La neige ?… cette chose du passé !… Signé : « Les modèles », mars 2000 – PapyJako


Voici le premier article de PapyJako  sur Skyfall. Longue vie à ses billets …
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Une succession, en Europe, d'hivers doux il y a quelques années avait été largement surexploitée par les tenants de l'alarmisme climatique. La diminution de l'enneigement était, bien sûr, considérée comme un signe tangible de ce réchauffement climatique qui allait nous emporter vers ce qu'un certain ex-Ministre Français appellera pus tard la "Poële à frire".Certains, s'appuyant sur les modèles interprétés par des scientifiques – et fortement relayés par une presse aux ordres, ou simplement avide de catastrophes – étaient allés jusqu'à prédire la totale disparition de la neige qui était devenue, disaient-ils "Une chose du passé". Il semble de bonne guerre de rappeler ces prévisions, avec dix années de recul, et de les comparer à la réalité.Au fil des années, depuis plus de 20 ans, la grande presse a complaisamment passé en boucle des déclarations alarmistes de tous ordres, qui ont progressivement convaincu le grand public du fait que, par sa faute, la planète filait un mauvais coton, et ne serait plus jamais ce qu'elle avait été, au détriment des pauvres générations futures.
Le point commun entre toutes ses déclarations alarmistes est qu’elles sont fondées sur des extrapolations obtenues en utilisant les résultats produits par des modèles informatiques implantés sur des ordinateurs géants.

Or, tous ceux qui ont fréquenté, même de loin, le monde de la modélisation, savent qu’un modèle n’a pas pour but de prédire l’avenir, et que les modèles se sont toujours, dans tous les domaines, et sans aucune exception connue, montrés assez pauvres dans cet exercice.

 Il ne me semble pas possible d'évoquer l'infirmité des modèles en matière de prévision sans évoquer ce qu'il est advenu des brillantes prévisions des modèles économiques d'il y a quelques années.
Aucun modèle n'a vu venir la crise économique que nous vivons. Dans le passé, aucun modèle n'a anticipé aucun des événements qui ont structuré notre vie durant ce dernier siècle. Si vous voulez savoir pourquoi, je vous conseille la lecture de l'ouvrage de Nassim Nicholas Taleb "Le cygne noir : La puissance de l'imprévisible", vous y trouverez entre autres de réjouissants récits de voyages dans deux contrées intellectuelles qui nous sont assez familières dans nos débats sur le climat : Le Médiocristan et l'Extrémistan

met-office-computer.jpgDans le domaine climatique, on ne peut aborder ce sujet sans évoquer, au moins brièvement, les extraordinaires mésaventures du Met Office (L'équivalent Britannique de Météo France). Le Met Office dispose d'un des plus gros ordinateurs du monde. Voir ci-contre la photo de baptême de "Deep-Black", fier de ses 1000 Tera-Flops (Floating point Operations per Second), qui a couté 39 millions d'Euros aux contribuables Britanniques, et qui possède une superbe "empreinte carbone" de 14400 tonnes de CO2 par an. Le Met-Office y enfourne, par grandes pelletées, les monceaux de données climatiques disponibles dans le monde – après confirmation de conformité au dogme opérée sous le contrôle du CRU de Phil Jones – et "fait tourner" les meilleurs modèles climatiques existants pour y lire le futur du climat mondial.
Le Met-Office a tenté, il y a quelques années, l'aventure de prévisions climatiques à moyen terme (à quelques mois) et régulièrement publié chaque saison les prévisions pour la saison suivante. Il est devenu, en quelques années, la risée de tous, en émettant des prévisions dont le climat a absolument refusé de tenir compte, faisant systématiquement et exactement le contraire de ce qui lui était ordonné. Il est vrai que les "prévisions" saisonnières du Met-Office étaient consternantes de platitude : les hivers seraient doux, tous, et les étés caniculaires itou  … Réchauffement climatique oblige.
Vous n'êtes pas obligés d'aller consulter un court exposé des aventures comiques du Met Office dans mon article de mars dernier : Le MET office mange son chapeau … l’hiver le plus froid depuis 30 ans.

A la suite du tollé soulevé, en Angleterre, par cette succession de "flops" (mot prédestiné !…), le Met-Office a officiellement annoncé qu'il s'abstiendrait dorénavant de toute prévision saisonnière (Met Office seasonal forecasts to be scrapped), en déclarant notamment "Par leur nature, les prévisions sont d'autant moins précises qu'elles sont lointaines" (Pourrait-on s'amuser à ajouter "surtout lorsqu'elles concernent le futur ?"). Cela ne l'a pas empêché cet automne, sans pour autant par prudence faire de déclaration trop spectaculaire, de prévoir, il n'y a guère plus d'un mois – peut-être en application des consignes reçues à l'approche de Cancun ? – un "très probable hiver doux" …
Et l'actualité de cette dernière semaine invite à revenir sur certaines des déclarations d'éminents scientifiques armés de leurs modèles climatiques alimentant de gros ordinateurs, tellement efficaces pour la création de cette terreur climatique, laquelle terreur étant elle-même un ingrédient essentiel à la repentance, et donc indispensable à la docilité.

Les scientifiques les plus avisés … ou les plus prudents … ne s'avisent guère de faire des prévisions à moyen terme, car ils savent que le risque est grand d'être contredits par les faits. Il n'est pas toujours agréable de se faire retourner sa prédiction dans la … figure … quelques années ou même une décennie plus tard.

Les scientifiques les plus prudents, donc, font des prévisions à 50 ans.  Ainsi, s'ils sont contredits, ce ne sera pas de leur vivant. Les plus avisés, qui ne veulent pas prendre le risque de l'évolution future de l'espérance de vie – et qui sont soucieux de leur descendance immédiate – font, eux, des prévisions à 100 ans. Ceux là sont absolument garantis de ne pas être contredits, même du vivant de leurs enfants et petits enfants.

On voit donc fleurir, abondamment diffusées par les média ravis de l'aubaine, des prévisions sur la fin du siècle, voire le siècle prochain. Ces prédictions, qui sont toutes catastrophiques – autrement quel serait leur intérêt ? – n'engagent que … ceux qui les croient, et qui acceptent de ce fait avec ferveur le régime de la soupe froide qu'on leur impose en guise de pénitence.

C'est ainsi, puisque personne ne peut vous obliger à y accorder la plus petite parcelle d'importance, que vous pourrez vous amuser du superbe graphique offert par l'UNEP (United Nations Environment Programme) ci-dessus. Grâce à ce graphique, vous êtes déjà en mesure de planifier les vacances de ski de vos (arrière)-petits enfants pour les 20 dernières années de ce siècle, à partir de 2080. "Elle est pas belle ma Science ?"… Mais, ne riez pas trop fort, ce sont vos impôts qui servent à financer les jeux dispendieux de ces gamins.

Mais il y a aussi des "scientifiques" téméraires, ou simplement irréfléchis, qui, jetant aux oubliettes tout "principe de précaution", se risquent à des déclarations qu'on est en droit aujourd'hui, avec le recul, de trouver hilarantes.

Voici, à titre d'exemple, une traduction de larges extraits d'un article paru, il y a dix ans, dans la section "environnement" de "The Independent", quotidien généraliste Anglais qualifié par wikipedia de journal "de format tabloïd mais de contenu sérieux". L'article titrait, tout simplement, et sans une ombre d'ironie :


Snowfalls are now just a thing of the past

Soit, en Français :

Les chutes de neige sont maintenant du passé


Voici une traduction de quelques extraits de ce texte historique (si vous lisez l'Anglais, je vous conjure d'aller le lire à la source) :
L'hiver Anglais se termine demain avec de nouvelles indications d'un changement climatique majeur : la neige commence à disparaître de nos existences … Les luges, bonhommes de neige, boules de neige et l'excitation de s'éveiller pour découvrir que cette couverture s'est installée dehors, tout cela est une partie de la culture Britannique qui disparaît rapidement, à mesure que des hivers plus doux – que les scientifiques attribuent au réchauffement climatique – produisent maintenant non seulement moins de Noëls blancs, mais aussi moins de janviers et févriers (ndt : émouvant n'est-ce pas ?).
[…]
D'après le Docteur David Viner, scientifique expérimenté (ndt "senior scientist") au "Climatic Research Unit" (CRU) de l'Université d'East Anglia (ndt, voir [A]), d'ici quelques années, les chutes de neige en hiver vont devenir un événement "très rare et passionnant", "les enfants ne vont même pas savoir ce qu'est la neige" a-t-il dit.
[…]
Michael Jeacock, un historien local de Cambridge, a ajouté qu'une génération grandissait "sans jouir d'une des plus grandes joies et d'un des plus grand privilèges de la vie dans cette partie du monde : le patinage en plein air".
[…]
Le Professeur Jarich Oosten, anthropologue à l'Université des Pays-Bas (ndt : ils étaient tous de sortie …) a dit que même si nous ne voyons plus de neige, elle restera culturellement importante. "Nous n'avons presque plus de loups en Europe, mais ils sont toujours une partie de notre culture, et tout le monde sait à quoi ils ressemblent" (ndt : ouf, me voici rassuré).
[…]
David Parker, du Centre pour la Prévision Climatique de Hadley (ndt : le fameux "Hadley Centre" du Met Office, créé par Margaret Thatcher) dit finalement que les enfants Britanniques pourraient n'avoir qu'une expérience virtuelle de la neige. Grâce à Internet, ils pourraient s'émerveiller devant des scènes polaires, ou, finalement, "ressentir" du froid virtuel (ndt : est-ce assez sot ?).
[…]

[A]

Interrogé par le Daily Mail en janvier dernier, le Docteur Viner a maintenu ses déclarations d'il y a 10 ans. Il est vrai qu'il est aujourd'hui le patron d'un projet (British Council) "international de sensibilisation au réchauffement climatique"  dont la mission est de "former un réseau d'élite de jeunes d'influence". Le budget annuel de son organisation est de 12 000 000 d'Euros. Peut-on sérieusement imaginer qu'il va scier lui-même la branche sur laquelle il est assis ?
Rendez-vous dans 10 ans, ou la bulle aura-t-elle éclaté avant ?
 
Conclusion

L'insondable stupidité des déclarations suscitées des "scientifiques", bardé de leurs certitudes et de leurs "modèles" sera largement démontrée par les quelques images qui suivent, de quatre hivers successifs (et l'hiver – météorologique – vient à peine de commencer, vous n'avez pas tout vu !) :

Londres, hiver 2007-2008


    

Londres, hiver 2008-2009
    Londres, hiver 2009-2010
       


 

·  900 vols annulés après la fermeture des aéroports de Gatwick et Edinburgh.
·  Les magasins manquent de produits de première nécessité car les camions peinent à livrer.
·  Des passagers bloqués toute la nuit dans des trains gelés dans le sud-est
·  La police recommande à la population de ne sortir qu'en cas d'absolue nécessité.
·  Les températures vont chuter de 6°C, avec des vents qui vont empirer le phénomème.
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La Loire, Orléans, 1er décembre 2010 à cent mètres de chez moi.
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Mon jardin, 30 novembre 2010
Le bonhomme de neige promis à mes petits "Yankees"

Bien entendu, ceux qui vous annonçaient que la neige allait disparaître à cause du réchauffement, sont les mêmes qui – sans pudeur aucune – vous disent que c'est ce même réchauffement qui est la cause des chutes de neige.

Et, dans le même paquet, puisqu'on nous a livré un froid intense en plus de la neige, et puisque vous avez déjà gobé tout le reste, on a l'extraordinaire culot d'invoquer la "Science" pour vous faire avaler que c'est le réchauffement qui est la cause du froid.

La surabondance de neige, cet hiver et les quelques précédents, est manifestement une erreur scientifique flagrante – une "aberration" – puisqu'elle est en contradiction avec les résultats issus des "modèles".

On attend donc avec intérêt de voir comment les "scientifiques" du CRU – et autres – vont "ajuster" la réalité pour qu'elle se conforme à leurs modèles.

Changer les modèles eux-mêmes ne peut bien sûr être envisagé, car, a dit le Goracle

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SCIENCE IS SETTLED

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640 réponses à “La neige ?… cette chose du passé !… Signé : « Les modèles », mars 2000 – PapyJako”

  1. Une accélération signifie un terme quadratique.. or il se trouve qu’un approximation quadratique de la tendance est meilleure qu’une approximation linéaire… Il y a donc bien accélération… CQFD..

    à ajouter au catalogue.

  2. mica (#599)
    Quand on a des bonnes courbes bien panicardes, on va pas bêtement les mettre à jour !

    Hansen ne truque les températures QUE lorsqu’il y a intérêt.

  3. comment ca se fait que mes graphiques soient si grands???

  4. Warm (#596),

    Ben voyons, mon petit warm, tu devrais te faire soigner, parce que là ce que tu dis n'a vraiment plus aucun sens. Avant, c'était faux mais ça avait encore un sens, puisqu'on pouvait y repérer l'erreur. Tu devrais aller présenter ta prose au théâtre de la Huchette, ça prendrait bien la suite de La cantatrice chauve !

  5. trois choses :
    1 le NSIDC prend en compte la surface comprenant plus de 15% de glace, comme IARC JAXA
    le COI calcule la surface à plus de 30%

    on observe fin 2010 par exemple que si la courbe à 30% ne s’écarte pas beaucoup des courbes antérieures, celle à 15% marque sur JAXA un décrochage
    Impossible d’avoir la même comparaison sur NSIDC qui ne met que la moyenne et 2006/2007

    Ceci peut s’expliquer par une baisse des surfaces couvertes entre 15 et 30% notamment sous l’effet de vents qui dispersent les glaçons non encore agglomérés
    2 la courbe fournie par mica montre que la fonte est plus importante en été qu’en automne et au printemps et encore plus que l’hiver qui montre une baisse moins nette

    à mon avis le volume de glace est plus important pour l’évaluation que la surface : or là ce sujet la Navy a montré un spectaculaire regain de la banquise épaisse depuis 2008, de même que les mesures par avion de Wegener

    Je me demande si la modification de la circulation mise en évidence par Leroux n’a pas quelque chose à voir là dedans (pour la surface)

    Bon enfin aujourd’hui il fait bien doux, il est temps de pousser le chauffage et c’est l’occasion de nettoyer le congélateur en mettant les denrées dehors

  6. Laurent (#600),

    pourquoi croyez-vous que j’ai écrit « bruit » et pas bruit ?

    Les “phénomènes climatiques” n’ont rien de particulier vis à vis des autres phénomènes physiques, quel qu’ils soient. leur mesure obéit donc exactement aux mêmes théories de la physique de la mesure et aux mêmes problématiques. Comme tous les autres phénomènes géophysiques, ils sont composés de plusieurs fréquences spatiales et temporelles qui se superposent, et dont aucune n’est assimilable à du “bruit”, mais à un phénomène sous-jacent, explicable, ou non.

    Tout à fait… on a un signal basse fréquence (diminution quadratique) et une variabilité inter annuelle chaotique. Expliquez-donc delà à PapyJako…

    Qu’est ce que cela montre vraiment de façon certaine:
    – Qu’il y a une tendance à la diminution de la banquise actique entre 1980 et 2010.

    merci de confirmer…

    Qu’on peut investiguer un phénomène explicatif sous-jacent qui serait lié par une relation quadratique (j’ai bien dis “qu’on peut investiguer”, et pas “qu’un tel phénomène existe”…. à ce stade, on ne peut rien dire de plus)
    – Quoi d’autre?
    …… rien du tout…. tout le reste n’est que conjectures.

    Je n’ai rien dit de plus… Juste constater une accélération (qui est équivalent à une tendance quadratique…)

  7. Ce qui est extraordinaire avec les gens comme warm qui font de la banquise arctique leur preuve irrefutable du rechauffement post moderne inalterable et indefectible, c’est leur puissante ignorance des raisons dynamiques liees a la circulation atmospherique dont l’evolution elle, contredit leur theorie, et cela sans passer par des contortions dignes du cirque Zavatta.
    Deja la theorie Petoukhov ne tient pas pusique la banquise y est comme a la moyenne 79-00, et le reste Hudson et sud Groenland est une consequence des descentes d’air polaires qui ont entraine une advection d’air chaud et humide en face avant, dont les blizzards du NE des USA ont ete les manifestations spectaculaires avec l’englacement retarde de la Baie d’Hudson orientale. Bon, si seulement Jouzel se faisait servir cette realite dans une emission a grande ecoute, cela nous epargnerait son radotage mediatique.

  8. Antonio San (#610),

    Ce qui est extraordinaire avec les gens comme warm qui font de la banquise arctique leur preuve irrefutable du rechauffement post moderne inalterable et indefectible, c’est leur puissante ignorance des raisons dynamiques liees a la circulation atmospherique dont l’evolution elle, contredit leur theorie, et cela sans passer par des contortions dignes du cirque Zavatta.

    Allons allons, Antonio San… Encore quelques explications alambiquées et vous allez bientôt nous dire que si ça fond, c’est parce qu’il fait plus froid… smile smile

    Qu’est ce que j’ai lu récemment comme plaisanterie la dessus ? On va mettre à cuire la dinde au frigo ? smile smile

  9. Caille folle (#553),
    allegre ne se place pas réellement sur le plan scientifique ( et je ne lirai pas son bouquin)…son coté souvent outrancier est une reponse aux outrances de la propagande rechauffiste..: tout ce qui est mal a pour cause le changement climatique; judith curry tient un discours très dur avec le giec…pas si loin que celui d’allegre..sur le fond…
    MAfia ça ne vous plait pas? et négationniste que doit on en penser?

  10. René (#573),

    Je vous conseille de les relire, surtout le premier

    Mésenfin … René, il ya bien longtemps qu’on sait que ni warm, … ni aucun de ses clones à underscores… ne lisent leurs propres références.

    Ces gens là sont simplement des automates à produire des références destinées à nous faire perdre notre temps.

  11. Laurent (#600),

    un grand nombre d’autres modèles pourraient toute aussi bien convenir (polynomial de degré à définir, multi-sinusoïdal, etc….)

    Laurent … là, cela va devenir un peu compliqué pour warm ! Déjà qu’il a du mal à comprendre que l’ajustement des données passées à un modèle n’a absolument aucun pouvoir prédictif … pour … l’avenir.

    Loehle avait écrit un très joli article, que j’avais partiellement traduit sur Agoravox (Les modèles sont-ils des outils de prévision ?)

    Alors, il faudrait y aller plus doucement, par des exercices simples. Je propose un

    exercice N°1 Trouver un exemple – un seul suffira – dans les données historiques climatiques, de « tendance », linéaire ou quadratique, on s’en fiche, qui n’ait pas été interrompue par un changement de tendance.

    exercice N°2 : Démontrer que la surface atteinte en septembre 2007, n’est pas un point de retournement, et que les valeurs supérieures atteintes en 2008, 2009 et 2010 ne marquent pas une reprise de la surface de la banquise nord.

    Les exercices 1 et 2 peuvent être traités dans un ordre quelconque. Par contre, il n’y aura d’exercice N°3 que lorsque les deux épreuves précédentes auront été franchies avec succès …

    c’est à dire quand les poules auront besoin de dentistes.

  12. Antonio San (#610),

    Ce qui est extraordinaire avec les gens comme warm qui font de la banquise arctique leur preuve irrefutable du rechauffement …

    Le plus intéressant est qu’ils oublient – soigneusement – de nous expliquer pourquoi certaines banquises sont « plus égales que les autres » face à la « globalité » du réchauffement.

  13. lemiere jacques (#611),

    Discuter d’Allègre, scientifique hautement médiatique récompensé du Prix Crafoord et médaillé d’or du CNRS, est très instructif car prétendre que ses ouvrages ne se placent en aucun cas sur le plan scientifique, défendre ses thèses ou feindre l’ignorance quant au contenu de son discours lorsqu’on passe sa vie à défendre des thèses climato-sceptiques est une preuve de mauvaise foi.

  14. Caille folle (#616),

    Et pourquoi devraient-elles être “égales” face aux effets du réchauffement ?!
    Vous ne voyez aucune différence entre les deux régions ?

    Mais si mais si !… l’une est un océan… entourée de terre … l’autre est un continent … entouré d’océans.

    Mais, le CO2, il sait cela, lui ?… 😆 😆 comment ? 😆 😆

    Et s’il ne sait pas, comment s’y prend-il pour réchauffer « globalement » l’un tout en refroidissant « globalement » l’autre ? :lol::lol:

    Et, pendant qu’on y est, coment-ki-fait, le CO2, pour réchauffer globalement la péninsule Antarctique (surtout près des thermomètres), en laissant le reste se refroidir ? 😆 😆

  15. Caille folle (#616),

    Et pourquoi devraient-elles être “égales” face aux effets du réchauffement ?!

    En l’état des connaissances, elles n’ont aucune raison d’être « égales » vis à vis de quoi que ce soit, sinon peut-être des conditions de circulations thermohalines locales.

    Par contre, quand on répond à un message, et qu’on n’est pas un Troll, on essaie de comprendre ce que le message a voulu dire…. et au minimum, on cite correctement ce à quoi on répond: « pourquoi certaines banquises sont “plus égales que les autres” face à la “globalité” du réchauffement. »

    Vis à vis de tout ceux qui prétendent que l’état de la banquise est directement lié au réchauffement climatique anthropique (et donc avec la même tendance que l’évolution du CO2 dans l’atmosphère), il est légitime de poser la question « pourquoi alors la banquise antarctique ne suit pas cette tendance »…
    Pour tout ceux qui ne sont pas bornés, la réponse est bien sur évidente, il n’y a pas de lien direct entre l’évolution de l’objet appelé « température moyenne globale » et la surface de la banquise, et s’il existe des liens indirects, ils ne sont ni compris ni décrits précisément…
    … par contre, ceux qui sont bornés, continuent à venir clamer haut et fort ici et ailleurs qu’ils ont raison, dès qu’ils peuvent exhiber un record quelconque concernant la banquise, y compris quand il est complètement stupide….
    Par exemple, je me rappelle encore avoir eu droit en Mai dernier au « record historique de vitesse de fonte de la banquise arctique….
    Sur le coup, ça fait rire… mais l’accumulation fatigue…. 😉

  16. Les processus radiatifs ne sont pas les uniques processus du système climatique.

  17. Caille folle (#620),

    Les processus radiatifs ne sont pas les uniques processus du système climatique.

    C’est marrant…. c’est ce que je me tue à expliquer ici et là… 😉

    Tu devrais en parler à certains carbocentristes radiativocentristes…. 😉

  18. Laurent (#619),

    Mauvaise foi : Papyjako dit n’importe quoi, et vous vous garderiez bien de le corriger si personne ne le faisait…

  19. Caille folle (#622),

    Mauvaise foi : Papyjako dit n’importe quoi

    C’est faux, et j’ai quoté précisément Papyjako pour le montrer, il a précisément dit:
    « pourquoi certaines banquises sont “plus égales que les autres” face à la “globalité” du réchauffement. »
    …. et vous avez précisément répondu à coté…

    et vous vous garderiez bien de le corriger

    Pur procès d’intention…. et qui montre que vous ne savez pas vraiment ce qui se passe sur ce blog: il y a moultes disputes entres sceptiques sur des points divers, et il y a eu encore un exemple très récent….

    Vous avez autre chose que des procès d’intention en magasin?
    Si c’est le cas… montrez-le… 😉

  20. Allez donc vous rhabiller petite caille folle. On vous a assez vu.

    Vous n’ébranlerez ici les convictions de personnes avec les bêtises que vous ne cessez de débitez. Vous êtes tout simplement ridicule.

    On fait toujours plaisir en venant ici, si pas en entrant du moins en sortant.

    A tous,
    Savez-vous quand la caille folle va dire une bêtise ?
    Dès qu’elle poste un message…

  21. exercice N°2 : Démontrer que la surface atteinte en septembre 2007, n’est pas un point de retournement, et que les valeurs supérieures atteintes en 2008, 2009 et 2010 ne marquent pas une reprise de la surface de la banquise nord.

    Votre logique débile joue contre vous, PapyJako: l’extent de 2010 est plus bas que 2009, donc, selon vos propre critères, on a bien une BAISSE, et en aucun cas une reprise !

  22. Le plus intéressant est qu’ils oublient – soigneusement – de nous expliquer pourquoi certaines banquises sont “plus égales que les autres” face à la “globalité” du réchauffement.

    En ce qui concerne l’antarctique, Judith Curry vous l’explique très bien:

    http://www.pnas.org/content/107/34/14987.abstract

    « Associated with the warming, there has been an enhanced atmospheric hydrological cycle in the Southern Ocean that results in an increase of the Antarctic sea ice for the past three decades through the reduced upward ocean heat transport and increased snowfall. « 

    « Associé au réchauffement, il y a eu un cycle hydrologique augmenté dans les océans du sud qui résulte en une augmentation de la banquise antarctique pour les 3 dernières décennies au travers d’un transport de chaleur réduit de l’océan vers le haut et des chutes de neige augmentées… »

    Oui, la même J. Curry dont J. Lemière vient de nous faire l’éloge…

  23. un transport de chaleur réduit de l’océan vers le haut et des chutes de neige augmentées…”

    j’ai rarement vu la neige qui tombait se transformer directement en glace

  24. RDEURO (#630),

    Il est où le graphique concernant les activités volcanique sous-marines ?

    Ce serait en effet bien de le ressortir si vous voulez continuer à vous ridiculiser avec ça ! smile

  25. Papyjako :

    exercice N°2 : Démontrer que la surface atteinte en septembre 2007, n’est pas un point de retournement, et que les valeurs supérieures atteintes en 2008, 2009 et 2010 ne marquent pas une reprise de la surface de la banquise nord.

    warm :

    Votre logique débile joue contre vous, PapyJako: l’extent de 2010 est plus bas que 2009, donc, selon vos propre critères, on a bien une BAISSE, et en aucun cas une reprise !

    Il le fait exprès, ou bien il est vraiment débile ?

  26. yvesdemars (#631),

    j’ai rarement vu la neige qui tombait se transformer directement en glace

    La neige augmente l'albédo de la glace…

    L'article complet:

    http://www.environmentportal.i…..0Ocean.pdf

    Les explications à ce sujet:

    "Thus, the increased precipitation in the high latitudes of the Southern Ocean is mainly in a form of snow. This would increase the ice albedo, reducing absorbed solar radiation and encouraging ice growth. As a consequence, the reduced
    upward ocean heat flux and increased snowfall associated
    with the enhanced hydrological cycle tends to maintain the Antarctic sea ice, which is consistent with the seeming paradox of the observed increasing total Antarctic sea ice area for the past three decades (0.89 × 105 km2 per decade;"

    Sinon, le blog de J. Curry est ouvert:

    http://judithcurry.com/

  27. yvesdemars (#631)
    Boff, c’est un papier conçu par Liu qui a fait la recherche et analysé les données.
    Judith Curry a fait le service minimum pour que le papier soit publié.

  28. Warm (#628),

    l’extent de 2010 est plus bas que 2009,

    Eléves warms, vous êtes tous recalés.

    L’extent de 2008, celui de 2009 et celui de 2010 sont tous les trois au dessus de l’extent de 2007.

    J’attend un commencement de preuve que 2007 n’est pas un point bas.

    Et je vous rappelle qu’il y avait une question 1 : exhiber un exemple, avec des données climatiques, de tendance qui n’ait pas été interrompue par un retournement. Vous avez droit à tout type de phénomène, sur une longue durée bien sûr.

  29. L’extent de 2008, celui de 2009 et celui de 2010 sont tous les trois au dessus de l’extent de 2007.

    J’attend un commencement de preuve que 2007 n’est pas un point bas.

    L’extent de 2010 est plus bas que celui de 2009. J’attends un commencement de preuve que 2009 n’est pas un retournement de tendance…

    Un retournement de tendance sera confirmé quand on aura une tendance positive significative sur 20ans…

  30. Papyjako (#637),
    Associé au réchauffement, le cycle de l’eau (certainement l’évaporation des océans) augmenta ce qui eut pour conséquence l’augmentation de la banquise en antarctique pendant les trois dernières décennies et après je cale…