Le réchauffement au cours du 20e siècle est-il sans précédent ?

 

Les données nous en disent plus : Lorsque les intervalles de temps sont supérieurs à environ 100 ans, l'amplitude moyenne de l'augmentation de la température ne croit pas. Ce qui est intéressant et surprenant car un intervalle de temps plus long devrait permettre une augmentation plus importante de la température. Mais en moyenne, les intervalles de temps supérieurs à environ 100 ans dans les données analysées montrent des accroissements nets de température inférieurs, indiquant – à moins que ce soit une coïncidence – que les pics de température des périodes interglaciaires durent en moyenne environ 100 ans.

Par Joanne Nova, j'ai reçu un commentaire de George White à propos de ce résultat :"L'analyse est en accord avec le fait que les moyennes sur le long terme changent plus lentement que les moyennes sur le court terme. La corrélation se réduit à 100 ans en conséquence d’un effet périodique d'environ 180 ans. Après 90-100 ans, le sens du changement de température s'inverse et le deltaT redescend. Si l'analyse est poursuivie, un deuxième pic devrait apparaître entre 250 et 300 ans comme conséquence d’un second cycle de cette période, comportant un minimum centré entre les pics.”



Intéressant, et merci à George White.

Quand la nature a réchauffé la planète au delà de 100 ans, ce réchauffement semble FINIR quasi systématiquement. Si les rétroactions positives étaient fortes, pourquoi les augmentations de température s’arrêteraient-elles aussi systématiquement ? Au moins cet arrêt du réchauffement fait penser que :

 Les forces naturelles ou peut-être des contre-réactions négatives sont plus puissantes que les contre-réactions positives après un simple réchauffement limité de plus de 100 ans.


En outre, nous voyons très peu de petites augmentations de température (de l'ordre de 0 – 0,15 K) pour des intervalles de temps de moins de 150 ans. Par ailleurs, les intervalles de temps plus longs montrent de nombreux scénarios présentant des augmentations de température minuscules. Cela indique – à moins qu'il ne s'agisse d'une coïncidence – que si dans un premier temps la température est à la hausse, elle continue souvent à monter jusqu'à ce qu’une élévation de température significative soit atteinte. En d'autres termes : la norme reste la variabilité des températures et une température constante semble inhabituelle.


Conclusion

La nature nous a fourni des données qui nous racontent une histoire simple : lors de périodes comparables avec le présent, nous voyons de nombreux exemples

d'augmentation des températures de l'ordre de 1 K pour toutes sortes de raisons naturelles. Il est très rare que l'élévation de la température (par l'intermédiaire d'une rétroaction positive) atteigne 3 K en moins de 100 ans.


 Il est donc surprenant que le GIEC et d'autres puissent prétendre avec une grande assurance que de fortes hausses de température de 3 à 6 K ont la plupart du temps résulté d’augmentation de température mineures, par exemple produites par un réchauffement dû au CO2.

 De plus, on voit bien (fig. 4.) que l'élévation de température de 0,7 K de 1900 à 2010 est aussi normale qu'elle puisse être lorsqu'on la compare avec d'autres hausses de température au cours d'autres périodes chaudes.


Source utilisée pour les données de Vostok :

 http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/icecore/antarctica/vostok/vostok_data.html

Voir aussi:

http://joannenova.com.au/2010/08/ice-core-evidence-no-endorsement-of-carbons-major-effect/

 http://hidethedecline.eu/pages/posts/925—a-factor-that-could-close-the-global-warming-debate-193.php

http://wattsupwiththat.com/2009/01/30/co2-temperatures-and-ice-ages/ 

 

51.  M | 22/01/2011 @ 21:52 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#48),

Ce m contient une glace déposée sur 20 autour de 1801.

20 quoi ? Il manque un mot.

52.  lemiere jacques | 22/01/2011 @ 22:58 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#48),
ce ,’est pas mon propos en réalité, je veux juste savoir si on peut avoir une confirmation par une autre source..une espèce d’étalonnage…
En fait peut importe le processus de capture des bulles… on se doute bien intuitivement que ce n’est pas simple que durant longtemps les bulles diffusent ou je ne sais quoi…et là encore intuitivement on se dit que les bulles doievnt correspondre à une moye,,e sur une période longue ( ce qui masque d’eventuels cycles plus rapides etc..)….
En bref si la méthode marche c’est assez chanceux….
MAIS au bout du compte comment peut ont valider les observations? Sinon bien sur que par leur vraisemblance propre …du fait qu’on voit les cycles glaciaires dans ces données…
Je ne connais pas la question, mais sans confirmation toutes les observations me semblent sujettes à caution….
Et en somme comme pour mann superposant des donnéees de proxy et des temperatures…comment oser le faire pour la concentration en co2….
MAis je ne fais que demander..où touver les infos?

53.  Araucan | 22/01/2011 @ 23:36 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#52),

A ma connaissance, il n’y en a pas … Et pas sur, que les forages soient cohérents entre eux (à vérifier) …

54.  the fritz | 22/01/2011 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

M (#51),
je traduis
Ce mètre contient une glace déposée sur 20 ans autour de 1801.

55.  the fritz | 23/01/2011 @ 0:31 Répondre à ce commentaire

Tout ce que vous voulez savoir sur les relations intimes entre le CO2 et les climats des périodes géologiques et que vous n’avez jamais osé demander
http://www.agu.org/meetings/fm.....A23A.shtml

Pour ceux qui arriveront jusqu’au bout, je me dis que si on fait appel à des données géologiques pour le moins imprécises, c’est qu’il faut vraiment manquer d’arguments physiques, car les seuls documents un petit peu précis concernant ces arguments géologiques sont les carottes glaciaires qui montrent que le CO2 est plutôt à la traîne des variations de température ; et puis j’ai bien aimé le graph avec les sensibilités climatiques et les teneurs en CO2 du Crétacé; cela montre clairement qu’on ne maîtrise ni l’un ni l’autre

56.  M | 23/01/2011 @ 0:55 Répondre à ce commentaire

the fritz (#54),
Merci !

J’hésitais entre « ans » et « mètres ».

Je me posais effectivement la question de savoir combien de cm de neige fraîche donnent 1 cm de glace, même à la pression atmosphérique ? En fait, cela dépend d’un tas de choses.

La densité de la neige fraîchement tombée est très variable. Cette variation dépend du type de cristaux favorisés par la température dans la couche où la neige se forme, et du vent qui est un facteur limitatif à leur croissance. De plus, la température de l’atmosphère variant avec l’altitude, on a généralement une variété de types de flocons. Finalement, la friction près du sol par le déplacement dû au vent va briser certains cristaux et ainsi modifier le rapport entre la masse des flocons et l’air contenu dans la congère.

Les statistiques donnent une moyenne de 110 kg par mètre cube, avec un écart type de 40 kg qui confirme le caractère dispersé de ce critère. Le rapport entre la hauteur d’eau dans un nivomètre provenant la masse de neige et la hauteur mesurée au sol de cette neige est ainsi souvent donné comme 1 mm pour 1 cm (rapport 1:10). Cependant, des études canadiennes et américaines montrent que ce rapport varie entre 1:3 (température très élevée) et 1:30 (temps très froid)

Neige – Wikipédia

57.  M | 23/01/2011 @ 6:58 Répondre à ce commentaire

M (#49),

Le marchand de sable n’ayant pas voulu passer, j’ai continué à travailler sur cette traduction de l’interview de Jaworovsky.

Après TAG (Trahison Assistée par Google), mon document de travail est déjà visible sur mon site canin le site de Rocky dans le dossier public share aux formats ODT et DOC, où la traduction très imparfaite en français suit le texte en anglais. C’est encore très brut de décoffrage à cette heure très matinale, mais je continue sur ma lancée et je compte bien publier la version finale ce dimanche encore.

Mon PC a été démarré il y a seulement 17 heures 😉

58.  Myke | 23/01/2011 @ 8:50 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#42),
çà, c’est l’image d’Epinal. Chez nous et dans notre entourage, il en allait différemment. Maintenant, je vous donne raison sur un point : peut-être que les maisons de champagne ne souhaitent pas trop s’étendre sur les volumes de leurs « expéditions » pendant cette période sinistre. Mais il y a d’autres explications possibles.

59.  lemiere jacques | 23/01/2011 @ 13:58 Répondre à ce commentaire

the fritz (#55), merci

60.  lemiere jacques | 23/01/2011 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#59), interessant ..mais là encore je ne vois pas comment comparer des données de concentration co2 geologique aux données actuelles…une espèce de résolution en temps resolution en temps…

61.  M | 24/01/2011 @ 5:08 Répondre à ce commentaire

Mission accomplie !

La traduction de l’interview de Jaworovski est en ligne sur le site de Roro. Tout se trouve dans le dossier public share
– un document bilingue de travail « jaworowski_interview-en+fr » aux formats ODT et DOC pour ceux qui voudraient vérifier /améliorer/critiquer ma traduction finale ci-dessous (biffer les mentions inutiles).
– le document complet « jaworowski_interview-fr » aux formats ODT, DOC et PDF.

Là dessus, je termine ma bouteille d’excellent Médoc, je mange un bout et je vais quand même essayer de me coucher avant le lever du soleil. 😆

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