"The Case For Doing Nothing About Global Warming"
Année après année, des "experts " en changement climatique qui prédisaient toutes formes de désastres découlant du réchauffement climatique anthropique ont sermonné le public. Les glaciers du Groenland et de l’Antarctique allaient fondre, ainsi que la banquise qui couvre l’océan Arctique. Les températures allaient monter de 2 à 6°C, et peut-être plus aux latitudes élevées. Le cours des saisons serait modifié, il y aurait des sécheresses et des pluies de mousson torrentielles, les cyclones augmenteraient d’intensité – où finira tout cela ? L'idée présentée ici est que nous pourrions découvrir que le monde est meilleur avec un peu de réchauffement global. En fait, étant donné la tendance générale au refroidissement observée depuis l’Holocène (la période écoulée depuis la dernière période glaciaire qui a pris fin il y a 14000 ans) et l’ère Cénozoïque (depuis la disparition des dinosaures il y a à peu près 65 millions d’années), le CO2 anthropique est peut-être, modestement, la seule chose qui retarde un autre âge glaciaire dévastateur.
Comme la plupart des gens le savent, la cause directe du battage autour du changement climatique est la série de rapports publiés par le Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Selon Naomi Oreskes, chercheuse au Département d’Histoire et d’Etudes Scientifiques à l'UCSD (University of California San Diego), et auteur d’un papier épouvantable sur les publications concernant le Changement Climatique, le dossier monté par la communauté du Changement Climatique est solide. Ainsi, dans un essai paru dans le numéro du 3 décembre 2004 de la revue Science, Oreskes écrit :
"Le consensus scientifique est clairement exprimé dans les rapports du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC). Créé en 1998 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le but du GIEC est d’évaluer l’état de la science du climat en tant que base d’une action politique éclairée, en se fondant principalement sur la littérature scientifique revue par les pairs et publiée. Dans son évaluation la plus récente, le GIEC déclare sans équivoque que le consensus de l’opinion scientifique est que le climat de la Terre est affecté par les activités humaines : " Les activités humaines… modifient la concentration des constituants de l’atmosphère… qui absorbent ou dispersent l’énergie de rayonnement… La plus grande part du réchauffement observé durant les 50 dernières années a probablement découlé de l’accroissement de la concentration en gaz à effet de serre ".
Ce qui est intéressant dans l’essai d’Oreskes, intitulé "Le consensus scientifique sur le changement climatique", c'est qu'il a été parmi les articles les plus téléchargés à partir du site Web de la revue Science au mois de Décembre 2010. Évidemment, les croyants en l’apocalypse climatique ont besoin de renforcer leurs convictions de temps en temps. D'autres organisations, incluant l'Académie des Sciences Nationale Américaine, ont surenchéri et, maintenant, tout le monde a entendu parler du réchauffement global redouté (vous pouvez tester vos connaissances sur le réchauffement en répondant au questionnaire geocraft.com). Ce que la plupart des gens ne connaissent pas, c'est la vérité sur les effets supposés du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique). Voici par exemple un article du Washington Post :
"L'océan Arctique se réchauffe, les icebergs sont de plus en plus rares et, dans certains endroits les phoques trouvent l'eau trop chaude, selon un rapport du Département du Commerce reçu hier du Consul Ifft, à Bergen, en Norvège. Les rapports des pêcheurs, des chasseurs de phoques et des explorateurs signalent tous un changement radical des conditions climatiques, et des températures jusque là inconnues dans la zone arctique. Les expéditions d'exploration rapportent que toute glace a fondu jusqu’à un point aussi éloigné vers le Nord que 81° 29' de latitude (ndt : un degré et demi plus au nord que la partie la plus au nord du Spitzberg, le Gustav V Land).Les sondages à une profondeur de 3.100 mètres ont montré un Gulf Stream encore très chaud. De grandes masses de glace ont cédé la place à des moraines de terre et de pierres, poursuit le rapport, alors qu’en de nombreux points des glaciers bien connus ont entièrement disparu. Très peu de phoques et aucun poisson blanc n'ont été trouvés dans l'Arctique de l'Est, tandis que de vastes bancs de harengs et d’éperlans, qui ne se s'étaient jamais aventurés aussi loin vers le nord, ont été aperçus dans les anciens terrains de chasse des phoques. On prévoit qu'en quelques années, en raison de la fonte des glaces la mer va monter et rendre les villes côtières inhabitables."
C'était le 2 Novembre 1922, tel que rapporté par l'Associated Press (ndt : le rapport intégral du consul Ifft est accessible en ligne sur le site de la NOAA, une traduction commentée est disponible sur "le post"). C'était la dernière fois que nous avons eu une frayeur au sujet du réchauffement de la planète. Depuis, nous avons craint un refroidissement, qui a également disparu des journaux, et à présent nous revenons à nouveau au réchauffement global. Sans que l'hyperbole ait beaucoup changé en 88 ans.
101 réponses à “Et si on ne faisait rien au sujet du réchauffement climatique ?”
skept (#49),
il ne sont pas distraits, mais meme un calcul réel du forçage radiatif dans le monde réel demande de faire des hypothèses, les physiciens sont d’accord pour le calcul du forçage car au moins nous sommes dans des choses connues…….
l’augmentation de temperature qui resulte du forçage est par contre fort curieux….
N’oublions pas que si on etait capables de faire des bon bilans radiatifs globaux finement, une grande partie des débats seraient clos…
skept (#49),
et en premier qu’est ce qui crée les oscillations océaniques….!!!!!!
si l’on comprend bien le climat on doit bien le savoir…..
lemiere jacques (#51),
On arrive à les décrire, mais à ma connaissance pas à les expliquer (ni donc les simuler et prédire correctement, surtout les couplages ds différentes oscillations). Voir par exemple cette intercomparaison des modèles qui ont servi à l’AR4 pour le seul ENSO, qui a tout de même une certaine importance dans le climat. On ne peut pas dire que le résumé bondit de joie sur les performances observées. Mais dans le résumé du rapport GIEC, cela deviendra sans doute un truc du genre « les modèles ont fait de bons progrès sur l’ENSO depuis l’AR3 », entretenant pour le décideur pressé l’illusion que l’on maîtrise les tenants et aboutissants du climat réel.
On a commencé complètement à l’envers dans ces histoires climatiques. C’est le problème de la focalisation initiale sur le CO2 qui débute un peu avant le GIEC chez un petit groupe de chercheurs. La centrale énergétique solaire et ses interactions avec l’atmosphère terrestre ne sont toujours pas bien connues, comprises et implémentées dans les modèles, de même que les grands phénomènes de la circulation dont nous parlons, en particulier le rôle exact de l’océan. Donc en gros, on regarde l’effet d’une petite variation radiative au sommet de l’atmosphère sur un système que l’on connaît mal, et qui échange pourtant des quantités énormes d’énergie, avec des variations à toutes les échelles de temps (de la seconde à l’éon). Cela ne remet pas en cause pour moi les principes de la climatologie ni même l’intérêt de la démarche entreprise, mais avoir le toupet d’attribuer des very likely à des détections de quelques dixièmes de K sur une couche du système pendant deux décennies, ou de faire un best estimate au dixième de la sensibilité, eh bien c’est tout simplement incompréhensible de la part de chercheurs. Dieu sait que je lis beaucoup de textes dans différentes sciences, je n’ai jamais vu cela.
skept (#49),
Murps (#41), scaletrans (#43),
La théorie de l’eff de serre sur terre a été démontée de manière convaincante par Gerlich et Tscheuschner. En résumé, la terre n’est pas un corps noir, et de loin, donc sa température ne suit pas la loi du corps noir. La terre, entre autre absorbe pour des milliards d’années de l’énergie venant du soleil, dans le cycle de l’eau, l’érosion, la constitution des calcaires, etc.
Mais bien avant, dans les premiers rapports du GIEC, cette théorie n’aurait pas dû apparaître car les calculs dans les bilan radiatifs proposés avaient été démontrés faux parce que entaché d’une erreur arithmétique rédibitoire et impossible à éviter, l’inégalité de Jensen-Hoerder?.
La moyenne des puissance est plus grande que la puissance de la moyenne
Il est donc impossible de calculer une moyenne des températures terrestres à partir de l’irradiance moyenne venant du soleil et qui doit être renvoyée dans l’espace sous forme d’IR ou d’albédo.
Je vous remets la démonstration « lumineuse » de Vincent Gray que j’avais déjà postée antérieurement :
The global warming scam
Vincent Gray
http://nzclimatescience.net/im…..Scam3a.pdf
L’imposture du réchauffement global
V. GRAY (extrait p24)
La plupart des calculs des modèles doivent utiliser des équations non linéaires qui ne peuvent pas être appliquées à des moyennes arithmétiques, seulement à des courbes de distribution, qui sont inconnues.
Un exemple est la figure ci-dessus pour l’énergie radiative émise par la terre, qui est donnée pour 390W/m2.
Si la terre est un « corps noir » alors l’intensité de la radiation de la terre, E, en W/m2 est liée à la température absolue T (en °Kelvin) par l’équation de Stefan-Boltzmann :
E=sT4
– où s = 5.67 x 10-8 W/m2/K, la constante de Stefan-Boltzmann.
La température moyenne de la terre est considérée par Kiehl et Trenberth (1997) comme étant 288K (15°C) (bien qu’il n’y ait aucune preuve de cela). Si vous entrez 288 dans l’équation de Stefan-Boltzmann, vous obtenez 390W/m2, la quantité de la figure 20 (21, ci-dessus). Cela signifie que Kiehl et Trenberth ont supposé que la terre était un corps noir idéal avec une température constante (uniforme ?) de 288K (15°C). Une telle affirmation est incorrecte.
La moyenne de la puissance quatrième de la température n’équivaut pas à la puissance quatrième de la température moyenne. La courbe de distribution de T à la puissance quatrième est déviée vers les hautes températures. La radiation de la terre est beaucoup plus importante à partir des régions chaudes que des froides parce qu’elle dépend de la puissance quatrième, aussi les températures au dessus de la moyenne ont une beaucoup plus grande influence que celles en dessous.
Prenons seulement un exemple, la terre peut être divisée en quatre zones de température,
313K (40°C)
293K (20°C)
283K (10°C)
et 263K (-10°C)
Moyenne = 288K (15°C)
Les énergies émises par chaque région, par Stefan-Boltzmann sont :
544.2
417.9
363.7
271.3
Moyenne : 399.2 W/m2
– une différence de +9.2W/m2 sur la moyenne globale.
Cette erreur est beaucoup plus grande que les effets proclamés des gaz à effet de serre additionnels depuis 1750, qui sont autour de 1.6W/m2.
On peut croire que les géophysiciens et les physiciens n’auraient pas pu laisser passer une telle bourde mais ILS L’ONT FAIT, il n’y a pas à revenir la-dessus. Kiehl et Trenberth ont changé leur schéma l’an dernier pour y mettre une terre plate mais rien n’y fait.
La terre pourrait, à la rigueur être assimilée à un corps noir, si elle était plate ; mais décidément, elle ne l’est pas. V Gray a réécrit sur ce sujet un petit papier ici :
http://climaterealists.com/index.php?id=5583
Sa dédicace de conclusion me plaît bien :
« To kill an error is as good a service as, and sometimes better than, the establishing of a new truth or fact »Charles Darwin
@ skept, j’ai commis quelques pensées de layman sur le CO2 NON gaz à effet de serre à l’adresse suivante,
http://dl.free.fr/rKGfqXh9u
j’apprécierais toute critique.
D’avance merci
Attention avec le post d’ Easterbrooke sur » watt’up with that ». D’ abord les données utilisées ne représentent que le climat du groënland et pas les températures globales. De plus le graphique montré s’ arrête sur des données vieilles de 95 ans. Si on y rajoute les données plus récentes, on se retrouve au niveau du maximum médiéval et probablement même un peu au dessus, ce qui est déjà moins spectaculaire…et ne dit rien sur le fait que cette remontée soit due où non aux émissions humaines de gaz à effet de serre. Les interventions sur WUWT sont souvent intéressantes, souvent aussi d’ un niveau assez inégal
skept (#52), oui ;;;les modèles aussi sont utiles mais sans doute pas pour prédire le climat futur.on est pas dans le quantitatif……
skept (#31),
Votre message m’a fait faire quelques réflexions hors sensibilité.
Les épistémologues ont construit leur domaine par les théories de la physique telles que le XIXe et le XXe siècle nous en ont donné. Corps de théorie publié en une ou peu de fois comme l’électromagnétisme, la relativité dite restreinte ou la théorie quantique. En matière de climat, il n’y a pas de théorie mais usage de pans de la physique, mécanique des fluides, physique quantique, équations de bilans appuyés sur des observations partielles et parfois encore disputées.
Les théories vraies produisent des prévisions, ici les prévisions sont produites par des « modèles », logiciels extrêmement complexes, à paramètres multiples. Nous sommes dans un cas nouveau pour deux motifs. Le premier est l’absence de prévision d’une théorie inexistante, le second est la multiplicité des modèles dont ni l’accord entre eux, ni la pertinence à l’égard des pans sus-nommés de la physique n’est prouvable.
Vous avez fort bien résumé cela en outil à produire des prédictions à partir d’une base physique paramétrée.
C’est alors qu’arrivent difficultés, contestations et interrogations.
Les corps de modèles sont les mêmes que ceux de la prévision météorologique, essentiellement chaotiques. Alimentés en conditions initiales, ils produisent des prévisions à court terme instables au delà de quelques jours. Leur utilisation en climatologie, telle que je la comprends est obtenue par l’ajout de contraintes de bilans. L’antienne répétée par leurs tenants est que l’on échappe ainsi au caractère chaotique. La question à laquelle je n’ai jamais eu de réponse est « est-ce qu’à long terme le climat n’est plus chaotique en lui-même, ou l’évacuation du caractère chaotique n’est-il qu’un artifice de modélisation et de programmation parce qu’indispensable à l’exécution du logiciel ? ».
Je penche fortement pour la seconde explication.
Remarque additionnelle : l’évacuation du caractère chaotique fait que les « points de basculement » ne peuvent pas apparaître dans les prévisions à long terme.
Quelles sont les véritables raisons des gouvernements des pays immergeant (occident) pour tenter nous faire croire à un réchauffement anthropique cataclysmique ?
Cette dictature libérale qui rogne petit a petit nos libertés a forcement des buts inavouables pour s’assoir ainsi sur les preuves et contestations scientifiques, mais quels sont-ils ? Quels projets odieux se cachent derrière cette propagande médiatique mensongère et sourde ? Nouveaux impôts, nouvelles taxes ne justifient pas une telle obstination antidémocratique, alors à quelle sauce féodale moderne projettent ils de dévorer nos enfants ?
Marot (#55),
Tout à fait d’accord avec votre perspective épistémologique.
Sur le chaos, cela m’intrigue depuis longtemps, en fait depuis que j’ai lu cette phrase dans l’AR3 du GIEC :
Voir l’ensemble du chapitre. Mais en gros, cela me semble quand même un sacré aveu d’impuissance, lié à ce que vous écrivez sur le statut bizarre du modèle en climatologie : on fait une probabilité centrale sur un ensemble de solutions qui divergent. Quelle valeur prédictive accorder à un tel exercice? On est bien loin de la solide physique que l’on met toujours en avant, c’est en réalité une tambouille probabiliste car la physique du modèle trouve un paquet de trajectoires quand les runs arrivent aux conditions-limites.
Accessoirement, ce genre d’aveu sème le doute quand on entend dire que la météo est chaotique donc imprédictible, alors que le climat ne serait pas dans ce cas.
hazère-tyuillope (#53), J’adore votre pseudo; ne pourrait-il pas être aussi celui de Christian Clavier?
Un autre, Guénolé de son prénom, avait exploré les mêmes surréalistes contrées.
skept (#56),
tambouille
probabilisteestimative même pas statistique qui mélange résultats jamais vérifiés de modèles et opinions d’experts, pour cela voir cet autre message.Sur les modèles eux-mêmes rappelons-nous toujours que Legras, Talagrand, Le Treut & co jurent que les modèles c’est de la physique, rien que de la physique
alors que Pierre Morel leur ancien patron va disant que ces histoires de physique sont du pipeau.
J’attends qui départagera ces avis opposés.
lemiere jacques (#50),
Ok … à conditions bien sûr que ces « bilans radiatifs globaux » soient des résultats de mesures, et pas de théories, ou de modèles, qui ne valent somme toute que ce que valent leurs hypothèses plus ou moins explicitées.
Papyjako (#59),
Et même si on était capable de faire des bilans radiatifs globaux, serait on capable de descendre au niveau des climats régionaux, qui seuls nous intéressent pour évaluer les impacts?
A l’heure actuelle, même Jouzel et Le Treut admettent publiquement que les modèles n’en sont pas capables. (si ils le peuvent un jour, car il se pourrait que même si on admet qu’au niveau des paramètres globaux le système devient statistiquement non chaotique, c’est core moins sûr au niveau régional…où là on retrouve les mêmes données fines à prendre en compte, comme pour la météo)
Lemiere jacques #50
Je ne crois pas. Le bilan radiatif global ne peut se faire qu’en TOA (Top pf Atmosphere).
En dessous les échanges sont convectifs-radiatifs…
jean l (#20), Je crois hélas que ces considérations sur les bienfaits d’un (petit) réchauffement sont obsolètes et qu’elles auraient été pertinentes il y a quelques années (en 98 ?) quand on ne pouvait que croire à un réchauffement inexorable. On sait, si on suit les indices et les recherches actuelles comme on le fait sur skyfall, que le refroidissement semble la chose la plus probable qui risque d’être en train de nous arriver : nos notes de chauffage depuis l’an dernier ne faisant qu’augmenter, à conditions identiques, la météo -qui n’est pas le climat mais qui en est la matière première, ou plutôt l’écran ou la fenêtre que l’on peut observer- nous suggère aussi, à notre petit niveau d’êtres vivants ici et maintenant, que le plus catastrophique pour nos vies est ce refroidissement : carambolages en série, hôpitaux remplis, budgets grevés, etc. A quoi bon se répéter qu’il fait bon sous les palmiers si on n’a pas de quoi y aller ? On ferait mieux de réfléchir à s’adapter au froid, comme disait un jour Bob, en achetant des bottes fourrées au lieu de divaguer sur le temps bénit où nous aurions pu vivre en tee-shirt l’hiver dans les rues de Lille, car cela n’arrivera sûrement pas de notre vivant…
Patrick Bousquet de Rouvex (#62), …à la fin du siècle, peut-être ? Pensons à nos enfants qui nous accuseront… de n’avoir pas su survivre assez longtemps pour les accompagner à la plage de Berck en décembre…
Papyjako (#33), … et parallèlement, nos enfants et petits-enfants se réjouiront de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère qui les aura nourris (les 40 milliards d’humains ?) bien mieux que nos pauvres petits ppm misérables de 2011…
Patrick Bousquet de Rouvex (#62),
Sûrement pas ?… A voir !…
En février 1967, je me souviens d'être monté en chemisette, au sommet de la cathédrale de Strasbourg. A l'inverse, la même année d'ailleurs, à Pâques, la gare de Strasbourg a été totalement bloquée, une nuit entière, par des congères.
Bob (#61), oui, je parle d’observations typiquement « satellitaires pas de calculs. …
on ne connait pas combien l’océan contient d’énergie comment il l’échange à différentes échelles de temps…on ne sait pas précisément combien sort d’énergie de la planète…..mais on cause doctement de la température de l’atmosphère..mesurée au ras du sol où elle peut varier de plusieurs degrés…à quelques dizaines de mètres près…
Papyjako (#65), effectivement, cela peut arriver un jour ! Mais de là à être devenu la norme… Je parlais de climat, pas de météo !! Ce matin (vers 11 h 30/midi), en Corrèze, il fallait retirer ses vêtements dehors au soleil, mais pourtant à l’aube, tout était gelé…
Toujours sur les modèles
J’ai rappelé ici Marot (#61) ce que deux personnes ont dit des modèles de climat. Je ne les commenterai pas ici.
Pour ceux qui voudraient aller plus loin, je conseille la lecture de cette présentation faite en 2010, en 36 planches claires et relativement détaillées.
Entre autres choses, j’en ai retenu que :
1) comme dit à peu près partout, le cœur des modèles météorologiques et climatiques est le même, page 11;
2) la différence se fait par les conditions d’évolution, page 11 :
…libre à partir de seules conditions initiales pour la météo;
…forcé, sans condition initiale pour le climat;
3) les contraintes (« forçages ») sont choisis par l’auteur, page 11
… »constante » solaire, fortement corrigée récemment par Lean et Kopp;
…cycle diurne/annuel;
…effet des gaz à effet de serre;
…etc.
4) le « code radiatif » détermine les contraintes d’effet de serre, page 15;
5) les paramétrisations sont des relations empiriques ou semi-empiriques, pour les processus encore très mal connus du point de vue physique (nuages); les paramétrisations sont à peu près libres, page 15 et surtout page 17.
J’aimerai lire vos points de vue sur ce document.
Patrick Bousquet de Rouvex (#70),
Nous sommes bien d’accord !
J’avoue que j’aime beaucoup l’article, et d’un point de vue très personnel et subjectif, cela ne me gênerait absolument pas que sous nos latitudes il fasse quelques degrés de plus! 😉
julien (#73),
Je suis de votre avis: on se les gèle. Mais j’ai bien peur que le réchauffement soit fini pour une trentaine d’années… Espérons simplement que la tendance positive de 0,5°C/siècle ne s’infléchisse pas vers le bas, et qu’il ne s’agit que d’une oscillation semblable aux précédentes.
joletaxi (#5),
Ben et moi ? Pas merci ? :-/
M (#25),
Cher M, (pour la prochaine fois), je pense que les corrections orthographe-hic n’ont pas leur place ici mais plutôt à la page « Comment contribuer » du site
http://www.skyfall.fr/?page_id=2
Mais bon, malgré ton pseudo tu t’es démasqué, Bernard Pivot
jmr (#75),
Merci de la suggestion, qui s’avérera inutile.
Mes corrections déplaisant à certains, je ferai dorénavant l’économie de m’intéresser spontanément à l’orthographe des articles publiés.
Que de temps gagné !
Je ne suis pas responsable de la qualité de ce site et J’avais oublié que Mère Théresa est morte depuis longtemps…
M (#76),
Allez, M, jouez pas votre Mère Teresa ! Elle était addicte à la charité, vous, vous l’êtes à Laure Tograf. Ce n’est pas exactement la même chose ! 😉
jmr (#75),
excusez-moi, mais j’avais déjà lu l’article en VO(et l’avait suggéré à la publication), ce qui fait que je n’ai pas prêté attention aux personnes qui ont collaboré à la traduction
Comme je m’étais proposé à cette tâche avec papyjako,c’est donc naturellement que que j’ai remercié à lui.
Cette oubli étant réparé,je vous signale sur le même site un excellent article sur le rôle des océans…….
M (#76)
Je vous en prie, n’arrêtez pas.
La qualité de skyfall dépend AUSSI de la correction de ses textes.
scaletrans (#44),
En ce qui me concerne, je suis physicien de formation, et je me débrouille pas trop mal avec les opérateurs de dérivations mathématiques et avec l’anglais scientifique.
Enfin je le pensais jusqu’à ce que je tombe sur cet article.
Du coup j’ai carrément renoncé à renvoyer la traduction de la partie qui m’avait été confié car je n’avais pas compris l’article de G&T dans tous ses détails et je ne voulais pas que ma traduction manque de rigueur et mette en lumière mes propres insuffisances. J’ai ma fierté, zut alors !
😉
D’autre part, il est balèze cet article, il fait appel à des notions qui sont rarement vues en long et large en fac, alors ceux qui sont capables de le comprendre à fond ne doivent pas être si nombreux que ça, et du coup la traduction m’a paru pas si importante que cela.
Ceci dit, je me suis promis de revenir dessus au calme.
Cependant, je persiste à croire que la réflexion sur la mécanique de l’effet de serre est totalement foireuse et incomplète, ne serait-ce que parce que la température mesurée (ou modélisée) est celle de l’atmosphère et non celle d’un corps noir.
C’est pourquoi certaines discussions de ce site sur les courbes de température, les flux de ceci, les proxies de cela et les « énergies de l’océan » me paraissent un peu surréalistes car tous ces mécanismes sont interprétés plus que démontrés.
En fait, aucun n’est convaincant, même ceux proposés par les sceptiques.
Tout ceci me fait irrésistiblement penser à cette blague « Aujourd’hui on fera pas de pâte pour le gâteau, et ce pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’il n’y a pas de pâte ! »
De même, il me semble qu’on ne devrait pas parler de réchauffement climatique dû à l’effet de serre, et ce pour plusieurs raisons : la première…
😉
Murps (#80),
Voici la machine climatique …
Il suffit juste ensuite d’imaginer que si cela bouge c’est à cause du soleil
jmr (#75),
Je tiens à redire haut et fort ce que j’ai déjà dit, dans le texte et ici (Papyjako (#11)) : jmr a fait l’essentiel du travail de traduction.
Mais je revendique ma part, importante, de coquilles, fautes de frappe et d’orthographe.
Merci jmr !
Araucan (#81),
Dans l’état actuel de nos connaissances, c’est assez ressemblant
Murps (#80),
G & T se sont contentés (si on peut dire!) de démontrer que l’effet d’atmosphère ne fonctionnait pas comme dit le GiEC, Trenbeth en tête. Est-ce que vous vous êtes intéressé à la théorie de (je risque le terme) mécanisme de conservation décrit par Miskolkzi ? Corrigez moi si ce terme est impropre.
Araucan (#81),
Je ne reconnais pas la scierie, et je ne trouve pas le merle … sinon, dans l’esprit, la machine climatique représentée est assez proche de ma représentation mentale.
scaletrans (#83),
C’est faire injure à Tinguely.
Le papier de Get T se place sur un point de vue hyper théorique, et mélange des tentatives de vulgarisation lambda avec des considérations de physicien pur et dur. Il me semble que cela le rend peu utile.
Concernant Miskolkzi, il utilise des notions assez atypiques (théorème viral)
Le papier de Kramm me semble plus accessible et il utilise les notions habituelles.
(On the Meaning of Feedback Parameter, Transient Climate Response, and the Greenhouse Effect: Basic Considerations and the Discussion of Uncertainties)
volauvent (#85),
Ce papier semble intéressant, mais dépasse de loin mes compétences en physique et mathématiques… J’ai une trad à finir, mais je vais essayer de le lire… L’idéal serait qu’une personne compétente en fasse un digest accessibles aux pauvres béotiens dont je fais partie.
MichelLN35 (#54)
Complément personnel au message en référence.
MichelLN35 nous rapporte fidèlement ce qu’a écrit Vincent Gray et en tire les bonnes conclusions pour ce qui est de la répartition spatiale des températures.
Je veux ajouter qu’il y a encore plus que cela. Les distributions temporelles sont viciées de façon analogue.
Un certain jour la température au Sahara est donnée pour 20°C à partir de 0°C la nuit, 40°C le jour.
à supposer que pendant chacune des 12h la température est fixe.
l’irradiance moyenne serait (314,94+544,2)/2 = 429,57 W/m² et non 417,9.
Des estimations semblables d’erreurs peuvent être faits à propos des moyennes mensuelles et annuelles.
Toutes ces erreurs systématiques rendent encore plus ridicule Trenberth courant sus le 0,9 W/m² qu’il croit avoir perdu.
Marot (#87), c’est l’évidence qui parle par votre bouche.
Et en plus le calcul de moyenne (314,94+544,2)/2 n’est probablement pas pertinent pour une irradiance.
Murps (#88)
Vous avez raison, ce n’est pas l’irradiance moyenne mais la moyenne des irradiances extrêmes.
Marot (#89), oui, et du coup c’est encore plus faux qu’avant…
😆
MichelLN35 (#54),
Et ce sont les sceptiques qui se font traiter de « terre-platistes » !
Marot (#87),
exemple hier à Bordeaux
mini 4°C maxi 18,2°C moyenne = (4+18,2)/2= 11,1°C
mais avec les relevés de Météociel heure par heure on n’arrive qu’à 8,8 °C. En raison su généreux soleil les températures se sont élevées dès la fin de matinée mais on rechuté aussi vite en foin d’après midi. Sur 24 heures la température a été inférieure à 10°C pendant 15 heures.
*
Et je me demande s’il n’y pas un effet UHI, en effet en campagne à 30km il a gelé le matin et l’après midi on n’ pas dépassé 15°C (14,7 exactement)
Marot (#87),
Et c’est encore bien plus grave si on calcule les T’ (ou les irradiances moyennes) en partant de températures réelles enregistrées de 30 en 30 minutes.
Je me suis amusé à le faire cette nuit pour les températures extraites des rapports METAR de l’aéroport de Liège-Bierset (EBLG, à 5 km de chez moi).
Pour une période de 24 heures, je n’ai que 48 températures de 00:20Z à 23:50Z.
Cela m’oblige à reprendre les températures du 07/02 de 22:50Z à 23:50Z pour couvrir toute la journée du 08/02 de 00:00 à 23:59 GMT+1.
Du 08/02 00:20Z à 23:50Z :
T moyenne M1 = 5.85°C = 279.00 K
Somme (Ti^4) /48 = 6066528287.887125 -> T1′ = 279.08 K et E= sT4 = 343.97 W/m²
Du 08/02 00:20 à 23:50 GMT+1 :
T Moyenne M2 = 6.17 °C = 279.32 K
Somme (Ti^4) /48 = 6088283486.523 -> T2′ = 279.33 K et E = 345.21 W/m²
Moyenne de TMin et TMax = 6.00°C = 279.15 K -> T’ = 279.20 K et E = 344.54 W/m²
Si je considère seulement 4 mesures espacées de 6 heures, j’ai trois possibilités (x 2) :
~ 00:00, 06:00, 12:00 et 18:00
~ 03:00, 09:00, 15:00 et 21:00
~ 06:00, 12:00, 18:00 et 00:00
En prenant les heures les plus proches des heures pleines :
– 0, 6, 12 et 18 hr GMT+1, soit 07 22:50Z + 08 04:50Z, 10:50Z et 18:50Z
Moyenne = 7.25 °C = 280.40 K -> T’ = 280.41 K
– 3, 9, 15 et 21 hr GMT+1, soit 08 01:50Z, 07:50Z, 13:50Z et 19:50Z
Moyenne = 5.75 °C = 278.90 K -> T’ = 278.92 K
– 6, 12, 18 et 0 hr GMT+1, soit 08 04:50Z, 10:50Z, 18:50Z et 22:50Z
Moyenne = 5.75 °C = 278.90 K -> T’ = 278.91 K
En prenant les heures suivant les hr pleines, pour apprécier l’influence du décalage d’une demi-heure (pure curiosité) :
– juste APRÈS 0, 6, 12 et 18 hr GMT+1, soit 07 23:20Z + 08 05:20Z, 11:20Z et 19:20Z :
Moyenne = 6.75 °C = 279.90 K -> T’ = 279.91 K
– juste APRÈS 3, 9, 15 et 21 hr GMT+1, soit 08 02:20Z, 08:20Z, 14:20Z et 20:20Z
Moyenne = 6.00 °C = 279.15 K -> T’ = 279.16 K
– juste APRÈS 6, 12, 18 et 0 hr GMT+1, soit 08 05:20Z, 11:20Z, 19:20Z et 23:20Z
Moyenne = 5.25 °C = 278.40 K -> T’ = 278.41 K
On voit toute l’influence sur T’ que peut avoir un décalage d’une ou d’une demi-heure dans le choix des heures.
Et bien sûr, la journée du 09/02 n’a pas du tout le même profil de t° que celle du 08/02.
Le détail des calculs, pour les plus curieux (ouvrir dans un autre onglet/fenêtre).
M (#93),
Bizarre… J’avais joint une image, plutôt de l’ASCII-Art, pour montrer les profils de températures du 08/02 et du 09/02 et cela n’est pas passé.
Je réessaie …
Les barres verticales représentent 1°C, vous l’a
M (#93), M (#94)
Merci d’avoir plus fouillé que moi ce qui se passe en une journée.
Si ma mémoire est bonne un organisme américain avait essayé de normaliser les prises de températures. Ils avaient abouti à 6 échantillons/jour, toutes les quatre heures.
Et qu’on ne me fasse pas dire que les erreurs « se compensent », non l’erreur par construction des moyennes est toujours dans le même sens.
Je dis donc à nouveau que Trenberth courant après 0,9 W/m² chasse le dahu et regarde voler les coquecigrues.
Marot (#95),
De rien, j’ai fait cela pour le sport et surtout pour tuer … le temps au lieu de tuer … des patients (comme disait un médecin roumain dans le cours Assimil).
Je collectionne les rapports METAR de l’aéroport de Liège-Bierset depuis le 03 décembre 2010. C’est la première fois qu’ils me sont utiles à autre chose qu’à comparer leurs infos avec ce qu’affiche ma mini-station météo.
Pour ceux que cela intéresserait, Nirsoft propose un petit utilitaire Windows auto-exécutable et sans installation MetarWeather, qui permet de rapatrier et décoder, enregistrer, etc. les rapports METAR des aéroports de son choix, jusqu’à trente jours en arrière, en allant consulter différentes bases de données. J’utilise principalement celle de l’Université du Wyoming.
Il n’y a qu’une quinzaine d’aéroports belges civils et militaires, mais pour la France la liste est impressionnante. Plus de cent à vue de nez, avec bien sûr leurs coordonnées et leurs altitudes.
Il est gratuit alors pourquoi s’en priver 😉 Il y a un tas d’autres utilitaires intéressants sur ce site. J’en utilise plusieurs.
Votre coquecigrue me fait peur.
Celles-ci sont bien mieux…
Je sais, je suis un coquinou…
Murps (#97)
Meuhhh non, ce sont des poulescigrues.
Murps (#97), Le réchauffement climatique n’avait atteint que les anthropiques femelles à cette époque : Marlon ne va pas tarder à enlever … le chapeau.
M (#96),
MetarWeather: parfait!
Merci!
JAIA