Débat sur France Inter (ma deuxième chance)


par Benoît Rittaud.

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Ben (#10)

Je participerai jeudi 6 janvier de 14 heures à 15 heures à l’émission « La tête au carré » sur France Inter, présentée par Mathieu Vidard, en compagnie de Stéphane Foucart, journaliste au journal Le Monde et auteur de l’ouvrage Le Populisme climatique (Denoël, 2010). Même si nos positions dans le débat sur le climat sont opposées, j’ai sur le plan personnel un bon souvenir de Stéphane Foucart, avec qui j’ai déjà échangé lors d’une émission d’« @rrêt sur images ».

En passant : j’ai aussi débattu une fois avec son alter ego Sylvestre Huet, de Libération, pour une autre émission de France Inter en juillet dernier, « L’été en pente douce ». Pour une raison que ni moi ni mon attachée de presse au Seuil n’avons pu connaître, ce débat n’a jamais été diffusé. (Résultat : 250 km aller-retour pour rien. Pas bon pour mon bilan carbone.) Il semble toutefois qu’il ne faille pas y voir malice, mais plutôt impolitesse. Pour l’émission à venir du 6 janvier en revanche, je suis tranquille : elle sera en direct…


386 réponses à “Débat sur France Inter (ma deuxième chance)”

  1. Alain (#348),

    je trouve pas cool de rembarrer les honnêtes opposants a nos thèses

    Je trouve que vous avez raison.

    Il ne faut pas rembarrer les opposants honnêtes. Ce site est un site de discussions, qui ne doit a priori exclure aucune idée et opinion différente, dans la limite bien sûr de ce qui est permis par la loi et la charte du blog.

    Donc, il faudrait examiner la liste (vous en avez une en tête je suppose ?) de ceux qui ont été « rembarrés », et voir, pour chaque cas, s’il s’agit d’un opposant « honnête », venu pour discuter, échanger des idées et débattre, ou d’un troll expressément venu pour « semer la merde ».

    par ailleurs, je n’ai pas compris de quoi vous parlez dans

    le bon exemple c’est que sur les homard,

  2. Alain (#348)
    En complément à ce que vient d’écrire Papyjako (#349), je ne suis pas sur du tout que vous puissiez écrire nos thèses.
    Je vois entre correspondants des discussions parfois vives sur de nombreux points qui rendent inopérante la mise en commun des thèses et opinions.

    Il y a hélas longtemps que je n’ai pas vu un « opposant » arriver avec un discours du type « je pense ceci parce que » ou encore « expliquez-moi cela ».

    Ce que j’ai vu, hélas ce sont des contradicteurs armés de citations et de liens (warm), des intervenants dont les discours sont d’entrée d’opposition frontale avec pour tout argument « c’est faux » (robert), du genre encore « lisez l’AR4 », comme s’il nous était inconnu. Dans tous les cas, la réaction est vive non pas je crois parce qu’ils dérangent un confort mais parce qu’il n’y a pas de substance.
    Un contre exemple est celui d’Olivier Mestre qui est venu un temps, trop court à mon gré.

  3. Warm (#350),
    J'étais mort de rire !!!
    Je n'avais pas lu qui était l'auteur de ces lignes, ce qui fait que concernant

    Que les seul arguments qui peuvent y être avancé sont les attaques “ad hominem” ou les théories du complot ?

    , j'ai cru que ça concernait Tripes & volailles, et bien sûr les lobbies pétroliers et autres grandes multinationales mangeurs d'enfants communistes (pas de copyright, j'en profite 😉 )
    Pareil pour le dernier paragraphe, surtout quand plusieurs fois, il a été pris la main dans le sac de n'avoir pas lu ses propres références !!!
    Bon, ok, je "feed the troll" là!!! Mais c'était tellement marrant que je ne pouvais pas me retenir laugh laugh laugh

  4. Warm (#350),

    Du reste, vous dérangez avec toutes vos références… Desfois que ça donnerait l’idée au lecteur d’aller se renseigner ailleurs,

    Comme d’habitude, warm(s), vous tombez à plat !

    Le travail de recherche et de veille que fait Alain est prodigieusement utile, même quand il ramène des arguments qui vont à l’encontre des miens (nôtres ?). La seule chose qui m’ait fait réagir dans un passé récent est la recopie systématique par copier/Coller de pages entières. Dans un tel cas, que cela soit pour ou contre, je trouve l’utilité nulle. Dès lors qu’un résumé court et honnête est associé à une référence, c’est un apport positif, y compris lorsqu’il n’est pas dans le sens qu’on aurait apprécié.

    Cela n’a rien à voir avec l’avalanche de déjections produite par votre équipe.

  5. PapyJako (#355),

    Je vous en saurais gré, car j’ai un surcroit de travail inattendu,clôture des comptes oblige,et du fait d’un système #&$ lique de dépôt par internet des documents administratifs.(cela devait être une simplification et un gain de temps,sauf que pour parvenir sur le site cela m’a pris 1 semaine, sans pour autant avoir pu déposer quoi que ce soit)
    Je suis né trop tard dans un monde déjà trop vieux….

  6. Bonjour,

    S. Foucart dit qu’il n’y a aucune raison de douter sérieusement de la cause du réchauffement climatique. Pour lui, douter de la responsabilité de l’homme dans le processus serait comme douter que « l’infection par le VIH provoque le sida », ou encore que la terre est ronde.

    Pourtant on peut lire sous la plume de Jean Jouzel, à la p. 101 de « Climat : jeu dangereux » : « Même si tous les éléments en notre possession plaident pour un réchauffement inhabituel largement imputable à l’homme, la preuve irréfutable manque. » Il reconnaît un peu plus loin que « la critique est saine, et (qu’) il est vrai que les modèles ont besoin d’être améliorés. »

    Alors Jouzel, ennemi de la science, lui aussi ?

  7. mortimer (#358),
    C’est peut-être ce qui distingue Jouzel (un homme de science malgré tout) de Foucart (qui n’en est pas un).
    De mémoire, j’ai entendu dire (ou lu) de Jouzel une formule du genre « : si les températures stagnaient encore dix ans, cela donnerait raison à Courtillot ».

  8. Myke (#361),

    Mouais, Jouzel est surtout devenu maître dans l’art de dire quelque chose de très affirmatif, avec la pointe de doute ou l’omission qui lui permettra de dire dans x années « mais je n’ai pas dit ça ».

    Ca n’en fait pas un homme de science pour moi, juste un politique rusé.

  9. Bof (#362), Jouzel est dans la mouise jusqu’au cou. Il est un vrai scientifique (bien qu’il n’ai plus d’activité depuis belle lurette) mais son engagement au GIEC le ligote complètement, ainsi que ses déclarations passées.
    Donc il cherche, par la nuance perceptible dans ses récentes interventions, à se refaire une vertu.
    Je lui donne 1an pour nous étonner.

  10. Bof 363

    Vous êtes optimiste. Un scientifique qui s’est trompé, se tait. C’est tout .

  11. Bob (#365)
    Eh non, il ne se tait pas, il devrait se taire, c’est toute la différence entre orgueil et humilité.

  12. Je voulais juste pointer la malhonnêteté, ou l’incompétence, ou les deux, de Foucart : comparer le RCA au fait que la terre soit ronde, alors que même le giec parle d’une probabilité de « plus de 9 chances sur 10 », ce qui est tout de même TRES différent d’une certitude absolue, pas besoin d’être scientifique pour s’en rendre compte ! Faut-il être c… !

  13. Avez-vous lu la dernière « bourde » du Monde: « + 2.4 degrés en 2020 »?
    Jean Martin et son inséparable Jacques Duran se font un plaisir d’en démontrer l’inanité. Courez vite sur Pensée Unique!!!
    C’est trop drôle…

  14. BLARD (#370),

    La conclusion de Jacques Duran, ce n’est même plus du vitriol mais du cyanure, pour nos illustrissimes journalistes scientifiques de la Maison Tripes et Volailles. Que d’une manière élégante ces choses sont dites.

    Par contre, il est regrettable que nos « faiseurs d’opinion » que sont l’Agence France Presse (qui n’en est pas à son coup d’essai) ainsi que quelques autres et, surtout l’ex « journal de référence » (Le Monde) qui ne leurs cède en rien sur ce sujet, en soient arrivés là.
    Dans ces conditions, il n’est guère surprenant que Le Monde (comme les autres) perde des lecteurs, mois après mois, et ceci depuis des années.
    L’activisme affiché de certains de ses journalistes, hors de propos en matière de sciences incertaines comme la climatologie, n’y est probablement pas étranger.
    La mission des journalistes scientifiques n’est-elle pas de rapporter factuellement sur les progrès de la science, sans prendre part aux débats et aux querelles qui ont, de tout temps, eu lieu entre les scientifiques et pour lesquels les journalistes sont très loin d’avoir les qualifications et l’expérience requises ?
    C’est ainsi qu’on a vu récemment des journalistes scientifiques faire la leçon à plusieurs académiciens chevronnés.
    Curieuse époque !

    Mais peut-être n’est-ce pas si nouveau. Un lecteur érudit (merci à lui) m’a fait passer des copies de textes d’époque (1864) qui montrent l’extrême violence des attaques journalistiques (ainsi d’ailleurs que de la part de membres de l’académie des sciences) subies par Louis Pasteur, lorsque ce dernier entreprit, à juste titre, de démonter l’idée absurde de la génération spontanée.

    Lequel de SH et SF a encore une formation de physicien alors que l’autre n’est que historien ? Je n’ai même pas envie de vérifier.

  15. alors que l’autre n’est que historien

    En climatologie je pense que ça n’est pas une tare et de loin !
    Le niveau de connaissances de la mécanique du climat par les « sciences dures » est tellement bas que je me demande dans quelle mesure, le bon sens, l’honnêteté intellectuelle d’un historien ou d’un géographe rigoureux ne seraient pas plus efficace !
    Je pense en particulier à Robert Vivian et Marcel Leroux, pour ne citer qu’eux.

    Attention, j’ai bien précisé un historien rigoureux et honnête : cela exclut les traiteurs de chez « Abats et Poulardes ». 😉

  16. Murps #372

    Pour ce qui est des géographes, pas de problème.
    Pour ce qui est des historiens, non. Je ne vois pas le rapport.
    Et je connais plusieurs historiens…

    Mais bon, on peut toujours apprendre.
    Ce qui manque dans ce cas là, ce sont des bases solides et une certaine expérience que donne la pratique des sciences.

  17. Murps (#372),

    Je n’ai rien contre les historiens et les géographes… mais l’histoire et la géographie ne sont pas des sciences « dures » comme la physique ou la chimie.

    Il est aussi à noter que la physique théorique actuelle est malade de certaines théories invérifiables en cosmologie (théories des cordes et autres extravagances, Big Bang y compris).

    À propos du bon sens, j’ai noté ceci :
    « C’est franchement déplorable que les médias puissent se prêter à ce genre de message débile sans un minimum de réflexion et de bon sens ! Il est vrai que ce dernier est malheureusement décédé et que notre société est orpheline… Bon courage pour les jeunes ! (Anonyme) »

  18. M (#374), et Bob (#373), vous avez tort je pense de sous estimer le travail rigoureux d’un historien honnête.

    La climatologie, c’est la faillite des sciences dures (et pourtant je suis « sciences dures » de formation).
    Et le bon sens que vous citez, allié à l’observation et une volonté d’objectivité, se retrouvent chez des spécialistes en sciences humaines comme les historiens.

    Je pensais à Leroy-Ladurie qui avant de virer verdâtre, a réalisé un formidable travail de compilation a

  19. avec son « histoire du climat depuis l’an mil ».

    Et désolé pour les « retour chariot » intempestif.

  20. Murps (#375),

    Je ne sous-estime pas le travail d’un historien rigoureux et honnête, mais il dépend des sources disponibles.

    C’est ainsi que pour Jules César, on peut situer sa naissance le 12 ou 13 juillet de l’an 102, 101 ou 100 avant notre ère suivant les sources disponibles. Et pourtant c’est un personnage illustre pour lequel on devrait avoir des sources nombreuses et fiables.

    Je suis chimiste de formation : Licence en sciences chimiques de l’ULg (4 ans), diplômé en 1969. Mais après, j’ai « mal tourné » en faisant une carrière militaire qui m’a valu d’encore me taper plusieurs années de cours civils et militaires de niveau universitaire dont je vous passe les détails.

  21. La Nasa va lancer le satellite Glory pour mieux comprendre le réchauffement

    WASHINGTON ( AFP) – La Nasa va lancer fin février le satellite Glory pour mieux comprendre comment le soleil et les aérosols affectent le climat terrestre, ont indiqué jeudi les responsables de cette mission.

    Glory, dont le lancement est prévu le 23 février à 10H09 GMT de la base aérienne de Vandenberg en Californie (ouest), va également poursuivre les mesures de l’énergie solaire ou l’irradiance solaire, débutées il y a plus de trente ans.

    Ces mesures sont indispensables pour répondre aux principales incertitudes concernant le changement climatique.

    « Glory va aider les scientifiques à s’attaquer à l’une des grandes incertitudes dans les projections de changement climatique identifiée par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec), à savoir l’influence des aérosols dans l’équilibre thermique de notre planète », a expliqué Michael Freilich, directeur de la division Science de la Terre de la Nasa.

    Le satellite sera équipé de deux nouveaux instruments conçus pour décortiquer certains des éléments les plus complexes du système climatique terrestre.

    Le premier est l’ »Aerosol Polarimetry Sensor » pour étudier les aérosols qui peuvent influencer le climat en absorbant ou en réfléchissant les rayons solaires et aussi en modifiant les nuages et les précipitations.

    Le second instrument est l’ »Irradiance Monitor » qui mesure l’énergie solaire absorbée par la Terre.

    Glory, qui sera placé sur une orbite basse (704 km d’altitude) rejoindra une flotte de satellites d’observation de la Terre appelés « Afternoon Constellation » ou « A-train ».

  22. nadock 1 (#378),

    La Nasa va lancer le satellite Glory pour mieux comprendre le réchauffement

    Tant qu’il n’en refilent l’interprétation des résultats à l’ignoble de la Nasa-Giss, c’est tout bon !…

  23. Papyjako (#379),

    Et même, si ce satellite est limité à la mesure des aérosols et de l’irradiance, on est pas sorti de l’auberge, à moins que ce qu’ils appellent irradiance aurait quelque chose à voir avec l’albedo…

  24. Papyjako (#379),

    Ce qui me fait doucement rigoler , c’est les incertitudes du GIEC .Je croyais que le machin avait que des certitudes .

  25. Papyjako (#379),

    La Nasa va lancer le satellite Glory pour mieux comprendre le réchauffement
    Tant qu’il n’en refilent l’interprétation des résultats à l’ignoble de la Nasa-Giss, c’est tout bon !

    Dans Nasa-Giss, il y a Nasa… Pourquoi donc irait-elle chercher ailleurs ce qu’elle a déjà « en magasin » ?
    Est-ce que je suis dans l’erreur si je suppose que le directeur du Giss est celui-là même qui sera chargé de maltraiter les mesures du satellite ?

  26. JG2433 (#382),
    A-Train est un ensemble de satellites d’origine diverse, et une bonne partie de la communauté scientifique internationale aura accès aux données brutes.
    De plus, Glory ne sera pas le seul de la constellation dont les données sont utilisée pour caractériser et quantifier les aérosols. Parasol est déjà utilisé pour cela. Glory permettra de confronter les résultats (et d’être plus précis dans la caractérisation).

  27. Laurent (#383),

    A-Train est un ensemble de satellites d’origine diverse, et une bonne partie de la communauté scientifique internationale aura accès aux données brutes.

    C’est donc a priori plutôt rassurant.