Le réchauffement au cours du 20e siècle est-il sans précédent ?

Merci à jmr pour la traduction de cet excellent article de Frank Lansner publié sur "HideTheDecline"


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Dans un récent article, j'ai estimé le réchauffement brut total dû au CO2 à environ 9,25 fois l'effet de réchauffement d'un seul doublement du CO2 :


 


La chaleur provenant d'un doublement du CO2 (la "sensibilité au CO2") a été estimée par le GIEC et J. Hansen à 3K ou même 6K, en incluant les rétroactions. Les 9,25  "doublements" du CO2 ne peuvent pas tous avoir un effet aussi important incluant les rétroactions, donc les conditions actuelles de la Terre doivent être extraordinairement sensibles à la chaleur (du moins selon le GIEC).

Proposition : cette proposition est-elle étayée par des preuves?

 

J'ai examiné les données de température de haute qualité des glaces de Vostok provenant des périodes interglaciaires du dernier demi-million d'années. Ces périodes chaudes sont la meilleure source terrestre que nous ayons pour étudier la dynamique du climat actuel sur la Terre. Nous sommes à la recherche d'autres hausses de température importantes de 3K à 6 K devant résulter uniquement de petites augmentations de température. Ci-après j'ai identifié toutes les augmentations de température à partir des données Vostok répondant aux critères suivants :

"La température au début de la période de croissance doit être d'au maximum 1 K en dessous de la température actuelle, indiquée par l'anomalie de -1K dans les données de Vostok. Ensuite, les périodes analysées doivent être d'au plus 300 ans (nous voulons mettre l'accent sur l'effet de réchauffement sur des intervalles de temps d'un siècle) et enfin, l'augmentation initiale de température du glaciaire à l'interglaciaire n'est pas incluse" :



Fig 3

96% de toutes les augmentations de température sont comprises entre environ 0 et 1,4 K, dans un seul cas (env. 1%), nous trouvons une augmentation de la température interglaciaire de presque 3K.

 Conclusion : Dans des conditions comparables aux présentes, les augmentations de température de 3 K sont vraiment très rares, tandis que les hausses de température plus faibles, de l'ordre de 1 K sont normales et très fréquentes.

Les périodes interglaciaires ne montrent aucun pic de température d'une amplitude supérieure à 3K. Si, en théorie, un réchauffement mineur de 0,5 à 1K devait conduire à un réchauffement 4-5-6 K en incluant les rétroactions, pourquoi n'y a t-il aucun pic de cette sorte dans les périodes interglaciaires précédentes ? Il y a énormément de pics de réchauffement de 1K (résultant de toutes sortes de mécanismes naturels) pour provoquer les rétroactions positives de grande amplitude que le GIEC et Hansen attendent.

Fig 4

 La moyenne des hausses de températures durant l’interglaciaire (à partir de ces critères de données) s’établit à un réchauffement de 0,65 K et dure 113 ans. En moyenne, ils commencent à -0,17 K et se terminent à +0,48 K. (Ces moyennes ne sont que partiellement dépendantes de ma définition des périodes interglaciaires – à moins que ma définition des périodes interglaciaires ne soit totalement fausse.)

 L'augmentation moyenne de la température à partir de ces données, de 0,65 K sur 113 ans, n'amène pas vraiment à considérer comme anormale l'augmentation de température actuelle de l'ordre de 0,6-0,7 K de 1900 à 2010 n'est-ce pas ?
1.  pastilleverte | 20/01/2011 @ 15:33 Répondre à ce commentaire

intéressant, on devrait mettre en rapport ce monsieur avec nos paleo glacio climatologues nationaux (Jouzel et VMD), qui utilisant les mêmes données arrivent à des conclusions différentes…
Un vrai débat scientifique en perspective ?
Rêvons un peu …
NB je suis quasiment sûr (à 90% comme drait le GIEC) que les travaux de Franck lansner sont connus du « clan », et réciproquement, à moins que … pensée unique ?
Et pis d’abord c’est qui ce Franck Lansner , hein ?

2.  Papyjako | 20/01/2011 @ 17:09 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#1),

Un vrai débat scientifique en perspective ?

Comment voulez-vous que des gens aussi pénétrés de la profondeur de leur science puissent, du haut de leur suffisance, accepter de débattre avec quelqu’un (Frank Lansner, sans ‘c’ avant le ‘k’) qui n’est « que » Ingénieur Civil en Biochimie ?

Le problème – pour ces gens – est que n’importe qui peut comprendre l’argument de Frank Lansner, sans avoir été longtemps poursuivi par les études. Il n’est même pas nécessaire d’avoir de gros ordinateurs. N’importe qui peut refaire les calculs … les données sont publiques.

Lansner filtre les données de Vostok, et retient les seules périodes qui sont similaires à celle que nous vivons. Il y trouve une centaine de cas de périodes d’accroissement de température de durée inférieure à 300 ans. D’où déjà un grand nombre de cas de réchauffements assez similaires au nôtre, ce qui fiche déjà par terre l’argument central de la bible réchauffiste : « réchauffement-sans-précédent » … Nous vivons, c’est clair, des temps très ordinaires !

Mais, en plus, les fameux « tipping-points » – si essentiels dans la production de la terreur climatique – en prennent un coup mortel. Comment se fait-il en effet qu’aucun de cette centaine de cas répertoriés dans les dernières 500 000 années ne se soit terminé en catastrophe, et qu’ils se soient tout terminés, assez rapidement, par un retour au « business-as-usual » ?

Si ce n’est pas une preuve du fait que la rétroaction est négative, il va y avoir du boulot pour nous expliquer ce qui est une « preuve » dans cette « science ».

Merci Monsieur Lansner !

3.  Myke | 20/01/2011 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

Yaurait pas moyen de changer de caractères ? la lecture est difficile !

4.  M | 20/01/2011 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#1),

Et pis d’abord c’est qui ce Franck Lansner , hein ?

Comme le précise PapyJako, Frank Lasner est « Ingénieur en Biochimie », rien que cela.
Et pour moi, chimiste de formation*, la Biochimie, c’est pas de la tarte. C’est même pour moi, la partie la plus pointue de la chimie organique, faisant énormément appel aux méthodes physiques d’analyse. Rien à voir avec un chimiste-glaciologue, climatologue auto-proclamé, comme J. Jouzel ou le gourou Patchauri ingénieur des Chemins de Fer, éminences du GIEC.

*Mémoire de deuxième licence présenté au sein du Laboratoire de chimie analytique (ULg, diplômé 1969). Je m’étais « spécialisé » en chimie analytique minérale et phénomènes radio-actifs.

5.  M | 20/01/2011 @ 19:44 Répondre à ce commentaire

Myke (#3),

Il y a effectivement un problème de lecture des citations où les caractères apparaissent entourés de blanc sur fond gris.

6.  Papyjako | 20/01/2011 @ 23:21 Répondre à ce commentaire

Myke (#3),

Yaurait pas moyen de changer de caractères ? la lecture est difficile !

M (#5),

Il y a effectivement un problème de lecture des citations où les caractères apparaissent entourés de blanc sur fond gris.

C’est effectivement étrange. D’autant plus que les mêmes commentaires, vus de la deuxième page du texte, apparaissent normalement.

7.  Bob | 20/01/2011 @ 23:30 Répondre à ce commentaire
8.  Bob | 20/01/2011 @ 23:30 Répondre à ce commentaire

ça marche ?

9.  Bob | 20/01/2011 @ 23:32 Répondre à ce commentaire
10.  Bob | 20/01/2011 @ 23:33 Répondre à ce commentaire

Désolé.
Il doit y avoir un empilement de (plus petit que blokquote plus grand que)….

11.  Bob | 20/01/2011 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

encore un dernier essai. ceci en citation

12.  Marot | 20/01/2011 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

Bob (#8)
Peut-être l’effet d’un changement de police ou de fonte.
L’ajout d’un caractère au moins dans la même police ou fonte que les derniers de la 2de page lèverait l’hypothèse.

13.  Bob | 20/01/2011 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

Désolé. Je n’y arrive pas….

14.  M | 21/01/2011 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

C’est bizarre que même le bandeau de bas de page « Moteur WordPress | …  » soit affecté

Je teste l’envoi d’une salve de 20 /blockquote + p

x

15.  M | 21/01/2011 @ 0:16 Répondre à ce commentaire

test

16.  M | 21/01/2011 @ 0:18 Répondre à ce commentaire

Il nous faudrait ici un spécialiste de WordPress.

17.  RDEURO | 21/01/2011 @ 1:42 Répondre à ce commentaire

test…

18.  RDEURO | 21/01/2011 @ 1:42 Répondre à ce commentaire

test

19.  jmr | 21/01/2011 @ 7:59 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#2),

n’importe qui peut comprendre l’argument de Frank Lansner, sans avoir été longtemps poursuivi par les études.

Personnellement c’est la réflexion que je m’étais faite en voyant les courbes des carottages. A certains moments la courbe de températures redescend alors que le CO2 est en train de monter, et l’inverse est aussi visible, il y avait à mes yeux totale déconnexion t°–CO2 !

Comment voulez-vous que des gens aussi pénétrés de la profondeur de leur science puissent, du haut de leur suffisance, accepter de débattre avec quelqu’un (Frank Lansner, sans ‘c’ avant le ‘k’) qui n’est “que” Ingénieur Civil en Biochimie ?

Là vous avez tout faux, PapyJako. Tout dépend du sens du discours du non-spécialiste.
S’il va « dans le sens du vent » ses avis sont pertinents, nul besoin de références. Il peut être simple ingénieur comme Jancovici, animateur de télévision comme Nullot, photographe héliporté comme Arthus Bertrand… et là leur discours devient trèèèèèès intéressant. Leurs « fondations » et autres « associations pour sauver la planète » deviennent les interlocuteurs privilégiés de nos gouvernants.
Mais si vous allez à l’encontre du discours du GIEC ils vous faut présenter un doctorat en climatologie, et encore (voyez Allègre ou Courtillot) !
Quand je pense que les sceptiques sont décrits comme des possesseurs de 4×4 qui refusent de renoncer à leur confort, voilà 2 exemples flagrants de contourneurs de leurs propres déclarations, mais personne ne s’en offusque. Ils ont le bon discours !

20.  jmr | 21/01/2011 @ 8:12 Répondre à ce commentaire

M (#16),

Il nous faudrait ici un spécialiste de WordPress.

A priori en tant que webdesigner mon avis est qu’il s’agit d’un problème de feuille de style (CSS) introduite dans la page 1 (dans la page 2 le blanc n’apparaît plus dans les commentaires). Mais je ne connais pas du tout WordPress, (bien que je possède un outil pour fabriquer ses maquettes).

21.  Papyjako | 21/01/2011 @ 9:21 Répondre à ce commentaire

jmr (#19),

Là vous avez tout faux, PapyJako. Tout dépend du sens du discours du non-spécialiste.
S’il va “dans le sens du vent” ses avis sont pertinents, nul besoin de références. Il peut être simple ingénieur comme Jancovici, animateur de télévision comme Nullot, photographe héliporté comme Arthus Bertrand…

Vous avez bien sûr raison jmr. J’avais négligé l’effet « nul-mais-orthodoxe ».

Sur la forme, j’observerai que Hicolat Nullot est, de formation, moniteur de plage.

Et aussi que j’avais parlé de « débattre ». Avez vous déjà assisté à un « débat » entre Jouzel et Nullot ?… Tout au plus aurait-on un machin où un des deux regarderait parler l’autre avec l’admiration béate d’un Villeret dans le « Dîner de cons », saud que le génial Villeret, lui, jouait !

22.  yvesdemars | 21/01/2011 @ 12:09 Répondre à ce commentaire

étude

sur les içncertitudes sur les mesures de températures depuis 1880 (Patrick Franck Palo Alto)

résumé :

Sensor measurement uncertainty has never been fully considered in prior appraisals of global average surface air temperature. The estimated average ±0.2 C station error has been incorrectly assessed as random, and the systematic error from uncontrolled variables has been invariably neglected. The systematic errors in measurements from three ideally sited and maintained temperature sensors are calculated herein. Combined with the ±0.2 C average station error, a representative lower-limit uncertainty of ±0.46 C was found for any global annual surface air temperature anomaly. This ±0.46 C reveals that the global surface air temperature anomaly trend from 1880 through 2000 is statistically indistinguishable from 0 C, and represents a lower limit of calibration uncertainty for climate models and for any prospective physically justifiable proxy reconstruction of paleo-temperature. The rate and magnitude of 20th century warming are thus unknowable, and suggestions of an unprecedented trend in 20th century global air temperature are unsustainable.

en gros les précisions des mesures ne dépassent pas 0,46°C et en conséquence le réchauffement du 20ème siècle est inconnu en taux et en magnitude et donc la revendication d’un réchauffement sans précédent infondée …
résumé chez WUWT

l’OMM qui calcule les records à moins de 0,05 près appréciera cette pierre dans son jardin
en fait une pluie d’aérolithes dans beaucoup de jardins, parcs et cours …

23.  yvesdemars | 21/01/2011 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

complément graphique des températures en grisé la marge d’erreur :

24.  Araucan | 21/01/2011 @ 14:09 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#23),

Sauf que l’incertitude apparaît sensiblement constante sur les 130 ans retracés …

25.  yvesdemars | 21/01/2011 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#24), yes mais c’est sur les mesures thermométriques GISS …

il me semble que les satellites sont plus précis mais il faudra encore une vingtaine d’années pour avoir assez de recul

26.  Marco33 | 21/01/2011 @ 15:10 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#23),
On y voit bien le pic de réchauffisme de 1944-1945 dû aux très nombreuses bouteilles de champagne ouvertes au fur et à mesure des villes libérées des nazis…
J’estime cette corrélation hautement probable à plus de 90%.
J’en déduis que la taxe carbone devrait d’abord frapper ce vilain producteur de CO2 !!

(Petit joke du vendredi…)

27.  monmon | 21/01/2011 @ 16:15 Répondre à ce commentaire

Tout ce travail a-t-il bien un sens?
Quelle est la validité de la courbe de température de Jouzel et al?
Elle traduit le fait que lorsque l’air se refroidit, son humidité diminue en précipitant en priorité sous forme de neige la fraction la plus lourde du stock de vapeur d’eau résiduel. La neige précipitée en premier est donc enrichie en Deuterium et O18.
Il s’agit d’un phénomène saisonnier qui se traduit par une covariance 018 avec la température de l’air ambiant. Ce phénomène n’est donc absolument pas lié à la température terrestre moyenne.
Jouzel sournoisement présente la courbe O18 comme étant interchangeable avec la courbe température et raconte ainsi les paléoclimats avec O16/018 et non avec la température terrestre moyenne!
Tout le travail de l’équipe Jouzel est donc bidon et les températures qu’il tire de la courbe O18 n’ont aucune valeur climatique.

28.  Tequila | 21/01/2011 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Un peu d’humour :

http://bit.ly/fFeubg

29.  Myke | 21/01/2011 @ 19:22 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#26),
Il y a peut-être en effet une corrélation avec les GES. Vous avez toutes les données ici. A vos tableurs !
http://www.maisons-champagne.c.....s_1844.htm
(malheureusement il manque des données justement entre 1939 et 1946 ; autant que je me rappelle, on ne regorgeait pas de champagne à cette triste époque).

30.  M | 21/01/2011 @ 20:25 Répondre à ce commentaire

jmr (#20),

Une erreur dans la feuille style introduite dans la page un : j’y ai pensé juste avant de lire ton message 😉

J’ai regardé à nouveau le code source de la page générée par WordPress, mais je n’y ai rien vu d’anormal.
Faut dire que ce n’est pas du tout un modèle de lisibilité, un vrai fouillis — rien avoir avec mon site que l’on pourrait réécrire tout simplement avec le bête Bloc-notes (notepad.exe) de M$.

[HS, bien que…]
Je fais d’ailleurs régulièrement de petites modifications des pages HTML avec UltraEdit, Editeur Texte/Hexa Professionnel, que je recommande à tous pour ses énormes possibilités. Pour ceux que la dépense rebuterait, PSPad, gratuit, peut convenir mais ne l’égale pas.
[/HS]

31.  Bob | 21/01/2011 @ 23:07 Répondre à ce commentaire

Tequila #28
EXcellent !

32.  Araucan | 21/01/2011 @ 23:42 Répondre à ce commentaire

Normalement problème corrigé …

33.  M | 22/01/2011 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

Araucan (#32),

Et qu’était-ce donc ? Juste pour ne pas mourir idiot…

34.  Araucan | 22/01/2011 @ 0:21 Répondre à ce commentaire

M (#33),

Le fait que notre ami PapyJako a fait du copier-coller avec son article sans passer par un éditeur de texte le plus basique possible entraînant ainsi l’utilisation du caractère Helvetica (un autre aurait posé le même problème …) plutôt que le caractère standard, ce qui a fait que le code html est encombré de de formatage souvent redondant et l’était avec des codes de fond pour les caractères.
J’ai fait du nettoyage à la main en laissant l’Helvetica (mais désolé ce n’est pas farpait) mais cela a supprimé l’effet désagréable du à un code couleur non refermé quelque part …
Bon, je sais l’éditeur WP du site pourrait être amélioré mais cela suppose de changer la version de WP (cela devrait être sans grosses difficultés mais surtout d’être sur d’avoir les plugins fonctionnels surtout ceux qui font que les commentaires ne sont pas trop lords lourds à poster.
Je ne me suis pas attaqué au problème car il faudrait beaucoup de temps, temps que je passe à relire des traductions… et à mettre en ligne.

Mais il faudra y passer un jour, j’en suis conscient.

35.  Marot | 22/01/2011 @ 2:55 Répondre à ce commentaire

Araucan (#34) Marot (#12)
Ravi que l’affaire soit réglée.

36.  M | 22/01/2011 @ 2:58 Répondre à ce commentaire

Araucan (#34),
Merci d’avoir confirmé ce que je soupçonnais.
Je m’étais étonné de cette police Helvetica peu courante, que m’a révélée OOo Writer quand j’ai fait un copier-coller pour vérifier si je ne débusquais pas une rare faute d’orthographe oubliée.

37.  lemiere jacques | 22/01/2011 @ 10:56 Répondre à ce commentaire

monmon (#27),
bidon , je ne sais pas, mais il faut bien rappeler que la majeure partie des mesure issues par exemple des carottages glaciaires sont rarement contre vérifiées….
Que penser des spéculations sur la composition de l’air issue de cela? Tout exposé reposant sur ces données devrait être précédée d’un avertissement signalant cette hypothèse essentielle: la composition de l’air piégé est supposée conservée et invariante au cours des âges….
yvesdemars (#23), au vue d’une courbe comme celle ci…que penser d’une affirmation sur l’attribution causale au CO2 anthropique à 90% depuis l’après guerre…..

38.  Murps | 22/01/2011 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#37), oui, sur la courbe #23, le taux de CO2 est stable entre 1945 et 1980, c’est à dire plus que les trente glorieuses…
Ou alors la courbe est fausse.

Si on avait commencé les mesures à partir de 45, on aurait rien remarqué jusqu’en 80…

Que penser des spéculations sur la composition de l’air issue de cela?

Justement, ma question est naïve mais existe-t-il des expérience simples ou l’on compare de la glace et de l’air de composition parfaitement connue, AVANT de la compresser et de refaire la mesure pour vérifier ?

39.  mcd | 22/01/2011 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

Tequila (#28),

faut oser tenir des propos pareil , mais très bon !

40.  scaletrans | 22/01/2011 @ 11:30 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#37), Murps (#38),

Voir les articles de Zbigniew Jaworowski , et notamment : http://www.21stcenturysciencet.....Sprg97.pdf

41.  Murps | 22/01/2011 @ 14:02 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#40), Zbigniew Jaworowski ?
Mais ce type n’est même pas membre du Giec ! Qu’est ce qu’il y connait ?
laugh

42.  Patrick Bousquet de Rouvex | 22/01/2011 @ 15:23 Répondre à ce commentaire

Marco33 (#26), Myke (#29), je crois au contraire que le champagne coulait à flots à cette époque : nos envahisseurs l’affectionnaient, ainsi que les « petites femmes »…

43.  Patrick Bousquet de Rouvex | 22/01/2011 @ 15:28 Répondre à ce commentaire

J’avoue ne pas bien comprendre ce texte ! La grippe peut-être ? Mais une phrase comme celle-là m’est totalement obscure :

Les 9,25 « doublements » du CO2 ne peuvent pas tous avoir un effet aussi important incluant les rétroactions

si vous comprenez, auriez-vous la bonté de m’expliquer ?

44.  PapyJako | 22/01/2011 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#43),

si vous comprenez, auriez-vous la bonté de m’expliquer ?

Cette phrase fait référence à un article précédent du même auteur Working 9,25 What a way to make a livin (at AGW), que je n’ai pas encore eu le temps d’analyser …

De ce fait, je n’ai pas non plus compris la phrase. On est donc à égalité, et je suis également preneur d’un explication simple. Mais mais cela ne m’a pas empêché de comprendre l’article lui-même, car les 9,25 se semblent pas jouer un rôle quelconque dans l’argumentation.

45.  M | 22/01/2011 @ 16:23 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#40),

Merci de m’avoir fait découvrir ce site très intéressant
21st Century Science Technology

On y trouve, entre autres perles, une interview de Z. Jaworrowski datant du 12 décembre 2009, que je vous recommande

Interview: Zbigniew Jaworowski
Global Warming: A Lie Aimed at Destroying Civilization
(PDF de 9 pages)

P.S. : J’apprécie qu’il ne s’agisse pas de bêtes scans de pages d’un document papier. Foxit Reader permet donc d’afficher le texte brut caché sous le PDF, ce qui facilite une traduction éventuelle.

Murps (#41),

Non, mais c’est bien mieux que d’être membre de l’IPCC :
[He] is a member of the Nongovernmental International Panel on Climate Change (NIPCC), a group of scientists who are skeptical of global warming. (extrait de la présentation de l’interview ci-dessus)

Et pour ne pas l’oublier, une piqure de rappel.
Delendum est GIECum

46.  M | 22/01/2011 @ 16:42 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#44),

Cette phrase fait référence à un article précédent du même auteur Working 9,25 What a way to make a livin (at AGW), que je n’ai pas encore eu le temps d’analyser …

La phrase-clé est « The total CO2 warming effect is obviously many times bigger than the warming from a single CO2 doubling. Example: When changing CO2 concentration from 5 ppm to 320 ppm we have 6 doublings. »

Il s’agit ici de 6 doublements, soit six pas de la progression géométrique de raison 2 en partant de 5 :
Pas 0: 5 ppm
Pas 1: 10 ppm
Pas 2: 20 ppm
Pas 3: 40 ppm
Pas 4: 80 ppm
Pas 5: 160 ppm
Pas 6: 320 ppm

47.  lemiere jacques | 22/01/2011 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#40), oui j’ai deja vu ça , mais justement j’aimerais trouver les elements qui selon leGIEC montrent que ces info sont utilisables, en somme une autre mesure pour pouvoir confirmer ( ou infirmer)….car justement les raisons de douter sont nombreuses…mais je suis une béotien en la matière.

48.  MichelLN35 | 22/01/2011 @ 19:36 Répondre à ce commentaire

monmon (#27), lemiere jacques (#37),

Je pense que vous faites une petite erreur d’interprétation. La composition de l’air dans les bulles ou clathrates est supposée représenter celle de l’air piégé pendant la durée de fermeture de ces bulles.

La seule référence sérieuse invoquée est celle de Etheridge, voir le site de Englebeen. Ces travaux correspondent à un lieu où les précipitations actuelles (période interglaciaire) sont d’environ 1.5m/an. La durée de fermeture des bulles correspond à celle de l’obtention de environ 90 à 100 m d’épaisseur, soit, en ce lieu et cette époque, environ 30 ans.

Mais, à Vostok c’est environ 2000 à 3500 ans et à GRIP 200 à 300 ans toujours pour la même époque interglaciaire. A Vostok (17 ans dans le premier m), il faut savoir que la première différence de teneur en eau lourde, c’est à dire de température, n’apparaît en profondeur qu’au 8e mètre pour une glace qui a déjà 129 ans depuis 1950. Ce m Contient une glace déposée sur 20 autour de 1801.

Il faut savoir que, en période glaciaire, ces valeurs sont multipliées par au moins 3, donc la composition de l’air emprisonné est une composition moyenne correspondant non à l’âge de la glace, mais beaucoup plus jeune et sur une durée sans commune mesure avec Mauna Loa ou toute mesure actelle circumpolaire. Cela veut aussi dire que les carottes glaciaires du Groenland ne donnent aucune mesure fiable de teneur atmosphérique sur les 250 dernères années puisque toutes les bulles ne sont pas fermées et que certaines le sont peut-être depuis 250 ans.

Cela s’observe très bien sur les séries de données de calibrage des carottes, la composition et l’âge de l’air extrait ne commencent à différer de l’actuel que vers 90-100 m de profondeur.

Pour avoir une idée des données brutes sur-interprétées dans tous les travaux il faut aller voir sur le site de la NOAA.

Autre remarque : Vous semblez croire que la teneur en eau lourde (18O ou Deutérium) mesurée pour évaluer la température est d’autant plus grande qu’il fait froid au lieu de la précipitation (forage) puisqu’elle tomberait la première dans la saison. Ce n’est pas du tout cela, on pourrait presque dire c’est le contraire puisque, plus il fait froid (glaciations) et moins il y a d’eau lourde dans la glace. Un épuisement au cours du voyage est évoqué mais il est remarquable que la quantité de précipitations suit exactement la température isotopique et tout le monde sait que les périodes froides sont beaucoup plus sèches ce qui est d’ailleurs marqué par les poussières de l’Asie centrale dans les glaces du Groenland au cours de ces époques.

A mon avis, c’est plutôt parce que le paramètre mesuré par les isotopes lourds est la température de l’océan et non la température des zones polaires, mais ceci est soigneusement camouflé.

Je vais bientôt terminer l’histoire des premières analyse des carottes Groenlandaises GISP 2, racontée par McGlenney. C’est passionnant et montre que les évènements de Changements Climatiques Soudains (CCS), par exemple autour du Younger Dryas, il y a environ 11 à 15 mille ans, furent vraiment abrupts.

Par ailleurs, l’interview de Jaworovski évoquée plus haut mériterait je pense une traduction.

49.  M | 22/01/2011 @ 20:21 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#48),

Par ailleurs, l’interview de Jaworovski évoquée plus haut mériterait je pense une traduction.

C’est déjà en cours 😉
Je récupère actuellement le texte brut sous-jacent…

50.  Murps | 22/01/2011 @ 20:47 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#48), merci pour ces analyses.
Il va falloir que je lise et relise, ça n’a rien de trivial tout ça…

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