Et si on ne faisait rien au sujet du réchauffement climatique ?

   Les Écosystèmes   
 
    L'impact sur les écosystèmes semble affecter principalement les coraux jusqu'à ce que les températures atteignent l'extrémité supérieure de l'échelle (ce qui n'est pas couru d'avance). Les coraux sont les principaux constructeurs de récifs dans l'océan actuel, et en tant que tels fournissent un habitat à un large éventail de créatures marines. Mais les coraux n'ont pas toujours dominé l'activité de construction des récifs. À certaines périodes de l'histoire de la Terre d'autres êtres vivants ont accompli ce travail : les brachiopodes, les bivalves, les éponges, les vers à tube, même les algues et les stromatolithes primitives toujours vivantes. La nature a toujours un plan de sauvegarde et l'extinction d'une espèce est une occasion pour d'autres de s'adapter.   
 
 
  En fait, les coraux ont été les premiers constructeurs significatifs de récifs au cours de la période du Silurien, quelque part entre 430 et 450 millions d'années. Ils ont effectivement disparu pendant la période d'extinction du Permo-Trias il y a 251 millions d'années. Et les récifs tels que nous les connaissons aujourd'hui ne sont pas  apparus avant 225 millions d'années, au milieu du Trias :
 
     
 
   
                                                       Les stromatolithes sont prêts à intervenir si le corail faiblit. 
 
 
  Notez également qu'il y a beaucoup de types différents de coraux qui habitent des zones océaniques nombreuses et variées. On a découvert que certains coraux peuvent survivre à des températures océaniques plus élevées qu'on voudrait nous le faire croire. C'était une évidence, car la température et le niveau des océans ont beaucoup varié dans le passé.  
  
 
  
  "La chose la plus intéressante a été la découverte de coraux sains, vivants, sur les récifs déjà aussi chauds que l'océan le sera probablement dans 100 ans", a déclaré Stephen Palumbi, un professeur de biologie et chercheur à l'Institut de l'environnement de Stanford's Woods. "Les coraux sont certainement menacés par les changements de l'environnement, mais cette recherche a vraiment fait naître l'idée que les coraux peuvent être plus résistants que nous ne le pensions." 
 
 
  Il a également été rapporté que les essais de reconstruction des récifs blanchis sont un grand succès. Cela montre que la situation n'est pas aussi désespérée que de nombreux alarmistes l'ont prétendu. À l'encontre de la croyance que les coraux ne peuvent s'épanouir que dans des eaux peu profondes, dans des limites relativement étroites de températures, une récente expédition maritime a rapporté : "Un véhicule télécommandé (ROV) a obtenu des images magnifiques de coraux massifs, ainsi que des crustacés et des poissons inhabituels vivant à des profondeurs jamais explorées, à des milliers de mètres de la surface."
   
 
 Ceci conduit à deux observations : 1) les coraux ne pourraient pas avoir prospéré depuis si longtemps s'ils étaient si sensibles aux conditions environnementales, et 2) les organismes qui nécessitent des conditions environnementales très strictes sont voués à l'extinction. 
 
 
  En fait, l'impact du réchauffement climatique sur la biodiversité – la diversité des êtres vivants sur la planète – a été exagéré. Il a été constaté que les forêts tropicales se sont bien maintenues durant les précédents épisodes de réchauffement même extrêmes de la planète. En effet, l'ensemble de la question de la biodiversité semble avoir été dramatisé. Rappelez-vous que dans l'histoire de la planète les températures ont été nettement plus chaudes que notre période froide actuelle, avec de nouveaux "optimums climatiques" découverts dans le passé de la Terre. 
 
 
   De même que pour devenir une source nette de carbone, ni l'océan, ni les terres n'ont vu diminuer leur capacité à absorber le démoniaque CO2. Il semble que le taux de CO2 et bien sûr les feux de forêt sont depuis au moins 2000 ans dus à l'activité humaine, et par ailleurs les océanographes ont découvert qu'ils ne comprennent pas vraiment le comportement de la MOC (circulation thermohaline). Les prédictions du GIEC, donc, soit ne sont pas prouvées, soit étaient inexactes dès le départ. 
 
   La nourriture 
 
  Parmi les plus effrayantes prévisions figure une baisse de la production alimentaire mondiale, conduisant à la famine, à la migration de masse et à la guerre. Il est prévu que certaines cultures de céréales, maïs, orge, etc. diminuent. Certaines cultures proches de l'équateur comme le blé d'hiver deviendraient moins productives qu'aujourd'hui. Mais alors, on peut penser que ces mêmes cultures seront viables à des latitudes plus élevées avec des saisons de croissance plus longues. Et, plus simplement, qu'il se mette à faire trop chaud pour le rendement d'une culture ne signifie pas qu'une autre ne puisse la remplacer, le blé de printemps remplaçant, par exemple le blé d'hiver. Ceux qui étudient ce domaine vous diront que les frontières entre les zones de culture sont toujours mouvantes avec les changements climatiques.   

   Dans une étude sur la production de coton et de blé en Chine entre 1981 et 2004, le rendement du blé d'hiver a diminué, mais le rendement du coton a augmenté au cours de la période d'étude. La tendance au réchauffement climatique semble être favorable à la production de coton, mais défavorable au blé d'hiver au nord-ouest de la Chine. En Amérique du Nord une étude publiée dans la revue PNAS présente une prospective de plus long terme. Dans "Adapting North American wheat production to climatic challenges, 1839–2009" ("l'adaptation de la production de blé Nord Américaine au défi climatique, 1839-2009"), Alan L. Olmstead et Paul W. Rhode notent qu'il y a eu des changements importants dans la production agricole dans le passé :  
 
   "Les données historiques offrent un aperçu de la capacité de l'agriculture à s'adapter aux défis climatiques. En utilisant un nouvel ensemble de données au niveau des comtés sur la production de blé et les normes climatiques, nous montrons que, pendant les 19e et 20e siècles les fermiers de l'Amérique du Nord ont repoussé la production du blé dans des environnements autrefois considérés comme trop arides, trop variables et trop durs à cultiver. Telle que mesurée, la norme des précipitations annuelles moyennes de 2007 pour la production nord-américaine de blé a été la moitié de celle de 1839, et la norme de température moyenne annuelle a été de 3,7°C plus basse. Ce changement, qui a eu lieu principalement avant 1929, a nécessité de nouvelles technologies biologiques. La Révolution Verte (Green Revolution) associée aux travaux de pionnier de Norman Borlaug a représenté une avancée importante dans ce long processus d'innovation biologique. Cependant, bien avant la Révolution Verte, des générations d'agriculteurs nord-américains ont surmonté des défis climatiques importants." 
  
  
 Les auteurs observent que, si la culture du blé a été introduite au Mexique en 1521, le blé n'est pas apparu dans les régions qui forment aujourd'hui le Canada et les États-Unis avant 1602. "La découverte de blés adaptés à de nouveaux domaines a été une lutte permanente", déclarent-ils. "Les agriculteurs de l'Est du Canada et de la Nouvelle-Angleterre ont continuellement expérimenté pour trouver des blés résistant au froid et aux parasites." 
 
 
 
                                        Déplacement de la frontière du blé de printemps et d'hiver en Amérique du Nord, 1869-1929.
 
 
  Et même, après que les variétés de blé adéquates aient été découvertes, la frontière entre les zones de plantation du blé de printemps et du blé d'hiver a considérablement changé. Comme la carte ci-dessus le montre, l'agriculture a évolué dans le passé, et il n'y a aucune raison de penser qu'elle ne puisse pas s'adapter aux conditions climatiques futures. Avec de nouvelles terres cultivées disponibles, combinée avec les technologies modernes de bio-ingénierie de l'agriculture, l'humanité ne doit pas craindre de pénuries alimentaires car le réchauffement de la planète peut réellement améliorer les choses. Bien sûr, on peut toujours suivre les avis de la Food and Agriculture Organization (FAO) et manger plus de hamburgers au criquet et de galettes de vers de farine (voir "Food Under Fire").    

101.  M | 21/02/2011 @ 22:05 Répondre à ce commentaire

IMAZ-AIZPURUA (#100),

De rien !

On peut aussi automatiser la collecte et l’enregistrement des rapports METAR en suivant les instructions données dans le fichier d’aide sous Command-lines options.

Si cela t’intéresse j’expliquerai en détail comment je procède deux fois par jour pour être certain de tout récupérer sans trou.

Voilà, par exemple la ligne de commande qui me permet de récupérer les rapports détaillés d’une journée dans un fichier avec date et heure.

C:\MyTools\Nirsoft\mweather\mweather.exe /stab "c:\METAR2\D_%Date:~-10%_%time::='%.txt" -download "c:\METAR2\_myconfig_det.cfg"

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