Evolution à long-terme des champs magnétiques des taches solaires.


 Ce n'est parce que l'hiver débute qu'il faut oublier le soleil …

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La formation des taches solaires est due à un champ magnétique, qui déclinerait. Si la tendance décelée se poursuit, les taches solaires pourraient ne plus être visibles et le Soleil resterait calme pour plusieurs décennies, comme lors du minimum de Maunder, au Petit age glaciaire.

Les taches solaires sont des régions de plasma (gaz très chauds) et électriquement chargées  à la surface du soleil, qui se forment lorsque les remontées du champ magnétique piègent le plasma ionisé. Le champ magnétique empêche les gaz de relarguer leur chaleur et les enfouit sous la surface du Soleil. Ces zones peuvent être plus froides que la surface solaire environnante et apparaissent comme des taches plus sombres.

Tache solaireLes taches solaires ont été observées dès le 17ième siècle et leur nombre suit un cycle de 11 ans. Un minimum solaire dure environ 16 mois, mais le minimum actuel a duré plus de 26 mois, le plus long après celui de 1911-1913.

Depuis 1990, Mathew Penn et William Livingston, astronomes à l'Observatoire du Soleil de Tucson en Arizona ont étudié la force magnétique des taches solaires à l'aide de l'effet Zeeman.  Zeeman découvrit que les raies spectrales d'une source de lumière soumise à un champ magnétique possèdent plusieurs composantes, chacune d'elles présentant une certaine polarisation. Il est possible de mesurer la distance entre deux lignes spectrales de la lumière émise par les atomes de fer de l'atmosphère du soleil. Plus large est la distance, plus grande est l'intensité du champ magnétique.

L'effet a pour origine la subdivision des niveaux d'énergie des atomes ou des molécules plongés dans un champ magnétique. Selon les conditions, les raies spectrales se divisent en un nombre impair de composantes (et l'effet est dit « normal », tel qu'il a été prévu par Zeeman et Lorentz) ou bien en un nombre pair (et l'effet est dit «anomal »). Le plus souvent, le champ magnétique n'est pas assez intense pour que les raies se subdivisent et l'on observe alors seulement leur élargissement.

Par ailleurs, le clivage des niveaux d'énergie atomiques ou moléculaires s'accompagne d'une polarisation de la lumière émise (ou absorbée) lors des transitions entre niveaux différents. La nature et l'intensité de cette polarisation dépend de l'orientation du champ magnétique par rapport à l'observateur. Dans le cas d'un champ magnétique perpendiculaire à la ligne de visée, toutes les composantes sont polarisées linéairement, tandis que pour un champ magnétique orienté parallèlement à la ligne de visée la polarisation observée est circulaire. Alors que la mesure de l'élargissement des raies spectrales renseigne sur l'intensité du champ, l'analyse de la polarisation apporte donc des informations sur l'orientation du vecteur champ magnétique.

Penn et Livingston ont étudié 1500 taches solaires et trouvé que l'intensité moyenne du champ magnétique de ces taches est passé de 2700 gauss à 2000 gauss. -voir figure ci-dessous- (En comparaison, le champ magnétique terrestre est de l'ordre de 1 gauss). La raison de ce déclin est inconnue.
taches.jpg
Figure 1 : Mesures de l'intensité du champ magnétique total dans la zone sombre et dans les pores en fonction du temps. Les croix montrent les mesures individuelles, les astérisques les valeurs annuelles. Trois relations linéaires sont tracées : celle du bas reprend les données 1998-2006 de la précédente publication, celle du haut les données du cycle 23 et celles du milieu l'ensemble des données.
 
Si l'on poursuit la tendance linéaire, l'intensité du champ magnétique des taches atteindrait alors 1500 gauss, une valeur en dessous de laquelle la formation des taches n'est plus possible."The linear decrease of 65 Gauss per year predicts that Cycle 24 will peak with a smoothed SSN of 66, and Cycle 25 will peak with a smoothed SSN of 7. Using a value of 50 Gauss per year suggests a smoothed SSN of 87 for Cycle 24 and 20 for Cycle 25." Une diminution linéaire de 65 gauss par an conduirait après lissage, à un nombre de taches maximum de 66 pour le cycle 24 et de 7 pour le cycle 25. Avec une valeur de 50 gauss par an, on obtient alors respectivement les valeurs de 87 et 20. Le cycle 25 serait alors très faible.
prediction.jpg
Figure 2 : Fonction de distribution du champ magnétique (PDF) pour les mesures dans l'infra-rouge du cycle 23. Selon les hypothèses détaillées dans le texte, il est possible de fournir les PDF pour les cycles 24 et 25. Un calcul en proportion du nombre total de taches solaires suggère que le cycle 24 culminerait à 66 et le cycle 25 à 7. (SSN : sunspot number).
Les auteurs restent toutefois prudents, car l'apparition de taches avec un champ magnétique intense comme en août 2010 -3550 gauss, NOAA 11092- ne peut être exclue et que rien ne permet de dire que cette tendance va se poursuivre. Leur technique est encore récente et d'autres données relatives au Soleil ne montrent pas cette tendance.

David Hathaway, un physicien spécialiste du soleil du Marshall Space Flight Center, à Huntsville, Alabama, a signalé que ces calculs ne tenaient pas compte que de nombreuses taches solaires avec de faibles champs magnétiques associés sont apparues lors du dernier maximum solaire et qu'en conséquence, l'intensité moyenne du champ magnétique serait plus importante que calculée. Toutefois, la prédiction pour le cycle 24 ne diffère pas tellement de celle produite par Hathaway. (Voir ci-dessous)

 

Prédiction de la Nasa

Cet article a été soumis au symposium en ligne No. 273 de l'International Astronomical Union. L'article est disponible ici.

D'après PhysOrg et Wikipédia.

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71 réponses à “Evolution à long-terme des champs magnétiques des taches solaires.”

  1. Clair de Lune (#50),

    Il semble que l’AFIS soit actuellement « colonisée » par une association qui s’appelle « sauvons le climat ».(Petit, Poitou …)
    J’ai été sur leur site et en 5 mn on comprend que c’est un organe de lobby et de communication de l’industrie nucléaire. Ils ont fait 4 vidéos qui valent le détour!
    Après tout c’est leur droit de communiquer en faveur du nucléaire(je ne suis pas contre le nucléaire, même si ce n’est pas la panacée).
    Là où je réagis violemment, c’est quand ils diffusent une plaquette pour les gosses des écoles qui leur fait construire une « serre » pour expliquer l’effet de serre, ce qui est une grossière erreur scientifique que plus personne ne commet!

  2. JG2433 (#47),

    C’est une caractéristique de l’époque que de produire des idées (et d’en déduire des politiques, hélas) telles que l’on ne puisse y objecter …

    Clair de Lune (#50),

    Rien que cela est déjà pas mal en soi …
    « L’atmosphère est transparente pour une grande partie de l’énergie lumineuse provenant du soleil. La surface terrestre en absorbe 50 %. Elle évacue cette énergie par rayonnement infrarouge. Certains gaz, vapeur d’eau, CO2… absorbent au total 90 % des infrarouges émis par la terre, ce qui réchauffe la basse atmosphère, qui, à son tour, évacue sa chaleur sous forme d’infrarouges, mais en moins grande quantité à cause de sa plus basse température. Toutes choses égales par ailleurs, il y aurait donc excès d’énergie entrante par rapport à ce qui ressort vers l’espace. Il en résulte un échauffement de la surface du globe, qui entraîne un surcroît d’émission d’infrarouges rétablissant ainsi l’équilibre entre ce que la planète reçoit et ce qu’elle expulse. »

    Sinon c’est l’avis d’une ONG effectivement c’est surprenant sur le site de l’AFIS.

  3. Araucan 53 :
    Il ne faut pas oublier qu’une fraction importante de la chaleur de la terre est évacuée par convection (courants ascendants). Cela dépend du taux d’humidité (par exemple différence entre tropiques et déserts secs)

    Dixit Lindzen ( taking global warming seriously où il parle des tropiques)

    C’est pour cela que Roy Spencer utilise les terme « radiatif-convectif »

    Par contre, évidemment, au top de l’atmosphère, vers l’espace, tout est radiatif.

  4. Clair de Lune (#50),

    Regardons qui se cache derriere les declarations de ce Mr Poitou:

    http://sauvonsleclimat.org/new…..?comite=cs

    http://sauvonsleclimat.org/new…..?comite=ca

    Les 22 membres du Conseil Scientifique de Sauvons Le Climat
    Prenom Nom Curriculum vitae
    M Claude ACKET Ingénieur. Retraité du groupe AREVA. Expérience sur tous les types de réacteurs.

    Auteur de nombreuses contributions sur le site SLC : énergies renouvelables, scénarios.
    M Pierre BACHER Ancien directeur technique et directeur délégué de l’équipement d’EDF. Auteur de « Quelle énergie pour demain? »(2000).

    Expert auprès de l’Académie des technologies dans la commission « énergie et environnement ».

    Intérêt principal: explorer les différents moyens de réduire les rejets de CO2 dans l’atmosphère.
    M Roger BALIAN Physicien théoricien

    Membre de l’Académie des Sciences

    Anciennement professeur à l’école Polytechnique, ancien président de la

    Société Française de Physique.
    M. Bertrand BARRÉ A travaillé comme ingénieur et chercheur au CEA, à Technicatome, Cogema et AREVA.
    Ancien président de la Société Nucléaire Européenne (ENS) et du Conseil International des Sociétés Nucléaires INSC.

    M André BERGER Professeur Ordinaire à l’Université catholique de Louvain en Belgique.

    Membre des Académies des Sciences de France et de Belgique, lauréat du prix Latsis de la Fondation Européenne de la Science.

    Pionnier reconnu de l’étude des variations de notre climat à l’échelle
    astronomique, auteur du « Climat de la Terre, un passé pour quel avenir ».

    S’intéresse aux problèmes du réchauffement global, des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie.

    M Remy CARLE Ingénieur au CEA de 1957 à 1976, à EdF de 1976 à 1995, Directeur de l’équipement, puis Directeur Général Adjoint.

    Président de la World Association of Nuclear Operators de 1995 à 1997, actuellement président du Conseil d’Administration de l’Universit? de Compiègne.

    M. Gérard CLAUDET Ingénieur retraité du CEA

    S’intéresse à la biomasse
    M Bruno COMBY Ingénieur polytechnicien (X80) Ingénieur en génie nucléaire (ENSTA 85) ancien ingénieur EDF écrivain et conférencier indépendant depuis 1986 fondateur et président de l AEPN (association des écologistes pour le nucléaire) vice-président de SLC depuis sa création,, concepteur et heureux habitant d une maison écologique à Houilles
    M. Hubert FLOCARD Agrégé en Sciences Physiques. Docteur ès Sciences. Directeur au CNRS du programme interdépartemental PACEN (Programme sur l’Aval du Cycle et l Énergie Nucléaire). Domaines de recherche : théorie de la structure nucléaire, théorie des collisions nucléaires, physique statistique, … Membre de plusieurs Comités de Direction, de Rédaction et Scientifiques Co-organisateur de conférences et colloques internationaux
    M Jacques FOOS Professeur titulaire de chaire au Conservatoire National des Arts et Métiers ( CNAM) ; Responsable de la filière d’ingénieurs en Sciences et Technologies Nucléaires ; Directeur du Laboratoire des Sciences Nucléaires du CNAM ;

    Président du pôle environnement du CNAM.

    A participé en 2003/2004 en qualité d’expert nommé par le Gouvernement à la

    rédaction du Plan National Santé-Environnement.
    M Jean-marc JANCOVICI Ingénieur-conseil

    Diplômé de l’Ecole Polytechnique (1984)

    Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris (1986).
    M Roland MASSE
    M. Paul MATHIS Ingénieur agronome et docteur ès sciences physiques, a consacré son activité professionnelle à des recherches sur la photosynthèse, mécanisme de conversion de l´énergie solaire en énergie chimique. Il a dirigé le laboratoire de bioénergétique (laboratoire mixte CEA-CNRS) au centre de recherches de Saclay. Il a été président de la société française de photobiologie, de la société française de photosynthèse et du Comité international de photosynthèse
    M. Christian NGô Physicien.

    Délégué Général de l’association ECRIN et Directeur scientifique aupr?s du Haut commissaire à l’énergie atomique.

    Anciennement Conseiller de l’administrateur général du CEA puis Directeur scientifique de la direction de la recherche technologique.

    Derniers livres parus :

    L’énergie, Dunod 2002.

    Déchets et Pollutions, avec A.R?gent, Dunod 2004.

    Le Soleil, avec J.P. Verdet et J.C. Vial, Fayard 2004.
    M Hervé NIFENECKER Physicien nucléaire et des particules au CEA (Saclay et Grenoble) puis au CNRS (IN2P3) Co fondateur de la Commission Energie de la SFP Premier Président de SLC
    M. Georges PELLETIER Membre de l’Académie des Sciences

    Directeur Station de génétique et d’amélioration des plantes

    INRA Versailles

    M Michel PETIT Anciennement directeur adjoint du Centre de Recherche en Physique de l’Environnement Terrestre et Planétaire, puis directeur de l’Institut National d’Astronomie et de Géophysique et Directeur Scientifique du Département « Terre-Océan-Atmosphére-Espace » du Centre National de la Recherche Scientifique.

    Ancien directeur de la Recherche et des Affaires Economiques et Internationales au Ministère de l’Environnement(1992-1994).

    Membre de la délégation française au GIEC (IPCC): co-responsable du thème transversal incertitudes scientifiques et gestion du risque climatique.

    Président de la section scientifique et technique du Conseil général des technologies de l’information.

    Membre associé de l’Académie des Sciences, rédacteur en chef de la revue Géoscience (Comptes rendus de l’Académie des Sciences).
    M. Jean POITOU physicien de formation Carrière entièrement au CEA : 1968 – 1992 chercheur en physique nucléaire 1992 reconversion à la climatologie 1992 – 2003 responsable de l équipe des logiciels de traitement des données des instruments spatiaux « Polder » destinés à l observation de la surface terrestre et de l atmosphère à des fins climatologiques. 2001 – 2005 adjoint au directeur du Laboratoire ses Sciences du Climat et de l Environnement (LSCE). A ce titre, responsable de la communication du LSCE. 2006 … Retraité. Actif au niveau collèges (conférences, travaux pratiques en situation de recherche, visites du LSCE) pour faire prendre conscience aux élèves de l action de l homme sur le climat mais aussi pour leur inculquer le goût de la science. Membre du bureau de la section Paris-Sud de la Société Française de Physique (SFP) et nouveau membre de la commission « Energie et Environnement » de la SFP Membre du conseil scientifique de SLC Auteur du livret thématique « Climat » édité en 2006 par le CEA à l intention des enseignants du secondaire et de leurs élèves. Auteur de la version française de « Climat et Météo pour les Nuls »
    M Gilbert RUELLE Président de la commission Energie de l’académie des technologies
    M Pierre SCHMITT Ingénieur, ancien directeur de Super-Phenix
    M Michael SCHNEEBERGER Anciennement responsable de la construction des Centrales Nucléaires chez
    Siemens et Kraftwerk Union,délégué à l’IAEA
    pour le projet INFCE (International Fuel Cycle Evaluation), délégué à l’AIE-Paris dans la « Oil Substitution Task Force ».
    De 1987 à 2002 ; Directeur responsable pour la production et la distribution à
    ENERGIE AG (Autriche), président de l’association de recherche des compagnies d’électricité d?Autriche et délégué auprès de EURELECTRIC à Bruxelles.
    Membre du Kerntechnische Gesellschaft (Allemagne) et du Forum Nucléaire d’Autriche.
    Intéressé par les questions du changement de climat et du vecteur énergie-électricité, participant aux COP(conférences des signataires de la Convention Changement du Climat) de l’IFCCC (International Framework Convention on Climate Change) depuis Rio.
    Consultations internationales dans des projets CDM (Clean Development
    Mechanism) et JI (Joint Implementation) en Europe et Asie.

    M Bernard TAMAIN Physicien Nucléaire. Anciennement Directeur du Laboratoire de Physique Corpusculaire de Caen.
    Jusqu’en 2007 directeur scientifique adjoint au Ministère de la Recherche.

    De l’ »astroturf » signé Janco, X, CEA et GIEC…

  5. M. Jean POITOU (…) Auteur de la version française de “Climat et Météo pour les Nuls”…

    Ca ne s’invente pas comme l’écrirait San Antonio…

  6. Je suis extrêmement déçu. Le site de l’AFIS me semblait sérieux, modéré et scientifique. Il ne manque plus que les interventions de Huet ou Foucart, et plus tard de Hulot et YAB.
    Je suis ce site depuis plus de 2 ans, il évoquait essentiellement des sujets médicales jusqu’à peu. Le RC et son traitement va leur être fatal en ce qui me concerne.
    Ce qui n’est pas très grave, reconnaissons-le… 😉

  7. Abitbol (#58),
    L’AFIS a toujours eu une position assez attentiste dans ce débat. Charles Muller y est intervenu jadis, mais aussi, Petit , plus souvent, avec le collectif « Sauvons le climat ». Je remarque cependant que la porte est un peu entr’ouverte et qu’ils ne peuvent plus faire comme si le débat était clos, preuve qu’en interne, ça doit tanguer ferme. Les derniers ouvrages et articles commentés en témoignent. Ils essaient d’équilibrer: pour un Courtillot, il y a un Poitou alors qu’il y a un an, il n’y avait qu’un Poitou ou Petit. Donc, ça va dans le bon sens (pour moi, évidemment).

  8. Abitbol (#58), et moi donc !
    Vous traduisez ma pensée et mes sentiments à propos de l’Afis.

    Ce qui me choque également, c’est la couleur fortement « atomique » de cette association « Sauvons le climat ».
    On a l’impression de voir un sous-comité créé à partir de membres de Société Française pour l’Energie Nucléaire ; association fort honorable au demeurant, et dont j’ai été membre plusieurs années durant.

    Le souci, c’est ce mélange de genres et d’intérêts. Ca a un côté malsain.
    Là-dessus, la présence de certains membres me hérisse le poil…

    Voilà pourquoi l’Afis ne parlait presque jamais de climat.

  9. Je crois que « sauvons le climat » est plutôt une émanation de l’ »union rationaliste » qui, elle, est réellement pro RCA, avec de vrais activistes comme sa présidente ou Brézin, le physicien (ou ce qu’il en reste) L’UR est également sous tension avec des sceptiques qui ont du mal à se faire entendre.
    J’ai été membre de l’Afis mais je n’ai pas payé ma cotize cette année tant il m’a été difficile de faire entendre la parole sceptique.
    Il semble que ces organes, pourtant rationalistes, se sentent obligés d’enfourcher les thèses catastrophistes pour garder une audience, voire pour approcher les pouvoirs. Cela leur coûtera cher à terme, quand la raison (la vraie) reviendra, ce qui ne tardera pas.

  10. Murps (#60),

    Voilà pourquoi l’Afis ne parlait presque jamais de climat.

    L’adage « qui ne dit mot, consent » s’applique plus que parfaitement ici à l’AFIS. Pour une revue qui entend dénoncer les pseudo-sciences et l’obscurantisme, leur silence pendant longtemps et leur position tiède actuelle est une faute rédhibitoire.

  11. Murps (#60),
    andqui (#61),
    Frédéric, admin skyfall (#62),

    Pour ce qui modestement me concerne, j’avais bien mis le site de l’Afis dans mes signets, depuis déjà un certain temps, ayant la vague impression que consulter un site traitant de « Science » et dénonçant les « pseudo-sciences » serait, à mon point de vue intéressant.
    Je m’étonnais, néanmoins, du fait, qu’au fil du temps, la question climatique n’avait pas été vraiment abordée, dans tous ces tenants et aboutissants.

    Vos messages m’éclairent et je vous en sais gré.

  12. Antonio San (#64),
    « Soyez raisonnables, devenez rationalistes !  »

    « Seule une petite fraction de l’humanité a pu profiter depuis un siècle du progrès (espérance de vie, confort, etc.) rendu possible par le développement des sciences et des techniques, et déjà une exploitation intensive et irréfléchie des ressources, plus préoccupée de la satisfaction d’intérêts privés que du bien-être des populations, menace gravement l’équilibre écologique de la planète, à commencer par son climat, et obère les conditions d’existence des générations futures »

    Bref c’est soyer néo-malthusiens, devenez adeptes de l’écologisme !

  13. Daniel #65

    Dans les statuts de l’Union Rationaliste, on lit :
    « Elle …assume véritablement sa fonction de protection des jeunes contre toute forme d’endoctrinement ».

    Hum ! Là, il y a du boulot en attente …
    Je ne les jamais entendu protester contre les multiples campagnes de bourrage de crâne des jeunes montées par les écolo-fanatiques…

    Bizarre ?
    Non. Il suffit de lire la liste des membres du conseil.
    L’UR c’est le pendant de l’UCS aux USA -Union on Concerned Scientist dont l’orientation systématique lui enlève toute rationalité.

  14. Ou quand le rationalisme dérive vers le scientisme…. 😉

  15. Araucan (#68),

    Emission proposée par : Elodie Courtejoie

    Que voilà un nom bien porté : qu’elle en profite, vite, avant de pleurer, quand on aura démontré que les incertitudes sont plus importantes que les augmentations réellement observées et leur attribution au CO2…

  16. La première est de mars 2010 et s’intitule : Comment rétablir la confiance ? : http://www.canalacademie.com/i…..ir-la.html
    Il semble qu’ils n’aient pas trouvé mieux que de mobiliser justement l’Académie pour répéter ce que certains de ses membres disaient, et encore en faisant appel aux climatologues de l’extérieur pour leur venir en aide, ceux même qui avaient fait appel à la Ministre pour tancer Allègre et Courtillot : ainsi les IPSL boys and girls sont-ils juges et parties !! Ca c’est de la science bien comprise !