Semaine de Cancun 1/5


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Demain débutera la conférence de Cancun sur le climat, qui fait partie d’une longue suite de conférences internationales sur la lutte contre le réchauffement climatique et qui entérine de fait l’enterrement du protocole de Kyoto.

A cette occasion, Skyfall va publier cette semaine des vidéos d’archives de l’INA de fin 1997 sur la conférence de Kyoto pour replacer les événements actuels (qualifié avec euphémisme par les carbocentristes de « négociations très compliquées ») dans leur contexte historique et illustrer les résultats obtenus depuis 13 ans en matière de protection du climat.

Vidéo : Conséquences de l’Effet de Serre
Journal du 20h de l’A2, 30/11/1997
Source : France 2 / Ina

A l’occasion de l’ouverture le 1er décembre à Kyoto du sommet mondial sur l’effet de serre, sujet explicatif sur les conséquences d’un réchauffement de la planète.- Carotte prélevée sur la banquise de l’Antarctique. Images d’illustration : circulation automobile, cheminées crachant des fumées.

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83 réponses à “Semaine de Cancun 1/5”

  1. Patrick Bousquet de Rouvex (#50),

    Sauf qu’on est en automne !!!!

    YES !… J’aurais du dire ‘au moment où l’hiver s’annonce » …

    Mais il y a des années où on pourrait s’y tromper, n’est-ce-pas ?

    Comme celle-ci où j’ai débarqué aujourd’hui à Orléans – en provenance des States – en y constatant quelques séquelles d’un -16°C nocturne. En plein automne , il faut le faire …

  2. Un article dans Le Monde : http://ecologie.blog.lemonde.f…..ue-jamais/

    Quand on lit cet article on voit une fois de plus que les grandes Sociétés du Climat dont ici Météo Office tente de trouver des excuses sur certains éléments.

    Car comme l’article le dit on n’a plus un réchauffement comme de 1970 à 1998-2000. Et l’excuse de Météo Office avec les aérosols et l’activité solaire n’a pas de sens pour les raisons suivantes :

    – Cet été on nous a dit que la couche d’ozone avait commencé ces quelques dernières années à se stabilisée et donc que le trou d’ozone ne s’agrandissait plus. C’est même pour ceci qu’on ne parle pas du trou d’ozone alors que c’est justement la période dans l’hémisphère Sud où à lieu le trou d’ozone. Et ceci par ce le trou d’ozone ne s’agrandie plus malgré le froid aussi important en Antarctique en hiver comme nous l’a montré la surface de la banquise Antarctique qui c’est bien agrandie cette année. Et le froid hivernal plus les aérosols sont les 2 facteurs de l’évolution de la couche d’ozone stratosphérique. Donc les aérosols n’ont plus augmenté mais au contraire diminué et ça doit être aussi la raison pour laquelle qu’on n’en parle plus comparée aux années 80-90 où on en parlé bp aux infos, articles…

    – Puis l’activité solaire été au maximum en 2000 et a atteint un seuil bien faible vers 2007-2008 avec le minimum absolue en août 2008. Puis étonnant maintenant qu’une société comme Météo Office avec des scientifiques de climatologie nous disent que l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement alors que les scientifiques du GIEC nous disent que l’activité solaire a une influence trop faible. Faut vraiment savoir ! !

    Et quand ils nous disent « Surtout, malgré le ralentissement de l’augmentation des températures, la dernière décennie reste plus chaude que la moyenne des années 1990 » on dirait qu’ils ne savent pas que lorsqu’on monte à un escalier (réchauffement) alors après on est au plus haut et on le reste tant qu’on ne bouge plus (stabilité des températures comme c’est le cas depuis 12 ans).

    Puis comme on voit pour ces climatologues une années peut montrer le réchauffement maintenant vu qu’ils disent : « La température de 2010 sera révélée par l’Organisation météorologique mondiale le jeudi 2 décembre lors du sommet de Cancún. ». De plus vu la moyenne très très proche de 2005 suivant les données de la NOAA, l’anomalie de novembre et décembre peut faire qu’on soit très légèrement au dessous ou bien au dessus de 2005. Donc il leur est impossible de prévoir si oui ou non 2010 serra supérieure à 1998 et 2005. A moins de données des infos qui sont fausses.

    Même si 2010 devient l’année la plus chaude il faut aussi voir qu’en 12 ans ça ferra que 3 années qui auront été battue un records annuel des températures : 1998 puis 2005 et 2010 si cette dernière bat le record. Ce qui est 5 à 6 fois moins que de 1976 à 1998 comme lors de ces 22 ans on avait un record annuel des températures tous les 2 ans en moyenne. Une preuve de plus que le climat se stabilise !

    Williams

  3. williams (#52),

    Des confusions :

    – « Et le froid hivernal plus les aérosols sont les 2 facteurs de l’évolution de la couche d’ozone stratosphérique. »

    Il y a aérosol et « aérosol »…
    Pour l’ozone l’important c’était en gros les émissions du gaz CFC. Rien à voir avec les « fines particules comme du souffre qui sont notamment émises dans l’atmosphère par les centrales électriques asiatiques » dont parle l’article (pas que ces particules soient nécessairement sans influence du tout sur l’ozone non plus au passage).

    Et aussi :

    – « nous disent que l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement alors que les scientifiques du GIEC nous disent que l’activité solaire a une influence trop faible. Faut vraiment savoir ! ! »

    C’est comme tout, pour avoir de l’influence il faut avoir du potentiel (ce que le soleil a) mais il faut se bouger aussi !
    Et ce n’était pas le cas pour la période de réchauffement récent. Le cycle centré vers 1980 était de même amplitude que celui centré vers 1990. Depuis cela diminue.

    C’est simple, pour que le soleil explique à la fois le réchauffement du début XXeme et celui récent, il faudrait qu’il ait suivi au moins la même tendance sur ces deux périodes. Et si l’on se dirige vers un minimum comme celui d’ il y a 100ans par exemple, alors l’ordre de grandeur du changement de T° associé serait de 0.3°.
    La plus faible diminution du forcage solaire sur 2000-2010 expliquerait alors un ralentissement de 0.1°.
    Comparativement, au plus fort du réchauffement récent, la tendance était de quoi 0.15-0.2° par décennie ?
    Donc une bonne moitié du ralentissement peut s’expliquer par le soleil potentiellement.

    Donc dire que « l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement » n’est pas faux, et ne rentre pas en contradiction avec ni le réchauffement 1980-2000 ni celui de la première partie du XXeme siècle.

  4. williams (#52),
    j’aime surtout le passage.

    “L’année 2010 est en bonne voie pour devenir l’année la plus chaude”, et….. l’année 2010 sera probablement ex-æquo avec 1998 pour le record de chaleur.

  5. La référence donnée par Williams est un bloc écolo, visiblement écrit par un journaleux qui n’a rien compris :

    La première réside dans l’augmentation des aérosols, de fines particules comme du souffre [sic] qui sont notamment émises dans l’atmosphère par les centrales électriques asiatiques, qui réfléchissent la lumière du soleil et donc provoquent un refroidissement de la température de la surface de la Terre.

    Le soufre (avec un seul f) brûle très bien, même mieux que le charbon, et produit du SO2, qui est un gaz et donc pas de fines particules.
    Tout qui a fait trois poils de chimie au cours de ses études secondaires devrait savoir cela.

  6. XLM (#53),

    Des confusions :

    – “Et le froid hivernal plus les aérosols sont les 2 facteurs de l’évolution de la couche d’ozone stratosphérique.”

    Il y a aérosol et “aérosol”…
    Pour l’ozone l’important c’était en gros les émissions du gaz CFC. Rien à voir avec les “fines particules comme du souffre qui sont notamment émises dans l’atmosphère par les centrales électriques asiatiques” dont parle l’article (pas que ces particules soient nécessairement sans influence du tout sur l’ozone non plus au passage).

    Et aussi :

    – “nous disent que l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement alors que les scientifiques du GIEC nous disent que l’activité solaire a une influence trop faible. Faut vraiment savoir ! !”

    C’est comme tout, pour avoir de l’influence il faut avoir du potentiel (ce que le soleil a) mais il faut se bouger aussi !
    Et ce n’était pas le cas pour la période de réchauffement récent. Le cycle centré vers 1980 était de même amplitude que celui centré vers 1990. Depuis cela diminue.

    C’est simple, pour que le soleil explique à la fois le réchauffement du début XXeme et celui récent, il faudrait qu’il ait suivi au moins la même tendance sur ces deux périodes. Et si l’on se dirige vers un minimum comme celui d’ il y a 100ans par exemple, alors l’ordre de grandeur du changement de T° associé serait de 0.3°.
    La plus faible diminution du forcage solaire sur 2000-2010 expliquerait alors un ralentissement de 0.1°.
    Comparativement, au plus fort du réchauffement récent, la tendance était de quoi 0.15-0.2° par décennie ?
    Donc une bonne moitié du ralentissement peut s’expliquer par le soleil potentiellement.

    Donc dire que “l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement” n’est pas faux, et ne rentre pas en contradiction avec ni le réchauffement 1980-2000 ni celui de la première partie du XXeme siècle.

    Je pense que sur les aérosols et l’activité solaire on ne voit pas choses pareil… :

    – Pour les aérosols, comme il est dit ici http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9rosol certain émettent des CFC se qui détruit la couche d’ozone stratosphérique : « Jusqu’aux années 1980, les aérosols libéraient des CFC (chlorofluorocarbones). Les CFC servaient de gaz propulseurs depuis la Seconde Guerre Mondiale en raison de leurs propriétés intéressantes : ils sont ininflammables, inodores et stables. Les CFC détruisent la couche d’ozone. Ils sont maintenant interdits en Europe et en Amérique du nord. ». Voilà pourquoi j’ai dit ceci. Bien sur il faudrait que l’article soit plus précis.

    – Pour l’activité solaire je suppose qu’en 10 ans qu’il y a peu de chance que son évolution a influencée celle du climat. Alors que pour le réchauffement si tu regardes bien le soleil a eu son activité la plus chaude vers 1950 jusqu’en 1990. Donc son influence sur le climat a du mettre du temps surtout que l’eau absorbe l’énergie lentement. Puis il faut voir l’influence dans l’atmosphère (évolution de l’ozone qui absorbe l’énergie UV suivant leur variation…). Et bien sur ne faisons pas comme les réchauffistes car il faut tenir compte de se qui influence le climat (AMO, PDO, CO2….) pour la cause du réchauffement climatique de 1976 à 1998-2000.

    Williams

  7. williams (#57),

    Williams,

    – Ce que je dis c’est qu’il faut de déduire du fait que le « trou d’ozone ne s’agrandit plus » que « Donc les aérosols n’ont plus augmenté mais au contraire diminué ». Ce qui détruit fortement l’ozone c’est les CFC, un aérosol c’est juste une particule liquide ou solide en suspension dans l’atmosphère. Ces particules peuvent refroidir la surface si elles réfléchissent la lumière solaire. Au contraire les gaz CFC sont des puissants gaz à effet de serre…
    Les « aérosols » ne libéraient pas de CFC, les « bombes aérosols » oui

    Il y a beaucoup d’interaction plus complexes entre tout cela, mais ce qui est sur c’est que déduire la quantité d’aérosols présents dans l’atmosphère en partant des variations de l’ozone cela ne marche pas.

    En espérant avoir été plus clair.

    – Pour le soleil: Je ne suis pas contre une influence à long terme des changement d’activité solaire, « surtout que l’eau absorbe l’énergie lentement »…mais quand on regarde dans le passé, le soleil a toujours influencé le climat quasi instantanément. Un cycle plus fort ? la température augmente, celui d’après bien plus faible ? la température diminue.

    « Et bien sur ne faisons pas comme les réchauffistes car il faut tenir compte de se qui influence le climat (AMO, PDO, CO2….)  »
    Bien d’accord, mais j’aimerais savoir, qui visez vous par « réchauffistes » dans ce cas ?

    XLM

  8. M (#56),

    Effectivement, ce n’est pas du soufre qui est envoyé dans l’atmosphère par la combustion des combustibles fossiles, mais du dioxyde de soufre et des oxydes d’azote.
    Dans l’atmosphère, cela génère des particules acides, des sulfates et des nitrates qui sont autant de noyaux favorisant la formation de nuages opaques. C’est cela qu’on appelle aérosols. Au niveau du sol,cela fait le fameux smog de Londres qui tuait des milliers de personnes au 19 ème siècle.
    La chimie des oxydes d’azote en interaction avec l’ozone est encore bien plus complexe que cela.

  9. Donc dire que “l’activité solaire serrait en partie la cause de ce ralentissement” n’est pas faux, et ne rentre pas en contradiction avec ni le réchauffement 1980-2000 ni celui de la première partie du XXeme siècle.

    XLM (#53),
    Oui, on connaît la musique : quand la température baisse, c’est « pas faux » d’évoquer le soleil. Mais c’est faux de le faire quand la température monte n’est ce pas ? (les 4 derniers cycles solaires, depuis 1960 donc, sont parmi les 6 cycles les plus intenses en nombre de tache jamais mesurés).

    Comme c’est pratique, la « science » réchauffiste. Et le pire, c’est que tu crois que les gens vont continuer de gober tes foutaises !

  10. miniTAX (#60),

    « Mais c’est faux de le faire quand la température monte n’est ce pas ? »

    Tsss….n’importe quoi Minitax….je ne nie pas l’impact solaire sur 1900-1950 par exemple, ou sur tout les réchauffements passés qu’il y a eu QUAND l’activité solaire a augmenté, après le minimum de maunder, de dalton,…Seulement là, pour le réchauffement récent, il s’est pas passé grand chose niveau changement d’activité solaire. Comme je l’ai dit, pour influencer, il faut avoir du potentiel, et se bouger un peu aussi…
    Toi par exemple, tu ne fais que te bouger, eh bien du coup zéro influence ! Pour le soleil c’est le contraire sur la période du réchauffement récent, il a toujours son potentiel, mais il a pas beaucoup bougé. Pigé ?

    Et tu dis depuis 1960 les cycles sont intenses. C’est vrai. Bien pour cela que le soleil a bien une grande part dans le réchauffement jusqu’en 1960. Dans mon post 53 auquel tu répond, j’attribue même 0.3° du réchauffement à celui ci !
    Après 1960, son activité est certes forte, mais relativement stable. Et comme je l’ai dis à Williams, la corrélation soleil-T° s’est toujours faite sans délais. La corrélation est bonne à lag 0, pourquoi en serait-il autrement tout d’un coup ?

    Le petit moteur à réaction fait encore des siennes..AHAHAH tu m’amuses toujours Minitax.

  11. XLM (#58),

    – Pour le soleil: Je ne suis pas contre une influence à long terme des changement d’activité solaire, “surtout que l’eau absorbe l’énergie lentement”…mais quand on regarde dans le passé, le soleil a toujours influencé le climat quasi instantanément. Un cycle plus fort ? la température augmente, celui d’après bien plus faible ? la température diminue.

    Le Soleil n’a jamais influencé le climat instantanément car regarde par exemple lors du Minimum de Dalton la diminution de la température a un retard d’environs 15 ans alors que lors du minimum de Maunder la diminution de la température est plutôt en avance. Puis le réchauffement est de 1976 à 1998 alors que l’activité solaire atteint le maximum de 1956 à 1990. Donc il y a un retard de 20 ans qui justement doit venir de l’indice bien bas du AMO et PDO entre 1950 et 1976 et de leur phase descendante. De plus si la baisse des températures de 1940 à 1976 est moins faible que de 1880 à 1910 c’est sûrement le fait que la phase descendante des oscillations océaniques et la monté de l’activité solaire devaient ce contrebalancer. Telle comme l’effet de l’homme et l’effet naturel (AMO, PDO, soleil…) doivent se contrebalancer et donc ça doit être pour ça que les températures semblent se stabilisé depuis 10-12 ans.

    Bien d’accord, mais j’aimerais savoir, qui visez vous par “réchauffistes” dans ce cas ?

    Quand je dis « les réchauffistes » je parle des personnes qui sur internet, dans les débats,… qui parlent que du CO2 ou de l’effet anthropiques pour parler de l’évolution du climat de ces dernières années et plus particulièrement du réchauffement.

    Car je ne comprends pas pourquoi certaine personnes voir des scientifiques ne parlent jamais des oscillations océaniques décennales et voir d’autre phénomènes naturels malgré leur influence sur le climat. Ceci est tout comme si on veut cacher ceci aux personnes qui ne s’y connaissent pas tellement en climatologie pour leur faire croire que l’homme est la cause à 100% de l’évolution du climat.

    Williams

  12. williams (#61),

    Cette explication est tout à fait logique pour un nom spécialiste comme moi. On comprend parfaitement que la restitution par les océans introduise un certain délai entre l’activité solaire croissante ou décroissante et les effets sur l’atmosphère quant on sait que les premiers mètres d’épaisseur de l’eau océanique on un contenu thermique aussi grand que toute l’atmosphère . Même un enfant de 10 ans est capable de le comprendre, mais pas nos carbocentristes responsables de la « science climatique » mainstream.

  13. scaletrans (#62),

    Sauf que le délai de réponse à un forçage radiatif externe a été montré comme rapide…

    C’est même Spencer qui vous le confirme chaque moi sur sa figure de température:

    le « pinatubo cooling » signifie la réponse de la température globale à l’éruption du volcan Pinatubo fin 1991 (si je ne m’abuse). Il n’a pas fallu des années pour que ce forçage se ressente au niveau mondial.

    Ensuite, certains on montré il n’y pas si lontemps de belles figures montrant la synchronisation des cycles solaires avec des données terrestres: là aussi, pas de délage de dizaines d’années comme vous semblez le croire.

  14. Marot (#64),

    Et moi je veux que Scaletrans nous explique comment l’éruption du Pinatubo a eu un effet rapide sur le climat global, alors que le forçage solaire aurait un effet retardé.

  15. Quand on n’est pas capable de comprendre l’inertie thermique des océans, on se tait !!

  16. Warm (#65), laugh laugh laugh

    trop grossier là, warm !!!

    On n’est pas dans une cours de récréation allons quoi !!!
    Y aurait-il une corrélation entre le froid et la baisse de niveau de notre warm?

    Bon, ces stations warm, on attend ………

  17. Warm (#65),

    Et moi je veux que Scaletrans nous explique comment l’éruption du Pinatubo a eu un effet rapide sur le climat global, alors que le forçage solaire aurait un effet retardé.

    Ta question est un peu compliquée à expliquer par écrit mais voici la réponse que je donnerais :

    Les éruptions volcaniques importantes qui émettent assez de dioxyde de soufre (SO2) et donc qui reflètent assez d’énergie solaire donc diminue rapidement l’énergie qui arrive au sol. Et cette variation d’énergie est plus importante que celle de l’activité solaire et en une durée plus rapide car par exemple le SO2 émis par le Pinatubo a provoqué la diminution de 1 à 5 % du rayonnement solaire reçu par la Terre, soit -3,50 W/m2 en moins d’un an et pendant environs 3 ans.

    Alors que l’influence de la variation de l’activité solaire n’est pas celle du cycle de 11 ans (du mini au maxi puis du maxi jusqu’au mini pendant 11 ans) mais la variation de cycle en cycle solaire de 11 ans sur 180-200 ans a cause du cycle de Suess. Donc c’est plus long etc…

    Puis une chose que tu ne sembles toujours pas comprendre Warm c’est que le climat est influencé par bp d’éléments qui aussi s’influencent les un sur les autres. Et donc il faut tenir compte de tout pour avoir des idées sur le climat et non que sur un seul élément (CO2 ou Soleil…) pour en tirer des conclusions ou dire tel chose tout comme ta question : « alors que le forçage solaire aurait un effet retardé » où tu ne tiens pas comptes des oscillations océaniques comme je l’ai expliqué plus haut justement.

    Williams

  18. Warm (#65),

    comment l’éruption du Pinatubo a eu un effet rapide sur le climat global, alors que le forçage solaire aurait un effet retardé.

    Notre binaire Warmichou est bien sur complètement incapable de comprendre que dans les deux cas, il y a forcément un effet rapide ET un effet retard… et comme il est toujours aussi impossible de quantifier l’un ou l’autre, on peut dégoiser à l’infini sur lequel pourrait être le plus important, dans de longues et avinées discussions de comptoir….

    Que le forçage soit du à l’éruption du Pinatubo, ou à une variation de TSI, ou à une variation d’ennuagement, ou tout autre type ayant pour conséquence une irradiation moins intense des océans, dans tous les cas il y a stockage de calories, dont une partie sera restituée rapidement (par conduction, radiation, évaporation) à l’atmosphère et une autre diversement distribuée et restituée ultérieurement en fonction de la circulation thermohaline…

    Comme tu ne sais réfléchir qu’en termes ultra-simplistes (sans droites de tendance, tu es complètement perdu), et qu’imaginer des phénomènes non linéaires, amortis dans le temps par une mécanique complexe), tu ne peux évidement pas saisir le sens de la phrase ci-dessus…. qui n’est pourtant qu’une vulgaire lapalissade de base…

    Ce n’est bien sur pas pour cela qu’on sait mesurer, quantifier et encore moins modéliser ces échanges thermiques…. (d’ailleurs… on ne le sait pas, on commence tout juste à pouvoir faire des mesures de capacité globale avec argo… alors pour mesurer les flux, on en est encore loin…).
    Mais ce qui est sur, c’est le ridicule ultime de ton approche binaires: « si ce n’est pas cela, c’est ceci, et Lycée de Versailles… »

  19. Warm (#65),

    Et moi je veux que Scaletrans nous explique comment l’éruption du Pinatubo a eu un effet rapide sur le climat global, alors que le forçage solaire aurait un effet retardé.

    Objection, votre bassesse. L’éruption du Pinatubo a eu un effet rapide sur le climat la météo. :mrgreen: :mrgreen:

  20. williams (#70),

    Les éruptions volcaniques importantes qui émettent assez de dioxyde de soufre (SO2) et donc qui reflètent assez d’énergie solaire donc diminue rapidement l’énergie qui arrive au sol. Et cette variation d’énergie est plus importante que celle de l’activité solaire et en une durée plus rapide car par exemple le SO2 émis par le Pinatubo a provoqué la diminution de 1 à 5 % du rayonnement solaire reçu par la Terre, soit -3,50 W/m2 en moins d’un an et pendant environs 3 ans.

    Toutafai smile Très puissant forçage radiatif négatif. Et si cela fait diminuer fortement le rayonnement solaire reçu par la terre, on peut donc penser que la baisse de la TSI aura le même effet.

    Alors que l’influence de la variation de l’activité solaire n’est pas celle du cycle de 11 ans (du mini au maxi puis du maxi jusqu’au mini pendant 11 ans) mais la variation de cycle en cycle solaire de 11 ans sur 180-200 ans a cause du cycle de Suess. Donc c’est plus long etc…

    Vous ne dites rien sur un éventuel effet retard. Même si il existe des fluctuation à plus basse fréquence de l’intensité solaire, rien n’empêche qu’elle soit en phase avec la température… et de fait, elles le sont, comme montré par les reconstruction paléoclimatique (elles le sont jusqu’à la fin du XXe siècle…). Même Courtillot le montre…

    Puis une chose que tu ne sembles toujours pas comprendre Warm c’est que le climat est influencé par bp d’éléments qui aussi s’influencent les un sur les autres. Et donc il faut tenir compte de tout pour avoir des idées sur le climat et non que sur un seul élément (CO2 ou Soleil…) pour en tirer des conclusions ou dire tel chose tout comme ta question : “alors que le forçage solaire aurait un effet retardé” où tu ne tiens pas comptes des oscillations océaniques comme je l’ai expliqué plus haut justement.

    CO2 ou solaire ou volcan, ça reste des forçages radiatifs. Vous n’avez donc aucune observation qui confirme votre décalage soleil/température atmosphérique de plusieurs décennies, ni aucun modèle physique qui l’expliquerait

  21. Warm (#73),

    Vous n’avez donc aucune observation qui confirme votre décalage soleil/température atmosphérique de plusieurs décennies, ni aucun modèle physique qui l’expliquerait

    Dit le Warmichou après avoir très soigneusement évité de répondre Laurent (#71)… 😉
    Va donc y faire un tour, entre deux réponse binaires de ta part du style « si c’est pas cela, c’est ceci »….

    Évidement qu’il n’existe aujourd’hui aucun modèle physique qui permet de modéliser la redistribution calorifique par la circulation thermohaline…. c’est beaucoup trop compliqué, et Argo est trop récent (et partiel) et terme de mesure pour avancer très loin du coté de la modélisation.
    La ou vous faites erreur (systématiquement), c’est de penser et faire croire qu’il existe un modèle physique validé pour rendre compte du forçage radiatif et de ses rétro-actions immédiates…. et encore plus tord de penser qu’il permet d’expliquer la totalité des flux calorifique…. même carbocentristes orthodoxes savent que ce n’est pas le cas (voir les interrogation métaphysiques sur « ou est passé la chaleur » qui transparait des discussions par mail révélées par le climategate).

  22. Marot (#65),

    Les noms des deux stations d’Afrique de votre copain moyhu, ça vient?

    A mon avis, c’est comme les données de températures de Phil Jones.

    warm a perdu les noms, et n’ose pas le dire.

  23. Warm (#64),

    Immédiat ou différé ???

    Pourquoi les deux scénarios ne seraient-ils pas compatibles ? Un effet immédiat au niveau de l’atmosphère, un effet à plus long terme sur le climat, en raison de l’inertie des océans ?

    Question de profane. Merci aux spécialistes de m’indiquer ce qu’ils en pensent.

  24. Lagneau-du-ruisseau (#77)
    Je n’ai jamais rien vu sur ce sujet.
    Les paroles de Laurent (#74) me paraissent très justes :
    On ne sait rien ou presque des circulations thermohalines.
    De plus un Niño ou une Niña ou un Pinatubo ne sont que broutilles vis-à-vis de la capacité totale des océans.
    L’atmosphère est un peu sensible, c’est tout.
    Grossièrement la masse de l’océan est 3000 fois plus importante que celle de l’atmosphère et la capacité calorifique de l’eau est 4 fois supérieure à celle de l’air. Les 2,5 premiers mètres d’eau de l’océan Mondial contiennent autant de chaleur que les 40 kilomètres d’atmosphère.

    La seule chose que l’on peut de ces phénomènes est une brève réponse impulsionnelle en plus ou en moins manifestement amortie.

    Cet amortissement est un signe de rétroactions négatives qui ramènent à l’équilibre. Cela contredit les hululements de Hansen sur son « tipping point ».

  25. Lagneau-du-ruisseau (#77)
    Addendum

    L’affirmation de je-ne-sais-rien mais je-dis-tout en #64

    le délai de réponse à un forçage radiatif externe a été montré comme rapide…

    est parfaitement ridicule. Tout dépend de la nature des événements.
    Signe (seulement signe, pas preuve) l’hiver terrible 1916-1917 attribué par certains à l’explosion du mont Katmai en Alaska en 1912 par ses projections d’oxyde de soufre.
    Les hivers 1783-1784 et 1788-1789 sont attribuables à l’explosion du Laki en Islande.

    Après l’explosion du Krakatoa 1883, les températures ne redeviendront habituelles qu’en 1888.

    Vous comprendrez que les billevesées du message 64 ne sont que fausse science.

  26. M (#76),

    Le chien a aussi mangé ces data. Waf Waf !

    Le chien de warm ?… Il n’aurait jamais fait une chose pareille. D(aulleurs ;

  27. Marot (#79),

    Après l’explosion du Krakatoa 1883, les températures ne redeviendront habituelles qu’en 1888.

    Vous oubliez Tambora en 1815, la plus puissante éruption volcanique de l’histoire humaine

    4 fois plus puissanre que Krakatoa et100 fois plus que le vésuve

    160 kilomères cubes de débris projetés à 43 kilomètres d’altitude

    A été la cause des étés sans soleil frappant tout l’hémisphère nord à partir de 1818 responsables d’épouvantables famines causant, à eles seules, on ne sait exactement combien de centaines de milliers de morts.

  28. Warm (#73),

    Vous ne dites rien sur un éventuel effet retard. Même si il existe des fluctuation à plus basse fréquence de l’intensité solaire, rien n’empêche qu’elle soit en phase avec la température… et de fait, elles le sont, comme montré par les reconstruction paléoclimatique (elles le sont jusqu’à la fin du XXe siècle…). Même Courtillot le montre…

    Ce que je vous ai expliqué c’est que ce n’est pas par ce que 2009 a été le minimum du cycle N°24 (cycle de 11 ans) qu’alors la température aura baissé sur Terre même si l’activité solaire a par contre baissé en 9 ans. Tout ceci par ce que c’est la diminution de l’activité solaire de cycles en cycles qui va influencer la température sur Terre et non qu’un cycle.

    Et concernant Courtillot lui il parle des cycles a long terme (Cycle de Suess qui influence les cycles de 11 ans justement) aussi en montrant les liens entre les minimums de Maunder, Dalton… ou avec l’évolution de la température du Moyen Age a maintenant justement. Donc pas sur 11 ans car il n’y a pas de réchauffement de 5 ans et un refroidissement de 6 ans si ça serrait comme vous dites avec une telle régularité… !

    Puis se que je vous dis tout le temps c’est que le climat n’est pas aussi simple comme vous le pensez quand on voit ce que vous dites souvent. Car il faut tenir compte de tout puisque telle phénomène naturel peu ralentir ou accélérer l’influence d’un autre phénomène nature ! !

    CO2 ou solaire ou volcan, ça reste des forçages radiatifs. Vous n’avez donc aucune observation qui confirme votre décalage soleil/température atmosphérique de plusieurs décennies, ni aucun modèle physique qui l’expliquerait

    Voici des preuves suivant les carottes de glace NOAA :

    Williams

  29. Complément au message de williams (#82)
    Le "consensus" comme ils disent est que les effets des Niño et Niña
    sur les températures de la troposphère apparaissent 5 à 7 mois après les phénomènes marins.
    Je crois me rappeler que Roy Spencer parlait de 8 mois.
    Le dernier Niño a culminé autour du premier janvier. Le basculement en Niña date de juin.
    (l'image est trop grande pour être affichée, la voilà A. ).

    Une des dernières publications est celle de McLean et al. de 2009.

    we use derivatives to document the presence of a 5- to 7-month delayed

    nous utilisons des instruments dérivés pour établir la présence d'un retard de 5 à 7 mois.

    Autant dire que les cris, ricanements et gémissements hypocrites que l'on a pu lire, même ici :
    Il y a une Niña et pourtant on a l'anomalie la plus forte qui et que…
    ceci dans les mois de mai à novembre
    n'étaient que des gesticulations et des postures.

    La Nasa, Hansen et autres pointures grandes ou minuscules peuvent faire tous les bilans qu'ils veulent pour 2010, ils seront représentatifs du Niño précédent.