux grands corps de l’état (la « botte » des polytechniciens, les meilleurs) qui bénéficient d’une absolution extrêmement efficace durant leur existence. C’est ainsi que l’on peut par exemple, couler une grande banque française et passer entre les gouttes.
C’est le contraire de l’état d’esprit aux USA où (en principe) chacun doit faire preuve de ses qualités à chaque instant de son existence, pour pouvoir progresser…
Il en est des polytechniciens comme des autres : certains sont arrivés à bout de souffle à passer le concours. Pour d’autres, ce n’était que le début d’une brillante carrière.
En réalité, il n’existe pas de filtre à c..s. Heureusement, d’ailleurs.
Bob (#22), Dire qu’un X n’a pas le niveau d’un doctorat, même ès science, relève du dépis le plus ridicule. Dire le contraire (un docteur és science n’a pas le niveau « X ») relève de la même bêtise.
Cette guéguerre universités/grandes écoles est complètement dépassée et les ponts entre les deux doivent être trouvés; la proposition de Gérondeau ouvre une porte intéressante que l’université devrait saisir afin de valoriser ses diplômes sur le marché du travail.
En revanche, quand on est X, on n’a pas de problème d’emploi.
andqui (#25),
Un doctorat sanctionne une spécialisation de recherche très pointue comme par ex. les hormones du criquet et les moeurs sexuelles du grand tétras de l’Atlas Ouest, ça n’a rien à voir avec un diplôme d’ingénieur !
Vous (et Gérondeau, avec tout le respect qu’il mérite) comparez un spécialiste qui sait tout sur rien et un généraliste qui ne sait rien sur tout, c’est comme comparer pomme et poire.
Quant à dire que la guéguerre universités/grandes écoles est dépassée, désolé mais c’est du grand n’importe. Les grandes écoles française, c’est la seule poche de résistance notable contre l’égalitarisme dégoulinant prôné par les gauchistes qui a conduit les Universités et leur stupide idéologie d’anti-sélection à l’état de délabrement actuel. Et vous ne voulez plus de distinction entre les deux càd mélanger la crème à la merde ? On voudrait se tirer une balle dans les pieds qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Murps (#23), Quand on voit les profs qu’ils ont… je mets à part le Professeur Tournesol, (Galam), bien sûr, mais les autres….
MiniTax # 26
Vous avez une vision un peu réductrice de ce qu’est une thèse de doctorat. Elle démontre aussi un certain nombre de qualités dont les plus malins des sergents recruteurs des grandes boites ( du moins aux usa et dans nombre d’autres pays) sont friands. En particulier, une bonne connaissance du milieu de la recherche.
Enfin, je veux dire dans les meilleurs des cas… bien sûr.
Quant à la guerre Universités- grandes écoles, effectivement, elle est loin d’être terminée.
Quant à l’ »idéologie anti-sélection » elle me semble plutôt dépassée.
En particulier, les grandes universités la pratiquent discrètement et ceci depuis très longtemps en inscrivant préférentiellement les candidats qui ont eu les meilleures mentions au bac. La session des inscriptions se termine généralement par une belle bataillle avec le rectorat qui exige que l’on prenne ceux qui sont restés sur le carreau et qui les distribue au prorata…
Eh oui, c’est comme ça que ça se passe. Nulle idéologie soixante-huitarde là dedans.
Mais, évidemment, quand on a écrémé les meilleurs éléments dans les classes prépas, c’est sûr que c’est moins facile pour les Universités de faire avec ceux qui restent.
XLM (#19),
Les décroissants plutôt, parce que les écolos alarmistes vont avoir un allié de choix au gouvernement; Borloo est en lice pour le poste de premier ministrable et Hulot est le préféré des français!
Pas de raisons de s’alarmer la taxe carbone va faire son retour!
Indépendance énergétique? Merci mais ça à l’air d’aller…
http://www.lesechos.fr/entrepr…..-3-ans.htm
Et grâce aux « énergies alternatives » et son « potentiel économique »…
http://www.romandie.com/infos/…..n1zyzf.asp
A lire aussi
http://www.lecri.fr/2010/10/12…..ctif/19207
Sceptiques attardés? Non seulement réalistes!
XLM (#19),
Vous oubliez un détail, les énergies alternatives sont surtout un marché idéologique. Les chinois l’ont bien compris, ils vendent des équipements aux européens financés par la dette … que nous devons aux mêmes chinois.
Amusant non?
Encore un ingénieur qui se mêle de climat. Je ne sais pas ce que vaut ce site, je le signale simplement car je viens de le découvrir. http://theinconvenientskeptic.com/
(Dans la présentation, cette façon bien américaine de raconter sa vie privée peut agacer – c’est mon cas – ou être considérée comme sympathique, au choix. Mais ce n’est qu’un détail).
Un ingenieur et un docteur ne reçoivent pas la m^me formation ….au final…un docteur est censé avoir fait un travail de recherche donc déjà un peu fait avancer la science.. à part cela…;qu’en dire ?
je veux dire sur la qualité de l’individu? pas grand chose… On peut remarquer que certaines des meilleures critiques sur le travail du giec ont été faites par des gens qui n’ont pas de formation scientifique. et certains amateurs ont produits des petits travaux très eclairants… et une simple photo d’une station de mesure météo placée au milieu d’un parking a reveillé pas mal de gens…
Les questions les plus naïves sont souvent les meilleures car elles sont posées par des gens qui n’ont pas d ‘à priori….
LA climatologie n’est pas une science exacte et pas non plus experimentale….
Que vous ayez un doctorat de science un diplôme d’ingénieur ou un cap de plombier… quand on vous dit que les modèles prouvent….vous croyez que ça change quoique ce soit? ( un peu en vérité)
Il faut faire CONFIANCE ou CROIRE aux modèles…
luc (#30),
ils ne financent rien du tout.
60 % des crédits carbone alloués dans le cadre des conventions CDM,sont captés par les chinois,qui financent de la sorte des projets en énergie renouvelable, du moins sur papier,car une partie non négligeable a servi à construire une flopées de barrages,qui normalement auraient du être exclus de ces conventions.
Le reste leur permet certes d’implanter à nos frais des champs éoliens et photovoltaïques, ce dont ils se f… éperdument(le plus important est situé dans un désert,et n’est toujours pas raccordé au réseau) mais surtout a permis de mettre sur pied une industrie qui nous fait une concurrence féroce.
Bref, cocus mais contents, il n’y a qu’à voir la mine satisfaite de Baroso
Myke # 31
Et qui explique comment il est devenu sceptique (dans la section Book)…Il a voulu se renseigner avant d’aller voir l’Oped d’Al Gore. Voici comment il a commencé. Il dit :
« I started by reading the available material on the topic on the Internet. Wikipedia was a good starting point because any contentious topic generates lots of discussion and edits that can be reviewed. That lead me to understand that the issue was far less settled than I once thought. »
« J’ai commencé en lisant les textes disponibles sur ce sujet sur Internet. Wikipedia est un bon point de départ parce que tout sujet controversé génére de nombreuses discussions et des écrits qui peuvent être corrigés. Ceci m’a amené à comprendre que cette affaire était beaucoup moins établie que je le pensais auparavant. »
Inutile de dire que s’étant renseigné auparavant, il a trouvé l’oped d’Al Gore archi-nul…
Et dire qu’il y en ici qui vilipendent Connolley !
Merci William Conolley.
Vous avez encore fait un ingénieur climato-sceptique !
J’aime bien la discussion sur le blackbody sur Wiki :
http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Black_body
Bob (#33),
C’est bête, on a viré Connolley pour six mois ; du coup, va y avoir moins d’ingénieurs sceptiques…
Myke (#31),
Bonsoir
C.Gerondeau est un ingénieur de l’X, spécialisé depuis longtemps dans les questions de transport, et a eu une carrière de haut fonctionnaire/ patron DATAR, puis 1er monsieur sécurité routière en France et c’est lui qui a mis en place les toutes premières mesures alcool et vitesse en 1972/73.
Récemment il avait publié un livre sur quelques arnaques écologiques style le gouffre des éoliennes. Pour le connaitre depuis 10 ans et l’avoir régulièrement rencontré, il n’est pas arrivé à la question du RCA « pour se mêler de climat »….. ce sont les questions de CO2 dans les transports qui l’ont amené à s’intéresser à la question du RCA , puis à fouiller, à tenter de comprendre le giecmachinchose, et puis de découverte en découverte, il en est arrivé à écrire son bouquin selon un angle effectivement « d’ingénieur ».
Et je peux témoigner de ses étonnements (et coups de gueule) réguliers quand il a compris « la mécanique » RCA – GIEC .
Je pense que son analyse complète bien les approches plus « scientifiques pures ».
Bonne soirée.
joletaxi (#32),
Ne pas oublier non plus ce qui atterrit dans la poche des corrompus.
MON810 (#36),
Où l’on retrouve l’ineffable Strong,le grand architecte de tout ce « bazar »
Bob (#28),
Que les « chercheurs » aient une « bonne connaissance du milieu de la recherche » est un truisme au même niveau que « les médecins ont une bonne connaissance du milieu médical » ou « les éboueurs une bonne connaissance du milieu du ramassage d’ordures ».
D’ici à en faire une « qualité » suppose qu’on ait besoin de cette connaissance … peut-être pour pénétrer le milieu et tenter de le manipuler.
Les laboratoires pharmaceutiques peuvent être tentés de manipuler le milieu médical , on voit bien pourquoi.
On voit difficilement à quoi pourrait bien servir la « connaissance du milieu des éboueurs »
Mais on se perd en conjectures sur ce qui pourrait bien motiver quiconque à manipuler le milieu des chercheurs en climatologie 😈 😈 😈
joletaxi (#32), Vous connaissez sûrement cette video détournée qui fait fureur sur la toile depuis quelques mois : il y a même des gogos qui croient à son authenticité ! :
http://www.youtube.com/watch?v=mSSuaz3imXg
Les détournements de videos font rage en ce moment, comme celle de 10/10 chez Jo Nova.
Patrick Bousquet de Rouvex (#39),
Merci !
Excellent commentaire !
Patrick Bousquet de Rouvex (#39),
Un ami m’avait déjà signalé cette vidéo. A mon sens, même si tout n’est pas faux, c’est soit du populisme à la Besancenot, soit une façon de parler de la Chine sans en avoir l’air afin d’échapper aux camps de travail. Je penche pour la deuxième hypothèse.
dirjur (#35),
Je connais bien comme vous le parcours et les ouvrages de C. Gerondeau, que je considère comme un des meilleurs esprits actuels (« se mêler » n’était qu’une façon de parler). Il braque un oeil neuf « d’ingénieur » sur diverses questions de société, et ces analyses le conduisent chaque fois à des découvertes surprenantes. Il suffit de consulter sa bibliographie.
Cette façon d ‘ »examiner » est la définition même du « sceptique », qualité éminente comme on le sait ici…
M (#40), MON810 (#41), Si vous aimez ce genre d’Agit-Prop humoristique et futé (même si on peut n’être pas d’accord avec les idées émises, populisme, etc.) comme les Situationnistes des années 70 avaient fait avec les films de karaté (souvenez-vous de La dialectique peut-elle casser des briques ?), vous apprécierez celui-ci, tout nouveau et bien d’actualité : Bob aussi appréciera la réplique finale : « On aurait dû empêcher les médias alternatifs ! » : http://www.facebook.com/video/…..1754645608
Désolé si je suis hors sujet climatique… c’est la situation sociale qui prend le pas un peu partout si on n’a plus d’essence à mettre dans sa bagnole et en attendant de ne plus avoir de fuel pour émettre de CO2 du tout.
C’est du pur concentré d’anarchisme du microsme de la place d’Alligre.
Je préférais le détournement du même extrait à propos du climategate. Il paraît, je n’ai pas cherché à vérifier, qu’on ne le trouve plus en ligne, les ayants droits ayant fait valoir leur copyright. Ils sont cons, ça faisait une pub gratuite à leur film. Quand on sait ce que coûte la pub !
MON810 (#44), et en cherchant sur la page de skyfall qui la reprenait, on ne la trouve plus non plus ? Araucan va nous arranger ça !
@Rageous29
J’ai parlé de la faute des écolos alarmistes dans le sens qu’ils exaspèrent plus qu’autre choses, et que cela commence à se voir dans l’opinion. Eux, comme les sceptiques à tout va, empêchent d’aborder les questions importantes. D’une part parce qu’ils refusent toute réelle approche de la chose, et d’autre part parce qu’ils engendrent une méfiance, voir une haine, populaire. Ils nourrissent l’écolo-scepticisme le plus basique, ce qui ne sera pas bon économiquement.
-Pour l’indépendance énergétique, je ne parlais pas de la France spécifiquement, je cherchais des potentiels motivations pour un pays x. Cela dit coté indépendance énergétique c’est pas encore ça…on consomme toujours deux fois plus d’énergie qu’on en produit. Qu’on ait de l’électricité à revendre certes, c’est déjà pas mal au vu des ressources énergétiques dont on dispose. Mais sur le principe on a tout intérêt à décarboniser notre énergie d’avantage encore.
-Pour les énergies alternatives, il y a surement des abus dans les subventions, et la mise en place n’est certainement pas des meilleures…dire qu’il n’y a pas de marché ou qu’il n’ait pas possible de rendre cela intéressant économiquement par contre…
Mais pour revenir à l’article, l’énormité la plus frappante est de faire croire dans une première partie qu’il met le débat climatique de coté et ne s’intéresse qu’au bout de la chaine. Certes, c’est ce qu’il fait, mais en ne prenant comme scénario que celui des sceptiques.
Pas de cout climatique à prévoir, pas de volonté de réduire les émissions.
Il aurait pu faire plus court.
Aujourd’hui la consommation d’énergie fossile n’est plus autant lié à la croissance qu’auparavant, et les couts potentiels d’un changement climatique important, difficiles à estimer et à se représenter, pas si négligeable. Pas besoin de « catastrophes »
comme le laisse entendre l’article pour que des couts importants arrivent. Après c’est ce que disent les économistes qui ont étudié la question, pour sur qu’ils sont partiaux et incompétents comme les autres…
Pour finir, l’UE n’a aucun problème à effectuer la réduction qu’elle s’est imposée évidemment, et un pourcentage plus élevé (qui est pour l’instant mis au conditionnel, pour mettre la pression sur les autres) ne serait pas très dur non plus.
Arrêtez de laisser croire qu’on s’est mis une épine dans le pied. On n’a rien à perdre si rien ne se passe, et beaucoup à gagner si jamais un accord global se fait.
Il y a des abus dans les subventions, sans doutes aucun.
Il n’est absolument pas possible de rentabiliser économiquement ces énergies autrement qu’avec des subventions.
Plus de subventions, plus de marché.
Sauf à installer des éoliennes et des panneaux solaires aux Kerguelen pour alimenter les labos sur place.
Aucun problème, on est d’accord.
A part que cela ne sert à rien et que c’est le contribuable européen qui finance.
J’ai tendance à penser au contraire qu’on a tout à gagner si aucun accord n’est trouvé et qu’on perdra un max dans le cas contraire.
😉
XLM semble penser, comme beaucoup d’autres…, que toute énergie produite sert forcément à quelque chose….
Les problèmes d’adaptation de la production à la consommation, de gestion de réseau de distribution et d’impossibilité de stockage leur sont totalement inconnus…
C’est comme ça… 😉