Académie des sciences: le débat sur le climat est-il réglé ?


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L’Académie des Sciences avait organisé un débat sur le réchauffement climatique à la demande de la Ministre Valérie Pécresse. Le professeur Vincent Courtillot fait la lecture des événements vus de l’intérieur en répondant aux questions de France Culture (une radio incontestablement réchauffiste depuis toujours !).

Sa version des faits, exposée de manière pédagogique et convaincante comme toujours, est bien différente de celle présentée par les médias.


Science Publique: Vincent Courtillot
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26 réponses à “Académie des sciences: le débat sur le climat est-il réglé ?”

  1. Cette mise au point du Pr Vincent Courtillot fort intéressante est grandement utile ; surtout quand on sait ce que les « réchauffistes » ont fait, dans les médias, de la réalité du débat organisé par l’Académie des Sciences.

    V. Courtillot donne, entre autre, son avis à propos du Giec. Je résume son point de vue : cet organisme doit au moins être réformé.

    Ici, il y a peu, une idée avait germé, à partir de la proposition initiée par Murps : « Delendum Est Giecum » D.E.G.
    Cet objectif reste pertinent.

  2. Il est extraordinaire!
    Il faudrait plus de scientifiques comme lui..

  3. sur le même sujet il faut consulter l’intervention de Vaclav Havel à Londres sur le thème « le réchauffement a depuis longtemps cessé d’être un débat scientifique »

    je cite

    En remontant le temps géologique, Le Prix Nobel de Physique de 1998, Robert Laughlin (6) a dit que
    « le changement climatique est quelque chose auquel la Terre procède habituellement sans demander la permission à quiconque », et que, « loin d’être responsable de la dégradation du climat de la Terre, la civilisation ne pourrait pas empêcher la manifestation de tels changements dès lors que la Terre a décidé de les faire » (page 11).
    Il ajoute que
    «les données géologiques suggèrent que le climat ne devrait pas nous préoccuper excessivement lorsque nous nous fixons sur le futur de l’énergie, non pas parce que ce n’est pas important, mais parce que le problème se situe au-delà de notre pouvoir de contrôle» (p 12).
    Ces formules me paraissent plutôt convaincantes.

    et aussi:

    J’ai noté dans mon livre que
    « si nous prenons au sérieux le raisonnement des écologistes, nous constatons que le leur est une idéologie contre l’humanité » (p. 4).

    Le chapitre IV de mon livre est consacré à l’importance d’une actualisation pertinente. Nigel Lawson a produit quelque chose de très similaire dans son chapitre 7 sous le titre « Actualisons le Futur : Ethique, Risques et Incertitude ».
    Pour lui,
    « le choix d’un taux d’actualisation est critique dans la formulation de politiques qui auraient une sens, et qui manifestement n’en ont pas ».
    Je suis d’accord avec son affirmation :
    « avec un taux d’actualisation plus élevé, l’argument pour une action radicale contre le réchauffement global s’effondre complètement » (p 83) 28.
    De nombreux économistes sérieux soutiennent la même chose, et sont pour l’utilisation de taux d’actualisation plus élevés. Le Professeur Murphy, de l’Université de Chicago (29), déclare avec fermeté :
    « nous devrions utiliser le taux du marché comme taux d’actualisation, parce que c’est le coût présent de l’atténuation du changement climatique ».
    C’est ce dont ne veulent manifestement pas N. Stern et d’autres. Ils pensent en termes éthiques infondés, et ils ont tort. Nous ne nions pas que si la tendance actuelle continue, la hausse des températures fera des gagnants et des perdants. Même si l’impact total s’avérait négatif, – ce dont je ne suis pas convaincu -, l’actualisation judicieusement déterminée pour le futur garantira que la perte de valeur dans les années qui viennent seront trop faibles pour que la génération actuelle s’en soucie.
    Comment est-il possible que tant d’hommes politiques, leurs lourdes bureaucraties, d’importants groupes de l’Establishment scientifique, un important segment du monde des affaires et presque tous les journalistes aient une vision différente des choses ? La seule explication raisonnable est qu’ils ont déjà trop investi dans l’alarmisme du réchauffement global, sans avoir suffisamment prêté attention aux arguments. Certains craignent que leur réputation politique et professionnelle ne souffre de la chute de cette doctrine. Les hommes d’affaires espèrent en tirer fortune et ne sont pas disposés à la rayer d’un trait de plume. Tous ont des acquis très tangibles là dedans. Nous dirions haut et fort : cette coalition d’intérêts particuliers puissants nous met en danger.
    Notre intérêt réside, ou devrait résider, dans une société libre, démocratique et prospère. C’est la raison pour laquelle nous devons nous dresser contre les tentatives de sape dont elle est l’objet. Nous devons nous préparer à n’importe quel type de changement climatique à venir (y compris un refroidissement), mais nous n’accepterons jamais la perte de notre liberté.

  4. Il faut dissoudre le Giec et recycler tous ceux qui volontairement ont falsifié ou ignoré donnés et rapports pour recevoir toujours plus d’argent et étaler leur propagande mensongère sur tous les médias aux ordres… quand aux politiques mentir c’est leur métier pouyr se faire élire ou crée de nouveaux impôts et taxe comme le suggére DSK à l’European Banking Congress… extrait. Dominique Strauss-Kahn plaide pour une augmentation des ressources budgétaires centralisée propres à l’Union européenne. Ce qui impliquerait d’aller au delà du budget européen tel qu’il est réalisé aujourd’hui et de créer, par exemple, des ressources communautaires plus larges à l’instar d’une TVA européenne ou d’une taxe carbone.
    http://www.lesechos.fr/economi…..807693.htm

  5. the fritz (#6),

    De préférence dans de l’acide carbonique, cela prolongera l’agonie

    Je m’élève avec la plus grande force contre cette proposition qui aurait pour effet de polluer le CO2 qui nous est si indispensable.

    Il faut trouver un autre moyen, genre fosse à purin.

    Au delà du procédé employé, un autre aspect devrait être étudié : comment rendre cette dissolution rétroactive, et effacer du même coup toutes les conséquences délétères de cette monstruosité scientifico-politico-affairiste.

    Si les moyens juridiques d’une telle rétroactivité pouvaient être trouvés, je recommanderais cependant une exception

    Le Goret pourrait garder son Prix Nobel « de la PAIX » … à une condition … qu’il nous la foute (la paix).

  6. yvesdemars (#3),

    Merci pour le lien, juste une remarque: il ne s’agit pas de Vaclav Havel, mais de son successeur à la présidence tchèque (V.Klaus).

    Pas vraiment le même profil, les 2 Vaclav.

  7. Bof (#9),

    oops milles excuses

    mais ils sont néanmoins proches en ce qui concerne leurs idées sur le communisme …

  8. yvesdemars (#11),
    Je ne connais pas spécialement Vaclav Klaus.
    Sans que je sois pour autant un fin connaisseur de Vaclav Havel, je suis plus au courant de son parcours pendant la période communiste en Tchécoslovaquie, en tout point admirable.

    ils sont néanmoins proches en ce qui concerne leurs idées sur le communisme …

    Sans aucun doute.

  9. Sur le site de Benoît Rittaud,Le Mythe climatique :
    Posté dans « Commentaires récents », fil de discussion  » Lettre ouverte aux signataires de l’appel « Éthique scientifique et sciences du climat » « ,

    http://socioargu.hypotheses.org/1730

  10. Patrick Bousquet de Rouvex (#15), je vois pas comment le nucléaire pourrait résoudre les problèmes liés au CO2 pour la simple raison que 95 % de l’électricité produite en france l’est sans émission de CO2.
    😉

    La question n’étant même pas de savoir si le CO2 a un impact sur le climat, mais à ce titre on se demande à quoi servent les éoliennes…

    C’est la pensée verte dans toute sa médiocrité intellectuelle et ces inévitables contradictions.

  11. Murps (#16),

    pris aujourd’hui sur le site RTE : production totale à 12h30 : 75,7 GW

    part du nucléaire : 67%
    part de l’éolien : 1% (en fait 0,85%)
    énergie importée 3% (fossiles essentiellement)
    pétrole + charbon + gaz 10%
    Hydraulique 8%
    ne parlons pas du solaire inexistant en cette saison (et en moyenne 0,1% au maximum en forçant …)
    la part produite sans CO2 n’est pas de 95% mais de 87% au maximum

    L’hydraulique n’étant pas bien vu des écolos (les barrages empêchent les fleuves de se répandre dans les campagnes …) et le nucléaire honni, si on voulait les suivre il faudrait

    multiplier l’éolien par plus de 100, ce qui est économiquement et environnementalement impossible, sauf pour les verts ….

    Notons que l’éolien est aux ressources énergétiques ce que Grouchy fut pour Napoléon à la bataille de Waterloo (pas là quand on avait besoin de lui):

    les plus grandes consommations se situent en hiver en périodes anticycloniques : pas de vent ou idem en été (canicules et besoins de climatisation)

  12. yvesdemars (#17), il manque 11% pour faire 100 %.

    Vous avez cité le nucléaire, l’hydraulique, l’éolien, l’importé et le thermique à flamme…
    Il reste quoi pour produire les 11 % restants ?????

  13. A 4:45
    Fioul : 0% (énergie pour heures de pointe)
    Charbon : 5%
    Gaz : 4%
    Nucléaire : 79%
    Eolien : 2%
    Hydraulique : 10% (il y a une erreur sur le site qui affiche 1% mais la production affichée en MW en le double du charbon)
    Autres : 0,9% (on ne sait pas ce que c’est et le site afiche 9% alors que la production en MW est inférieure à 1%)

    On arrive donc à 100%.

    A 4:45 :
    91% sans CO2
    9% avec CO2
    1% inconnu

    Site RTE
    http://www.rte-france.com/fr/d…..nergetique

  14. Lagneau-du-ruisseau (#19),

    attention il fait cliquer sur le mot et pas au dessus

    le chiffre est au dessus de l’intitulé

    à 16h45 il y a bien 1% d’éolien et 11% d’hydraulique

    Faudra voir ce que ça donnera à l’heure de pointe prévue 82.800 Mw à 19h00

    et surtout si dans les jours à venir et notamment samedi et dimanche l’importation suffira ou s’il fuadra délester (les bretons ou les marseillais)

  15. yvesdemars (#20), bon ben voila : ça fait bien 90 % de nucléaire et hydraulique, soit 90 % de non CO2.

    Sans me vanter, j’étais pas loin…
    smile

  16. Murps (#21),

    Vous avez la contribution des différentes sources d’énergie sur votre facture d’électricité.

    Origine 2009 de l’électricité : 82,1% nucléaire, 9,5% renouvelables (dont 7,1% hydraulique), 3,5% charbon, 3% gaz, 1,6% fioul, 0,3% autres.

    Ainsi qu’un renvoi à un site internet : http://mixenergetique.edf.com pour les indicateurs d’impact environnemental.

  17. MiniTROU (#23),
    Que voilà une superbe argumentation, magistralement développée scientifiquement.
    Votre concision nous change de la logorrhée de Warm sad